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Transcription:

Asthme et obésité SALIM NAFTI CHU MUSTAPHA

Introduction L obésité peut contribuer au développement de plusieurs maladies tels le diabète, les maladies cardiovasculaires, l hypertension artérielle, le syndrome d apnées du sommeil, le syndrome d obésité hypoventilation et certains types de cancer.

Obésité L obésité est actuellement caractérisée selon l indice de masse corporelle (IMC), le surplus de poids étant défini comme un IMC compris entre 25 et 29,9 kg/m2 l obésité lobésité par un IMC> 30 kg/m2. l obésité morbide avec un IMC > 40 kg/m2

Indice de masse corporelle (IMC) Indice de masse corporelle (IMC) Classification IMC (kg/m2) Maigreur < 18,50 Poids santé 18,5 à 24,9 Surplus de poids 25,0 à 29,9 Obésité (classe I) 30,0 à 34,9 Obésité (classe II) 35,0 à 39,9 Obésité morbide (classe III) 40 et plus

Obésité D autres paramètres, telle la mesure du périmètre abdominal reflétant le niveau d obésité, semblent importants pour identifier le risque de problèmes cardiovasculaires. Leur relation avec les maladies respiratoires reste cependant à démontrer.

Asthme L asthme est une maladie inflammatoire, et cette inflammation de même que ses répercussions sur la structure bronchique sont considérées comme responsables des manifestations cliniques de la maladie et des changements de la fonction respiratoire.

Interactions des phénotypes d asthme

Asthme et obésité : prévalences Les prévalences tant de l asthme que de l obésité ont augmenté simultanément au cours des dernières décades. l asthme et l obésité sont responsables d un lourd fardeau humain socioéconomique

Asthme et obésité : prévalences ( Thorax 2008;63:1018-1023)

Asthme et obésité : épidémiologie Arif ( 2003)USA 18 393 sujets > 20 ans Pé Prévalence asthme : 4.5% sifflements : 16.4% Relation avec IMC : OR 1.43 si IMC > 30 kg/m2 OR 1.1616 si IMC < 18.5 kg/m2 Sin (2002) 16 692 sujets > 17ans Risque d asthme augmente avec l IMC : OR 1.21 si IMC entre 27 et 31kg/m2 OR 1.50 si IMC > 31kg/m2

Asthme et obésité Méta-analyse ( Flaherman 2006) 402 études publiées entre 1966 et octobre 2004 chez l enfant 12 études retenues: 4 études : effet d un poids élevé chez les enfants d âge scolaire augmente le risque de développer un asthme de 50% 8 études : poids de naissance élevé augmente le risque de développer un asthme de 20%

Asthme et obésité Etudes transversales ont permis de mettre en évidence une augmentation de prévalence de l asthme en cas d obésité aussi bien chez l enfant que chez l adulte Etudes longitudinales montrent que la prise de poids précède l asthme ce qui serait en faveur d un lien de causalité entre les deux

Obésité : facteur de sévérité? Adolescents : données discordantes - Cassol, J Asthma 2006 : 4000 adolescents brésiliens, ISAAC III IMC > 85 p : OR asthme sévère : 1,55 (1,12-2,14) 12 214) - Mansell, PedPulmonol l2006 : 134 ados, USA, dont 24% IMC > 95 p pas d impact de l IMC sur la sévérité é é

Obésité : facteur de sévérité? Chez l enfant plus jeune : Belamarich, Pediatrics i 2000 (1322 dont 249 IMC > 95 p 4 à 9 ans) jours avec symptômes/médicaments de secours/urgences Etude CAMP, NEJM 2000 (1041 enfants, A persistant t léger à modéré) é) pas d impact de l IMC sur la sévérité des symptômes Kwong, J Asthma 2006 ( 1016 enfants, dont 174 obèses ) Même constat sur une population plus sévère

Asthme et perte de poids La perte de poids a un effet bénéfique sur l asthme Hakala ( 2000): 14 obèses asthmatiques, perte de poids (régime) : - amélioration de la variabilité du DEP, CVF et VEMS -amélioration de la CRF et VRE

Asthme et perte de poids Stenius-Aaniala (2000) : 38 patients asthmatiques obèses: (19 régime, 19 témoins) Perte de 11% poids initial à un an vs gain de 2% - Diminution de la dyspnée, de la consommation des médicaments antiasthmatiques, -amélioration des indices fonctionnels avec perte de poids : augmentation de VEMS et CVF à un an -Différence significative entre les 2 groupes à -Différence significative entre les 2 groupes à un an (7,6% )

Asthme et obésité Quel lien? Quels mécanismes? Quel traitement?

Le lien entre l obésité et l asthme Une prévalence accrue d asthme a été rapportée chez le sujet obèse et cette relation semble surtout évidente chez la femme l asthme pourrait favoriser le gain de poids par la prise de corticostéroïdes oraux ou réduire la capacité à effectuer de l exercice les données disponibles plaident en faveur d un rôle de l obésité é dans le développement de l asthme. Les mécanismes par lesquels cette influence pourrait s exercer demeurent toutefois incertains.

Obésité : mécanismes Communautés génétiques? (Melen, JACI 2010) Vitamine i D chez l obèse (Forno, JACI 2011) é Conséquences : Sédentarisation et exposition aux allergènes RGO SAOS (Verhulst, Chest 2008) Etat psychique (sd dépressif,hasler, Int J Obes 2006)

Obésité et mécanique ventilatoire L obésité entraine une diminution des volumes: avant tout du VRE et de la CRF, d autant plus importants que l obésité é est sévère. Le mode ventilatoire des sujets obèses est caractérisé par un petit volume courant et une fréquence respiratoire élevée On observe fréquemment une hypoxémie de repos

IMC et hyperréactivité bronchique non spécifique Litonjua (2002) 61 sujets avec test de provocation négatif puis positif 4 ans après, comparés à 244 témoins L IMC > 29.4 est associé à un risque elevé d HRBNS (OR 7.5) Chinn (2002) 11 277 sujets adultes HRBNS augmente avec l IMC plus marqué chez l homme que chez la femme

IMC et HRB Schachter (2001) 1971 sujets, 17-73 ans, obésité facteur de risque pour: un asthme récent (OR=2.04) sifflements dans les 12 mois précédents éd (2.O6) traitement antiasthmatique (2.83) pas pour HRB (0.87) Schachter (2003) 5993 enfants, 7-12 ans, obésité facteur de risque pour: sifflements (OR=1.02) toux (OR=1.08) uniquement chez les filles pas pour HRBNS (OR=0.97)

Asthme et obésité

Asthme et obésité Tissu adipeux : produit de nombreux médiateurs Chez l obèse : C réactive protéine, TNF alpha, IL 6 leptine Adiponectine i j ôl d l l i h pourraient jouer un rôle dans le relation asthme obésité

Les hypothèses L obésité est associée à un processus inflammatoire systémique pour lequel certains changements hormonaux, telles: l augmentation g de la leptine (pro-inflammatoire) la réduction de l adiponectine (anti-inflammatoire) pourraient jouer un rôle dans l inflammation des voies respiratoires responsables d asthme.

Autres hypothèses L effet des changements mécaniques sur la fonction respiratoire i des facteurs génétiques communs à l asthme et à l obésité l influence du gain de poids sur le développement du système respiratoire demeurent aussi des hypothèses plausibles.

Autres hypothèses Indirectement, l obésité pourrait également encourager le développement de l asthme ou influencer son expression clinique en augmentant la prévalence de certaines maladies tels : le reflux gastro-oesophagien le syndrome d apnées du sommeil

Hormones Certaines études ont montré que le risque d asthme est plus élevé chez les femmes obèses (Chinn, Shaheen ) Les filles qui développent une surcharge pondérale entre 6 et 11 ans et en cas de déclenchement de la puberté avant 11 ans ont un risque plus élevé (Castro-Rodriguez, 2001). Lien IMC asthme sévère plus important si puberté précoce (Varraso, 2005). Mécanismes physiopathologiques?

Hormones Kattan (JACI 2010) Etude prospective chez des adolescents asthmatiques (12-20 ans), suivi i un an, obésité ié : 60% F, 50% H L IMC élevé s associe aux symptômes et exacerbations d asthme chez les femmes L adiponectine : n influe pas sur les symptômes et les exacerbations mais améliore le rapport VEMS/CV chez les hommes Elle a donc un rôle protecteur pour l homme

Obesite et controle de l asthme Kattan, JACI 2010 Chez les filles : IMC > 85 p : 0,56 j + symptomes /2 sem 2.5 le risque d exacerbation // au taux de leptine Chez les garcons : Adiponectine : role protecteur

L influence de l obésité sur la réponse au traitement de l asthme La mauvaise maîtrise de l asthme chez les asthmatiques obèses pourrait être favorisée par une réponse réduite à la médication asthmatique, en raison des changements mécaniques et inflammatoires évoqués précédemment. Plusieurs études ont démontré une réduction de la Plusieurs études ont démontré une réduction de la réponse tant aux corticostéroïdes inhalés qu aux traitements combinés chez les asthmatique obèses.

Obésité : impact sur le contrôle? Chez l adulte 406 patients non contrôlés dont traités par corticothérapie générale BMI < 25 BMI > 25 Asthme Asthme sévère (CO) BMI < 25 Les patients t obèses restent t mal contrôlés en dépit de la prise en charge Saint Pierre, allergy 2006

Contrôle de l asthme et obésité Mosen (2008) : 1113 sujets traités par médicaments pour asthme, interrogés par questionnaires. Moins bonne qualité de vie, moins bon contrôle de l asthme et plus d hospitalisations i pour asthme chez obèses Lessard (2008) :44 obèses comparés à 44 non obèses, tous asthmatiques. Obèses ont un moins bon contrôle de l asthme mais la même perception de leurs symptômes lors du test à la métacholine. Clerisme-Beaty (2009) 292 sujets, 82% femmes, appréciation y j pp du contrôle de l asthme par 4 questionnaires validés. Pas de lien entre IMC et contrôle de l asthme

Contrôle de l asthme et obésité Boulet (2007) : 1242 asthmatiques, le contrôle de l asthme est plus difficile chez les obèses sévères quelque soit le traitement (CI+ß2 ou CI seul) Sutherland (2009) : 1265 sujets avec un asthme léger à modéré. Sujets en surpoids et obèses : moins d amélioration sous CI (NO exhalé) amélioration sous CI+ ß2

Conclusion Asthme et obésité sont liés et les modifications ventilatoires liées à l obésité prédisposent à une augmentation de l hyperréactivité i é bronchique Les mécanismes reliant asthme et obésité sont plus complexes qu un simple effet mécanique La prise en charge thérapeutique doit être adaptée au La prise en charge thérapeutique doit être adaptée au contexte