Bulletin de Mars 2014 (2014/1)



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Transcription:

Site Web : http://www.cara-ibm.org/lagaude Bulletin de Mars 2014 (2014/1) Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2014, le Bulletin du printemps. Nous ferons un survol des évènements du 1 er trimestre 2014, et nous verrons le programme des mois à venir. Nous continuerons également nos rubriques sur l actualité de nos adhérents, du CARA, de l industrie informatique, et de IBM. Les événements récents Assemblée Générale 2014 Conférences o Les maladies virales o Souvenir d un safari photo en Tanzanie Sorties et Visites o Visite du Musée des Arts Asiatiques de Nice Les événements futurs Conférences o Mexico et les villes coloniales Sorties et Visites o Visite du CERN Genève o Visite du Palais Garnier à Monte-Carlo o Visite du nouveau stade de Nice Allianz Riviera o Visite de Marseille / MUCEM Mars 2014 (2014/1) 1

Actualités, industrie informatique, IBM Mutuelle IBM Un Data Center IBM à Paris IBM au Maroc IBM à Nice Meridia IBM champion du nombre des brevets déposés en 2013 Twitter et les brevets IBM IBM et Amazon IBM et le Big Data IBM et le Cloud IBM et la médecine personnalisée IBM investit dans le Cloud Le futur des dinosaures La mutation de IBM Le mainframe est encore promis à un bel avenir Alain Bénichou défend les mainframes Processeur Power8 Puce graphène Puces auto-destructibles ULLtraDIMM Watson et la médecine génomique Watson et smartphone Mars 2014 (2014/1) 2

Rappel amical (L adhésion est annuelle de Janvier à Décembre) N oublions pas de verser notre cotisation annuelle 2014, et pour d autres d adhérer à notre groupement amical dont les propositions se font et se feront plus intéressantes et plus pertinentes, grâce à vous tous. Merci d envoyer un chèque de 25, à l ordre du CARA IBM, à l adresse suivante : Monique Fulconis, CARA IBM, villa "Lu Roure", 4938 route de Saint Jeannet, 06700 Saint- Laurent du Var. Le bulletin d adhésion est disponible ci-dessous. IMPORTANT : Il n'est pas à remplir si vous étiez déjà adhérent en 2013. En revanche, merci de nous signaler d'éventuels changements de coordonnées, téléphone, adresse Internet... Les bonnes volontés pour participer aux activités du CARA seront les bienvenues : bureau, organisation d événements... Mars 2014 (2014/1) 3

Bulletin d adhésion au CARA Bulletin IBM Cara Sud-Est Type d'adhérent * Retraité Pré-retraité Actif Veuf / Veuve Autre Date d adhésion (jj/mm/yyyy) / / Matricule IBM * Date d'entrée à la compagnie (jj/mm/yyyy) * Lettre Clé * / / Date de fin d'activité (jj/mm/yyyy) / / Civilité * Monsieur Madame Mademoiselle Nom * Prénom * Date de naissance (jj/mm/yyyy) * / / Adresse * Complèment d'adresse (lieu-dit, Résidence, B.P...) Code postal * Ville * Tél. domicile Courriel Conjoint / Ayant-droit Civilité Monsieur Madame Mademoiselle Nom Prénom Date de naissance (jj/mm/yyyy) / / Mars 2014 (2014/1) 4

Les événements récents Bulletin IBM Cara Sud-Est Assemblée Générale 2014 du Cara Sud-Est L'Assemblée Générale 2014 du CARA IBM Sud-Est s est tenue le Vendredi 24 Janvier 2013, au restaurant "La Guinguette Gaudoise". Vous trouverez la présentation faite par Jacques Gros et les membres du Bureau dans notre espace partagé Dropbox https://www.dropbox.com/s/jitlg0067ym7kik/2014-01-24%20-%20ag2014presentationv4.pdf Et quelques photos souvenir https://www.dropbox.com/sh/kobbu474pcbocqa/e-5vwdgvgy https://www.dropbox.com/sh/hughdbyegpxtl8w/fcawfkruk- Les événements récents Conférences Mondialisation des maladies virales: menaces et réalités. Cette conférence, présentée par Jean-François Saluzzo, biologiste, s est tenue le Jeudi 13 Février, et a réuni 17 :30-19 :00, CER IBM La Gaude, Aiditorium du B2 (Salle 120). Elle a réuni 34 partcipants. JF Saluzzo a repris les grands thèmes de la guerre contre les virus en l actualisant avec la grippe aviaire, chikungunya etc. Vous trouverez la présentation utilisée dans notre espace Dropbox : https://www.dropbox.com/s/7u0sbhix1dxzuqd/2014-02-13%20-%20conf%c3%a9rence%20- %20Les%20virus.pdf Mars 2014 (2014/1) 5

Souvenirs d un Safari Photo en Tanzanie Cette conférence a été présentée par Charles Rheinart, le 06 Mars, elle a réuni 35 participants. Vous trouverez la présentation de Charles dans notre espace Dropbox : https://www.dropbox.com/s/aiz8aw1tvdmuyum/2014-03-06%20- %20Safari%20en%20Tanzanie.pdf Les événements récents Sorties et Visites Musée des Arts asiatiques de Nice, jeudi 6 février 2014 : La visite guidée, suivie d'une cérémonie du thé (Japon), a intéressé 24 caraïstes. Le musée, dont le bâtiment semble flotter sur l'eau, contient une collection permanente d'objets du monde asiatique aussi variés que beaux à voir. En complément, une exposition temporaire, présentée en avant-première à Nice, montrait des photographies exceptionnelles, réalisées par Auguste François, un diplomate français en poste dans le sud de la Chine entre 1896 et 1904. Les remarquables photographies de ce consul, sont un témoignage rare sur les coutumes et modes de vie chinois à l aube du XX siècle! Deux films exceptionnels, pris à la même époque, complétaient cette exposition. Avec la cérémonie du thé, notre groupe a pu admirer les gestes délicats de notre hôtesse et terminer ainsi, le plus agréablement possible, cette visite. Une belle sortie, à renouveler en fonction des futures propositions d'expositions temporaires. Mars 2014 (2014/1) 6

Les événements à venir Les futures conférences Les conférences actuellement planifiées : Mexico et les villes coloniales souvenirs d un voyage au Mexique Film présenté par Michel Genot, le 04 Avril Vous pouvez trouver un aperçu dans notre espace partagé Dropbox. https://www.dropbox.com/s/gv2a4r6uzxlnjp4/2014-04-04%20- %20Mexico%20et%20les%20villes%20coloniales%20-%20trailer.mp4 Mars 2014 (2014/1) 7

Les futures Sorties et Visites Bulletin IBM Cara Sud-Est Une liste préliminaire des visites et sorties possibles pour le 1 er Semestre 2014: Visite du LHC (Large Hadron Collider) au CERN Genève. Une première visite est planifiée le 16 Juin 2014. Devant le nombre important de candidats, une 2 ème visiste est en cours d organisation pour le 17 Septembre. Visite du Palais Garnier à Monte-Carlo Visite du nouveau stade de Nice Allianz Riviera Visite de Marseille / MUCEM Ces visites et leurs dates seront confirmées dans des annonces ultérieures. Toute suggestion pour des sorties en 2014 sera la bienvenue. Contacter : Monique Fulconis, tél. 04 93 07 24 70, courriel : monik.fulconis@laposte.net Actualités, industrie informatique, IBM Mutuelle IBM : élisez vos délégués Si vous êtes adhérents de la Mutuelle, vous aurez prochainement la possibilité d élire les délégués qui vous représenteront au sein de l Assemblée Générale les deux prochaines années. Vous recevrez à cet effet le matériel de vote par la Poste dans les prochains jours. Je vous invite à retourner votre bulletin de vote (liste nominative des candidats ) dès sa réception en utilisant exclusivement l enveloppe pré-affranchie jointe. Les documents reçus après le jour et l heure indiqués seront écartés. Votre participation à cet acte important de la vie de la Mutuelle sera le reflet de l intérêt que vous portez à sa bonne marche présente et future. Si vous le souhaitez, je reste à votre disposition sur ce sujet ainsi que sur toute question touchant la Mutuelle. Bien cordialement Michel Peiger michel.peiger@numericable.fr Mars 2014 (2014/1) 8

IBM champion du nombre des brevets déposés en 2013 Avec 6809 brevets déposés, Big Blue arrive en tête, devant Samsung et Microsoft, des sociétés ayant déposé le plus de brevets aux Etats-Unis sur 2013. Publié sur www.journaldunet.com le 14 Janvier 2014 par Dominique Filippone. Pour la 21e année consécutive, IBM est arrivé en tête du classement annuel des entreprises ayant déposé le plus de brevets sur une année. Avec 6809 brevets déposés, Big Blue domine en effet largement la place, devant Samsung (4676 brevets) et Microsoft (2660 brevets). A noter que le constructeur coréen, classé deuxième du classement, a connu une baisse significative du nombre de brevets déposés cette année par rapport à 2012 (4676 versus 5081) tandis que Microsoft a progressé d'une place au classement (5 ème versus 6 ème ). Si IBM arrive toujours loin devant, la concurrence se bouscule derrière avec notamment Google et Apple qui pour la première fois ont fait une incursion dans le top 20 des plus grands déposants de brevets aux Etats-Unis. Ils arrivent respectivement à la 11 ème et 13 ème place du classement. A noter également l'arrivée dans le top 10, en 9 ème position, du géant des télécoms Qualcomm avec 2103 brevets déposés. Parmi les types de brevets les plus déposés par IBM, on trouve ceux relatifs en particulier à son système d'intelligence cognitive Watson, au cloud, au Big Data ainsi qu'aux technologies d'analytics. Top 10 des plus grands déposants de brevets aux Etats-Unis en 2013 Entreprise Nombre de brevets 2013 Nombre de brevets 2012 IBM 6 809 6 478 Samsung 4 676 5 081 Canon 3 825 3 174 Sony 3 098 3 032 Microsoft 2 660 2 613 Panasonic 2 601 2 769 Toshiba 2 416 2 446 Hon Hai 2 279 Hors Top 10 Qualcomm 2 103 Hors Top 10 LG Electronics 1 947 1 624 Source : IFI Claims Mars 2014 (2014/1) 9

Pour se protéger, Twitter achète 900 brevets à IBM Publié sur www.lemondeinformatique.fr le 03 Février 2014 par Jean Elyan Pour éviter une plainte en contrefaçon, Twitter acquiert un paquet de brevets IBM qui couvre probablement une gamme de logiciels et d'outils que le réseau social pourra intégrer plus tard à son service. Le siège de Twitter à San-Francisco Afin de se mettre en conformité avec la propriété intellectuelle d'ibm, Twitter a acquis plus de 900 brevets appartenant à l'entreprise informatique, laquelle affirmait que le réseau social enfreignait au moins trois de ses brevets. C'est Big Blue qui a fait savoir avant le week-end que le réseau social avait acquis ces brevets au mois de décembre et que les deux entreprises avaient conclu un accord de licence croisé couvrant d'autres technologies qu'elles pourraient éventuellement partager. L'accord va permettre à Twitter d'exercer son activité sans risquer d'être poursuivie par IBM pour violation de droits d'auteur. Avec un portefeuille actif d'environ 41 000 brevets, Big Blue est l'un des plus grands détenteurs de brevets aux États-Unis. «Cette acquisition de brevets appartenant à IBM et cet accord de licence nous protègent beaucoup mieux sur le plan de la propriété intellectuelle et nous donnent plus de liberté pour innover au nom de tous ceux qui utilisent notre service», a déclaré Ben Lee, directeur juridique de Twitter, suite à l'annonce. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été révélés par les parties. Trois brevets IBM indispensables à Twitter Au mois de novembre, alors qu'il s'apprêtait à faire son entrée en bourse, le réseau social a révélé dans un dépôt réglementaire qu'ibm prétendait que ses services enfreignaient la propriété intellectuelle d'au moins trois de ses brevets américains. IBM n'avait pas déposé plainte, mais avait envoyé une lettre invitant Twitter «à entamer une négociation pour permettre au réseau social de se mettre en conformité», avait déclaré Twitter à l'époque. «IBM a spécifiquement identifié trois brevets, l'un relatif à la récupération efficace des localisateurs de ressources uniformes (URL), un autre relatif à l'affichage de publicité dans un service interactif, et un dernier relatif à l'identification automatique des contacts communs», avait expliqué Twitter. On ne sait pas si ces trois brevets spécifiques se trouvent parmi les 900 brevets acquis depuis par Twitter, même si l'on peut raisonnable le supposer. La totalité des brevets achetés couvre probablement un certain nombre de technologies logicielles et d'outils que Twitter pourra intégrer à volonté dans son service. Twitter n'a pas pu être joint immédiatement par nos confrères d'idg NS à San Francisco pour commentaire. Parce qu'ibm est détenteur d'un portefeuille de brevets très important, cet accord passé avec Twitter n'est pas exceptionnel. Avant son introduction en bourse, Facebook avait également acheté des brevets d'ibm, tout comme l'avait fait Google avant eux. Mars 2014 (2014/1) 10

IBM va ouvrir un «data center» à Paris Bulletin IBM Cara Sud-Est Publié sur www.lesechos.fr le 28/01/2014 par Alexandre Counis Le groupe américain, qui investit massivement dans l informatique dématérialisée, veut ouvrir son centre de données parisien au second semestre 2014. Les nouveaux data-center d IBM viendront compléter son réseau actuel, gonflé depuis l acquisition l an passé pour 2 milliards de dollars du spécialiste du cloud SoftLayer, dirigé par Lance Crosby (photo). IBM, qui vient de se délester d une partie de ses serveurs, vendus au chinois Lenovo, a l intention d investir 1,2 milliard de dollars dans le «cloud computing». Et une partie de ses fonds sera consacrée à l ouverture d un centre de données («data-center») à Paris, a indiqué mardi le groupe américain dans un communiqué. «Paris fera partie des villes concernées par cette annonce, un data center Cloud IBM SoftLayer y sera ouvert au second semestre 2014». IBM France «poursuit ainsi les investissements réalisés depuis 2009 en France dans le domaine du Cloud», ajoute le groupe. 200 milliards de dollars IBM compte ouvrir en tout 15 nouveaux centres de données dans le monde cette année, qui viendront compléter les 25 déjà existant répartis entre l Amérique du Nord, l Amérique du Sud, l Europe, l Asie et l Australie (12 IBM et 13 SoftLayer, une compagnie de cloud achetée l an passé pour 2 milliards de dollars ). Le groupe rappelle avoir dépensé 7 milliards de dollars depuis 2007 dans 15 acquisitions destinées à accélérer la croissance de ses activités liées au cloud. Et en France, Big Blue insiste sur le fait que sa filiale locale, qui fête ses 100 ans cette année, poursuit des investissements réalisés depuis 2009 dans le domaine du cloud. Selon des estimations citées par le groupe américain, le marché mondial de l informatique dématérialisée pourrait atteindre 200 milliards de dollars d ici 2020, soutenu par le déploiement par les entreprises et les administrations publiques de services dans le cloud pour commercialiser et vendre des produits, ou encore gérer leur chaîne d approvisionnement. Mars 2014 (2014/1) 11

IBM : Un centre d'innovation inauguré au Maroc, la présidente monde présente Publié sur www.infomediaire.ma le 07 Février 2014 IBM a annoncé aujourd'hui la création d'un centre d'innovation IBM à Casablanca. Inauguré en présence de Ginni Rometty, Chairman, Présidente et CEO d'ibm, ce nouveau centre d'innovation vient renforcer les compétences technologiques nationales pour stimuler l'innovation au Maroc et en Afrique francophone. Il mettra l'accent sur le développement de solutions qui utilisent le Cloud, le Big Data et les Business Analytics et développera les projets IT d avenir pour les secteurs clé au Maroc tels que le secteur public, la banque, la finance, les télécommunications, le commerce, la santé et le transport. A noter que le centre d'innovation IBM au Maroc fait partie d un réseau mondial de plus de 41 centres d'innovation dans 33 pays. Il permettra de mettre les meilleurs experts internationaux d IBM à la disposition des clients, partenaires, entrepreneurs, start-ups, éditeurs de logiciels indépendants (ISV), professionnels de l IT ainsi que du monde académique et universitaire. Ils auront accès à une infrastructure technique avancée, à des ateliers de formation spécifiques, à des solutions métier de pointe et à des ressources en ligne qui les aideront à mieux relever les défis de demain, ainsi qu à un service d assistance pour les accompagner dans leurs stratégies de développement à l international. Le centre d innovation de Casablanca travaillera en étroite collaboration avec le centre de La Gaude en France afin de capitaliser sur les expériences du centre et tirer profit des compétences francophones existantes. IBM choisit Nice Meridia Publié sur www.nicecotedazur.org le 19 Février 2014 Alors que la société IBM vient d'informer les instances représentatives du personnel de l'établissement IBM Nice-Sophia Antipolis de sa décision d'installer les activités de son site de La Gaude à Nice Meridia, au cœur de l Opération d Intérêt National Eco-Vallée, dans la première partie de l'année 2015, à l'échéance du bail du site de La Gaude, cette décision met en lumière le dynamisme à l œuvre dans ce nouveau secteur de la plaine du Var à la pointe de l innovation. Le dynamisme à l œuvre au sein notre Eco-Vallée s exprime à travers le choix de la société IBM d installer ses activités en plein cœur de la technopole urbaine Nice Méridia située à proximité immédiate du futur campus régional de l apprentissage de la Chambre de Commerce et d Industrie, de l éco-campus de l Université de Nice, de l'institut Méditerranéen du Risque de l'environnement et du Développement Durable (IMREDD), de la pépinière de la Métropole Nice Côte d Azur et de la ligne Ouest-Est de tramway en cours de réalisation. En choisissant la technopole Méridia, IBM envoie un signal fort puisque la société fait le choix d un nouveau modèle de technopole en milieu urbain qui est encore un modèle inédit. Il s agit d un pari sur l'avenir de l'eco-vallée et de la Métropole toute entière dans les domaines de la ville durable et de la «smart city» qui permettra de simplifier la vie quotidienne des habitants, de créer une nouvelle dynamique économique et d'emploi tout en générant aussi de nouvelles recettes fiscales. Comme l affirme IBM, ces orientations technologiques majeures prises par la Métropole Nice Côte d Azur nous permettent aujourd'hui d'être positionnés dans le top 5 mondial de villes mettant en œuvre une stratégie de «smart city». Mars 2014 (2014/1) 12

Ce choix relève aussi d'un acte de foi dans les coopérations qui vont se nouer entre IBM et l'université dont l'imredd, déjà présent sur le site. Mais d'autres coopérations se noueront nécessairement, notamment par l apport unique d IBM sur les solutions smarter cities qui sera un atout encore plus fort pour notre Métropole et pour les jeunes entreprises qui sont en pépinière mais aussi pour les formations proposées par Polytech Nice Sophia et l'école d'ingénieurs en alternance qui sera localisée dans le campus de l'apprentissage que va réaliser tout à côté la Chambre de Commerce et d'industrie. Dès 2012, la compagnie IBM a souhaité examiner plusieurs solutions d'avenir en vue du terme de son bail de La Gaude fixé à fin 2014. Les activités concernées d'ibm restent en France mais surtout au sein de la Métropole. La décision finale a été prise au niveau du groupe mondial. Avec l'arrivée d'ibm, c'est le démarrage concret et on ne peut plus fort de la technopole Méridia qui s annonce! Au cœur de la technopole urbaine Nice Méridia, l agence Chaix & Morel et Associés assure la conception architecturale d un premier immeuble de bureaux de 11.000 m² à Haute Performance Energétique (HQE), dont les travaux doivent démarrer début 2014 et qui figurera parmi les tous premiers à s inscrire dans le Cadre de Référence pour la Qualité Environnementale mis en œuvre par l EPA. C est l architecte urbaniste Christian Devillers qui a été retenu pour la conception de la technopole urbaine Nice Méridia. Pourquoi Amazon fait peur à IBM Publié sur www.usinenouvelle.com le 30 janvier 2014 par Ridha Loukil Après avoir conquis les start-up et les geeks, Amazon Web Services s attaque aux grandes entreprises et administrations. Et menace les géants traditionnels de l informatique, Big blue en tête. Mars 2014 (2014/1) 13

C est David contre Goliath. Une start-up de moins de huit ans, contre le géant historique de l informatique. Le match qui oppose Amazon et IBM dans le cloud computing paraît pour le moins inégal. C est pourtant Amazon Web Services, une filiale du plus jeune, qui a gagné un round décisif l an passé en se voyant attribuer un marché par la CIA. Un contrat emblématique de 600 millions de dollars (436 millions d euros) sur quatre ans. Big blue a eu beau contester le résultat devant la justice, il a dû ravaler sa fierté. Contre toute attente, Amazon l a emporté, non pas parce qu il était le moins cher (son offre était 57% plus onéreuse), mais parce qu il s est révélé être le meilleur sur le plan technique, d après l agence de renseignement américaine. Cet événement marque un tournant. "Jusqu ici, nous étions perçus comme un fournisseur réservé aux entrepreneurs, aux start-up et aux développeurs informatiques, rappelle Andy Jassy, le viceprésident d Amazon.com chargé d Amazon Web Services. Nous devenons maintenant visibles aussi pour les grandes entreprises et les administrations." Le réveil est brutal pour les acteurs traditionnels de l informatique tels qu IBM, HP, Microsoft et Oracle, pour lesquels le marchand de Seattle ne constituait pas une sérieuse menace. Ils le voyaient dans les services banalisés à bas coûts pour petites structures. Pas dans les services à valeur ajoutée pour grandes entreprises et administrations, dont ils estimaient être les seuls à satisfaire les exigences de fonctionnalités et de sécurité. Services standardisés, infrastructure mutualisée Amazon joue désormais dans la cour des grands. Pour IBM, il devient même l ennemi numéro un dans le cloud. Signe de sa nervosité, Big blue n a pas hésité, en novembre, à placarder une affiche publicitaire géante sur laquelle il revendiquait 30% d avance dans l hébergement de sites web les plus critiques devant le centre de conférences de Las Vegas, où Amazon avait invité ses partenaires et clients pour sa manifestation Re:Invent! En réponse, Andy Jassy a qualifié IBM de représentant de la vieille garde de la high-tech. Si Amazon fait peur, c est qu il dispose d un modèle en rupture avec celui des acteurs traditionnels. Dès le départ, il a fait le pari du cloud public en proposant des services standardisés s appuyant sur une infrastructure informatique partagée par tous ses clients, à l instar de ce qui se fait dans l électricité. L objectif est d offrir le maximum de flexibilité et les prix les plus bas. Chaque amélioration de l infrastructure se traduit par des gains pour tous les clients. Depuis 2006, Amazon a procédé ainsi à 38 baisses de prix. Un terrain sur lequel Google tente de rivaliser. A contrario, les acteurs traditionnels comme IBM, HP et EMC privilégient le cloud privé. Un choix dicté par le souci de préserver leurs fortes marges, estimées entre 60% et 80%, contre 3% à 7% pour Amazon, et de continuer à vendre leurs solutions combinant matériels, logiciels et services. L idée est de construire une infrastructure cloud dédiée au client. L entreprise bénéficie ainsi des avantages de la mutualisation, mais seulement en interne et sans flexibilité. "Seul le cloud public offre tous les bénéfices en coûts et en flexibilité", tranche Andy Jassy. Les géants de l informatique sont entrés dans le cloud public à partir de 2011. Mais ils l ont fait à reculons pour vendre des services de cloud hybride : public pour les applications banalisées, privé pour les applications critiques. Les start-up constituent encore le gros bataillon des clients d Amazon. Mais ce dernier peut revendiquer de grands clients comme Ericsson, Lafarge, Pfizer, Schneider Electric, Sogeti et Ubisoft. Ce succès se traduit dans les chiffres, même si Amazon ne dévoile pas ses résultats dans le cloud. Selon une étude du cabinet Synergy Research, il pèse 15% de plus sur ces segments de marché (IaaS et PaaS) que Salesforce, IBM, Microsoft et Google réunis. Les analystes s attendent à une montée en flèche du chiffre d affaires : entre 3 et 4 milliards de dollars en 2013, plus de 8 milliards en 2015, et entre 15 et 20 milliards en 2020. De quoi faire pâlir d envie IBM, qui prévoit un revenu de 7 milliards de dollars dans le cloud en 2015, mais en y incluant la vente de matériels, de logiciels et de services associés. Malgré ces résultats mirobolants, Amazon ne gagne pourtant pas d argent. Ses concurrents non plus. "Il est possible qu il n en gagne jamais, explique Jeffrey Hammond, analyste chez Forrester Research. Ce qui n est pas un souci pour lui. Sa priorité est de continuer à engranger Mars 2014 (2014/1) 14

des clients afin de réduire les coûts et de conforter son écosystème. Son infrastructure cloud n est rien d autre que celle de son activité d e-commerce. L objectif final étant de continuer à vendre des produits en ligne au prix le plus bas." 1100 logiciels disponibles Les acteurs traditionnels ont d autant plus de raisons de craindre Amazon qu il tend à s étendre. Il a commencé avec le cloud d infrastructure, un segment dont il s est arrogé, selon Synergy Research, 35% du marché au troisième trimestre 2013. Soit cinq fois la part du numéro deux, IBM, et loin devant Microsoft et Google, crédités chacun de moins de 3%. Il se montre aussi actif sur le cloud de plate-forme, dont il détient une part de 17% et talonne désormais Salesforce (18%), et devance Microsoft (14%) et Google (13%). Depuis un an, il s attaque aux logiciels à la demande en proposant une MarketPlace aux éditeurs partenaires. À ce jour, cette place de marché compte 1100 logiciels. Amazon se charge du packaging et de la gestion du paiement, en contrepartie d une commission de 20% sur les ventes. Les revenus tirés de cette activité devraient, selon le cabinet Evercore Research, dépasser 1 milliard de dollars en 2015, contre 180 millions en 2013. Microsoft, IBM, Oracle, SAP Tous les grands éditeurs de logiciels y sont présents. Comme quoi Amazon devient incontournable, même pour ses concurrents Le nuage d Amazon 9 sites de datacenters dans le monde Plusieurs centaines de milliers de clients Plus de 30 services en ligne Plus de 2 milliards de documents stockés 8 000 partenaires dans son écosystème Il est présent sur les trois segments Infrastructure Services de traitement, de stockage et de communication à la demande, appelés IaaS (Infrastructure as a service). Leaders du marché Amazon, IBM, Microsoft Plate-forme Services d appli pour le développement, le test, la configuration ou la gestion d applications informatiques, connus sous le nom de PaaS (Plateform as a service). Leaders du marché Salesforce, Amazon et Microsoft Logiciels à la demande Services de location en ligne de logiciels applicatifs d entreprise (travail collaboratif, gestion de la relation client, ressources humaines, comptabilité ). Amazon est de plus en plus présent sur ce segment via sa MarketPlace. Leaders du marché Salesforce, SAP et Oracle IBM mise son avenir sur le Big Data Publié sur www.journaldunet.com le 10 Mars2014 par Virgil Juhan Chez IBM, le cloud est certes une priorité stratégique, mais pas autant que le Big Data, sur lequel le ténor mise gros, comme le souligne un nouveau document adressé aux investisseurs. Quelques semaines après la publication de résultats décevants, IBM vient de diffuser un "rapport annuel" auquel sa CEO Virginia "Ginni" Rometty a joint une lettre adressée aux investisseurs assez éclairantes sur les priorités du groupe. Commençant par admettre que les performances d'ibm n'ont pas été à la hauteur l'année dernière, elle explique comment elle compte les améliorer. Le Big Data et l'analytics apparaissent comme la priorité stratégique numéro 1. Ginni Rometty souligne qu'ibm a déjà investi plus de 24 milliards de dollars dans ce domaine, dont 17 milliards Mars 2014 (2014/1) 15

dans plus de 30 acquisitions. IBM dispose désormais de 15 000 consultants, 400 mathématiciens et 4000 brevets dédiés. Encore plus marquant : la lettre annonce que les deux tiers du travail de recherche d'ibm est désormais consacré "à la data, l'analytics et l'informatique cognitive" (ce qui inclut le système intelligent Watson). L'Analytics a représenté un chiffre d'affaires de 16 milliards de dollars l'année dernière, en croissance de 9% souligne Rometty, qui dit avoir "revu à la hausse ses ambitions concernant ce domaine." Le cloud n'apparaît qu'en deuxième dans les priorités stratégiques de Big Blue, avec des revenus annoncés également moindres (4,4 milliards de dollars en 2013, en hausse de 69%). Ginni Rometty a cependant rappelé ses récentes initiatives, non négligeables, dans le domaine, comme le lancement des services de middleware d'ibm en mode cloud, mais aussi l'ouverture de 15 nouveaux data centers dans le monde, y compris en France... "98% des start-up ont un système d'information cloud" Publié sur www.journaldunet.com le 19 mars 2014, par Dominique Filippone Interview de Juliette Macret (IBM) Stratégie cloud, ouverture d'un datacenter dans Paris, agressivité tarifaire... Big Blue fait feu de tout bois pour s'imposer dans le cloud. L'uniformisation des catalogues de services cloud à l'échelle mondiale reste une priorité. Cette interview exclusive est publiée en amont du salon Cloud Computing World Expo, dont le JDN est partenaire. L'événement se tiendra les 9 et 10 avril prochain au CNIT de Paris - La Défense. Juliette Macret est Cloud Leader chez IBM France. JDN Tech. Cloud privé, public et hybride : laquelle de vos offres cloud séduit aujourd'hui le plus les entreprises? Juliette Macret (IBM). Nous proposons une offre cloud riche, avec du cloud privé dédié, partagé ou "bare metal", c'est-à-dire sur-mesure, chaque solution permettant de répondre à des usages particuliers. Avec SoftLayer, on a lancé une deuxième génération de cloud public, qui vient compléter les offres cloud public existantes d'ibm depuis 2012. Concernant le cloud hybride, nous sommes présents sur ce créneau avec nos solutions permettant d'orchestrer les différents clouds. L'interconnexion entre les différentes briques logicielles propriétaires on-premise du système d'information des entreprises, et les applications SaaS des différents fournisseurs passe d'ailleurs plus que jamais par l'hybridation. Ce que l'on constate également, c'est que 98% des start-up ont aujourd'hui un système d'information qui repose sur des clouds publics. Dans les plus grandes entreprises, l'évolution du SI on-premise vers le cloud est plus lente et se fait, il est vrai, davantage en direction du cloud privé. Dans tous les cas, que ce soit avec du cloud privé, public ou hybride, les entreprises sont en recherche de services cloud fournis avec un engagement de qualité de service. Que représente l'activité cloud d'ibm, notamment en France? Mars 2014 (2014/1) 16

Au niveau mondial, le cloud a rapporté à IBM plus de 4 milliards de dollars en 2013. C'est un chiffre qui tient compte du rachat de SoftLayer en juin 2013. Une acquisition qui nous a permis de gonfler notre portefeuille de clients de plus de 25 000 références. Aujourd'hui, IBM dispose de plus d'une centaine de solutions SaaS et a investi dans le PaaS un milliard de dollars, en rachetant tout récemment Cloudant, et en lançant le projet BlueMix. Notre offre cloud s'appuie sur 40 datacenters répartis dans le monde et dans de très nombreux pays, sachant qu'à la différence de beaucoup de concurrents, nous permettons à nos clients de choisir l'emplacement de leurs données. En France, nous allons d'ailleurs ouvrir un datacenter à Paris dans le courant du deuxième semestre, ce qui permettra de rassurer certains clients inquiets quant à la localisation des données. Il s'agira là de notre deuxième datacenter en France après celui de Montpellier. Son activité sera notamment dédiée à l'internet des objets. Il bénéficiera d'une très grande puissance de calcul, qui s'appuiera sur les infrastructures de SoftLayer également présentes dans les autres datacenters mondiaux d'ibm. Il n'y aura pas de différence entre ce datacenter et les autres à venir, situés à Londres, Mexico ou Hong Kong : nous proposons une offre et un catalogue de service cloud identiques quelle que soit la région du globe où le client se situe. Microsoft et Amazon, pour ne citer qu'eux, se livrent une guerre des prix dans le cloud : est-ce que cela est également un combat pour vous? Il y a effectivement une guerre des prix aujourd'hui dans le cloud et nous y participons en abaissant régulièrement nos listes de prix. Mais pour nous, l'enjeu ne se situe pas là. Notre ambition n'est pas d'être l'acteur cloud le moins cher, bien que nous pensons être bien positionnés sur ce terrain. Ce que nous voulons avant tout, c'est de proposer l'offre cloud la plus agile et la plus innovante possible en termes de nouveaux services. D'ici 5 ans, le cloud IBM expliquera votre ADN au médecin Publié sur www.numerama.com, le 24 février 2014, par Guillaume Champeau Acteur majeur de la médecine personnalisée, IBM imagine que d'ici cinq ans, les médecins auront accès grâce au cloud à une analyse de l'adn et du traitement adapté pour chaque patient en quelques minutes seulement. La semaine dernière, Numerama publiait une longue enquête sur la médecine personnalisée, dans laquelle nous montrions la place centrale et encore sous-estimée que prendront les entreprises technologiques comme Google, Apple ou IBM, dans cette nouvelle médecine en pleine révolution. L'idée est de collecter un maximum d'informations biologiques sur les patients, qu'ils soient malades ou non, pour établir des diagnostics en temps réel, prévenir l'apparition de maladies par le biais de séquençages ADN, ou permettre aux médecins d'établir un traitement adapté au métabolisme de chaque individu. Ce n'est qu'une question de temps, assez court, avant que les "objets connectés à porter" (ou Wearable Devices) ne deviennent de véritables laboratoires d'analyse médicale personnels, comme le promet la future iwatch d'apple. Cette révolution technologique et médicale pose toute une série de questions que nous avions abordées, sur la propriété des données de santé captées et renvoyées aux firmes privées par ces appareils connectés, sur la relation entre le patient hyperinformé et le médecin, sur les risques de discriminations des populations à risques, sur la perte de liberté des malades ou futurs malades dont le comportement est surveillé, ou encore sur la propriété intellectuelle des outils de diagnostics personnels désormais étroitement liés aux méthodes de traitement. Pour IBM, la question ne fait en tout cas aucun doute. "Imaginez que le traitement puisse être plus spécifique et plus précis, grâce aux ordinateurs qui aideraient les médecins à comprendre les origines d une tumeur jusqu à dans l ADN du patient et leur suggèreraient toute une sélection des meilleurs remèdes pour combattre le cancer", s'enthousiasme la firme dans un communiqué sur les technologies d'avenir. Dans cinq ans, prédit IBM, "des machines intelligentes Mars 2014 (2014/1) 17

sauront examiner à la fois l intégralité du séquencement du génome du patient et de vastes bibliothèques de dossiers médicaux et de publications scientifiques". "On parle d un traitement du cancer personnalisé jusque dans l ADN du patient depuis que les scientifiques ont pour la première fois séquencé le génome humain, mais peu de cliniciens disposent du temps et de l accès aux outils nécessaires pour évaluer les renseignements disponibles à ce niveau. Dans cinq ans en revanche, les systèmes cognitifs dans le Cloud pourraient rendre la médecine personnalisée accessible à une échelle et une vitesse jamais atteintes jusqu ici", se félicite IBM, dont les bases de données sont prêtes à devenir un véritable Docteur House imbattable par l'homme. La firme estime qu'avec son système, il sera possible de "réduire le temps nécessaire pour trouver le traitement adéquat pour un patient à quelques jours voire quelques minutes et non plus à quelques semaines voire quelques mois". "Ces systèmes sont voués à devenir encore plus intelligents avec le temps grâce à l enrichissement de leurs connaissances des personnes, de leur génome et de leurs réactions aux différents traitements. Ils ouvriront ainsi la perspective de faire bénéficier les gens d une sélection de traitements parfaitement adaptés à leur ADN". Tout à la fois génial et effrayant. IBM investit 1 milliard de dollars pour connecter les données et les applications d entreprise au Cloud grâce à des capacités «Platform as a Service» uniques Publié sur www.decideo.fr le 25 février 2014 Dans le cadre de Pulse, sa première conférence Cloud à Las Vegas, IBM annonce aujourd hui un nouvel environnement de développement et des «Capacités as a Service» visant à aider les clients et les développeurs à adopter plus rapidement les Clouds «hybrides». Dans le cadre de cette initiative, IBM a investi plus d 1 milliard de dollars en logiciels de développement Cloud et lance de nouvelles capacités disponibles sur Softlayer. IBM annonce 3 nouveautés en termes de capacités Cloud : 1. IBM étend son large portefeuille de logiciels d entreprise au Cloud et lance une nouvelle Plateforme as a Service ayant pour nom de code BlueMix, qui associe la force des logiciels d IBM et les technologies tiers et ouvertes. BlueMix met à disposition DevOps dans le Cloud, qui offre de formidables atouts pour planifier, développer, tester, déployer et gérer des applications dans le Cloud. Les services de DevOps aident les développeurs, les sociétés indépendantes et les équipes des grandes firmes à commencer à construire des applications d entreprise plus rapidement et plus efficacement. 2. IBM porte son portefeuille middleware, tel que WebSphere, sur Softlayer à travers des «patterns» (modèles) logiciels pré-définis, permettant d'étendre les applications existantes au Cloud. Plus de 200 patterns d application et de middleware sont disponibles auprès d IBM ou de ses partenaires. Ils permettent la portabilité d applications à travers un environnement Cloud hybride, offrant ainsi la flexibilité pour déployer les applications et le middleware sur site ou hors site, simplifiant ainsi le management IT hybride. Mars 2014 (2014/1) 18

3. IBM continue à investir dans le Cloud et à développer ses services disponibles sur Softlayer : IBM porte ses services de management sur le Cloud à travers IBM Systems Management as a Service. En quelques clics, les professionnels de l IT peuvent essayer et acheter des services de management en mode SaaS et ainsi optimiser leur façon de gérer les différentes workloads, à la fois dans le Cloud et sur site, ainsi que des objets connectés et des applications d entreprise à travers n importe quelle organisation donnée. Cette nouvelle offre est disponible à la fois en mode «as a Service» hébergée sur IBM Softlayer ou sous forme de logiciel installé sur site, offrant ainsi aux clients le choix et la flexibilité en termes de déploiement et de gestion. SoftLayer intègre IBM Power Systems dans son infrastructure Cloud pour tirer parti de ses avantages en termes d'optimisation des performances des données et de leur analyse. Les premières offres qui bénéficieront de Power Systems comprennent : Des solutions Watson : Watson Discovery Advisor, Watson Engagement Advisor et The Watson Development Cloud Software as a Service qui comprendra un large éventail de services de données optimisés sur Power Systems, y compris DB2 BLU d'ibm et IBM Cognos Infrastructure as a Service : des "bare metal" Power Systems seront offerts aux clients recherchant une plateforme d'infrastructure à la demande IBM lance également IBM Wave pour z/vm, un outil de gestion de la virtualisation (avec l'automatisation, la visualisation intelligente, le contrôle simplifié et une administration unifiée) pour gérer l'hyperviseur IBM z/vm et des serveurs virtuels Linux sur System z. Il rend plus aisés les premiers déploiements de Clouds privés. Des tests internes ont démontré qu'il réduit le temps nécessaire pour effectuer des tâches courantes et administratives de plus de 50%. Avec 78 des 100 principaux clients System z sous Linux, cette capacité sera de plus en plus critique pour les clients d'ibm. En tant que composant d IBM Enterprise Linux Server, IBM Wave permet aux nouveaux clients comme le MSP français Oceanet Technology de profiter plus aisément des qualités de service du mainframe. Oceanet Technology (Groupe OT), entreprise française spécialisée dans le pilotage d infrastructures Cloud et télécommunication, a fait récemment l acquisition d un mainframe IBM Enterprise Linux Server (ELS). Ceci permet à l entreprise de poursuivre sa dynamique d innovation en proposant à ses clients une solution Cloud s appuyant sur le serveur le plus fiable et le plus sécurisé au monde. Premier MSP (fournisseur de services managés) à mettre en place ce type d offre en Europe, Oceanet Technology permet ainsi à ses clients de faire d importantes économies en virtualisant des bases de données Oracle et en disposant de serveurs Linux à très haute disponibilité et très haute fiabilité. «Aujourd hui, Internet a besoin de la fiabilité du mainframe, notre projet est donc de proposer à nos clients une très haute disponibilité en mode Cloud basée sur cette plateforme» a déclaré Pierre Voillet, Dirigeant Associé d Oceanet Technology. «Grâce à ce type de solution, nos clients bénéficient d une grande souplesse d utilisation tout en réduisant leurs coûts de production.» IBM renforce également son leadership dans le Cloud ouvert (open Cloud) en travaillant avec des organisations spécialisées dans les technologies ouvertes telles que jquery, Cloud Foundry, TOSCA ou encore OpenStack dont le principal objectif est de simplifier et d accélérer le développement d applications dans le Cloud. Mars 2014 (2014/1) 19

Le futur des dinosaures Bulletin IBM Cara Sud-Est Voici une confrontation intéressante entre des opinions différentes, au sujet du futur des fournisseurs traditionnels de l informatique, IBM, HP, Microsoft. Le premier article prédit leur disparition, le second leur promet longue vie et prospérité Pour mémoire, le magazine Fortune du 03 Mai 1993, prédisait dans un article la fin imminente d IBM, caricaturé en couverture sous forme d un dinosaure. Pour illustrer le sujet, un 3 ème article rappelle la mutation de IBM dans les années 2000. IBM, Microsoft, HP : «Pourquoi les dinosaures de l informatique vont disparaître» Publié sur www.lemonde.fr le 30 janvier 2014 par Eric Menguy La machine à vapeur fut l une des composantes-clés de la révolution industrielle. Ses nombreuses déclinaisons et ses raffinements firent l objet de nombreux brevets et créèrent des fortunes durant près de deux siècles. Mais aucun de ceux qui furent les acteurs du développement et du succès de cette technologie n a vu arriver le moteur à explosion. Et tous sont maintenant oubliés. Si l industrie de l informatique n a pas encore basculé dans l histoire ancienne, il est d ores et déjà permis d établir un parallèle entre le destin de ceux qui animèrent la première révolution industrielle et celui, probable, des pionniers de l octet. Les Hewlett-Packard (HP), IBM et Microsoft, pour ne citer que les trois plus gros, font tous face à un changement d orientation de leur métier. Si leurs marges progressent, leur chiffre d affaires stagne et leurs parts de marché sont déclinantes. La raison principale de ce marasme tient à ce qu ils sont absents des nouveaux marchés. Alors qu ils les considéraient comme des «niches», ceux-là se sont révélés comme les moteurs de la croissance informatique. Mais comment expliquer leur absence de marchés que ces grandes entreprises ont contribué à créer? C est là tout le paradoxe de la révolution informatique. Ces sociétés créent des outils sans pouvoir contrôler les conséquences de leur utilisation L exemple le plus flagrant est celui d IBM, qui a créé l ordinateur individuel, le PC, en 1981. Pour ce grand groupe, il fallait s adresser au marché professionnel, avec une attention sur la vente de matériel. Ses stratèges ne verront ni le virage logiciel qu ils évaluent comme une commodité, ni celui de l ordinateur familial et de l industrie du jeu vidéo. Leur manque de clairvoyance continue de coûter cher à IBM du fait des occasions de créer de la valeur qui ont été manquées. C est Microsoft qui est devenue la première société éditrice de logiciels au monde grâce à cette erreur, et c est le groupe chinois Lenovo il a racheté la division PC d IBM en 2005 qui est maintenant le premier constructeur mondial de cette machine. Mais Microsoft a été touchée par les mêmes symptômes. Persuadée que les trois verrous de l informatique que sont le système d exploitation, les suites bureautiques et les ateliers de programmation étaient sous son contrôle, la société n a pas compris que les vrais enjeux d Internet étaient ailleurs. Pas plus qu IBM ou HP, elle n a pris la mesure du moteur de recherche, de l accès aux contenus multimédias, des applications sociales ou de l informatique dans les nuages (cloud computing). Or, c est là que vont se créer de nouveaux empires. Google, car cette entreprise est la première à comprendre l importance de l exploitation des données qui transitent sur le Net ; Apple, qui renaît de ses cendres en «solutionnant» l accès légal aux contenus vidéo et audio ; Facebook, qui invente un nouveau modèle social ; Amazon, qui pose les fondements de l informatique «virtualisée» avec le cloud. Nos dinosaures sont-ils pour autant sans armes? Sur les trois premières innovations, aucune réaction. IBM et HP étaient trop occupés à s opposer tandis que Microsoft, bafouant les standards, se battait pour imposer Internet Explorer, pensant qu il était le cœur de la Toile. Mars 2014 (2014/1) 20