Dispositions spécifiques aux sources non scellées

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7 Dispositions spécifiques aux sources non scellées 7.1 Gestion La personne compétente doit tenir un registre ou un système équivalent (par exemple des fiches) dans lequel sont notés : les radionucléides commandés et le nom des fournisseurs, leur date de réception, leur activité initiale, le lieu de manipulation, les quantités prélevées et les dates des prélèvements, le nom des utilisateurs, les activités mises aux déchets. D autres informations peuvent être pertinentes selon les utilisations effectuées et les précisions nécessaires pour les résultats de certaines expérimentations : l identification des sources «diluées», fabriquées à partir des sources mères, ou l identité des échantillons fabriqués en interne, les activités massique, volumique et totale, le milieu chimique De plus, comme pour les sources scellées, chaque source doit avoir un dossier récapitulatif, constitué d une fiche inventaire, une fiche de suivi, du formulaire de demande de radionucléides en sources non scellées (formulaire IRSN), du bon de commande, du bon de livraison et les certificats d étalonnage établis par le fournisseur. 7.2 Bonnes pratiques de laboratoire Des précautions doivent être mises en œuvre avant d effectuer une manipulation de radionucléides : équiper le local de moyens adaptés de confinement et de ventilation, de récipients pour le recueil des déchets générés, de matériel et de produits de décontamination, utiliser des bacs de rétention et du papier absorbant type «Benchkott» pour les manipulations, disposer d un plan de travail suffisamment grand et facilement décontaminable, séparer le matériel propre, de celui qui est en cours d utilisation, agir avec soin et ordre, et veiller à ne laisser derrière soi aucune source de risque pour les autres, optimiser la durée de la manipulation, pour réduire au maximum le temps d exposition. Pour de nouvelles expériences, des manipulations «à blanc» sont conseillées. Les activités manipulées seront les plus faibles possible, disposer de moyens de mesures adaptés au type de sources utilisées et en bon état de fonctionnement. L ensemble des règles élémentaires à observer est résumé dans la fiche 17. 31

7.3 7.3.1 7.3.2 7.3.3 Mesures d urgence Dispersion Prévenir la personne compétente en radioprotection, délimiter largement et matérialiser la zone contaminée, absorber le liquide en excès à l aide d une pipette, de coton, de papier absorbant, de vermiculite, décontaminer la zone avec un détergent approprié (type RBS 25), en allant de l extérieur vers le centre de cette zone, vérifier à l aide d une sonde appropriée l efficacité de la décontamination, ou faire un frottis, contrôler les mains, les vêtements, les chaussures. Contamination corporelle Demander de l aide si besoin, enlever immédiatement tout vêtement contaminé, laver soigneusement à l eau et au savon les parties du corps concernées, ne pas endommager la peau, vérifier l efficacité de la décontamination, avertir la personne compétente en radioprotection et le service de médecine de prévention (cf. fiche 14). Incorporation Avertir la personne compétente en radioprotection et le service de médecine de prévention (cf. fiche 14), faire effectuer une analyse radiotoxicologique des urines. Des exemples de calcul d exploitation et d incorporation sont présentés dans la fiche 18. 7.4 Déchets et effluents Il est rappelé que tout producteur de déchets est tenu d en assurer l élimination dans des conditions propres à éviter tout effet préjudiciable sur l environnement. La responsabilité du producteur demeure jusqu à l élimination totale des déchets (Loi n 75-633 du 15 juillet 1975). Tout projet de rejet d effluents radioactifs (liquides ou gazeux) et de déchets contaminés par des radionucléides doit faire l objet d une autorisation délivrée par l ASN. Tout titulaire d une autorisation de détention et d utilisation de radionucléides doit tenir un inventaire des effluents et déchets éliminés. En attente de parution d arrêté spécifique à la gestion des déchets, l autorité de contrôle applique la circulaire DGS/SD7D/DHOS n 2001-323 du 9 juillet 2001 relative à la gestion des effluents et des déchets d activités de soins contaminés par des radionucléides. 32 Les principes généraux pour la gestion des déchets sont les suivants : 1) Les déchets doivent être triés et conditionnés le plus en amont possible en tenant compte de la période radioactive des radionucléides présents (T1/2 ou à 100 jours) 2) Ils sont stockés de façon distincte pour permettre: > Un traitement local par décroissance pour les effluents et déchets provenant de l utilisation de radionucléides de période T1/2 100 jours, > Une prise en charge par l agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) pour les radionucléides de période T1/2 100 jours.

3) La radioactivité des effluents et des déchets est contrôlée avant leur évacuation. 4) Après décroissance (T1/2 100 jours), les déchets sont évacués vers des filières identifiées : déchets ménagers en l absence de risques infectieux et chimiques, ou filière des déchets à risque infectieux ou à risques chimiques. Un plan de gestion interne des déchets doit être mis en place. Il doit faire l objet d un document écrit, transmis à l ASN lors de l établissement des dossiers de demande d autorisation ou de renouvellement d autorisation de détention et d utilisation de substances radioactives. Il définit les modalités de tri, de conditionnement, de stockage, de contrôle et d élimination des effluents et des déchets produits. 7.4.1 7.4.2 Recueil des déchets au niveau de l utilisateur Vérifier l absence de contamination des emballages lors de l ouverture des colis de produits radioactifs. Ceux-ci peuvent alors être évacués avec les déchets ordinaires après avoir fait disparaître tout étiquetage spécifique de radioactivité. A la paillasse, disposer de récipients spéciaux garnis d un sac plastique pour le recueil des déchets solides, et de bonbonnes pour les liquides. Contrôler les poubelles «froides» présentes dans les zones de production de déchets radioactifs avant de les évacuer. Assurer la traçabilité de ces contrôles. Trier à la source les déchets en fonction de leur filière d élimination : déchets à mettre en décroissance ou déchets à faire enlever par l ANDRA (le tri est fait selon les catégories prévues par l ANDRA - voir fiche 19). Etiqueter tous les emballages afin de connaître la nature des radioéléments présents ou le type d émetteur, en y ajoutant une évaluation datée de la radioactivité et la date de fermeture de l emballage. Numéroter les emballages de déchets afin d en faciliter l identification et permettre un suivi plus aisé. Local d entreposage des déchets Un local d entreposage des déchets radioactifs doit être prévu. Il doit être distinct des locaux de travail et doit répondre aux caractéristiques suivantes : classement minimum en zone surveillée, sols et murs facilement décontaminables, cuvelage du sol formant un bac de rétention (ou muni d un puisard), aération efficace (entrée basse et sortie haute), accès facile pour l enlèvement des déchets, local fermant à clé et balisé, gestion confiée à un responsable, les six faces du local devront assurer une protection radiologique adéquate compatible avec la destination des locaux adjacents, présence d un extincteur (au voisinage) et d une installation électrique en bon état, présence d un absorbant en cas de renversement ou de fuite, l aménager de manière à différencier les différentes catégories de déchets pouvant être présentes (bien délimiter la zone de traitement des déchets à demi-vie 100 jours). Dans ce local, les déchets en provenance des laboratoires sont transférés dans les emballages normalisés de l ANDRA : fûts ou bonbonnes selon le cas. Il convient de noter sur un registre la nature des déchets et radioéléments contenus, l activité à la date de mise en dépôt dans le local, la date de fermeture du colis pour les déchets entreposés en décroissance, le résultat du contrôle avant élimination, la date d élimination et le devenir final des déchets. Une procédure écrite doit rappeler les vérifications à effectuer préalablement à l évacuation des déchets. 33

7.4.3 Gestion des déchets radioactifs Selon que la période du radioélément est inférieure ou supérieure à 100 jours, les déchets devront soit être stockés en attente de décroissance, soit faire l objet d un enlèvement par l ANDRA (voir plus haut). La durée de stockage des déchets gérés en décroissance dépend de leur période : 3 périodes permettent une décroissance au 1/8 de l activité initiale, 6 périodes permettent une décroissance au 1/64 de l activité initiale, 10 périodes permettent une décroissance au 1/1024 de l activité initiale. A la date d évacuation prévisionnelle, un contrôle d absence de radioactivité doit être effectué : l élimination ne pourra se faire que si l activité détectée ne dépasse pas 1,5 fois le bruit de fond ambiant (mesure du bruit de fond réalisé dans un lieu où il n y a pas d interaction avec d autres sources de rayonnements ionisants). Après décroissance, les étiquettes placées sur les emballages de ces déchets, indiquant leur caractère radioactif, doivent être ôtées avant leur évacuation avec les déchets conventionnels. Dans l ensemble des locaux où sont générés et manipulés des déchets, des consignes spécifiques doivent être écrites afin de préciser les dispositions à respecter pour les manipulations, la collecte, le tri, le stockage, l élimination des déchets, les contrôles de non contamination des surfaces et leur fréquence, le matériel à utiliser et le mode opératoire. 7.5 Contrôles de la contamination Des contrôles de contamination des locaux (plans de travail, sols ), du matériel utilisé, des vêtements et des mains doivent êtres effectués fréquemment. Toute trace de contamination doit être immédiatement éliminée. La méthode de contrôle est appelée «directe» si elle consiste à appliquer directement un détecteur de rayonnement sur la surface à examiner, ou «indirecte» si l on mesure un prélèvement de matière radioactive provenant de la surface ou du milieu à contrôler. Ces deux méthodes sont souvent complémentaires. 7.5.1 Méthode directe Cette méthode, commode et rapide, doit être utilisée chaque fois que possible. Elle est particulièrement précieuse pour les contrôles systématiques de surfaces importantes (sols, paillasses, tables de travail) : > mettre en route l indicateur sonore de l appareil et appliquer la sonde le plus près possible de la surface à contrôler, en prenant soin de ne pas la toucher. La mesure peut être biaisée par l état de la surface à contrôler (par exemple, la détection des contaminations par des émetteurs ou de faible énergie est impossible sur une surface humide). 34

7.5.2 Méthode indirecte Cette méthode est employée quand : le bruit de fond dû à la présence dans le voisinage d une source radioactive est trop important (par exemple, lorsqu on veut contrôler la contamination extérieure d un récipient contenant une source), les irrégularités de la surface d'un objet sont trop accentuées, l'intérieur d'un tube ou d'un cylindre est inaccessible à la sonde, la surface à vérifier est contaminée par du 3 H, aucune méthode directe n existant pour ce radionucléide. La méthode indirecte consiste en un prélèvement de matière radioactive de la surface à examiner, pratiqué le plus souvent à l'aide de frottis. Il doit être imbibé d'un liquide volatil adapté à la forme chimique du radioélément en cause. Le frottis est ensuite mesuré à l aide d un appareil adapté (sonde ou scintillation liquide). 7.5.3 Evaluation de l activité surfacique Il est possible d évaluer l activité surfacique à l aide de la formule suivante : A = N R X S où A est l activité surfacique en Bq / cm 2, N est le nombre d impulsions par seconde, R est le rendement de détection, S est la surface utile de la sonde en cm 2 pour la mesure directe, et la surface concernée par le frottis en cm 2 pour la mesure indirecte. 7.5.4 Maintenance des appareils de mesure Les appareils utilisés doivent être maintenus en bon état de fonctionnement (vérification de l état de charge des accumulateurs, intégrité des sondes, absence de contamination). Ils doivent faire l objet d étalonnages périodiques afin de vérifier leur rendement de détection. Cette vérification peut se faire soit à l aide des sources de contrôle fournies avec l appareil, soit à l aide de sources étalons. 35