ANZEVUI, Aude ; ZAFIROPOULOS, Vassiliki. Document type : Communication à un colloque (Conference Paper)

Documents pareils
Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC

REMBOURSEMENTS DES MUTUALITES DES PRESTATIONS DU DIETETICIEN

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

epm > nutrition Formation & Conseil

SONDAGE AUPRÈS DES INFIRMIÈRES

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

epm > nutrition Formation & Conseil

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Qu est-ce qu un sarcome?

LA DEMARCHE DE SOINS INFIRMIERE N.LANNEE CADRE FORMATEUR IFSI CHU ROUEN

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP

Complément à la circulaire DH/EO 2 n du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

L alimentation. du patient. paration et de service? Emilie GARDES - Xavier VERDEIL - Nicole MARTY CHU de Toulouse

Le soin diététique réalisé par un diététicien en établissement de santé

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Développement d une application pilote

Infirmieres libérales

Charte PNNS Groupe CASINO Résultats

Dépistage et gestion du diabète

Réseau Diabhainaut Programme Osean Enfant Document d Information pour les Parents

BILAN MSPU du Véron 12 rue des roches Avoine

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin?

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél / c.diederich@mondorf.lu

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

BILAN projet DIABSAT Diabétologie par Satellite

En savoir plus sur le diabète

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Charte nutritionnelle

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

Les Jeudis de l'europe

Le VIH et votre cœur

CAHIER SPÉCIAL Nathalie Ferron

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

Programme. Programme Activ. Dossier de presse Juin Dossier de presse Programme Activ 1

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

Avantages - Voordelen. Organisation - Organisatie. Mutualité socialiste et syndicale de la province de Liège 319. Rue Douffet, Liège

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Ce livret a été élaboré par le département d ergothérapie de L Hôpital d Ottawa, Campus Général.

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86


L équilibre alimentaire.

Ordonnance collective

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

C est votre santé Impliquez-vous

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein.

Informations sur la chirurgie de l obésité

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014

Le VIH et votre foie

Organisation - Organisatie. Avantages - Voordelen. Mutualité socialiste du Centre, Charleroi et Soignies 317

Organisation - Organisatie. Avantages - Voordelen Accompagnement des personnes hospitalisées

NutriSTEP MD Vérification du progrès des détenteurs de licence. Quatrième étude de cas. Comté d Oxford, Ontario. Automne 2009

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

Réintroductions alimentaires chez l enfant. M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV

Maternité et activités sportives

Besoins Nutritionnel. Besoins. ANC / Besoin. 3 niveaux : Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

CENTRE DU DIABETE CLINIQUE SAINT-JEAN. Centre de traitement multidisciplinaire pour personnes diabétiques

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

GROUPES D ALIMENTS ET MALADIES CHRONIQUES : QUELLES RELATIONS?

HOPITECH BORDEAUX. L'informatisation de la fonction restauration pour une meilleure gestion

NOTRE HÔPITAL S ENGAGE. Au-delà du soin, vous comprendre. Au-delà du soin, vous comprendre

CATALOGUE DES FORMATIONS INTRA / INTER 2013 / 2014

Organisation - Organisatie. Avantages - Voordelen

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

OBESITE ET EPS. Cf national, nutrition santé, courbe de corpulence)

Plan de la présentation

DEVELOPPEMENT DES PREFERENCES ALIMENTAIRES

CATÉGORIE B TEST D ORIENTATION TECHNIQUES D'EXPRESSION ÉCRITE

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD)

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

Adapter et apprivoiser sa chimiothérapie Une application smartphone au service des patients

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS

LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: /an

Assurance maladie grave

Transcription:

"«Tous à table! Qui prépare quoi et comment?» - Rôle de l infirmier et du technologue exerçant en radiothérapie dans le soin nutritionnel" ANZEVUI, Aude ; ZAFIROPOULOS, Vassiliki Abstract La cachexie cancéreuse est une dénutrition causée par un cancer. Elle induit une perte pondérale, notamment de masse musculaire, touche entre 50 et 80% des patients atteints de cancer. Il s'agit d'un processus évolutif qui peut survenir précocement dans la pathologie cancéreuse et qui est potentiellement mortel. Dans le soin nutritionnel, la personne qui alerte rapidement le diététicien est l'aide la plus précieuse. Document type : Communication à un colloque (Conference Paper) Référence bibliographique ANZEVUI, Aude ; ZAFIROPOULOS, Vassiliki. «Tous à table! Qui prépare quoi et comment?» - Rôle de l infirmier et du technologue exerçant en radiothérapie dans le soin nutritionnel.3ème Congrès AFITER.Be (Liège, 26/11/2016). Available at: http://hdl.handle.net/2078.1/178733 [Downloaded 2017/09/28 at 17:45:11 ]

«Tous à table! Qui prépare quoi et comment?» Rôle de l infirmier et du technologue exerçant en radiothérapie dans le soin nutritionnel 3 ème Congrès AFITER.Be 26.11.16 Vassiliki ZAFIROPOULOS, Diététicienne clinicienne Aude ANZEVUI, Responsable Qualité Nutrition

NOTRE BRIGADE Ecailler Poissonnier Commis Saucier Chef de partie Entremétier Tournant Légumier Second de cuisine Grillardin Apprenti Rôtisseur Pâtissier «Mon Dieu! -Toute la cuisine est pleine de fumée. Elle ouvre la porte du four. Jésus, le lièvre est tout brûlé!» Le rôti de lièvre de Karl Valentin 2

AU MENU 1. Livre de cuisine: quelques états nutritionnels 1.1 Dénutrition 1.2 Cachexie cancéreuse 1.3 Obésité sarcopénique 2. Préparation culinaire 3. Repas 3

1. QUEL EST L ETAT NUTRITIONNEL DE CE PATIENT? Affiche de la campagne dénutrition de la SFNEP 4

1. ETATS NUTRITIONNELS: SCHEMA GENERAL Malnutrition Dénutrition Surcharge pondérale Dénutrition de jeûne Dénutrition liée à une pathologie Pré-obésité Obésité 5

1.1 DENUTRITION Etat nutritionnel de déplétion, associé à des altérations de composition corporelle et de fonction, responsable d une augmentation de morbidité et de mortalité Causépar des apports nutritionnels, énergétiques et/ou protéinés, insuffisants comparativement aux dépenses de l organisme Souvent lié à la présence d une inflammation systémique L augmentation de la production de cytokines pro-inflammatoires peut aggraver la perte de masse maigre, en particulier la perte de masse musculaire squelettique. Soeters PB. Clin Nutr 2008 / Lochs H. ESPEN 2006 / Jensen GL. ASPEN 2010 / Anzévui A. Louvain Médical 2014 6

1.1 DENUTRITION: IMPACT DE L INTERVENTION NUTRITIONNELLE Adapté de Jensen GL. ASPEN 2010 / Anzévui A. Louvain Médical 2014 7

1.2 CACHEXIE CANCEREUSE Dénutrition causée par un cancer Induit une perte pondérale, notamment de masse musculaire Touche entre 50 et 80% des patients atteints de cancer Processus évolutif qui peut survenir précocement dans la pathologie cancéreuse et qui est potentiellement mortel Muscaritoli M. Intern Emerg Med 2011 / Anzévui A. Louvain Médical 2014 Fearon K. Lancet Oncol 2011 / Kumar NB. Current Treatment Options in Oncology 2010 8

1.2 DIFFERENTS STADES DE LA CACHEXIE CANCEREUSE Ralentir - contrecarrer perte de masse maigre Prévenir interruption des traitements Améliorer qualité de vie Fearon K. Lancet Oncol 2011 / ASPEN, JPEN 2010 9

1.2 CACHEXIE CANCEREUSE: CONSEQUENCES Cause directe du décès dans 5 à 25% des cas Perte de poids par rapport au poids de forme > 10 % en chirurgie et > 5 % en oncologie médicale risque complications postopératoires toxicité chimiothérapie et radiothérapie Ces effets secondaires délétères induisent des modifications ou arrêts de traitement et réduisent les chances de stabiliser ou de guérir le cancer. Anzévui A. Louvain Médical 2014 10

1.3 OBESITE SARCOPENIQUE Perte de masse musculaire et maintien, voire même augmentation de masse grasse Absence d aide via l information de l IMC du patient Combiner l intervention nutritionnelle à l exercice physique Santilli V. Clin Cases Miner Bone Metab. 2014 / Gonzales MC. Am J Clin Nutr. 2014 11

AU MENU 1. Livre de cuisine 2. Préparation culinaire : le soin nutritionnel 2.1 Dépistage 2.2 Evaluation 2.3 Diagnostic 2.4 Intervention 2.5 Cas clinique A 2.6 Cas clinique B 3. Repas 12

2.1 DEPISTAGE Buts du dépistage Repérer rapidement un besoin de soin nutritionnel pour le patient Alerter le diététicien 13

2.1 LE DEPISTAGE DANS NOTRE BRIGADE Ecailler Poissonnier Commis Saucier Chef de partie Entremétier Tournant Légumier Second de cuisine Grillardin Apprenti Rôtisseur Pâtissier Dans le soin nutritionnel, la personne qui alerte rapidement le diététicien est notre aide la plus précieuse. 14

2.1 DEPISTAGE Pourquoi dépister rapidement? Pour prévenir ou traiter la détérioration de l état nutritionnel afin de lutter contre l impact négatif de la cachexie cancéreuse sur l évolution clinique Que nécessite le dépistage? Etre en première ligne, accompagner le patient tout au long de sa prise en charge, peser le patient ou s assurer d avoir son poids pesé actuel, savoir quand et comment référer rapidement au diététicien référent Quand dépister en théorie? Chez tous les patients, de façon régulière sur toute la durée du soin oncologique, et ce dès l annonce du diagnostic oncologique Quand dépister en pratique? Le plus rapidement possible => dès qu un critère d alerte est observé S. Antoun, V.E. Baracos. Oncologie 2009 / Anzévui A. Louvain Médical 2014 15

2.1 DEPISTAGE TOUS LES SOIGNANTS Mesures! ROLE CLE RTT! a) Le poids actuel PESER! a) Le poids de forme ( = POIDS DU PATIENT EN BONNE SANTE) Evaluer la perte/prise de poids a) La taille MESURER! Calculer le BMI (Aide de la roulette) 16

Signes d alerte 2.1 DEPISTAGE Perte de poids même légère (-2 kg) // poids de forme IMC (18-70 ans) IMC ( 70 ans) < 18.5 kg/m² < 21 kg/m² Plaintes / symptômes entravant la prise alimentaire Diminution des apports alimentaires habituels Modification du comportement alimentaire Si 1 critère + Référer à la diététicienne 17

2.1 DEPISTAGE Plaintes symptômes entravant la prise alimentaire Nausées vomissements diarrhée constipation Mucite aphtes xérostomie Douleurs Dysgueusie agueusie Dysosmie anosmie Odynophagie dysphagie Perte d appétit Dépression Problèmes de dentition Difficultés financières, organisationnelles Etc. 18

2.2 EVALUATION DIETETICIEN 19

2.3 DIAGNOSTIC DIETETICIEN ET/OU MEDECIN 20

2.4 INTERVENTION DIETETICIEN ET/OU MEDECIN INFIRMIERE RESSOURCE EN NUTRITION 21

Femme, 30 ans Cancer du sein T2, N0, Mx Chirurgie, RadioT, HormonoT 47.5 kg et 1m68 2.5 CAS CLINIQUE A «J ai peut-être perdu 1 à 2 kg.» «Je mange plus que d habitude. J ai arrêté de grignoter et mange plus équilibré.» «Je suis mince de nature.» 22

2.5 CAS CLINIQUE A Perte de poids - 11% poids en 6 mois 16.9 kg/m² 6 MOIS : 52.5 kg 1 MOIS : 50 kg Aujourd hui : 47.5 kg Prise alimentaire INF DIET Inchangée Sévèrement diminuée(enquête al.) Déséquilibre alimentaire 23

2.5 CAS CLINIQUE A Prise alimentaire Tendance à voir l'alimentation comme un traitement Changements de régime alimentaire majeurs Apports évalués < besoins nut. (E, P) Modifications qualitatives +++ Arrêt grignotages, chocolats Plus aucun apport en sucre ajouté et viande Examen physique Réserve tissulaire (dont musculaire) < normes 24

Intervention et suivi diététique 2.5 CAS CLINIQUE A janvier février 47.5 kg 16.8 kg/m² Fractionnement + enrichissement de l alimentation Explication du régime végétarien équilibré! 48.5 kg 17.2 kg/m² Patiente fractionne et enrichi + mange PL Intégrer les œufs et le poisson + douceurs (chocolat + sucre) mars 49.7 kg 17.6 kg/m² Patiente mange œufs, poisson (1x/2sem.) Diversifier l alimentation (complémentarité) Intégrer les légumineuses, substitut de viande, fruits oléagineux 25

Homme, 72 ans Cancer du sinus piriforme T4, N2, M0 ChimioT, RadioT 58.5 kg et 1m74 2.6 CAS CLINIQUE B Poids rapporté par le patient à l infirmière de RadioT: 64 kg Poids pesé: 58.5 kg 26

2.6 CAS CLINIQUE B Perte de poids - 17.6% poids en 6 mois 6 MOIS : 71 kg 1 MOIS : 64 kg Aujourd hui : 58.5 kg Prise alimentaire (EN depuis 5 semaines) Absence couverture des besoins nutritionnels Examen physique Réserve tissulaire(dont musculaire) sévèrement < normes => Hospitalisation: immunodépression et dénutrition sévère 27

2.6 CAS CLINIQUE B INTERVENTION NUTRITIONNELLE: NUTRITION ENTERALE Cancers ORL traités par radiothérapie Intervention nutritionnelle personnalisée Prise en charge précoce avant traitement Suivi hebdomadaire jusqu à la fin du traitement + évaluation 1 à 3 mois après la fin de la thérapie Intervention nutritionnelle précoce limite Perte pondérale Détérioration de la qualité de vie Complications Interruptions de traitement 28

Objectif 2.6 CAS CLINIQUE B INTERVENTION NUTRITIONNELLE: NUTRITION ENTERALE Prévenir ou traiter la dénutrition avec des apports équilibrés par voie orale, plus ou moins enrichis de façon à couvrir l ensemble des besoins du patient (±30 à 35 kcal/kg par jour et 1,2 à 1,5 g de protéine/kg par jour) Améliorer de façon significative les apports protéinoénergétiques, le statut nutritionnel, la qualité de vie et réduire les toxicités secondaires au traitement 29

Senesse P. Nutrition clinique et métabolisme 2012 30

AU MENU 1. Livre de cuisine 2. Préparation culinaire 3. Repas: notre patient au centre de sa santé nutritionnelle 3.1 Indicateurs de qualité de soin nutritionnel 3.2 Synthèse du rôle de l infirmier et du technologue exerçant en radiothérapie «Mon Dieu! -Toute la cuisine est pleine de fumée. Elle ouvre la porte du four. Jésus, le lièvre est tout brûlé!» Le rôti de lièvre de Karl Valentin 31

3.1 INDICATEURS DE QUALITE DE SOIN NUTRITIONNEL DIAGNOSTIC PESEE Etat nutritionnel DEPISTAGE Alerte Demande d évaluation nutritionnelle par le diététicien INTERVENTION Conseils diététiques personnalisés Nutrition entérale Nutrition parentérale SUIVI 32

CFQAI Janvier 2015 33

CFQAI Janvier 2015 34

3.2 ROLE RTT dans le soin nutritionnel Psychologue Chirurgien RTT Logopède Assistante sociale Médecin Physicien Un devoir commun Dans notre brigade nous avons tous un rôle à jouer! 35

CONCLUSION Dans notre brigade Implication de TOUS Rôle spécifique de chacun Durant toute la préparation Besoin de collaboration et d organisation 36

MERCI POUR VOTRE ATTENTION! ET BON APPETIT! Vassiliki.zafiropoulos@uclouvain.be Aude.anzevui@uclouvain.be