L UNICEF ET LES DROITS

Documents pareils
Cadre général du Forum sur les questions relatives aux minorités

exigences des standards ISO 9001: 2008 OHSAS 18001:2007 et sa mise en place dans une entreprise de la catégorie des petites et moyennes entreprises.

Charte de la laïcité à l École Charte commentée

Après quatre tests d évaluation passés dans des pays différents (USA et Amérique latine), la norme SA 8000 a été validée et diffusée.

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

UNICEF/NYHQ /SokoL. Principes Régissant les Entreprises dans le Domaine des Droits de l enfant

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

Le VIH-sida, qu est-ce que c est?

22 Nous Reconnaissons la force du pardon

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Déclaration des droits sur Internet

Projet de loi n o 94. Présentation. Présenté par Madame Kathleen Weil Ministre de la Justice

Tous différents, tous égaux

CONCOURS DE PHOTOGRAPHIE FACEBOOK. 08 sept au 14 novembre. Thème : Génération 25, les droits de l enfant

QU EST-CE QUE LE PLAIDOYER?

LE DROIT À ADÉQUAT. Comment lutter pour vos droits

BELGIQUE. Septième session de la Conférence des Etats Parties à la Convention relative aux Droits des Personnes handicapées

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT)

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.

Commission CI. Session d ouverture. Remarques d ouverture par le Président de la Commission CI

Le Conseil d administration. L Article VI du Statut du PAM définit comme suit les fonctions du Conseil:

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

Service de presse novembre 2014

Décembre 2009 Nobody s Unpredictable

PROTOCOLE D ACCORD. Pour la création du CODETIC

ASSOCIATION «HABITER ENFIN!» Loi de 1901 STATUTS

GARANTIE D ASSISTANCE 2015

Les Principes fondamentaux

Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (INSARAG)

Peut-on supprimer le travail des enfants?

STATUTS Révisés 23 mars 2012

La Constitution européenne

NATIONS UNIES. Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO

Assemblée générale. Nations Unies A/68/832

THEME : LUTTE CONTRE LA PAUVRETE DES JEUNES.

Charte du tourisme durable

I. PRÉSENTATION DU HAUT-COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME

Arte Libera STATUTS DE L ASSOCIATION. Une Charte, qui figure en annexe des statuts, précise les principes de l Association.

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes

Code à l intention des partenaires commerciaux

ASSOCIATION SUISSE POUR LES DROITS DE LA FEMME. Statuts I. Généralités

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP

Peut-on envisager un effet direct?

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

Les 7 Principes fondamentaux

STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION

STATUTS DE L ASSOCIATION DES FAMILLES DE CHARENTON-LE-PONT ***********

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat

Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc

CENTRE CATHOLIQUE INTERNATIONAL DE GENEVE (CCIG) RAPPORT D ACTIVITES 2011

Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies. Préambule

LES PRINCIPES DE PARIS

United Nations (8) Nations Unies

Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni.

Emplacement de la photo d ouverture du domaine

CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Secrétariat NATIONS UNIES GÉNÉRALE. ST/SG/AC.10/C.4/15 30 juillet FRANÇAIS Original: ANGLAIS ET FRANÇAIS

TNS. BFM LE GRAND JOURNAL Le 14/01/ :17:51 Invité : Thierry VANDEVELDE, fondateur VEOLIA FORCE

Matériel créé par l équipe du programme Le monde en classe d UNICEF Canada à des fins d utilisation en milieu scolaire. lemondeenclasse@unicef.

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

TERMES DE REFERENCE. : Consultant gestion de l information et des bases de données protection de l enfance (consultation nationale)

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman mai 2014

CONVENTION SUR LA PROTECTION ET LA PROMOTION DE LA DIVERSITÉ DES EXPRESSIONS CULTURELLES

EXAMEN PÉRIODIQUE UNIVERSEL

Je suis honnorée de m' addresser à vous à l'occasion du Onzième Congrès des Nations Unis pour la Prevention du Crime et la Justice Penale.

DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME ONU - 10 Décembre Texte intégral

statut de l office du haut commissaire des nations unies pour les réfugiés

Dossier Technologies. 16 Assurance

Conseil économique et social

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

PEUT- ON SE PASSER DE LA NOTION DE FINALITÉ?

TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE)

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes

Fiche d'information n 26 - Le Groupe de travail sur la détention arbitraire

I. Dénomination, siege social et objectifs. Article 1 (Dénomination et cadre légal)

L Udaf de l Isère. se positionne sur. les lois de. bioéthique. Dossier de presse. janvier 2011

La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

Convention sur le droit relatif aux utilisations des cours d eau internationaux à des fins autres que la navigation

Convention sur la réduction des cas d apatridie

La mission et les résultats en chiffres pour

Article 1654 Le mariage est un contrat solennel entre deux personnes de sexe opposé qui souhaitent s unir et former une famille.

humanitaire, le GTPE est un domaine de responsabilité du Cluster de protection global.

Guide pour la planification d urgence et des interventions en cas de catastrophe

Dans ce nouveau siècle, aussi inégalitaire que le précédent mais aussi riche

Français. Fonds de secours. Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies

Fiches d information sur la protection de l enfant

Il est constitué entre les soussignés une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901 ayant pour titre : Gixe.

Guide du Parlement suédois

LES RELATIONS INTERNATIONALES. du Conseil national de l Ordre des médecins

Charte d'hébergement des sites Web

Date de fondation : 2 novembre 1981 (Journal officiel du 19 novembre 1981).

La responsabilité juridique des soignants

ECOLE SAINTE ANNE PROJET PEDAGOGIQUE ECOLE PRIMAIRE CATHOLIQUE HORS CONTRAT

Transcription:

15 minutes pour comprendre L UNICEF ET LES DROITS DE L ENFANT UNICEF/UN017394/UN Photo, Rick Bajornas - Siège des Nations Unies, 2016 1 QU EST-CE QUE L UNICEF? L UNICEF signifie en anglais United Nations International Children s Fund, soit le Fonds international des Nations unies pour l enfance. Cette organisation a été fondée en 1946, après la Seconde Guerre mondiale, pour venir en aide à tous les enfants en détresse dans le monde. Depuis, l UNICEF est venu en aide à des millions d enfants dans plus de 200 pays. L organisation veille à ce qu ils aient assez à boire et à manger, qu ils soient en bonne santé, qu ils soient soignés, qu ils puissent aller à l école, qu ils soient protégés, qu ils soient aidés en cas de guerre ou de catastrophe naturelle (exemple : un tremblement de terre, tsunami ). L UNICEF veille à ce que leurs droits soient respectés. Le fil conducteur du travail de l UNICEF est la convention relative aux droits de l enfant. Tous les enfants ont les mêmes droits! Et ceux-ci doivent être respectés. L UNICEF les défend pour chaque enfant. 1

2 QU EST-CE QUE LA CONVENTION INTERNATIONALE DES DROITS DE L ENFANT? La Convention internationale des droits de l enfant (CIDE) ou Convention relative aux droits de l enfant, regroupe un ensemble de principes* et d obligations reconnus de façon universelle. Elle affirme qu une société ne peut pas envisager de vivre en paix et dans la justice, si les droits de l enfant ne sont pas respectés. Le 20 novembre 1989, la Convention internationale des droits de l enfant voit le jour. C est pourquoi, chaque année, on célèbre la Journée internationale des droits de l enfant le 20 novembre. Ce texte a plusieurs particularités : C est le premier texte obligatoire qui reconnaît des droits à l enfant. L enfant n est plus seulement un être à protéger mais aussi un être humain à part entière, avec des droits et des responsabilités adaptés à son âge et à son développement. Les droits qui lui sont reconnus considèrent l enfant dans sa globalité : ces droits sont aussi bien d ordre civil que politique, économique, social ou culturel. C est un texte qui tient compte de l importance des traditions et des valeurs culturelles. C est un cadre de référence moral et juridique commun à tous les États pour mettre en place des actions en faveur des enfants et évaluer les progrès accomplis. Les quatre principes fondamentaux de la Convention internationale des droits de l enfant sans lesquels aucun des droits qui y sont présents ne peuvent être respectés : 1 La non-discrimination La Convention internationale des droits de l enfant concerne tous les enfants du monde, quelles que soient leur origine, leur langue, leur religion, qu ils soient riches, pauvres, garçons, filles, en situation de handicap 2 L intérêt supérieur de l enfant Dans toute décision qui concerne un enfant, une importance particulière doit être accordée à son bien-être. 3 La survie et le développement Le bien-être d un enfant ne peut être assuré que si les conditions dans lesquelles il vit permettent sa survie et son développement. 4 La participation des enfants La Convention internationale des droits de l enfant accorde une grande place au fait qu un enfant doit être consulté pour toute question qui le concerne. Sa participation est donc une condition pour faire respecter tous les autres droits. 2 * Voir Vocabulaire à la fin de la fiche

3 LES DROITS DE L ENFANT AVANT 1989 : PETITE HISTOIRE > L ENFANT A-T-IL TOUJOURS ÉTÉ CONSIDÉRÉ COMME IL L EST AUJOURD HUI? Différentes révolutions à travers le monde ont fait naître l idée de «droits de l Homme» au cours du XVIII e siècle. L idée que les enfants doivent avoir des droits spécifiques a mis davantage de temps à apparaître. Au début du XIX e siècle, certaines lois apparaissent en France et en Grande-Bretagne contre le travail des enfants. Mais il faudra encore attendre plusieurs dizaines d années pour que l enfant soit considéré comme un être à part entière. > DR JANUSZ KORCZAK (1878-1942) : LE PÈRE DES DROITS DE L ENFANT Au début du XX e siècle, Janusz Korczak, Henryk Goldszmit de son vrai nom, était un médecin-pédiatre polonais très reconnu qui a mis l accent sur la protection et le respect absolu de l enfance. Ses émissions de radio, son journal national d enfants ont marqué des générations entières de petits Polonais. Les deux orphelinats qu il a créés en 1912 et 1919 à Varsovie lui ont permis de rendre concrète sa «pédagogie du respect» en accordant une place centrale aux enfants dans la gestion des établissements. Il a été le premier à affirmer, dans les années 1920, les droits spécifiques des enfants et à réclamer pour eux une Charte de la Société des Nations. > QUELQUES DATES CLÉS 1946 : Les Nations unies créent le Fonds des Nations unies pour l enfance (UNICEF). 1948 : Adoption par les Nations unies, de la Déclaration universelle des droits de l Homme qui affirme notamment que «la maternité et l enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciale». 1959 : Le 20 novembre, les Nations unies adoptent à l unanimité une Déclaration des droits de l enfant, qui constitue une véritable reconnaissance des droits de l enfant. 1979 : Année internationale de l enfant. La Commission des droits de l Homme de l ONU met en place un groupe de travail pour préparer une convention des Nations unies sur les droits de l enfant. 1989 : Le groupe de travail présente le projet final de convention à la Commission des droits de l Homme. Le 20 novembre, l Assemblée générale des Nations unies adopte, à l unanimité, la Convention relative aux droits de l enfant, également appelée CIDE. 3 UNICEF/UNI161885/Holt - Tanzanie, 2014

L APPLICATION DE LA CONVENTION INTERNATIONALE DES DROITS DE L ENFANT (CIDE) PAR LES ÉTATS CONVENTION, RATIFICATION DE QUOI S AGIT-IL? Une convention, c est un texte qui oblige les États qui l ont ratifié à l appliquer. C est donc un texte plus contraignant qu une déclaration, qui ne marque qu un engagement moral de la part de celui qui la signe. Lorsqu un État ratifie une convention, cela signifie qu il s engage juridiquement à la faire appliquer dans son pays, même si cela demande de modifier les lois du pays. Avant de parvenir à la ratification, un État passe d abord par une étape d étude du texte, puis par une signature de la convention qui marque son intérêt sans qu il s engage à la respecter. Pour ratifier une convention, le texte doit être voté au Parlement. Un État ne peut donc pas ratifier une convention sans l avoir d abord signée. Par contre, un État peut se contenter de la signer et ne pas aller plus loin dans son engagement, comme c est le cas pour les États-Unis. 4 QUE SE PASSE-T-IL UNE FOIS QU UN PAYS A RATIFIÉ LA CIDE? Lorsqu un État a ratifié la Convention internationale des droits de l enfant (CIDE), il doit ensuite la mettre en pratique sur son territoire. Il peut ainsi être amené à changer des lois pour que le droit national soit en accord avec la CIDE. Des États savent avant même de la ratifier que certains aspects seront très difficiles à mettre en place. Ils émettent alors «des réserves» sur les articles concernés. Deux ans après avoir ratifié la CIDE, chaque État présente au Comité des droits de l enfant un rapport sur la manière dont celle-ci a été appliquée. Ensuite, il doit remettre au Comité un rapport similaire tous les cinq ans. De cette façon, la CIDE permet d évaluer les progrès des pays en offrant une référence commune. 5 QU EST-CE QUE LE COMITÉ DES DROITS DE L ENFANT? Le Comité des droits de l enfant existe depuis 1991. Il est basé à Genève (Suisse). Il est chargé de surveiller la façon dont les États appliquent la Convention. Pour mesurer ce travail, 18 experts indépendants élus pour quatre ans, examinent et commentent les rapports transmis par les États. Le Comité s appuie également sur des rapports remis par des organisations non gouvernementales, des autorités indépendantes comme le Défenseur des Droits, des institutions des Nations unies (comme l UNICEF par exemple) pour mieux comprendre la situation des pays auditionnés. Le Comité rend ensuite ses conclusions et encourage les États à améliorer certains aspects. 4

UNICEF/UNI111556/Youssef - Tunisie, 2011 ET EN FRANCE, QU EST-CE QUE LA CIDE A CHANGÉ? La France a été le 2 e pays européen, après la Suède à ratifier la CIDE. C était le 7 août 1990. Le droit français a dû alors être adapté afin d être en conformité avec la CIDE : des lois ont été modifiées, de nouvelles ont été votées. Parmi les changements opérés en France pour mieux appliquer la CIDE, le Défenseur des enfants a été créé en 2000 pour intervenir de façon neutre et impartiale en faveur des enfants. Depuis 2011, il est rattaché au Défenseur des droits, chargé de veiller au respect des droits et libertés de chacun. Le Défenseur des droits est nommé pour un mandat de 6 ans non renouvelable. Tous les 5 ans, la France est entendue par l ONU pour faire le point sur les améliorations à apporter à sa politique en direction des enfants et des jeunes en France. La dernière audition de la France a eu lieu en janvier 2016, à Genève (Suisse). L ONU lui a fait des recommandations. 6 QUEL EST LE RÔLE DE L UNICEF POUR FAIRE APPLIQUER LA CIDE? L article 45 de la Convention internationale des droits de l enfant indique que l UNICEF est missionné pour promouvoir et veiller au respect des droits de l enfant. En France, par exemple, l UNICEF veille à ce que l État applique la CIDE et respecte les observations du Comité des droits de l enfant. L UNICEF surveille les actions de la France et alerte si des lois ou des décisions du gouvernement ne sont pas conformes à la Convention relative aux droits de l enfant, et travaille le plus possible avec les autorités pour que l enfance ait la place la plus importante qui soit. 5 LE SAIS-TU? Dans beaucoup de pays, il existe une personne pour veiller à la protection des enfants et pour les défendre. En France, ils s adressent aux Défenseur des droits comme tout autre individu majeur. Avec 196 états, la CIDE est le traité le plus ratifié au monde. Seuls les États-Unis ne l ont pas ratifiée.

SOURCES Les Observations finales du Comité des droits de l enfant des Nations unies de février 2016 UNICEF France 2015 Chaque enfant compte. Partout, tout le temps. Rapport alternatif de l UNICEF France et de ses partenaires dans le cadre de l audition de la France par le Comité des droits de l enfant des Nations unies. UNICEF France - Nous les enfants! - Rapport des enfants au Comité des droits de l enfant des Nations unies sur le respect de leurs droits en France. Paris, 2015. https://www.unicef.fr/article/ la-convention-internationale-desdroits-de-l-enfant https://www.unicef.fr/article/tous-lesenfants-du-monde-ont-les-memesdroits VOIR AUSSI «Le droit à l éducation» «Le droit à la santé» «Le droit à la protection» «Le droit à l identité» «Le droit à la participation» «L UNICEF dans les situations d urgence» Adopter v. Ici, pour une assemblée, être d accord avec un projet afin qu il devienne un texte officiel. Appliquer v. Mettre en œuvre, faire respecter. Audition n.f. Moment où un État présente son rapport au Comité des droits de l enfant et reçoit des recommandations de celui-ci. Comité des droits de l enfant n.m. Groupe d experts dont la mission est de veiller à ce que les États qui ont ratifié la CIDE l appliquent effectivement sur leur territoire. Commission des droits de l Homme n.f. Organe des Nations unies remplacé en 2006 par le Conseil des droits de l Homme. Son siège est à Genève, en Suisse. Conformité n.f. Respect, accord. Convention n.f. Texte qui oblige les États qui l ont ratifié à l appliquer. Discrimination n.f. Différence de traitement qui cause du tort à autrui sans que cela soit justifié. Droit n.m. Ce à quoi on peut prétendre sans que quiconque puisse s y opposer. Évaluer v. Mesurer un résultat, un travail selon des critères prédéfinis. Expert n.m. Personne spécialiste d un domaine. Mandat n.m. Mission confiée à une personne élue pour une durée limitée. ONU / Organisation des Nations unies n.f. Organisation internationale créée en 1945 afin de maintenir la paix dans le monde. Elle est composée de 193 États membres. Organisation non gouvernementale (ONG) n.f. Association ou organisation qui n a aucun lien avec des autorités gouvernementales. Pédagogie n.f. Science de l éducation. Pédiatre n.m. Médecin spécialiste des enfants. Principe n.m. Règle. VOCABULAIRE Participation n.f. 1. Action de participer à quelque chose. 2. Droit reconnu par la CIDE. Rapport n.m. Compte rendu, document qui donne l état d une situation. Ratifier v. Lorsqu un État ratifie un traité, il s engage à l appliquer sur son territoire. Recommandation n.f Conseil Réserve n.f. Fait de ne pas donner complètement son accord. Révolution n.f. Bouleversement politique, social ou économique profond qui se produit de façon brutale. Société des Nations n.f. Ancêtre de l Organisation des Nations unies, créé en 1919, suite à la Première Guerre mondiale. Survie n.f. Fait de rester en vie, d échapper à la mort. Unanimité n.f. Accord donné par la totalité d un groupe. Universel adj. Qui concerne tous les êtres humains. UNICEF France-Comité français pour l UNICEF-Association loi 1901 reconnue d utilité publique- Septembre 2016 6