Progression du parc locatif social de 0,9% en 2011

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Transcription:

DREAL ChampagneArdenne OBSERVATION ET STATISTIQUES Le logement en chiffres Février 2013 Premières répertoire du parc Le parc locatifdonnées social endu locatif au 1er janviersocial 2012 Au 1er janvier 2012, la région compte 142 626 logements sociaux, soit une progression de 0,9% en un an. Cette évolution est inférieure à la moyenne nationale (+1,7%) mais la part des logements sociaux dans les résidences principales (24%) est une des plus élevées de France. Le taux de vacance est de 4,8%, soit 413 logements vacants de plus en un an ; le taux de mobilité s élève à 13% contre 12,8% au 1er janvier 2011. 2 801 logements ont été mis en service en 2011, dont 1 509 dans le seul département de la Marne. Le volume des ventes reste très faible, seul 439 logements ont été vendus en 2011. Le loyer moyen par m² de surface habitable est de 4,96 /m². Progression du parc locatif social de 0,9% en 2011 Au 1er janvier 2012, la région compte 142 626 logements sociaux, soit 1 306 unités de plus qu au 1er janvier 2011. 97% des logements sont offerts à la location et 3 % sont vides. Les logements vides, non proposés à la location, sont soit en attente de travaux, soit en cours de réhabilitation, soit en attente de démolition ou de vente, et ne sont donc pas considérés comme vacants. En 2011, 1923 logements sont sortis du parc dont 439 ont été vendus. Les autres logements ont été démolis ou ont changé d usage. Le département de la Marne affiche la plus forte progression du parc social (1,2%), l'augmentation est de 1,1% dans les Ardennes, de 0,5% dans l'aube et 0,2% en Haute-Marne. La répartition par département reste stable : le département de la Marne concentre à lui seul près de la moité du parc régional, l Aube 21%, les Ardennes 17% et la Haute-Marne 12%. Le parc social champardennais représente 24,1% des résidences principales. La région se situe juste derrière le Nord-Pas-de-Calais (24,4%) et l Île-deFrance (24,7%). La moyenne France métropolitaine est de 15%. Au niveau départemental, avec une part de 28,4%, la Marne reste l un des trois départements français les plus dotés en logements locatifs sociaux avec la Seine-Saint-Denis (36,1%) et le Val-deMarne (29,8%). Les autres départements de la région présentent également une part supérieure à la valeur moyenne des départements métropolitains (14,2%) : 22,2% pour l Aube, 20,6% pour la HauteMarne et 20,1% pour les Ardennes. Rapportée à la population, la densité du parc social en est de 106,6 logements pour 1000 habitants. Elle a progressé de 1,3 points par rapport au 1er janvier 2011. Elle dépasse la région Île-de-France (103,8 logements pour 1 000 habitants) et le Nord-Pas-de-Calais (99,8 logements pour 1 000 habitants). Taux de logements sociaux par rapport aux résidences principales La au 1er rang national Taux de logements sociaux dans les résidences principales Ile-de-France Nord-Pas-de-Calais Haute-Normandie Basse-Normandie Centre France métropolitaine Picardie Rhône-Alpes Lorraine Bourgogne Franche-Comté Alsace Pays-de-la-Loire Provence-Alpes-Côte d'azur Limousin Auvergne Bretagne Languedoc-Roussillon Aquitaine Poitou-Charentes Midi-Pyrénées Corse 30% à 70% 20% à 30% 10% à 20% 5% à 10% 0,1% à 5% pas de logements sociaux 0 20 40 60 80 100 120 Nombre de logements sociaux pour 1 000 habitants Source: RPLS 2012, FILOCOM 2011, FILOCOM 2011 Service Logement, Territoires et Planification - Cellule Études et Statistiques WWW.champagne-ardenne.developpement-durable.gouv.fr

Plus de logements de grande taille qu au niveau national La répartition du parc social de la région en fonction du nombre de pièces est caractérisée par un taux élevé de logements de grande taille. La région compte 15% de logements de 5 pièces et plus contre 10,5% en France de province. Ces logements représentent 17,6% du parc marnais. Part des logements 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% A l opposé, l Aube est le département de la région qui présente le plus fort taux de logements de type 1 ou 2 pièces, soit plus de 25%. Cette part est de 21,5% en Champagne- Ardenne. Toutefois, la tendance est à la progression des logements de petite taille et à la diminution des logements de 5 pièces et plus. Les logements de Large majorité de logements de 3 et 4 pièces dene Fr France de pr ovince de province 1et 12 et pièces 2 pièces 3 et et 4 pièces 4 pièces 5 pièces ou plus ou plus petite taille représentent 25,8% du parc construit en 2011 contre 11,5% pour les logements de grande taille. La production des logements de taille moyenne (3 et 4 pièces) est restée stable. Les logements collectifs forment l essentiel du parc social de la région (81% du parc social). Cette proportion est de 83,8% en France métropolitaine et de 78,5% en France de province. Cependant, plus de 31% des logements construits par les bailleurs en 2011 sont des logements individuels, soit une part largement supérieure à la moyenne régionale (19%). Au niveau départemental, l Aube présente le taux de logements individuels le plus élevé de la région (plus de 23%). Celui-ci a augmenté de près d un point depuis 2011. Il a également progressé de 2 points pour les Ardennes mais est resté stable dans la Marne et dans la Haute-Marne. 40% du parc construit en deux décennies Les logements sociaux construits après 2000 en constituent 11% du parc social, soit un peu plus de 16 500 logements. 42% de ces logements sont de type individuels, Année d'achèvement de la construction Entre 2000 et 2009 Entre 1990 et 1999 Entre 1970 et 1989 Entre 1950 et 1969 plus de 17% sont des logements de petite taille (1 et 2 pièces), 46% ont été financés à l aide de prêts locatifs à usage social (PLUS) et 21% à l aide de prêts plus sociaux (PLA d intégration, 73 % du parc construit entre 1950 et 1989 Depuis 2010 Avant 1950 0% 10% 20% 30% 40% 50% Part des logements France de province PLA LM, PLATS, PLA d insertion, PLA social et PLA ordinaire). Le parc locatif social de la région a été construit pour plus de 73% entre 1950 et 1989 contre 65% en France métropolitaine. Depuis 1990, la construction en a ralenti par rapport au niveau national. Les logements sociaux construits à partir de 1990 représentent un peu plus de 21% du parc social, soit 6 points de moins que la valeur France métropolitaine (27%). Au niveau départemental, l Aube est le département qui compte le taux le plus élevé de logements construits avant 1950, soit près de 10%. En Haute- Marne et dans la Marne cette part ne dépasse pas 3%. Le parc locatif social en

Une légère augmentation de la vacance et de la mobilité Au 1er janvier 2012, la Champagne- Ardenne compte 6 633 logements sociaux vacants, soit 4,8% de son parc social. Cette valeur est en hausse de 0,2 point, soit 413 logements vacants supplémentaires en 1 an. Au niveau France de province, le taux moyen de vacance est de 3,5%. La région reste l une des cinq régions les plus touchées par la vacance, après la Bourgogne (7%), le Limousin (6,7%), la Franche- Comté (6,2%) et la région Centre (5%). Les logements collectifs et de grande France de province Haute-Marne Ardennes taille ( 5 pièces et plus) sont les plus touchés (7,8% en moyenne). A l échelle départementale, la Haute- Marne est le seul département de la région enregistrant une baisse de la part des logements vacants au cours de la dernière année : 8,6% en janvier 2012 contre 9,7% en janvier 2011, soit 211 logements en moins. Cette diminution est à relativiser au regard de la progression du nombre de logements vides (+ 300 unités). Par ailleurs, la Haute-Marne est le département le plus touché par la Légère hausse de la vacance et de la mobilité entre 2011 et 2012 Marne Aube 0 5 10 15 taux de mobilité taux de vacance taux de logements (%) vacance dans la région. La vacance dans les autres départements a progressé respectivement de 0,4 point dans la Marne, 0,5 point dans l Aube et 0,6 point dans les Ardennes. L Aube, avec un taux de vacance de 2,7%, reste le département de la région le moins touché. Le taux de mobilité du parc social s établit à 13% ; il progresse de 0,2 point par rapport au 1er janvier 2011. En France de province, le taux de logements sociaux qui ont changé de locataires en 2011 est de 11,1%. Au niveau départemental, la mobilité dans l Aube a progressé de 0,5 point, 0,3 point dans la Marne et 0,7 point en Haute- Marne. A l inverse, le département des Ardennes a vu ce taux baisser de 0,8 point en une année. L Aube, avec un taux de mobilité de 15,4%, reste le département où on déménage le plus au niveau de la région. Rapportée à la taille et à la typologie du logement, la mobilité touche plus particulièrement les logements collectifs de petite taille. En 2011, 17,5% des logements collectifs de 1 et 2 pièces ont changé d occupants contre 8,9 % pour les logements individuels de 5 pièces et plus. Une forte augmentation des loyers en 2011 En, le loyer moyen exprimé par m² de surface habitable hors charges au 1er janvier 2012 s élève à 4,96 /m², soit une augmentation de 3,7% en un an. La est la deuxième Loyer ( /m² de surface habitable) 8 7 6 5 4 3 2 1 0 7,05 3,49 Champagne- Ardenne Champagne- Ardenne Forte dispersion des loyers 6,30 région après la région Centre en terme d augmentation des loyers. Un quart des logements affiche un loyer inférieur à 4,20 /m² et un quart un loyer supérieur à 5,48 /m². La région reste 7,25 7,37 3,69 3,58 3,48 Ardennes Aube Marne Haute-Marne Ardennes Aube Marne Haute-Marne 6,13 95e centile 3e quartile médiane 1er quartile 3,12 5e centile l une des régions où le loyer au m² est le moins cher de France. Le Limousin affiche les loyers les plus faibles (4,68 /m²) et l Île-de-France les plus élevés (6,64 /m²). Le loyer moyen France de province est de 5,24 /m². Au niveau départemental, le loyer moyen oscille entre 4,55 /m² en Haute-Marne et 5,10 /m² dans l Aube. La Marne, avec un loyer moyen de 5,03 /m², est le département qui a connu la plus forte augmentation, +4,3 % en un an. Le loyer moyen dans le parc individuel est de 5,13 /m² contre 4,91 /m² dans le parc collectif. Par ailleurs, il existe une relation décroissante entre la taille du logement et le prix par m² de surface habitable. En effet le loyer par m² est d autant plus élevé que la surface habitable est faible ; ainsi le loyer par m² d un T1 est supérieur de 31% à celui d un T2 et de 44% à celui d un T3. Le parc locatif social en

Le parc locatif social en La performance énergétique des logements Au 1er janvier 2012, le diagnostic de performance énergétique (DPE) a été réalisé dans 68% des logements, valeur nettement supérieure à la moyenne nationale (47%). 65% des logements construits avant 1970 et 77% de ceux construits entre 1970 et 1989 ont fait l'objet de ce DPE. Lorsque le DPE a été réalisé, près de la moitié des logements se situent dans la classe D en terme de consommation énergétique. Les logements énergivores (classe E, F et G) comptent pour 37% des logements contre 26% au niveau national. Les logements classés en A et B ne représentent que 1% du parc social : ces logements sont essentiellement des logements BBC. La classe B est atteignable pour les logements rénovés. En ce qui concerne l impact de ces consommations sur l effet de serre, 63% des logements émettent plus de 36 kg équivalent CO2 par m² et par an (classe E, F et G) contre 45% au niveau national. La majeure partie (41% du total) émet entre 36 et 55 kg équivalent CO2 par m² et par an, soit en moyenne 4,5 tonnes par an pour un logement de 100 m². A titre de comparaison, l émission moyenne d une voiture mise en circulation en 2011 et parcourant 15 000 km par an est de 2 tonnes de CO2 (source : commission européenne). Diagnostic de performance énergétique des logements sociaux en Classe de consommation d'énergie Classe d'impact sur effet de serre Logement économe Part des logements sociaux Faible émission de GES Part des logements sociaux 50 kwh A 0,1% 6 kg A 2,1% 51-90 kwh B 0,8% 6-10 kg B 3,3% 91-150 kwh C 18,1% 11-20 kg C 8,9% 151-230 kwh D 44,7% 21-35 kg D 23,2% 231-330 kwh E 26,7% 36-55 kg E 41,6% 331-450 kwh 331-450 kwh > 451 kwh Logement énergivore F F G 8,2% 56-80 kg F 16,8% 1,4% > 81 kg G 4,1% Forte émission de GES Mohamed MEKKI Définitions ¾ Densité de logements sociaux : Nombre de logements sociaux pour 1000 habitants. ¾ Taux de vacance : part des logements vacants parmi les logements locatifs proposés à la location. ¾ Taux de mobilité : part des logements ayant changé d occupants. C est le rapport du nombre de logements ayant changé d occupants au 01/01/N et le nombre de logements en location depuis un an ou plus au 01/01/N. Cet indicateur permet d évaluer la fluidité et la pression du parc. ¾ Surface habitable : La surface habitable d un logement est la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. ¾ Logements vides : logements non occupés et non proposés à la location, car en cours ou en attente de travaux, de démolition ou de vente. ¾ Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est une évaluation qui renseigne sur la quantité d énergie consommée par un bâtiment et évalue sa performance énergétique, ainsi que l impact de sa consommation en termes d émissions de gaz à effet de serre. La classe de consommation d énergie est un indicateur allant de A (consommation faible, inférieure à 51 kilowattheures/m²) à G (consommation importante, supérieure à 450 kilowattheures/m²). La classe d impact sur l effet de serre est un indicateur allant de A (émission faible, inférieure à 6 kilos d équivalent carbone/m²) à G (émission importante, supérieure à 80 kilos d équivalent carbone/m²). ¾ GES : gaz à effet de serre

Les chiffres clés du logement social Ardennes HAUTE- 24 594 logements locatifs sociaux, soit 20,1% des résidences principales 20,1 % des résidences principales sont des logements sociaux 3,9% des logements sociaux sont vacants 5% des logements sont vides 12,4% des logements ont changé de locataires 78,9% des logements locatifs sociaux sont des logements collectifs 42,9% des logements sociaux ont été construits avant 1969 4,83 /m² loyer moyen exprimé par m² de surface habitable 51,4% des logements sociaux ont un DPE 72,4% des logements diagnostiqués sont classés en terme de consommation d'énergie en C et D et 26,5% en E, F et G Marne HAUTE- 70 903 logements locatifs sociaux, soit 28,4% des résidences principales 28,4% des résidences principales sont des logements sociaux 5,2% des logements sociaux sont vacants 1,7% des logements sont vides 12,1% des logements ont changé de locataires 83,1% des logements locatifs sociaux sont des logements collectifs 33,9% des logements sociaux ont été construits avant 1969 5,03 /m² loyer moyen exprimé par m² de surface habitable 76,5% des logements sociaux ont un DPE 58,3% des logements sociaux sont classés en terme de consommation d'énergie en C et D et 41% en E, F et G Aube HAUTE- 30 063 logements locatifs sociaux, soit 22,2% des résidences principales 22,2% des résidences principales sont des logements sociaux 2,7% des logements sociaux sont vacants 3,2% des logements sont vides 15,4% des logements ont changé de locataires 76,9% des logements locatifs sociaux sont des logements collectifs 40,8% des logements sociaux ont été construits avant 1969 5,10 /m² loyer moyen exprimé par m² de surface habitable 62,2% des logements sociaux ont un DPE 67% des logements diagnostiqués sont classés en terme de consommation d'énergie en C et D et 32,6% en E, F et G Haute-Marne HAUTE- 17 066 logements locatifs sociaux, soit 20,6% des résidences principales 20,6% des résidences principales sont des logements sociaux 8,6% des logements sociaux sont vacants 5% des logements sont vides 13,2% des logements ont changé de locataires 83,3% des logements locatifs sociaux sont des logements collectifs 39,6% des logements sociaux ont été construits avant 1969 4,55 /m² loyer moyen exprimé par m² de surface habitable 67,8% des logements sociaux ont un DPE 66,2% des logements diagnostiqués sont classés en terme de consommation d'énergie en C et D et 30,8 % en E, F et G Méthodologie Les bailleurs sociaux interrogés pour RPLS sont définis par l article L.411-10 du code de la construction et de l habitation (CCH). Ces bailleurs doivent déclarer l ensemble des logements ordinaires dont ils ont la pleine propriété ou pour lesquels ils ont un bail emphytéotique, à construction ou à réhabilitation, ou dont ils ont l usufruit au 1er janvier de l année de collecte ou au 1er janvier de l année précédente. Sont exclus les logements foyers, les foyers de travailleurs et les résidences sociales. Les logements mis en service au 1er janvier de l année de collecte sont pris en compte dans les résultats. En 2012, tous les bailleurs visés par l article ci-dessus nommé avaient obligation de répondre à RPLS. Les informations nécessaires à l alimentation et à la mise à jour du répertoire sont fournis logement par logement. Direction Régionale de l Environnement, de l Aménagement et du Logement Service Logement, Territoires et Planification 40 boulevard Anatole France BP 80556 51022 Châlons-en- Champagne cedex Le parc locatif social en DREAL 2013

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