Drogues de rue. Plan de la présentation. Abus de substance: Définitions. Dépendance. Dépendance. Dépendance. Définitions



Documents pareils
LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11

Ce document peut être consulté et commandé en ligne à l adresse : section Documentation, rubrique Publications.

Les cyberaddictions. Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE. Service d addictologie

Se libérer de la drogue

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Les enfants et les drogues. guide de prévention pour les parents

Un danger vous guette Soyez vigilant

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans

Tableau de bord sur les addictions en Bretagne

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

La prise en charge d un trouble bipolaire

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA

La migraine : quelle prise de tête!

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise*

En 1949, Camel, une marque de

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

d a n s l e t r a i t e m e n t d e

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Le cannabis en question(s)

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Carnet de suivi Lithium

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur

TROUBLES PSYCHIQUES. Troubles addictifs.

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Migraine et Abus de Médicaments

N O S L I M I T E S?!


Le cannabis en question(s)

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté

7- Les Antiépileptiques

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

RÉSUMÉ ANALYTIQUE DRUG MONDIAL SUR LES

Et de 10! Numéro 10, Juin Bulletin des CEIPs de Caen et Nantes

L impact des stéroïdes anabolisants sur la santé

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Trouble de l usage avec ou sans substances Dépendance

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Comportements addictifs

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine

Drug Misuse and Treatment in Morocco

Trouble d anxiété généralisée

Le VIH et votre foie

La dépendance aux médicaments

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin Douleur. de l adulte

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

La détresse psychologique

Joël Tremblay, Ph.D Nadine Blanchette-Martin, M. Serv. Soc. Pascal Garceau, étudiant en sociologie

Alcool, tabac, benzodiazépines et autres dépendances

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

La dépression qui ne répond pas au traitement

9.11 Les jeux de hasard et d argent

1 LES PIEGES DU CANNABIS

Stress des soignants et Douleur de l'enfant

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie?

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

"La santé des étudiants en 2015"

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

Vous voulez. vous libérer. du tabac? Parlez-en avec un membre de notre équipe dentaire.

Comment la proposer et la réaliser?

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps

Guide. d ivresse. de gestion de la crise. en entreprise

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress

Table des matières. Première partie : Énergie et Polarité REMERCIEMENTS NOTE DE L AUTEURE COMMENT UTILISER CE GUIDE...

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Définition, finalités et organisation

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques


Hépatite C une maladie silencieuse..

Le référentiel RIFVEH La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

TDAH et adaptations scolaires - niveau primaire et secondaire-

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir

Projet de coordination de la prise en charge des personnes souffrant d addiction aux drogues illégales et à l alcool 1

Réduction des risques

Quand le stress nous rend malade

Mieux informé sur la maladie de reflux

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars Psoriasis. Rapport du Secrétariat

La prise en charge de votre épilepsie

SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE?

Dossier d information sur les bêtabloquants

Insuffisance cardiaque

L AMYGDALECTOMIE. Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant. Pour vous, pour la vie

Comment résister à l influence du groupe? (notamment en matière de tabac, d alcool et de drogues) Le point de vue d Infor-Drogues

Transcription:

Plan de la présentation Définitions Drogues de rue Unité de médecin familiale Septembre 2008 Dr Carol McConnery MD, CCFP,FCFP Mme Lina Castonguay, BRAS L alcool et les drogues selon la classification Statistiques et réduction des méfaits Abus de substance: Définitions Dépendance Drogue: toute substance qui est absorbée pour modifier la façon dont le corps ou l esprit fonctionne. Usage mal adapté de substance conduisant à une détérioration clinique ou à une détresse, se manifestant par 3 des signes suivants: Dépendance 1. Tolérance 2. Sevrage 3. Utilisée en grande quantité ou sur une longue période de temps (perte de contrôle) 4. Désir persistant ou efforts sans succès pour diminuer, contrôler, ou cesser la consommation Dépendance 5. Utilisation d une partie de son temps autour de la substance 6. Abandon ou réduction des activités globales 7. Poursuite de consommation malgré la présence de problèmes physiques ou psychologiques causés par la substance

Abus Usage mal adapté de substance conduisant à une détérioration clinique ou à une détresse, se manifestant par au moins 1 des signes suivants pendant une période de 12 mois: Abus 1. Usage récurrent d une substance occasionnant l incapacité à remplir ses obligations 2. Usage récurrent malgré les dangers physiques 3. Usage récurrent malgré des problèmes légaux 4. Usage de la substance malgré des problèmes, au niveau interpersonnel ou social, persistants ou récurrents, causés par la substance Autres définitions Tolérance: le consommateur régulier de drogue a besoin d'augmenter sa dose pour ressentir les mêmes effets Sevrage: symptômes reliés à l arrêt Rechute: re-consommation de drogues ou d alcool après une période d abstinence Classification des drogues Dépresseurs Perturbateurs Stimulants Alcool GHB Benzodiazépines Barbituriques Opiacés Solvants volatils Rohypnol Cannabis Hallucinogènes Mescaline Psilocybine Ecstasy LSD PCP Kétamine Datura Nicotine Caféine Amphétamines Cocaine LES DÉPRESSEURS Sensation de détente et de bien être, diminuent la gène, étourdissent, endorment, ralentissent les réflexes Alcool Éthanol: effets stimulants et dépresseur stimulant: désinhibe, rend volubile dépresseur: ralentit les fonctions cérébrales

Alcool Métabolisé à une vitesse constante peu importe la quantité que l on consomme. Seul le temps peut permettre à un individu ivre de devenir sobre. Alcool Sevrage: Stade aigu: benzodiazépines (fortes doses peuvent être nécessaires), thiamine, antipsychotique prn Stage subaigu: thiamine, thérapie, souvent suivi d une dépression majeur Alcool Phénomène du «binge drinking»: perte de conscience, dépression respiratoire, mort. En 2006, 60% des élèves du secondaire ont consommé au moins une fois dans la dernière année Tranquilisants/somnifères Benzodiazépines: ativan, valium, rivotril, lectopam etc Barbituriques: Fiorinal Tranquilisants/somnifères Tolérance se développe rapidement Dépendance psychologique et physique Sevrage difficile pour les patients et doit être fait par l arrêt progressif sur plusieurs semaines Opiacés/Narcotiques Codéine, morphine, héroine Effets: euphorie, bien-être, relaxation, somnolence, diminution du rythme respiratoire Comportements à risque pour VIH et hépatites virales Criminalité

Solvants volatils Solvants volatils Produits chimiques à vapeur psychotrope Colles, carburant, essence à briquet etc Effets à court terme: Allégresse, euphorie, engourdissement, perturbations sensorielles Effets à long terme: Détérioration physique et psychologique, confusion mentale, paranoïa Utilisation légèrement plus élevé chez les garçons Début d action rapide Tolérance: lors d usage régulier Dépendance psychologique et physique GHB et Rohypnol Les vraies drogues du viol Alcool index thérapeutique minime entre l euphorie et l overdose danger ++ lorsque consommer avec de l alcool Potentiel d utilisation comme «drogue du viol» Benzodiazépines LES PERTURBATEURS Altèrent les perceptions, les émotions et l ensemble des effets psychologiques Principaux perturbateurs: Cannabis Hallucinogènes CANNABIS: THC Effets à court terme: Modifie l humeur, perception sensorielles accrues, bouche sèche, appétit augmenté Effets à long terme: Affecte la concentration, la mémoire à court terme, capacité d apprentissage Dommage pulmonaire Vie organisé autour de la consommation

CANNABIS Abus: Réaction de panique, désorientation Paranoïa, hallucinations, confusion Augmentation des troubles psychiatriques, désorganisation Pertes d énergie, ralentissement psychomoteur, somnolence Pharmacologie: CANNABIS Début très rapide: 0 à 10 minutes Plateau:15 à 30 minutes Effet maximal: 30 à 60 minutes Tolérance se développe avec des doses chroniques et élevées CANNABIS Dépendance: psychologique lors d un usage régulier Sevrage: chez les consommateurs réguliers de fortes doses: anxiété, insomnie, agitation, irritabilité, pertes d appétit, nausées Grossesse: le THC traverse la barrière placentaire CANNABIS Dépistage urinaire 1 dose unique: < 7 jours Fumeur occasionel: 3 à 7 jours Fumeur régulier: 30 à 80 jours CANNABIS POT Vendu en cocottes dans petits sacs 0.5 gm, concentration de THC peut variée entre 1% à 30% Fumée ou mangée sous forme de biscuits muffins 10 à 15$ le gramme, un joint contient 2,5 à 5 mg de THC Les gros consommateurs peuvent consommer 10 gm par jour ATTENTION au joint déjà roulé CANNABIS Perception d être un produit «naturel» Prescrit par des médecins Consommation banalisé par les parents (ils en consomment aussi)

CANNABIS HASCHISH Vendu au gramme dans de petits sacs ou papier d aluminium Concentration THC plus élevé Huile de hash, vendu dans de petites bouteilles, pourrait atteindre 70%, déposé sur un aliment ou une cigarette Hallucinogènes Ecstasy, champignons, PCP Effets généraux: désorientation, euphorie, hallucinations, Les hallucinogènes ont une très grande affinité pour les récepteurs de sérotonine PCP : neurotoxique, destruction neuronale Ecstasy (MDMA) méthylène-dioxy-méthamphétamine :Ex, Xtc, love drug, blue jay, Adam Induit une agitation psychomotrice «Rush» après 20 à 40 minutes Euphorie: 2 à 6 heures pilules de couleurs variées pureté inconnue fabrication artisanale Ecstasy Conséquences sociales: consommation occasionnelle, récréative ou sociale les fins de semaines dans les «Raves» activité physique intense et prolongée= hyperthermie et déshydratation l association à d autres drogues et à l alcool peut aggraver de façon dramatique la toxicité Ecstasy Abus: pertes de mémoire, confusion fatigue, troubles du sommeil suspicion, paranoïa, psychose certains effets durent plusieurs jours lors de la consommation de doses élevées et répétées: confusion, insomnie et épuisement Ecstasy Début d action: 20 minutes à 1 heure Durée: 2 à 5 heures Tolérance rapide au fil des semaines Dépendance psychologique présente Overdose rare, décès par déshydratation et hyperthermie

Ecstasy Mécanisme d action: inhibe la sérotonine, augmente la dopamine (à long terme, déplétion de sérotonine) Traitement médical: contrôler convulsion, réhydratation rapide Réputation parmi consommateurs de drogue sans danger Coût: 30 à 40 $ le comprimé (peuvent prendre 10 comprimés dans une soirée) PCP (phencylcidine) Neurotoxique, destruction neuronale Voie d administration: orale, prisée, inhalée, injectée Signes distinctifs: perception inadéquate, pupilles dilatées, tremblements PCP Effets à long terme: «flash-back», jusqu à 1 mois ou plus après Problème de mémoire, d élocution Dépression, anxiété Psychose toxique PCP Complications neurologiques de l abus: Stade 1(confusion, agitation) à Stade 3 ( coma profond, épilepsie, rigidité PCP Pharmacologie: Début d action: quelques minutes Effet maximum: après 30 minutes Durée: 6 à 8 heures Tolérance et dépendance Demi-vie: 7 heures à 3 jours PCP Mécanisme d action: agit sur dopamine, norépinéphrine, acétylcholine, sérotonine

PCP Traitement médical: Maintien des signes vitaux Assistance respiratoire Correction hypertension et hyperthermie Le «talk down» est inefficace Éloigner les sources d excitation Neuroleptiques puissnat Les champignons magiques: la psilocybine Prise orale Signes distinctifs: description déformée de la réalité, mydriase, tremblements, agitation, panique Les champignons magiques Effets à court terme: Semblables au LSD et au cannabis Détente mentale et physique Détachement du réel Expérience mythique Les champignons magiques Vendu dans petits sachets au gramme Prix variable: environ 10$ le gramme Effets à long terme: précipite les troubles psychiatriques flash-back Tachycardie, HTA LSD acide lysergique diéthylamide Buvards, la forme la plus courante Modifie les perceptions visuelles, auditives et tactiles La prise répétée est dangereuse pour la santé mentale. Les effets peuvent persister jusqu à 18 mois Semble moins présente dans la rue que le PCP Autres hallucinogènes Kétamine: a des composantes similaires au PCP Prisée, avalée ou injectée Datura: stramoine, herbe du diable Plante qui produit un petit fruit Hallucinogène puissant de type atropine scopolamine Peu de différence entre une dose hallucinogène et une dose létale

LES STIMULANTS Caféine et nicotine Cocaïne Amphétamines Crystal meth Les amphétamines (speed) Sous formes de cristaux, comprimés ou en poudre. Voie d administration: orale, inhalée injectée, fumée Impression de puissance et de maîtrise de soi exceptionnelle, volubilité, agitation etc Les amphétamines Abus: comportement imprévisible, paranoia, rythme cardiaque et de la TA, problème cardiaque, spasmes, convulsions Durée: 4 à 8 heures Dépistage urinaire: 24 à 96 heures Coût: 2.50$ à 5.00$ le comprimé Les amphétamines Utilisé plus chez les filles à cause de la perte de poids. À fortes doses: Dysphorie Confusion Psychoses Début d action Pic d action Cocaïne Prisée Crack Injectée 3 à 5 minutes 10 à 15 minutes Durée 60 à 90 minutes 5 à 8 secondes < 15 secondes 15 à 20 minutes 15 à 30 secondes < 5 minutes 30 à 45 minutes Cocaïne (coke, crack, base, free base) Voie d administration: mâchée, prisée, inhalée, injectée. Signes distinctifs: nez congestionné, insomnie, tremblements, pupilles dilatées, grande volubilité, respiration et rythme cardiaque accélérés, diminution de l appétit, transpiration abondante, agressivité, impatience.

Cocaïne Cocaïne Tolérance: développe très rapidement au cours d une soirée de consommation, mais se perd a`près 24 heures d abstinence. Dépendance: psychologique forte, appelée «craving», dépendance physique absente Cocaïne Coût: moins de 80$ le gramme.2 gramme (4 à 6 lignes) une dose de crack= une roche 20$ «Crystal meth» Apparence de cristaux: rock candy,rock salt Effet plus intense et plus longue durée Très addictif Chauffée jusqu à ébulition et inhalée ou injectée 10 à 20$ la dose «Crystal Meth» Semblable à la cocaïne mais durée plus longue Début 30 min, duré 6-8 heures Moins de risque d ischémie cardiaque Plus haut risque de psychose ( plus d effets dopaminergique) Compulsion: trismus, grattage, bruxisme Consommation au Québec 2000-2006 (ISQ 2007) DROGUE 2000 2002 2004 2006 Cannabis 40,6% 39,1% 35,5% 29,4% Hallucinogènes 15,6% 12,5% 11,2% 8,8% Amphétamines 7,0% 7,6% 10,3% 9,4% 11,1% Cocaïne 5,2% 5,2% 5,0% 3,3%

Consommateurs d alcool au Québec 2000-2006, élèves du secondaire Le réseau SurvUDI - I-Track Outaouais Type de consommateurs Une fois par mois ou moins La fin de semaine ou plusieurs fois dans la semaine 2000 2002 2004 2006 39,9% 38,3% 36,6% 37,6% 20,0% 18,1% 16,5% 14,5% Données pour l Outaouais (juin 2005) Drogues injectables les plus souvent utilisées: cocaïne (97,3 %); héroïne (7,9 %) Alcool et cannabis sont les drogues non injectables les plus souvent utilisées Âge de 1 e injection : 15-20 ans (majorité) Se pique avec personne connue : 54,14% Le réseau SurvUDI - I-Track Outaouais Le réseau SurvUDI - I-Track Outaouais Consommation drogues Utilise matériel de quelqu un d autre (47,1 %) Prête son matériel à quelqu un d autre (28,72%) Se pique dans la rue (27%) Se pique tous les jours (19,8%) Est peu scolarisé: «7 à 11 ans» (77,78 ) Reçoit chômage ou BS (76,43%) Utilise les services d accès au matériel (72%) Comportement sexuel Hommes Prostitution : 24% 29,62 % rapportent ne pas avoir de partenaire sexuel Pour les autres, ce sont plusieurs partenaires Femmes Prostitution : 73,33% Le réseau SurvUDI - I-Track au Québec Le réseau SurvUDI - I-Track au Québec Hépatite C Prévalence du VHC par région Outaouais: 40,0 % Montréal : 67,2 % Québec: 68,3 % Montérégie: 56,3% Estrie: 56,2 % Abitibi/Témis.: 46,2 % Ottawa: 54,3 % VIH Prévalence du VIH par région (1995-2006) Outaouais: 17,2 % Montréal : 19,3 % Québec: 11,0 % Montérégie: 9,8 % Estrie: 9,2 % Abitibi/Témis.: 5,3 % Ottawa: 16,3 %

Statistiques intéressantes 20% des jeunes s initient au cannabis avant 13 ans (habituellement vers 14-15 ans) 70% commencent avant 16 ans 48% consomment à l école ou avant de s y rendre Prévention Retarder la date de la première consommation «just say no to drugs»: ne fonctionne pas Réduction des méfaits Échanges de seringues Programme de substitution à la méthadone Kit à «crack» Sites d injections supervisés Merci de votre attention