DANONE COMPTE-RENDU DE L ASSEMBLEE GENERALE 29 AVRIL 2014 MAISON DE LA MUTUALITE



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Transcription:

DANONE COMPTE-RENDU DE L ASSEMBLEE GENERALE 29 AVRIL 2014 MAISON DE LA MUTUALITE 1/11

1073 actionnaires ont participé à l Assemblée Générale de Danone qui s est tenue à la Maison de la Mutualité le mardi 29 avril 2014. Le nombre d actionnaires présents ou représentés était de 5 922. Le quorum s établit à 52,20 %. Quatre présentations ont été faites aux actionnaires durant l Assemblée : 1. une présentation financière par M. Pierre-André TERISSE, Directeur Général Finances, 2. une présentation sur les fondamentaux de Danone en termes de sécurité alimentaire, et plus largement sur le modèle du Groupe et ses équilibres géographiques, par M. Emmanuel FABER, Directeur Général Délégué, 3. une présentation sur Danone et le consommateur par M. Bernard HOURS, Directeur Général Délégué, et 4. un discours de clôture par M. Franck RIBOUD, Président Directeur Général. 1. Présentation financière des résultats pour l année 2013 et des ventes du 1 er trimestre 2014, par M. Pierre-André TERISSE M. Pierre-André TERISSE débute sa présentation en résumant les principaux chiffres clés du Groupe pour l année 2013, dont notamment un chiffre d affaires en progression de 2,1 %. Après avoir indiqué que l année a été riche en événements conduisant à des évolutions contrastées par métiers, M. Pierre-André TERISSE revient sur les résultats annuels des quatre métiers du Groupe : - la croissance organique du chiffre d affaires du Pôle Produits Laitiers Frais a progressivement accéléré, reflétant des batailles gagnées aux Etats-Unis, en Russie et un début d amélioration de la situation en Europe ; - la croissance du chiffre d affaires du Pôle Eaux a continué à être très forte comme en 2013 ; - après un début d année en forte croissance, la fausse alerte Fonterra a pesé fortement sur le chiffre d affaires du Pôle Nutrition Infantile ; et - la croissance du chiffre d affaires du Pôle Nutrition Médicale est restée solide. M. Pierre-André TERISSE rappelle ensuite quels sont les défis qui ont pesé sur le Groupe en 2013. Tout d abord l Europe où, tous métiers confondus, le Groupe a démarré l année avec des ventes en baisse de 5 % en données comparables pour progressivement stabiliser son chiffre d affaires. A ces tendances négatives de consommation en Europe s est par ailleurs ajoutée une forte inflation du prix du lait (+ 10 % au global, + 30 % dans certains pays comme la Russie) ainsi qu une forte inflation dans un certain nombre de pays émergents du fait de la volatilité des devises. Enfin, la fausse alerte qualité déclenchée par le fournisseur Fonterra a pesé fortement sur les comptes au deuxième semestre 2013. 2/11

M. Pierre-André TERISSE revient ensuite sur les dynamiques géographiques du Groupe. Il précise qu en Europe il est nécessaire de stabiliser le chiffre d affaires et la marge opérationnelle. En Amérique du Nord et dans la CEI, où le Groupe a atteint 10 % de croissance organique et une progression solide de son résultat opérationnel, il faut poursuivre le développement des marques clés en s assurant d une efficacité opérationnelle plus forte encore. Il en va de même dans les pays émergents (région ALMA), où le double défi consiste d une part, à surmonter les conséquences de la fausse alerte Fonterra et, d autre part, à poursuivre le développement rapide dans les autres pays émergents. M. Pierre-André TERISSE explique que ces dynamiques géographiques dessinent pour le Groupe quatre priorités pour 2014 : 1. Bâtir une Europe compétitive dans le nouveau contexte de consommation : ainsi en 2013, le Groupe a relancé un certain nombre de produits et a ajusté son portefeuille pour apporter davantage de valeur au consommateur et davantage de différenciation. Cette consolidation du portefeuille devra être poursuivie en 2014. En 2013, le Groupe a également adapté ses coûts aux moyens d un certain nombre d initiatives importantes, notamment d un plan d économie et simplification de 200 millions d euros. Cet effort d ajustement des coûts devra être poursuivi en 2014. La stabilisation de l équation européenne permettra au Groupe de capitaliser sur ses dynamiques positives hors d Europe et permettra de construire un camp de base fort pour le Groupe. 2. Continuer à gagner les batailles en Amérique du Nord où le Groupe est désormais coleader du segment du yaourt grec et seul leader de la catégorie Produits Laitiers Frais ainsi qu en Russie et CEI où les marques Prostokvashino, Tëma, Activia, ou Danissimo ont fortement progressé, construisant un portefeuille de produits extrêmement solide avec une forte progression des ventes et de la marge. Ces deux marchés doivent rester des moteurs importants en 2014. 3. Redresser les activités Nutrition Infantile en Asie : la fausse alerte Fonterra a touché deux marques, Karicare et Dumex, sur huit marchés. L impact de ces deux marques a fait basculer la croissance du chiffre d affaires du pôle Nutrition Infantile en négatif. La priorité dans la seconde partie de 2013 a été de gérer cette crise avec calme et méthode. La priorité depuis le début de l année est de reconstruire un portefeuille fort, notamment en Chine, le plus grand des marchés touchés. 4. Poursuivre la croissance rapide des marchés émergents : les marques du Groupe affichent un développement rapide depuis plusieurs années. Ce fut également le cas en 2013 malgré une volatilité accrue des devises. M. Pierre-André TERISSE explique que 2014 sera probablement marquée par une volatilité plus forte ainsi que par une instabilité politique en Argentine, en Egypte et en Ukraine et qu il faudra donc être capable de s adapter et de trouver des solutions, marché par marché, pour poursuivre le développement du Groupe. 3/11

M. Pierre-André TERISSE précise que c est dans ces marchés émergents que le Groupe va continuer en 2014 à adapter son périmètre aux moyens d acquisitions. En Afrique, avec FanMilk et Centrale Laitière, en Chine avec la mise en place d une alliance Danone- Mengniu qui construit un leader gagnant dans le domaine des produits laitiers frais. Outre les pays émergents, le Groupe a renforcé son portefeuille dans ce qui reste une grande opportunité de développement : les Etats-Unis, au travers de deux acquisitions, Happy Family dans la Nutrition Infantile et YoCrunch dans les Produits Laitiers Frais, et d un partenariat avec Starbucks. M. Pierre-André TERISSE précise que ces opérations de croissance ont été rendues possibles grâce à un bilan solide et une génération de cash-flow forte à plus d 1,5 milliard d euros hors éléments exceptionnels, malgré l impact de la fausse alerte Fonterra. Cela a permis au Groupe de financer près de 2 milliards d euros d acquisitions ainsi que les coûts liés au plan d économie en Europe, tout en maintenant des ratios de crédit de A- et A3 respectivement chez S&P et Moody s. M. Pierre-André TERISSE précise que la solidité financière du Groupe lui permet de proposer le maintien d un dividende par action à 1,45 euro, avec une option pour le paiement de ce dividende en actions. Pour conclure, M. Pierre-André TERISSE expose les perspectives pour l année 2014. Les ventes du premier trimestre sont en ligne avec le plan de marche que s est donné le Groupe. Le Groupe confirme ses objectifs 2014. M. Pierre-André TERISSE souligne que les performances seront évidemment très débalancées d un semestre à l autre, du fait des bases de comparaison. Ainsi, la croissance du premier semestre sera inférieure à l objectif annuel en croissance organique et en marge. Le second semestre marquera en revanche une vraie accélération, et le retour d une équation de croissance du Groupe forte durable et rentable. M. Pierre-André TERISSE conclut en précisant que le Groupe reste concentré sur ses objectifs et les priorités susvisées pour les mois qui viennent. 2. Présentation de M. Emmanuel FABER sur les fondamentaux de Danone en termes de sécurité alimentaire, et plus largement sur le modèle du Groupe et ses équilibres géographiques M. Emmanuel FABER débute sa présentation en exposant les trois fondamentaux que le Groupe doit renforcer pour faire face aux évolutions du monde et aux changements dans la nature de ses métiers. 4/11

Tout d abord, la sécurité alimentaire, qui dépend de trois facteurs clés que sont la capacité d anticiper, de prévenir et de gérer. M. Emmanuel FABER présente la nouvelle organisation mise en place par le Groupe dédiée à la sécurité alimentaire ainsi que celle en charge de la qualité et conformité des produits. M. Emmanuel FABER indique que ces deux organisations sont en train d être renforcées sous la conduite du Conseil d Administration de Danone. Ces organisations visent à placer le Groupe dans une logique zéro tolérance et à assurer, sans compromis, la qualité et la conformité de ses produits. M. Emmanuel FABER précise ensuite que pour une entreprise agroalimentaire la sécurisation des approvisionnements est également un fondamental. Dans un contexte de croissance démographique et de croissance des pays émergents, il est indispensable d inventer de nouvelles façons d accéder de manière certaine à la fois en qualité, en prix et en volume aux matières premières essentielles dont le Groupe a besoin. M. Emmanuel FABER présente ainsi les différentes solutions sur lesquelles le Groupe travaille pour assurer ces approvisionnements. Il évoque notamment l exemple d Evian et de la protection de son «impluvium» : la protection de cette source d eau minérale naturelle, via notamment la création d une association (APIEME), est en effet au cœur de l activité de la marque. Par ailleurs, M. Emmanuel FABER expose certaines des initiatives du Groupe sur l adaptation et l optimisation de son approvisionnement en lait. Danone participe par exemple au développement de grandes fermes laitières en Russie, avec l entreprise spécialisée Damate, et a mis en place en Egypte des fermes pilotes organisées en coopératives. M. Emmanuel FABER précise que ces initiatives permettent d une part de mieux maitriser l équation du lait en optimisant au mieux cette ressource, et d autre part qu elles font partie intégrante du double projet économique et social inscrit dans la culture du Groupe. Ainsi, M. Emmanuel FABER rappelle le modèle unique du Groupe au travers de différentes initiatives notamment le Fonds Danone pour l Ecosystème, le fonds Livelihoods et danone.communities. M. Emmanuel FABER explique ensuite que le socle géographique de la croissance du Groupe correspond au troisième et dernier fondamental. Un groupe comme Danone croît également du fait de la croissance rapide du nombre de consommateurs dans certaines régions du monde. Revenant sur le classement des dix premiers pays du Groupe, M. Emmanuel FABER montre que les pays européens cèdent de plus en plus la place aux marchés émergents. Ce seront les relais de croissance de demain, hors de la «forteresse Europe», pour assurer au Groupe sa capacité à croître. M. Emmanuel FABER précise que cette internationalisation du Groupe n est pas sans conséquence pour Danone : il faut savoir équilibrer les risques et gérer les opportunités. En 2013, le Groupe a par exemple fait face à la fausse alerte de sécurité alimentaire en Nouvelle-Zélande impactant fortement huit marchés d Asie. M. Emmanuel FABER rappelle donc que le Groupe poursuit son expansion internationale dans un contexte économique et politique difficile et indique que c est en progressant sur ces trois fondamentaux en même temps que le Groupe assurera un socle pérenne pour son développement. 5/11

M. Emmanuel FABER conclut en expliquant que l Afrique est la nouvelle frontière du Groupe. Il présente les deux opérations importantes que sont la prise de contrôle de la Centrale Laitière du Maroc et la prise de participation dans le groupe FanMilk en partenariat avec le groupe Abraaj, première étape du développement significatif du Groupe au Sud du Sahara. L'Afrique sera sur le plan de l alimentation et donc sur le plan des marchés pour Danone, un véritable relais de croissance dans les 10 à 15 années à venir. 3. Présentation de M. Bernard HOURS : «Danone au cœur du consommateur» M. Bernard HOURS débute son intervention en rappelant que le succès de Danone dépend avant tout des consommateurs et que ces derniers doivent être placés au centre de son activité et de ses décisions. Il souligne que les consommateurs changent en recherchant à la fois bien-être, plaisir, esthétisme, tradition et modernité, et en évoluant dans un monde à la fois digital et réel. L accès des consommateurs à l information a considérablement évolué : ceux-ci prennent désormais leur indépendance par rapport aux marques, sur lesquelles leur regard change. Pour remettre les consommateurs au cœur de l activité du Groupe, leurs attentes ont été étudiées en profondeur. Quatre adjectifs peuvent ainsi qualifier ce que le consommateur attend de Danone : - Sain : le consommateur attend des produits du Groupe une santé naturelle, quotidienne et décomplexée, exprimée de manière multiple : par la naturalité, la recette, la fonction, la segmentation, l éducation, le diagnostic, le service et l information Par exemple : Sain par la naturalité : Blédina a mis sur le marché de nouvelles recettes mono ingrédients, tel que le petit pot carotte qui ne contient que de la carotte et son eau de cuisson, et a ainsi gagné 6 points de part de marché en 1 an. Sain par l éducation : Aux Etats-Unis, Danone participe au programme «partnership for a Healthier America», avec pour engagement d augmenter les bons nutriments et de réduire sucre, matières grasses saturées et sodium, tout en investissant dans l éducation nutritionnelle et la recherche, ce qui contribue à faire progresser le marché du yaourt aux Etats-Unis. Sain par le service : dans la Nutrition Infantile en Chine, Danone a mis en place un service consommateurs téléphonique et sur tous les réseaux sociaux avec des professionnels disponibles pour accompagner les mères dans les 1000 jours qui démarrent au début de la grossesse. 6/11

Sain par l information : Le nouveau site Danone NutriJournal propose de riches contenus éducatifs, ludiques et interactifs. - Bon : Danone se fixe pour défi permanent d améliorer ses produits pour les rendre toujours meilleurs en construisant sur les axes suivants : intrinsèquement (produits avec une signature), localement, au bon moment et originalement (profils aromatiques uniques). Tous ces éléments sont supportés par la recherche et développement du Groupe. Par exemple : Bon plus qu avant : Danone doit améliorer constamment ses recettes. Ainsi, la recette de Velouté, qui est un produit pourtant ancien dans la gamme, a été améliorée avec pour résultat un taux de rachat en augmentation de 5 points. Bon localement («tropicalisation») : les produits doivent être adaptés aux goûts particuliers des consommateurs locaux. Par exemple, la saveur goyave représente 28 % des ventes de Bonafont con jugo au Mexique. Bon au bon moment : M. Bernard HOURS rappelle le lancement prometteur de Danio en France, qui est un produit différent adapté à un nouveau moment de consommation, celui du snacking. Ce produit, dont la texture et la composition riche en protéines permet de mieux calmer la faim qu un dessert, est déjà présent dans plusieurs pays d Europe et sera lancé dans une dizaine de pays d ici 2015. - Beau : le consommateur est de plus en plus sensible à l esthétisme. Danone y répond de plusieurs façons : par le pack, la gamme, le point de vente, le contact et l expérience. Par exemple : Beau par le pack : M. Bernard HOURS souligne l impact positif sur les ventes de la rénovation des packs de Badoit. Beau par le contact : la marque Evian lance un nouveau format de bouteille de 20 cl au design inédit appelé la «goutte», qui sera distribué par des équipes de vente mobiles dès cet été. L objectif est que la qualité soit la même, que le consommateur découvre la «goutte» par le produit, la publicité, le smartphone ou encore le Vélib. 7/11

- Fort : le consommateur attend de Danone que ce dernier soit «fort à l intérieur», qu il lui offre un meilleur rapport qualité/prix grâce à l expertise, la simplification, la taille et l enjeu. Cette recherche de compétitivité concerne à la fois les coûts de Danone, mais également ceux de ses parties prenantes et différentes filières. M. Bernard HOURS souligne la nécessité de simplification au niveau des produits, mais également des organisations, toujours au bénéfice des consommateurs qui ne doivent pas subir leur complexité. Il indique que Danone doit faire cet effort en utilisant comme leviers son poids et sa taille, tout en tenant compte des spécificités et de la diversité de ses différents marchés. M. Bernard HOURS rappelle enfin que le consommateur attend qu on le fasse réagir. La solution consiste donc à créer des émotions, à le faire sourire. Danone doit en effet s adapter à ces nouveaux consommateurs, tout en acceptant de leur laisser une plus grande liberté, notamment via le digital. M. Bernard HOURS illustre ce point par la diffusion de trois publicités. Il conclut en rappelant que Danone doit tout d abord améliorer son chiffre d affaires pour ensuite améliorer sa marge. Il souligne enfin que, malgré les difficultés rencontrées au cours des 12 derniers mois (la crise Fonterra, la hausse du prix du lait et la baisse de nombreuses devises dans les pays émergents), Danone dispose de fondamentaux solides et a tenu en 2013 un taux de croissance dans le haut de la moyenne des sociétés de produits de grande consommation. 4. Discours de clôture de M. Franck RIBOUD A la suite des discours des Directeurs Généraux Délégués, M. Franck RIBOUD revient à son tour sur les éléments d adversité auxquels le Groupe a dû faire face au cours de l année 2013 et qui ont porté un frein à la croissance prometteuse de la première partie de l année, en particulier la hausse du prix du lait, la forte volatilité des monnaies des pays émergents et l affaire Fonterra à l été 2013. Il rappelle que, malgré ces vents contraires, la croissance organique de Danone a été forte. Le Groupe a en effet bénéficié de son modèle économique, de la force de ses marques et de la compétitivité de ses métiers, mais surtout de l engagement et esprit de compétition de ses équipes, qui permettent d alimenter la confiance en l avenir du Groupe. Il évoque notamment les performances du Pôle Produits Laitiers Frais en Russie et aux Etats-Unis, la montée des aquadrinks, la forte croissance du Pôle Nutrition Infantile (hors marché asiatique) et la résistance du Pôle Nutrition Médicale. Il revient enfin sur les effets positifs des acquisitions stratégiques du Groupe en 2013 (en Afrique, en Turquie et aux Etats-Unis) et du travail de simplification et de rationalisation réalisé en Europe. 8/11

Commencée dans ce contexte particulier, l année 2014 sera employée à tirer des enseignements stratégiques pour fixer et atteindre des objectifs annuels exigeants. La priorité est donnée à l anticipation et la maîtrise des risques opérationnels mais également des risques liés à un environnement compétitif, financier et réglementaire complexe, susceptible de perdurer jusqu en 2015. M. Franck RIBOUD encourage une attitude constructive tournée vers le long terme, par la compréhension des enjeux, pour trouver des solutions en matière d innovation, de valorisation, de communication et d adaptation des organisations. Il souligne que Danone peut compter pour l avenir sur ses forces historiques de souplesse, réactivité et adaptabilité. M. Franck RIBOUD explique ensuite que ce contexte impose à Danone de poursuivre son renforcement en matière de sécurité alimentaire et de conformité juridique et réglementaire. Il annonce que le Groupe travaille à investir dans certaines fonctions, dans le but de protéger ses valeurs et d améliorer sa solidité globale à l avenir. Il revient sur les priorités de Danone pour 2014, qui consistent à poursuivre le rétablissement de l Europe, soutenir la croissance en Russie et aux Etats-Unis, maintenir le rythme dans la région ALMA et reconstruire le Pôle Nutrition Infantile en Chine. M. Franck RIBOUD insiste sur l importance de l optimisation des coûts et la responsabilité industrielle, la poursuite d une différenciation par la supériorité des produits Danone et enfin la simplicité des organisations combinée avec une rapidité des processus de décision. Au-delà de la réussite pour l année 2014, M. Franck RIBOUD insiste sur la vocation de Danone en tant qu entreprise à demeurer un projet humain, animé par une vision à long terme, destiné à se renouveler et poursuivre sa conquête des différents marchés. Dans cet esprit, les directeurs opérationnels des filiales se sont réunis en avril à Evian, un lieu historique pour Danone, afin de définir ensemble une vision du Groupe pour le futur, à horizon 2020. L objectif est de déterminer d ici la fin de l année 2014 les orientations précises de ce développement, de grands axes pouvant dès aujourd hui être dégagés, autour des questions de la contribution de Danone à l alimentation du monde dans plusieurs années, de la maîtrise de la chaîne de valeur et enfin des profils humains à intégrer par Danone. Cette réflexion commune, dépassant la ferme maîtrise des enjeux stratégiques à court terme, a vocation à donner un nouvel élan au rêve de conquête des dirigeants historiques de Danone. * * * 9/11

A la suite d une session de questions/réponses de près d une heure avec la salle (retransmise en intégralité en webcast sur le site Internet du Groupe), le Président a soumis au vote des actionnaires les vingt-et-une résolutions inscrites à l ordre du jour. Toutes les résolutions présentées par le Conseil d Administration ont été approuvées, à savoir : Résolutions relevant de la compétence de l Assemblée Générale Ordinaire : 1. Approbation des comptes sociaux de l exercice clos le 31 décembre 2013 ; 2. Approbation des comptes consolidés de l exercice clos le 31 décembre 2013 ; 3. Affectation du résultat de l exercice clos le 31 décembre 2013 et fixation du dividende à 1,45 euro par action ; 4. Option pour le paiement du dividende en actions ; 5. Renouvellement du mandat de Monsieur Bruno BONNELL en qualité d'administrateur ; 6. Renouvellement du mandat de Monsieur Bernard HOURS en qualité d'administrateur ; 7. Renouvellement du mandat de Madame Isabelle SEILLIER en qualité d'administrateur ; 8. Renouvellement du mandat de Monsieur Jean-Michel SEVERINO en qualité d'administrateur ; 9. Nomination de Madame Gaëlle OLIVIER en qualité d Administrateur ; 10. Nomination de Monsieur Lionel ZINSOU-DERLIN en qualité d Administrateur ; 11. Approbation des conventions soumises aux dispositions des articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce ; 12. Approbation des conventions soumises aux dispositions des articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce conclues par la Société avec le groupe J.P. Morgan ; 13. Approbation du contrat de mandat conclu entre Monsieur Bernard HOURS et Danone Trading B.V. et des modifications corrélatives apportées aux conventions et engagements visés aux articles L. 225-38 et L. 225-42-1 du Code de commerce relatifs à Monsieur Bernard HOURS en cas de cessation de ses fonctions de mandataire social ; 14. Approbation du renouvellement des conventions et engagements visés aux articles L. 225-38 et L. 225-42-1 du Code de commerce relatifs à Monsieur Bernard HOURS pris par la Société et Danone Trading B.V. ; 15. Avis sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2013 à Monsieur Franck RIBOUD, Président Directeur Général ; 16. Avis sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2013 à Monsieur Emmanuel FABER, Directeur Général Délégué ; 17. Avis sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2013 à Monsieur Bernard HOURS, Directeur Général Délégué ; 10/11

18. Autorisation à conférer au Conseil d Administration à l effet d acheter, de conserver ou de transférer des actions de la Société ; Résolutions relevant de la compétence de l Assemblée Générale Extraordinaire : 19. Autorisation donnée au Conseil d Administration de procéder à des attributions d actions existantes ou à émettre de la Société avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires ; 20. Modifications statutaires relatives à la nomination d Administrateurs représentant les salariés au sein du Conseil d Administration ; 21. Pouvoirs pour les formalités. L ensemble des présentations des dirigeants à l Assemblée, les résultats des votes ainsi que la retransmission de l intégralité de l Assemblée Générale sont disponibles sur le site internet de Danone à l adresse suivante : http//finance.danone.com * * * 11/11