Coalition Climat et politique de réduction de nos émissions de CO 2



Documents pareils
agissez, un Clima cteur engagé! devenez vous aussi Vous souhaitez contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre?

Plan d actions Bilan Carbone. Périmètres d étude Sources d émissions Nbre d actions

Guide pratique de l. éco agent. des gestes. simples. et quotidiens. pour agir

LIVRET GESTES VERTS. GEMME CORIOLIS Saint-Martin d Hères Maître d ouvrage : INPG. JUIN 2013 / Version 3 Diffusé le 08 juillet 2013

Économisons l énergie! 11

GUIDE DE L'ÉCO-PRESTATAIRE

Soyez. Pour un logement

l éco-agent Le Guide de Mairie de Saint-Barthélemy-d Anjou

40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère.

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

QUIZZ! C est toi l expert en énergie! Ta mission: Répondre aux questions du cahier en explorant cette maison sur le site energie-environnement.

GUIDE DE L AGENT ÉCORESPONSABLE. pour économiser les fournitures et les ressources

Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière

la climatisation automobile

La demande d énergie dans la transition énergétique : technologies et modes de vie dans les visions de l ADEME

CERTIFICAT DE PERFORMANCE ENERGETIQUE

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

Ensemble nous aurons l air meilleur!

Enquête publique sur les changements climatiques Compléments aux graphiques

LE Guide. de l administration

GUIDE de L ÉCO CITOYEN. au BUREAU

Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE

CHAUFFAGE. choisissez intelligemment votre confort POURQUOI PAS DES ÉCONOMIES D ÉNERGIE? Avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ

L énergie dans notre quotidien

LE CARNET DE L ELEVE. La Maison du Développement Durable présente

N O R D - P A S D E C A L A I S

Bien régler la température de chauffage

Se raccorder à un réseau de chaleur

LA MAISON ECOCITOYENNE ITINERANTE

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE

GUIDE. des ÉCO-GESTES au BUREAU. Ou comment se préoccuper de l environnement au bureau?

Profitez au mieux de votre logement économe en énergie. Bâtiment basse consommation. Ce qu il faut savoir et comment vous adapter

Services Facilitateur Energie Secteur Tertiaire et aides financières pour le secteur tertiaire en Région bruxelloise

Cycle de Formation-débat pour travailleurs sociaux

DES SYNDICALISTES À LA RENCONTRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

SMA Solar Technology AG Avenir Solaire pour les enfants. À la maison

Bilan thermique et social simplifié

L individualisation des frais de chauffage

Bilan thermique et social simplifié

SOLAIRE BALLERUP LA VILLE CONTEXTE. (Danemark) Ballerup

Réseau de chaleur Cantagrelh. Commune d Onet-le-Château

mes gestes verts pour la planète

Eco gestes au bureau

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d

Comment? chez le particulier ou en collectivité

D i a g n o s t i q u e u r I m m o b i l i e r Tél Port Fax

Jean-Yves RICHARD ADEME

1 re édition / mai Écologie au travail MANUEL DE L' ÉCO-AGENT

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles

LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 6/4/08 11:53 AM Page 1. Construire vert ne devrait pas être un casse-tête

Réussir son installation domotique et multimédia

HÔTEL DE VILLE ALLÉES GASTON RODRIGUES BP GRADIGNAN CEDEX TÉL. : FAX :

USAGES ET COMPORTEMENT

TOUT SAVOIR SUR LE CHAUFFAGE URBAIN

Eco quartier Vauban Freiburg - Allemagne

Édito. Le meilleur déchet reste celui que l on ne produit pas.

économiser l énergie et l eau au quotidien c est facile!

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

Comment optimiser la performance énergétique de son logement?

Maison Modèle BIG BOX Altersmith

en Appartement Besoins, Choix du Système, Coûts...

PETIT GUIDE D ÉCO-CONDUITE

«Le peu, le très peu que l on peut faire, il faut le faire quand même» Théodore Monod. ECO GESTES AU QUOTIDIEN - Mercredi du Développement Durable

Émissions de gaz à effet de serre (GES) pour le chauffage, la production d eau chaude sanitaire et le refroidissement

De La Terre Au Soleil

Stratégie Carbone et Energie de la STIB à l horizon 2030

Chauffage à granulés de bois

Square Patriarche et place Jean-Jaurès À PARTIR DE 11 h

Maîtrisons l énergie en faisant le plein d économies!

Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA

Grand atelier éco-citoyen le samedi 19 janvier

ESII. Une entreprise éco-citoyenne

Camfil Saint-Martin-Longueau, une démarche d efficacité énergétique pour la certification ISO

LE RÉSULTAT DU CERTIFICAT PEB Pour le résidentiel

Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro

Gérard COLLOMB et ses équipes sont à l écoute de vos sollicitations et de vos demandes, car la Ville de demain se construit évidemment avec vous.

fioul domestique La rénovation thermique des immeubles collectifs

DOSSIER DE PRESSE Borne électrique test. Installation de la 1 ère borne de rechargement électrique test à Arras

Résidence des Badinières

ÉCO-RÉNOVER EN TOUTE SIMPLICITÉ

36% T.Flow VMC hygroréglable & chauffe eau thermodynamique QUAND LA VENTILATION RÉINVENTE L EAU CHAUDE. BÉNÉFICIEZ DE

Construisons en aluminium pour les générations futures

ET LA DOMOTIQUE VOUS SIMPLIFIE LA VIE

Énergies renouvelables. 10 employés. Boucher/ Charcutier

Que nous enseigne la base de données PAE?

pour dépenser moins Énergie électrique, chauffage et eau chaude

MUNICIPALITE DE GLAND

Génie climatique Production de froid Installation - Réalisation Électricité

Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état

Principe de fonctionnement de la façade active Lucido. K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido.

l entretien des chaudières

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers

des économies d énergie

Choisir un professionnel compétent

Plan d action de développement durable Le développement durable, une question de culture

Energies. D ambiance REFERENCES : ACTIONS MENEES : CONTACT : DESCRIPTION TECHNIQUE DES ACTIONS ENGAGEES : GAINS OU BENEFICES DEGAGES : renouvelables

GSE AIR SYSTEM V3.0 L indépendance énergétique à portée de mains

Transcription:

Coalition Climat et politique de réduction de nos émissions de CO 2 1) Présentation de la coalition climat En réponse au Protocole de Kyoto après deux années d application, près de 60 organisations belges se sont associées en une «Coalition Climat». Cette alliance d organismes actifs dans des secteurs variés permet de toucher un public extrêmement vaste au travers des membres de la Coalition Climat (CC). Les mouvements de jeunesse, les associations préoccupées par l environnement ou la solidarité Nord-Sud, sont autant de groupes cibles susceptibles d être sensibilisés grâce à la CC. Cette structure nationale permet aux membres d avoir une visibilité accrue des actions et un renfort de celles-ci grâce aux cadres dans lequel elles s inscrivent. Les ambitions de la CC sont d amener la population et les politiques belges à agir rapidement pour réduire les impacts négatifs annoncés par le changement climatique. Une des actions les plus pertinentes à mener consiste en une réduction massive de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) et essentiellement de dioxyde de carbone (CO 2 ). Pour ce faire, la CC a développé des calculateurs de CO 2 pour vous aider à déterminer vos émissions. Vous pouvez ainsi suivre l évolution de vos émissions après la mise en place d actions réductrices. L action de la Coalition se déroule en trois étapes : - Phase 1 : sensibilisation et actions internes à l association membre pour réduire ses émissions de GES. - Phase 2 : sensibilisation des membres de l association. - Phase 3 : sensibilisation du grand public. Pour chaque phase, c est «ICI» que démarre notre implication dans le futur de notre planète. Le logo «ICI» permet de rassembler sous la même bannière les actions de chacun pour en renforcer la visibilité. C est «ICI» que commence tout, c est «ICI» que nous avons le choix d agir, de nous engager dans des actions concrètes pour éviter le pire. C est «ICI» que nous pouvons prendre des initiatives en s appuyant sur la plateforme CC. Plus d infos : www.coalitionclimat.be

2) Pourquoi une Coalition Climat et quid du choix de la sensibilisation des membres : En Belgique, il est estimé qu environ un tiers de la population est directement en contact avec le secteur associatif (mouvement de jeunesse, associations environnementales, ). Le rôle du secteur associatif en termes de sensibilisation de ses membres est dès lors plus que pertinent. D une part pour augmenter la part de la population agissant pour réduire les émissions de CO 2 et d autres part pour renforcer la cohérence et la visibilité des actions de chaque association. Une coalition offre un potentiel d actions qui, seul, ne seraient pas envisageables : Présenter votre organisation et vos activités dans une structure nationale ayant un pouvoir attractif accru ; Toucher un public beaucoup plus diversifié ; Participer à une action de grande ampleur tout en gardant une visibilité propre ; Identifier/associer ses actions à un projet commun ce qui facilite la communication et les retombées médiatiques (presse écrite, orale, télévisuelle) ; Amener une synergie inter-associative en permettant d échanger ses connaissances et son expérience. 3) Présentation du rôle de chacun dans la problématique Pourquoi la Coalition Climat a-t-elle décidé de cibler le grand public? Car on se rend compte à quel point les particuliers représentent malgré tout une part importante des émissions de CO2. Dès lors, il est important d également agir sur ce public. En Région Bruxelloise, environ 30% de la consommation de l énergie est attribuable au secteur tertiaire et environ 40% au secteur résidentiel. (Source : cabinet de l environnement de la RBC, site de la ministre). Ce qui montre à quel point ces deux publics cibles ont la capacité d influer sur les émissions globales au sein de notre région. On considère par ailleurs que la répartition de la consommation d énergie dans un ménage se répartit en : - électricité : 13% - transport : 26 % - chauffage : 61 % En termes de priorité, mieux vaut donc agir sur le chauffage (efficience des chaudières, économie d énergie, choix de la source énergétique, isolation du bâtiment, ). Ensuite, le transport est un poste sur lequel des économies d énergies et donc des réductions d émissions de CO 2 peuvent être faites (marche à pied et vélo pour les trajets courts, transports en commun, covoiturage, technologies moins polluantes, ). Enfin, la consommation d énergie pour l électricité reste un point appréciable en termes de résultats possibles car ils ne nécessitent pas d investissements particulièrement lourds. De plus, ces investissements sont rapidement amortis (lampes économiques, appareils électroménagers de classe A, recours à l électricité 100% vertes, ).

4) Présentation des intérêts directs à opérer une politique de chasse au gaspillage énergétique Les intérêts de mettre en place une politique de réduction de ses émissions sont multiples : - économie financière : qui dit chasse au gaspillage énergétique, dit réduction de la facture. - économie des ressources énergétiques : tous les scénarios, qu ils soient optimistes ou alarmistes arrivent au même résultat. Dans un futur proche (seule l échéance varie de quelques années), nos ressources d énergies fossiles seront épuisées. Dès lors, en attendant de faire la transition vers des énergies renouvelables à 100%, il est important de gérer au mieux notre capital énergie. Enfin, une réduction de nos consommations permet de nous passer définitivement des énergies fossiles. En effet, faire la chasse au gaspillage énergétique signifie une réduction de nos consommations sans réduction de notre confort de vie. Cette réduction permet d atteindre la limite de production des énergies renouvelables. Le 100% vert est réaliste. - économie des matières premières : ce que nous produisons d un point de vue matériel n est pas toujours réutilisable ou recyclable à 100%. Comme rien ne se crée, rien ne se perd et tout se transforme, tôt ou tard, nous serons limités car nous aurons tout transformé en déchets ultimes. Une politique de développement durable (notamment en termes de consommation énergétique) prend en compte ce facteur et amène à une conception de produits qui peut s inscrire dans un développement durable. - réduction de la quantité de déchets : le meilleur déchet est celui qui n existe pas. Tenir compte de la consommation énergétique dans tout le cycle de vie d un produit permet de réduire le gaspillage et aussi les déchets inutiles. Ex : suremballage, packaging pour le transport longues distances en avion,. De plus, la surproduction et l épuisement de nos ressources en raison de nos comportements de surconsommation amènent forcément à la production de déchets. En réduisant nos consommations de produits à nos besoins réels, nous réduisons d un coup la consommation d énergie, de matières premières mais également les émissions de CO2 qui en découlent. - réduction des impacts négatifs sur l environnement : une réduction des émissions de CO2 permet de réduire les impacts liés aux changements climatiques. A cela, viennent s ajouter les impacts des activités inutiles qui émettent des gaz à effet de serre pour rien (ex : fabrication des produits qui servent à suremballer, ) - capacité de réduire son empreinte écologique : réduire sa consommation énergétique à tous les niveaux, c est réduire directement son empreinte écologique. Il faudra une moins grande surface pour produire tous les éléments qui nous seront nécessaires. L espace occupé par ce qui est gaspillé pourra être utilisé par d autres. C est ça aussi le développement durable. - participation à une démarche d intérêt collectif : le changement climatique concerne tout le monde.

- prise de position à son niveau : agir pour réduire ses émissions de CO2, c est prendre position, s opposer à un mode de consommation irréfléchi. C est affirmer son engagement en faveur d un développement durable. - anticipation des mesures drastiques qui pourraient être imposées dans le futur par les régions : à l avenir, il est plus que probable que des restrictions et des impositions d actions voient le jour (installation d un chauffe eau-solaire, isolation du bâtiment pour obtenir tel niveau de performance, surtaxe pour tout dépassement de consommation énergétique, ). Investir dès maintenant dans une politique de gestion de l énergie permet d amortir des investissements à l avance et d obtenir des aides de la région, des communes et d autres instances. Dans le futur, lorsqu il ne sera plus question d inciter les gens à investir dans le développement durable, qu il sera plutôt question d obligation légale, il n y aura plus de soutien financier. - transition moins abrupte en termes de changement de comportement : la plupart des gaspillages énergétiques sont issus d habitudes comportementales. Les habitudes se changent, mais assez progressivement. Il est donc important de commencer dès maintenant pour ne pas se retrouver à devoir changer du tout au tout nos comportements lorsqu il n y aura plus d autres alternatives. Il est toujours plus facile de prendre le train au démarrage plutôt que de courir après pour y sauter et continuer le trajet avec. - premier pas dans l obtention d un label ou d une certification : une politique personnelle de réduction des émissions de CO2 est un premier pas non négligeable dans une démarche d obtention d un label ou d une certification environnementale. 5) Présentation d outils et voies d actions Pour mettre en place une politique de réduction des émissions polluantes, il est utile de pouvoir définir la situation existante afin d observer la pertinence et le résultat des actions entreprises. Pour ce faire, différents outils peuvent être utilisés séparément ou conjointement : - Le calculateur CO2 : cf. http://www.coalitionclimat.be - Le calcul de l empreinte écologique : http://wwf-footprint.be/fr/ - Le monitoring de ses consommations énergétiques : un suivi de l évolution de ses consommations permet de déterminer si les actions entreprises ont un impact sensible au final. Le calculateur CO2 de la coalition climat permet également de comparer d année en année l évolution de ses consommations. - Audit énergétique interne : effectuer un audit permet de mettre en évidence les éléments qui sont corrigibles. Un état des lieux est la plupart du temps conseillé afin d avoir une politique de lutte du gaspillage énergétique qui soit cohérente avec la réalité (ex : investir massivement dans une isolation du bâtiment alors qu il y a des vides sous les châssis de la fenêtre et l air s infiltrent abondamment). Un audit permet de déterminer les actions prioritaires et les plus pertinentes. A cela, peuvent s ajouter des supports externes :

- Audit énergétique externe : en cas de situation plus complexe (grandeur du bâtiment, infrastructures particulières, ), le recours à un auditeur externe peut être utile. Un regard différent sur l activité peut dégager des solutions intéressantes. - Thermographie et test d étanchéité : la majeure partie du gaspillage énergétique en termes de chauffage est issus à une perméabilité trop importante de la bâtisse à l air. Une thermographie (photographie infrarouge) et un test d étanchéité permettent de localiser les zones où il y a un problème (mauvaise isolation, condensation, fuite dans le circuit d eau chaude, ponts thermiques, ). Info : http://www.anatherm.be ou http://www.eco-energie.be/ - Conseils du facilitateur énergie : la Région met gratuitement à disposition un groupe d experts indépendants pour répondre à toutes les questions relatives à l'énergie. Ce service est proposé au secteur tertiaire (administration, école, hôpital, immeuble de bureaux, entreprise publique ou de service, grande surface commerciale,...) et au secteur du logement collectif. info : facilitateur.tertiaire@ibgebim.be ou facilitateur.logement.collectif@ibgebim.be - Echange de connaissances entre associations : utilisation des ressources et des expériences de chacun pour avoir des repères concernant les actions entreprises. - L Agence Bruxelloise de l'energie (ABEA) : ce service est développé par le centre urbain. Il offre un support au particulier pour répondre à toutes ses questions en matière énergétique. Info : www.curbain.be Une fois la situation clairement définie et en plus des conseils prodigués par le facilitateur énergie, vous pouvez également entreprendre des actions simples aux résultats importants : Chauffage et refroidissement de l air : - Réduire de 1 C pour économiser 7 % de consommation de chauffage. - S habiller suivant les saisons : en hiver, un pull est normal, en été, être en chemise légère également. Ça évite de chauffer inutilement en hiver ou de mettre en place l air conditionné en été. - Eviter la surchauffe estivale en occultant les fenêtres exposées au soleil et en créant un courant d air : ainsi, on n utilise pas d air conditionné. - Chauffer une pièce que lorsqu elle est utilisée : réduire la température la nuit. - Placer des panneaux réfléchissant derrière les radiateurs. - Fermer les rideaux pour garder la chaleur à l intérieur. Chasser le gaspillage d électricité : - Mettre des multiprises avec interrupteur : cela permet de mettre complètement hors tension les ordinateurs et autres systèmes énergivores. (ex : la souris optique du pc qui reste allumée même lorsque l ordinateur est éteint). - Remplacer le parc électrique en bout de vie avec des appareils moins énergivores (lampes économiques, ballast électronique pour les tubes lumineux, écrans d ordinateurs LCD). Optimiser, réduire, repenser le transport :

- favoriser au maximum le déplacement à pied ou en vélo : pour des petites distances, ces deux systèmes sont bien plus rapides (pas de perte de temps pour démarrer le véhicule, le déplace dans les rues, être coincé dans la circulation, trouver une autre place de parking). - Utiliser les transports en commun pour des distances plus longues. - Utiliser la voiture personnelle le moins possible et favoriser le covoiturage si la voiture est malgré tout utilisée. Penser à l énergie grise (embodied energy) : Tout au long de son cycle de vie (extraction matières premières, fabrication, conditionnement et emballage, transport, destruction ou recyclage), un produit nécessite une quantité d énergie plus ou moins importante sans même être utilisé. C est ce qui est appelé énergie grise ou énergie incorporée. Lors de l achat de vos produits de consommations, veillez à penser à cela. Vous éviterez ainsi instinctivement les produits suremballés (énergie gaspillée pour la production et pour la destruction), les produits importés (qu ils soient alimentaires ou non, ils devront être transportés sur de longues distances et consommeront donc du carburant. La conservation en chambre froide apporte une consommation supplémentaire), ceux qui seront difficilement traitables en fin de vie (processus de récupération difficile ou impossible = incinération ou transport du déchet vers une décharge),. Illustration de ce qu est l énergie grise : - Une pile non rechargeable a demandé 5 fois plus d énergie pour sa fabrication que ce qu elle pourra fournir lors de son utilisation. - L essence = 0,28 kwh d énergie grise par kwh si une voiture consomme 10 litres/100km, en réalité la consommation totale (énergie grise comprise) est de 12,8 litres. - Un journal de 30 pages = 2,5 kwh - Un mouton issus de la région = 18 kwh/kg VS un mouton de Nouvelle-Zélande, frais = 80 kwh (en raison du vol d avion) VS un mouton de Nouvelle-Zélande, congelé = 28 kwh (transport par bateau) - Des haricots belges = 1,0 kwh/kg VS des haricots égyptiens = 12,6 kwh/kg Notre mode de consommation a donc un impact réel sur les émissions globales de CO 2. Les primes et incitants financiers : La région favorise et aide la mise en place de politique de gestion de l énergie au travers de différentes primes ou de déductions fiscales. Info : www.ibgebim.be (thème \ énergie \ primes et incitants) Les communes peuvent également apporter une aide sous forme d une participation aux frais.

6) Vos initiatives Que faire? Faites quelque chose, engagez-vous dans une action, à votre propre niveau et faites nous part de votre engagement. Pour cela, vous pouvez soit imaginer votre propre action ou vous inspirer des actions proposées par la Coalition Climat : a. Actions locales ICI i. Choix de se joindre à une action proposée par un membre ou création de sa propre action à son niveau en lien avec une base de données qui permet de savoir qui fait quoi, pour qui, ou et quand / conseils, suggestions pour susciter des actions soit en groupe soit sur initiative individuelle. ii. Spécial jeune : choix d entreprendre une action avec un groupe de jeune Un «livre de travail» expose les outils et actions sélectionnés et recommandés aux groupes de jeunes. Se base sur l offre des membres + éventuels autres projets coordonnés par la coalition 1. collaboration avec des écoles artistiques 2. projet avec les transports en commun 3. projet de rédaction, de reportage via la presse ou les radios/tv. b. Actions climat/kilmaatdaad : tous les 3-4 mois, une action très facile d accès pour le grand public est retenue parmi des propositions de membres et une communication spécifique est faite autour de cette action par la coalition et l ensemble des membres. Résultat : via un compteur, on comptabilise l ensemble des gestes. i. Première action retenue : action liée à la campagne de Greenpeace : opter pour des lampes économiques et l électricité verte. Elle sera lancée dans le cadre du lancement de la campagne et de la mobilisation du 08/12. Suivi des actions : a. inscription via le site : L ensemble des actions/engagements entrepris sont visibles sur le site via une carte et des avatars qui donnent des détails et les contacts des groupes en actions 6.1. Mobilité Inciter les autorités et administrations publiques à agir : - Créer des plans de déplacement pour éviter le transport en voiture (itinéraire vélo, bus scolaire, proposition d itinéraires transport en commun, ) Réduire l utilisation de la voiture au sein du quartier :

- supprimer une voiture et l échanger contre un abonnement stib, un vélo, - réduire le parking au sein du quartier - rendre le quartier quasi piétonnier (5 km/h pour le traverser afin de favoriser l appropriation de l espace public par les enfants) - créer des parkings vélos publics ou dans les immeubles Achat collectif de vélo : - déplacement en vélo plutôt qu en voiture Défi 100 pour sans auto : - amener le maximum de membres de la famille à se passer à 100% d un véhicule motorisé personnel. 6.2. Eau Réaliser une opération de réduction des rejets polluants dans l eau : - recours à des produits écologiques pour le nettoyage - récupération des solvants et envois vers les déchetteries pour le retraitement des produits. Utilisation des eaux pluviales : - récolte dans des citernes d eau de pluie - création d un circuit d alimentation de l eau à usage non alimentaire - approvisionnement de ses sanitaires par l eau de pluie. 6.3. Déchets Compostage des déchets verts - compostage collectif pour l ensemble du quartier (formation de maître composteur) - vermicompostage personnel si on a pas de jardin Défi déchet : - réduction du nombre de sacs blancs utilisés par an et par personne - tri sélectif - achat de produit qui ne sont pas suremballés, facilement recyclables (verre) ou compostable - refus des achats de produits jetables (lingettes, rasoirs, ) 6.4. Éco-consommation Achat de produits écologiques - papier recyclé - produits d entretiens - peinture sans solvant toxiques Chasse au gaspillage - alimentaire - matériel - produits non rechargeable/réutilisable

Consommation responsable : - manger des produits de saison - favoriser l achat de produits locaux (ex : groupe d achats de produits alimentaires/bio, issus du terroir, ) pour éviter la pollution issue du transport et pour favoriser le développement du commerce local. 6.5. Espace de vie intérieur et extérieur Améliorer le climat intérieur de son habitat : - ventilation contrôlée - usage de produit non toxiques (pas de peinture avec solvant, pas de produits d entretiens irritants,..) - chasse à l humidité et aux moisissures - éviter la surchauffe estivale (mise en place de volets extérieurs aux fenêtres) Améliorer le climat extérieur : - réduire toutes sources de combustion dans le quartier et toutes sources d émissions de gaz à effet de serre ou aux effets polluants (moteurs, système de conditionnement de l air, ) 6.6. Energie Inciter les autorités à agir : - demander un engagement des communes à plébisciter les toitures vertes et de bonnes performances énergétiques lors des commissions de concertation quand cela n est pas imposé par le RRU. - demander aux communes et à la région une réflexion sur un système de primes à la rénovation/construction pour toute rénovation/construction "durable" - Au niveau des logements sociaux / publics de la commune : mettre en place une gestion durable de ces logements comme par exemple former les habitants au tri sélectif et disposer dans les bâtiments des containers sélectifs... + s'engager à construire "durable" tout nouveau logement public. - Au niveau des autres bâtiments publics (maison communale / écoles) : s'engager à les rénover durablement lorsque cela sera nécessaire + sensibiliser (animation/ formation...) le personnel (corps professoral, economat, direction, employés... ainsi que les élèves et leurs familles à différentes problématiques environnementales telles que gestion des déchets / écoconsommation/ utilisation rationnelle des énergies...). Faire un défi énergie au travers du quartier et puis l éteindre à un inter-quartier : Remplacer l ensemble des ampoules à incadescence par des ampoules économiques quand la situation le permet (usage prolongé de l'éclairage,...). Investir dans une centrale de cogénération Recouvrir l ensemble des toitures par des panneaux solaires et/ou des toitures vertes Procéder à un changement collectif du simple vitrage vers du double vitrage.

7) Conclusion. Coalition Climat è impact large, support, visibilité Intérêt de participer à cette coalition è augmenter l impact, action dans un cadre (re)connu Ce qu il en est de notre implication èimportance d agir à notre niveau et de mettre en place des initiatives personnelles èfacilité d action èintérêts multiples (environnemental, financier, social) Engagement et initiative