L' histoire du jeu de dame ne date pas d' hier, puisque nous retrouvons sur quelques sites internet des origines Africaine vieilles de plus 4 000 ans. Donc pas évident de retrouver les origines de notre jeu. La photo ci dessus est celle d'un bas relief en pierre provenant du cœur de la cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay, datant du XIe siècle. La scène représente des joueurs jouant au (Ludus Latrunculorum romain) l'un des ancêtres de notre jeu de dames. Achille et Patrocle Ludus Latrunculorum Romain Une amphore peinte, quatrième siècle avant Jésus-Christ, montre Achille et Patrocle jouent au jeu des villes (Poleis en grec), une variante de notre jeu de dames.
Damier Français fin XVIII siècle en ambre Baltique exposé au musée archéologique de Naples. Les Africains Jouaient avec des pierres ou des coquillages sur des lignes tracées sur le sable. Comme dans les règles actuelles. Ils prenaient les pièces en sautant par dessus. Ce jeu n'était pas encore un véritable jeu de dames, car les pièces ce déplaçaient dans toutes les directions et les règles ne comportaient pas encore la notion du pion. Le jeu de dames serait né entre 2000 et 1500 ans avant J.C, lorsqu'un Africain à inventé la promotion du pion. A partir de ce moment là, le déplacement et la prise arrière ne furent autorisés que pour une pièce qui atteint la ligne arrière de l' adversaire. Les différentes périodes du jeu de dames Période Égyptienne Le plus ancien de tous les jeux de dame a été découvert dans le cimetière pré-dynastique «El Mahsna» entre This et Abydos ( Haute Égypte) son matériel est constitué d' une tablette d'argile crue, divisée en dix-huit cases et soutenue par quatre pieds,ainsi que par une douzaine de pions en terre enrobée de cire. Sa datation le fait remonter au début du IV ème millénaire. Il est conservé au British Museum de Londres. Connu sous le nom de «SENET», ce jeu similaire accompagne toute l' histoire de l' Égypte.
Différente forme du Senet NEFERTARI Jouant au «Senet» épouse de RAMSES II D'après le philosophe Platon, rapporte que l'invention du «Senet» est attribuée au dieu Thot, le grand créateur du verbe et de l'écriture,des arts,des sciences et de la magie. De plus, selon lui les Grecs ont emprunté leurs jeux de pions au Égyptiens. Parmi ceux-ci, il y avais
le jeu de dames. Mais les Grecs y jouais aussi V ème siècles avant J.C. Le premier joueur de dame reconnu, s'appelait «Publius Mucius Scaevola» Il vivait au II siècles avant J.C. On dit de lui qu'il pouvait jouer (en aveugle) c'est à dire sans regarder le jeu. Le Dieu THOT Publius Mucius Scaevola Période Grecque A la fin du II ème millénaire, le «Senet» fait son apparition en Grèce, le plus ancien provient de l'île de Chypre. Il est en Ivoire et sa décoration appartient à l' art mycénien. Ce jeu à peut-être occupé les loisirs des Achéens, pendant la guerre de Troie, puisqu'il date de la même époque. La plupart des auteurs Grecs l'appellent «PETTEIA» (en français pettie), et il se joue sur un «plinthon» (tablette carrée) à l'aide de «pettos» ( pièces). On doit savoir que le terme générique de «petteia» recouvre une assez grande variété de jeu. Toujours ingénieux, les Grecs remanient fréquemment le jeu archaïque des Égyptiens, mais garde son principe originel. La PETTEIA ou La PETTIE Après s'être appelés «grammai», «petteuterion», «pentegrammai», «diagrammisrnos» les jeux de la «pettie» atteignent leur forme achevée avec la «polis»(la ville) ou «poleis» (les villes) qui compte trente pions dans chaque camp. Le jeu de la «polis» apparaît au Vème siècle av.j.c. Peut-être a-t-il subi l'influence de deux célèbres contemporains: le législateur Clisthène, qui organisa les «dèmes» et l'architecte Hippodamos, qui dessina les premières villes en damier. A l'image de leur époque, les deux camps représentent deux cités rivales en guerre, les cases sont les «dèmes»,ou quartiers, leurs occupants sont les «démos». Il est permis de penser que le jeu de dames à trouvé là sa source étymologique?
L' architecte HIPPODAMOS Le législateur CLISTHENE Période Romaine Au cours de leur expansion, les Grecs font rayonner les divers jeux de la «pettie» en Orient, ou l'on retrouve des traces un peu partout. Puis intervient la domination de Rome (146 AV. J.C). En apparence, la «polis» et les «latroncules» ne sont qu'un seul et unique jeu. Plus tard, Isidore de Séville croira distingué deux sortes de pièces: Les «ordinarii» qui n'avancent que d'un pas et les «vagi» beaucoup plus libres. Cette soudaine hiérachie éveille naturellement l'idée de pions et de dames. Pour les Romains, le jeu est réputé difficile et rares sont les champions. Le jeu de LATRONCULES En l'an 0 à Lyon, une entreprise semblable obtient plus de succès avec le «tribum Proculus». Cet officier obscur se fait proclamer imperator par l'armée et le peuple, parce qu'il avait soulevé leur enthousiasme en gagnant dix fois de suite aux «latroncules». Son usurpation ne résiste pas au retour de l'empereur légitime Probus, qui remporte la dernière partie sur le champs de bataille. Quant à la cité de Lyon, elle est punie de son infidélité à Probus, en perdant le monopole des vins qu'elle exerçait sur toute la Gaule.
L' officier TRIBUM PROCULUS L'empereur Romain PROBUS A l'autre bout de l'échelle sociale, Sénèque raconte la dernière heures d'un malheureux Julius Canus condamné à mort par Caligula et qui, au fond de sa prison, se préoccupe beaucoup plus d'un gain de pion que le supplice qui l'attend. SENEQUE CALIGULA Période orientale et arabe. A l'évidence, la tradition antique n'a pas été perdue. Elle doit même avoir engendré de multiples résurgences car la culture grecque a eu beaucoup d' héritiers. Parmi eux, les peuples de l'orient. Dans les jeux auxquels ils s'abonnent, on retrouve encore la «pettie» et on distingue déjà les dames modernes. Une nouvelle dame: avant le VIII ème siècle. Le non latin (jeu de pions) fut adopté par les tribus arabes. Mais seulement le nom. Car ils devaient déjà connaître à la fois le jeu de dames et de marelles qui étaient souvent joués ensemble. Avant le VIII ème siècle, un joueur arabe inventa une nouvelle règle de promotion: le pion,en devenant dame acquérait une plus grande liberté de mouvements. La 'dame volante'
était née. Au VIII ème siècle, un peuple arabe, conquit l' Espagne. Leur jeu, plus vivant et plus rapide que le jeu des romain qui n'avais pas cette dame volante, conquit aussi le territoire. Partout où s'installe le présence arabe, on découvre la présence du même jeu de dames. Celui-ci ce propage rapidement dans l'ensemble du Maghreb et en Espagne, puis en Afrique noire. Les Espagnols prennent le relais et pour le même raisons, on constate que le jeu est très répandu dans leurs conquêtes. Le damier est un plateau de 64 cases, alternativement en relief en en creux chez les Arabes, en clair et foncé chez les Espagnols La grande diagonale est orientée de droite en bas gauche haut. Chaque camp dispose de douze pions placés sur les cases en relief ( Arabe) ou en clair (Espagnols) Les pions ne prennent pas en arrière, et les dames peuvent circuler sur toutes les cases d'une diagonale. Enfin, la notation s'effectue en partant du bas, mais de droite à gauche comme dans l'écriture arabe. Toutes ces règles subiront des changements dans les pays d'importation. Jeu de Dames Espagnole Leu jeu de dames passe à l'échiquier : 14ème siècle En France, entre 1000 et 1500, le jeu de dames étais très populaire, ce que montre le fait que de nombreuses expressions étaient basées sur ce jeu. Cette popularité est peut-être relier à une innovation qui apparût au 14 ème siècle: Un joueur français commença à jouer sur un échiquier. Cette innovation fut largement adoptée, si bien que le jeu sur l'échiquier eu son propre nom 'jeu de «dams», le mot «dams» devant être compris comme l'ancien français signifiant digue. Les joueurs des autres pays adoptèrent ce nom, sauf les anglophones qui préférèrent le nom «checkers» C'est à dire à peu près «jeu sur un échiquier» Il faut enfin noter que le nom de damier apparut pour désigner le plateau et dans de nombreux cas, supplanta le nom originel de d'échiquier.
Le Checkers Jeu de dames anglais Introduction du pion soufflé: 15 ème siècle. Un autre innovation apparût, probablement encore en France, qui changea grandement le jeu: La capture devient obligatoire, sinon pénalisée par le «soufflé» (La gifle) consistant à enlever le pion qui aurais dû prendre (et le joueur qui prenait ainsi un pion accompagnait en général son geste en soufflant réellement sur le pion enlevé) Le jeu avec pion soufflé eut son propre nom, en français le «forcé» et en anglais «draughts», ce qui signifie «déplacer une pièces». Les Espagnols adoptèrent cette règle, mais ils l'enrichirent de règles supplémentaires pour les prises multiples, la prise de plusieurs pièces ayant priorité sur celle d'une seul. Introduction de la prise arrière et du damier à 100 cases : 16 ème siècle Deux innovations apparurent plus au nord, en Hollande. La première fut l'introduction de la prise arrière pour le pion, la seconde l'utilisation du damier à 100 cases. Le nouveau jeu reçut le qualificatif, en Hollande de «Polish», ce qui signifie curieux, étrange. Un siècle plus tard, entre 1670 et 1690, ce jeu arriva en France. Ce nom inspira le joueur parisien Manoury, auteur de 2 livres sur le jeu de dames,qui en écrivit une romantique légende sur l'origine du jeu. Ce genre de légende privilégie souvent une invention locale et Manoury enseigna à ses lecteurs que le jeu avait été inventé à Paris vers 1725 et qu'un officier Français en était à l'origine. Un second joueur, d'origine Polonaise, contribua également à définir ce jeu si bien que,magnanime, l'officier proposa d'appeler ce jeu «dames à la polonaise».pure vérité historique assure Manoury, comme le ferait l'auteur d'une nouvelle historique basant son histoire sur des fait agrémentés d' histoires et de personnages inventés, comme un romancier tirant son histoire de mystérieux documents auxquels il aurait eu accès. MANOURY Jouant dans son café de École Manoury tenait un café à Paris, ou ce rencontraient les joueurs de dames. Son café, «le café de l'école» était célèbre, bien qu'il ne soit pas fréquenté par l'élite mondaine parisienne. Les
cafés sont apparus dans la seconde moitié du 17 ème siècle, et ont prospéré tout au long du 18 ème siècle. Il constituaient des lieux de rencontre plus ou moins distingués pour les classes moyennes et supérieures. Les jeux de pions, jusque la cachés derrière des rideaux au fond d'une salle, y étaient joués aux yeux de tous. Le jeu de dames, extraordinairement populaire dans la France médiévale, était encore à cette époque l'un des jeux favoris des français. Jeu de dames de l' époque médiévale Dans les cafés de cette époque, les jeux d'échecs, de jacquet et de dames semblent avoir eu une importances similaires. Il est d'ailleurs remarquable qu'une personne telle que Philidor, connu pour ses talents de compositeur de musique, de joueur d'échecs ( notamment pour y jouer «en aveugle» se plaignais de l'influence néfaste du jeu de dames sur le jeu d'échecs. Comme des intellectuels et artistes de l'époque, Philidor jouais aussi aux dames et il à même composé des problèmes. PHILIDOR Nous avons déjà vu qu'au 15 èmè siècle, les échecs avaient emprunté la «dame volante» au jeu de dames. Au 18 ème ils s'en inspirèrent pour développer une nouvelle stratégie. Mais ce n'était pas les premiers emprunts. L'une des caractéristiques du jeu d' échecs est la promotion du pion; or, lorsque naquirent les échecs, vers 500 après J.C, le jeu de dames existait depuis plus de 2000 ans. Il ne fait pas de doute que la promotion du pion en reine, puis en dame, au jeu d'échecs s'inspira de celle du pion en dame dans le jeu romain.
Abolition du soufflage: 19 ème siècles. Le soufflage était une règles qui concernait surtout les parties jouées dans les cafés. Les problémistes ainsi que les joueurs qui étudiaient toutes les finesse de jeu (notons que les problèmes n'ont été rendus possibles que par la règle de la prise obligatoire au 15 ème siècle, avant ils n'existaient pas) devais ne pas prendre en compte la règle du soufflage. Il y avais donc, pour cette raison, une grande différence entre les combinaisons jouées dans le jeu, et celles inventées dans les études. Au 19 ème siècle, le développement du chemin de fer et des routes permit aux voyageurs d'organiser des rencontres. Des joueurs Hollandais vinrent en France pour rencontrer des joueurs français. L 'honneur national étant en jeu, les deux camps firent tout leur possible pour gagner, les deux camps étaient composés de joueurs très forts, qui voulaient montrer toutes leurs capacités. Ils voyaient loin, élaboraient des combinaisons pour écraser leurs adversaires, mais la règle du soufflage les bloquaient. Peu de temps après, à la fin du 19 ème siècle, cette règle fut abolie ( cette abolition s'étala cependant sur quelques années selon les régions). Les îles britanniques firent de même au siècles suivant. A partir de là, le jeu de dames fut un jeu associant à la fois stratégie et combinaisons. La variété la plus sophistiquée est le jeu de dames à la polonaise, devenu jeu de dames international, avec 100 casses, la dame volante, la prise multiples, et la prise arrière du pion. Sous l' impulsion de la France et des Pays-Bas, des académies se répandent partout sous forme de cercles, avant d' adopter des structures plus importantes. Des champions consacrés s' affrontent dans des tournois ou des matches de niveau national, puis international. Le premier champion du monde virtuel est le Français Isidore Weiss, qui gardera la suprématie de 1895 à 1912. ISIDORE WEISS Les cercles de damistes ce multiplient et en 1909 naît en France une fédération des damistes Français ancêtre de l'actuelle Fédération Française de jeu de dames, fondée en mai 1937. En 1947, les fédérations française, néerlandaise,belge et suisse fondent à Paris la Fédération mondial du jeu de dames. Celle-ci rassemble aujourd'hui une trentaine de nations, réparties sur les cinq continents, ce qui représente des millions d' adhérents. Pour le jeu de dames, c'est les couronnement de 6000 ans d'histoire. Le déclin social: la fin du 19 ème siècle Les civilisations naissent,brillent,puis disparaissent. Dans le Grèce ancienne, des poètes dédiaient des vers au jeu de dames, a Rome ce jeu était celui des citoyens les plus respectés, et il y a seulement deux siècles c'était l'un des passe-temps favoris des couches sociales les plus aisées. Vers 1900, le jeu d'échecs pris progressivement le pas sur le jeu de dames, si
bien que le jeu dames commença sa régression sociale. En Allemagne et Belgique, le jeu de dames perdit sa noblesse et devint un amusement d'enfant. En Espagne et en Angleterre, le jeu disparut presque complètement. En France et en Hollande le jeu a perdu du terrain, mais il survit, bien que l'on le considère comme un jeu plutôt simple, un jeu de collégien auquel les gens ferais mieux de ne pas jouer, alors que les échecs, le jeu d'une incroyable richesse serait mieux pour eux. De nombreux livres nous soutiennent que le jeu de dames est un jeu récent, qu'il tire ses règles de promotion du jeu d' échecs, et qu'il fut toujours joué dans l'ombre des échecs. Des analyses approfondies montre qu'il en est rien. Mais, dans le climat social actuel, il est psychologiquement difficile, sinon impossible, d'accepter cela comme une vérité historique. Notre jeu de dames Enfin pour finir je voudrais rajouter. Des scientifiques canadiens de l'université d' Alberta ont réussi à crée un logiciel informatique impossible à battre au jeu de dames. Fruits de 18 ans de travail,e programme baptisé «Chinook», totalise les 500 milliards de milliards de combinaisons possibles du jeu, ce qui représente, selon les chercheurs une avancée importante dans le domaine de l' intelligence artificielle. Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont fait appel à l'expérience des meilleurs joueurs mondiaux et mobilisé une cinquantaine d' ordinateurs à plein temps. J' espère cette histoire vous à plus et qu'elle vous donnera envie d'en savoir plus sur le jeu de dames et je vous renvoie au sources qui m' on permit de rédigé cette histoire. FIN FIN FIN FIN