PLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE COMMUNE RURALE DE N TOROSSO

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Transcription:

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU MALI ---------------------- Un Peuple Un But Une Foi Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) ----------------------- Projet de Mobilisation des Initiatives en matière de Sécurité Alimentaire au Mali (PROMISAM) REGION DE SEGOU Cercle de San Commune rurale de N Torosso PLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE COMMUNE RURALE DE N TOROSSO 2007-2011 Elaboré avec l appui technique et financier de l USAID-Mali à travers le projet d appui au CSA, le PROMISAM Mars 2007

I CONTEXTE ET JUSTIFICATION Le secteur agricole de la commune de N Torosso à l instar du secteur agricole malien a connu une croissance au cours des quinze dernières années. Malgré cette performance de la production agricole, bon nombre de personnes souffrent de la sous alimentation. La diversification dans l alimentation est limitée dans la commune. Au Mali, les populations pauvres vivent essentiellement en milieu rural. Cette pauvreté limite l accès d une grande partie la population à la nourriture. Les causes de l insécurité alimentaire dans la commune sont nombreuses. On peut citer entre autres : les calamités naturelles à savoir les déprédateurs, les sécheresses ponctuelles ; la pauvreté et les maladies etc. C est compte tenu de tous ces facteurs que la commune de N Torosso a décidé d élaborer un plan de sécurité alimentaire en vue d assurer une sécurité alimentaire de la population. L objectif visé à travers cette activité est de doter la commune d un instrument de planification et de négociation afin d assurer la sécurité alimentaire dans la commune. II METHODOLOGIE Le processus d élaboration du Plan de Sécurité Alimentaire a commencé par la formation pendant 72 heures : des élus et agents communaux des collectivités territoriales de San des chefs de services locaux, dans la maison des jeunes à San. des représentants des associations de jeunes et de femmes et autres. Les thèmes ont porté sur : la définition du concept de sécurité alimentaire, les piliers de la sécurité alimentaire à savoir : la disponibilité des aliments, l accès aux aliments, l utilisation des aliments et la stabilité dans l approvisionnement, les étapes d élaboration du plan de sécurité alimentaire. Un atelier de planification a réunit pendant deux jours tous les conseillers communaux, les représentants des Chefs de village, des associations de femmes et de jeunes pour discuter des problèmes / contraintes des solutions liées à la sécurité alimentaire dans la commune Le conseil communal, après de larges explications du document dont il a participé d ailleurs à l élaboration a adopté le présent plan III OBJECTIFS : Le programme de sécurité alimentaire vise à : Doter les communes d un programme structurel de sécurité alimentaire réfléchi et élaboré par les communautés concernées Amener les communes à sortir des aides d urgences 2

IV. Situation Générale de la commune 1) Historique : Le nom de N Torosso est issu de la déformation de l appellation «N to ka so» qui veut dire «la maison de N to». En effet le fondateur du village de N Torosso s appelait N to, originaire de Kampogosso situé dans l actuelle commune de Kava. N to était chargé d apporter la dîme avec un bélier de Kampogosso au roi Da Monzon (1808-1827). Un jour, N to en allant à Ségou pour une mission, son bélier brisa sa corde pour se désaltérer dans un cours d eau situé au milieu d un buisson. N TO a aussitôt construit auprès de ce point d eau pour servir de campement, érigé plus tard en village. A la faveur de la décentralisation, la commune de N Torosso a été créée à l instar des autres communes rurales par la loi n 96-059 du 04 novembre 1996 portant code des collectivités Territoriales. Le choix de N Torosso comme chef lieu de commune se justifie par sa position géographique (centrée) et l existence de la quasi-totalité des infrastructures socio- sanitaire, éducative et culturelle. 2) Organisation administrative : Située dans le cercle de San (région de Ségou, la commune rurale de N Torosso est limitée : - A l est par la commune de Niasso - A l ouest et au sud par la commune de Diéli - Au nord par la commune de Djéguéna Il compte dix sept villages qui sont : N Torosso Sobala, N Torosso Sokourani, N Torosso Dlesso, N Torosso Sebanso, N Torosso Ngolobougou, Nangoyo, Sanso, Samakélé Sobala, Samakélé Bogoro, Samakélé Nouasso, Samakélé Wotomobougou, Samakélé Tonfonso, Samakélé Kawesso, Samakélé Tietieni, N Torosso Bolokalasso, le chef lieu de la commune La commune est gérée par un conseil communal de 11 membres et administrée par un bureau communal de quatre membres dont le maire et ses adjoints et appuyé par un personnel composé d un secrétaire général, de deux régisseurs (recettes et dépenses) La gestion des affaires se fait de concert avec les autorités coutumières et religieuses de la commune. La tutelle est assurée par le préfet du cercle de San. De nombreux partis politiques évoluent dans la commune à savoir : ADEMA PASJ, PARENA, UDD, RPM, URD Aucun syndicat n existe dans la commune tandis que la société civile y est représentée par World Vision,, Plate FORME, le PGP, les APE primaires, la fédération communale des APE. Il existe un ton villageois dans chaque village mais les associations villageoises et les coopératives sont presque inexistantes dans la commune. Population de la commune : Elle compte 10562 habitants dont 5215 hommes et 5347 femmes répartis dans dix sept villages. Les religions sont : l islam, le christianisme, et l animisme 3

3) Situation socio économique : L économie de la commune repose sur essentiellement sur l agriculture, l élevage, le ramassage des produits d arbres fruitiers et le petit commerce. Les cultures vivrières sont le mil, le sorgho, le mais, le fonio. La principale culture industrielle est l arachide. L élevage est pratiqué de façon traditionnelle et porte sur les caprins, les bovins les ovins et la volaille. Les produits de cueillette concernent les noix de karité, les pruniers, le tamarin, les jujubes, les lianes, les raisins, les rôniers, et l acacia Sénégal ; Ces produits constituaient des appoints durant les périodes difficiles à cause de la mauvaise pluviométrie et des feux de brousse. Le petit commerce est exclusivement tourné vers les produits de 1 ère nécessité et la vente des produits dérivés (beurre de karité, bière de mil) etc. Le mode d administration et d organisation est le même partout dans la commune. A coté du chef et des conseillers de village qui s occupent des rapports du village avec l administration, il y a les autorités coutumières qui gèrent le foncier, le pouvoir se transmet de père en fils. Quant aux chefs coutumiers, leur pouvoir se transmet de façon gérontocratique. Plusieurs groupements et associations sont actifs dans les villages. Outre le chef de village qui constitue l instance de décision la plus importante, on peut dénombrer dans chaque village une association ou un groupement de femmes, une association de jeunes, des organisations a caractères religieux, l association des parents d élèves et l association villageoise, créée par l encadrement rural de la CMDT et ONG. Une solidarité et une entente se manifestent entre toutes structures. Les membres du conseil de village sont choisis selon différents critères, tels que l age, la personnalité, la sagesse, mais également en fonction de leur statut social (appartenance à un lignage important). Les décisions pragmatiques prise en conseil de village peuvent être exécutées dans le contexte de l association villageoise. Il existe une caisse collective dans chaque village qui constitue un tremplin en période de soudure et à la prise en charge des étrangers. Elle est aussi une caisse d épargne et de crédit L entraide et la solidarité se manifestent par l octroi des crédits aux femmes contre un intérêt de 10%. En fin de campagne les résultats des opérations servent à la réalisation d intérêt collectif ou à organiser des festivités culturelles. La commune manque d infrastructures marchandes. L artisanat bien développé dans la commune manque aussi d organisation et demande une valorisation. 4) Infrastructures et équipement collectifs : Education : Dans ce domaine la commune semble bien équipée. En effet, il y a sept écoles fondamentales dont 4 privées. Les villages de Bolokalasso, Diabougou et de Sebanso disposent d une école publique. Les écoles communautaires se trouvent à Nangoyo, Sanso, Samakélé Sobala, et Samakélé Bogoro. Il existe un second cycle dans la commune. 4

Deux medersas mal fréquentées existent à N Torosso Sobala et N Torosso Bolokalasso. Excepté trois villages de la commune, tous les autres villages sont dotés de centre d alphabétisation. Les villages de Socourani, et Samakélé Sobala disposent d un CED chacun. Santé : Un seul dispensaire mais bien équipée assure la couvertures sanitaire de la commune. Ce centre appartient à l Eglise Evangélique Protestante de N Torosso. Hydraulique : Tous les villages de la commune sont dotés de forages et d une adduction d eau sommaire dans quatre villages. Une adduction appropriée contribuerait à la diminution de l exode rurale accentuée dans la commune dont la population a comme activité secondaire le maraîchage (oignon, piment, tabac, papaye etc.) Sport : Il n y a pas d infrastructures aménagées dans la commune, mais des terrains vagues existent dans les villages et ne sont destinés à aucune occupation. Vu l intérêt que les jeunes accordent au développement du sport, avec des aides matérielles et techniques la commune peut être doté de terrain de sport. Commerce : Il n y a q un seul marché hebdomadaire et non aménagé pour toute la commune. La commune ne dispose ni de marché à bétail ni de parc de vaccination. Transport et communication : Le réseau de transport comprend la route de Ségou- Mopti qui traverse la commune dans sa partie Nord en passant par les villages de Nangoyo et de Diabougou. Entre les villages, il existe des pistes peu praticables surtout en hivernage. La commune dispose ni de téléphone ni de radios locales, mais de deux cabines téléphoniques privées. Cependant les radios locales de la région et celles des régions voisines peuvent être facilement captées dans tous les villages. Les intervenants sur le terrain : Les partenaires au développement de la commune sont essentiellement : World Vision, Plate Forme, PGP CONCLUSION La commune de N Torosso située presque le long de la route nationale N 6 ne semble pas toujours désenclavée. Cette situation fait d elle un carrefour où cohabite plusieurs activités comme le marché des produits agricoles et d élevage, le petit commerce etc. Parmi les inconvénients on peut citer entres autre l exode rurale, l importation de certaines habitudes citadines et certains comportements urbains incompatibles avec ceux du milieu. La route nationale constitue par ailleurs un risque de par sa grande fréquentation notamment pour la sécurité des enfants et des animaux. La population estime que la clé du développement future de la commune réside dans le développement des ressources humaines par l éducation et la formation des jeunes et des femmes notamment. 5

V Contraintes liées à la sécurité Alimentaire TABLEAU DE DIAGNOSTIC PILERS ATOUTS/POTENTIALITES CONTRAINTES/PROBLEMES SOLUTIONS PROPOSEES DISPONIBILITE Pauvreté des sols Enrichir les sols Terres cultivables Insuffisance de variétés hâtives et Rendre disponible la variété améliorées hâtives Insuffisance d équipement Equiper les paysans Plaines Plaine non aménagée Aménager la plaine Cheptel Foret (arbres) Absence de pistes de passages des animaux Coupe abusive du bois Déboisement Disparition des arbres fruitiers Aménager des pistes de parcours d animaux Aménager des espaces de pâturages Planter et entretenir au moins 1 400 pieds d arbres Réglementer la coupe de bois ACCES UTILISATION STABILITE Petit commerce Activités artisanales Maraîchage Marché Pistes Céréales ( Aliments) Légumes Présence d un dispensaire appartenant à la Mission Protestante Marché Banques de céréales Mauvaise gestion du commerce Faible technicité de transformation Difficulté d accès à l eau de maraîchage Eleveurs non organisés Mauvaise gestion du crédit Mauvaise gestion des aliments Méconnaissance des techniques de conservation Eloignement du dispensaire des villages Inexistence de marché à bétail Insuffisance de banques de céréales Faible pouvoir d achat Renforcer les capacités de mobilisation et de gestion des ressources Renforcer la technicité des artisans Faciliter l accès à l eau de maraîchage Organiser les éleveurs en coopérative Améliorer la gestion du micro crédit IEC Former en techniques de conservation Créer des centres de suivi nutritionnel Créer un CSCOM communal Augmenter le nombre de BC 7

VI Plan quinquennal de sécurité alimentaire de la Commune Rurale de N Torosso ( période 2007-2011) CONTRAINTES Pauvreté des sols Insuffisance de variétés hâtives et améliorées Insuffisance d équipement Plaine non aménagée Absence de pistes de passages des animaux Conditions précaires de santé animale Difficultés d accès à l aliment bétail Absence d infrastructure de vaccination Déboisement OBJECTIFS SPECIFIQUES Enrichir les sols Sensibiliser les producteurs sur les variétés améliorées Equiper les paysans Aménager la plaine Faciliter l abreuvement des animaux Améliorer les conditions de santé animale Faciliter l accès à l aliment bétail Créer des parcs de vaccination Protéger l environnement contre la coupe abusive du bois ACTIVITES Formation de 100 producteurs en technique culturale et en production de fumure organique Formation de60 producteurs sur les variétés améliorées Equipement de 50 paysans en charrues et charrettes Aménagement de 30 ha Création et aménagement de 2 abreuvoirs Création une pharmacie vétérinaire Stockage de 35 tonnes d aliment bétail au niveau de la commune Création de 2 parcs de vaccination Réalisation d 1 ha de bosquet par village RESULTATS ATTENDUS INDICAT. Disponibilité alimentaire 100 producteurs formés en technique culturale et en production de fumure organique 60 producteurs formés sur les variétés améliorées 50 paysans en charrues et charrettes équipés Nombre de producteurs formés en technique culturale et en production de fumure organique Nombre de producteurs formés sur les variétés améliorées Nombre de paysans équipés en charrues et charrettes équipés 30 ha aménagés Nombre d ha aménagés 2 abreuvoirs créés et aménagés une pharmacie vétérinaire créée 35 tonnes d aliment bétail stockée au niveau de la commune 2 parcs de vaccination créés 17 ha de bosquets réalisés Nombre d abreuvoirs créés et aménagés COUT En milliers de F CFA LOCAL. INTERV. PERIODE RESP. 500 commune Commune, FODESA,W V, service agricole 300 commune Commune, FODESA,W V, service agricole 1000 commune Commune, FODESA, 25 000 N Golobougou à Sanso 300 Tiétiéni et Kankelebougou WV PMB, commune FODESA 2008-2009 maire Commune, 2008-2009 maire La pharmacie 250 Bolokalasso Commune, 2009 à 2011 maire Quantité stockée 1 000 commune Commune, 2007-2009 maire Nombre de parcs de vaccination créés 20 000 T. Sobala et Samakele Sobala Commune, ANICT, WV, service vétérinaire Superficie reboisée 3 632 commune Commune, ANICT, WV, S CN 9

SOUS TOTAL 51 982 ACCES Renforcer la Formation de 30 30 commerçants formés Nombre de 300 commune commune 2008 à 2011 maire Mauvaise gestion des ressources du commerce capacité de mobilisation et de gestion des ressources commerçants en techniques de mobilisation des ressources en techniques de mobilisation des ressources commerçants formés en techniques de mobilisation Sous équipement des artisans Faible technicité de transformation Méconnaissance des techniques de conservation et de transformation Equiper des artisans Renforcer les capacités des artisans Renforcer les capacités en technique de conservation Equipement de 34 artisans Formation de 34 artisans Formation de 34 femmes en technique de gestion, de conservation et de transformation des produits maraîchers 34 artisans équipés Nombre d artisans équipés 34 artisans formés Nombre d artisans formés 34 femmes formés en technique de gestion, de conservation et de transformation des produits maraîchers Nombre de femmes formés en technique de gestion, de conservation et de transformation des produits maraîchers SOUS TOTAL 1 050 UTILISATION Organisation de 17 séances d IEC Mauvaise gestion des séances d IEC sur la organisées aliments gestion des aliments Eloignement du dispensaire des villages Manque d hygiène Améliorer l état de santé de la population Améliorer les conditions d hygiène Création un CSCOM communal Création des centres de suivi nutritionnel Traitement et désinfection de 100 points d eau Un CSCOM est créé 4 centres nutritionnels suivi sont crées 100 points d eau traités et désinfectés 250 commune Commune, WV, chambre des métiers 250 commune Commune, WV, chambre des métiers 250 commune Commune, WV, Coopération Suisse Nombre d IEC 200 commune Commune, dispensaire Le CSCOM est fonctionnel 22 000 Samakélé Sobala Commune, ANICT, Les centres 20 000 Quatre villages Commune, WV, CSCOM, Dispensaire Nombre de points d eau et traités et désinfectés SOUS TOTAL 44 200 STABILITE 2 000 Kankélébougou, Wotomobougou, N Golobougou Commune, CSCOM, WV 2007 à 2009 maire 2007 à 2009 maire 2008 à 2011 maire 2007 à 2008 maire 2010 maire 2008-2009 maire 10

Inexistence de marché Mauvais état des routes pendant l hivernage Insuffisance de banques de céréales Surcharge du calendrier de travail des femmes Augmenter les ressources de la commune Faciliter l accès aux villages Augmenter le nombre de banque de céréales Alléger les femmes Création et aménagement d un marché à bétail Aménagement d un marché Aménagement de 31 Km de pistes Construction de 3 banques de céréales Implantation de 8 plateformes dans 8 villages 1 marché de bétail est crée 1 marché aménagé à Bolokalaso 31 Km de pistes aménagées 3 banques de céréales construites 8 plateformes implantés dans 8 villages Le marché 25 000 2008 à 2011 maire Commune, Diabougou ANICT Le marché 40 000 Nombre de Kms aménagées Nombre de banques de céréales construites Nombre de plateformes implantés SOUS TOTAL 121 000 TOTAL 218 232 45 000 Nouasso- Diabougou Bogoro- RN5 Bolokalaso - Diéli 10 000 Bolokalaso, Dlesso, Samakele Sobala 1 000 Tiétiéni, Dlesso N Torosso Sobala,Tonfonso, Sokourani, Nangoyo, Kaweso Commune, ANICT, FODESA, Commune, ANICT, ETAT Commune, Plateforme, WV 11

VII. Stratégie de la mise en oeuvre du plan Pour garantir l atteinte des objectifs assignés dans le présent plan le conseil communal : * doit le ventiler à tous les partenaires techniques de la collectivité * Faire une large diffusion du document. * doit, de commun accord avec la communauté et les partenaires techniques et financiers, élaborer des mécanismes de plan au cours des ateliers annuels de concertation.. VII. Mécanisme de suivi/ Evaluation des projets Pour assurer le suivi/évaluation, une commission technique sera mise en place. Conformément aux dispositions de la loi 95-034 portant code des collectivités territoriales en République du Mali, cette commission fournit un rapport d étape sur l exécution du plan au conseil communal afin de permettre une prise de décision conséquente pendant les sessions ordinaires. A ce titre, la commission doit être dotée de moyens pour permettre son bon fonctionnement. Avant l élaboration du budget de l année suivante, la commission doit fournir un bilan sur l état d exécution du plan opérationnel de l année en cours. IX. Mode de gestion des projets Pour la mise en œuvre des projets retenus, un comité de gestion sera mis en place et formé à la maîtrise d ouvrage. Ce comité doit faire un compte rendu fidèle à la commission technique de suivi du plan. Le financement des projets sera assuré par l apport des communautés bénéficiaires (matériels et/ou financiers), de la commune d une part, des partenaires de la collectivité (ONG, Jumelage...) et de l Etat d autre part. 13