II_ ANALYSE DES CAUSES DE MORTALITE. - Bièvre, 9 (21, ANALYSE DE LA MORTALITE DU CASTOR (Castor Fiber) EN HAUTE.SAVOIE I _ RAPPEL HISTORIOUE

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Transcription:

Roger ESTEVE ANALYSE DE LA MORTALITE DU CASTOR (Castor Fiber) EN HAUTE.SAVOIE Référence: ESTEVE (R.) Savoie Bièvre, 9 (2, 776 ANNECY CEDEX. Analyse de la mortalilé du Castor (Castor frber) en Haute D.DA. Haute Savoie, Cité administral ve, 74040 Résumé.'Les cours d'eau hautsavoyards ont fa t l'objet d'une vaste campagne de réintroduclion du Castor enlje 972 et 98. Au lotal, 64 an maux ont été transplantés. L'analyse des causes de mortalité de 46 Castors lait apparaître l'importance des facteurs anthropiques, 47,5"/" donl34,7 par des véhicules. Les facteurs nalurels, 8,9 % des cas, sonl très diversifiés et p rmenent de mieux apprécier la biologie de l'animal. Pour 32,6" des cas, les causes ayant enlraîné la mort reslent inconnues. L'analyse de ces différents paramèlres ne permet pas pour autant d'expliquer l'échec ou le succès de la réinlroduction suivant les cours d'eau. Summary : Àn analysis of Beaver mortality n HauteSavoie A vasl campaign of reintroduction of the Beaver was carried out in lhe streams of Haule Savoie between 972and 98. A total of 64 animals have been moved inlo the area. The analysis of lhe causes of dealh of 6 Beavers thows lhe importance of anthropic factors, 47,5y", U,7 of which due to vehicles. Natural factors, 8,9 % of the cases, are quite cjiverse and make for a bener understanding of the biology of th s animal. ln 32,6 % of the cases, the causes of death have not been found. The analysis of these different paramelers, however, cannol account for lhe faìlure or success of reintroduclion according to the slreams. I _ RAPPEL HISTORIOUE La réintroduction du Castor en HauteSavo e est envisagée dès 97 par le Service ForêtsEnvironnement de la Direction Départementale de l'agriculture et de la Forêt. Pour lancer cette opérat on, le Révérend Père RICHARD sera consulté et émettra un avis favorable à ce projet. La présence ancienne du Castor dans ce département est attestée par l'étude des toponymes où I'ancienne appellat on "Le Bièvre' apparaît sous d verses formes. On peut citer, pour les plus caractéristiques étrembieres (l'étang des Bièvres) elle Brévon. Cette campagne de ré ntroduction débutera en 972 par l'eau Morte et se poursu vra jusqu'en 98. C'est au total 64 animaux qui seront transplantés de la basse vallée du Rhône vers les cours d'eau hautsavoyards. (voir fig. ). II_ ANALYSE DES CAUSES DE MORTALITE Dès le début de cette réintroduction des cadavres d'animaux ont été cjécouverts et un inventaire, plus ou moins précis, a été élaboré d'année en année. C'est au total 46 individus (voir tableau n'l) qui ont été découverts, so t, en moyenne, 27 Castors par an, sur une population estimée, entre 20 et 50 individus L'analyse fail apparaître un taux mportant, 35,7 V", de morts dont la cause reste inconnue L'état de décomposition avancée de nombreux cadavres est responsable, en grande partie, de ce manque de précision. De plus, I'autopsie n'est réalisée systématiquement que depu s deux ans.

72 * point de lâcher secteur colonisé par les Casto rs LAC LÊMAN Brachouet Englène G iffre i ""' ch. Morte',' SAVO E Fì9. : Le Castor en HauteSavo e La difficulté à découvrir les cadavres fausse, en part e, les résultats. ll est évident qu'un animal mort au bord d'une route est plus facilement repérable que celui noyé au fond d'un cours d'eau. La réalisation de cette étude a été facilitée par les données de terra n obtenues auprès de MM. C. KAHL, M. MICHOUD, D. NOEL, A. LETI, C. PREVOST, J. BORDON, P. ROULAND, J. RIMPAULT. Par contre, la pauvreté de la bibliographie dans ce domaine a limité I'analyse des résu ltats. Les facteurs enthrop ques.. Par ordre d'importance, les facteurs anthropiques apparaissent comme les plus pénalisants (47,5%) avec, en tête, les collisions par les véhicules (34,7%). L'essentiel des cas, 3 sur 6, provient de l'arve. Cette situation s'explique, en grande partie, par la présence de routes et de I'autoroute qui circulent de chaque côté du cours d'eau et sur presque tout son parcours. Cette rivière est sujette â des crues de fonte de neige très marquées qui provoquent des inondations importantes chassant les Castors de ses berges et les obligeant à traverser les axes de circulation.

TABLEAU ] I UFFÉRENIES CAUSES DE MORIATITÉ PAR COURS D'EAU CAUSES DE MORIAT TÉ \RVE EI AFFTUENIS ENGTENE, GITFRE MENOGE, BPACHOUET FIER USSES AFFI.UENT l^c IÉMAN VION, FORON REDON, DRANSE PAMPHIOT EAU MORTE TOTAT % Facl6urs anthroploue Ecrasé par véhicule Chasse Noyé pris dans filet (lac Léman) Noyé pris dans un grillage (lac Léman Noyé vraisemblablement suite à un chasse de barrage (gorge) 3 2 6 3 I 34,7 6,5 2, 2, 2, 47,5"h Factours naturel Maladie pseudotuberculos septicémie (escheriúia coli) Dent cassée (p rforation du palais) Fraclure clavicule Fracture patte arrière (piège?) Mort né Vieux Coincé sous I'arbre qu' l coupait Chute (mort au pied d'un gros rocher, traces de glissage) lnconnue I 2 2 5 3 3, l" j, '5 43 2, 4,2 2, 2, 2, 2, 32,6 8,9 7o 32,6 % \ (J) TOTAL 20 2 I I I 46 = 00

74 La mort de 3 Castors est imputable à des heureusement, ne plus se perpétuer. actions de chasse. Cette prat que semble, La clécouverte d'un Castor noyé dans un filet de pêche au large du Lac Léman a mis en évidence les migrations effectuées par ces animaux. La colonisatioñ d'affluents de ce lac : la Dranse et le Pamphiot, distants de 4 km et km du site de lâcher, en sont la conséquence directe. Un Castor trouvé mort noyé a été sûrement victime de la chasse d'un barrage situé en amont. Ce cas est révélateur de I'impact que peut provoquer ce type d'installation surcet animal qui, bien qu'étant bon nageur, se cléfend mal dans le'courant rapide. '.2. Les facleurs naturels Les facteurs nature.ls ayant entraîné la mort de Castor (gp % des cas) sont très diversifiés et ne concernent, chaque fois, que peu d,individus L'autopsie a permis de déceler deux morts par maladie, I'une provoquée par une pseudotuberculose, infection que l'on rencontre souvent chez le Lièvre, et l'autre par'une septicémie provoquée par I'Escherichia coli On peut s' nterroger sur les circonst:ances réelles de i' ndiv du trouvé mort après avoir glissé sur vn grgs rocher, le clérangement par des chiens ne seraitil pas à I'origine de cet accident? ll en est de même pour celui trouvé mort ávec une fracture de la clavicule. ll semblerait, d'après les résultats, que les vieux Castors 'hésitent' à mourir. Pourtant, avec une espérance de vie de 20 à 25 ans, la population hautsavoyarde possède de nombreux animaux.d'âge plus que respectacle. ll est úraisemblable que c'ertainå d'entre eux ont été enregistrés dans la catégorie des morts indéterminées. Enfin, on retiendra, pour l'anecdote, le cas de ce Castor malchanceux ou distrait mort coincé sous l,arbre qu'il coupait. III_ EVOLUTION DES POPULATIONS RETNTRODUITES Toute interprétation des chiffres s'avère délicate dans la mesure où un certain nombre de paramètres sont mal définis. Les lâchers se sont échelonnés de 72 à 8 avec un rythme très irrégulier. Les animaux n'ont pas été marqués, il est donc impossible de savoir si un individu trouvé monãst un animal lâché ou s'il provient d'une naissance sur le site. De plus, le taux mportant,92,6v", d'animaux dont la morl reste inconnue limite l'analyse des résultats. Malgré le nombre relativement élevé de cadavres, 46, sur l'ensemble du.département, le c!écompte par còurs d'eau s'élève à quelques individus, ce qui empêche toute exploitation statistique. En conséquence, on ne peut que constater, d'une manière empirique, le plus ou moins bon dynamisme des populations réintroduites., Pour le Fier, l'échec est presque total, la populat on réintroduite a pratiquement disparue. Quelques individus ont migré vers le Rhône et se soñt implantés côté A n. Un in'd v du, sem'bletil isolé, se maintient en aval d'annecy... Dans les Usses, après un début d'implantation réussi, la population a disparue suite à d'importants travaux d'extraction de matériaux. L'Arve et ses affluentð, malgré les fortes pertes enregistrées, possèdent la population la plus prospère grâce à un réseau hydrique très développé permettant de grande capacités d'accueil. A partir des réintroductions sur le Redon et les Forons de Sciez et de SaintCergues, on constate la colonisation d'autres affluents du lac (Vion, Pamphiot, Dranse) ; mais tous cès cours d'eau offrent peu de possibilités d'expansion, ce qui explique ces migrations.

TABLEAU 2: EVoLUTION DES PoPULATIONS RETNTRODUTTES COURS D'EÄU \RVE ET AFFLUENTS ENGLENE, GIFFRE, MENOGE, BRACHOUET slon F ER (F) Rl{oNE (R) USSES AFFLUENTS LAC LEMAN FORON DE SCIEZ, DE St CERGUE, VION REOON, DRANSE, PAMPHIOT EAU MORTE TOTAL Animaux låchés 20 F:9 7 2 6 64 Animaux lrouvés morls 20 F:2 8 I I 42 \ (n Estimation actuelle de la population 8 familles 72 individus F:ind. R:? l famille 4 individus familles 44 individus 4 familles 6 individus 34 familles 37 individus Succès de la réintroduction Colonisalion progressive de lous le cours d'eau et de ses af. fluents. Population en exlension. Echec. Migration partielle vers le Rhône Populalion bien installée, puis disparilion consécutive eux ltavaux d'extraction de matériaux. Colonisation par le Lac Léman d'autres af fluenls du lac : Dranse, Pamphiot, Vion. Chaque cours d'eau otfre peu de possibililé. Occupation maximale du terrilo re. L'estimation se fait par famille sur la base théorique : famille = père, mère, jeune d'un an, jeune de l'année (4 ind vìdus). La base de 4 animaux doit ètre considérée comme un chiffre moyen. La réalité se situe dans une fourchette de 2050 individus.

't76 Sur l'eau lr/orte, I'occLpation du site est maximale ce qui p ut permettre la relation avec le nombre élevé d'animaux trouvés morts (B sur une population estimée de 6 individus). tv concluslon Malgré le nombre élevé de Castors bouvés morts, il est difficile de trouver des corrélations avec le succès ou l'échec de la réintroduction sur un cours d'eau. Les causes de mortalité, prises dans leur ensemble, permettênt toutefois de mieux apprécier la biologie du Castor et les contraintes qu'il p,eut rencontrer dans la colonisation de certains cours d'eau. V _ BIBLIOGRAPHIE BACH (J.M ),l982 Bilan de la réinroduction du Castor en Hautesavoie BLANCHET (M.) 977 Le Castor et son royaume 242 p. CORDIERGOl l (P.) 947 Castor du Rhône D.V.S. (74) 987 Examen de laboratoire 2 p. D.D.A.F. HauteSavoie, 75 p. Ligue Suisse pour la Protection de la Nature, Neuchâtel, Atbin Michet, 254 p. EROME (G.) 982 Contribution à la connaissance écoéthologique du Castor dans la vallée du Rhône Thèse, Univ. Claude Bernard, 284 p. ESTEVE (R.), CORBIN (S.) 986 Bilan de la réintroduction du Castor en HauteSavoie Savoie, 8 p. PLANTAIN (P.H.) 975 Au pays des Castors Stock, paris, 240 p. RICHARD (P.8.) 970 Territorialisme et agressivité chez le Castor. Teritoire et domaine vilal Chize 968, Masson, 9705. ROULAND (P.), PERMUD (P.) NOZERAND (R.) Le Caslor Buil. mens. O.N.C., tf 75,92 p. D.D.A.F. Haure Entre ien de