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Transcription:

Rapport DQAF Data Quality Assessment Framework Analyse des aspects qualitatifs du système statistique pour le secteur de l éducation au Cap Vert Version 1.0.a Mélanie SMUGA, Conseillère en statistique de l ISU Thierry LAIREZ, Conseiller régional de l ISU pour l Afrique subsaharienne

Table des matières 1. Contexte... 4 2. Cadre d évaluation... 4 3. Conditions préalables à la qualité statistique... 5 3.1. Environnement juridique et institutionnel... 5 3.2. Ressources... 6 3.3. Prise en compte de la qualité... 8 3.4. Synthèse et score... 8 3.5. Recommandations... 9 4. Intégrité statistique... 10 4.1. Professionnalisme... 10 4.2. Transparence... 10 4.3. Normes éthiques... 11 4.4. Synthèse et score... 11 4.5. Recommandations... 11 5. Bien fondé méthodologique... 12 5.1. Concepts et définitions... 12 5.2. Étendue / Champ de couverture... 14 5.3. Classification... 15 5.4. Base d enregistrement... 15 5.4.1 Sous secteur de l éducation préprimaire... 16 5.4.2 Sous secteur de l enseignement primaire... 17 5.4.3 Sous secteur de l enseignement secondaire... 18 5.4.4 Sous secteur de l enseignement post secondaire non supérieur... 19 5.4.5 Sous secteur de l enseignement supérieur... 19 5.5. Synthèse et score... 20 5.6. Recommandations... 21 6. Exactitude et fiabilité statistique... 21 6.1. Complétude des sources de données... 21 6.1.1 Statistiques sur les inscriptions et les ressources de l'éducation collectées par un programme régulier de recensement scolaire... 21 6.1.2 Statistiques sur l éducation collectées par des enquêtes ménages et des recensements de la population... 24 6.1.3 Statistiques sur la qualité des acquis d'apprentissage collectées par des évaluations sur le rendement des élèves... 27 6.1.4 Statistiques sur l environnement au sein des écoles ayant une influence sur la qualité de l'éducation collectées par des enquêtes ou des recensements scolaires... 27 6.2. Évaluation des sources de données... 27 6.3. Techniques statistiques... 28 6.4. Analyses de révision... 28 6.5. Synthèse et score... 29 6.6. Recommandations... 29 7. Utilité statistique... 30 7.1. Calendrier des publications... 30 7.2. Cohérence des données... 31 7.3. Politiques et pratiques de révision des données... 32 7.4. Synthèse et score... 32 7.5. Recommandations... 32 8. Accessibilité statistique... 33 8.1. Accessibilité aux données... 33 8.2. Accessibilité aux métadonnées... 34 8.3. Assistance aux utilisateurs... 34 DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 2

8.4. Synthèse et score... 35 8.5. Recommandations... 35 9. Conclusion et recommandations... 37 10. Annexes... 39 DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 3

1. Contexte 1. Les systèmes d information pour la gestion de l éducation (SIGE / EMIS) sont une des priorités du plan d'action de la deuxième décennie pour l éducation de l Union Africaine. En effet, la disponibilité d informations fiables dans un système de production soutenable, aux échelons continentaux, régionaux et nationaux est une nécessité pour faciliter une planification basée sur de bonnes informations, des prises de décisions documentées et un suivi évaluation des plans de développement. 2. Fort de ce constat, l UNESCO s est engagée à proposer une méthodologie d évaluation de la qualité des données produites dans le secteur de l éducation et a débuté à la mettre en œuvre dans quelques pays de la Communauté de développement d Afrique australe (SADC) et de poursuivre son implémentation dans d autre pays africains. 3. Le Plano Estratégico para a Educação du Cap Vert, élaboré en 2003, est structuré autour de deux principaux axes : le premier, formé par l'analyse des principaux indicateurs qui caractérisent les tendances des différents niveaux du système éducatif et de ses projections pour les 10 prochaines années, et le second, composé d'une série de groupes de discussion chargés de l'évaluation des contraintes existantes, du rôle des différents acteurs et de la vision stratégique pour le secteur de l éducation. 4. Les granges orientations stratégiques de ce plan sont : (i) la consolidation et le développement des différents niveaux d'éducation ; (ii) l'amélioration de la qualité et de l'efficacité du système éducatif ; (iii) le renforcement des valeurs culturelles et civiques ; (iv) la modernisation, la réglementation et l adéquation du système éducatif ; (v) la transformation de l'éducation comme facteur de progrès social et de lutte contre la pauvreté ; et (vi) le développement de partenariats pour la gestion et la viabilité des institutions. 2. Cadre d évaluation 5. Le diagnostic du système statistique pour le secteur de l éducation au Cap Vert a été mené par l UNESCO et l expertise de son institut de statistique. Il s est déroulé du 12 au 22 octobre 2009 dans le cadre des activités du sous programme 6 du One Programme dont l UNESCO est le chef de file. Le One Programme a pour objectif d améliorer la cohérence, la synergie et la complémentarité au sein des agences, commissions, fonds et programmes des Nations Unies au Cap Vert, et de mieux positionner l aide au gouvernement vis à vis des défis existants et émergeants. 6. Le cadre d évaluation mis en œuvre a pour objectif principal de fournir une approche souple afin de mener une évaluation qualitative des statistiques sectorielles de l éducation au Cap Vert. Les outils utilisés pour mener à bien ce diagnostic sont issus pour la plupart du cadre d évaluation qualitatif des données dont l origine vient en premier lieu des travaux généraux menés par le Fonds monétaire international puis par la Banque mondiale et l Institut de statistique de l UNESCO (ISU) pour le secteur de l éducation. 7. Le cadre d évaluation mobilise une double approche qui, dans un premier temps, se réfère à l analyse des éléments contribuant à la complétude et à la qualité d un système statistique et, dans un second temps, analyse le processus statistique dans son ensemble au travers d une lecture et d une grille d analyse liées aux besoins des utilisateurs et aux pratiques des producteurs de statistiques. DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 4

8. L ensemble des interviews qui furent menées ont concerné tant des acteurs internes au système que des utilisateurs externes. Tous les questionnements mobilisés ont tendus à privilégier l approche besoin. 9. Le cadre d évaluation couvre de façon complète les différents aspects de la collecte, du traitement, de l analyse et de la diffusion des données. Il est structuré autour de six axes couvrant l ensemble des problématiques de la chaîne de production statistique soient : (i) les conditions préalables à la qualité ; (ii) l intégrité ; (iii) le bien fondé méthodologique ; (iv) l exactitude et la fiabilité ; (v) l utilité ; et (vi) l accessibilité. 10. Le rapport est globalement organisé autour de ces axes et de leurs sous composantes. Chacun de ces axes a fait l objet d un score chiffré qui est proposé à titre indicatif dans la seule perspective de positionner le pays par rapport à une «norme idéale» qui bien que subjective reste toutefois un bon indicateur de positionnement des performances d un système statistique. 3. Conditions préalables à la qualité statistique 11. Les conditions préalables à la qualité statistique ne constituent pas en tant que telle une dimension qualitative mais l évaluation et la compréhension du contexte institutionnel dans lequel s inscrit le processus statistique sont indispensables aux autres dimensions. 3.1. Environnement juridique et institutionnel 12. Il existe au Cap Vert une loi établissant les bases générales du Sistema Estatístico Nacional (SEN). La Lei das bases gerais do sistema estatístico nacional (réf. : Loi n 15/V/96) stipule clairement que l'exercice de la coordination technique est sous la responsabilité de l Instituto Nacional de Estatística (INE) et que la collecte, le traitement, l analyse et la diffusion des statistiques officielles incombent à l INE et aux organismes producteurs de statistiques sectorielles. Cette loi était en application depuis mai 1997 mais une nouvelle loi statistique est entrée en vigueur depuis mars 2009 (réf. : Loi n 35/VII/2009). Avec cette nouvelle loi, le SEN jouera un rôle plus central. 13. Selon la nouvelle loi statistique, le SEN comprend dorénavant les structures suivantes : (i) le Conselho Nacional de Estatística dont fait partie un représentant du Ministério da Educação e Ensino Superior (MEES) ; (ii) l INE ; (iii) la Banco de Cabo Verde ; et (iv) les organes délégués de l INE. 14. Quelques uns des objectifs principaux de cette loi sont de (i) s'assurer que l'activité statistique officielle se développe selon une approche coordonnée, intégrée et rationnelle, basée sur une méthodologie harmonisée, facilitant la comparabilité des statistiques officielles sous une dimension temporelle et spatiale, tant sur le plan national qu international ; (ii) s'assurer que les statistiques officielles d'intérêt national, nécessaires au pays pour orienter son développement et sa modernisation, soient fiables, objectives, impartiales, ponctuelles, précises, adéquates et accessibles ; et (iii) renforcer l'intérêt des entités publiques et privées ainsi que le public en général dans l activité statistique officielle en vue de promouvoir leurs participation et collaboration, en particulier dans la collecte d'informations statistiques pertinentes, dignes de confiance, ponctuelles et précises. DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 5

15. La nouvelle loi se base sur les principes suivants : (i) l indépendance ; (ii) la fiabilité ; (iii) la rationalité ; (iv) une charge non excessive pour les répondants ; (v) l autorité ; (vi) la confidentialité ; (vii) la coordination ; et (viii) l accessibilité. 16. L ancienne et la nouvelle loi statistique sont toutes deux accessibles via le site Web de l INE mais elles ne sont toutefois pas disponibles au niveau du MEES. 17. Les liens institutionnels, fonctionnels et techniques qui devraient lier l INE au MEES sont satisfaisants mais sont certainement perfectibles. Les mesures ou les procédures ne sont pas toujours en place pour assurer un échange efficace et en temps opportun des données entre l INE et le MEES. À titre d exemple, les annuaires statistiques du MEES sont publiés sans que l INE les approuve et y appose son «sceau de qualité». Toutefois, la nouvelle loi statistique devrait faire en sorte de rectifier cette situation. 18. La nouvelle loi statistique stipule clairement que toutes les réponses individuelles issues de données administratives ou d enquêtes doivent être traitées comme confidentielles et ne doivent pas être divulguées ou utilisées à d'autres fins que statistiques, sauf si la divulgation est convenue au préalable par écrit par le répondant. Les répondants sont également informés de leurs droits et obligations à l'égard de la provision d'informations et que ces dernières seront utilisées uniquement à des fins statistiques. Cette loi oblige également les répondants à fournir des informations exactes sous peine d amende. 19. Bien que la confidentialité des données individuelles fournies par les répondants soit garantie par une loi, cette dernière n est pas appliquée au sein du MEES. Par exemple, les données individuelles de chaque élève peuvent être facilement identifiées puisque les noms et prénoms sont collectés et qu aucune procédure n est actuellement mise en place pour garantir la confidentialité de ces données. 20. Au sein du MESS, très peu de procédures sont en place visant à limiter l accès aux données. Bien que le Gabinete de Estudos e Planeamento (GEP 1 ) possède une quantité considérable de données, il n existe pas de procédures techniques et organisationnelles en protégeant ou restreignant l accès. Il n y a que la Direcção de Recursos Humanos (DRH) et la Direcção de Administração e Finanças (DAF) qui possèdent une base de donnée commune et pour laquelle un mot de passe est requis afin d accéder aux données. Cette base contient des données administratives et financières uniquement accessibles par les deux directeurs de ces divisions. 21. Lors de la collecte des données, le MEES n a pas de considération particulière en regard de la charge des répondants mais il fournit toutefois une assistance technique aux personnes impliquées dans le remplissage des questionnaires. 3.2. Ressources 22. Les activités statistiques menées par le MEES sont régies par un cadre organisationnel qui précise les rôles et responsabilités fonctionnelles de chacun. Ces activités sont sous la tutelle administrative, organisationnelle et technique du GEP qui est responsable de la collecte, du traitement, de l analyse et de la diffusion des données au sein du MEES. 23. Le MEES est bien pourvu en termes de ressources humaines comparativement à d autres ministères tels que celui de la santé ou de la justice. 1 Bien que le GEP soit devenu la Direcção Geral de Planeamento Orçamento e Gestão (DGPOG), les changements survenus entre la mission de l ISU effectuée au Cap Vert et la diffusion de ce rapport n ont pas été pris en considération. DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 6

24. Le nombre d employés travaillant au sein du GEP est suffisant au regard des objectifs. Pour la carte scolaire, neuf personnes du GEP ainsi qu une personne de la Direcção Geral do Ensino Básico e Secundário (DGEBS) travaillent dans ce secteur. Pour la collecte, le traitement, l analyse et la diffusion des données, sept 2 personnes du GEP y sont affectées. De façon générale, les ressources humaines désignées aux tâches statistiques n ont pas nécessairement toutes un profil initial adapté à leurs fonctions et ceci est particulièrement observé au niveau des délégations scolaires municipales. 25. Mis à part leur formation initiale de base, les employés du GEP ne bénéficient pas d un plan de formation à court et moyen terme adapté à leurs besoins. À l occasion, ils peuvent être invités à participer à des ateliers organisés par l INE ou le Ministério das Finanças (MF) mais cela ne se produit pas sur une base régulière. La mise en place d un réel plan de formation ne pourrait que contribuer à la pérennisation des acquis et surtout à la stabilité du personnel. 26. Il n existe pas non plus de plan visant à valoriser les carrières des agents producteurs de statistiques. Il y a donc un risque que le MEES soit, à terme, victime du phénomène bien connu dans d autres pays, de l «exode» des cadres compétents vers des situations plus attrayantes. 27. Le seul problème majeur en terme de ressources réside dans l outil informatique utilisé pour archiver et traiter les données qui est uniquement constitué de feuilles Excel. Ce logiciel n est pas un système de gestion de base de données (SGBD) et n est pas adapté à l exploitation rationnelle et efficace d une masse importante de données. Le manque de dynamisme de cet outil ralentit significativement le processus de traitement des données et il est donc difficile pour le GEP de répondre à la demande croissante d informations statistiques dans un temps raisonnable. 28. Une conséquence de ces retards structurels est de favoriser, au sein d autres directions du MEES, l émergence de collectes de données parallèles et / ou concurrentes créant d une part un risque de duplication et d autre part une confusion au sein des institutions consommatrices ou productrices d indicateurs sur l éducation. 29. Ce système de gestion des données composé de très nombreux fichiers Excel structurés dans des répertoires existe depuis 2005. C est d ailleurs probablement la raison pour laquelle les questionnaires n ont pas été révisés depuis 2004 puisque l ajout de nouvelles variables est très difficile pour le GEP qui ne possède pas les compétences nécessaires à la maintenance des «templates Excel» utilisés. C est un informaticien et ancien cadre du GEP qui a conçu ce système et aucune information ou documentation sur son architecture informatique n est disponible. 30. Chaque employé du GEP est pourvu d un ordinateur avec accès à Internet haut débit. 31. D une manière générale, les ressources financières pour la collecte, le traitement, l analyse et la diffusion des données sont suffisantes pour accomplir les tâches requises. Par contre, il n y a pas de plan qui alloue des ressources budgétaires à de futurs développements statistiques basés sur des besoins identifiés pour la compilation des données. 32. Dans l ensemble, il n y a pas de processus ni de procédures mis en place pour s'assurer que les ressources sont utilisées de manière efficace. À titre d exemple, aucune procédure 2 Un démographe, un mathématicien, un informaticien, un sociologue, un linguiste, un géographe et un gestionnaire de la planification. DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 7

n existe permettant de minimiser le risque potentiel d erreur durant le traitement des données. De plus, aucun examen périodique révisant les processus de production n est effectué afin d améliorer les faiblesses existantes. 3.3. Prise en compte de la qualité 33. L INE est sensibilisé aux différentes dimensions de la qualité statistique et l importance de ces dernières est clairement mise en évidence au niveau législatif. 34. La mise en place de structures de concertation ou de réflexion indispensables à une prise en compte globale de la qualité à l INE est entre autres reflétée par l organisation de missions pour la période 2009 2010 à Statistics Sweden (agence gouvernementale responsable de produire des statistiques officielles sur la Suède et hautement reconnue concernant son cadre pour la qualité statistique et ses nombreux travaux dans le domaine). De plus, l INE a déjà mis en place une proposition de déclaration sur la qualité pour son système statistique. 35. Aucune revue n est entreprise par le GEP pour identifier les problèmes liés aux différentes étapes de la collecte, du traitement, de l analyse et de la diffusion des données. Il n y a pas de «cercle de qualité» pouvant fournir des conseils sur la qualité des données et sur des stratégies à adopter afin d en améliorer sa production. 36. La qualité statistique serait certainement améliorée si les utilisateurs des données étaient plus directement impliqués dans l évaluation de la qualité des données produites par le GEP. Un système de communication par e mail, au travers le site Web du MEES, est mis à la disposition des utilisateurs sous la rubrique Contacto. Ce faisant, il est donc possible de poser des questions, envoyer des requêtes ou bien faire des commentaires sur la qualité des données et obtenir une réponse dans des délais convenables. 3.4. Synthèse et score 37. S'appuyant sur une évaluation de toutes les sous dimensions, un score global de 52% a été attribué pour les conditions préalables à la qualité statistique. Figure 1 : Résultats des conditions préalables à la qualité statistique DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 8

Environnement juridique et institutionnel 0.49 Prise en compte de la qualité 0.50 0.57 Ressources Cap Vert Normes internationales 3.5. Recommandations 38. Rendre accessible toutes les lois statistiques sur le site Web du MEES. Sur la page d accueil du site, il y a une rubrique Legislação facilement accessible mais qui ne contient aucun texte sur les statistiques : cette rubrique devrait pouvoir aisément être mise à jour. 39. Améliorer les liens déjà existants entre l INE et le MEES. Bien que la nouvelle loi statistique prévoie des réunions entre ces deux «producteurs de données» sur l éducation, il est important que cela soit mis en application en particulier dans ce secteur. 40. Appliquer la loi sur la confidentialité des données au niveau du MEES et limiter l accès à ces dernières par l utilisation de moyens plus sécurisés. 41. Un plan de formation du personnel impliqué dans le processus statistique à court et moyen terme doit être établi au sein du GEP. Ce plan devrait idéalement être soutenu par l INE dans sa mise en œuvre et contribuer à la revalorisation des carrières des agents producteurs de statistiques. 42. Étudier une solution alternative à l outil informatique actuel pour le traitement des données. Il est impératif que le GEP se dote d un SGBD adapté à ses besoins et à une demande constante d informations statistiques. Dès que le nouvel outil sera en place, il est nécessaire que le niveau de connaissance et de pratique des cadres du GEP en regard de ce dernier soit amélioré. 43. Le GEP doit être le seul responsable de la collecte des données de l éducation au sein du MEES. Bien que ces tâches lui soient spécifiquement conférées, il n en est pas ainsi dans la réalité. Il y a actuellement deux systèmes de collecte de données parallèles et celui du GEP doit être exclusif, transversal et efficace afin de bien remplir sa mission et d assurer l unicité des chiffres sur l éducation du Cap Vert. DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 9

44. Mettre en place un «cercle de qualité» afin d avoir des avis internes et externes sur les différents moyens à mettre en œuvre pour améliorer la qualité de la production des statistiques sur l éducation au Cap Vert. 4. Intégrité statistique 45. L assurance d intégrité statistique repose sur l analyse du respect du principe d objectivité dans la collecte, le traitement, l analyse et la diffusion des données. Cette analyse comprend celle des dispositions institutionnelles qui garantissent ou améliorent le professionnalisme des acteurs dans leurs pratiques, et celle des politiques des structures productrices de statistiques. 4.1. Professionnalisme 46. Les termes et conditions selon lesquelles les statistiques sont produites ne garantissent pas l'indépendance professionnelle du MEES. Il n y a pas de lois ou d autres dispositions formelles traitant du besoin général de l'indépendance professionnelle des agents du MEES, ni interdisant l interférence avec d autres structures nationales ou nongouvernementales dans la compilation et / ou la diffusion de l'information statistique. 47. Les compétences professionnelles ne semblent pas jouer un rôle clé dans les pratiques de recrutement et de promotion des employés. Il n y a pas de règles strictes établies précisant les qualifications minimales requises pour travailler au GEP. 48. Le professionnalisme n est pas systématiquement encouragé et soutenu au sein du MEES, par exemple par la publication de documents méthodologiques, par la participation à des cours, conférences ou rencontres avec d'autres groupes professionnels, etc. 49. Sur le plan de la production statistique, le choix des sources de données est cohérent avec les objectifs assignés au MEES en matière statistique et les moyens sont globalement disponibles. 50. Bien qu à priori, le GEP soit autorisé à commenter les interprétations erronées ou abusives faites par des acteurs extérieurs au MESS au sujet des données publiées, cela n est pas encore une pratique courante bien qu elle tende à se développer. 4.2. Transparence 51. D une manière générale, les conditions techniques et méthodologiques dans lesquelles les statistiques sont produites ne sont pas accessibles au public. Pourtant, le site Web du MEES a été conçu et structuré de façon à ce que la rubrique sur les statistiques soit clairement mise en évidence mais il est dommage qu elle soit très peu documentée et mise à jour. 52. D un point de vue technique, les métadonnées ne sont pas diffusées et les modalités de traitements correctifs, telles que l imputation des données manquantes, sont rarement documentées rendant ainsi difficile tout processus de reverse engineering. 53. Les données publiées par le MEES sont clairement identifiées en tant que produit du MEES et du GEP. Les deux principales publications, soient l Anuário da Educação et les Principais DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 10

Indicadores da Educação ont toujours le même logo en en tête de la page de couverture, et le nom du GEP apparaît clairement. Cette bonne pratique contribue à identifier les responsabilités de publications. 54. Lorsque des changements majeurs dans la méthodologie, les sources et les techniques statistiques sont introduits, aucune note statistique n est produite et rendue publique afin d en aviser les utilisateurs. 4.3. Normes éthiques 55. D une manière générale, les membres du personnel sont sensibilisés aux normes déontologiques minimales qui doivent être mises en œuvre dans un cadre de production statistique. Toutefois, les procédures / notes internes existantes ne sont pas remises systématiquement aux employés lors de leur embauche ou prise de fonction au sein du GEP. 56. La direction ne semble pas faire preuve de rigueur quant au suivi des procédures par les membres du personnel sous sa supervision et ces derniers ne sont pas rappelés périodiquement de l existence et de l importance de ces procédures. 4.4. Synthèse et score 57. S'appuyant sur une évaluation de toutes les sous dimensions, un score global de 31% a été attribué pour l intégrité statistique. Figure 2 : Résultats de l intégrité statistique Professionnalisme 0.56 0.17 0.22 Normes éthiques Transparence Cap Vert Normes internationales 4.5. Recommandations DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 11

58. Établir des critères spécifiques quant au profil recherché des candidats à exercer au sein du GEP dans le domaine des statistiques de l éducation. 59. Il est recommandé que le GEP élabore un manuel de procédures sur les modalités de traitement, d analyse et de diffusion des données qu il collecte. Ce manuel devrait également servir de «lignes directrices de conduite» à l ensemble du personnel. 60. Rendre accessibles aux utilisateurs de statistiques les conditions techniques et méthodologiques dans lesquelles les statistiques sont produites. 61. Il est indispensable que le GEP se dote d une politique de traçabilité de sa chaîne de production statistique afin d améliorer la transparence globale du processus de production. 62. Le développement du volet statistique du site Web du MEES permettrait de favoriser le développement d une politique de communication autour de la production statistique. La valorisation d un tel outil stratégique, outre le fait qu il améliorerait significativement la transparence de la fonction statistique du Ministère, contribuerait aussi à développer la «culture statistique» à l intérieur même du MEES. 5. Bien fondé méthodologique 63. Cette dimension relève du principe selon lequel la production de statistiques doit reposer sur une méthodologie rigoureuse garantie par l application de normes, de principes et de bonnes pratiques reconnus internationalement. 5.1. Concepts et définitions 64. La production de statistiques pour le secteur de l éducation au Cap Vert est basée sur des pratiques conformes aux normes et principes méthodologiques internationaux. 65. Les concepts et définitions employés par le GEP sont conformes à ceux proposés par l'isu et principalement décrits dans la Classification internationale type de l'éducation version 1997 (CITE 97). Ce système de classification fournit un cadre pour la description statistique complète des systèmes éducatifs nationaux et une méthodologie permettant de traduire les programmes éducatifs nationaux en niveaux d'éducation comparables sur le plan international. 66. Un schéma 3 complet de la CITE 97 a été produit pour le Cap Vert et est disponible sur le site Web 4 de l'isu. Mis à part la correspondance des programmes éducatifs nationaux avec les différents niveaux de la CITE 97, le schéma fournit des informations telles que l'orientation du programme, l'âge d'entrée théorique, la durée théorique, etc. Le tableau qui suit présente ces principales informations. 3 Se référer à l Annexe 3 pour le schéma complet de la CITE 97. 4 http://www.uis.unesco.org. DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 12

Titre du programme éducatif national Niveau de la CITE 97 Orientation du programme Âge d'entrée théorique Durée théorique (en années) Pré scolaire Éducation préprimaire 0 Non applicable 3 3 Enseignement de base Enseignement primaire 1 Non applicable 6 6 Enseignement secondaire, 1 Ciclo (Tronco comun) Premier cycle de l'enseignement secondaire 2 Général 12 3 Enseignement secondaire, 2 Ciclo (Via general) Enseignement secondaire, 3 Ciclo (Via general e tecnica) Enseignement moyen Deuxième cycle de l'enseignement secondaire Enseignement post secondaire non supérieur 3 4 Général Technique ou professionnel 15 18 3 3 Enseignement supérieur (Maîtrise) 5 Premier diplôme 18 Enseignement supérieur (Licence) 3 Premier cycle de l'enseignement supérieur 5 Enseignement supérieur (Complément de maîtrise) 21 2 Deuxième diplôme Enseignement supérieur (Master) 23 2 Enseignement supérieur (Doctorat) Deuxième cycle de l'enseignement supérieur 6 Non applicable 23, 25 4 67. La plupart des statistiques décrivant la structure et les caractéristiques normatives du système éducatif sont disponibles à l exception des statistiques liées au personnel enseignant telles que le nombre d heures d enseignement par année, le nombre d enseignants à temps partiel par niveau, le facteur de conversion pour le calcul du nombre d'enseignants en équivalent plein temps, etc. 68. Toutefois, ces statistiques spécifiques au personnel enseignant sont pour la plupart disponibles auprès de la DRH mais il est regrettable que ces informations ne soient pas prises en compte par le GEP et ne soient donc pas communiquées en particulier à l ISU. 69. Les plus récentes données sur l éducation communiquées par le GEP à l ISU se réfèrent à l année scolaire 2007/2008 (réf. : Questionnaires UIS/E/2009A et UIS/E/2009C). Mis à part les lacunes déjà énumérées au niveau du personnel enseignant, il est à noter que certaines données ventilées par âge ne sont pas rapportées telles que le montrent les tableaux suivants extraits de la base de données de l ISU. Enseignement post secondaire non supérieur (niveau 4 de la CITE 97) Inscriptions par âge (public et privé) Note : x = données incluses dans une autre catégorie et a = catégorie sans objet. Enseignement supérieur (niveaux 5 et 6 de la CITE 97) Étudiants inscrits par âge (à plein temps et à temps partiel, public et privé) DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 13

Note : x = données incluses dans une autre catégorie et n = chiffre nul. 70. En ce qui concerne l éducation préprimaire, il est à noter que les données ne sont pas disponibles selon le statut de l établissement (c. à d. public et privé). 71. La couverture des statistiques sur l enseignement supérieur est quant à elle plutôt limitée puisque le nombre d étudiants inscrits à temps partiel, de diplômés et d étudiants internationaux par pays d origine ne sont pas fournis dans le Questionnaire sur les statistiques de l'enseignement supérieur de l ISU (réf. : Questionnaire UIS/E/2009C). 72. Les plus récentes statistiques du financement et des dépenses de l éducation communiquées par le GEP à l ISU se réfèrent à l exercice financier finissant en décembre 2008 (réf. : Questionnaire UIS/E/2009B). D une manière générale, le remplissage du questionnaire est relativement complet malgré quelques sections où les données sont manquantes telles que les dépenses d éducation par source privée de financement (c. à d. autres entités privées) et les dépenses directes des établissements par nature (c. à d. établissements privés non subventionnés). 5.2. Étendue / Champ de couverture 73. D une manière générale, il y a suffisamment de données disponibles sur la mesure du système éducatif couvrant tous les niveaux et les types d'enseignement. Ces données couvrent également tous les principaux domaines tels que la structure du système éducatif, les ressources humaines et financières investies dans l'éducation et la performance du système éducatif (y compris l'accès à l école, la scolarisation, la progression, l'achèvement et les acquis d'apprentissage des élèves). 74. Par contre, le GEP souffre de certaines faiblesses quant à la production d indicateurs statistiques notamment en ce qui concerne les indicateurs de performance du système éducatif. Par exemple, ce dernier calcule un pourcentage de redoublants et non pas un taux de redoublement, ceci étant probablement la résultante de l inefficacité du système utilisé pour exploiter les données et du temps requis pour effectuer cette tâche puisque le calcul du taux requiert des données sur deux années scolaires consécutives qui sont difficilement mobilisables. DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 14

75. Les données collectées sont désagrégées selon plusieurs caractéristiques et disponibles à un niveau de détail très fin. À titre d exemple, les fichiers de données du GEP sont structurés par délégation scolaire municipale, par école, par année d études, par classe et on y retrouve même des données au niveau de chaque élève ce qui soulève tout de même des questions relativement à la confidentialité des données. 5.3. Classification 76. Globalement, la classification utilisée par le GEP est conforme à la CITE 97 favorisant ainsi la comparabilité internationale. 77. Le MEES publie sur son site Web un document sur les Principais conceitos estatísticos da educação em Cabo Verde mais il n est pas exhaustif. Le MEES ne publie pas par exemple de manuel d aide spécifique à l utilisation de la classification. 78. La CITE 97 et les autres normes de l ISU sont appliquées systématiquement aux statistiques relatives au système éducatif, aux élèves, au personnel enseignant, aux établissements d'enseignement ainsi qu aux financement et dépenses de l éducation. 5.4. Base d enregistrement 79. Tous les questionnaires utilisés pour collecter les données sur l'éducation sont globalement conformes aux normes internationales et permettent une adéquation avec la CITE 97. 80. Le MEES est responsable de l'ensemble des sous secteurs de l éducation, c est à dire de l éducation préprimaire à l enseignement supérieur. 81. Au Cap Vert, l'année scolaire débute en septembre et se termine en juillet. Pour l éducation préprimaire et l enseignement supérieur, une seule collecte de données est effectuée en début d année scolaire. Concernant l enseignement primaire et secondaire, il y a deux collectes de données qui sont réalisées : une première au début de l année scolaire et pour laquelle la date limite pour l envoi des questionnaires au GEP est en novembre, et une seconde à la fin de l année scolaire et dont la date limite est en août. Cette collecte de données en deux étapes a pour but de valider les informations recueillies et faire des corrections le cas échéant, bien que les différences dans les données collectées au début et à la fin de l année scolaire soient minimes. 82. En comparant le nombre d élèves inscrits au primaire en 2008/2009 lors de la collecte de début et celle de fin, il est à noter que 25% des écoles ont des effectifs rigoureusement identiques pour les deux collectes. Qui plus est, 50% des écoles ont des effectifs qui ont varié de moins de 3% et 88% de moins de 5%. 83. À un niveau plus agrégé, le tableau ci dessous montre que le tiers des municipalités ont noté des variations inférieures à 2% quant au nombre d élèves inscrits au primaire entre les deux collectes de données et que les deux tiers de ces municipalités ont observé des variations au dessous de 3%. DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 15

Municipalité Collecte de début Collecte de fin Variation Boa Vista 744 711 4,6% Brava 934 893 4,6% Maio 1 071 1 051 1,9% Mosteiros 1 668 1 618 3,1% Paul 1 117 1 088 2,7% Porto Novo 2 664 2 618 1,8% Praia 17 232 16 958 1,6% Ribeira Brava 1 160 1 132 2,5% Ribeira Grande 2 676 2 626 1,9% Ribeira Grande Santiago 2 962 2 918 1,5% Sal 3 090 3 031 1,9% Santa Catarina 7 768 7 560 2,8% Santa Catarina Fogo 2 106 2 002 5,2% Santa Cruz 4 875 4 765 2,3% São Domingos 2 561 2 540 0,8% São Filipe 4 027 3 926 2,6% São Lourenço dos Órgãos 1 334 1 298 2,8% São Miguel 3 052 2 945 3,6% São Salvador do Mundo 3 368 3 270 3,0% São Vicente 9 144 8 978 1,8% Tarrafal Santiago 3 212 3 143 2,2% Tarrafal São Nicolau 1 642 1 588 3,4% Total national 78 407 76 659 2,3% 84. Il est donc difficile de justifier une double collecte pour la mesure de variations si petites surtout si celle ci entraîne des retards importants dans la publication des données auxquels s ajoutent les coûts non négligeables d une telle opération. 85. Le GEP ne fait pas de réelle distinction entre les problèmes liés à la gestion ou à la comptabilité avec ceux de la planification statistique. Cette volonté de vouloir à tout prix obtenir des données précises est une chose importante au niveau de la gestion mais l est beaucoup moins au niveau des statistiques. La double collecte n est pas efficace pour la planification du système éducatif au niveau national et a un ratio coût / efficacité élevé. 86. Les instruments de collecte de données sont bien structurés avec une mise en page simple et compréhensible. Ils sont également accompagnés d instructions pour faciliter et améliorer leur complétude. Le délai de 20 jours applicable dès la réception du questionnaire afin de remplir et soumettre ce dernier est clairement indiqué dans un encadré sur la page de couverture. Il est également spécifié qu une copie dûment remplie du questionnaire doit être conservée et archivée pour usage institutionnel. 5.4.1 Sous secteur de l éducation préprimaire 87. La collecte des données au niveau des 492 écoles pré scolaires se fait par l envoi d un questionnaire en format papier. Une fois rempli, celui ci est retourné à la délégation scolaire municipale correspondante et c est le coordonateur statistique qui procède à toutes les vérifications quant à la complétude de l information recueillie et du nombre d écoles ayant rempli le questionnaire. Une fois ces contrôles terminés, le coordonateur statistique transmet les questionnaires au GEP. C est un employé du GEP qui est alors chargé du remplissage des fichiers Excel avec les informations reçues par l ensemble des écoles pré scolaires. 88. Le type d informations collectées sur l éducation préprimaire (niveau 0 de la CITE 97) lors du recensement scolaire est résumé dans le tableau suivant : DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 16

Thème Enfants Personnel Autres Type d'informations collectées dans le questionnaire Enfants fréquentant l'établissement selon l'âge et le sexe Enfants fréquentant l'établissement selon le handicap et le sexe Personnel selon le type de poste et la qualification académique Salles selon le type de propriété, la grandeur et avec ou sans fenêtres Infrastructures avec ou sans : patio, cuisine, toilettes, réfectoire, espace sportif et chambre de stockage Mobilier (c. à d. tables, bibliothèques et armoires) selon l'état de conservation Équipement de cuisine (c. à d. cuisinière, assiettes, cuillères, verres et réfrigérateur) selon l'état de conservation Livres et jeux éducatifs selon leur état de conservation 5.4.2 Sous secteur de l enseignement primaire 89. La collecte des données au niveau des 424 écoles primaires se fait par l envoi d un questionnaire en format papier et électronique. Le processus de vérification de la complétude est le même que pour l éducation préprimaire sauf qu une fois ces contrôles terminés, c est au coordonateur statistique qu incombe la tâche de transposer dans des fichiers Excel l information reçue dans les questionnaires en format papier. Ensuite, toutes les données pour l enseignement primaire sont envoyées au GEP sous format électronique. 90. En moyenne, plus de 90% des questionnaires sont transmis à la délégation scolaire municipale en format papier. Les quelques questionnaires reçus en format électronique proviennent des écoles situées principalement en milieu urbain. 91. Le type d informations collectées sur l enseignement primaire (niveau 1 de la CITE 97) lors du recensement scolaire est résumé dans le tableau suivant : DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 17

Thème Élèves Personnel Autres Collecte de début et de fin Collecte de fin Personnel selon : le nom le sexe Type d'informations collectées dans le questionnaire Élève selon : l'année d'étude le nom le sexe l'âge au 31 décembre de l'année d'inscription le statut (c. à d. 1ère admission, 2e admission et plus, non redoublant et redoublant) la distance en kilomètres à parcourir jusqu'à l'école le mouvement au cours de l'année scolaire (c. à d. entrées et sorties selon le lieu d'origine ou de destination) l'abandon ou non Synthèse de la classe selon les mêmes caractéristiques Résultat par matière scolaire (c. à d. approuvé ou désapprouvé) Synthèse de l'école selon les mêmes caractéristiques la date de naissance le lieu de naissance la qualification littéraire (personnel enseignant sans formation) la qualification professionnelle (personnel enseignant avec formation) la catégorie professionnelle les années d'études enseignées le temps de service le type de contrat l'école d'enseignement l'année précédente Répartition des classes selon le type (c. à d. simple, composée ou tresdobramento ) et les années d'étude Salles de classe fonctionnelles selon le type de propriété, la superficie, l'état de conservation des salles et des équipements Salles de classe non fonctionnelles selon la raison Autres espaces spécifiques selon l'état de conservation des espaces et des équipements Salles en cohabitation avec d'autres niveaux d'enseignement Salles réservées à l'enseignement primaire et utlisées par d'autres niveaux d'enseignement 5.4.3 Sous secteur de l enseignement secondaire 92. La collecte des données au niveau des 44 écoles secondaires se fait également par l envoi d un questionnaire en format papier et électronique. D une manière générale, les écoles fournissent leurs données directement dans le questionnaire présenté sous forme de fichier Excel qui leur est envoyé. Le coordonateur statistique procède à la vérification de la complétude, et par la suite, tous les questionnaires sont transmis au GEP. 93. Les données sur l'enseignement professionnel collectées par le Ministério do Trabalho, Formação Profissional e Solidariedade Social (MTFPSS) ne sont pas communiquées au GEP. Conséquemment, les données publiées et plus particulièrement celles fournies à l ISU sur l enseignement technique et professionnel demeurent partielles. 94. Le type d informations collectées sur l enseignement secondaire (niveaux 2 et 3 de la CITE 97) lors du recensement scolaire est résumé dans le tableau suivant : DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 18

Thème Élèves Personnel Autres Collecte de début et de fin Collecte de fin Personnel selon : le nom le sexe Type d'informations collectées dans le questionnaire Élève selon : l'année d'étude le nom le sexe l'âge au 31 décembre de l'année d'inscription le statut (c. à d. non redoublant et redoublant) la distance en kilomètres à parcourir jusqu'à l'école le mouvement au cours de l'année scolaire (c. à d. entrées et sorties selon le lieu d'origine ou de destination) l'abandon ou non Synthèse de la classe selon les mêmes caractéristiques Résultat par matière scolaire (c. à d. approuvé ou désapprouvé) Synthèse de l'école selon les mêmes caractéristiques la date de naissance le lieu de naissance la qualification littéraire (personnel enseignant sans formation) l'obtention d'une formation pédagogique ou non la catégorie professionnelle l'année d'étude enseignée le temps de service le type de contrat les services distribués (c. à d. numéro de la classe, discipline et autres) l'école d'enseignement l'année précédente Répartition des classes selon l'année d'étude Répartition des classes selon le cycle, l'année d'étude et la matière scolaire Salles de classe fonctionnelles selon le type de propriété, la superficie, l'état de conservation des salles et des équipements Salles de classe non fonctionnelles selon la raison Autres espaces spécifiques selon l'état de conservation des espaces et des équipements Salles en cohabitation avec d'autres niveaux d'enseignement Salles réservées à l'enseignement secondaire et utlisées par d'autres niveaux d'enseignement 5.4.4 Sous secteur de l enseignement post secondaire non supérieur 95. La collecte des données au niveau des 3 établissements d enseignement post secondaire non supérieur se fait par l envoi d un questionnaire électronique. Les établissements remplissent le questionnaire présenté sous forme de fichier Excel et le soumettent directement au GEP sans intermédiaire. 96. Le type d informations collectées sur l enseignement post secondaire non supérieur (niveau 4 de la CITE 97) lors du recensement scolaire est résumé dans le tableau suivant : Thème Étudiants Personnel Autres Type d'informations collectées dans le questionnaire Élèves inscrits selon l'année d'étude, le sexe et le type de cours Boursiers financés par le gouvernement du Cap Vert selon le sexe Personnel enseignant selon le diplôme obtenu et le sexe Nombre de salles 5.4.5 Sous secteur de l enseignement supérieur 97. La collecte des données au niveau des 9 établissements d enseignement supérieur se fait par l envoi d un questionnaire en format papier et électronique. La majorité des DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 19

établissements remplit le questionnaire présenté sous forme de fichier Excel et le soumet directement au GEP sans passer par un intermédiaire. 98. Le type d informations collectées sur l enseignement supérieur (niveaux 5 et 6 de la CITE 97) lors du recensement scolaire est résumé dans le tableau suivant : Thème Étudiants Personnel Autres Type d'informations collectées dans le questionnaire Étudiants inscrits selon l'âge, l'année d'étude, le sexe et le type de programme Étudiants inscrits selon l'année d'étude, le sexe, le cours et le type de programme Étudiants inscrits selon la provenance interne et le type de programme Étudiants inscrits selon la provenance externe et le type de programme Personnel enseignant selon le diplôme obtenu, le sexe, la fonction scolaire et le type de contrat Personnel non enseignant selon le diplôme obtenu, le sexe et le secteur de travail Salles selon le type Ordinateurs en service selon le type de salles et l'accès à Internet 5.5. Synthèse et score 99. S'appuyant sur une évaluation de toutes les sous dimensions, un score global de 73% a été attribué pour le bien fondé méthodologique. Figure 3 : Résultats du bien fondé méthodologique Concepts et définitions 0.77 Base d enregistrement 0.62 0.80 Etendue / Champ de couverture 0.72 Classification Cap Vert Normes internationales DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 20

5.6. Recommandations 100. Renforcer le partage d informations entre le GEP et la DRH concernant les statistiques spécifiques au personnel enseignant. Étant donné que ces données sont collectées et donc disponibles au sein du MEES, il est dommage que celles ci ne soient pas disséminées et en particulier à l ISU pour des fins de comparaisons internationales. 101. Améliorer le niveau de détail et la couverture des statistiques sur l enseignement supérieur afin que le nombre d étudiants inscrits par âge, le nombre de diplômés ainsi que celui des étudiants étrangers soient disponibles. 102. Produire adéquatement les indicateurs de performance du système éducatif. Il a été noté que des indicateurs comme le taux de redoublement n étaient pas calculés, ceci étant probablement la résultante de l inefficacité du système utilisé pour exploiter les données et du temps requis pour effectuer cette tâche. En se dotant d un «vrai» SGBD, le GEP devrait pouvoir facilement remédier à cette situation. 103. Procéder à une seule collecte de données pour l enseignement primaire et secondaire. Par exemple, si la collecte s effectuait en janvier au lieu de septembre et juin, les données pourraient être publiées en mai et pourraient donc servir à préparer la prochaine rentrée scolaire. Cela pourrait pallier également au problème de collectes de données parallèles et / ou concurrentes qui s effectuent au sein du MEES. 104. Créer des liens entre le GEP et le MTFPSS afin d obtenir les données sur l'enseignement professionnel. Les données sur l enseignement technique et professionnel fournies à l ISU demeurent partielles puisque qu elles ne reflètent pas l ensemble de la situation. Le Cap Vert doit donc concentrer ses efforts pour que les données présentées couvrent chacun des programmes requis. 6. Exactitude et fiabilité statistique 105. Cette dimension se rapporte au principe selon lequel les données produites donnent une image adéquate de la réalité du secteur éducatif cap verdien. 6.1. Complétude des sources de données 6.1.1 Statistiques sur les inscriptions et les ressources de l'éducation collectées par un programme régulier de recensement scolaire 106. Les données collectées à partir des recensements scolaires sont archivées et traitées uniquement à l aide du logiciel Excel. Chaque année, elles sont compartimentées dans de très nombreuses feuilles et fichiers Excel rendant difficile l exploitation de données historiques et longitudinales. 107. Une analyse des effectifs scolarisés au niveau de l enseignement primaire pour 2007/2008 et 2008/2009 sur la base des écoles à l échelle nationale révèle une stabilité des effectifs sur les deux années scolaires. La figure suivante montre que seules deux ou trois écoles présentent des résultats atypiques. DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 21

2000 1800 1600 1400 1200 2008/2009 1000 800 600 400 200 0 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2007/2008 108. En comparant le nombre d élèves inscrits au primaire selon la municipalité, le tableau suivant montre que les effectifs sont globalement stables d une année à l autre. Municipalité 2007/2008 2008/2009 Variation Boa Vista 703 744 5,8% Brava 1 014 934 7,9% Maio 1 115 1 071 3,9% Mosteiros 1 732 1 668 3,7% Paul 1 219 1 117 8,4% Porto Novo 2 798 2 664 4,8% Praia 17 425 17 516 0,5% Ribeira Brava 1 193 1 160 2,8% Ribeira Grande 2 903 2 676 7,8% Ribeira Grande Santiago 1 570 1 481 5,7% Sal 2 887 3 090 7,0% Santa Catarina 8 200 7 664 6,5% Santa Catarina Fogo 1 035 1 053 1,7% Santa Cruz 5 235 4 875 6,9% São Domingos 2 717 2 561 5,7% São Filipe 4 187 4 027 3,8% São Lourenço dos Órgãos 1 386 1 334 3,8% São Miguel 3 246 3 052 6,0% São Salvador do Mundo 1 751 1 684 3,8% São Vicente 9 392 9 144 2,6% Tarrafal Santiago 3 423 3 212 6,2% Tarrafal São Nicolau 876 821 6,3% Total national 76 007 73 548 3,2% DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 22

109. Par contre, il a été constaté que les données brutes extraites des nombreux fichiers Excel par année d études selon l école et la municipalité, comparées à celles publiées dans l Anuário da Educação et provenant du fichier de synthèse de chaque municipalité, ne sont pas les mêmes dans un cas sur trois tel que le montre le tableau ci dessous. Cela laisse présager que certaines macros générant le fichier de synthèse par municipalité produit avec le logiciel Excel ne sont pas toutes bien maîtrisées. Par conséquent, il en résulte un problème de traçabilité de la production des données. Municipalité 2007/2008 2008/2009 Base de données Annuaire statistique Base de données Annuaire statistique Boa Vista 703 703 744 744 Brava 1 014 1 014 934 934 Maio 1 115 1 115 1 071 1 071 Mosteiros 1 732 1 732 1 668 1 668 Paul 1 219 1 219 1 117 1 117 Porto Novo 2 798 2 798 2 664 2 664 Praia 17 425 17 425 17 232 17 516 Ribeira Brava 852 1 193 1 160 1 160 Ribeira Grande 2 706 2 903 2 676 2 676 Ribeira Grande Santiago 3 140 1 570 2 962 1 481 Sal 2 887 2 887 3 090 3 090 Santa Catarina 8 307 8 200 7 768 7 664 Santa Catarina Fogo 2 070 1 035 2 106 1 053 Santa Cruz 5 235 5 235 4 875 4 875 São Domingos 2 557 2 717 2 561 2 561 São Filipe 4 119 4 187 4 027 4 027 São Lourenço dos Órgãos 1 386 1 386 1 334 1 334 São Miguel 3 246 3 246 3 052 3 052 São Salvador do Mundo 3 502 1 751 3 368 1 684 São Vicente 9 392 9 392 9 144 9 144 Tarrafal Santiago 3 284 3 423 3 212 3 212 Tarrafal São Nicolau 1 752 876 1 642 821 Total national 80 441 76 007 78 407 73 548 110. En analysant les effectifs inscrits au primaire selon l âge et deux années scolaires consécutives, les résultats de la figure suivante montrent une instabilité chez les 6 11 ans. DQAF_CAP VERT_V.1.0.a 23