Une première présentation de l Univers. Thème : Univers

Documents pareils
Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Application à l astrophysique ACTIVITE

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

La gravitation universelle

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif -

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

Étude et modélisation des étoiles

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE

Le nouveau programme en quelques mots :

Seconde Sciences Physiques et Chimiques Activité ère Partie : L Univers Chapitre 1 Correction. Où sommes-nous?

THEME 3. L UNIVERS CHAP 2. LES SPECTRES MESSAGES DE LA LUMIERE DES ETOILES.

DIFFRACTion des ondes

Rayonnements dans l univers

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE)

FORMATION ET FONCTIONNEMENT D'UNE ETOILE

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Le satellite Gaia en mission d exploration

PHYSIQUE Discipline fondamentale

Chapitre 7 - Relativité du mouvement

EFFET DOPPLER EXOPLANETES ET SMARTPHONES.

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

NUAGES INTERSTELLAIRES ET NEBULEUSES

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation.

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

Chapitre 15 - Champs et forces

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Caractéristiques des ondes

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

Module HVAC - fonctionnalités

LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL?

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

Chapitre 9 : Applications des lois de Newton et Kepler à l'étude du mouvement des planètes et des satellites

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

Parcours Astronomie. Cher Terrien, bienvenue à la Cité des sciences et de l industrie! Voici tes missions :

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

Gaz moléculaire et formation stellaire dans les galaxies proches : maintenant et à l'époque ALMA Jonathan Braine

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

Panneau solaire ALDEN

Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies

L éclairage naturel première partie : Principes de base

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique

Baccalauréat ES Amérique du Nord 4 juin 2008

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

La chanson lumineuse ou Peut-on faire chanter la lumière?

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil?

Vie et mort des étoiles. Céline Reylé Observatoire de Besançon

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

La spectrophotométrie

Fluorescent ou phosphorescent?

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes

1S9 Balances des blancs

L ÉNERGIE C EST QUOI?

Puissances d un nombre relatif

TD 9 Problème à deux corps

Les objets très lointains

Panorama de l astronomie

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

Lumière zodiacale et nuage zodiacal

Microscopie de fluorescence Etat de l art

Sophie Guézo Alexandra Junay

L énergie sous toutes ses formes : définitions

Comment expliquer ce qu est la NANOTECHNOLOGIE

Exo-planètes, étoiles et galaxies : progrès de l'observation

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières

LE CORPS NOIR (basé sur Astrophysique sur Mesure / Observatoire de Paris :

Mise en pratique : Etude de spectres

Cours IV Mise en orbite

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

LE LIVRE DES KINS L épopée Galactique du libre-arbitre.

Éclairage naturel L5C 2009/2010. Aurore BONNET

Travauxpratiqueset stage d observation

TS Physique Satellite à la recherche de sa planète Exercice résolu

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

TABLE DES MATIÈRES. Volume 9

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Pourquoi la nuit est-elle noire? Le paradoxe d Olbers et ses solutions

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. dataelouardi@yahoo.

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Quelques liens entre. l'infiniment petit et l'infiniment grand

DM n o 8 TS Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

Transcription:

Une première présentation de l Univers Thème : Univers

Objectifs Savoir que le remplissage de l espace par la matière est essentiellement lacunaire, aussi bien au niveau de l atome qu à l échelle cosmique Connaître les termes : Atome/la Terre/le Système Solaire/ la Galaxie/les autres Galaxies/Exoplanètes et Systèmes planétaires extrasolaires Savoir que la lumière se propage de manière rectiligne Connaître la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide Connaître l intérêt et la définition de l année lumière Expliquer l expression «Voir loin, c est voir dans le passé» Utiliser les puissances de 10 dans l évaluation des ordres de grandeur

I. L Univers, du très petit au très grand ACTIVITE 1 : L Univers, du très petit au très grand Dans un atome, l espace dans lequel les électrons se déplacent autour du noyau est vide. Le système solaire est composé de 8 planètes: Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune On y retrouve également d autres objets de différentes Moyen Mnémotechnique : Mon Vaisseau Te Mènera Jusque Sur Un Nuage tailles : poussières, astéroïdes, comètes

I. L Univers, du très petit au très grand Une galaxie est un regroupement d étoiles. Notre galaxie est la Voie Lactée

I. L Univers, du très petit au très grand Autour de certaines de ces étoiles se trouvent des planètes, appelées exoplanètes et des systèmes planétaires extrasolaire. De l atome aux galaxies, le remplissage de l espace par la matière est essentiellement lacunaire (constitué de vide).

II. La lumière pour mesurer les distances 1) Propagation de la lumière La lumière se propage en ligne droite dans un milieu homogène. 2) Vitesse de la lumière Extrait vidéo : L Histoire des mesures de la vitesse de la lumière La vitesse de la lumière dans le vide et dans l air est de 3,00.10 8 m.s -1 La distance d parcourue par la lumière pendant la durée Δt est : Unités : d en m c en m.s -1 Δt en s

II. La lumière pour mesurer les distances Pour mesurer des distances très grandes entre des astres, on utilise l année de lumière Définition : L année de lumière (notée a.l.) est la distance parcourue par la lumière dans le vide, en une année. Combien de mètres représente une année de lumière? 1 a.l. = 9,46.10 15 m

II. La lumière pour mesurer les distances 3) Voir loin, c est voir dans le passé ACTIVITE 2 : Activité documentaire Plus un objet cosmique est éloigné, plus sa lumière met de temps à nous parvenir. Nous le percevons alors tel qu il était au moment où il a émis de la lumière. La lumière est émise par des objets lointains témoigne du passé de l Univers

III. Unité et Ordre de grandeur 1) Unité de longueur L unité de longueur du Système International (S.I.) est : le mètre (m) 2) Ordre de grandeur L ordre de grandeur est égal à la puissance de 10 qui se rapproche le plus de sa valeur.

Spectres lumineux Thème : Univers

Objectifs Savoir qu un corps chaud émet un rayonnement continu, dont les propriétés dépendent de la température. Repérer, par sa longueur d onde dans un spectre d émission ou d absorption une radiation caractéristique d une entité chimique. Utiliser un système dispersif pour visualiser des spectres d émission et d absorption et comparer ces spectres à celui de la lumière blanche. Savoir que la longueur d onde caractérise dans l air et dans le vide une radiation monochromatique. Interpréter le spectre de la lumière émise par une étoile : température de surface et entités chimiques présentes dans l atmosphère de l étoile. Connaître la composition chimique du Soleil. Connaître les notions de spectres d émission et d absorption, continus et de raies.

I. Spectre continu d origine thermique Fortement chauffé, un corps solide, liquide ou gazeux sous forte pression émet un rayonnement d origine thermique, dont le spectre est continu. Le spectre d émission d un corps fortement chauffé dépend de sa température. Quand elle augmente, des radiations de longueurs d onde de plus en plus petites apparaissent. EXERCICE : 4 p 37

II. Spectres de raies 1) Spectres de raies d émission La lumière émise par un gaz excité est composée d une ou plusieurs radiations monochromatiques (c est-à-dire d une «seule couleur»). Elles sont déviées différemment selon leur couleur par un prisme. La figure observée sur un écran est un spectre de raies d émission.

II. Spectres de raies A chaque radiation monochromatique est associée une longueur d onde. Une longueur d onde lumineuse s exprime couramment en nanomètre (nm) ou en micromètre (µm). Elle est généralement notée λ (lambda).

II. Spectres de raies Chaque entité chimique a un spectre de raies d émission qui lui est propre. L observation des raies caractéristiques d une entité chimique dans la lumière émise par un gaz excité y révèle la présence de cette entité.

II. Spectres de raies 2) Spectres de raies d absorption Une entité chimique (atome ou ion) ne peut absorber que les radiations qu elle est capable d émettre. Les longueurs d onde de ses raies d absorption sont égales à celles de son spectre d émission. Le spectre d absorption permet donc de caractériser l entité chimique présente dans le gaz chaud. EXERCICES : 6 et 11 p 38

III. Spectres d étoiles 1) L émission de lumière La lumière d une étoile provient de sa photosphère. Cette couche de gaz chaud et dense émet un rayonnement thermique dont le spectre est continu. La couleur de l étoile dépend donc directement de la température de sa photosphère.

III. Spectres d étoiles 2) L absorption par l atmosphère Parmi les radiations de la lumière émise par la photosphère, certaines sont absorbées par les entités chimiques contenues dans l atmosphère de l étoile. L analyse des raies d absorption du spectre d une étoile renseigne donc sur la composition chimique de son atmosphère. Composition de l atmosphère du Soleil EXERCICES : 15 p 39 et 17 p

La gravitation universelle Thème : Univers

Objectifs Calculer la force d attraction gravitationnelle qui s exerce entre deux corps à répartition sphérique de masse. Savoir que la pesanteur terrestre résulte de l attraction terrestre. Comparer le poids d un même corps sur la Terre et sur la Lune. Analyser des documents scientifiques portant sur l observation du système solaire.

I. Gravitation universelle 1) Interaction gravitationnelle En 1687, Newton décrit dans l une de ses œuvres majeures, les mouvements des planètes et des satellites : il affirme que tous les corps s attirent mutuellement et parle d interaction gravitationnelle.

I. Gravitation universelle 2) Loi de l attraction universelle L interaction gravitationnelle entre deux corps ponctuels A et B, de masses respectives m A et m B séparés d une distance d, est modélisée par des forces d attraction gravitationnelle et dont les caractéristiques sont les suivantes : Direction : la direction de la droite AB Sens : vers le centre attracteur, A pour et B pour Valeur : Unités : Masses en kilogramme (kg), distance en mètre (m), forces en Newton (N) G = 6,67.10-11 N.m².kg -2

I. Gravitation universelle 3) Généralisation : application aux astres Un corps à répartition sphérique de masse est un corps dont la matière est répartie de façon uniforme ou un corps formé de couches concentriques homogènes de matière. La loi de l attraction gravitationnelle se généralise à des corps de répartition sphérique de masse. La loi de l attraction gravitationnelle a un caractère universel car elle s applique à tout l Univers, aussi bien aux interactions entre les astres qu aux interactions entre la Terre et les objets de son voisinage.

II. Poids et force d attraction gravitationnelle 1) Caractéristiques du poids A la surface de la Terre, un corps de masse m est soumis à la pesanteur. Son poids est représenté par un vecteur ayant les caractéristiques suivantes : Direction : celle de la verticale Sens : De haut en bas Valeur : Unités : Poids (en N), masse (en kg) et g (en N.kg -1 ) A Paris, g = 9,81 N.kg -1 2) Poids d un corps et attraction gravitationnelle On identifie le poids d un corps à la force d attraction gravitationnelle exercée par la Terre sur ce corps. La valeur du poids carie selon l altitude et la latitude du lieu où on se trouve.

II. Poids et force d attraction gravitationnelle 3) Poids terrestre et poids lunaire Le poids lunaire d un corps s identifie à la force gravitationnelle exercée par la Lune sur ce corps La valeur du poids d un objet sur la Lune est environ 6 fois plus faible que sur la Terre.

III. Observation du système solaire Depuis l espace la Terre est auscultée en permance par de nombreux satellites : Météostat, le système GPS (Global Positioning System), Galileo Le système solaire est lui aussi très observé de part les nombreuses explorations qui ont été mises en place.