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Transcription:

Intitulé Développer l entretien écologique des Espaces Verts Date : 10/06/09 Catégorie Environnement Réf. : Finalité : Favoriser la biodiversité, réduire les agressions sur la nature et économiser les ressources dans la pratique d entretien des espaces verts Problème posé : L entretien des espaces verts de la commune de type «jardin» à grande échelle est consommateur de ressources (énergie, eau) et de produits chimiques (engrais, pesticides). Ce type d entretien à des répercussions importantes sur La préservation de la biodiversité (diversité des espèces animales végétales) La qualité de l environnement Le cadre de vie des citoyens Le budget communal Taille excessive des arbres et arbustes Rue des lièvres : Arbres ramenés à l état de moignons Rue de l Abreuvoir : taille excessive de buissons, rabattus ici de 1m environ à moins de 20 cm Page :1 / 6

D57, Sortie de Combs, direction Moissy : Lauriers rabattus à mois de 30 cms Tonte fréquente sur des surfaces importantes Coulée verte : Tontes fréquentes sur de grandes surfaces, entraînant des coûts importants (personnel, énergie) pour la réalisation d aires à faible valeur écologique. Mail de l allée des Princes : Tonte fréquente et alignements d arbres => espaces verts aseptisés. Recours au paillage plastique Abords du terrain des gens du voyage : paillage plastique consommateur en énergie fossile (pétrochimie). En outre, ces pratiques ont un effet très néfaste sur la micro faune des sols. Page :2 / 6

Objectifs à atteindre : Objectif zéro pesticide à l instar des expériences réussies de nombreuses autres communes Réduction de l utilisation d eau du réseau pour l arrosage (paillage, récupération d eau) Faire connaître les pratiques alternatives de gestion écologique des espaces verts Développement d espaces naturels à très faible intervention humaine Proposition de solution : Application d un plan de réduction progressive des produits phytosanitaires dans l entretien des espaces verts, Stopper la pratique des paillages plastiques Diminuer la surface et la fréquence des tontes des zones enherbées Développer la valeur écologique des espaces verts : jachères fleuries, haies vives S orienter vers un «élagage doux» des arbres et arbustes, permettre l implantation d arbres de grand ou très grand volume. Recourir aux entreprises compétentes en matière de gestion écologique des espaces verts Sensibilisation des citoyens aux intérêts écologiques et économiques de la démarche menée. Reconversion progressive de certains espaces verts en espaces naturels Rédacteur de la fiche : FV Page :3 / 6

Présentation en conseil de quartier du : 23/09/2009 Avis donné par la Mairie le 09/12/2009 : Les services techniques municipaux nous font part, par document, de leur méthode d entretien des espaces verts de la commune. Ce travail d entretien est accompli par 15 agents communaux épaulés par des sociétés de soustraitance. L application d un plan de gestion progressive différenciée permet de réduire les coûts dans un climat écologique en progrès. Pour exemple, 50% d économie en eau ont été réalisés en 2 ans. L arrosage se pratique aux périodes les moins chaudes, utilisation de matériaux rétenteurs d eau (pouzzolane ou fibre de noix de coco). Achat de larves pour détruire les insectes parasites. Choix de plantes nécessitant un moindre apport d eau. Minimum d engrais et désherbants utilisés de manière raisonnée conformément à la charte Aquibrie Le paillage plastique fait débat.il est signalé que son utilisation était une technique utilisée à ce moment-là pour les merlons limitrophes de l écopôle des portes de Sénart. Il est regretté que les talus en bordure du terrain réservé aux gens du voyage n aient pas été soumis à réflexion préalable pour un paillage écologique. La commune rappelle que ces espaces relèvent de la gestion de l EPA de Sénart. Les espaces verts présents sur les zones d activités relèvent pour l instant de la compétence de l EPA mais seront peut être rétrocédés au SAN voire aux communes. Pour l instant, les efforts en matière de gestions des espaces verts par la commune ne peuvent être appliqués que sur les espaces lui appartenant. A noter cependant que la notion de gestion différenciée était déjà abordée lors de la construction de la zone d activité de la Borne blanche, il y a 10 ans de cela Souhaits formulés pour que cette technique de paillage plastique ne soit plus utilisée à l avenir. De même, il est demandé que les efforts engagés par la municipalité pour une gestion différenciée des espaces verts, soient poursuivis et amplifiés. Page :4 / 6

Suivi de l action : Nous reconnaissons les actions menées dans le cadre des économies d eau et de réduction des pesticides. Il apparaît par contre que certains sujets ne sont pas pris en compte de façon suffisante : il est indiqué que les techniques de gestion différenciée sont appliquées depuis de nombreuses années mais pourquoi alors ne sont-elles pas systématisées sur les derniers espaces verts créés (Allée des Princes, merlons, zones non urbanisées autour des nouvelles constructions NEXITY et voisines). Leur application en outre reste «discrète» puisque de telles techniques ont pour objectif de privilégier des conditions favorables au développement de la faune et la flore sauvages (habitat), ce qui n est pas vraiment le cas sur le mail des Etriviers. La taille des arbres et haies dans les espaces publics de la ville est excessive et l abattage des arbres de grande envergure est fréquent. Plus globalement, l ensemble des espaces verts est entretenu de façon soutenue et excessive, sans tenir compte de la notion d usage (certaines zones ne sont pas utilisées en lieu de promenade). Il serait tout à fait possible de développer une gestion des espaces plus propice à la prise en compte du maintien de la biodiversité, ce qui semble un message fort du Maire en 2010, mais non visible dans les faits. Conseil de Quartier du 19/10/2010. Le Centre Technique Municipal a effectué un premier contact avec l association «PRE» (Protection et Respect de l Environnement) pour l étude d une gestion différenciée des espaces verts. Comme c est une association Sénartaise, les services de la Mairie considèrent que le travail de concertation doit-être facilité. D autres réunions sont planifiées. Un représentant du collège habitants demande que des représentants du conseil de quartier soient invités à ces réunions de travail à organiser à travers une commission spécifique. M B.Bézard estime qu il est préférable que les services techniques municipaux organisent seuls les premières réunions avec cette association dont ils découvrent l existence. Les représentants du conseil de quartier étant tenus informés des avancées techniques à travers des réunions spécifiques. Le représentant du collège habitants estime que ce principe multiplie inutilement les réunions pour les services concernés et regrette que la fiche de proposition d action sur la gestion des Espaces Verts, remise aux services de la Mairie en juin 2009 Page :5 / 6

n ait pu encore faire l objet d aucun échange constructif. En conséquence, il demande la création d une commission «Gestion des Espaces verts» à laquelle les services de la Mairie répondront lors de la prochaine réunion de conseil de quartier. Conseil de Quartier du 09/12/2010 En réponse à sa demande de création d'une commission "Gestion des espaces verts", le collège Habitants prend note du refus de la Mairie d'y donner suite. Le service des "espaces verts" a rencontré l'association PRE (Protection et Respect de l'environnement). Trois zones n'auront plus que trois fauchages par an : Une partie du parc de l'abreuvoir, le mail de l'allée des Princes et la voie d'accès à la MAPAD derrière l'ecomarché. Le collège "Habitants" regrette la non association des Conseils de Quartier à ces projets. Page :6 / 6