PLAN DE COMMUNICATION POUR LA PREVENTION CONTRE L EPIDEMIE DE LA FIEVRE EBOLA



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Transcription:

------- MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA- REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE Union Discipline Travail ------------ PLAN DE COMMUNICATION POUR LA PREVENTION CONTRE L EPIDEMIE DE LA FIEVRE EBOLA

1. Contexte et justification La fièvre hémorragique Ebola est une maladie virale transmissible grave responsable de graves flambées épidémiques de fièvre hémorragique virale chez l homme. Elle se caractérise pour une létalité pouvant atteindre 90%. Elle pose un véritable problème de Santé publique. Les flambées de fièvre hémorragique à virus Ébola surviennent principalement dans les villages isolés d Afrique centrale et d Afrique de l ouest, à proximité des forêts ombrophiles tropicales. L Ebola est apparue pour la première fois en 1976 lors de deux flambées simultanées, à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo RDC). Au Congo, le village atteint se situait près de la rivière Ébola, qui a donné son nom à la maladie. Le virus se transmet à l homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. Les chauves-souris frugivores de la famille des Pteropodidae sont les hôtes naturels du virus Ébola. On ne dispose d aucun traitement ni vaccin, que ce soit pour l homme ou pour l animal. En Côte d Ivoire, un cas de fièvre Ebola a été enregistré en 1994 à Taï. Ce cas n a pas donné lieu à une épidémie. Depuis le début du mois de février 2014, une épidémie de fièvre hémorragique s est déclarée en République sœur de Guinée dans la région de N Zérékoré située à environ 150 km de la frontière ivoirienne. La confirmation biologique de l épidémie a été faite le samedi 22 mars 2014. Il s agit du virus Ebola. Les données récentes a la date du 7 avril 2014 révèlent un total de ce sont 151 cas en Guinée dont 111 décès qui ont été enregistrés en.et 16 cas au Liberia avec 10 décès... Des cas suspects ont été identifiés au Mali et au Ghana Le risque de propagation de cette épidémie aux pays limitrophes notamment la Côte d Ivoire, reste élevé du fait des mouvements importants des populations entre la Guinée et la Côte d Ivoire. Certes à ce jour (09/04/2014), aucun cas n a été enregistré en Côte d Ivoire, cependant l évolution de la situation est imprévisible et la menace d une extension de l épidémie en terre ivoirienne doit être redoutée. Au regard de cette situation préoccupante, le Gouvernement Ivoirien à travers le Ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida a pris des mesures pour protéger les populations ainsi que le personnel de sante contre cette maladie. Le présent plan de communication est élaboré en vue de contribuer à la réponse nationale à l épidémie. 2. Analyse comportementale L adoption de comportements a moindres risque pour la prévention de la FHVE en côte d Ivoire est le principal défi qui s impose aussi bien aux professionnels de la sante qu aux populations qui se trouvent confrontées à une épidémie jusque-là inconnue d elles. La Cote d Ivoire n a pas encore enregistre de cas de FHVE mais il convient de noter que les facteurs de risques de survenue d une épidémie sont présents et nécessitent d être adresses afin que l épidémie ne se déclare pas ou qu elle ne se propage pas en cas de survenue. Au nombre de ces facteurs l on peut citer :

- La méconnaissance de la FHVE par les populations - Les flux migratoires entre les pays affectes et la RCI - La chasse et la consommation de la viande de brousse - La défécation a l air libre - L insuffisance de la pratique systématique du lavage des mains ; - Les pratiques de manipulation des cadavres lors des cérémonies funéraires ; - Les idées reçues et la fausse croyance en la résistance de l homme noir aux microbes, bactéries et virus (la consommation de l oignon, ail, café au lait). 3. OBJECTIFS Objectif Général D ici la fin de la campagne, 100% de la population adoptent et pratiquent les comportements souhaites pour la prévention et la lutte contre la fièvre hémorragique a virus Ebola. Objectifs spécifiques Au moins 95 % des autorités politiques et administratives de leaders religieux et chefs traditionnels et de communautés appuient la campagne ; 100% des mobilisateurs de toutes les structures sélectionnées, de superviseurs, des professionnels de santé et professionnels des medias sélectionnés sont capables de transmettre des messages corrects sur la prévention et la lutte contre Ebola ; Au moins 95 % des réseaux sociaux participent à la sensibilisation de la population en faveur de la campagne ; 100% de la population et particulièrement celle des zones à risque sont informées sur les mesures de prévention et de lutte contre Ebola ; 4. RESULTATS D EFFET ET D EXTRANTS Effet 1 : les autorités gouvernementales sont impliquées dans la campagne et facilitent les actions de mobilisation et de sensibilisation des populations pour la prévention de la FHVE à travers l implication des structures des secteurs public et prives sous leur tutelle Extrant 1.1 : les différents ministères techniques sont informés sur les objectifs et Orientations stratégiques de la campagne en vue de l implication de leurs services et structures sous tutelle Extrant 1.2 : les autorités administratives, sanitaires, du MIRAH sont informes sur les objectifs de la campagne en vue de la mobilisation des acteurs (chefs traditionnels religieux, chefs de communauté, chefs de service ) et de la coordination des interventions au niveau régional et départemental Extrant1.3 : les compagnies de téléphonie mobiles contribuent à la sensibilisation des populations à travers la diffusion de SMS Extrant 1.4 les agents des eaux et forêts veillent au respect de l interdiction de la chasse, le transport et la commercialisation de la viande de brousse Extrant 1.5 les agents de l Hygiène publique en collaboration avec les collectivités locales veillent au respect de l interdiction de la commercialisation de la viande de brousse dans les maquis et restaurants

Effet 2 : les professionnels des medias, les religieux, les chefs traditionnels et communautaires, les ONGs Organisations a base communautaires (OBC), Organisations basées sur la foi (OBF) s approprient la stratégie gouvernementale et apportent leur soutien à la prévention et à la lutte contre la FHVE Extrant 2.1 : les autorités religieuses sont informées en vue de la mobilisation et de la sensibilisation de leurs fidèles sur les lieux de cultes Extrant 2.2 : Les leaders traditionnels et communautaires sont orientes sur la FHVE en vue de la mobilisation et de la sensibilisation de leurs communautés (y compris les chasseurs) Extrant 2.3 les ONGs OBC, OBF sont orientées sur la FHVE en vue de la sensibilisation des communautés Extrant 2.4 : les professionnels des médias nationaux sont orientés en vue de la diffusion de messages appropriés pour la prévention de la FHVE Effet 3 : les restaurateurs, les transporteurs routiers, les professionnels des pompes funèbres, les thanatopracteurs, les coopératives du secteur vivrier, les responsables des marchés de gibier sont orientés et respectent les mesures prônées par les autorités sanitaires. Extrant 3.1 : les restaurateurs, les transporteurs routiers, les professionnels des pompes funèbres et les thanatopracteurs, les coopératives du secteur vivrier, les responsables des marches de gibier sont informés sur les risques liées à leurs pratiques professionnelles et sur les mesures de prévention de la FHVE Effet 4 : les populations y compris les populations carcérales ont les connaissances nécessaires sur les modes de transmission, les mesures de prévention de la FHVE et adoptent les comportements à moindre risques d infection Extrant 4.1 : les différentes populations cibles sont informées sur les modes de transmission et de prévention de la FHVE Extrant 4.2 : les populations cibles perçoivent les risques d exposition à l infection Extrant 4.3 : les populations cibles sont capables de reconnaitre et de signaler les symptômes de la FHVE aux services de santé de leurs localités 4- AXES STRATEGIQUES : La campagne s appuiera sur les 6 axes stratégiques ci-après : Le plaidoyer : il sera mené des actions, prioritairement en direction des décideurs politico-administratifs notamment les préfets de régions et/ou de départements, les élus locaux, les leaders religieux et les responsables des établissements scolaires et universitaires. Une action spéciale de plaidoyer sera faite par le Ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida auprès des ministères de l intérieur, de la communication, des postes et télécommunications, éducation nationale, enseignement supérieur, eaux et forêts, et des transports, affaires étrangères, intégration aux fins de l implication active de tous ces acteurs dans la campagne de prévention. En d autres termes, il sera mené des actions auprès des Corporations des transporteurs pour une meilleure sensibilisation de leurs membres et des voyageurs qui effectuent des déplacements réguliers entre la Cote d ivoire et les pays à risque de la sous-région. Aussi,

les professionnels des médias nationaux et internationaux joueront un rôle majeur dans la campagne de prévention. Par ailleurs, les entreprises de téléphonies contribueront par l émission de nombreux sms dans la campagne de prévention. En outre, des messages de sensibilisation seront conçus sur des supports CD à diffuser à travers les moyens de transport. Puis les agents des eaux et forêts devront veiller à l interdiction de la chasse de la viande de brousse. Enfin, les préfets des régions et/ou des départements s attèleront à des campagnes de proximité auprès de leur population. Les fonds additionnels seront mobilisés tant au niveau local que national pour les interventions de prévention et de lutte. La mobilisation sociale : elle va consister à identifier les leaders (présidents d association, opérateurs économiques, ONG, syndicats des transporteurs, association des femmes du vivrier, responsables des marchés de viande de brousse, restaurateurs, organisations confessionnelles, professionnels des média, chefs traditionnels et de communauté, DRS, DDS, DD de MIRAH, les responsables des morgues, le personnel des pompes funèbres, les professionnels de santé,) en vue de les impliquer dans la campagne de proximité. La communication pour le changement social et comportemental (CCSC) : Il s agira de mener des interventions de communication en vue d accroitre le niveau de connaissances et de compréhension des cibles sur les modes de transmission du virus, de développer leurs aptitudes à se protéger contre la FHVE et d agir sur leurs attitudes et pratiques en vue d un changement comportemental et social. La CCSC s appuiera essentiellement sur des actions de communication de masse et de communication de proximité en direction des cibles de la campagne, Le renforcement des capacités en communication : les acteurs de la campagne à savoir les professionnels de santé, les transporteurs, les animateurs des confessions religieuses, les réseaux des chefs de quartiers, les enseignants et inspecteurs des écoles, les mobilisateurs des Aires de santé, les superviseurs, les membres des comités de coordination à tous les niveaux et les professionnels des médias (journalistes, animateurs en langues nationales, ) seront briefés sur les messages essentiels de la campagne. Un accent sera mis sur la gestion des rumeurs. Le suivi et l évaluation : Le suivi des activités de communication sera assuré à travers des missions de supervision durant la campagne. Ce suivi sera assuré par les relais et autres animateurs communautaires de proximité. Pour ce faire, des outils simples seront élaborés et mis à leur disposition. A l issue de la campagne, l évaluation sera faite à tous les niveaux, avec la participation des structures et personnalités impliquées dans la mobilisation sociale par le Comité de crise mis en place par le MSLS. Coordination : Le niveau central coordonnera les activités à travers le Comité National de Lutte contre les Epidémies (CNLE). Au niveau des Régions et Départements, La coordination sera assurée par les préfets à travers les comités départementaux de lutte contre les épidémies. 1. CIBLE a- Cibles primaires

- Toute la population ivoirienne en général et celle des Villes de la zone à risque en particulier; - Chasseurs - Transporteurs - Tenanciers de maquis - Les thanatopracteurs - Les morguiers - Professionnels de santé - populations carcérales - personnel de sante pénitentiaire - b- Cible secondaire - les responsables d ONG et d associations (Croix rouge, ACF, ASAPSU ) - syndicats des transporteurs, - association des femmes du vivrier, - responsables des marchés de viande de brousse, - restaurateurs, organisations confessionnelles, - DRS, DDS, DD de MIRAH, DRENET - responsables des morgues, C- Cible tertiaire - Les préfets et sous-préfets - Les élus locaux - Les chefs traditionnels et de communauté, - Les professionnels des média, - Les leaders religieux - 5. MESSAGES Les messages porteront sur les thèmes ci-après : - Les mesures de prévention contre le virus d Ebola ; - La reconnaissance des signes de la maladie ; - La conduite à tenir lorsqu un membre de sa famille ou un voisin développe la maladie 6. CANAUX Les différentes cibles seront atteintes à travers les canaux suivants : 6-1 Communication de masse : a. -télévision nationale b. -la radio nationale c. -radios confessionnelles d. -Radios de proximité e. -la presse écrite f. -radios commerciales

g. -radio des nations unies h. -affichage 6-2 Communication interpersonnelle a. Les visites à domicile (ASC) b. Les causeries de groupe (OBF, ASC, OBC) c. Entretien face à face (professionnels de santé) 6-3 Canal traditionnel a. Les griots b. Les crieurs publics 6-4 les TIC a. Réseaux sociaux b. SMS 7. SUPPORTS DE COMMUNICATION a. Capsule 3 à 5 minutes b. Microprogramme (Langues nationales ) c. Affiches (12m2, 40X60, 60X80) d. Dépliants e. Boîtes à images f. Spots g. Autocollants 8. ACTIVITES

Effet 1 : les autorités gouvernementales sont impliquées dans la campagne et facilitent les actions de mobilisation et de sensibilisation des populations pour la prév Activités Indicateurs Source de Période Responsables Coût Partenaires vérification PLAIDOYER FHVE à travers l implication des structures des secteurs public et prives sous leur tutelle Extrant 1.1 : les différents ministères techniques sont informés sur les objectifs et Orientations stratégiques de la campagne en vue de l implication de leur structures sous tutelle Extrant 1.2 : les autorités administratives, sanitaires, du MIRAH sont informes sur les objectifs de la campagne en vue de la mobilisation des acteurs (chefs religieux, chefs de communauté, chefs de service ) et de la coordination des interventions au niveau régional et départemental Extrant1.3 : les compagnies de téléphonie mobiles contribuent à la sensibilisation des populations à travers la diffusion de SMS Extrant 1.4 les agents des eaux et forêts veillent au respect de l interdiction de la chasse, le transport et la commercialisation de la viande de brousse Extrant 1.5 les agents de l Hygiène publique en collaboration avec les collectivités locales veillent au respect de l interdiction de la commercialisation de la viand dans les maquis et restaurants Nombre de départements CR de réunions 9 au 18 avril 2014 MSLS PM ministériels impliqués Organiser des séances de plaidoyer auprès de l Assemblée Nationale, des ministres de l intérieur, de la communication, des postes et télécommunications, de l éducation nationale, de l enseignement supérieur, des eaux et forêts, des transports, MIRAH, MINESUDD, des affaires étrangères, de l intégration Nombre de structures sous tutelles impliquées Nombre de comités locaux mise en place et fonctionnels au niveau régional et départemental Nombre de compagnies de téléphonie mobile impliquées Nombre de personnes touchées à travers les SMS Nombre d opérations de saisie

de viande de brousse Nombre de visite de contrôles menés dans les maquis et restaurants MOBILISATION SOCIALE Effet 2 : les professionnels des medias, les religieux, les chefs traditionnels et communautaires, les ONGs Organisations a base communautaires (OBC), Organisa sur la foi (OBF) s approprient la stratégie gouvernementale et apportent leur soutien à la prévention et à la lutte contre la FHVE Extrant 2.1 : les autorités religieuses sont informées en vue de la mobilisation et de la sensibilisation de leurs fidèles sur les lieux de cultes Extrant 2.2 : Les leaders traditionnels et communautaires sont orientes sur la FHVE en vue de la mobilisation et de la sensibilisation de leurs communautés (y chasseurs) Extrant 2.3 les ONGs OBC, OBF sont orientées sur la FHVE en vue de la sensibilisation des communautés Extrant 2.4 : les professionnels des médias nationaux sont orientés en vue de la diffusion de messages appropriés pour la prévention de la FHVE Organiser 02 séances de briefing des leaders des principales confessions religieuses Nombre de confessions religieuses impliquées Nombre de lieux de cultes diffusant des messages de sensibilisation Rapport Du 10 au 30 avril 2014 ARSIP CRCI/CICR Assurer 04 séances de Briefing des professionnels des média (animateurs en langues locales et des radios confessionnelles, journalistes presse écrite, journalistes presse audiovisuelle/ radios de proximité, ) Nombre de fidèles touches Nombre d organes de presse écrites et audiovisuelles impliquées et diffusant des messages gratuitement ou à cout réduit Rapports Du 10 au 30 avril 2014 CRCI/CICR Assurer des séances de Nombre d ONGS OBC et OBF Rapports Du 10 au 30 avril

Briefing des ONGS OBC et OBF impliquées dans la campagne impliquées Nombre ménages touchés 2014 CRCI/CICR Effet 3 : les restaurateurs, les transporteurs routiers, les professionnels des pompes funèbres, les thanatopracteurs, les coopératives du secteur vivrier, les resp marchés de gibier sont orientés et respectent les mesures prônées par les autorités sanitaires. Extrant 3.1 : les restaurateurs, les transporteurs routiers, les professionnels des pompes funèbres et les thanatopracteurs, les coopératives du secteur vivrier, les des marches de gibier sont informés sur les risques liées à leurs pratiques professionnelles et sur les mesures de prévention de la FHVE Nombre d organisations Rapport d activités Du 10 au 30 avril touchées 2014 Organiser des séances de sensibilisation en direction des restaurateurs, les transporteurs routiers, les professionnels des pompes funèbres, les thanatopracteurs, les coopératives du secteur vivrier, les responsables des marches de gibier Nombre de corporation appliquant les mesures du gouvernement COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT Effet 4 : les populations y compris les populations carcérales ont les connaissances nécessaires sur les modes de transmission, les prévention de la FHVE et adoptent les comportements à moindre risques d infection Extrant 4.1 : les différentes populations cibles sont informées sur les modes de transmission et de prévention de la FHVE Extrant 4.2 : les populations cibles perçoivent les risques d exposition à l infection Extrant 4.3 : les populations cibles sont capables de reconnaitre et de signaler les symptômes de la FHVE aux services de santé de l Renforcer les capacités de la ligne 143 pour un fonctionnement 24/24 Concevoir une capsule TV de sensibilisations sur la FHVE Ligne verte fonctionnelle 24/24 Capsule disponible Rapport ligne verte A partir du 14 avril Du 10 au 17 avril 2014

Diffuser la capsule de sensibilisations sur la FHVE Capsule diffusée à travers la télé nationale Nombre de diffusion Plan et rapport de diffusion A partir du 18 avril SCRP/CAB/MSL S Concevoir 1 microprogramme en français et en 5 langues locales (Baoulé, malinké, Yacouba, Guere, bété) Microprogramme disponible Du 10 au 17 avril 2014 Diffuser 1 microprogramme en français et en 5 langues locales sur les radios de proximités, les radios confessionnelles et la radio nationale et les radios commerciales Assurer le briefing des agents de sante communautaires, des agents communautaires, des agents de santé, des membres d OBF, griots et crieurs publiques, volontaires pour la sensibilisation des communautés Organiser des sessions de sensibilisation au sein des 384 microprogrammes Plan et rapport de diffusion Nombres d agents informes et actifs au sein des communautés Nombre de ménages touchés Nombre de villages, quartiers et lieux de cultes touches Rapport Rapports d activités A partir du 18 avril Du 20 avril à la fin de l épidémie Pendant 3 mois Du 22 avril à fin DR/DD ONGS ARSIP

communautés aux niveaux des villages, quartiers et sur les lieux de cultes par les agents de sante communautaires, les ONGs, les agents de santé, les membres d OBF, les griots et crieurs publiques, les volontaires Organiser 02 émissions interactives sur la Radio et Télé nationales Nombre de personnes touchées Nombre d émissions réalisées Plan et rapport de diffusion juillet Pendant 3 mois Du 22 avril à fin juillet DR/DD DR/DD Organiser au moins une émission interactive sur les Radios de proximité au niveau des 82 districts sanitaires Nombre d émissions réalisées Plan et rapport de diffusion Pendant 3 mois Du 22 avril à fin juillet DR/DD Diffuser des messages de sensibilisation sur FM, sur les radios commerciales et confessionnelles Organiser des séances de sensibilisation au sein des établissements scolaires primaires et secondaires Nombre de diffusions Nombre de d établissements scolaires primaires et secondaires touches Nombre d élèves, d éducateurs et d enseignants sensibilisés Plan et rapport de diffusion Rapports d activités Pendant 3 mois Du 22 avril à fin juillet DR/DD PNSSU MENET

Organiser des séances de sensibilisation au sein des universités publiques et privées Appuyer le suivi des ménages pour la détection des cas suspects par les chefs de quartier et de villages Nombre d universités touchées Nombre d étudiants, encadreurs et enseignants touchés Nombre de ménages avec cas suspects détectés Rapports d activités Rapports d activités Pendant 3 mois Du 22 avril à fin juillet DR/DD PNSSU CROU/MESR SUIVI ET EVALUATION Pendant 3 mois Du 22 avril à fin juillet DR/DD Organiser des réunions hebdomadaires de coordination de la mise en œuvre du plan de communication Nombre de réunions organisées CR de réunions Pendant 3 mois Du 22 avril à fin juillet Assurer la collecte active des données sur la communication en appui à la prévention et à la détection des cas suspects de FHV Données disponibles Rapport d activités Pendant 3 mois Du 22 avril à fin juillet DR/DD

Appuyer les missions de supervisions des DR et DD Organiser 02 missions conjointes de suivi de la mise en œuvre du plan de communication Nombre de missions organisées par les DR et DD Nombre de mission de suivi organisées Rapports mission Rapports de mission de Pendant 3 mois Du 22 avril à fin juillet Pendant 3 mois Du 22 avril à fin juillet DR/DD Evaluer la campagne de communication Rapport disponible d évaluation Rapport d évaluation A la fin de la campagne DR/DD 9. BUDGET 10. COORDINATION La commission communication sera chargée de la coordination de la mise en œuvre la mise en œuvre du plan au niveau centrale. Les DRSLS assureront la coordination au niveau régional et départemental. Cette coordination se fera à travers des missions de supervisions et des réunions. 11. SUIVI ET EVALUATION Le suivi et évaluation de la mise en œuvre du plan se fera à travers l organisation de réunions de coordination, des missions de suivi et des supervisions formatives Il se fera à travers une revue quotidienne des médias, les supervisions journalières et l enquête des moniteurs indépendants dont le cahier de charge sera défini par la commission communication.

12. PARTENAIRES

Primaire Qui? Comportement à risque Résultat comportemental Population generale Famille des cas suspects/victimes Personnel de santé Ignorance des symptômes Manque d hygiène personnelle (lavage des mains avec du savon, utilisation de latrines, utilisation d eau potable) Manipulation ou consommation de viandes de brousse malades ou morts Participation à des rassemblements Comportements provoqués par la panique (pas de collaboration pour le repérage des cas, désertion de la zone) Pratiques traditionnelles dangereuses (en fonction du contexte : scarification, etc.) Pas de reconnaissances des symptômes Pas d orientation des cas suspects Pas de mesure d hygiène dans l entourage des cas suspects Manipulation non hygiénique des corps Enterrement tardif des victimes Organisation de funérailles Comportements provoqués par la panique (dissimulation des personnes malades, des cadavres, pas de collaboration pour la surveillance des personnes ayant été en contact avec les victimes, pas de collaboration pour le repérage des cas, désertion de la zone) Ignorance sur la façon de procéder pour identifier les cas suspects Ignorance sur la façon de gérer les cas suspects Absence de pratiques d hygiène dans le cadre de la gestion des cas suspects Peur de gérer les cas suspects Abandon des responsabilités professionnelles Le foyer de la victime n a pas de système d assainissement approprié Enterrement tardif des victimes Pas de repérage des cas Connaissance des symptômes Amélioration de l hygiène (lavage des mains, utilisation de latrines, utilisation d eau stérilisée) Pas de manipulation ou de consommation de singes malades ou morts ou d autres animaux Pas de rassemblement Collaboration pour le repérage des cas, pas de désertion de la zone Les pratiques traditionnelles dangereuses sont évitées (en fonction du contexte) Reconnaissances des symptômes Orientation des cas suspects Adoption de mesures d hygiène dans l entourage des cas suspects Manipulation hygiénique du cadavre Enterrement rapide du cadavre Pas de funérailles Les personnes malades et les cadavres ne sont pas dissimulés, collaboration pour la surveillance des personnes qui ont été en contact avec les victimes, collaboration pour le repérage des cas, désertion de la zone Capacité à identifier les cas suspects Capacité à gérer les cas suspects Adoption de pratiques d hygiène dans le cadre de la gestion des cas suspects Confiance dans la capacité à gérer les cas suspects Mise en place d un système d assainissement approprié au foyer du cas suspect Enterrement rapide des victimes Réalisation de repérage des cas

Tertiaire Secondaire Personnel des pompes funèbres Manipulation non hygiénique des cadavres Enterrement tardif des victimes Manipulation hygiénique du cadavre Enterrement rapide du cadavre Thanatopracteurs Chasseurs Chassent, consomment ou commercialisent la viande de brousse Suspension de la chasse la viande de brousse Transporteurs Transportent la viande de brousse clandestinement Refusent de transporter la viande de brousse Tenanciers de maquis/restaurateurs Commercialisation de repas avec de la viande brousse Suspension de la commercialisation jusqu à nouvel ordre Les préfets et souspréfets Les élus locaux Les chefs traditionnels et de communauté, Les professionnels des média, Les leaders religieux Les participants secondaires n appuient pas les participants primaires dans les pratiques clé Les participants secondaires appuient les participants primaires dans les pratiques clé Les préfets et souspréfets Les élus locaux Les chefs traditionnels et de communauté, Les professionnels des média, Les leaders religieux Ils ne sont pas impliqués dans les activités liées à la fièvre Ebola Les chefs de village mobilisent pour mener des initiatives communautaires de lutte contre la fièvre Ebola Les dirigeants locaux animent des réunions entre homologues afin d encourager les membres de la communauté à se responsabiliser et à contribuer à la lutte contre la fièvre Ebola (préciser en fonction des contextes locaux) Exemples d activités Agent de changement Situation actuelle Activité et résultats attendus

Agents de santé communautaires Ils ne sont pas impliqués dans les activités liées à la fièvre Ebola Les agents de santé communautaires font du porte à porte et animent des discussions de groupe sur la prévention et la lutte contre la fièvre Ebola. Résultats: Tout le monde: Connaissance des symptômes Amélioration de l hygiène (lavage des mains, utilisation de latrines, utilisation d eau stérilisée) Pas de manipulation ou de consommation de singes malades ou morts ou d autres animaux Pas de rassemblement Collaboration pour le repérage des cas, pas de désertion de la zone Les pratiques traditionnelles dangereuses sont évitées (en fonction du contexte) Famille des cas suspects/victimes : Reconnaissances des symptômes Orientation des cas suspects Adoption de mesures d hygiène dans l entourage des cas suspects Manipulation hygiénique du cadavre Enterrement rapide du cadavre Pas de funérailles Les personnes malades et les cadavres ne sont pas dissimulés, collaboration pour la surveillance des personnes qui ont été en contact avec les victimes, collaboration pour le repérage des cas, les gens ne désertent pas la zone Personnel des pompes funèbres : Manipulation hygiénique du cadavre Enterrement rapide du cadavre

MESO Media Les produits média ne contiennent pas d informations sur la fièvre Ebola ou alors celles-ci sont erronées Crée une psychose: les produits média jouent avec le sensationnalisme et se concentrent sur les risques élevés de cette crise. Les medias diffusent des contre messages qui ne favorisent pas la pratique des mesures de prévention Les medias ne sont informes sur les orientations stratégiques du MSLS pour la prévention de la FHVE Les produits média présentent des informations correctes au sujet de la fièvre Ebola Les produits média sont basés sur une approche de communication positive : ils insistent sur le fait que des mesures simples permettent d éviter la contamination des familles et des personnels de santé et que tout le monde doit collaborer. Les medias ne diffusent pas d informations sur les cas suspects supposes Le CNP prend des dispositions en vue d interpeller ou sanctionner les organes de presses diffusant des informations non vérifiées sur les cas supposes d Ebola Ils évitent d évoquer les cas de décès non notifies et insistent plutôt sur les exemples de gestion réussie des cas suspects. Résultats: Tout le monde: Connaissance des symptômes Amélioration de l hygiène (lavage des mains, utilisation de latrines, utilisation d eau stérilisée) Pas de manipulation ou de consommation de singes malades ou morts ou d autres animaux Pas de rassemblement Collaboration pour le repérage des cas, pas de désertion de la zone Les pratiques traditionnelles dangereuses sont évitées (en fonction du contexte)

Autorités sanitaires Pas d implication dans la prévention et le combat contre la fièvre Ebola Ne partagent pas suffisamment les informations avec les media Famille des cas suspects/victimes Reconnaissances des symptômes Orientation des cas suspects Adoption de mesures d hygiène dans l entourage des cas suspects Manipulation hygiénique du cadavre Enterrement rapide du cadavre Pas de funérailles Les personnes malades et les cadavres ne sont pas dissimulés, collaboration pour la surveillance des personnes qui ont été en contact avec les victimes, collaboration pour le repérage des cas, les gens ne désertent pas la zone Personnel des pompes funèbres : Manipulation hygiénique du cadavre Enterrement rapide du cadavre Les autorités sanitaires forment les personnels de santé sur la gestion appropriée des cas de fièvre Ebola et sur les actions de suivi à mener auprès des familles Un cadre de collaboration avec les medias est mis en place Les medias disposent des informations fiables sur les mécanismes de prévention et de gestion de l épidémie Résultats: Personnel de santé : Capacité à identifier les cas suspects Capacité à gérer les cas suspects Adoption de pratiques d hygiène dans le cadre de la gestion des cas suspects Confiance dans la capacité à gérer les cas de maladie Mise en place d un système d assainissement approprié