Utilisation de disques chélatants pour la détermination des métaux labiles dans les rejets urbains et le milieu récepteur

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Transcription:

Journée scientifique OPUR 5 juin 2012 - Cité de l Eau (Colombes) Contaminants dans les eaux résiduaires urbaines : comportement au sein des filières de traitement et qualité des rejets Journée organisée par : Utilisation de disques chélatants pour la détermination des métaux labiles dans les rejets urbains et le milieu récepteur Gilles Varrault, Vincent Rocher, Grazielle Bracmort, Zeinab Matar, Yoann Louis

La Seine, fleuve sous forte pression Débit moyen Seine = 300 m 3.s -1 Débit moyen SIAAP = 25 m 3.s -1 100 m 3.s -1 à l étiage 8 millions d habitants, 2000 km 2 Région IdF: une quarantaine de stations déclassées en 2007 et 2008 (Cuivre et Zinc) en termes d état écologique (NQE) Seine Grésillons Seine Centre Marne Aval Seine Aval Seine Amont 2

Questions? Niveaux de contamination (NQE)? Apports des rejets urbains? Sous quelle forme? Particulaire Dissoute Biodisponible Rapprochement de la toxicité Anticipation de la réglementation 3

Estimation du métal biodisponible? Métal labile Ion libre (M Z+ ) Complexes organiques MOD Organisme vivant Complexes inorg. (OH -, Cl -, HCO 3-, ) Cations compétiteurs (Ca 2+, Mg 2+, Na +, H + )

Contexte : la spéciation des métaux Total Niveau de contamination (NQE)? Apport de l Assainissement? Dissoute Particulaire Totale Inerte Principalement : Ligands organiques Labile Biodisponible Rapprochement des la équilibres) toxicité Anticipation de la réglementation Dissoute Libres prédicteur de la biodisponibilité d après (Modèle de l ion libre - chimie Liés à des ligands inorganiques (Liés à des ligands organiques) 5

Objectifs? Disposer d une méthode simple, fiable et robuste de détermination des métaux labiles dans les rejets urbains et dans le milieu récepteur Transfert vers les opérationnels - Collaboration avec la DDP du SIAAP, encadrement commun (avec V. Rocher) d un stage de Master 2 (Grazielle Bracmort) en 2010 - Campagne commune d échantillonnage en 2011 avec la cellule technique de la DDP du SIAAP

Choix de la méthode Echantillonneurs passifs DGT Métaux labiles Disques chélatants Intégratif Groupements fixateurs iminodiacétates Ponctuel - Intérêt pour le temps de pluie - Temps sec : évaluation des variabilités temporelles Rq : le passage doit se faire dans rapidement après le prélèvement Rapide Simple Transfert dans un cadre opérationnel : SIAAP. 7

La quantité de métal labile dépend-elle de la méthode de mesure? Métaux labiles: métaux libres + métaux complexés mais qui se dissocient pendant la mesure Temps laissé à la dissociation du complexe - DGT: quelques minutes (temps de transfert dans le gel diffusif) - Disques chélatants: 0.1 à 0.5 s (selon le débit de filtration) - Electrochimie: quelques ms La quantification du métal labile est «méthode-dépendante»

Validation et Application de la méthode 1) Validation de la méthode Conditions d utilisation du disque Fidélité de la méthode 2) Caractérisation des eaux Milieu récepteur Temps sec - Temps de pluie Evaluation des niveaux de contamination Rejets de STEP Temps sec - Temps de pluie Impact de l assainissement 9

Validation de la méthode Préparation du disque? DISSOUS Débit? Saturation du disque? LABILE Fidélité de la méthode? Labile = Elution du disque INERTE Labile = Dissous Inerte 10

Validation de la méthode Préparation du disque? DISSOUS But : 1) Décontamination des disques : lavages à l acide 2) Bon ph de fixation : lavage à l acétate d ammonium à ph= 5,4 Labile = Dissous Inerte : Blanc LABILE nécessaire Décontamination supplémentaire des disques non nécessaire INERTE 11

Métaux inertes (µg/l) 100 90 80 70 60 50 40 30 20 Validation de la méthode Débit? Influence du débit : Solutions DISSOUS synthétiques (Ligands + métaux) Différents débits Solution de NTA + métaux 80 à 100 µg/l LABILE 0 100 200 300 400 500 600 Débit (ml/min) Cu Zn INERTE Débit : au moins 100 ml/min jusqu à 500 ml/min Utilisable sur le terrain avec une seringue (sans pompe) 12

Validation de la méthode Théorie : Saturation sites de fixation 10 à 20L Passages et analyses DISSOUS ICP de volumes de solutions Métaux inertes (µg/l) Saturation? 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Cu - Eau entrée de STEP 0 200 400 600 800 1000 1200 Volume (ml) LABILE Pratique : pas de saturations dans nos conditions opératoires. Colmatage à partir de 1 à 2L INERTE Colmatage : Débit 13

Validation de la méthode 10 mesures DISSOUS Réplicabilité : Même disque, même opérateur Répétabilité : Disques, même opérateur Reproductibilité : Disques LABILE, opérateurs Méthode fidèle Intervalles de INERTE confiance < 10% moyenne Fidélité de la méthode? 14

Caractérisation du métal labile mesuré avec les disques chélatants: Etude de la labililité de complexes ML bien connus 4 ligands connus, plus ou moins complexants Pouvoir Complexant du ligand Avec la technique disques chélatants: - les complexes établis avec la glycine sont pleinement labiles pour le cuivre et partiellement labiles pour le Nickel - les complexes établis avec le citrate, le NTA et l EDTA sont inertes pour le cuivre et pour le nickel Avec la technique DGT: - les complexes établis avec la glycine, le citrate et le NTA sont pleinement labiles pour le cuivre et le Nickel (scally et al., 2003) -les complexes établis entre l EDTA et le cuivre et le nickel sont totalement inertes (scally et al., 2003) Illustration de l aspect «opérationnel» de la quantification des métaux labiles «métal labile-disque» potentiellement plus faible que «métal-labile DGT»

Application de la méthode à des matrices environnementales Mesure des métaux labiles, dissous et totaux Temps sec Temps de pluie Milieu récepteur STEP Milieu récepteur STEP 16

Application de la méthode à des matrices environnementales Mesure des métaux inertes et dissous en période de temps sec Milieu récepteur Rejets de la STEP SA Zone amont de l agglo. Juin à Sept. 2011 Juin à Sept. 2011 Marne: Torcy (n=4) Seine: Villeneuve Saint Georges (n=4) n = 5 (SIAAP) 17

Milieu récepteur par temps sec Seine Seine à VsG à Cuivre Labile Cuivre Inerte Marne à Torcy Marne à Torcy CuivreLabile Cuivre Inerte 2 2 1,6 1,6 1,2 1,2 0,8 0,8 0,4 0,4 0 28-juillet 30-juillet 24-septembre 03-octobre 0 28-juillet 30-juillet 24-septembre 03-octobre Variabilité faible des concentrations en métaux dissous, légèrement supérieures dans la Marne Variabilité forte des concentrations en métaux labiles La fraction inerte se situe entre 40% et 100% et augmente au cours de la saison

Milieu récepteur et rejets de STEP par temps sec Seine à VsG à VsG Cobalt Labile Cobalt Inerte Marne à Torcy Marne à Torcy CobaltLabile Cobalt Inerte 0,2 0,2 0,16 0,16 0,12 0,12 0,08 0,08 0,04 0,04 0 28-juillet 30-juillet 24-septembre 03-octobre 0 28-juillet 30-juillet 24-septembre 03-octobre MR: Variabilité faible des concentrations en Co dissous, légèrement supérieures dans la Marne. La fraction inerte varie de 20% à 40% et diminue au cours de la saison 1,8 1,6 1,4 1,2 1 0,8 STEP Seine Aval Cobalt Labile Cobalt Inerte STEP SA: concentrations 10x supérieures avec une fraction inerte nettement supérieure (60 à 70% du dissous) Rôle de la MOD 0,6 0,4 0,2 0 06-juillet 13-juillet 21-juillet 03-août 07-sept

Milieu récepteur et rejets de STEP par temps sec Concentration en µg.l -1 2 1,6 1,2 0,8 0,4 0 Nickel Labile Seine à VsG Nickel Inerte 28-juillet 30-juillet 24-septembre 03-octobre Concentration en µg.l -1 2 1,6 1,2 0,8 0,4 0 Marne à à Torcy Nickel Labile Nickel Inerte 28-juillet 30-juillet 24-septembre 03-octobre MR: Variabilité faible des concentrations en Ni dissous, légèrement supérieures dans la Marne. La fraction inerte varie de 30% à 40% STEP SA: concentrations 3 à 4 x supérieures avec une fraction inerte nettement supérieure (70% du dissous) Rôle de la MOD Concentration en µg.l -1 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Nickel Labile STEP Seine Aval Nickel Inerte 06-juillet 13-juillet 21-juillet 03-août 07-sept

Rejets de STEP par temps sec Nickel dans les rejets traités de la STEP Seine-Aval en 2010 et 2011 12 Nickel Labile STEP Seine Aval Nickel Inerte 2010 2011 Concentration en µg.l -1 10 8 6 4 2 0 1 2 3 4 8 6 4 2 0 Nickel Labile STEP Seine Aval Nickel Inerte 06-juillet 13-juillet 21-juillet 03-août 07-sept 1 2 3 4 1 2 3 4 5 (Bracmort 2010)

flux rejets SA/ flux milieu rec. amont (Débit moyen-débit étiage) Apports de la STEP Seine Aval Comparaison des apports métalliques estimés de la STEP S.A et des apports estimés du milieu récepteur amont [C] moyenne (n=4) à VsG, débit Seine : 70 m 3.s -1 ; 200 m 3.s -1 [C] moyenne à Torcy (n=4), débit Marne : 35 m 3.s -1 ; 100 m 3.s -1 [C] moyenne de la STEP S.A (n=5) : 20 m 3.s -1 Co Métaux dissous 0,8-2,3 0,3-0,8 Métaux labiles 0,4-1,2 0,1-0,4 Apports estimés importants, surtout pour le cobalt et surtout pour le dissous (même pour un débit moyen) Apports proportionnellement plus faibles de métaux labiles Valeurs cohérentes avec les études précédentes (Bracmort 2010, Buzier 2004) 22 Ni

Application de la méthode à des matrices environnementales Mesure des métaux labiles et dissous Temps de pluie Milieu récepteur 23

Milieu récepteur temps de pluie (campagne temps de pluie 2009-Piren Seine) Augmentation des concentrations entre le temps sec et le temps de pluie Co>Zn>Ni= Cu (dissous total) Co>Ni>Cu=Zn (labile) Variation importante de la proportion de labile entre le temps sec et le temps de pluie et durant l évènement de temps de pluie Concentrations en cobalt, nickel, cuivre, zinc et plomb dissous totaux et labiles dissous relevées sur la Gondoire lors de l épisode de temps de pluie en fonction du temps écoulé après le début de l évènement pluvieux (5 octobre 2009)

Milieu récepteur temps de pluie (campagne temps de pluie 2009-Piren Seine) Diminution de la fraction de labile (% du dissous total) avec l augmentation de la concentration en COD sur la Gondoire lors de l épisode de temps de pluie (5 octobre 2009) Mise en évidence dans le milieu récepteur lors d un évènement de temps de pluie de l influence de la MOD sur la labilité des métaux

Application de la méthode à des matrices environnementales Mesure des métaux labiles, dissous et totaux Rejets urbains Temps de pluie

Eaux de STEP : temps de pluie Eaux de STEP : temps de pluie Eaux provenant du déversoir d orage de Clichy 2 temps de pluie : prélèvements d échantillons toutes les ½ heures Date 09/06/2010 12/07/2010 % eaux pluviales dans 30% (900 µs/cm) 90% (200 µs/cm) l effluent Concentration (µg/l) 20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 Ni - 30% eaux pluviales 1 2 3 4 20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 Echantillons Ni -90% eaux pluviales 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Total Dissous inerte Labile Effluent pluvial : Apport métaux totaux 27

Conclusions 1) Méthode simple et robuste validée 2) Utilisable en routine en laboratoire et transférable aux gestionnaires et opérationnels Attention aux contaminations!!! - Contenants - Solvants et réactifs - Echantillonnage Durée de conservation avant spéciation 28