APHJPA Rennes R. Gonthier Saint-Etienne

Documents pareils
DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services

GUIDE METHODOLOGIQUE

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

DE QUALITE GESTION DES RISQUES DEVELOPPEMENT DURABLE

UEMS - OB/GYN SECTION LA FORMATION DU SPECIALISTE EN GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE PROPOSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DE L' EBCOG 1.

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Cours de Santé Publique octobre 2008

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Comment devenir référent? Comment le rester?

FMC, EPP et Accréditation : adieu! Bonjour le Développement Professionnel Continu

RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CRF DE SAINT BLANCARD

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière Saint-Gély-du-Fesc

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ

Prévention et gestion des risques hospitaliers et politique nationale

La prise en charge. de votre affection de longue durée

Définition de l Infectiologie

Education Thérapeutique (ETP)

DPC «ACTION EN SECURITE TRANSFUSIONNELLE»

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Calendrier des formations INTER en 2011

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

CLINIQUE SAINT-JEAN DOC STRAT-PIL-15

La démarche qualité. Un nouveau mode de management pour l hôpital

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ.

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique

La gestion des risques dans les établissements de soins

PLAN NATIONAL D ACTION POUR UNE POLITIQUE DU MEDICAMENT ADAPTEE AUX BESOINS DES PERSONNES AGEES

Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative

Référentiel Officine

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1

L articulation Hôpital de jour Accueil de jour

COMMENT MAITRISER LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES STOCKS DE MEDICAMENTS

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre

Audit et Inspection Les contraintes extérieures B.Malivoir

Nos expertises au service des salariés et des entreprises. Septembre Entreprises de. la restauration rapide, votre formule santé

Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

La prise en charge de votre affection de longue durée

CERTIFICATIONS EN SANTE

CONVENTION. «Etude épidémiologique sur la santé des mineurs et jeunes majeurs confiés à l Aide Sociale à l Enfance en Languedoc-Roussillon»

Plan «Alzheimer et maladies apparentées»

Nos expertises au service des salariés et des entreprises. Entreprises de. la restauration rapide, votre formule santé

Avantages - Voordelen. Organisation - Organisatie. Mutualité socialiste et syndicale de la province de Liège 319. Rue Douffet, Liège

La politique pharmaceutique à l hôpital (PPH) : élémentaire pour la dispense globale de soins

PROGRAMME DE FORMATION

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

Caisse Nationale de l'assurance Maladie

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier?

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Journées de formation DMP

admission directe du patient en UNV ou en USINV

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire

Compte Qualité. Maquette V1 commentée

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

Relier l apprentissage à la pratique Comment faire un exercice de réflexion sur la pratique pour obtenir des crédits MAINPRO-C

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

I. Qu est ce qu un SSIAD?

Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN)

LES TRANSPORTS Enjeux et résultats. Journée des instances paritaires du 20 novembre 2008

Audit interne. Audit interne

admission aux urgences

Aide kinésithérapeute : une réalité?

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE

Stratégie de déploiement

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Etat des lieux de la recherche en soins infirmiers en France

Infirmieres libérales

> Présentation du programme > Peps Eurêka - Mémoire : Pour donner du Peps à ses neurones et à sa vie... 4

Le partenaire de la gestion des risques des acteurs du social et du médico-social

H A C C P. Hazard Analysis, Critical Control Point. Analyse des dangers, maîtrise des points critiques. Programme de formations.

Gestion du traitement personnel des patients : Enquête et audit régional

Pour valider le 1er bilan d accréditation réalisé 1 an après votre engagement :

La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

La prise en charge de votre affection de longue durée. Comment cela se passe-t-il? Quels sont les bénéfices pour vous? À quoi vous engagez-vous?

Complément à la circulaire DH/EO 2 n du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Le processus d inspection professionnelle du CSSS du Sud de Lanaudière: Une expérience enrichissante

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

FMC GMBS -02 MARS 2010 PROJET D EDUCATION THÉRAPEUTIQUE DE PROXIMITÉ DU PATIENT DIABÉTIQUE DIAPASON 36

Transcription:

APHJPA Rennes 2007 R. Gonthier Saint-Etienne

HISTORIQUE A partir de 1999 : EPP démarche facultative sous forme d'audit clinique Loi du 13 août 2004 (sur la réforme de l'assurance Maladie) EPP individuelle obligatoire pour les médecins salariés, libéraux ou hospitaliers Décret du 14 avril 2005 -> rôle de la CME pour structurer l'obligation de participation à une action d'epp par période de 5 ans

L'EPP : LE PRINCIPE Il s'agit d'une démarche autoévaluative non sanctionnante dont la finalité est l'amélioration de la qualité des soins. Il s'agit de mesurer l'écart qui existe entre ce que l'on fait et ce qui devrait être fait dans l'idéal. Elle permet de comprendre les raisons de l'écart et de mettre en œuvre des mesures qui pourraient améliorer le soin.

L'EPP : UNE DEMARCHE ASSEZ STRICTE 1 ère étape : l'analyse de sa pratique professionnelle Cela suppose un recueil de données. 2 : En référence à des recommandations validées par l'has Une recommandations est un texte écrit par un groupe d'experts qui s'appuie sur une analyse critique de la littérature scientifique (grade A -> C). 3 : Incluant la mise en œuvre et le suivi d'action d'amélioration des pratiques sur la durée (T 0 -> ).

ATTENTION AUX IDEES FAUSSES L'EPP mesure la validité des connaissances. L'EPP est un contrôle de la qualité des soins (-> démarche de progrès). L'EPP est réalisée par un expert de notre spécialité (-> expertise seulement méthodologique). L'EPP est une démarche facultative. L'EPP ne concerne que les médecins. L'EPP fait partie de la FMC.

L'EPP : LES LIMITES Complexité pour entrer dans la démarche (préalable méthodologique). Chronophage : mobilisation d'un temps multidisciplinaire important. Mauvaise faisabilité pour une petite équipe (se regrouper!). Thématique imposée d'en haut (Accréditation V2 : Réf 44 : Pertinence des pratiques - Réf 45 : Evaluation des risques liés aux soins - Réf 46 : Prise en charge des pathologies). Contrainte de traçabilité : document à faire valider par la CME.

L'EPP : QUELLES METHODES UTILISER? Audit clinique -> approche par comparaison Nécessite un référentiel comme outil. Nécessite une interprétation des résultats. Identifie des points d'amélioration. Revue de mortalité - morbidité Nécessite l'analyse périodique pluridisciplinaire des décès ou des incidents morbides (réunion de concertation pluridisciplinaire). Permet de s'interroger collectivement sur le caractère évitable de l'événement. Permet d'identifier des actions d'amélioration.

L'EPP : QUELLES METHODES UTILISER? Chemin clinique -> processus de prise en charge pour une pathologie donnée Nécessite de connaître une prise en charge optimale et efficiente à partir de règles de bonnes pratiques (Ex : liste des actes à réaliser pour un bilan de diabète). Utile pour des pathologies fréquentes (Ex : MA). Nécessite de décrire précisément tous les actes permettant de réaliser cette prise en charge. Approche par indicateur Nécessite de surveiller un phénomène important et significatif (Ex : % escarre, taux d'infection nosocomiale, DMS ).

REFERENCES 44, 45 ET 46 DU MANUEL HAS POUR L'ACCREDITATION V2 REF. 44 A B C D La pertinence des hospitalisations est évaluée. La pertinence des actes invasifs est évaluée. La pertinence des prescriptions médicamenteuses est évaluée. La pertinence des examens de laboratoires et des examens d'imagerie ou d'exploration fonctionnelle est évaluée.

REFERENCES 44, 45 ET 46 DU MANUEL HAS POUR L'ACCREDITATION V2 REF. 45 A B Les professionnels identifient les actes, les processus et les pratiques à risque, et évaluent leurs conditions de sécurité. L'analyse des événements indésirables et la mise en œuvre des actions de prévention et d'amélioration correspondantes sont assurées.

REFERENCES 44, 45 ET 46 DU MANUEL HAS POUR L'ACCREDITATION V2 REF. 46 A B C D E F Les enjeux liés à la prise en charge sont identifiés. Les processus et les pratiques liés à la prise en charge sont analysés. Les recommandations et les données de la littérature sont prises en compte. Les objectifs d'amélioration sont définis et les actions mises en œuvre. Les données et indicateurs sont définis et permettent le suivi des actions d'amélioration. Les processus de prise en charge et leurs résultats font l'objet de comparaisons.

DES THEMES SONT SUGGERES PAR L'HAS, CAR ENJEUX DE SANTE PUBLIQUE Douleur chez la personne âgée Chute chez la personne âgée Les escarres Le processus de sortie du patient hospitalisé L'évaluation du risque suicidaire La contention

EXEMPLE D'EPP SUR LA CONTENTION PASSIVE La contention physique passive a une définition claire. Il existe des recommandations avec un référentiel. Il s'agit d'une problématique fréquente dans notre discipline pour prévenir les chutes et les fugues. Tous les professionnels sont impliqués.

RECUEIL DE DONNEES NPG L1 L2 M1 Total Chutes déclarées en 2006 Pas de blessure ou blessure mineure 102 (8) 97 (9) 17 (3) 8 (2) 224 (22) Blessure modérée 15 10 (1) 4 11 (4) 40 (5) Fracture 1 2 0 2 5 ( ) = sous contention physique passive

RECUEIL DE DONNEES Age Femmes MMS Psychotropes Démence Troubles du comportement Risque de chute Contention Jour Contention Nuit Description de la population N = 169* GIR [1-2] [3-4] [5-6] 85 (+/- 8) 82 % 15 (+/- 9) 58 % 30 % 12 % 79 % 70 % 56 % 68 % 22 % 64 % * Services de court séjour, de rééducation, de long séjour et de NeuroPsychoGériatrie (NPG)

RECUEIL DE DONNEES Age Sexe (femmes) Troubles du comportement Risque de chute Psychotropes Comparaison des groupes contention "passive" n = 108 / sans contention n = 59 CONTENTION 85 ans (+/- 8) 80 % 69 % 77 % 80 % SANS CONTENTION 84 ans (+/- 6) 85 % 34 % 53 % 78 % P ns ns P < 0,0001 P = 0,001 ns MMS 12 (+/- 8) 20 (+/- 8) P < 0,0001 GIR 1,9 (+/- 1,1) 3,6 (+/- 1,1) P < 0,0001

COMPRENDRE LES ECARTS ENTRE SERVICES Prévalence de la contention physique passive Long séjour en fonction des services Réédu cation Court séjour NPG p Jour 33 % 16 % 14 % 2 % < 0,0001 Nuit 80 % 68 % 51 % 21 % < 0,0001

EXEMPLE D'EPP SUR LA CONTENTION PASSIVE Importance de l'architecture Importance de la formation du personnel et des protocoles de conduite à tenir Proposition d'une fiche décisionnelle lors de la mise en œuvre d'une contention de nuit

EXEMPLE D'EPP SUR LA BIENVEILLANCE - MALTRAITANCE AUPRES DES PATIENTS HOSPITALISES Il s'agit d'une préoccupation majeure de Santé Publique. La circulaire du 22 mars 2007 (DGAS / 2007 / 112) vise à mettre en place une politique "amélioration du repérage des risques de maltraitance par une démarche d'évaluation interne". Les professionnels ne sont pas toujours conscients des pratiques optimales.

EXEMPLE D'EPP SUR LA BIENTRAITANCE IMPORTANCE D'UN RECUEIL DE DONNEES AUPRES DES PROFESSIONNELS Enquête anonyme Auprès des infirmières et des aides soignantes Qui vise à analyser leur ressenti au quotidien Sur les situations à risque Sur les actes de soins qui peuvent être maltraitants Sur les causes de la maltraitance Sur les moyens permettant d'aller vers la bientraitance lors d'une situation à risque

QUELQUES PISTES POUR L'HOPITAL DE JOUR 1 Prévention du risque iatrogène et de l'interaction médicamenteuse par audit clinique Enquête prospective aléatoire Portant sur des patients vus consécutivement Vérification dans le dossier des critères de bonnes prescriptions Y a-t-il une recherche régulière d'une hypotension orthostatique? Y a-t-il une zone contenant une clearance de la créatinine? Y a-t-il plusieurs psychotropes prescrits ensemble? Y a-t-il dans l'ordonnance de fond plus de 8 médicaments?.

QUELQUES PISTES POUR L'HOPITAL DE JOUR 2 Amélioration de la filière de prise en charge de la maladie d'alzheimer par chemin clinique Repérage et recueil de la signature de la personne de confiance Analyse systématique de la souffrance de l'aidant principal Constitution et transmission d'un dossier minimum médecin traitant - accueil de jour Organisation pratique de la prescription des médicaments Planification de l'intervention des professionnels à domicile et évaluation de l'acceptabilité par la patient.

QUELQUES PISTES POUR L'HOPITAL DE JOUR 3 Revue hebdomadaire ou mensuelle des dossiers (analyse pluridisciplinaire de la morbidité) Analyse de la réalisation des examens et des comptes rendus Mise à jour de la base de données Durée d'hospitalisation Concertation faite avec la ville Organisation de la concertation pluridisciplinaire (relève, suivi des synthèses écrites).

CONCLUSION Réfléchir sur une EPP intégrée à la spécificité du métier hôpital de jour Profiter de l'obligation pour progresser dans la coordination du soin (complexité lien ville - hôpital?) Se faire aider (cellule Qualité?) Se regrouper (problématique identique avec d'autres secteurs de l'hôpital?) Utiliser les mêmes référentiels d'un hôpital de jour à l'autre (économie de temps)