Correction de l évaluation n 3 du 20 Janvier : Infectiologie

Documents pareils
STOP à la Transmission des microorganismes!

Prépration cutanée de l opéré

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

Les Infections Associées aux Soins

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages

TITRE : On est tous séropositif!

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

PREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE. Marcelle Haddad

Des déficiences présentes

Exposé sur la Transfusion Sanguine

Prévention du risque infectieux en EHPAD, MAS, FAM et IME

2. HYGIENE ET PREVENTION DU RISQUE INFECTIEUX

Sommaire de la séquence 7

DON DE SANG. Label Don de Soi

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

Restauration collective. quelques aspects réglementaires

Sommaire de la séquence 8

Bio nettoyage au bloc opératoire

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Risque infectieux et protection de l organisme

Test d immunofluorescence (IF)

Hygiène des véhicules de transport sanitaire

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

Précautions standard d hygiène au cœur de la prévention du risque infectieux

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

«Actualités et aspects pratiques de l antisepsie»

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

Sang, plasma, plaquettes...

Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives

SOINS INFIRMIERS EN HEMODIALYSE

1 Organiser et gérer. son poste de travail

PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

RESPONSABILITÉ INDEMNITAIRE

La gestion des excreta en région Nord-Pas de Calais

PROTOCOLE SONDAGE VESICAL

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel?

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Hygiène et prévention du risque infectieux en cabinet médical ou paramédical

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA ( ) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION. La méthode HACCP. olet 1 : Informations générales

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

BACTÉRIE PARTICULE D ARGENT

Tuberculose bovine. Situation actuelle

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

des banques pour la recherche

HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE

un choix éclairé Les gants à l hôpital A/C

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Infection par le VIH/sida et travail

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Ablation de sutures. Module soins infirmiers

Surveillance des toxi infections alimentaires collectives

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

Mécanisme des réactions inflammatoires

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Direction générale de la Santé. Infections liées aux soins réalisés en dehors des établissements de santé >> guide de prévention

Foire Aux Questions. Sur les recherches biomédicales

Le don de moelle osseuse :

Les contre-indications au don de sang

CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES. Transports sanitaires

GUIDE DE PREVENTION DES INFECTIONS LIEES AUX SOINS EN CHIRURGIE DENTAIRE ET EN STOMATOLOGIE

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

évaluation des risques professionnels

4 PROTOCOLES DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION A APPLIQUER 1 - PROCEDURE APPROFONDIE DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION DES VEHICULES

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

Chapitre IV : Gestion des soins

ATTENTES DE L ÉQUIPE & MFP

Sang, plasma, plaquettes...

Item 127 : Transplantation d'organes

Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola

AUDIT «HYGIENE DES MAINS» Partie II Qualité technique des gestes d hygiène des mains

«Bonnes pratiques de retraitement des dispositifs médicaux et audits des cabinets dentaires : des peurs à la réalité»

Référentiel Officine

La réglementation quelques incontournables

Transcription:

Correction de l évaluation n 3 du 20 Janvier 2011 2.10 : Infectiologie 1. Citez les 7 mesures de précautions standard : - Lavage des mains - Port de gants (en cas de liquide biologique et/ou peau lésée : la notre et/ou celle du patient) - Masque, surblouse, lunettes en cas de risque de projection - Gestion du matériel souillé - Gestion du linge et des déchets souillés - Gestion des surfaces souillées - Conduite à tenir en cas d'accident d'exposition 2. Citez les étapes de l antisepsie en 5 temps : - détersion (savon antiseptique + eau) - rinçage eau stérile - séchage compresse stérile - antisepsie dermique (de la même gamme que le savon de détersion) - séchage (temps selon protocole fabricant)e ex : Bétadine scrub ; eau stérile ; séchage ; Bétadine dermique ou alcoolique ; séchage 3. Citez les différents agents infectieux/microorganismes pathogènes existant et donnez un exemple pour chacun d eux : - Bactérie : E coli, staphylocoque, streptocoque, pseudomonas, salmonelles, etc. - Virus : hépatite B, VIH, herpès, etc. - Champignons : candida, aspergillus, etc. - Parasite : galle, poux, paludisme, etc. - ATNC (agent transmissible non conventionnel) : prions 4. Définitions Infection : Ensemble des manifestations cliniques et biologiques résultant de la pénétration dans l'organisme d'agents pathogènes microscopiques et vivants. Infection nosocomiale : Une infection nosocomiale est une infection associée aux soins, c'est à dire qui survient au cours ou à la suite de la prise en charge d'un patient, si elle n'était pas présente au début de la prise en charge. Lorsque l'état infectieux n'est pas connu au début de la prise en charge, un délai d'au moins 48h ou supérieur à la période d'incubation doit être respecté pour qualifié l'infection de nosocomiale. Infection associée aux soins : Une infection est dite associée aux soins si elle survient au cours ou au décours d'une prise en charge d'un patient (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive, éducative) et si elle n'était ni présente ni en incubation au début de la prise en charge. C'est donc un élargissement du champ. Une infection nosocomiale est une infection associée aux soins contractés en établissement de santé.

Infection communautaire : Les infections communautaires regroupent l'ensemble des contaminations par un agent pathogène survenues dans l'environnement normal de vie du patient. Flore résidente : Micro-organismes présents au niveau des tissus (peau et muqueuse) faisant partie de l'écologie microbienne normale de l'homme sain. On parle de flore commensale, qui vit sur l'hôte sans provoquer de troubles tant que l'écosystème est respecté. Flore saprophyte : Aussi appelée flore transitoire, il s'agit de micro-organismes non présents normalement sur les tissus avec une implantation temporaire, qui peut devenir pathogène et entrainer le développement d'infections. 5. Citez les différents modes de transmission existant et donnez un exemple : - Directe : d un individu à un autre par la main d'un soignant sur une plaie - Indirecte : par un vecteur animé ou inerte une surface ou un animal 6. Vrai/Faux Lors d'une friction hydro alcoolique et de tout autres lavages des mains, quels sont les règles de bases à respecter? (Cocher les réponses exactes) Je ne dois pas porter de bijoux et montres. VRAI Je peux avoir les ongles longs, mais il ne faut pas de vernis. FAUX Il faut prendre en moyenne 10 secondes. FAUX Il n est pas nécessaire d attendre que mes mains soient sèches. FAUX Les manches longues sont à éviter. VRAI 7. Choisissez la réponse exacte : Contagion horizontale : Propagation d une maladie d un individu à l autre avec un lien de progéniture. Propagation d une maladie d un individu à l autre sans lien de progéniture. 8. Cas pratique : a. Citez les 2 principaux signes cliniques, hors bilan biologique, d une infection : - Inflammation : douleur, rougeur, œdème, chaleur - Hyperthermie

b. Quel type d infection peut-on suspecter chez ce patient, et pourquoi? Infection nosocomiale car : - Patient hospitalisé dans un établissement de soin pour une chirurgie. - Infection non présenté à l entrée du patient, se trouve aux abords d une plaie chirurgicale et présente après plus de 48h. c. De quel isolement ce patient va t il faire l objet? Isolement de type «contact». d. Quelles sont les actions menées dans le cadre de cette mesure d hygiène? Citez en 5. - Signalisation sur dossier patient - Chambre individuelle ou avec un patient portant la même souche de bactérie - Lavage des mains antiseptique avant l entrée et après la sortie en chambre et après avoir porté des gants - Limiter les déplacements du patient - Utilisation de matériel à usage unique - Port de gants e. Complétez la chaine épidémiologique dans le cas d une infection endogène et exogène: Infection endogène : Micro- organisme : Staph doré Hôte réceptif : Patient Réservoir : Flore commensale Flore saprophyte (transitoire) Porte d entrée : Plaie op Transmission : Directe : cutanée, effraction de la barrière cutanée

Infection exogène : Micro- organisme : Staph doré Hôte réceptif : Patient Réservoir : Humain (soignant) Inanimé (DM linge ) Porte d entrée : Cutanée : plaie op Transmission : Directe : manu portée Indirecte : (vecteur : matériel) 9. Mémorisation a. Quels sont les mécanismes de défense de notre organisme? - Mécanisme de défense non spécifique (inné) - Mécanisme de défense spécifique (acquis) qui comprend l immunité humorale et cellulaire b. Les mécanismes de défense non spécifiques comprennent (cochez les bonnes réponses) : n La peau n Les systèmes du complément n Les leucocytes neutrophiles n La réaction inflammatoire Les immunoglobulines Les lymphocytes T cytotoxiques c. Les groupes sanguins : Vrai/Faux Un individu qui porte l antigène A à la surface de ses hématies est de groupe A et son sérum comporte des anticorps anti-b. Un individu de groupe AB est un donneur universel. C est un receveur universel. Un individu de groupe O comporte des antigènes A et B dans son sérum, il est dit donneur universel. Il ne comporte pas d antigènes A et B mais des anticorps anti-a et anti-b On peut transfuser à un individu du sang de groupe A rhésus positif à un individu de groupe A négatif. L'individu Rh- fabriquerait des anticorps anti-rh+ destructeurs des globules rouges Rh+, ce qui provoquerait un accident transfusionnel lors d'une nouvelle transfusion incompatible. (voir les incompatibilités fœto-maternelles)

d. Cochez les réponses exactes : n Les anticorps sont sécrétés par les plasmocytes de manière spécifique lors de l introduction d une substance reconnue comme étrangère à l organisme par le système immunitaire. Les immunoglobulines sont sécrétés par les leucocytes de manière spécifique lors de l introduction d une substance reconnue comme étrangère à l organisme par le système immunitaire. Les lymphocytes T8 sont à l origine de la fabrication des anticorps. n Les antigènes sont constitués par toute substances étrangères à l organisme, généralement des protéines contenues dans des corps étrangers tel que : les globules rouge, les bactéries, le pollen, etc. Immunoglobuline = anticorps sont sécrétés par les plasmocytes eux même stimulés par les lymphocytes B