Les viandes & charcuteries sous AOP, IGP et Label Rouge. 741 éleveurs porcins TONNES. 77 % LR seul 11,7 % LR + IGP 8,6% IGP seule 2,9 % AOP

Documents pareils
Règlement du concours dans le cadre de l édition 2012 du «mois de l origine et de la qualité»

Règlement du concours dans le cadre de l opération «Fête-moi Signes» de 2014

RECUEIL DES ORIENTATIONS DU CONSEIL DES AGREMENTS ET CONTRÔLES de L INSTITUT NATIONAL DE L ORIGINE ET DE LA QUALITE

Comité Coproduits. Situation des marchés (V e quartier) 30 juin Montreuil

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation

Anne Patault Conseillère Régionale de Bretagne en charge des OGM

Modifications apportées au cahier des charges «VBF sur plats cuisinés»

Autodiagnostic d'exploitation préalable aux demandes d'aides aux investissements

Bovins viande. Effectifs troupeaux et animaux par région en Total élevages. Nbre de veaux pesés en VA0. Nbre de veaux pesés en VA4

& Que choisir. favoriser le bien-être

Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires

Modifications apportées au cahier des charges «VBF»

l ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine Guide pratique Favoriser l approvisionnement local et de qualité en restauration collective

Les 5 à 7 du SYRPA. Photographie et évolution de la population agricole professionnelle française

PLAN DE CONTRÔLE VIANDE BOVINE ET ABATS DE RACE BLONDE D AQUITAINE LA/17/91

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités

GRENADE / GARONNE 30 janvier Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

Viande, lipides & Alimentation

Collecte et gestion de l information zootechnique

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse Exercice comptable 2010

PROCESSUS DE CERTIFICATION Agriculture Biologique

Formulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie

Restauration Collective

La diversification agricole en Camargue

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R du Code rural)

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui

Réalisation d'une Analyse des besoins d'emplois et de compétences dans les TPE de production de Midi-Pyrénées

Statistique Agricole. Mémento. L essentiel sur : le territoire. le contexte européen. le contexte européen. les structures. les productions animales

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08)

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

REGLEMENT RELATIF AUX AIDES AUX INVESTISSEMENTS DU PROJET GLOBAL «PROJET GLOBAL INVESTISSEMENT»

DEMANDE DE SUBVENTION 2012 PLAN DE MODERNISATION DES BATIMENTS D ELEVAGE (121 A)

PAC. ce qui change. vraiment

Philippe IMBERT Le 15 avril 2015 Beaucoup de facteurs peuvent influencer le choix des consommateurs

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique

Nutrition et santé : suivez le guide

VOYAGE D ÉTUDES ET DE FORMATION EN

La Population des Exploitants agricoles en 2011

Indice de Confiance agricole Crelan 2015

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées

LA DYNAMIQUE DES TROUPEAUX LAITIERS FRANÇAIS À L APPROCHE DE LA FIN DES QUOTAS

Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur

Plan stratégique sur les perspectives de la filière vitivinicole à l horizon 2025

Allégations relatives à la teneur nutritive

Pour renforcer la politique foncière d aménagement rural et d installations agricoles : le partenariat Région Safer

DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes

FORMULAIRE DE DEMANDE DE SUBVENTION 2014

Étiquettes approuvées pour les bisons

L agroalimentaire, valeur sûre de l économie franc-comtoise

BOOK DIGITAL Victoire Rabineau Mai 2015

Projet de création d un site internet en appui à la vente de produits locaux de qualité.

PROTECTION DE PRODUITS EN IG

EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONSOLIDATION DU PROGRAMME DE

Information destinée aux patients et aux proches. Comment s alimenter après une diverticulite? Conseils nutritionnels pour le retour à domicile

France Programme de Développement Rural (Régional) - Aquitaine

(Ordonnance sur le Livre des aliments pour animaux, OLALA) Le Département fédéral de l économie (DFE) arrête:

AUTOUR DE LA MISE BAS

Conseil Spécialisé fruits et légumes

Séance 3 : Modèles de gestion dans les pays de l UE. Expérience nationale dans les assurances et la gestion de risques - Allemagne

Objet: Groupe consultatif de la viande bovine Réunion du 8 septembre 2010 Compte rendu

Version définitive 01/08/2003 DES PRODUITS AGRICOLES DE QUALITÉ DANS LES ZONES DE MONTAGNE EUROPÉENNES

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28

DISPOSITIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES DANS LE SECTEUR DE LA DISTRIBUTION ET DE LA GESTION DES CENTRES COMMERCIAUX

Pour une meilleure santé

les cinq étapes pour calculer les jours d avance

Le Programme National pour l Alimentation en Limousin Comité Régional de l ALIMentation du 09/12/2011

Réforme de la PAC Réunion d information Septembre 2014

Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe

Panorama. de l économie sociale et solidaire

L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013

IGP CITE DE CARCASSONNE-CABERNET

FICHE PEDAGOGIQUE 17

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

Le secteur de la restauration commerciale : données économiques, évolution des prix et du nombre de plaintes du secteur

La présence de conditions intégrales (CI) et/ou de conditions sectorielles (CS) est mentionnée en regard des rubriques concernées.

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France

Gestion des risques de prix et de revenu en production porcine : diversité et intérêt des programmes canadiens

> ÉDITION mars 2015 DONNÉES Achats de fruits et légumes frais par les ménages français

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012

Les Exploitants et Entrepreneurs agricoles en 2012

Conjoncture Filière cheval N 15 Juin 2014

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église COULON cregene@gmail.

Construction de logements

CALAMITES AGRICOLES GEL PRINTEMPS 2012

surfaces. Le ratio surfaces d enseignement/élèves est de 14.87m². Le ratio pour les agents administratifs est de 18,22 m²/agent.

Projet filière viticulture Axe A : Pérenniser la filière viticole régionale. Action A1: Anticiper les volumes sur le plan structurel

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI

Étiquettes approuvées pour les porcs

Séminaire Open Data en Agriculture : état des lieux et perspectives. 12 novembre 2013 à Paris. Introduction

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique

DOSSIER DE PRÉSENTATION

Dossier de Presse. Contact : Luc Petit Tél. : lpetit@forces.fr. FORCES 90, avenue Maurice Berteaux BP Sartrouville

9,8 % de l emploi 2,1 millions de salariés établissements employeurs

Dossier de Presse Contact : Raphael Alibert ralibert@forces.fr FORCES 90, avenue Maurice Berteaux BP Sartrouville

dossier de presse, 5 avril 2011

Conjoncture Filière cheval N 17 Novembre 2014

Transcription:

CHIFFRES CLÉS 216 Viandes et charcuteries sous signes de la qualité et de l origine Les viandes & charcuteries sous AOP, IGP et... 38 Viandes bovines 16 34 éleveurs bovins 28 611-1 % / 215 59 % LR seul 3 % LR + IGP 5,6% IGP seule 5 % AOP 29 114 abattoirs 2,6%... Viandes ovines... Viandes porcines... 24 25 63 5 196 éleveurs ovins 47 abattoirs 9 53 +2,5 % /215 43 % LR seul 22 % LR + IGP 34% IGP seule,8 % AOP 79 9,4% 741 éleveurs porcins 37 161 +13 %/215 77 % LR seul 11,7 % LR + IGP 8,6% IGP seule 2,9 % AOP 35 abattoirs Les viandes & charcuteries en Agriculture Biologique 18 2% Produits de charcuterie ----------- 246 entreprises de charcuteries & salaisons 37 83 +13 % / 215 31 % LR seul 6 % LR + IGP 61% IGP seule 2 % AOP 3,5% 291... 5 33 éleveurs bovins 22 441 +19 % / 215 2% 1 765 éleveurs ovins 1 276 +13 % / 215 Pour plus d information : www.inao.gouv.fr ou www.label-viande.com 1,3% 388 éleveurs porcins 9 934 +7,5 % / 215,5%...

La production de viandes sous SIQO par espèce Graphique 1: Part des SIQO dans la production de viandes (nombre SIQO 17.2% de têtes par espèce, 216) 18.% 16.% 14.% 12.% 1.% 8.% Bio 1.73% AOP.9% IGP 4.83% LR + IGP 3.83% 6.% SIQO 4.8% SIQO 5.22% SIQO 3.64% Bio.44% AOP.3% Bio 1.25% 4.% LR 6.54% IGP.23% Bio 1.79% LR + IGP.34% LR + IGP 2.58% AOP.12% 2.% IGP.12% LR + IGP.22% LR 3.75% LR 1.39% LR 1.39%.% Agneaux Gros Bovins Porcs Veaux Nombre de têtes 3 72 3 376 4 248232 1 265 total filière (y compris conventionnel) Source et méthodologie page 5 Agneaux Les animaux sous signes officiels de qualité et d origine représentent près de 4% des abattages français pour le gros bovin, 5% pour le porc, et le veau et 17% pour les agneaux. Parmi les signes de qualité, le associé ou non à une IGP reste prédominant en porc et en veau. En agneau, la part des IGP est pratiquement équivalente à celle du Label Rouge. Le Bio est le SIQO qui connait le plus fort développement. En gros bovins, les volumes bio ont dépassé les volumes Label Rouge pour la 1ere fois en 216. Graphique 2: Evolution des volumes commercialisés de viandes d agneau sous SIQO, 25-216 12 8 6 4 2 T. LR seul T. LR + IGP T. IGP seul T. AOP 12 cahiers des charges 4 364 éleveurs (+3% / 215) 41 abatteurs 6164 tonnes commercialisées(+ 2 % / 215) 51 de chiffre d affaires 3 cahiers des charges AOP 1 cahiers des charges IGP 3 485 éleveurs 3 abatteurs 5 455 tonnes commercialisées 44 de chiffre d affaires Les tonnages commercialisés de viandes d agneau sous SIQO augmentent régulièrement sur les dernières années, notamment sur le. En parallèle, les volumes de viandes ovines produites par les entreprises s ont chuté de 7,3% sur les cinq dernières années. Graphique 3: Nombre d éleveurs d ovins habilités par commune Les éleveurs d agneaux sous SIQO se trouvent majoritairement dans le Centre et le Sud de la France. Ils représentent 14% des éleveurs d ovins allaitants français. FIL Rouge / INAO / SYLAPORC novembre 217 2/6

Gros bovins Graphique 4: Evolution des volumes commercialisés de viandes de bœuf sous SIQO, 25-216 25 2 15 18 cahiers des charges 14 528 éleveurs (- 2,7 % / 215) 78 abatteurs 17 33 tonnes commercialisées(+1% / 215) 155 de chiffre d affaires 5 T. LR seul T. LR + IGP T. IGP seul T. AOP 4 cahiers des charges AOP et 8 cahiers des charges IGP 2 145 éleveurs 23 abatteurs 5 638 tonnes commercialisées 41 de chiffre d affaires Après plusieurs années de diminution, les volumes commercialisés de viandes bovines sous SIQO ont tendance à se stabiliser sur les cinq dernières années, dans un contexte de baisse des volumes de viande commercialisés par les entreprises s. Veaux Graphique 5: Evolution des volumes commercialisés de viandes de veau sous SIQO, 25-216 8 6 4 2 T. LR seul T. LR + IGP 6 cahiers des charges 4 71 éleveurs (-4,8 % /215) 6 abatteurs 8 253 tonnes commercialisées(- 3,3%/215) 7 de chiffre d affaires 2 cahiers des charges IGP 2 éleveurs 3 abatteurs 6 55 tonnes commercialisées 53 de chiffre d affaires Les tonnages commercialisés de viandes de veau sous SIQO sont en légère diminution depuis 3 ans. Eleveurs de bovins habilités Graphique 6: Nombre d éleveurs de bovins (gros bovins et veaux) par commune Les éleveurs de bovins sous SIQO se retrouvent majoritairement dans les principaux bassins d élevage : Limousin, Aquitaine, Bourgogne, Bretagne et Pays de la Loire. Ils représentent 18% des éleveurs de bovins allaitants en France. FIL Rouge / INAO / SYLAPORC novembre 217 3/6

Porcs Graphique 7: Evolution des volumes commercialisés 5 4 3 15 cahiers des charges 741 éleveurs (stable /215) 28 abatteurs 32 92 tonnes commercialisées (+ 7 % / 215) 94 de CA 2 25 27 29 211 213 215 T. LR seul T. LR + IGP T. IGP seul T AOC 2 cahiers des charges AOP en cours d instruction 7 cahiers des charges IGP 464 éleveurs 2 abatteurs 982 tonnes commercialisées 33 de chiffre d affaires Les volumes commercialisés de viandes de porc sous SIQO avaient augmenté en 25/27 suite à l obligation de l utilisation de viandes pour les charcuteries. Graphique 8: Nombre d éleveurs de porcs habilités par commune En 215 et 216, ils sont à nouveau en augmentation, grâce notamment à l augmentation des volumes de charcuteries. Les éleveurs de porcs représentent 9,4% des éleveurs de porcs en France. A noter qu il s est créé en 216 une filière coche Label Rouge en réponse aux besoins en matières premières pour certains types de charcuteries. Cette filière compte 98 éleveurs pour une production de 25 tonnes labellisées. Ces chiffres ne sont pas comptabilisés dans les tableaux présentés plus haut. Charcuteries - salaisons Graphique 9: Répartition des tonnages et IGP par famille de produits 4% 5% 11% 8% 28% 42% 4% Tonnages LR 4% 13% Tonnages IG 9% Jambon cuit Jambon sec Saucisson sec Rôti et saucisson cuits ou fumés Pâté et rillette Saucisse fraîche 44 cahiers des charges 86 transformateurs 14132 tonnes 17 de chiffre d affaires 5 cahiers des charges AOP, dont 2 en cours d instruction 14 cahiers des charges IGP 25 924 tonnes 23 de chiffre d affaires FIL Rouge / INAO / SYLAPORC novembre 217 4/6

Table 1: Volumes commercialisés et chiffres d affaires 216 des charcuteries et salaisons, et évolution annuelle et quinquennale Famille de produits Volumes commercialisés en SIQO (tonnes) évolution 216/215 Chiffres d'affaire 216 estimé en Part des tonnages LR par rapport aux tonnages SIQO en 216 Jambon cuit 3 952,34 + 1,4% + 26% 26 798 1 % Jambon sec 11 424,25 + 26,2 % + 5% 16 433 11,8 % Saucisson sec 7 755,83 + 11,5 % +16 % 69 934 73,6 % Rôti et saucisson cuits ou fumés évolution 216/211 1 892,14 + 4,6 % + 42% 69 763 5,8 % Pâté et rillette 2 75,17 + 17,5 % + 7% 14 8 55,6 % Saucisse fraîche 1 73,36-1,17% +11% 3 758 1 % Total 37 83,9 + 13,2% + 52 % 29 765 37,4% Les volumes commercialisés de charcuteries sous SI- QO augmentent significativement en 216, dans la continuité de l augmentation observée depuis 5 ans. Cela s explique par plusieurs facteurs: La reconnaissance de nouveaux produits en Indications Géographiques, qui explique 8 points de la progression entre 215 et 216 et 3 points de la progression entre 211 et 216. Une augmentation globale des volumes sur les produits existants; avec toutefois des différences en fonction des familles de produits. Cela explique 5 points de progression entre 215 et 216 et 22 points de la progression entre 211 et 216. Graphique 1: Nombre d ateliers de charcuterie par commune Sources de données et méthodologie L INAO et FIL Rouge/Sylaporc collaborent pour la production de ce document. Les données de production et de commercialisation des viandes et charcuteries sous SIQO (en volumes et en valeurs) sont collectées et complétées par FIL Rouge/Sylaporc (données IGP et LR) et l INAO (données AOC/ AOP) dans le cadre d une enquête statistique annuelle auprès des Organismes de Défense et de Gestion (ODG). Dans cette publication, les tonnages (LR) comprennent les tonnages commercialisés en LR seul et ceux commercialisés à la fois sous la certification IGP et sous le. De même, les tonnages IGP comprennent les tonnages commercialisés en IGP seul et ceux commercialisés à la fois sous la certification IGP et sous le. Les chiffres d affaires présentés sont entendus hors taxes, au stade sortie abattoir pour les viandes et au stade sortie entreprise de transformation pour les charcuteries et salaisons. Les cartes localisant les opérateurs habilités ont été réalisées dans le cadre de l Observatoire Territorial des SIQO (OT-SIQO) fruit de la collaboration entre l INAO et l Observatoire de développement Rural de l INRA. Dans le graphique 1, les données utilisées sur les nombres de têtes correspondent à la production labellisée pour les IGP et LR et au nombre de têtes commercialisées pour l AOC, et sont issues de l enquête annuelle auprès des ODG pour ces SIQO. Pour le bio, les chiffres présentés correspondent au nombre d animaux élevés et abattus transmis par la commission bio d INTERBEV. Les données sur la production nationale correspondent aux nombres d animaux abattus en France (source: FranceAgriMer). Les parts de LR, IGP et AOP sont donc susceptible d être sous-estimées dans ce graphique. FIL Rouge / INAO / SYLAPORC novembre 217 5/6

La commercialisation des viandes sous SIQO Les viandes sous SIQO sont commercialisées en boucheries, en grandes et moyennes surfaces (GMS), en restauration, ou utilisées comme matière première pour élaborer un autre produit, notamment pour la filière porcine. Traditionnellement, la boucherie était le circuit principal de commercialisation des viandes sous signe officiel de qualité mais aujourd'hui l importance de chaque circuit diffère selon les espèces. La boucherie artisanale reste majoritaire pour la commercialisation de bœuf sous SIQO. En revan- Graphique 11: Détail des circuits par espèce -che, dans les autres espèces, la GMS est devenue le principal débouché. C est toutefois une tendance générale : la commercialisation des viandes se fait de plus en plus en GMS. Les viandes sous SIQO n échappent donc pas à cette règle. La restauration reste un circuit de commercialisation modeste; mais qui a tendance à se développer dans certaines espèces. A noter en porc la part importante consacrée à la transformation: il s agit de la matière première utilisée pour fabriquer de la charcuterie. Le, un signe largement reconnu par les consommateurs De plus en plus de français deviennent flexitariens, c'est-à-dire, réduisent leur consommation de protéines animales (hors végétariens / végétaliens). En 216, cette tendance touche 34% des foyers, contre 25% en 215. Ainsi, en moyenne, les français dépensent 16 de moins qu en 215 et 36 de moins qu en 213 dans les viandes et charcuteries (Panel Kantar/ FranceAgriMer). Dans ce contexte les consommateurs se tournent de plus en plus vers des produits sous signes de qualité et d origine. Selon les résultats de l enquête réalisée par Que choisir, plus de 72% d entre eux reconnaissent les Labels LR et AB comme des indicateurs de la qualité supérieure ou du respect de l environnement et plus de 9% portent leurs achats plus facilement sur ces produits. Plus généralement, les consommateurs ont davantage confiance dans les Labels Officiels (AB, Label Rouge et AOC) que dans les labels privés «Élu produit de l année» ou «Saveurs de l année». Ainsi, malgré la baisse tendancielle des ventes en volumes de viandes et charcuteries, les produits sous SIQO se portent relativement bien. Les consommateurs font surtout confiance au et au label BIO Les signes officiels de qualité et d origine incitent davantage à l achat Enquête Que Choisir réalisée en Avril 216 auprès de 368 abonnés à la newsletter hebdomadaire Contacts : c.gallard.filrouge@orange.fr ; j.regolo@inao.gouv.fr Document réalisé par Caroline Gallard (FIL Rouge/Sylaporc) et Julie Regolo (INAO) Avec nos remerciements aux ODG qui ont fourni de nombreuses données.