Numéro 31 : décembre 1999 Au pied des Pyrénées, trois régions attractives CREUSE Océan Atlantique CHARENTE-MARITIME Taux de variation annuelle de population RHONE par commune entre 1990 et 1999 (en %) HAUTE-VIENNE CHARENTE PUY-DE-DOME forte hausse (plusloire de 0,6) CORREZE Périgueux CANTAL HAUTE-LOIRE Source : Insee - Recensements de la population DORDOGNE ARDECHE GIRONDE Mende Cahors Rodez Agen LANDES TARN-ET-GARONNE Montauban Mont-de-Marsan AVEYRON VAUCLUSE GARD Albi GERS Auch DROME LOZERE LOT LOT-ET-GARONNE ISERE Hors hausse (de 0,2 à 0,6) stabilité (entre - 0,2 et 0,2) baisse (de - 0,6 à - 0,2) forte baisse (moins de - 0,6) TARN HERAULT Nîmes BOUCHES-DU-RHONE Pau HAUTE-GARONNE PYRENEES-ATLANTIQUES Tarbes Carcassonne AUDE HAUTES-PYRENEES ARIEGE Foix Mer Méditerranée Perpignan ANDORRE ANDORRE PYRENEES-ORIENTALES Insee 1999 - Ign 1999 Entre 1990 et 1999, la population du SudINSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES DIRECTION REGIONALE Ouest s'est accrue de 413 000 personnes. Cette DE MIDI-PYRENEES : 05 61 36 61 36 croissance s'explique principalement par l'arrivée de Téléphone Télécopie : 05 61 36 62 00 Adresse : 36, rue des Trente-Six-Ponts nouveaux habitants. 380 000 personnes se sont ins- 31054 TOULOUSE CEDEX 4 Directeur de la publication : Camus tallées dans le entre 1990 et 1999 Benjamin Rédacteur en chef : Bruno Mura dont la moitié dans l'hérault et la Haute-Garonne. Maquettiste : Madeleine Cambounet : Reprographie Moderne, 31770 Colomiers Les métropoles de, et Imprimeur Dépôt légal : décembre 1999 ISSN : 1262-442X ont joué un rôle moteur dans ce peuplement. CPPAP : 183AD SAGE : SIPAG3176 Plus généralement, la population progresse dans Prix : 15 F - 2,29 l'espace urbain et le long des grands axes de communication.
Au pied des Pyrénées, trois régions attractives A u 8 mars 1999, les régions, et Languedoc-Roussillon comptaient 7,755 millions d habitants, rassemblant sur 21 % du territoire métropolitain 13 % de la population française. Entre 1990 et 1999, la population de ce s est accrue de 413 000 habitants, poursuivant une croissance entamée à la fin de la première guerre mondiale. Très lente au début, cette progression s est accélérée à partir des années cinquante avec les effets du baby-boom et l arrivée des rapatriés d Afrique du Nord. A la fin des années soixante, le Une croissance plus élevée en Languedoc-Roussillon Evolution de la population des régions du depuis le début du siècle Nombre d'habitants (en milliers) 3 000 2 907 700 2 800 2 600 2 551 800 2 400 2 200 2 295 100 2 000 1 800 Languedoc-Roussillon 1 600 1 400 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 Source : Insee - Recensements de la population (chiffres 99 provisoires) L'Hérault, la Haute-Garonne, parmi les départements les plus attractifs de France Variation annuelle de population par commune due au solde apparent des entrées-sorties entre 1990 et 1999 CREUSE Océan Atlantique CHARENTE-MARITIME Taux de variation (en %) HAUTE-VIENNE CHARENTE CORREZE Périgueux DORDOGNE RHONE forte hausse (plus de 0,6) PUY-DE-DOME LOIRE Hors ISERE hausse (de 0,2 à 0,6) stabilité (entre - 0,2 et 0,2) baisse (de - 0,6 à - 0,2) forte baisse (moins de - 0,6) Source : Insee HAUTE-LOIRE - Recensements de la population CANTAL ARDECHE GIRONDE LOT LOT-ET-GARONNE Mende Cahors Rodez Agen LANDES TARN-ET-GARONNE Montauban Mont-de-Marsan AVEYRON VAUCLUSE GARD Albi GERS Auch DROME LOZERE TARN HERAULT Nîmes BOUCHES-DU-RHONE Pau PYRENEES-ATLANTIQUES Tarbes HAUTE-GARONNE Carcassonne AUDE HAUTES-PYRENEES ARIEGE Foix Mer Méditerranée Perpignan PYRENEES-ORIENTALES ANDORRE Insee 1999 - Ign 1999 2
Le a gagné plus de 400 000 habitants soit l'équivalent de la population de Population 1999 (en milliers) Languedoc-Roussillon Taux de variation annuelle 90-99 (en %) 2 907,7 2 551,8 2 295,1 7 754,6 Population 1990 (en milliers) + 0,5 + 0,9 + 0,6 Les trois régions du,, Languedoc-Roussillon et MidiPyrénées sont démographiquement parmi les plus dynamiques de France. LanguedocRoussillon se distingue par un taux de croissance annuelle exceptionnel de + 0,9 % qui la place en tête des régions françaises. enregistre une croissance démographique annuelle de + 0,5 %, légèrement supérieure à la moyenne française métropolitaine tandis que l', avec %, se situe dans cette moyenne. 2 795,8 2 430,7 2 115,0 7 341,5 Haute-Garonne et Hérault, les deux départements de France ayant la plus forte croissance Haute-Garonne Hérault Pyrénées-Orientales Gard Gironde Landes Pyrénées-Atlantiques Aude Tarn-et-Garonne Lot Lozère Ariège Dordogne Tarn Lot-et-Garonne Hautes-Pyrénées Gers Aveyron France métropolitaine 1 046,5 896,3 392,6 623,1 1 286,7 327,5 599,9 309,6 206,0 160,2 73,5 137,2 388,3 343,3 305,3 222,4 172,4 263,8 7 754,6 58 501,3 + 1,4 + 1,4 + 0,9 + 0,7 + 0,7 + 0,6 + 0,3 + 0,3 + 0,1 + 0,1 + 0,1 0 0-0,1-0,1-0,3 + 0,6 926,0 794,6 363,8 585,0 1 213,5 311,5 578,5 298,7 200,2 155,8 72,8 136,5 386,4 342,7 306,0 224,8 174,6 270,1 7 341,5 56 615,2 L'évolution de population est assez contrastée dans les différents départements du. Deux d'entre eux se distinguent par un taux de croissance annuelle particulièrement élevé : la Haute-Garonne et l'hérault (+ 1,4 %), se classant ainsi premier et deuxième départements de France métropolitaine en terme de croissance démographique. Avec des taux de croissance annuelle de population de l'ordre de 0,6 à 0,9 %, bien supérieurs à la moyenne française, les Landes, la Gironde, le Gard et les Pyrénées-Orientales sont également des départements très dynamiques. Dans une moindre mesure, les Pyrénées-Atlantiques, l'aude, Tarn-etGaronne et le Lot gagnent aussi des habitants mais de façon plus modérée et plus conforme à la moyenne nationale. Enfin, la Lozère, l'ariège et la Dordogne connaissent une très légère augmentation de population tandis que la population des départements du Tarn et de Lot-et-Garonne stagne. Trois départements, tous midipyrénéens, voient leur population baisser : les Hautes-Pyrénées, le Gers et l'aveyron. Source : Insee - Recensements de la population (chiffres 99 provisoires) Les décès l'emportent sur les naissances dans la majorité des communes Variation annuelle de population par commune due au solde naturel entre 1990 et 1999 CREUSE Océan Atlantique CHARENTE-MARITIME Taux de variation (en %) HAUTE-VIENNE CHARENTE CORREZE Périgueux RHONE PUY-DE-DOME forte hausse (plus de 0,6) LOIRE Hors ISERE hausse (de 0,2 à 0,6) stabilité (entre - 0,2 et 0,2) baisse (de - 0,6 à - 0,2) forte baisse (moins de - 0,6) HAUTE-LOIRE CANTAL Source : Insee - Recensements de la population DORDOGNE ARDECHE GIRONDE DROME LOZERE LOT LOT-ET-GARONNE Mende Cahors Rodez Agen LANDES TARN-ET-GARONNE Montauban Mont-de-Marsan AVEYRON VAUCLUSE GARD Albi GERS Auch TARN HERAULT Nîmes BOUCHES-DU-RHONE Pau PYRENEES-ATLANTIQUES Tarbes HAUTE-GARONNE Carcassonne AUDE HAUTES-PYRENEES ARIEGE Foix Mer Méditerranée Perpignan ANDORRE PYRENEES-ORIENTALES Insee 1999 - Ign 1999 3
Une croissance régulière de l'espace urbain et plus contrastée de l'espace rural Evolution de la population de l'espace urbain Evolution de la population de l'espace rural Nombre d'habitants (en milliers) Nombre d'habitants (en milliers) 2 000 1 800 1 600 1 400 1 859 300 1 597 300 1 455 800 1 100 1 000 900 1 048 400 954 500 839 300 1 200 1 000 Languedoc- Roussillon 800 700 Languedoc- Roussillon 800 600 1962 1968 1975 1982 1990 1999 1962 1968 1975 1982 1990 1999 Source : Insee - Recensements de la population (chiffres 1999 provisoires) rythme annuel de croissance connaît un léger infléchissement. Entre 1990 et 1999, la population continue d augmenter de 0,6 %, par an en moyenne. La croissance est supérieure à celle de la France métropolitaine ( %) dans chacune des trois régions ; l'écart est faible pour et (respectivement et + 0,5 %) et très net pour Languedoc-Roussillon en tête des régions françaises avec + 0,9 %. Le rôle essentiel de l'apport migratoire Entre 1990 et 1999, le solde apparent des entrées-sorties du s élève à 380 000 personnes. La croissance annuelle de la population, due à ce solde (+ 0,6 %), place les trois régions parmi les plus attractives de France. Les principaux bénéficiaires de ces mouvements sont l Hérault et la Haute- Garonne. Ces deux départements sont parmi les plus attractifs de France, avec une croissance annuelle due au solde apparent des entrées-sorties proche de 1 %. Mais les Pyrénées-Orientales et les Landes situés en bord de mer se révèlent également très attractifs. L apport migratoire joue un rôle important mais plus modeste dans la croissance des populations du Lot, de l Aude ou du Gard. Aucun département du ne perd de population dans ses échanges migratoires. Mais, plus localement, certains cantons ruraux situés en Aveyron, dans le Tarn, les Hautes-Pyrénées, en Lot-et-Garonne, dans le Gers ou les Pyrénées-Atlantiques voient leur population diminuer sous l effet des migrations. Comme dans toute la partie sud de la France, l apport naturel joue peu dans l accroissement de la population du. En effet, dans le sud de la France et notamment à l ouest, une structure vieillie de la population et une fécondité traditionnellement basse conduisent à des taux de natalité faibles. Entre 1990 et 1999, l excédent des naissances sur les décès est de 33 000 personnes sur l'ensemble du Sud- Ouest. Plus de la moitié de cet excédent s observe en Languedoc- Roussillon. Dans cette dernière région, la variation de population due au solde naturel est de + 0,1 % par an. En et en, un accroissement de population dû au solde naturel apparaît seulement pour la Gironde et la Haute-Garonne. Rares sont les communes du où le nombre de naissances excède celui des décès. C est le cas cependant des principaux pôles urbains et de leur couronne périurbaine. La commune de arrive dans ce domaine largement en tête avec un solde naturel entre 1990 et 1999 de + 22 600 personnes, suivie par celle de avec + 12 300 personnes. Trois axes de peuplement d orientation nord-sud La dynamique du repeuplement dans le s effectue principalement le long de trois axes d orientation nord-sud sensiblement parallèles. En, la population se concentre autour d un axe longeant le littoral océanique de la ville de à la pointe de la côte basque en passant par les pourtours du bassin d Arcachon et le sud de la côte landaise. En, la population est très dense de part et d autre d un axe qui pourrait être figuré par le tracé de la nationale 20 rejoignant les abords de la Corrèze aux environs de Foix en traversant notamment l aire urbaine de. Enfin, en Languedoc- Roussillon, le littoral méditerranéen attire une population qui se fait très dense sur un territoire situé de part et d autre de l autoroute A 9 depuis la vallée du Rhônejusqu à la frontière espagnole. Le poids des grandes aires urbaines Les trois grandes aires urbaines de 4
, et, les trois principales aires urbaines du décennie, supérieure à celle de et, elle compte désormais environ 445 700 habitants. Pôle urbain de 741 300 habitants + 1,5 % 390 600 hab. + 1,0 % Aire urbaine de 917 500 habitants + 1,6 % Pôle urbain de 741 300 habitants + 1,5 % Pôle urbain de Aire urbaine de 734 700 habitants 881 500 habitants + 0,6 % + 0,7 % 214 600 hab. + 0,2 % Pôle urbain de 734 700 habitants + 0,6 % Ces trois grandes aires urbaines sont confortées par ailleurs par des pôles urbains moins peuplés mais parfois très dynamiques dispersés sur tout le territoire du. Un développement également transversal 350 700 habitants + 2,1 % 176 200 habitants + 2,0 % Pôle urbain de Aire urbaine de 274 500 habitants 445 700 habitants + 1,1 % + 1,9 % 225 400 hab. + 0,9 % 49 100 habitants + 2,2 % Pôle urbain de 274 500 hab. + 1,1 % 171 200 habitants + 3,2 % Source : Insee - Recensements de la population (chiffres 99 provisoires), et apparaissent comme les moteurs du développement démographique de ces axes. L aire urbaine de, implantée au nord de l forme avec celles d Arcachon et de Libourne un vaste ensemble urbain de plus de 967 000 habitants en pleine expansion démographique. Cet ensemble trouve son écho au sud de la région avec la présence des deux aires urbaines de Bayonne et Pau qui rassemblent à elles deux plus de 400 000 habitants. En revanche, en, une seule aire urbaine domine toutes les autres, celle de par l importance de sa population (917 500 habitants) et par 520 100 habitants + 0,8 % Ville-centre Légende 146 800 habitants + 1,0 % Pôle urbain Lecture des graphiques Aire urbaine Aire urbaine de : 445 700 habitants en 1999 + 1,9 % de variation annuelle de population entre 1990 et 1999 Dans leur ensemble, les aires urbaines du avec un taux de croissance annuelle de + 0,8 % entre 1990 et 1999 font preuve d'un dynamisme démographique deux fois plus fort que celui de l'ensemble des aires urbaines françaises. Les couronnes périurbaines sont les grandes bénéficiaires de cette croissance ; elle y est en moyenne deux fois plus vive que dans les pôles urbains. A l'intérieur de ces derniers, les villes-centres ont tendance à se repeupler et les banlieues progressent à un rythme deux fois plus rapide que les villes-centres. son dynamisme démographique (+ 1,6 %). En effet, la deuxième aire de, Tarbes, arrive loin derrière, comptant presque neuf fois moins d habitants et n en gagnant que quelques centaines entre 1990 et 1999. En Languedoc-Roussillon, une succession d aires urbaines en plein développement s aligne le long de la côte méditerranéenne : Nîmes, Lunel,, Sète, Agde, Béziers, Narbonne et Perpignan forment, jusqu à la frontière espagnole, un vaste ensemble urbain particulièrement dynamique. est la plus grosse de ces aires urbaines. Grâce à une croissance annuelle remarquable de + 1,9 % au cours de la dernière Outre les trois axes de peuplement nord-sud, l occupation de l espace du s organise aussi de façon transversale le long des voies routières. Ainsi, l autoroute A 62 de à en passant par Agen puis l autoroute A 61 de à Narbonne en passant par Carcassonne tracent une diagonale à forte densité de population de plusieurs centaines de kilomètres reliant la côte atlantique à la côte méditerranéenne. Un deuxième axe de peuplement suit une partie du piémont pyrénéen ; il relie l océan atlantique à. Les trois grandes aires urbaines de Tarbes, Pau et Bayonne s y alignent. D autres axes transversaux au peuplement substantiel se dessinent çà et là dans le territoire du Sud- Ouest. Ils joignent le plus fréquemment des pôles urbains entre eux ou les relient aux grandes métropoles. Ainsi, dans le Quercy et le Périgord, des axes de peuplement se dessinent entre Gourdon et Périgueux en passant par Sarlat-la-Canéda ou entre Périgueux et Bergerac ; dans le Pays Basque, la population est plus dense le long de l axe matérialisé par les nationales 124 et 10 reliant Mont-de-Marsan à Dax puis à Bayonne ; les axes -Albi et -Castres situés dans l attraction toulousaine en plein coeur du attirent de nombreux habitants ; en Languedoc-Roussillon, l axe reliant à Millau et se poursuivant au-delà de l Aveyron en Lozère en suivant la nationale 9 et l autoroute A 75 en direction de Clermont-Ferrand, ou encore l axe joignant Nîmes à Mende par Alès à 5
Note méthodologique Les résultats présentés ici sont provisoires. Les chiffres définitifs du dénombrement de population au 8 mars 1999, par commune, seront officialisés à la fin de l année 1999, après contrôle des opérations effectuées sur le terrain et validation des résultats obtenus. Les données de l'état-civil sont, elles aussi, provisoires. Le nombre de naissances et de décès au lieu de domicile est connu pour les événements survenus jusqu en décembre 1997, puis estimé entre le 1 er janvier 1998 et le 8 mars 1999. Les données de l'état-civil permettent de mesurer la part due au solde naturel dans l évolution de la population observée entre deux recensements. La contribution du solde apparent des entrées-sorties est calculée par différence entre d'une part la variation de population entre les deux recensements de 1990 à 1999, d'autre part le solde naturel (naissances moins décès). Ainsi, elle totalise le solde des flux de population ayant affecté le territoire (entrées moins sorties) avec le solde des erreurs de dénombrement affectant les deux recensements. Les résultats par aires urbaines et unités urbaines font référence aux zonages élaborés à partir du recensement de la population de 1990. L'aire urbaine est un ensemble de communes d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain et par des communes rurales ou par des unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. L'ensemble des aires urbaines constitue avec les communes multipolarisées l'espace à dominante urbaine. Une unité urbaine (ou agglomération) est constituée d'une ou de plusieurs communes comprenant des ensembles d'habitations qui présentent entre elles une continuité du bâti et comportent au moins 2 000 habitants. Un pôle urbain est une unité urbaine offrant 5 000 emplois ou plus et n'appartenant pas à la couronne périurbaine d'un autre pôle urbain. l aide de la nationale 106 sont deux axes de communication autour desquels se concentre la population. L espace urbain se renforce En 1999, la population de l espace à dominante urbaine du Sud- Ouest regroupe 4,913 millions d habitants, soit près des deux-tiers de la population du. Cette population urbaine s est accrue à un rythme annuel rapide de + 0,8 %. Tout en restant très dynamiques, les espaces urbains aquitains se sont développés à un rythme légèrement inférieur (+ 0,6 %) à celui de ses voisins de (+ 0,9 %) et de Languedoc-Roussillon (+ 1,0 %). Une évolution plus contrastée de l espace rural Dans les espaces ruraux où vit plus d un tiers de la population du, soit 2,842 millions d habitants, la population stagne voire même baisse entre 1990 et 1999. C est le cas de nombreuses communes situées dans la forêt landaise et dans le piémont pyrénéen du Béarn aux Corbières en passant par le Comminges. Au centre, les cantons ruraux du Gers, de Lot-et- Garonne, de la Dordogne et de l ouest de Tarn-et-Garonne voient leur population décliner. Plus à l est, c est également le cas des cantons situés sur les premiers contreforts du Massif central : nord de la Lozère, Montagne noire dans le Tarn, monts de Lacaune, Ségala, bassin d Aubin-Decazeville et Aubrac en Aveyron. Les campagnes de Languedoc-Roussillon avec un rythme de croissance très fort, de + 0,8 %, se révèlent presque aussi attractives que les villes de cette région. Après une petite baisse de sa population dans les années soixante-dix, l espace rural aquitain apparaît à nouveau légèrement attractif avec un taux de croissance de + 0,2 % entre 1990 et 1999. L espace rural de, quant à lui, résiste moins bien ; toutefois, après la baisse des années soixante-dix, la population se stabilise entre 1990 et 1999. Seuls les mouvements migratoires permettent à ces espaces ruraux de maintenir ou d accroître leur population. Héléne PROJETTI Pour en savoir plus Ce dossier de 76 pages dresse un état des lieux d'un Sud- Ouest constitué des régions et. Vous y trouverez une analyse étayée de données statistiques, de fiches sectorielles, de fiches régionales et départementales. Cet ouvrage est disponible au prix de 80 F. Pour toute commande ou demande d'information contacter l'insee. 6