Section des Unités de recherche Rapport du comité d'experts Unité de recherche : Fédération de recherche l Europe en mutation : Histoire, droit, économie et identités culturelles de l'université Strasbourg 3 mars 2008
Section des Unités de recherche Rapport du comité d'experts Fédération de recherche l Europe en mutation : Histoire, droit, économie et identités culturelles de l'université Strasbourg 3 mars 2008
Rapport du comité d'experts L'Unité de recherche : Nom de l'unité : Fédération de Recherche l Europe en mutation : Histoire, droit, économie et identités culturelles Label demandé : FR (fédération de recherche CNRS) N si renouvellement : Nom du directeur : M. Yves STRICKLER Université ou école principale : Université Robert Schuman Autres établissements et organismes de rattachement : Date(s) de la visite : 20 décembre 2007 2
Membres du comité d'évaluation Président : Mme Jacqueline DUTHEIL de la ROCHERE, Professeur à l Université Panthéon-Assas (Paris 3) Experts : M. Massimo BORLANDI, Professeur à l Université de Turin Mme Yvonne FLOUR, Professeur à l'université Paris 1 M. Bastien FRANCOIS, Professeur à l'université Paris 1 M. Patrick MICHEL, Directeur de recherche au CNRS, IEP de Paris M. Etienne SCHWEISGUTH, Directeur de recherche au CNRS, IEP de Paris M. Eric VIAL, Professeur à l'université de Cergy-Pontoise Expert(s) représentant des comités d évaluation des personnels (CNU, CoNRS, CSS INSERM, représentant INRA, INRIA, IRD..) : Mme Aude ROUYERE, Professeur à l'université Bordeaux 4 (CNU) Observateurs Délégué scientifique de l'aeres : M. Rostane MEHDI, Professeur à l Université d Aix-Marseille 3 Représentant de l'université ou école, établissement principal : Représentant(s) des organismes tutelles de l'unité : Mme Isabelle de LAMBERTERIE (CNRS) 3
Rapport du comité d'experts Le document remis avant l audition est le dossier de demande de reconnaissance d une structure fédérative (FR CNRS, section 36) auprès du Ministère dans le cadre de la procédure de contractualisation 2009-2012 (33 p.). Cette présentation a été complétée par un exposé du directeur et par des interventions des responsables de centre concernés. Rapport d évaluation Le projet de Fédération de recherche L Europe en mutation regroupe des laboratoires de droit (de droit public et de droit privé : quatre EA, une JE et une UMR), une EA d économie, une JE d info-com et une équipe d historiens en attente d accréditation. Les équipes impliquées sont : la composante SDRE de l UMR 7012 «PRISME», dirigée par Francis Messner le Centre de droit privé fondamental (EA 1351), dirigé par Frédérique Granet-Lambrechts Le Centre du droit de l entreprise (EA 3397), dirigé par Michel Storck le Centre d études internationales et européennes (EA 3994), dirigé par Valérie Michel Le Centre d études internationales de la propriété industrielle (JE 2525), dirigé par Joanna Schmidt L institut de recherche Carré de Malberg (EA 3399), dirigé par Constance Grewe Le Centre d études et de recherches interdisciplinaires sur les médias en Europe (JE 3481), dirigé par Michel Mathien Le Laboratoire de recherche en gestion, économie et finance (EA 2364), dirigé par Jacques Thépot Frontières, acteurs et représentations de l Europe (en attente d accréditation), dirigé par Denis Rolland Ce projet de fédération s inscrit dans le cadre stratégique du regroupement des universités strasbourgeoises et de la nécessité de préserver un outil de gestion très efficace le «Département des recherches» qui servait jusqu à aujourd hui de point d appui administratif mutualisé à toutes les équipes que l on retrouve dans la Fédération L Europe en mutation. Faute sans doute de pouvoir constituer une UMR de droit les auditions des différentes équipes ont montré leur hétérogénéité, ce projet de fédération apparaît comme étant une forme de rationalisation savante d une structure administrative préexistante. Mais il n est pas que cela. C est aussi un moyen assurément nécessaire de développer des projets de recherche que ne peuvent pas véritablement porter faute de taille critique les différentes unités fédérées (à l exception, bien sûr, de l UMR SDRE/PRISME, mais dont l implication ici semble, en réalité, relativement marginale). Ces deux raisons justifient pleinement ce projet de fédération. 4
Pour autant, en l état, le projet scientifique de cette fédération n apparaît pas véritablement convaincant. Très faiblement problématisé (la thématique européenne est systématiquement présente mais intellectuellement peu structurante, ce qui est étonnant pour une entreprise qui se présente sous le label d Europe en mutation), il ne débouche pas réellement sur des perspectives de travail collectif transversal mais se présente plutôt comme une juxtaposition de sujets susceptibles d intéresser telle ou telle unité fédérée. On peut s étonner également de ne pas trouver associé à cette entreprise le laboratoire de science politique GSPE/PRISME dont la thématique de recherche est entièrement centrée sur «l européanisation». Il est vrai que le GSPE, en ce qu il est hébergé à la MISHA, n a sans doute pas besoin de la structure logistique commune que constitue le «Département des recherches» de l Université Robert Schuman, et qu il est dans une dynamique de montée en puissance autonome qui lui a été jusqu à présent très bénéfique et que pourrait alourdir, sans bénéfices réels, sa présence au sein de cette fédération. Si la question du GSPE peut donc être écartée, reste posée en revanche celle du projet scientifique de la Fédération. Un projet plus resserré, plus problématisé, valorisant le travail collectif transversal, véritablement centré sur l Europe en mutation donnerait à cette structure nécessaire sa légitimité scientifique. 5
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