LES RENDEZ-VOUS 2013 ET 2014 EN
L automne 1943 constitue un tournant dans l histoire de Grenoble et de l Isère au cours de la Seconde Guerre mondiale. PATROUILLE ALLEMANDE, BOULEVARD EDOUARD REY, GRENOBLE, SEPTEMBRE 1943. L occupation qui débute engendre une répression sans précédent pour anéantir la Résistance. La transmission de l histoire est plus que jamais une absolue nécessité. 2
André Vallini Michel Destot Sénateur de l Isère Député de l Isère Président du Maire Conseil général de Grenoble ÉDITO UNE ABSOLUE NÉCESSITÉ L automne 1943 constitue un tournant dans l histoire de Grenoble et de l Isère au cours de la Seconde Guerre mondiale. L occupation nazie qui débute engendre une répression sans précédent pour anéantir la Résistance en particulier lors de la journée tragique du 11 novembre et de celles du 25 au 30 novembre connues sous le nom de Saint-Barthélemy grenobloise. Soixante-dix ans après, nous devions rendre hommage à celles et ceux qui en furent les victimes. Ce programme commémoratif et culturel débute le 5 novembre, à la date anniversaire de la remise par le général de Gaulle de la Croix de la Libération à Grenoble en 1944, par deux expositions à l hôtel de ville : Résister! Les Compagnons de la Libération (1940-1945) et Grenoble-Isère 1943, Résistance et répressions - Portraits Comment Portraits. ne pas rappeler ici la citation de l Ordre qui fait de Grenoble une commune Compagnon de la Libération, car elle se réfère à la fois à la manifestation patriotique du 11 novembre 1943, violemment réprimée, et aux explosions successives du polygone d artillerie et de la caserne de Bonne des 14 novembre et 2 décembre où se trouvaient les dépôts de munitions de l occupant? C est aussi dans la continuité du travail engagé pour rénover les principaux monuments grenoblois qu une nouvelle stèle dédiée à la journée du 11 novembre sera dévoilée lors de la cérémonie annuelle. La présentation de l exposition Automne 43 au Musée de la Résistance et de la Déportation du Conseil général de l Isère, le 25 novembre, est un autre temps fort de cette commémoration, à la date même où débuta la Saint-Barthélemy grenobloise qui devait coûter la vie à tant d Isérois attachés aux valeurs de la République. Le 29 novembre sera l occasion d un hommage particulier au docteur Gaston Valois, chef départemental des Mouvements unis de la Résistance, qui en fut l une des principales victimes, à travers une cérémonie, la présentation d un livre biographique, mais aussi d un film sur la Saint-Barthélemy grenobloise que le musée a réalisés. Ce travail connaît un autre prolongement par la production d une version itinérante de l exposition destinée à circuler dans toute l Isère. A l heure où disparaissent les derniers résistants contre la barbarie nazie et ses collaborateurs vichystes, la transmission de l histoire est plus que jamais une absolue nécessité. 3
IL Y A 70 ANS AUTOMNE 1943 LA SAINT-BARTHÉLE SEPTEMBRE 8 et 9 septembre.. Suite à l armistice signé entre l Italie et les Alliés, les troupes allemandes prennent possession des territoires placés jusqu alors sous occupation italienne. La 157 e division allemande prend ses quartiers à Grenoble et instaure une occupation beaucoup plus violente. La répression de même que les actions de résistance s intensifient. OCTOBRE 1 er octobre.. Première action allemande contre des Juifs à Saint- Pierre-de-Chartreuse depuis l arrivée de l occupant à Grenoble. SOLDATS ITALIENS FAIT PRISONNIERS LORS DE L ARRIVÉE DES ALLEMANDS À GRENOBLE LE 9 SEPTEMBRE 1943. LE RÉSISTANT ALOYZI KOSPICKI FAIT EXPLOSER LA CASERNE DE BONNE, LE 2 DÉCEMBRE 1943. 4
MY GRENOBLOISE NOVEMBRE 11 novembre.. Malgré les menaces et interdictions du gouvernement de Vichy, plus de 2 000 personnes se rassemblent dans les rues de Grenoble afin de commémorer l armistice de 1918. Quelque 600 personnes sont arrêtées et 375 déportées vers les camps de concentration. 14 novembre.. Le résistant Aimé Requet fait sauter le polygone d artillerie où sont stockées des réserves en munitions. Deux cents tonnes d explosifs et de munitions disparaissent en fumée. 25-30 novembre.. Saint-Barthélemy grenobloise : cette expression désigne la semaine durant laquelle les principaux responsables de la Résistance iséroise tombent sous le feu d une équipe de collaborationnistes. Parmi les victimes de cette semaine sanglante se trouvent Jean Bistési, Victor Carrier, Gustave Estadès, Jean Pain, Jean Perrot et Gaston Valois. DÉCEMBRE 2 décembre.. Faisant suite à l attentat du polygone d artillerie, le résistant Aloyzi Kospicki fait sauter la caserne de Bonne et les trente tonnes de munitions qui y sont entreposées. Nuit du 21 au 22.. décembre.. Exécution de René Gosse et de son fils Jean, membres des réseaux de résistance Marco Polo et Jade-Amicol à Saint-Ismier. 23 décembre.. Quelque 200 passants sont raflés place Vaucanson à Grenoble et une centaine d entre eux sont déportés vers les camps de concentration. LE RÉSISTANT AIMÉ REQUET FAIT EXPLOSER LE POLYGONE D ARTILLERIE, LE 14 NOVEMBRE 1943. SOLDATS ALLEMANDS DEVANT L HÔTEL MODERNE, GRENOBLE, AUTOMNE 1943. 5
ACTIONS ET RÉPRESSIONS DE LA RÉSISTANCE ISÉROISE NOVEMBRE 1943 11 NOVEMBRE LA MANIFESTATION : 375 ISÉROIS ARRÊTÉS au cours d une manifestation patriotique sont déportés dans les camps nazis. 120 seulement en reviendront. ARRESTATION DE QUELQUE 600 PERSONNES LORS DE LA MANIFESTATION DU 11 NOVEMBRE 1943. 375 SONT DÉPORTÉES DANS LES CAMPS DE CONCENTRATION. 6
14 NOVEMBRE ET 2 DÉCEMBRE LE POLYGONE D ARTILLERIE ET LA CASERNE DE BONNE DYNAMITÉS Les 14 novembre et 2 décembre, la Résistance fait sauter les dépôts de munitions de l occupant. LE RÉSISTANT ALOYZI KOSPICKI FAIT EXPLOSER LA CASERNE DE BONNE, LE 2 DÉCEMBRE 1943. AIMÉ REQUET Adjudant-chef au parc d artillerie, adjoint du commandant Nal, auteur de l attentat du polygone d artillerie le 14 novembre LOUIS NAL Officier au parc d artillerie, chef des groupes francs de l Isère, il prépare avec Aimé Requet l attentat du polygone ALOYZI KOSPICKI D origine polonaise, il déserte l armée allemande peu après son arrivée à Grenoble, auteur de l attentat de la caserne de Bonne le 2 décembre 7
DU 25 AU 30 NOVEMBRE LA SAINT-BARTHÉLEMY GRENOBLOISE : LA RÉSISTANCE DÉCAPITÉE Onze personnes sont assassinées, treize autres déportées au cours de cette opération : 25 NOVEMBRE ROGER GUIGUE CDM (Camouflage du matériel). Arrêté et assassiné JEAN PAIN Adjoint du Docteur Valois. Arrêté et assassiné GEORGES DURON Réseau Gallia. Arrêté et assassiné 26 NOVEMBRE JACQUES GIRARD Réseau Reims-Coty. Arrêté et assassiné ALPHONSE AUDINOS Ancien conseiller municipal SFIO de Grenoble. Arrêté et assassiné HENRI BUTTERLIN Arrêté et assassiné JOSEPH BERNARD Responsable du CDM (Camouflage du matériel). Assassiné 27 NOVEMBRE 8 GASTON VALOIS Chef départemental des Mouvements Unis de Résistance. Arrêté, il se suicide le 29 après avoir été torturé. MARCELLE BONINN, NÉE ARTHAUD Arrêtée et déportée à Ravensbrück. Rescapée GUSTAVE ESTADÈS Mouvement Combat. à Buchenwald et Dora. Rescapé
MARCEL BONINN Mouvement Combat. à Buchenwald et Dora. Mort en déportation SUZANNE FERRANDINI Secrétaire du Docteur Valois. Arrêtée, déportée à Ravensbrück. Morte en déportation RENÉ MAUS Membre de l AS (Armée secrète). à Auschwitz. Mort en déportation HENRI MAUBERT Secrétaire du Docteur Valois. à Buchenwald et Dora. Rescapé HENRI ARBASSIER Arrêté, interné et libéré RENÉ LEMBOURG Membre de l AS (Armée secrète) de Chartreuse. à Buchenwald et Dora. Mort en déportation EDMOND GALLET Membre de l AS. à Buchenwald et Dora. Mort en déportation 29 NOVEMBRE FERNAND GRAS Responsable du mouvement Combat. à Buchenwald et Dora. Mort en déportation JEAN BISTESI Chef départemental du mouvement Combat. Assassiné VICTOR CARRIER Chef de la Résistance à Saint-Marcellin. Assassiné JEAN PERROT Chef départemental du mouvement Franc-Tireur. Assassiné JEAN FOULETIER à Buchenwald et Dora. Mort en déportation MAURICE TACCOLA Mouvement Franc-Tireur. à Neuengamme. Mort en déportation 30 NOVEMBRE GEORGES FRIER Chef du secteur de l AS de Voiron. à Buchenwald. Rescapé ALFRED DUCOLLET Membre de l AS Matheysine-Oisans. à Buchenwald et Dora. Rescapé 9
SAINT-BARTHÉLEMY - 11 NOVEMBRE 10 LES RENDEZ-VOUS EN 2013 ET 2014 Mardi 5 novembre 2013. COMMÉMORATION ANNUELLE de la remise de la Croix de l Ordre de la Libération à la Ville de Grenoble par le général de Gaulle, le 5 novembre 1944 Organisée par la Ville de Grenoble 17 h 30. DÉPÔT DE GERBE du Conseil National des Communes Compagnon de la Libération. Plaque des 13 Compagnons de l Isère ESPLANADE DES COMMUNES COMPAGNONS DE LA LIBÉRATION 18 h 00. INAUGURATION DES EXPOSITIONS DE LA VILLE DE GRENOBLE EXPOSITION Grenoble-Isère 1943, Résistance et répressions - Portraits Exposition présentée du 5 novembre au 5 décembre 2013 L arrivée des troupes allemandes à Grenoble en septembre 1943 annonce un nouveau tournant dans la guerre en Isère. Les actions armées de la Résistance vont s'intensifier en multipliant les attaques contre les soldats allemands et la milice auxquelles ceux-ci répondront par une répression sanglante. Cette exposition a pour objectif de rendre hommage et d honorer la mémoire de tous ceux qui n'ont jamais renoncé à la liberté et à l'espérance. Qu il s agisse des manifestants défilant le 11 novembre 1943, déportés en masse, des auteurs des explosions du polygone d'artillerie et de la caserne de Bonne ou encore des chefs de la Résistance, assassinés ou arrêtés lors de la Saint-Barthélemy, ils ont, chacun à leur manière, refusé l occupation. C'est pour ces raisons, pour ces actes héroïques, que le général de Gaulle, a décerné le 4 mai 1944, le titre de Compagnon de la Libération à la Ville de Grenoble Ville héroïque à la pointe de la résistance française et du combat pour la libération PATIO, HÔTEL DE VILLE, 11, BOULEVARD JEAN-PAIN À GRENOBLE DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H À 18H
EXPOSITION Résister! Les Compagnons de la Libération : 1940-1943 Exposition présentée du 5 novembre au 5 décembre 2013 Réalisée par le Musée de l ordre de la Libération et le Conseil national des communes compagnons de la Libération, cette exposition itinérante a pour objet de rendre hommage à ceux qui ont reçu le titre prestigieux de Compagnon de la Libération. S engager, combattre, mourir, ces trois verbes, corollaires de l action résistante, sont au cœur de cette exposition et en composent les trois grands thèmes. Tout au long du parcours, le visiteur rencontrera les nombreuses formes d engagements et de résistances qui rendent compte de la diversité des compagnons de la Libération. L exposition aborde aussi la question de la transmission et de la mémoire de ce patrimoine historique et moral. Composée d un parcours conçu pour les 9-12 ans, l exposition est adaptée à toute la famille. HALL D HONNEUR, HÔTEL DE VILLE, 11, BOULEVARD JEAN-PAIN À GRENOBLE DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H À 18H PROGRAMME Lundi 11 novembre 2013. 10 h 15. COMMÉMORATION ANNUELLE des arrestations et des déportations consécutives à la manifestation patriotique du 11 novembre 1943 Organisée par la Ville de Grenoble, dans le cadre de la Journée Nationale du 11 novembre, en lien avec la Préfecture de l Isère et l Amicale des Déportés du 11 novembre 1943. La cérémonie sera marquée par l inauguration d une nouvelle plaque commémorative. PLACE PASTEUR À GRENOBLE Lundi 25 novembre 2013. 11 h 00. COMMÉMORATION ANNUELLE de la Saint-Barthélemy grenobloise Organisée au Mur du souvenir, par la Ville de Grenoble et le Conseil général de l Isère, en relation avec la préfecture de l Isère et l association Résistance unie. PLACE DE LA RÉSISTANCE À GRENOBLE 11
SAINT-BARTHÉLEMY - 11 NOVEMBRE EN 2013 ET 2014 LES RENDEZ-VOUS Lundi 25 novembre 2013 (suite). 18 h 00. INAUGURATION DE L EXPOSITION 12 EXPOSITION Automne 43 Résistance et répressions Exposition présentée du 26 novembre 2013 au 19 mai 2014 L automne 1943 constitue un moment charnière dans l histoire de la Seconde Guerre mondiale en Isère. Début septembre, dans le contexte de l armistice signé par Badoglio en Italie, les troupes allemandes occupent la totalité du département en lieu et place de leurs anciens alliés italiens. S ensuit une répression sans précédent contre la Résistance, mais aussi contre la population juive qui ne s achèvera qu avec la Libération du département à la fin août 1944. En quelques semaines, une succession d événements se produisent dans la région grenobloise dont la mémoire collective conserve encore le souvenir. Aux actes de répression opérés par l occupant le 11 novembre à Grenoble contre les manifestants venus nombreux dans les rues de la ville pour dire leur opposition, puis du 25 au 30 novembre dans le cadre de la Saint-Barthélemy grenobloise contre les chefs de la Résistance iséroise, des actions de riposte aboutissent aux explosions du polygone d artillerie et de la caserne de Bonne où sont entreposés les stocks d armes allemands. Une période marquante à laquelle le musée a voulu s attacher, en situant ces événements dans le contexte plus large de l évolution du conflit. MUSÉE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTA- TION DE L ISÈRE, 14, RUE HÉBERT À GRENOBLE Tél. 04 76 42 38 53 musee.resistance@cg38.fr www.resistance-en-isere.fr Ouvert tous les jours sauf le mardi matin Lundi vendredi 9h-18h Mardi 13h30-18h Samedi dimanche 10h-18h Entrée gratuite
Vendredi 29 novembre 2013. 10 h 30. COMMÉMORATION des 70 ans de la mort du docteur Gaston Valois, responsable des Mouvements unis de la Résistance (MUR) Organisée par la Ville de Grenoble et le Conseil général de l Isère. MUR DU SOUVENIR, PLACE DE LA RÉSISTANCE À GRENOBLE 11h30. PRÉSENTATION DE L OUVRAGE GASTON VALOIS, LA RÉPUBLIQUE À EN MOURIR suivie de la projection en avant-première du film LA SAINT-BARTHÉLEMY GRENOBLOISE. LA TRAQUE DE LA RÉSISTANCE PALAIS DU PARLEMENT, PLACE SAINT-ANDRÉ À GRENOBLE LE LIVRE Gaston Valois, la République à en mourir Par Gil Emprin, historien, professeur agrégé d histoire Éditions du Musée de la Résistance et de la Déportation de l Isère, collection Parcours de résistants, novembre 2013. Chef régional des Mouvements unis de la Résistance, ancien maire et conseiller général de Tullins, le docteur Gaston Valois trouve la mort au cours de la Saint-Barthélemy grenobloise le 29 novembre 1943. Malgré ses nombreux engagements politiques et sociaux avant et pendant la guerre, son parcours demeure pourtant largement ignoré. Face à ce constat, le musée a voulu proposer un premier livre de synthèse sur la vie du résistant à l occasion des soixante-dix ans de sa disparition et a confié le soin de son écriture à l historien Gil Emprin. Cet ouvrage inaugure une nouvelle collection Parcours de résistants dont l objectif est de pouvoir raconter l histoire des principales figures de la Résistance iséroise. PROGRAMME 13
SAINT-BARTHÉLEMY - 11 NOVEMBRE EN 2013 ET 2014 LES RENDEZ-VOUS LE FILM : LA SAINT-BARTHÉLEMY GRENOBLOISE LA TRAQUE DE LA RÉSISTANCE Réalisé par France Images Production (novembre 2013, 26 minutes) Entre le 25 et le 30 novembre 1943, quelquesuns des principaux responsables de la Résistance iséroise tombent sous le feu d une équipe de collaborationnistes lyonnais dirigée par Francis André ( Gueule tordue ). A l initiative du lieutenant SS Moritz, cette vaste opération de démantèlement a été rendue possible par l arrivée de l occupant allemand à Grenoble au mois de septembre. Appelées Saint-Barthélemy en référence aux massacres des protestants de 1572 au cours des guerres de religion, ces journées sont également connues sous le nom de Semaine sanglante. Le musée a souhaité revenir sur cette page sombre de l histoire de l occupation allemande en Isère en faisant appel aux historiens et sur la base d archives photographiques et filmiques d époque. Au-delà des faits, le film entend proposer une réflexion sur les usages de la mémoire de la Résistance dans notre société actuelle. Janvier 2014. LANCEMENT DE LA VERSION ITINÉRANTE DE L EXPOSITION Automne 43. Résistance et répressions Exposition présentée du 29 janvier au 15 février 2014 organisée par le Musée de la Résistance et de la Déportation de l Isère et la Ville de Saint-Marcellin. MÉDIATHÈQUE, 1, BOULEVARD DU CHAMP DE MARS À SAINT-MARCELLIN 14
Remise de la Croix de la Libération à la Ville de Grenoble par le général de Gaulle, le 5 novembre 1944. 15
Comité d organisation Conseil général de l Isère, Ville de Grenoble, communes de Poliénas, Renage, Saint-Marcellin, Tullins, service départemental de l'office national des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, délégation départementale de la Fondation de la France libre, Amicale départementale des Anciens du Front national de la Résistance et des Francs-Tireurs et Partisans français, Amicale des Anciens de Combat, Amicale des Anciens de la Section Porte, Amicale des Déportés du 11 novembre 1943, Amis de la Fondation de la Mémoire de la Déportation de l'isère, Association départementale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes, Association départementale des Déportés Internés et Familles de l'isère, Association des Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation de l Isère, Association des Anciens Combattants et Résistants du ministère de l Intérieur, Association du Musée de la Résistance régionale et de la Déportation de Pont-de- Beauvoisin, Association nationale des Anciens des Maquis de l Oisans, Association nationale des Anciens des Maquis du Grésivaudan, Association nationale des Pionniers et Combattants Volontaires du Vercors, section iséroise de l'association nationale des Anciens Combattants de la Résistance, Comité du Bataillon Rémy et du secteur 7 militaire Rhône/Isère, Souvenir français de l Isère, Union départementale des Combattants volontaires de la Résistance, Résistance unie de l Isère, Musée de la Résistance et de la Déportation de l Isère - Maison des Droits de l Homme. COM CGI - 10-2013 - Crédit photos : Coll. MRDI - Maquette de couverture : Jean-Jacques BARELLI