1 Evolution des dépenses en viandes à domicile des ménages wallons à partir des données de l EBM Comps S., Winandy S., François I., Lebailly P. oca.gembloux@ulg.ac.be
2 LES PRIX A LA CONSOMMATION Source : OCA, ULg-GxABT d après Service Public Fédéral - Economie, PME, Classes moyennes et Energie
Evolution de l indice des prix des 130 produits alimentaires 3 125 120 115 110 125,1 119,3 118,9 113,9 113,7 111,9 105 100 95 90 85 80 93,1 90,6 90,3 87,5 82,6 86,6 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 IPC Viande Pain et céréales Lait, fromage et oeufs Fruits Légumes
4 Evolution de l indice des prix des viandes (1) 120 115 110 118,7 115,2 113,7 105 100 95 90 85 88,0 90,3 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 01.1.2.2.00 - Viande de veau 01.1.2.1.00 - Viande de boeuf 01.1.2.7.00 - Charcuterie et préparations de viande IPC
5 Evolution de l indice des prix des viandes (2) 120 115 110 105 100 113,7 110,5 108,3 107,5 102,8 95 90 85 80 90,3 88,2 87,6 84,3 82,3 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 01.1.2.3.00 - Viande de porc 01.1.2.4.00 - Viande de mouton et d'agneau 01.1.2.5.00 - Volaille domestique 01.1.2.6.00 - Autres viandes IPC
6 LES DÉPENSES DES MÉNAGES Source : OCA, ULg-GxABT d après SPF Economie DG Statistique et Information économique
Evolution de la part des dépenses en viande dans le budget des ménages consacré aux produits alimentaires à domicile % 30 29 28 27 26 25 24 28,3 26,7 26,3 23,8 26,1 24,7 24,6 7 23 22 21 20 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Belgique Bruxelles-Capitale Flandre Wallonie 21,0
Evolution des dépenses moyennes des ménages wallons 8 700 650 629 600 550 546 500 450 400 396 401 350 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Préparations de viande et charcuterie Viande fraîche non préparée
Evolution des dépenses moyennes des ménages wallons Viandes fraîches 9 160 140 146 143 Boeuf Veau 120 125 111 Volaille 100 Porc 80 85 72 Mouton et agneau 60 69 61 Lapin Cheval Gibier Préparations 40 20 0 34 32 9 8 6 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 32 25 5 2
Evolution de la structure des dépenses des ménages wallons - viandes fraîches 10 100% 90% 80% 15,7% 16,7% 18,9% 24,5% Préparations Gibier 70% 7,4% 6,0% 5,0% 6,1% Cheval 60% 15,0% 15,1% 14,5% 12,0% Lapin 50% 40% 30% 18,4% 6,9% 21,2% 21,7% 5,9% 5,2% 21,6% 4,9% Mouton et agneau Porc Volaille 20% 10% 31,8% 30,1% 30,4% 27,9% Veau Boeuf 0% 1999 2002 2005 2008
Evolution des dépenses en viandes à domicile des ménages wallons à partir des données de l EBM Comps S., Winandy S., François I., Lebailly P. oca.gembloux@ulg.ac.be 1 Evolution des prix Compte tenu des données de consommation relatives aux dépenses fournies par l EBM, l étude de l évolution du prix s avère être un élément d analyse intéressant préalablement à l étude de l évolution des dépenses des ménages. A cette fin, nous analysons dans ce point l indice des prix à la consommation fourni par le Service Public Fédéral - Economie, PME, Classes moyennes et Energie. De 1999 à 2010, l évolution de l indice des prix de l ensemble des viandes est relativement similaire à l évolution de l indice des prix à la consommation (IPC), contrairement aux évolutions des indices des prix des autres catégories de produits alimentaires. Sur cette période, l indice des prix de la viande considérée dans son ensemble a augmenté de 30 %. Les accroissements enregistrés sont différents suivant les viandes considérées. Le veau, le boeuf et la catégorie charcuterie et préparations de viande voient leurs indices respectifs augmenter de plus de 30 % alors que les indices du porc, de la volaille domestique, du mouton et de l agneau connaissent des hausses comprises entre 20 et 30 %. 2 Evolution des dépenses des ménages en viandes en Wallonie de 1999 à 2008 2.1 Ensemble des viandes 2.1.1 Remarques préliminaires Le terme Viande fraîche regroupe les viandes fraîches de boeuf, de veau, de porc, de mouton et d agneau, de cheval, de lapin, de volaille, de gibier ainsi que les brochettes, les sautés, le gyros, les escalopes, les cordons bleus, les hamburgers, les plateaux fondue et gourmet et la viande sans spécification. Le terme Viande surgelée se base sur les mêmes catégories que pour la viande fraîche mais dans la gamme surgelé (viande de boeuf surgelée, etc.). Le terme Viande bio se base également sur les mêmes catégories que la viande fraîche mais issues de la filière agriculture biologique (viande de boeuf bio, etc.). Le terme Charcuterie et abats comprend la viande hachée, les oiseaux sans tête, les saucisses fraîches, les abats, le lard, le jambon, les saucisses sèches, le pâté, les viandes salées et fumées, les autres préparations de viande (en conserves ou non), l américain (préparé ou non), la charcuterie et
Journée d étude : «Consommation et commercialisation en filière courte des viandes en Wallonie» - Gembloux le 29/11/2011 les viandes diverses. Le terme Viandes préparées, jus de viande regroupe les extraits et jus de viande solides ou liquides, les viandes préparées sans addition d autres produits (rosbif cuit, poulet rôti, etc.) et les salades préparées à base de viande (salade de poulet, salade de viande, etc.). 2.1.2 Evolution des dépenses En 2008, sur l ensemble du Royaume, les dépenses totales en viande atteignent 4,462 milliards d euros. La répartition en fonction des régions est la suivante : 2,581 milliards d euros (58 % du total) en Flandre, 1,516 milliard d euros (34 %) en Wallonie et 365 millions d euros (8 %) à Bruxelles. En 2008, la part du budget consacrée à la viande représente 24,7 % des dépenses en produits alimentaires à domicile en Belgique. Elle est plus importante en Wallonie (26,1 %) qu en Flandre (24,6 %) ou à Bruxelles (21 %). En divisant les dépenses totales en viandes par l ensemble des ménages (consommateurs ou non), on constate qu en 2008, les ménages wallons dépensent en moyenne le plus (1032 e), suivi par les ménages flamands (1010 e) et enfin par les ménages bruxellois (752 e). La moyenne nationale est de 989 e. En Wallonie, en 2008, les dépenses moyennes par ménage en viande fraîche sont les plus importantes (513 e, soit 49,7 % des dépenses en viande) suivies par celles en charcuterie et abats (468 e soit 45,3 % des dépenses en viande). Les résultats sont présentés au tableau 1. Tableau 1. Comparaison des dépenses moyennes par ménages (consommateur ou non) en viande en Wallonie et en Belgique entre 1999 et 2008 en euros. Source : OCA, ULg-GxABT d après SPF Economie - DG Statistique et Information économique. Wallonie Belgique 1999 2008 Evolution (%) 1999 2008 Evolution (%) Viande fraîche 460 513 11,6 432 471 8,9 Charcuterie et abats 447 468 4,7 407 455 11,6 Viande surgelée 13 16 22,1 18 17-5,0 Viandes préparées, jus de viande 24 32 35,9 28 44 56,1 Viande (bio) * 3 * * 3 * Total viande 943 1.032 9,4 886 989 11,7 2.2 Viandes non préparées vs préparations de viande et charcuterie 2.2.1 Remarques préliminaires Le terme viande non préparée reprend les viandes fraîches (issues de la filière conventionnelle et de la filière bio) et surgelées sans les brochettes, les sautés, le gyros, les escalopes, les cordons bleus, les hamburgers, les plateaux fondue et gourmet et la viande sans spécification. Le terme préparations de viande et charcuterie regroupe les préparations de viande fraîche (conventionnelle et bio) et surgelée, à savoir les brochettes, les sautés, le gyros, les escalopes, les cordons bleus, les hamburgers, les plateaux fondue et gourmet, la viande sans spécification, et les catégories
Journée d étude : «Consommation et commercialisation en filière courte des viandes en Wallonie» - Gembloux le 29/11/2011 charcuterie et abats et viandes préparées et les jus de viande. 2.2.2 Evolution des dépenses En Wallonie en 2008, les dépenses moyennes par ménage (consommateur ou non) en préparations de viande et charcuterie se montent à 629 e et représentent 61 % des dépenses en viande tandis que celles en viandes non préparées s élèvent à 401 e et représentent 39 % des dépenses en viande. Sur la période étudiée, les dépenses en viandes non préparées restent à un niveau proche des 400 e alors que les dépenses en préparations de viande et charcuterie augmentent de 15,3 %. 2.3 La viande fraîche en Wallonie 2.3.1 Remarques préliminaires Seules les viandes fraîches issues de la filière conventionnelles sont analysées dans ce point. Le terme préparations employé dans ce titre regroupe les brochettes, les sautés, le gyros, les escalopes, les cordons bleus, les hamburgers, les plateaux fondue et gourmet et la viande sans spécification. Le terme gibier désigne le gibier traditionnel (sanglier, chevreuil, etc.) ainsi que le lièvre, le lapin sauvage, la perdrix et les cuisses de grenouille. 2.3.2 Evolution des dépenses En 2008, en Wallonie, les dépenses moyennes par ménage (consommateur ou non) en viande fraîche les plus importantes sont consacrées au boeuf (143 e), aux préparations de viande fraîche (125 e) à la volaille (111 e) et au porc (61 e). Viennent ensuite les dépenses en viande ovine (32 e), en veau (25 e), en lapin (8 e), en gibier (5 e) et en cheval (2 e). Au niveau des évolutions relatives à ces dépenses entre 1999 et 2008, les préparations et les volailles connaissent les plus fortes augmentations avec respectivement 74 % et 31 %. Le boeuf diminue de 2 %, le veau de 21 % et le porc de 11 %. En Wallonie en 2008, les trois principaux postes de dépenses (boeuf, préparations et volaille) représentent près de 3/4 des dépenses totales en viande fraîche. De 1999 à 2008, les préparations et la volaille sont les deux seules catégories à augmenter leur part des dépenses, toutes les autres catégories voient leur part des dépenses diminuer.