Votre Revue de Presse Du 31 / 10 /2013



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Croissance résiliente et intégration en Afrique du Nord L heure du changement a sonné «La Tunisie doit migrer d une économie de transformation vers une économie à grande valeur ajoutée. Il faut aussi mieux accompagner les TPE (très petites entreprises) et les PME et s orienter davantage vers l Afrique», selon Jalloul Ayed Il est temps pour la Tunisie et le reste des pays nord-africains de changer de modèle économique afin de mieux accompagner les profondes mutations que connaît le monde. Ces pays sont également appelés à renforcer leur résilience afin de mieux résister aux crises, lit-on dans le rapport de la Banque africaine de développement (BAD) sur l Afrique du Nord : rapport présenté hier à Tunis, en présence de certains experts tunisiens et étrangers. S attardant sur l état des lieux des économies nord-africaines, le rapport note que le Printemps arabe a contraint les gouvernements concernés à se montrer plus attentifs aux besoins des plus démunis et des chômeurs. Mais les politiques publiques, fait-on remarquer, ont été mal ciblées et ont contribué à accentuer les inégalités et les vulnérabilités. Dans la même perspective, le rapport estime que les réponses des gouvernements d Afrique du Nord à la crise alimentaire de 2008 ont été lentes et peu efficientes en matière de subventions. C est que le caractère universel des subventions des produits de base a nui à l efficience de cet outil d aide qui vise les populations les plus touchées par la flambée des prix des produits alimentaires. D autant plus que ces subventions aux prix des produits de base n ont pas pu être levées après que les prix eurent commencé à baisser. Diversifier les partenaires économiques et financiers Pour ce qui est du plan macroéconomique, le rapport souligne que les pays dont il est question ont pu résister à la crise financière internationale de 2009 et que, grâce à la marge budgétaire créée avant la crise, ces pays ont été en mesure de mettre en œuvre des politiques budgétaires anticycliques. Mais ces réponses se présentent, selon le même rapport, comme une simple extension des mesures prises pour faire face à la crise alimentaire mondiale. L impact des différentes crises a été néfaste sur le plan microéconomique, indique le rapport. Les plus touchés sont les PME, les travailleurs du secteur informel et les ménages les plus démunis. Afin de faire face aux crises et de réduire les vulnérabilités structurelles, le rapport préconise de diversifier les partenaires commerciaux et financiers, tout en maintenant le processus de libéralisation du commerce et de privatisation. Et cela sans omettre de prendre les mesures susceptibles d atténuer les risques associés à l intégration mondiale, d abolir les barrières juridiques et réglementaires qui entravent l amélioration de l innovation, du secteur privé et de l emploi, Jeudi 31 1

Croissance résiliente et intégration en Afrique du Nord L heure du changement a sonné (Suite) et de promouvoir la diversification et la sophistication des économies afin de favoriser une croissance à grande échelle. Pour une économie à grande valeur ajoutée C est dans ce sens qu a abondé l ancien ministre des Finances, Jalloul Ayed, en prenant la parole. Tel qu il l entend, la Tunisie doit migrer d une économie de transformation vers une économie à grande valeur ajoutée. A ce propos, il préconise de mieux accompagner les TPE (très petites entreprises) et les PME et de s orienter davantage vers l Afrique. «Le propre de la politique est de faire des arbitrages», a déclaré l ancien ministre des Finances, en allusion à la nécessité pour les politiques gouvernant en période transitoire de faire le dosage entre le politique, l économique et le social. Jakob Kolster, directeur du département de l Afrique du Nord à la BAD, a affirmé qu en Tunisie, la révolution économique n a pas eu lieu. S attardant sur les carences actuelles de l économie tunisienne, il a fait observer que les analyses de la BAD tablent sur un défi majeur qu est l emploi des jeunes souffrant des affres du chômage. La réalisation de cet objectif nécessite trois conditions majeures, à savoir une stabilité sécuritaire, une feuille de route politique claire et un modèle économique efficace. Se joignant à lui, Chedli Ayari, gouverneur de la Banque Centrale, a laissé entendre que les analyses de l Institution qu il préside ne sont pas loin de celles de la BAD. A ce propos, il a déclaré qu il incombe aux acteurs politiques de transmettre des signaux positifs aux investisseurs locaux et étrangers. Car il n est point d essor économique et social sans l apport du secteur privé. Jeudi 31 2

Banque de financement des petites et moyennes entreprisesau service de l initiative privée Depuis sa création jusqu à fin septembre, la BFPME a financé 1.636 projets dont 1.334 de création d entreprises et 302 d extension Dans le financement des PME, la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME) se caractérise par rapport aux autres banques de la place par l assistance et l accompagnement qu elle accorde aux porteurs de projet pendant toutes les étapes de réalisation de leurs projets, ainsi que la non-exigence de garanties réelles hors projet pour accorder son financement. La banque finance tous les types d investissements, y compris ceux de l immatériel (redevance de franchise, conception de sites web, construction de campagnes de communication, participation à des salons à l étranger, obtention de certification ou d homologation, mise en place d unités de recherche & développement, etc.), excepté les investissements qui relèvent du domaine du tourisme destinés à l hébergement et du domaine de la promotion immobilière destinés à l habitation. Conseil et assistance La banque assiste tout dépositaire de demande de crédit, tout au long des différentes étapes d octroi du crédit (étapes d évaluation, de bouclage du schéma de financement, de construction juridique de l entreprise, de signature du contrat de crédit, de déblocage du crédit, de recouvrement et de restructuration). Également, sur son site web, elle aide ceux qui voudraient établir leurs business plans, en mettant à la leur disposition un modèle à suivre. Depuis octobre 2012, la banque assure au sein de son siège une séance quotidienne d information et d assistance pour le large public, chaque jour du lundi au vendredi, à partir de 10h30. «Ces séances ont donné de très bons résultats», selon M. Hamdi Ksiaa, directeur de l assistance, de l identification et du développement à la BFPME. Les participants tirent mutuellement profit des éléments de réponse apportés aux questions de chacun d eux et pour ceux qui voudraient de la confidentialité à leurs questions, on leur accorde des rencontres individuelles à la suite de ces séances. L expérience et le savoir-faire acquis par les cadres du métier crédit de la banque, depuis sa création, il y a huit ans, ont contribué à leur professionnalisme en termes d assistance et de traitement des dossiers de crédit. Les programmes de la coopération internationale auxquels elle s engage, notamment, ont contribué à l ancrage de ce professionnalisme. Au cours de cette année, la banque compte une dizaine de programmes en cours de réalisation. Ces programmes contribuent, également, à soutenir la création d emplois en Tunisie. Jeudi 31 3

Banque de financement des petites et moyennes entreprisesau service de l initiative privée (Suite) En septembre 2011, la banque s est engagée dans un programme de coopération tuniso-suisse d un montant de 6,5 MD qui se poursuivra jusqu à la fin de l année 2014. Le «Fonds Suisse» de ce programme ouvert auprès de la BFPME a pour objectif d accompagner et de financer des PME installées dans les gouvernorats prioritaires. Kasserine, Le Kef, Médenine et Sidi Bouzid ont été les quatre gouvernorats concernés par les interventions de ce programme avant qu il s étende à 8 autres gouvernorats, à savoir : Gabès, Gafsa, Jendouba, Kairouan, Kébili, Siliana, Tataouine et Tozeur. Partenariat avec Souk At-Tanmia Le «Fonds Suisse» a pour mission d accorder des prêts participatifs à taux nul, d un montant variant entre 5 mille et 30 mille dinars par projet et remboursables sur 7 ans dont 3 ans de grâce au maximum, de financer des actions d assistance et d accompagnement, d un coût allant jusqu à 5 mille dinars par projet, au profit d un certain nombre de projets et d organiser des «Ateliers Entreprendre» au niveau des régions et au cours desquels on décerne des prix. Depuis le début de ce programme, 13 ateliers ont été réalisés. Cette année, un troisième atelier Entreprendre au Kef se tient les 31 octobre et 1er novembre. A part les jeunes porteurs d idées de projets qui seront réalisés dans la région du Kef, l atelier Entreprendre intéressera cette année les projets qui seront réalisés dans les régions de Jendouba et Siliana. La BFPME s est lancée en 2012 dans l action de Souk At-Tanmia. Dans cette action, la banque gère un fonds de 2,71 MD et finance les projets de création de PME issus de cette action. Souk At-Tanmia est une initiative de la BAD qui aide à la création d emplois en Tunisie. Son début effectif a eu lieu en juillet 2012, en organisant un concours pour recueillir les projets qui vont bénéficier de ses actions. Les sélectionnés via ce concours ont bénéficié de journées de formation accélérée sur la préparation du business plan et les lauréats retenus, à l issue de ces journées de formation, en janvier, ont bénéficié d un coaching qui dure toute l année et leur permettra de réaliser leurs projets. Le prix accordé aux lauréats est un don d un montant maximum de 30 mille dinars. Il a permis à certains d entre eux de se lancer dans la création de microprojets et à d autres de se lancer dans la création de PME. 71 porteurs de projets ont bénéficié de l action de Souk At-Tanmia. La réalisation de leurs projets devrait permettre la création d environ 1.000 postes d emploi. Jeudi 31 4

Banque de financement des petites et moyennes entreprisesau service de l initiative privée (Suite) En janvier 2012, a débuté le programme de jumelage de la BFPME et de la Sotugar avec l institution française Oseo, rebaptisée Banque publique d investissement (BPI). Ce programme, d une valeur globale de 1,1 M d euros, est financé par un don de l Union européenne. Il se poursuivra jusqu à mars 2014. Son objectif est de préparer la fusion de la BFPME et la Sotugar. De nouveaux produits bancaires Le programme de jumelage d Oseo a permis à la banque une montée en qualité et en efficacité de l offre de ses services via, par exemple, l amélioration des profils de ses cadres, surtout ceux du métier du crédit et de ses procédures de travail et sa maîtrise d un outil d aide à la décision transposé à partir de celui d Oseo. Ce programme a contribué à l élaboration d un «check-list» commun, à toutes les structures d appui à la création d entreprises qui accompagnent le promoteur dans l élaboration de son business plan. Cette «check-list» a été distribuée à toutes ces structures et devrait leur servir d outil de référence à suivre dans la préparation des business plans. Via ce programme, la banque a conçu quatre nouveaux produits destinés aux PME, à savoir : le contrat de développement (destiné au financement de l investissement immatériel), un produit de leasing (en partenariat avec Tunisie Leasing), un produit de factoring (en partenariat avec Tunisie Factoring) et un produit de bancassurance (en partenariat avec Gras Savoye Tunisie, filiale de Gras Savoye France). Dans le cadre de ce programme de jumelage, la BFPME est en train de préparer l organisation de quatre séminaires régionaux à Béja, à Gabès, à Sfax et au Grand-Tunis, au cours desquels elle va présenter ses quatre nouveaux produits. En août 2012, la banque s était engagée dans un programme d assistance technique avec l USAID qui a duré jusqu à avril. L expertise de l USAID a contribué à l allégement des procédures de travail au sein de la banque. L USAID a également accordé son assistance, notamment technique, aux porteurs de projets qui relèvent du domaine des TIC et qui sont clients de la BFPME. Une coopération avec la Banque islamique de développement (IDB) a débuté en janvier et s étale sur une période de cinq ans renouvelable. Jeudi 31 5

Banque de financement des petites et moyennes entreprisesau service de l initiative privée (Suite) Via cette coopération, la banque va introduire deux produits de finance islamique destinés à la PME. Un comité mixte entre l Islamic corporation for development private sector (ICD), filiale de l IDB, et la banque a été instauré pour la conception des nouveaux produits de finance islamique de la banque. En attendant l approbation du ministère des Finances, l ouverture d une fenêtre islamique auprès de la banque sera annoncée au cours du premier semestre de 2014. Via cette coopération, la banque va, également, transférer son expertise vers les 52 pays membres de l IDB. Une première action en Libye est en cours de préparation et deux actions seront prochainement entamées respectivement en Jordanie et au Yémen. Depuis sa création jusqu à fin septembre, la BFPME a financé 1.636 projets dont 1.334 sont des projets de création d entreprises et 302 des projets d extension. Le total des coûts d investissement de ces projets est de 1.300 MD. La banque y a participé avec 391 MD, 386 MD ont été financés via 15 autres banques et 521 MD sont des fonds propres. Ces projets ont permis de créer 31.321 postes d emploi. 805 de ces projets relèvent des régions du développement régional et ils ont permis de créer 16.377 postes d emploi. Jeudi 31 6

Partenariat IFC- Fédération nationale des TIC Pour une meilleure employabilité des jeunes diplômés Les potentialités de développement du secteur des TIC sont importantes. Sa capacité à absorber une partie des jeunes diplômés l est tout autant Le secteur des TIC est identifié comme l un des plus dynamiques de l économie tunisienne, il fait partie des secteurs qui ont enregistré une croissance notable durant les dernières années, sa contribution au PIB national est passée de 2 à 7 % en l espace de dix ans. Les potentialités de développement de ce secteur sont importantes et sa capacité à absorber une partie des jeunes diplômés l est également; ce sont tous ces facteurs mais aussi les risques qui pèsent, désormais, sur tous les secteurs de l économie qui dictent de redoubler d efforts pour assurer la croissance souhaitée d un secteur indéniablement porteur. C est dans ce contexte qu un accord de partenariat a été signé le mardi 29 octobre entre la Fédération nationale des TIC, représentée par son président Kaïs Sellami et l IFC ( International Finance Corporation) représenté par son représentant résident en Tunisie,Antoine Courcelle-Labrousse. L objectif de cet accord est de soutenir la fédération dans l amélioration des perspectives d emploi des jeunes dans le secteur des TIC d autant plus, souligne M.Courcelle-Labrousse, «qu en Tunisie comme dans la région, le chômage est élevé parmi les diplômés universitaires en raison du besoin d une meilleure adéquation des systèmes éducatifs à la demande des marchés du travail» et d ajouter que c est ce constat qui a motivé la mise en place, conjointement, par la BID ( Banque Islamique de Développement) et l IFC, depuis janvier 2012, de l initiative Education pour l emploi ( E4E), destinée à la jeunesse arabe dans le but d améliorer l employabilité des jeunes en mettant en adéquation leurs compétences avec les besoins des entreprises. Il a, en outre, précisé que l accord de partenariat signé fait partie du programme E4E. Kaïs Sellami a rappelé, pour sa part, qu en dépit de la qualité de la formation offerte aux jeunes dans le domaine des TIC, les diplômés issus de la plupart des filières ne possèdent toujours pas les compétences requises par un secteur qui connaît un réel essor et d ajouter que ce partenariat avec l IFC permettra de pallier ce décalage en contribuant à l amélioration de la qualité des programmes de formation pour une conformité optimale entre profils de jeunes diplômés et la réalité du marché. De son côté, le représentant d IFC a relevé que cette dernière apportera conseil et expertise à la Fédération nationale des TIC dans l élaboration d un programme reposant sur trois composantes essentielles, à savoir la création d un observatoire Tic qui recensera, en continu, des données générales et spécifiques du secteur et notamment les profils recherchés par les recruteurs et les formations universitaires dispensées, la définition et la mise en place d un référentiel de compétences TIC qui sera utilisé par le secteur et la mise en place d un mécanisme de suivi et de validation de l adéquation du contenu des formations avec les attentes des entreprises. Jeudi 31 7

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Fitch Ratings dégrade la note de la Tunisie à BB- L'agence de notation Fitch Ratings a abaissé de nouveau la note souveraine de la Tunisie de BB+ à BB- avec perspectives négatives. L'agence justifie cet abaissement par le retard de la transition politique et l'incertitude sur l'issue du dialogue national. Fitch rajoute dans son communiqué publié mercredi soir qu'une baisse supplémentaire de la note souveraine de la Tunisie est possible si la crise politique s'intensifie ou si le pays ne parvient pas à réduire nettement ses déficits budgétaire et courant. Jeudi 31 14

Tunisie : le business en recul La Tunisie a été classée 51ème par le dernier rapport «Doing business 2014» ( faire des affaires), sur un total de 189 économies, reculant ainsi de deux places par rapport au classement précédent (49ème). Publié lundi, par la Banque mondiale, le rapport qui évalue le cadre réglementaire appliqué aux PME, classe les économies selon 10 domaines de la réglementation des affaires tels que la création d'entreprise, le règlement de l'insolvabilité, l'obtention de prêts, la protection des investisseurs, le paiement des taxes et impôts, l'octroi de permis de construire et le commerce transfrontalier. Le déclassement de la Tunisie est général et concerne presque tous les facteurs déterminants en matière des facilités de faire des affaires, excepté l'indicateur relatif au règlement de l'insolvabilité où la Tunisie a maintenu son classement au 39ème rang. Le recul le plus important a été enregistré au niveau de l'octroi de permis de construire où la Tunisie a perdu 8 places pour passer de la 114ème position dans le classement précédent, à la 122ème dans celui de 2014. En matière de création d'entreprises, elle a dégringolé du 63ème rang au 70ème, perdant ainsi, 7 places. Selon le rapport, qui couvre la période de juin 2012 à mai, la Tunisie a en outre, perdu 4 et 3 points, respectivement, en matière d'obtention de prêts et de transfert de propriété. Par rapport à la région MENA, dont elle fait partie, la Tunisie est toujours mieux classée que ses voisins de l'afrique du nord, devançant le Maroc( 87ème), l'egypte (128ème), l'algérie(153ème) et la Libye qui apparaît pour la première fois, dans ce classement au 187ème rang. La Tunisie arrive cependant, toujours derrière plusieurs pays arabes de la Région à l'instar des Emirats arabes Unis (23ème), l'arabie Saoudite (26ème) et Bahreïn (46ème). D'après le rapport, le Moyen-Orient et l'afrique du Nord figurent parmi les régions qui ont enregistré «la plus faible proportion d'économies à avoir mis en œuvre des réformes réglementaires dans au moins un domaine» mesuré par «Doing business». Ceci, est imputable, selon la BM aux troubles politiques que connaît la région actuellement. Jeudi 31 15

Tunisie : le business en recul (Suite) Dans l'ensemble des régions, l'analyse par domaines d'activités fait ressortir que le domaine de la création d'entreprises apparaît comme celui ayant été le plus réformé depuis 2009. Au delà de la création d'entreprises, les différentes régions objets du classement, ont concentré leurs efforts de réformes sur divers domaines. A titre d'exemple, dans la région MENA, «l'effort a été axé sur l'obtention de prêts, alors que dans l'asie de l'est et le Pacifique, en Amérique Latine et dans les Caraïbes la priorité a été accordée au paiement des taxes et impôts». Dans l'afrique subsaharienne qui compte 9 des 20 économies les plus performantes en la matière, «le deuxième secteur le plus important depuis 2009 a été celui du commerce transfrontalier, tandis que les économies de l'asie du sud ont davantage favorisé le transfert de propriété». Toutefois «Doing business» qui est à son 11ème édition, est controversé. Suite aux critiques formulées à son encontre par des experts et certains pays dont le classement a déplu, la Banque mondiale à annoncé en juin dernier, son intention de procéder à des améliorations aux niveaux «de tous les aspects de ce rapport y compris les données, la méthodologies et le classement». Jeudi 31 16