Quelques points de repères

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Transcription:

Dans un contexte d obésité croissante en Nouvelle- Calédonie, le rôle du professionnel de santé est primordial dans la prise en charge des personnes en surpoids ou obèses, mais aussi dans la présentation d une information claire et pratique à l ensemble des patients. Ce document propose des pistes pour faciliter vos conseils et mettre à jour vos repères en matière de nutrition afin de mieux répondre aux besoins et aux questions des patients. Quelques points de repères LA SITUATION CALÉDONIENNE A l image des pays industrialisés, il est constaté depuis quelques années en Nouvelle-Calédonie un phénomène préoccupant d augmentation de l obésité, particulièrement chez l enfant. L étude CALDIA (1) menée en 1992-93 sur l ensemble du Territoire avait révélé que 58,8% de la population âgée de 30 à 69 ans présentait déjà une surcharge pondérale importante. Actuellement, en France, l obésité continue à augmenter à tous les âges, mais moins vite qu auparavant. Au total, 12,4% de la population adulte présente une obésité (2). LE PROGRAMME PRÉVENTION SURCHARGE En Décembre 2007, la Nouvelle- Calédonie s est doté d un Programme de Prévention Primaire des Pathologies de Surcharge. Trois grands axes ont été identifiés : sensibiliser la population par des actions média, renforcer l implication des acteurs de terrain dans la prévention de la surcharge pondérale, éduquer les enfants en milieu scolaire et extrascolaire. 1. Papoz L. Barny S, Simon D., Prevalence of diabetes mellitus in New Caledonia: ethnic and urban-rural differences. CALDIA Study Group. CALedonia DIAbetes Mellitus Study. Am J Epidemiol. 1996 May 15;143(10):1018-24 2. Enquête Obépi Roche 2006 : L obésité et le surpoids en France. Etude TNS-Healthcare-SOFRES réalisée par questionnaire postal du 27 janvier au 16 février 2006 auprès d un échantillon national de 23.747 personnes âgées de 15 ans et plus de la population vivant dans des ménages ordinaires. Quelles sont les actions médicales à mener?. 02

Les difficultés majeures sur les questions de nutrition : Le manque de temps avec le patient La difficulté de relais avec d autres disciplines (diététique, psychologie, activité physique, chirurgie bariatrique ) UNE ACTION AU LONG COURS Dans les pathologies impliquant la modification des habitudes alimentaires établies de longues dates, le découragement est au cœur de la problématique du patient. L idée n est pas de transformer d un seul coup le comportement du patient, mais bien de lui apporter les éléments dont il a besoin pour se construire une alimentation plus équilibrée. A chaque entretien avec le patient, une ou deux mises au point partant de son expérience alimentaire suffisent. Ces repères nutritionnels essentiels s inscrivant dans son vécu alimentaire auront d autant plus d impact sur le patient. GAGNER DU TEMPS! Comme toutes les démarches éducatives, parler d équilibre alimentaire prend du temps L idée est de parler de nutrition par petites touches, en posant quelques questions rapides qui serviront à détecter les éventuels problèmes : «Avez-vous une alimentation variée tout au long de la journée? Au moins un aliment de chaque groupe par repas?» «Combien de repas faites-vous par jour?» «Pensez-vous manger en grande quantité?» «Etes-vous actif? Est-ce que vous marchez souvent?» Des conseils simples et pratiques délivrés régulièrement favorisent une modification progressive des habitudes alimentaires. Un double objectif : limiter la prise de poids et se sentir bien dans son corps. La surcharge pondérale et l obésité. 03

PLUS DE PLAISIR L équilibre alimentaire est souvent vécu par les patients sur le mode de l interdiction. Régime, restriction, interdiction, réduction sont spontanément associés à une soi-disant meilleure alimentation. Ce discours de censure provoque souvent l abandon des modifications des prises alimentaires introduites par les patients. Un discours centré sur : les motivations soutenant une alimentation trop importante, les possibilités de variété de celle-ci, les sensations («ai-je encore suffisamment faim pour me resservir?), le goût des aliments sans sauce, la convivialité des repas pris à table et à plusieurs peuvent être les premiers pas vers plus de plaisir et plus d équilibre. UN RÉSEAU DE PROFESSIONNELS L obésité est une maladie multifactorielle. Une diminution de l apport calorique est parfois difficile à suivre par le patient, qui se décourage et abandonne. Il ne faut pas hésiter à l orienter vers d autres professionnels pour une prise en charge plus globale : diététiciens, nutritionnistes, psychologues, infirmiers, kinésithérapeutes, éducateurs sportifs, chirurgiens Pour connaître les experts santé du Territoire : Nouméa : ASS-NC (Agence Sanitaire et Sociale de la Nouvelle-Calédonie) 16 rue Galliéni - Nouméa Centre ville. Tél. : 25 07 72 Mail : preventionsurcharge@ass.nc Site internet : www.ass.nc Province Nord : DASS PS (Direction des affaires sanitaires et sociales et des problèmes de société) Hôtel de la Province Nord - BP 41 98860 Koné. Tél. : 47 72 30 Province Sud : BESPS (Bureau Education Sanitaire de la Province Sud) 5 rue Gallieni - Nouméa Centre ville. Tél. : 24 25 98 Province des Îles : DACAS (Direction de l Action Communautaire et de l Action Sanitaire) Hôtel de Province - BP 50-98820 WE. Tél. : 45 52 43 CHT Antenne du Col de la Pirogue Rue Pas de Loup - Païta - BP J5 98849 Nouméa Cedex Tél : 35.11.19 Quelles sont les actions médicales à mener?. 04

Le suivi des enfants est une priorité En 2005, il y avait 2 à 2.5 fois plus d enfants obèses en Calédonie qu en Métropole, soit environ ¼ des petits calédoniens. Cette situation est inquiétante car on sait que l obésité infantile est déterminante pour l avenir. En effet, 40 à 60% des enfants obèses le reste à l âge adulte. Une méthodologie précise et simple de mesure de l IMC (Indice de Masse Corporelle) des enfants d âge scolaire favorise le dépistage précoce des enfants présentant un risque de surcharge pondérale. Le disque de calcul de l IMC et les courbes de corpulence Rolland-Cachera (1) sont des outils conçus pour permettre d intégrer le suivi de la courbe de corpulence de l enfant dans les gestes courants de chaque consultation. En 2007, lors d une concertation des autorités sanitaires provinciales et territoriales, une méthodologie commune a été adoptée pour mesurer et interpréter les données de corpulence des enfants. Ces données recueillies par l ensemble des professionnels de santé, vont servir de base pour évaluer précisément la prévalence de surcharge pondérale des enfants sur l ensemble de la Nouvelle- Calédonie et comparer ces résultats à l international. La surcharge pondérale et l obésité. 05

1 ÈRE ÉTAPE : PESER LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS S il peut se tenir debout seul, un enfant de plus de 36 mois est pesé debout sur la balance. L enfant est pesé pieds nus ou en chaussettes, vêtu de sous-vêtements ou de vêtements légers. 2 ÈME ÉTAPE : MESURER LA STATURE DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS Pour mesurer la stature, il faut debout contre la toise, sans ses une toise verticale fixée au chaussures, les talons joints, mur et un appui-tête les jambes droites, les horizontal mobile qui bras ballants, les épaules touche le sommet de détendues et la tête la tête. droite. Les yeux du L enfant regarde droit mesureur doivent devant. être parallèles à On descend l appui-tête l appui-tête. perpendiculaire pour qu il L enfant ou touche le sommet de la tête. l adolescent se tient 3 ÈME ÉTAPE : CALCULER L IMC DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS Un calcul spécifique aux enfants L IMC est le meilleur critère diagnostique et pronostique de l obésité chez l enfant. IMC = Poids (Kg)/ Taille² (m) Les disques de calcul de l IMC se trouvent à la fin de cette brochure. Les courbes de référence de l IMC, pour chaque sexe et en fonction de l âge, permettent de suivre l évolution de la corpulence au cours de la croissance. Elles se trouvent dans le carnet de santé de chaque enfant. Le résultat est reporté sur la courbe de corpulence. Quelles sont les actions médicales à mener?. 06

Comment interpréter les courbes de corpulence Rolland-Cachera? La surcharge pondérale (surpoids et obésité confondus) est définie par un IMC>97ème percentile et 2 niveaux de surcharge sont distingués : Obésité de degré 1 : IMC compris entre le 97ème percentile et la courbe qui donne un IMC = 30 kg/m² à 18 ans (2). Obésité de degré 2 : IMC supérieur à la courbe qui donne unimc = 30 kg/m² à 18 ans (2). Courbe de corpulence chez les garcons de 0 a 18 ans Les variations physiologiques de la corpulence et rebond d adiposité Au cours de la croissance, la corpulence varie de manière physiologique. La remontée de la courbe d IMC qui survient physiologiquement vers l âge de 6 ans s appelle le «rebond d adiposité». L âge de survenue de ce rebond d adiposité - âge auquel la courbe d IMC est à son niveau le plus bas, ainsi qu un changement de «couloir» vers le haut quelque soit l âge de l enfant sont les deux marqueurs prédictifs du risque d obésité. Par ailleurs, la prévention de l obésité doit être ciblée sur les enfants à risque. Les 2 principaux facteurs de risque étant l existence d une obésité parentale et la précocité de l âge du rebond de la courbe de corpulence. Ces enfants à risque doivent être dépistés le plus précocement possible pour pouvoir rapidement bénéficier de mesures préventives dans leur milieu familial. La surcharge pondérale et l obésité. 07

La courbe de corpulence : un indicateur clinique fiable IMC Poids (kg) / Taille² (m) 28 27 26 25 24 23 22 21 20 19 18 17 16 15 14 13 12 11 10 Rebond d'adiposité précoce (3ans) risque élevé d'obésité (Cas B) Zone d'obésité Cas B Cas A Rebond d'adiposité normal (6ans) risque faible d'obésité (Cas A) Zone de corpulence normale 97 ème 3 ème 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Age (années) Lorsqu ils sont utilisés à chaque consultation, le disque et la courbe de référence permettent de suivre l évolution de la corpulence de l enfant afin d identifier les enfants obèses ou de repérer rapidement un risque d obésité. Il est nécessaire de tracer régulièrement la courbe de corpulence de tous les enfants. Vers l âge de 6 ans, les enfants de corpulence normale paraissant minces, l impression clinique peut être trompeuse. Ainsi, l excès pondéral des enfants dont l IMC se rapproche du 97e centile peut ne pas paraître évident cliniquement si la courbe de corpulence n est pas tracée. Quelques repères : Plus le rebond est précoce (avant 6 ans), plus le risque de devenir obèse est élevé. Un changement de «couloir» vers le haut est un signe d alerte. Lorsque l IMC est supérieur au 97ème percentile, l enfant est obèse. 1.. Courbes graduées en percentiles, établie en collaboration avec MF Rolland-Cachera (INSERM) et l Association pour la Prévention et la prise en charge de l Obésité en Pédiatrie (APOP) et validée par le Comité de Nutrition (CN) de la Société Française de Pédiatrie (SFP) - Rolland-Cachera et coll. Eur J Clin Nutr 1991; 45:13-21 2. Seuil établi par l International Obesity Task Force (IOTF) - Cole et coll. BMJ 2000; 320:1240-3 Quelles sont les actions médicales à mener?. 08

Quelques points de repères Rappel des principaux conseils nutritionnels adaptés à la Nouvelle-Calédonie. 3 repas par jour : matin, midi et soir (voire 4 avec un petit goûter pour les enfants et les adolescents) pris à heure régulière et si possible à table. Une alimentation variée intégrant à chaque repas les 3 grandes familles d aliments : Aliments énergétiques Riz, taro, légumes secs, pain, pâtes Aliments protecteurs Fruits et légumes... Aliments constructeurs et d entretien Viandes, poissons, œuf, : 1 à 2 fois par jour. Produits laitiers : 1 par repas On limite le grignotage et les aliments gras, sucrés et salés. Eviter l alcool De l eau à volonté! Une activité physique quotidienne suffisante : l équivalent de 30 min de marche d un pas rapide. La surcharge pondérale et l obésité. 09

ASS-NC (Agence Sanitaire et Sociale de la Nouvelle-Calédonie) 16 rue Galliéni - Nouméa Centre ville Tél. : 25 07 72 Mail : preventionsurcharge@ass.nc Site internet : www.ass.nc