Histoire SECRÈTE DÉBARQUEMENT PAR ISABELLE BOURNIER PREMIÈRE ÉDITION RENNES ÉDITIONS OUEST-FRANCE RUE DU BREIL, 13

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Transcription:

Histoire SECRÈTE DU DÉBARQUEMENT PAR ISABELLE BOURNIER PREMIÈRE ÉDITION RENNES ÉDITIONS OUEST-FRANCE RUE DU BREIL, 13 2017

::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: ACCORDS ET DÉSACCORDS CHEZ LES ALLIÉS CHAPITRE PREMIER «En raison de leurs désaccords, les Alliés ne disposèrent donc que de cinq mois (janvier-mai 1944) pour planifier une entreprise dont tous, pourtant, soupçonnaient la complexité. C est que chaque allié entendait mener la guerre à sa façon.» Olivier Wieviorka Page de droite : Affiche rappelant que le drame de Pearl Harbour ne restera pas impuni. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

Les ouvriers français réquisitionnés travaillent sur le chantier du Mur de l Atlantique. pied ou rapatrié des divisions blindées d élite sur lesquelles comptent les généraux allemands pour rejeter les Alliés à la mer. Les services de propagande allemands tentent aussi de mobiliser les populations civiles et les obliger à soutenir l effort militaire du Reich. Pour cela, ils s emploient à amplifier le sentiment de peur que peuvent inspirer les armées ennemies diabolisées. Faisant planer le spectre d une victoire bolchevique, le docteur Goebbels décrit les souffrances et les atrocités que subira la population en cas de défaite. Les Soviétiques sont dépeints comme des monstres sanguinaires, assoiffés de vengeance et de violence. Les Américains et les Britanniques, quant à eux, sont décrits comme des peuples de gangsters, aux mœurs dépravées combattant à la solde des communistes. La propagande s intensifie encore après le débarquement et les premiers jours qui suivent l assaut sont présentés dans la presse allemande et la presse vichyste comme autant de revers alliés, de contre-attaques allemandes victorieuses et de pertes considérables dans le camp adverse. 42

DES BUNKERS ET DES GÉNÉRAUX Le plan d intoxication allemand Au fil des années, les services de renseignement allemands rencontrent de plus en plus de difficultés pour accomplir leur mission. Les reconnaissances aériennes sont rares et rapportent peu de photographies. Quant à l interception des communications radio, elle devient de moins en moins performante. Reste l espionnage. Loin d avoir l ampleur de Fortitude, les Allemands mettent eux aussi sur pied un plan d intoxication baptisé Deception, visant à tromper les Alliés sur l efficacité réelle du Mur de l Atlantique. L état-major fait établir des fausses cartes du Mur sur lesquelles sont dessinés de faux bunkers, de faux champs de mines et de fausses divisions. La supercherie est poussée encore plus loin avec l organisation Le message de cette affiche de propagande est clair : c est la mort qui attend ceux qui voudraient débarquer. 43

HISTOIRE SECRÈTE DU DÉBARQUEMENT La météo, botte secrète des Alliés Le contrôle des stations météo du Grand Nord va jouer un rôle décisif dans le succès d Overlord. Entre 1941 et 1944, Alliés et Allemands se livrent une véritable guerre météorologique, chaque camp ayant compris l importance de neutraliser les réseaux d observation du camp adverse. Les stations sont bombardées et les navires météo torpillés. Carte météo du 5 juin 1944. 54

AVANTAGE AUX ALLIÉS Les Allemands ont établi leurs stations dans des contrées lointaines afin de se faire aussi discrets que possible. Ils s installent au Spitzberg et à l Est du Groenland. Les Alliés implantent également, et pour les mêmes raisons, des stations météo au Sud du Groenland et en Islande. L activité de ces stations est renforcée par des vols de reconnaissance qui partent des États-Unis et permettent de récolter un très grand nombre de données. Au fil des mois, le Groenland devient le théâtre d une véritable guerre entre les bases alliées et allemandes, guerre qui se déroule dans des conditions climatiques extrêmes. Au final, les Allemands abandonnent le Groenland et leurs stations d observation tombent aux mains des Alliés. Forts de cet avantage, les Anglo- Américains mettent sur pied des services météo performants composés de trois groupes de météorologistes indépendants appartenant à la Royal Navy, au Met Office et à l USAF. Chacun doit respecter une règle incontournable : transmettre l ensemble des observations au chef Profitant d une fenêtre météo, les troupes embarquent en Angleterre. prévisionniste du quartier général du SHAEF, le colonel James Stagg. Ce dernier a la tâche de fournir au général Eisenhower les bulletins météo les plus précis possibles et surtout les prévisions les plus fiables, données vitales pour l opé - ration qui se prépare. Le colonel Stagg est soucieux. Depuis le 1 er juin, la météo s est dégradée et Eisenhower a décidé de tenir deux réunions par jour pour faire le point sur le déclenchement de l opération Overlord. La première a lieu à quatre heures du matin et la seconde à 21 h 30. 55

::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: TOUT NE SE PASSE PAS COMME PRÉVU EN NORMANDIE CHAPITRE HUIT «Nous progressons à la vitesse d un escargot. [ ] L Allemand nous fait payer un prix exorbitant les misérables mètres que nous pouvons gagner.» Général Bradley, commandant de la 1 re armée américaine Page de droite : Les colonnes allemandes remontent vers le front de Normandie. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

HISTOIRE SECRÈTE DU DÉBARQUEMENT Pourquoi les Alliés ont-ils réussi? Le succès du débarquement tient à un ensemble de facteurs qui, conjugués les uns aux autres, ont donné la victoire aux Alliés. Si les bombardements stratégiques ont été efficaces, ils n ont pas été décisifs. L opération Fortitude a bien induit en erreur les services de renseignement ennemis, mais n a pas empêché l état-major allemand de renforcer la défense de la Normandie. Les ports artificiels, que l on a souvent qualifiés de «clefs de la victoire», ont eu un rendement plus limité que prévu. La maîtrise du ciel, atout majeur dans la bataille de Normandie, a été souvent contrariée par une météo capricieuse qui a gêné les sorties de la RAF et de l USAF. Le succès de l opération a, avant tout, résulté d une préparation qui a laissé peu de place à l improvisation et à un commandement qui a su adapter sa stratégie à la réalité du terrain. Cette belle mécanique fut remise en question en juillet, quand les Alliés, pris au piège de la guerre des haies, à l Ouest, et bloqués aux portes de Caen, à l Est, ont vu leur état-major en proie aux dissensions. La dimension logistique de l événement a aussi connu quelques ratés. Contrairement à ce qui est communément admis, 132

BILANS ET MÉMOIRES la mobilisation de la société américaine n était pas totale, les effectifs engagés avaient été évalués au plus juste afin de ne pas priver le pays de main-d œuvre, et les familles de leurs fils. Quant au matériel que l on pensait inépuisable, il est venu à manquer à plusieurs reprises du fait d un ralentissement momentané de son acheminement. Omaha Beach, la plage la plus meurtrière. 133

ANNEXES ET LES SIGLES, TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION PAGE 4 CHAPITRE PREMIER ACCORDS ET DÉSACCORDS CHEZ LES ALLIÉS PAGE 8 Où débarquer? PAGE 10 L Oncle Sam au secours de l URSS PAGE 13 Eisenhower : the right man at the right place? PAGE 15 Eisenhower et ses généraux PAGE 17 CHAPITRE DEUX LES ALLEMANDS EN PERDENT LEUR LATIN PAGE 20 Hitler aurait-il vu juste? PAGE 22 Tromper l ennemi : l Opération Bodyguard PAGE 25 Fortitude : l idée de génie des Alliés PAGE 28 Garbo : premier violon PAGE 32 La propagande, arme de guerre PAGE 34 CHAPITRE TROIS DES BUNKERS ET DES GÉNÉRAUX PAGE 38 Le mythe de la «forteresse Europe» PAGE 40 Le plan d intoxication allemand PAGE 43 La Panzerkontroverse PAGE 45 CHAPITRE QUATRE AVANTAGE AUX ALLIÉS PAGE 48 La Normandie n a plus de secrets pour les Alliés! PAGE 50 139

HISTOIRE SECRÈTE DU DÉBARQUEMENT Les sous-marins de poche X-20 et X-23 en mission PAGE 52 La météo, botte secrète des Alliés PAGE 54 Des chars très spéciaux PAGE 57 Il faut plus d hommes, plus de chars, plus de bateaux, plus d avions! PAGE 59 «Les Américains n ont jamais perdu ni ne perdront jamais une guerre» PAGE 63 CHAPITRE CINQ PETITES HISTOIRES DE CODES SECRETS PAGE 66 Le mystère du Daily Telegraph PAGE 68 Bigot «Top secret» PAGE 70 Bévues en tous genres PAGE 71 «Ici Londres Veuillez écouter quelques messages personnels» PAGE 73 CHAPITRE SIX 6 JUIN, CE QUE L ON SAIT MOINS PAGE 76 Et si le débarquement échoue PAGE 78 À marée haute ou à marée basse? PAGE 79 Dans le brouillard PAGE 81 Utah Beach : Tsaaku nunnuwee PAGE 82 Omaha, un lieutenant, un colonel et un général PAGE 84 Huston Riley : le soldat de la photo PAGE 86 Gigantesques embouteillages sur les plages PAGE 88 De Gaulle et le Débarquement PAGE 90 CHAPITRE SEPT EMPÊCHER À TOUT PRIX UNE CONTRE-ATTAQUE PAGE 92 «Il y aura un nouveau débarquement dans le Nord de la France le 10 juin.» PAGE 94 140

TABLE DES MATIÈRES Les SAS sautent sur la Bretagne PAGE 96 La destruction des villes : un objectif stratégique? PAGE 98 Anne Frank se réjouit du débarquement PAGE 102 CHAPITRE HUIT TOUT NE SE PASSE PAS COMME PRÉVU EN NORMANDIE PAGE 104 La bataille devait durer trois semaines PAGE 106 Mutilations, dépressions et désertions PAGE 107 Merci sergent Culin! PAGE 109 Méfiance PAGE 112 Travailler pour les Alliés mais pas à n importe quelle condition! PAGE 114 La valse des généraux PAGE 116 CHAPITRE NEUF DE LA LOGISTIQUE VIENDRA LA VICTOIRE! PAGE 118 Tout retard serait dramatique! PAGE 120 Les ports artificiels : un bilan en demi-teinte PAGE 122 L essence : le nerf de la guerre PAGE 124 Les armes secrètes d Hitler PAGE 126 CHAPITRE DIX BILANS ET MÉMOIRES PAGE 128 Moins de pertes militaires que prévu plus de morts civils PAGE 130 Pourquoi les Alliés ont-ils réussi? PAGE 132 Une légende est née PAGE 134 Les armes secrètes d Hitler PAGE 136 141