1 er avril 2015 Bruxelles, Belgique Palais d Egmont 8 bis, Place du Petit Sablon



Documents pareils
Compte rendu de la séance du 29 mars 2014

GUIDE DE SENSIBILISATION DES ELECTEURS

Identification des étapes sensibles, des défis à relever et des meilleures pratiques en réponse à ces défis. Dunia Ramazani, Ph.D.

La garde des sceaux, ministre de la justice,

REGLEMENT INTERIEUR Approuvé par l Assemblée Générale du 16 avril 2013

L organisation du programme «Jeunes pousses» Rapport

Service juridique CSFV

Mutuelle d Entreprises Schneider Electric

REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL D ADMINISTRATION

Cérémonie de clôture de la réunion débat sur le thème de la 56 e session ministérielle

Le présent document a pour objet de définir les modalités d organisation de l élection des délégués du personnel (ou du C E) de

Quand un franc-maçon dit «Non» à Denis Sassou Nguesso

Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone

Le Partenariat ECES-EFEAC dans le renforcement innovant des capacités électorales en Afrique. Plan de présentation

Élections municipales de Communes de moins de 1000 habitants

LE PROTOCOLE D ACCORD PREELECTORAL (PAP)

I. PRESENTATION DE LA CHAIRE

Le rôle du Tribunal fédéral suisse comme autorité de recours dans le processus électoral

Mise en place des élections des Délégués du Personnel

STATUTS DE L ASSOCIATION CLUB OHADA BORDEAUX

I. Dénomination, siege social et objectifs. Article 1 (Dénomination et cadre légal)

Protocole d'accord préélectoral d'entreprise relatif aux élections des délégués du personnel d'e.on France Management

Syndicat Mixte «Le Pays de Châteaubriant» Communautés de Communes du Castelbriantais, de Derval et de Nozay

Les bons réflexes pour garantir le processus

Pour une coopération parlementaire régionale accrue avec les organes de traités relatifs aux droits de l homme

Elections simultanées du 25 mai Circulaire concernant la désignation des membres de bureaux électoraux.

École Collines d or BULLETIN DE NOUVELLES NOVEMBRE 2012

Chapitre 3: Qui tient les ficelles en Europe?

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE

Madame Lisette Côté Madame Guylaine Jacques Madame Renée Lessard Monsieur Charles Vachon Monsieur Rock Carrier Monsieur Richard Fauchon

CODE DE BONNE CONDUITE

Thalesflaytheon ys e PROTOCOLE D ACCORD PRE- ELECTORÂL. Elections 2013 des Membres du Comité d Entreprise et des Délégués du Personnel

E-PARTICIPATION AND THE FUTURE OF DEMOCRACY

Vote par Internet : quel avenir?

STATUTS ET REGLEMENT INTERIEUR

1. AIDE MUNICIPALE POUR LE RAVALEMENT DE FAÇADE M. MYRIAM MICHEL 2. CREATION D UN POSTE D ADJOINT TECHNIQUE AGENT POLYVALENT

RÉGLEMENT INTÉRIEUR. Approuvé par l Assemblée Générale du 7 Décembre 2010 TITRE 2 - FORMATION ET COMPOSITION DE LA MUTUELLE

Parti Libéral du Canada. Constitution

Compte Rendu de la Réunion de la Commission des affaires parlementaires. Bruxelles (Belgique), 12 juillet 2012

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Pour diffusion immédiate

STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION

Barack Obama a gagné la bataille... sur les médias sociaux aussi!

ASSOCIATION CAMEROUNAISE DES DIPLOMES DE L INSTITUT TECHNIQUE DE BANQUE (ACD ITB) STATUTS

ÉLECTION FÉDÉRALE. Le 19 octobre 2015

P R O T O C O L E D ' A C C O R D N / 0 3 P O U R L E S E L E C T I O N S D U C O M I T E D ' E N T R E P R I S E A N N E E S

DEPOSER SES STATUTS ARTIST PROJECT

Déclaration d'un mandataire financier (personne physique)

Département intercommunalité et territoires 18 mars 2013 MCG-HG. Principales dispositions concernant les communes et les intercommunalités

ELECTIONS DU PARLEMENT EUROPEEN, DE LA CHAMBRE ET DU PARLEMENT WALLON DU 25 MAI Procuration pour voter (*)

Décembre 10, 2011 Contact: Baya Kara, Kinshasa , Deborah Hakes, Atlanta

Assemblée générale de l AOMF Dakar, 28 novembre Compte rendu

STATUTS DU GROUPEMENT D EMPLOYEURS DES ASSOCIATIONS DU PAYS D AIX Modification du 12 septembre 2005

Règlement intérieur de l Université Sorbonne Paris Cité

Constitution d une Commission d Appel d Offres

COMPTE RENDU ANALYTIQUE du Conseil de communauté du 10 avril 2008

Statuts et Usages de l'association des Commerçants d'art de Suisse

Fédération nationale de l estampe

PROCES VERBAL DU CONSEIL MUNICIPAL DU 24 JUIN 2013

RÈGLEMENT N O 1. ASSOCIATION DU SOCCER MINEUR DE VERDUN 1976 LTÉE (Club de soccer Verdun) (RÈGLEMENTS GÉNÉRAUX)

I - Synthèse des travaux des 2 groupes

29 èmes Journées franco-allemandes de juristes et pré-séminaire pour étudiants en droit du 4 au 9 octobre 2005 à Paris

Statuts du Parti vert libéral vaudois

ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES

Association Européenne pour la défense des Droits de l Homme au sein de l Union Européenne

DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL

Le présent règlement intérieur complète et éclaire les statuts de Sud Chimie. Il s impose aux sections syndicales.

Canton de Neuchâtel. Guichet unique et vote électronique «Une nouvelle dimension» Tecnologia e diritto Il governo elettronico

Accord collectif national relatif aux élections des représentants du personnel au Conseil de Discipline National. du 14 octobre 2003 du

Ordre du jour provisoire

STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE

Sondage national auprès des primo-votants à l élection présidentielle 2012

Monsieur le Préfet, j ai porté une grande attention sur le chapitre relatif à la sauvegarde de l emploi et au développement économique.

Protocole concernant l organisation des élections des délégués territoriaux au sein d Harmonie Mutuelle prévues au cours du 1er trimestre 2013

Paris, le 7 avril Procès verbal de l Assemblée Générale Extraordinaire de l Association Française d Histoire Economique (AFHE)

S T A T U T S de L A S S O C I A T I O N R O M A N D E P O U R L A C E R T I F I C A T I O N D E S F O R ÊTS

180 ans d'indépendance dont 30 ans de fédéralisme...

Résumé des débats Adoption du Procès Verbal de l Assemblée Générale du 17 novembre 2009 le Procès Verbal est adopté à l unanimité

FEDERATION EUROPEENNE DE FINANCES ET BANQUES ETHIQUES et ALTERNATIVES STATUTS

association suisse du mimosa du bonheur

Représenter son Unité à l'assemblée Générale du Mouvement

Statuts de l Association des Anciens du Master Conseil Editorial, Paris-Sorbonne (Paris IV)

Assemblée Générale du 26 Avril 2015, à Ste - Menehould ==================================

AMICALE DE LA RETRAITE SPORTIVE D'OLONNE-SUR-MER A.R.S.O. REGLEMENT INTERIEUR

QUE l ordre du jour suivant soit accepté tel que présenté :

PRESENTATION COMMERCIALE

Annexe IV : rapport du Président du Conseil d Administration

STATUTS DE L ASSOCIATION DES ETUDIANTS EN DROIT DE L UNIVERSITÉ DE GENÈVE

I. Raison sociale But Durée Siège

DGE-5254-VF (14-03) Se porter candidat aux élections scolaires

Le secrétaire-trésorier Monsieur François Fréchette et la secrétaire-trésorière adjointe Marie-Céline Corbeil sont également présents.

DU CONSEIL DE MEDIATION ET DE SECURITE DE LA CEDEAO

Conseil régional. Plan d action régional Outaouais

Créer son ASBL. VERSION 1 01 février 2013

NOTE RELATIVE A L ELECTION ET AU MANDAT DES EXECUTIFS MUNICIPAUX ET COMMUNAUTAIRES

Syndicat des Producteurs de Miel de France. STATUTS MODIFIES ( édition de janvier 2015) TITRE I (Fondation)

DOSSIER DE CANDIDATURE

Forum du Conseil de l Europe pour l avenir de la démocratie. «Systèmes électoraux» Document d information à l attention des ONG intéressées

RÈGLES DE CONDUITE DE L ENTREPRISE D ASSURANCES

Sommaire. Concertations et décisions entreprises Objectifs de l étude Résultats de l étude Perspectives

Transcription:

3 e Séminaire électoral du RECEF LA SÉCURISATION, LA CENTRALISATION, LE TRAITEMENT ET LA PUBLICATION DES RÉSULTATS ÉLECTORAUX Programmation 1 er avril 2015 Bruxelles, Belgique Palais d Egmont 8 bis, Place du Petit Sablon 1 er avril 2015 Bruxelles, Belgique 1

8 h 30 Accueil des participants 9 h 00 Cérémonie d ouverture et photographie de famille Belgique M. Jacques Wirtz Directeur a.i. Direction générale Institutions et Population du SPF Intérieur belge OIF RECEF M. Georges NAKSEU NGUEFANG Sous-directeur à la DDHDP de l OIF Général Siaka Sangaré 9 h 30 Atelier 1 : De l urne à la proclamation des résultats : les principales étapes de la chaîne de transmission des résultats électoraux À la fermeture des bureaux de vote, commence une des étapes les plus importantes d une élection : la chaîne de transmission des résultats électoraux. Du dépouillement des bulletins de vote à la proclamation des candidats élus, il a de nombreuses étapes à réaliser par l organisme de gestion des élections. Selon les pays, ces étapes sont centralisées ou décentralisées, elles peuvent être réalisées entièrement par l organisme de gestion des élections ou encore être partagées entre plusieurs institutions. De plus, le mode de scrutin, les élections couplées et l usage de bulletins uniques ou multiples sont des aspects à considérer dans cette chaîne de transmission. L ensemble des étapes de cette chaîne de transmission est un travail qui demande une organisation logistique rigoureuse et transparente. Plusieurs milliers d agents électoraux doivent travailler avec méthode, dans un très court laps de temps et dans un contexte d une grande intensité politique. Cette problématique, qui représente un défi de taille, sera abordée par les différents intervenants. Monsieur René ABOGHE ELLA Président de la CENAP du Gabon L enjeu de la transmission et la diffusion des résultats électoraux M. Georges NAKSEU NGUEFANG Direction de la paix de la démocratie et des droits de l Homme Organisation internationale de la Francophonie La transmission et la diffusion des résultats électoraux dans les Amériques M. Cristobal Dupouy Département de la coopération et de l observation électorale Organisation des États américains La chaîne de transmission des résultats électoraux en France Monsieur Marc TSCHIGGFREY Vice-président du RECEF et Chef du Bureau des élections et des études politiques Ministère de l Intérieur de la France 10 h 45 Pause santé 1 er avril 2015 Bruxelles, Belgique 2

11 h 00 Atelier 2 : L identification des étapes sensibles, les défis à relever et les meilleures pratiques en réponse à ces défis La chaîne de transmission des résultats électoraux contient plusieurs étapes sensibles. Le vol ou la perte des urnes et des procès-verbaux, la mauvaise saisie des résultats, la manipulation inappropriée des données lors du traitement informatique ou encore la falsification des résultats finaux sont des exemples de défis à relever. À ces éléments qui peuvent affecter la confiance, il est nécessaire d ajouter l importante étape de la diffusion des résultats et la possibilité que des tiers annoncent de faux résultats ou que des candidats s autoproclament vainqueurs avant de connaître les résultats officiels. Les présentateurs se pencheront sur les cas concrets qu ils ont observés, et feront état des meilleures pratiques à adopter pour répondre à ces nombreux défis, notamment l importance de mettre en place le processus le plus transparent possible. Modératrice Madame Catherine Lagacé Secrétaire générale du DGE du Québec et du RECEF Identification des principales étapes sensibles et de bonnes pratiques à utiliser Monsieur Dunia RAMAZANI Expert électoral du Centre européen d appui aux processus électoraux La sécurisation et la transparence de la centralisation et du traitement des résultats : le cas du 2 e tour de l élection présidentielle de la Guinée en 2010 Général Siaka SANGARÉ La formation des agents électoraux et le dépouillement des bulletins de vote au Cameroun Monsieur Samuel FONKAM AZU U Président d Elections Cameroon 12 h 30 Déjeuner offert par le RECEF Restaurant L Estrille du Vieux Bruxelles 7, rue de Rollebeek 1 er avril 2015 Bruxelles, Belgique 3

14 h 30 Atelier 3 : Les bonnes pratiques pour assurer l adhésion du processus et l acceptation des résultats électoraux Même si tout se déroule correctement lors de la chaîne de transmission des résultats électoraux, il arrive parfois que des candidats défaits et leurs partisans, n acceptent pas le verdict des urnes et se mobilisent pour dénoncer une manipulation, avérée ou non, des résultats électoraux. Comment prévenir cette situation et favoriser l acceptation des résultats électoraux, notamment par les candidats défaits? Les intervenants présenteront plusieurs pistes de solution, notamment la vulgarisation et la diffusion des étapes de la chaîne de transmission des résultats à l ensemble de la population, la transparence du travail effectué à chacune de ces étapes et la mise en place d un Code de bonnes conduites des acteurs politiques et de la société civile. Relativement à la diffusion des résultats électoraux, les intervenants aborderont également l importance de la communication permanente entre l organisme de gestion des élections et les candidats, de la mise en place d une stratégie concertée pour la diffusion des résultats électoraux et d un encadrement juridique permettant des recours devant les tribunaux compétents pour les candidats ayant observés des irrégularités. Monsieur Marc Tschiggfrey Vice-président du RECEF et Chef du Bureau des élections et des études politiques Ministère de l Intérieur de la France Stratégie de communication et diffusion des résultats électoraux Monsieur Dunia RAMAZANI Expert électoral du Centre européen d appui aux processus électoraux La diffusion des résultats électoraux au Sénégal Monsieur Oumar TOP Directeur général des élections du Sénégal Transparence, transmission et diffusion des résultats électoraux au Québec Madame Catherine Lagacé Secrétaire générale du DGE du Québec et du RECEF 15 h 45 Pause santé 1 er avril 2015 Bruxelles, Belgique 4

16 h 00 Atelier 4 : Le traitement des résultats et les nouvelles technologies de l information et des communications La chaîne de transmission des résultats électoraux est un processus complexe qui doit être conduit avec précaution, et ce, dans un laps de temps très court. Les nouvelles technologies de l information et des communications jouent un rôle très important pour accélérer, automatiser et simplifier les différentes étapes de cette chaîne. Cependant, la technologie représente, en parallèle, un défi de taille pour l organisme de gestion des élections qui doit, notamment en maîtriser le fonctionnement en vue d assurer une gestion optimale des risques. De plus, les coûts associés à l acquisition, au développement et à la maintenance des systèmes informatiques peuvent augmenter rapidement. La compréhension et la vulgarisation du fonctionnement des traitements informatiques auprès des acteurs politiques et de la population sont également des éléments importants pour entretenir la confiance envers la chaîne de transmission des résultats électoraux. L utilisation des nouvelles technologies de l information et des communications (NTIC) doit permettre de simplifier les processus et de gagner du temps tout en rencontrant des normes élevées de transparence et de traçabilité de l information afin de permettre des vérifications en cas de recours judiciaires. Les présentateurs analyseront les enjeux et les perspectives associés aux technologies de traitement des résultats électoraux et feront part de certaines expériences conduites en la matière. Général Siaka SANGARÉ La technologie, la transmission et la diffusion des résultats électoraux en Belgique Monsieur Régis Trannoy Chef du Service Élections au SPF Intérieur de Belgique Les systèmes informatiques et la centralisation des résultats électoraux, analyse comparée Monsieur Abdurashid Solijonov (en anglais, avec interprétation vers le français) Spécialiste de l informatique et des élections à l International IDEA 17 h 30 Présentation du projet de Déclaration du RECEF à Bruxelles 18 h 00 Déplacement vers l Hôtel NH du Grand Sablon 18 h 30 Cérémonie de Clôture et réception offerte par : l Ambassadeur du Canada, S.E.M. Denis Robert, le Délégué général du Québec, M. Michel Audet, le représentant permanent a.i. de l OIF auprès de l Union européenne, M. Stéphane Lopez 1 er avril 2015 Bruxelles, Belgique 5