POUR SUSPICION DE FIÈVRE À VIRUS EBOLA (FVE) Samu-Urgences de France (SUdF) Société Française de Médecine d Urgence (SFMU) Mise à jour octobre 2014

Documents pareils
PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

INAUGURATION DU CESU Centre d Enseignement des Soins d Urgence

EBOLA - épidémie Transport en ambulance d'un cas suspect

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Vaccinations pour les professionnels : actualités

ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE

INTERET ET LIMITES DU TIIH DANS LES TRANSPORTS INTER HOSPITALIERS. Marc FOURNIER SAMU13- APHM

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

La régulation des transports sanitaires par les SAMU

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES

Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola

Secteur Protégé d Hématologie

JORF n 0060 du 12 mars Texte n 18

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Définition de l Infectiologie

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES,

Plans de secours NOMBREUSES VICTIMES

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

Guide d aide à l organisation de l offre de soins en situations sanitaires exceptionnelles

CRITERES DE REMPLACEMENT

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Coordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme

Restauration collective. quelques aspects réglementaires

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

La problématique de la prise en charge d un patient obèse. Pierre Vanaudenaeren CoAMU Province du Hainaut

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

ww.sanitairesocial sanitairesocial-lo lorrain Ambulancier

OSIRIS GRIPPE A H1N1

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

STOP à la Transmission des microorganismes!

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

URGENCES. Conférence sur la nouvelle téléphonie et l informatique au sein du Centre de réception et de régulation des appels.

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

Réseau AES Sud Est Lyon Hôtel Dieu 5/12/2006

Présentation des intervenants et modérateurs

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél:

Tuberculose bovine. Situation actuelle

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD

Carnet de bord. COMPLÉMENTAIRE SANTÉ. La Mutuelle de la mer

Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

COMMUNIQUE DE PRESSE. Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola

Modalités de prise en charge d un appel de demande de soins non programmés dans le cadre. Centre de régulation médicale. Mars 2011

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

RESPONSABILITÉ INDEMNITAIRE

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Conseils aux voyageurs

INAUGURATION Du service de Pédiatrie Dossier de presse JEUDI 14 NOVEMBRE 2013

ORDONNANCE COLLECTIVE

évaluation des risques professionnels

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

Scénarios des activités pédagogiques en ligne. Christiane Mathy / Izida Khamidoullina

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67).

PROJET PEDAGOGIQUE Formation conduisant au

Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services

4 PROTOCOLES DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION A APPLIQUER 1 - PROCEDURE APPROFONDIE DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION DES VEHICULES

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE

Formation obligatoire d adaptation à l emploi

Un lieu de débats privilégié

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE

1 ère manche Questions fermées

Observatoire des discriminations Avril Olivier, Gérard et Mohammed ont-ils les mêmes chances de faire carrière?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

VILLE D ASNIERES SUR SEINE PLAN DE CONTINUITE DE L ACTIVITE DES SERVICES MUNICIPAUX - PANDEMIE GRIPPALE

évaluation des risques professionnels

Prévenir... les accidents des yeux

Carte de soins et d urgence

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

La douleur induite par les soins

Pays 1 où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune 2 et pays exigeant la vaccination antiamarile

Le VIH et votre foie

Test d immunofluorescence (IF)

Procédures Utilisation des laboratoires L2

Procédure adaptée (Article 28 du Code des marchés publics)

Bulletin de veille sanitaire octobre 2012

CERTIFICATION MÉDICALE RAPPORT MÉDICAL POUR LE DROIT DE SÉJOUR

Les procédures médico-légales d hospitalisation

simulation c est [parfois] formidable

La prise en charge. de votre affection de longue durée

Transcription:

PROCÉDURE DE PRISE EN CHARGE DES APPELS POUR SUSPICION DE FIÈVRE À VIRUS EBOLA (FVE) Samu-Urgences de France (SUdF) Société Française de Médecine d Urgence (SFMU) Mise à jour octobre 2014 Chapitre : <Sommaire Page 1 sur 11

PROCÉDURE DE PRISE EN CHARGE DES APPELS POUR SUSPICION DE FIÈVRE À VIRUS EBOLA (FVE) 1. Sommaire 1. Sommaire... 2 2. Résumé... 3 3. Procédure de prise en charge... 3 3.1. QUALIFIER...3 3.2. AGIR...5 3.3. ORIENTER...5 4. ALGORITHMES... 7 4.1. Algorithme de base...7 4.2. Algorithme «appel provenant d un avion»...8 5. Références... 9 6. Annexes... 10 6.1. Annexe 1 Contributeurs...10 6.2. Annexe 2 Lexique...11 Chapitre : <Sommaire Page 2 sur 11

2. Résumé L actuelle épidémie de fièvre virale hémorragique à virus Ebola dans certains pays de l Afrique de l ouest et la probabilité, mais faible, d importation de la maladie en France imposent la mise en place de procédures spécifique de régulation médicale au niveau de Samu-Centre 15 et de prise en charge et de transport par les Services Mobiles d Urgence et de Réanimation (SMUR). Cette procédure fait suite au MARS 06.08.14-1 et à une demande de la Direction Générale de la Santé (DGS) au COREB (réseau de Coordination du Risque Epidémiologique et Biologique, et vient compléter les procédures déjà élaborées : (1) procédure SPIF-COREB : fièvre à virus Ebola (FVE) du 2 août 2014, (2) le transport du patient en isolement Urgences 2012, chapitre 113, (3) avis du HCSP du 10 avril 2014 relatif à la conduite à tenir autour des cas suspects de fièvre hémorragique à virus Ebola. 3. Procédure de prise en charge Cette procédure repose sur la démarche habituelle de prise en charge en médecine d urgence : - QUALIFIER la demande afin de définir le réel besoin de soins - AGIR pour préserver la vie et/ou la fonction - ORIENTER le patient, au bon moment, vers la filière de soins adaptée 3.1. QUALIFIER 3.1.1. DEPISTER (4) définition InVS du 2 octobre 2014 http://www.invs.sante.fr/dossiers-thematiques/maladies-infectieuses/fievre-hemorragique-virale-fhv-avirus-ebola Signes cliniques + Exposition < 21 jours Fièvre 38 C Rechercher les signes cliniques évocateurs De la première phase de la maladie Asthénie, anorexie, céphalées, algies diffuses, douleurs abdominales, thoraciques, conjonctivite, hépato-splénomégalie, toux, râles bronchiques. Retour de zone à risque Afrique de l Ouest - Guinée Conakry - Libéria - Sierra Léone - Nigéria République démocratique du Congo («Congo-Kinshasa») : province de l Équateur (Nord-Ouest du pays) Ces 2 épidémies sont distinctes Chapitre : Résumé Page 3 sur 11

De la deuxième phase de la maladie Diarrhées, vomissements, rash, odynophagie, hémorragies cutanéo-muqueuses et viscérales Signes de gravité spécifiques Manifestations hémorragiques, signes neuro-psychiques, hoquet rebelle. Rechercher des facteurs de risque liés à l exposition Contact avec le sang ou un autre fluide corporel d un patient infecté, ou une personne suspectée d être infectée par le virus Ebola, à titre personnel ou professionnel Prise en charge pour une autre pathologie ou visite dans un hôpital ayant reçu des patients infectés par le virus Ebola Contact direct avec une personne présentant un syndrome hémorragique ou avec le corps d un défunt, dans la zone à risque Manipulation ou consommation de viande issue de la chasse, crue ou peu cuite, dans la zone à risque Travail dans un laboratoire qui détient des souches de virus Ebola ou des échantillons contenant le virus Ebola, Travail dans un laboratoire qui détient des chauves-souris, des rongeurs ou des primates non humains originaires d une zone d épidémie d Ebola, Contact direct avec une chauve-souris, des rongeurs, des primates non humains ou d autres animaux sauvages dans la zone à risque, ou en provenance de la zone à risque Rapports sexuels avec une personne ayant développé une infection à virus Ebola, dans les 10 semaines suivant le début des symptômes du cas, 3.1.2. CLASSER Un cas suspect est défini par une fièvre 38 C et un retour de la zone d épidémie depuis moins de 21 jours. Tout cas suspect doit faire l objet d une évaluation initiale par le médecin régulateur du Samu en concertation avec l ARS, l InVs et l infectiologue référent de l ESR. A l issue de cette évaluation, le cas est classé de la manière suivante : Fièvre + exposition compatible = CAS POSSIBLE Forme clinique grave compatible + exposition incertaine = CAS POSSIBLE Fièvre sans exposition ni signe évocateur = CAS EXCLU Chapitre : Procédure de prise en charge Page 4 sur 11

3.2. AGIR 3.2.1. PROTEGER Dès l appel pour suspicion de FVE, s assurer de l isolement au moins géographique, ainsi que si possible, du port de masque chirurgical pour le patient. Le soignant, si présent sur place, reste à distance. Tout abord du patient doit s effectuer avec une tenue complète de protection. 3.2.1. ENGAGER En cas de signe de détresse, engagement d un Smur selon les critères habituels de régulation médicale. Les SMUR intervenant potentiels, connus de la régulation du SAMU départemental et du SAMU Zonal sont tous pourvus des tenues complètes de protection recommandées. Limiter le nombre d intervenants. 3.3. ORIENTER Les cas possibles sont systématiquement transférés, par une UMH (Unité Mobile Hospitalière) ou une ambulance prédéfinie, vers le service dédié de l ESR. Ce transport sanitaire s effectue en concertation entre le Samu-Centre 15 territorialement compétent et le Samu-Centre 15 de l ESR. 3.3.1. TRANSPORT DU PATIENT «CAS POSSIBLE» Transport par UMH ou ambulance prédéfinie en équipe minimum en fonction de l état clinique du patient. Personnel informé et en accord avec la mission. Limiter les gestes invasifs dans la prise en charge, pas de voie veineuse périphérique si l état du patient ne le justifie pas (risque d AES + risques hémorragiques majeurs du patient FVE). Soignants Combinaison de protection couvrante et étanche (catégorie III type 4B minimum) Protection oculaire (lunettes couvrantes) et respiratoire (FFP2 avec ou sans valve) Gants nitrile (1 seule paire suffit à la protection mais le port d une seconde paire peut faciliter la procédure de déshabillage) Patients Pyjama usage unique Masque chirurgical Solution hydro-alcoolique sur les mains Consignes : - apparenter l ensemble «patient-brancard» à un environnement contaminé. Tout contact ne se fait qu avec une tenue de protection et par un minimum de personnes - faire le point du matériel nécessaire (disposer d urinoirs à usage unique en cas de transport long par exemple) et retirer de l ambulance tout matériel non indispensable à la mission Chapitre : Procédure de prise en charge Page 5 sur 11

- l équipe médicale (Médecin et Infirmier), en tenue complète de protection, n a aucun contact avec l extérieur. Elle ne touche pas les parois de l ambulance et se fait ouvrir toutes les portes. - Au moins un des ambulanciers reste en tenue habituelle de travail. Il assiste l équipe (ouvre les portes, fourni le matériel, conduit le véhicule ) mais n a aucun contact avec l ensemble «patient-brancard». - éliminer déchets et tenues dans un sac DASRI doublé. Les déchets sont pris en charge par l ESR. - port de protections pour le nettoyage de la cellule et du matériel (hypochlorite de sodium à 0,5%) 3.3.2. CAS PARTICULIER DU PATIENT TRES SYMPTOMATIQUE ET/OU «EXCRETANT*» Ce patient est à fort risque de contamination de l environnement. Si les délais de prise en charge le permettent, le transport de ce patient sera effectué par une équipe Smur dédiée de l ESR, équipée de moyens de protection adaptés, si possible de type «housse de transport pour patients contaminés». A cette fin, les experts de la Commission Moyen Opérationnels de l EPRUS vont être saisis en urgence pour valider : - les caractéristiques techniques des tenues et lunettes de protection étanches ainsi que des housses de transport pour patient contaminé à pression négative, - La dotation initiale par SAMU départemental de ces tenues spécifiques de protection (10 par département), - la dotation par ESR en housse de transport (1 housse par SAMU siège d ESR); (Une commande centralisée sera réalisée par l EPRUS, afin de garantir pour chaque ESR un matériel homogène et validé par des experts.) 3.3.3. CAS PARTICULIER DU PATIENT DIAGNOSTIQUÉ ATTEINT DE FVH EBOLA Le transport de ce patient doit être exceptionnel en dehors d un possible rapatriement sanitaire. Ce transport inter hospitalier se fera après validation par le ministère de la santé (DGS-DUS) avec du matériel de protection spécialisé (CTMP2) stocké sur la plateforme PSM3 de l EPRUS, au moyen d équipes nationales dédiées de l EPRUS (*) : par patient «excrétant», on entend un patient présentant des diarrhées et/ou vomissements et/ou saignements. Chapitre : Procédure de prise en charge Page 6 sur 11

4. ALGORITHMES 4.1. Algorithme de base Fièvre 38 C et retour pays à risque < 21 jours Chapitre : ALGORITHMES Page 7 sur 11

4.2. Algorithme «appel provenant d un avion» Voyageur avec fièvre 38 C Chapitre : ALGORITHMES Page 8 sur 11

5. Références (1) procédure SPIF-COREB : fièvre à virus Ebola (FVE). 2 août 2014 (2) le transport du patient en isolement. M. DESTRUHAUT, T. MAUPIN. Urgences 2012, chapitre 113 (3) avis du HCSP du 10 avril 2014 relatif à la conduite à tenir autour des cas suspects de fièvre hémorragique à virus Ebola. http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=414 (4) définition InVS du 2 octobre 2014. http://www.invs.sante.fr/dossiers-thematiques/maladies-infectieuses/fievre-hemorragique-virale-fhv-avirus-ebola (5) Chapitre : Références Page 9 sur 11

6. Annexes 6.1. Annexe 1 Contributeurs Groupe de travail Dr Frédéric BERTHIER, Dr François BRAUN, Pr Pierre CARLI, Pr Jean-Emmanuel De La COUSSAYE, Dr Jean-Bernard GERVAIS, Dr Patrick GOLDSTEIN, Pr Pierre Yves GUEUGNIAUD, Dr Jean-Sébastien MARX, Dr Michel NAHON, Dr Emgan QUERELLOU, Pr Christian RABAUD, Pr Jeannot SCHMIDT, Dr Louis SOULAT, Pr Karim TAZAROURTE Groupe de relecture Coordination : Dr François BRAUN Les membres des Conseils d administration de la SFMU et de Samu-Urgences de France Société Française de Médecine d Urgence Pr Jeannot SCHMIDT Pr Pierre Yves GUEUGNIAUD Pr Dominique PATERON Pr Françoise CARPENTIER Dr Maurice RAPHAEL Pr Frédéric ADNET Dr Frédéric BERTHIER Dr Jacques CHOUKROUN Pr Dominique LEVRAUT Pr Pierre Marie ROY Dr Dominique SAVARY Dr Louis SOULAT Dr Pierre TABOULET Pr Benoît VIVIEN Samu-Urgences de France Dr François BRAUN Dr Marc GIROUD Pr Paul PETIT Pr Pierre CARLI Pr Dominique PATERON Dr Agnès RICARD HIBON Pr Pierre Marie ROY Pr Jean Emmanuel DE LA COUSSAYE Dr Frédéric BERTHIER Dr Louis SOULAT Dr Catherine BERTRAND Dr Karim BOUDENIA Dr Jean François CIBIEN Pr Marc FREYSZ Dr Gilbert LECLERCQ Pr Bernard NEMITZ Dr Emgan QUERELLOU Pr Bruno RIOU Dr Karim TAZAROURTE Dr Muriel VERGNE Chapitre : Annexes Page 10 sur 11

6.2. Annexe 2 Lexique ARS COREB DASRI DGS DUS EPRUS ESR HCSP InVS MARS UMH Samu SFMU Smur SPIF SUdF Agence Régionale de Santé réseau de COordination du Risque Epidémiologique et Biologique Déchet d Activités de Soins à Risques Infectieux Direction Générale de la Santé Département des Urgences Sanitaires Etablissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires Etablissement de Santé de Référence Haut Conseil de Santé Publique Institut national de Veille Sanitaire Message d Alerte Rapide Sanitaire Unité Mobile Hospitalière Service d Aide Médicale Urgente Société Française de Médecine d Urgence Service Mobile d Urgence et de Réanimation Société de Pathologie Infectieuse de langue Française Samu-Urgences de France Chapitre : Annexes Page 11 sur 11