Villes et Pays d Art et d Histoire Tours. Laissez-vous conter les sites martiniens de Tours

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1 Villes et ays d Art et d Histoire Tours Laissez-vous conter les sites martiniens Tours

2 De tous les personnages historiques que Tours a vus naître ou a accueillis, saint est sans conteste le plus célèbre. Le nom plus illustre s Tourangeaux est en effet enraciné dans l histoire notre ville puis le IV e siècle. Né en 316 en annonie (actuelle Hongrie) converti au christianisme en 337 après le partage ô combien symbolique son manteau légionnaire romain avec un pauvre, geste qui fera lui figure universelle charité, il sera nommé évêque Tours en 371 et inhumé dans notre ville en 397. Le renom ce personnage est tel qu en, 220 villes et vilges portent son nom et que 3700 monuments lui sont dédiés, tandis que les catholiques mon entier le vénèrent au-là tout autre saint. Matériellement présentes partout, les traces saint le sont aussi sur le pn immatériel. Nombreux sont les mythes, rites, légens et traditions qui font écho à ce personnage sur s sujets aussi variés que l alimentation, viticulture, météorologie our contribuer au rayonnement notre cité, il était ainsi légitime donner toute sa pce à ce personnage emblématique. C est pourquoi, puis nombreuses années, Ville Tours a engagé une politique volontariste valorisation s lieux martiniens. En 1981, elle s est rene propriétaire site l ancienne abbaye Marmoutier non occupé par l établissement d enseignement. uis en 1991, elle a ouvert le musée Saint- dans une chapelle dépendant cloître l antique basilique. leinement consciente valeur culturelle ces lieux, municipalité Tours en a en outre, ces rnières années, favorisé l accès public par mise en pce visites guidées l abbaye Marmoutier, l ouverture passage èlerin et voûte Luitgar au pied tour Charlemagne. Elle est par ailleurs déterminée à poursuivre cette politique empreinte symbole partage si cher à saint, et cultiver l aura incomparable d un personnage dont l intité nous renvoie aux origines mêmes notre cité et dont nous pouvons tirer collectivement fierté. Ain Devineau Adjoint au Maire chargé l Urbanisme et atrimoine Jean Germain Maire Tours Sénateur d Indre-et- Couverture : 2 haut : vue Tours Léonard Serres bas : projet réédification basilique Saint- par l architecte A. J. Bailrgé. Archives municipales Tours Charité saint, verrière haute chœur cathédrale Tours. Dominique Couineau 3

3 Vie saint Un saint très popuire our le plus grand nombre, charité d Amiens est sans doute l épiso vie le plus connu. Cet exemple charité explique sans doute popurité universelle d un saint dont l idéal vie se caractérise par le partage et le renoncement aux biens matériels. L homme prière qualifié «d apôtre s Gaules» a eu une gran activité d évangélisation s villes et s campagnes. Élu évêque Tours en 371, il ne renonce pas à ses principes vie ascétique et fon un ermitage qui vient prestigieuse abbaye Marmoutier. légionnaire est né en 316 dans province romaine annonie dans cité Sabaria (actuelle Szombathely, Hongrie). Il passe son enfance à Ticinum (avie) en Italie où son père, tribun et païen, comman une légion en station. À l âge quinze ans, entre dans gar impériale à cheval puis est nommé officier à Amiens. C est là, rant l hiver 354, que rencontre un pauvre et lui donne moitié son manteau. La nuit suivante, le Christ en songe lui apparaît, recouvert moitié son manteau, et dit «C est à moi que tu l as donné». ar suite, man le baptême et quitte l armée romaine. n 1 : Charité, enit peint déposé, musée Saint-. Yves Brault n 2 : Le songe, verrière haute chœur cathédrale Tours. Dominique Couineau «apôtre s Gaules» rencontre Hiire, évêque oitiers. Ensemble, ils fonnt en 360 le premier monastère Gaule à Ligugé en oitou. le dirige pendant onze ans jusqu à son élection forcée à l évêché Tours en 371. lébiscité par popution, accepte malgré lui cette nouvelle charge. Fidèle à son principe vie, il fon sur rive droite un petit ermitage et continue vivre dans le plus grand dénuement, vêtu, selon son biographe et disciple Sulpice Sévère, vêtements simples et rustiques. parcourt inssablement Touraine et fon six paroisses : Langeais, Saunay, Amboise, Ciran, Tournon et Cans. ❶ C est dans ce vilge, qui porte aujourd hui son nom (Cans-Saint-), que se rend pour une visite pastorale au cours quelle il meurt le 8 novembre 397. L été Saint- À l annonce décès, les moines poitevins et tourangeaux se disputent le corps l évêque. endant nuit, les Tourangeaux profitent sommeil leur rivaux et subtilisent le corps, le faisant passer discrètement par une fenêtre l église. Les chants louanges réveillent les oitevins qui comprennent ruse. Hés, il est trop tard. La dépouille déposée sur une barque remonte jusqu à capitale tourangelle. Au passage cortège, nature rend un rnier hommage à. La légen rapporte qu en ce mois novembre, les arbres et les buissons fleurirent comme en été. L inhumation à Tours est inhumé à Tours le 11 novembre 397 dans plus moste s nécropoles, bordée par voie galloromaine. L épiso l arrivée sa dépouille à Tours est décrit par Sulpice Sévère qui évoque foule, les chants et les hymnes. La tombe est décrite comme un sarcophage, plus ou moins enterré et intifiable. Les pèlerins s y réunissent plus en plus nombreux. Tours vient une ville pèlerinage aux côtés prestigieuses cités : Rome, Jérusalem et plus tard Saint- Jacques Compostelle. Les lieux martiniens Tours reçoivent toujours nombreux pèlerins. n 1 : La mort, l enlèvement et le transfert corps saint Cans à Tours, sacramentaire à l usage Saint- Tours, ms 193, fol. 116 v. Bibliothèque municipale Tours n 2 : donne moitié son manteau à un pauvre, lithographie, Archives municipales Tours 4 5 ❶

4 ❶ L abbaye Marmoutier Le site naturel Le site Marmoutier se situe à l est ville, encvé entre le coteau et un méandre. Le coteau calcaire tendre turonien exposé plein sud bénéficie d un climat chaud et sec favorable au développement d espèces végétales méridionales peu fréquentes dans le département. L une ces espèces est particulièrement remarquable : le Micromeria Juliana d origine méditerranéenne. Le coteau a été mis à profit tout au long l occupation site, en particulier avec le creusement cellules par les premiers compagnons mais aussi plus tard au Moyen-Âge. L appeltion s grottes restaurées au XIX e siècle renvoie pour partie à s traditions fondées sur s récits anciens (grottes saint Brice ou saint Léobard), pour partie à s légens. Intégrée au bras transept l église gothique, le repos saint constitue un lieu emblématique mémoire martinienne. L abbaye au fil s siècles Ce site est présenté par Sulpice Sévère, biographe saint, comme retiré et difficile d accès, mais l archéologie a montré son occupation à partir s I er -II e siècles après J.-C. a choisi d installer un ermitage dans l emprise d une vil suburbaine encore en fonctionnement. Il est possible que première église attestée temps ait été aménagée dans l un s bâtiments antiques révélés par fouille. Selon Sulpice Sévère, à fin l épiscopat, le site rassemble quatre-vingts disciples. Les frères occupent s cabanes en bois ou s abris creusés dans faise. Ces cellules indivielles disposent d un confort rudimentaire. A fin V e siècle, une uxième église est construite, dédiée à saint Jean-Baptiste, et l on sait par Grégoire Tours, évêque 573 à 594, que les fidèles se rendaient en pèlerinage à Marmoutier chaque année pour âques. Les sources écrites sont très rares entre fin VI e siècle et fin X e siècle mais l archéologie prouve continuité d utilisation site. A partir l instaltion moines bénédictins venus Cluny vers 980, le monastère entre dans une pério gran prospérité et vient un important foyer culturel, réputé pour qualité s manuscrits enluminés qu il proit. Aux XI e et XII e siècles, l abbaye constitue un important réseau prieurés dans l Ouest et en Angleterre. Après un âge d or situé entre les XI e et XIII e siècles, l abbaye Marmoutier connaît un déclin continuel. En 1629 elle est rattachée à congrégation Saint-Maur qui effectue d importants aménagements 1651 à L abbaye est transformée quelque temps en hôpital militaire 1793 à 1796, puis est vene comme bien national en Il s ensuit une démolition quasi complète dans les années En 1847, communauté religieuse Sacré-Cœur Jésus se porte acquéreur domaine pour y construire plusieurs bâtiments à usage maison d écation pour jeunes filles. Depuis 1981, Ville Tours est propriétaire coteau et s terrains adjacents, où sont concentrés les édifices anciens préservés, et s attache, par tranche successive, à mise en valeur ce site d intérêt historique, patrimonial et cultuel premier ordre. L organisation l abbaye L abbaye est entourée par une enceinte établie à fois dans vallée et sur le pteau Rougemont. Au pied coteau calcaire se dressent l église et les bâtiments monastiques : à l ouest l hôtellerie, à l est l infirmerie, au sud les dépendances et un cimetière associé à l église Saint- Nicos, située hors les murs, sur les bords. Au nord, sur le coteau, est construit au XIV e siècle le logis l abbé. Les églises successives A ce jour, l archéologie permet l intification trois églises abbatiales successives. Chacune dispose d une nef à trois vaisseaux. L église romane et l église gothique présentent le pn caractéristique s églises pèlerinage dotées d un déambutoire. L église édifiée vers 980 dispose d un transept peu sailnt prolongé par un chevet composé trois chapelles en hémicycle. La construction associe s blocs le moyen appareil soigneusement taillés pour les piles à petit appareil pour les murs. n 1 : Grotte saint Léobard. Archives municipales Tours, David Darrault n 2 : Chapiteau figuré, crypte l église romane. Archives municipales Tours, David Darrault L église romane consacrée par le pape en 1096 possédait un transept à chapelles orientées doublé par s chapelles térales part et d autre chœur. La partie orientale surplombe une crypte dont remarquables éléments d architecture sont encore visibles. Isolée faça, au nord, se dresse tour s cloches, édifiée au XI e siècle, qui servit clocher à cette église et à suivante. L église gothique construite aux XIII e et XIV e siècles se distingue par ses importantes dimensions (120 m long si l on inclut le porche occintal). Le vaisseau central est encadré bas-côtés qui ouvrent sur s chapelles térales. À l extrémité orientale, le déambutoire sservait une couronne chapelles rayonnantes. Dans un esprit mémorialisation, le bras nord transept intègre le repos saint creusé dans faise. n 1 : Coteau Marmoutier vu vers l est. Archives municipales Tours, David Darrault 6 ❶ 7 n 2 : Entrée Grotte saint Léobard. Archives municipales Tours, David Darrault

5 L hôtellerie Le long bâtiment situé à l entrée occintale l abbaye avait vocation d hôtellerie. Il est le résultat plusieurs campagnes construction à partir début XII e siècle. Le rez-chaussée était un niveau circution et réserve tandis que le premier étage sous charpente apparente avait un usage résintiel. La distribution verticale était assurée par une tour d escalier quadranguire hors œuvre installée sur le mur sud. Seul le tiers occintal ce bâtiment est aujourd hui conservé. L enceinte L abbaye présente particurité conserver son enceinte presque intacte. L angle nord-ouest a disparu sous le tracé l autoroute A10 à fin s années L enceinte délimitait une superficie 17 hectares et atteignait un périmètre 2 km. Certaines sections sont épaulées contreforts. Quelques aménagements complémentaires sont à signaler : trois portes monumentales, quatre tours circuires d angle, et ux tours circuires rapprochées communément appelées Tours Justice. Entre les Tours Justice, une porte d eau permettait le passage d un cours d eau canalisé qui traversait le monastère. L enceinte actuellement visible est issue plusieurs campagnes travaux qui s étalent entre le XIII e et le XVIII e siècle mais son tracé est en pce au plus tard à fin XIV e siècle. De 1973 à 1983, le site Marmoutier est étudié par Charles Lelong qui fouille partiellement l emprise l église abbatiale. Depuis 2004, sous direction d Elisabeth Lorans, le Laboratoire Archéologie et Territoires Centre Interdisciplinaire CItés, TERritoires, Environnement et Sociétés (CITERES UMR 6173 CNRS-Université François- Rabeis Tours) étudie, avec le soutien Ville Tours, Région Centre et l Etat, les fonctions religieuses, domestiques et funéraires l ancienne abbaye Marmoutier par le biais campagnes fouille annuelles et d une étu systématique s sources écrites et iconographiques. n 1 : Fouille archéologique l église abbatiale. Eric Levieux n 2 : La tour s cloches. Cliché : Nadia Etcheverry n 3 : Vue tour s cloches puis le pteau Rougemont, partie haute reconstruite au XIX e siècle. David Darrault 8 ❶ L abbaye Marmoutier vers 1700, Collection Gaignières, BnF 9

6 ❶ La collégiale Saint- De basilique à collégiale Vers 437, sur l initiative l évêque Brice, le tombeau est recouvert d un moste oratoiremausolée dédié aux saints ierre et aul. Une trentaine d années plus tard, son successeur, erpet, réalise une construction plus ambitieuse nommée Basilica Sancti i. Cette première basilique donne au culte martinien son véritable én. L édifice mesurait plus 50 m long et 20 m rge. En 818, basilique vient collégiale et accueille ux cents chanoines réguliers. À suite plusieurs incendies et au sac s Normands, une nouvelle basilique dédicacée en 1014 est reconstruite sur un pn plus vaste. Dans secon moitié XII e siècle, d importants travaux affectent nef et faça. Enfin dans le second quart XIII e siècle, partie orientale est entièrement détruite au bénéfice d un nouveau chœur aux dimensions grandioses. L intervention s rois ou grans familles tourangelles entraine s modifications : adjonction chapelles sur les fncs sud et nord, surélévation s tours transept, construction d un jubé. Les chanoines se montrent plus préoccupés par l embellissement l édifice que par son entretien réel. Aussi, à fin XVIII e siècle, collégiale est dans un tel état vétusté que les autorités en décint struction. Le tissu urbain ainsi dégagé permet le percement ux rues, actuellement rue s Halles et rue Descartes. La tour Charlemagne à l extrémité bras nord transept, tour l horloge en faça, faça s chapelles au sud l église sont les seuls vestiges à proprement parler ce qui fut l une s plus grans basiliques chrétienté. n 1 : Vue s fortifications urbaines et collégiale Saint-, miniature Jean Fouquet extraite s Grans Chroniques. BnF Ms fr f 223 n 2 : La collégiale Saint- après l effondrement s voûtes survenue le 2 novembre Archives municipales Tours n 3 : Carte postale ancienne figurant le cloître Saint-. Archives municipales Tours La collégiale romane La collégiale s apparente aux églises pèlerinage, en particulier Saint-Sernin Toulouse. La faça harmonique dispose ux tours dans l alignement s coltéraux. La nef longue 56 m sur 28 m rge est constituée onze travées encadrées bas-côtés doubles. Les bras transept s ouvrent ux chapelles orientées, et enfin le chœur constitué ux travées droites terminées en hémicycle est pourvu cinq chapelles rayonnantes sservies par un déambutoire. L édifice est hérissé tours faça et d une tour-porche surmontant les extrémités sud et nord croisée transept. Un nouveau chœur construit au XIII e siècle Au XIII e siècle, partie orientale est entièrement détruite au bénéfice d un nouveau chœur ux fois plus vaste et nettement plus haut. Il en résulte un chœur doté d un déambutoire double sservant cinq chapelles rayonnantes. La parenté avec le chœur cathédrale Bourges, construit quelques années plus tôt, 1195 à 1214, est incontestable. Cette filiation est perceptible dans le pn et vait également s appliquer à l élévation. Le cloître Saint- Ce cloître jouxtait autrefois le transept sud collégiale Saint-. La galerie occintale qui subsiste a été construite en 1519 dans le nouveau style italien qui se développe au début XVI e siècle en Val. Le décor exceptionnel a été réalisé par Bastien François, neveu célèbre sculpteur Michel Colombe. rue Change rue Halles n 1 : Superposition pn restitué collégiale Saint- et voierie actuelle. Le tracé noir figure les éléments visibles nos jours, le tracé bleu figure le chevet l église romane partiellement intifiée par l archéologie. n 2 : Collégiale Saint-, ssin en couleur non daté. Archives municipales Tours passage pèlerin rue Descartes pce Châteauneuf basilique Victor Laloux ❶

7 Châteauneuf rue s Halles rue Descartes Gaston aillhou ❶ La tour Charlemagne Selon tradition, le nom tour rappelle l empcement sépulture Luitgar, épouse Charlemagne, morte à Tours en 800. Bâtie dans le rnier quart XI e siècle, elle surmontait autrefois le bras nord transept collégiale médiévale Saint- consacrée en L architecture Le rez--chaussée s ouvre au nord d un portail à ux arcas retombant sur une pile médiane. Un escalier en vis distribue salle premier étage couverte d une haute voûte en arc cloître. Au sud, visible puis rue s Halles, un chapiteau sculpté daté fin XI e siècle figure quatre représentations martyre Daniel dans fosse aux lions. Les aléas l époque contemporaine En 1813, tour Charlemagne est aménagée pour recevoir une fabrique plomb chasse et un atelier menuiserie. En 1831, un puit artésien est foré au pied tour et un réservoir d eau est installé dans l édifice. rivé d épaulement puis struction l église abbatiale et victime ces mauvais traitements, le côté sud tour s effondre le 26 mars À l issu d un vif débat, s travaux restauration sont menés 1936 à La partie détruite est restituée à l ai d une structure en béton appareillée pierre. À cette occasion, faça sud reçoit un haut relief sculpteur Georges Muguet qui figure le partage manteau, geste emblématique. En 2010, création passage èlerin entre pce Châteauneuf et rue s Halles a contribué au dégagement et à mise en valeur tour Charlemagne. En 2011, les travaux se poursuivent avec l aménagement rez--chaussée tour afin permettre au public d accér et s approprier cet espace dorénavant nommé voûte Luitgar. n 1 : Vue tour Charlemagne et dôme basilique Victor Laloux. Léonnard Serre n 2 : Chapiteau figurant scène martyre Daniel dans fosse aux lions. Archives municipales Tours, David Darrault n 3 : Tour Charlemagne avant son effondrement, face sud. Archives municipales Tours n 4 : Vue pce Châteauneuf. Archives municipales Tours ❶ La opole Un véritable complexe pèlerinage Le secteur ouest connaît une véritable attraction grâce au culte martinien. Il en résulte construction basilique erpet en 471 et multiplication s édifices religieux. C est naissance opole : ville. Le secteur ouest bascule moste cimetière à centre pèlerinage. Les boutiques et les logements nécessaires à popution affectée au fonctionnement ce complexe se développent. Ainsi le groupe basilical répond au groupe épiscopal intra-muros Cité, actuel quartier cathédrale. La biporisation ville s organise nettement à partir VII e siècle. Du territoire château Saint- à Châteauneuf Après les incursions normans, le monastère est protégé par l édification d une enceinte. Le castrum construit entre 903 et 918 contribue à l émancipation tutelle l autorité Cité. On parle dorénavant castrum sancti i, le château Saint-. La dénomination castrum novum (château neuf) véhiculée par les moines Marmoutier s impose au XII e siècle. L enceinte pierre Le front est l enceinte était encore bien visible avant Secon Guerre mondiale. À ce jour, une tour tronquée rue Baleschoux, une autre intégrée au bâtiment CESR, rue Néricault-Destouches, et s portions murs visibles dans les caves s habitations, sont les rniers éléments conservés. L enceinte couvrait une superficie 4 hectares et formait un quadritère d environ 210 m côté au nord et à l est, 250 m au sud et à l ouest. Elle s ouvrait quatre portes aux points cardinaux. La courtine 2 m d épaisseur, fnquée tours circuires, était parementée en petit appareil. L enceinte paraît au plus tôt dater fin X e siècle. Elle rempcerait donc une première fortification bois et terre doublée d un fossé partiellement observé en archéologie sur le côté nord. n 1 : Basilique Saint- et son quartier. Turo, Tours, vue cavalière XVI e siècle, extraite Civitates Orbis Terranum, chez Braun à Cologne. Bibliothèque municipale Tours n 2 : n restitué l enceinte pierre Châteauneuf. Infographie d après un fond pn LAT/LAUT n 3 : Maison canoniale XIII e siècle. Dépourvue vocation artisanale ou commerciale, ce type construction est stiné au logement s chanoines réguliers. Archives municipales Tours, David Darrault 12 ❹ 13

8 ❶ La basilique Victor Laloux L empreinte d un célèbre architecte local Erigée 1886 à 1902, consacrée en 1925 après l aménagement d un parvis, nouvelle basilique Saint- est l œuvre Victor Laloux (Tours, aris, 1937). rix Rome, l architecte est célèbre pour gare d Orsay. Il réalise à Tours également gare et l hôtel ville. La basilique est sa première comman importante. n 1 : Basilique Victor Laloux, vue vers le nord. Léonnard Serre n 2 : Vue coupole basilique. Archives municipales Tours, David Darrault n 3 : Dôme basilique surmonté d une statue saint exécuté par Jean Hugues. Stéphane Chevillon Une affaire polémique Le discours sur reconstruction basilique fut si polémique qu il fut souvent question à son sujet d affaire Dreyfus tourangelle. Reconnue en 1854, l Œuvre vestiaire Saint, créée par Léon apin Dupont, affiche son intention rassembler les documents retifs au souvenir l ancien monument. Le 14 décembre 1860, en s appuyant sur les pns établis à fin XVIII e siècle, les vestiges tombeau saint sont intifiés sous s maisons à l angle rue Descartes et rue s Halles. Le culte martinien est rétabli. Dès lors, les partisans d une restitution d un site grandiose s organisent, mandant en 1874 un projet à l architecte Bailrgé. La municipalité le rejette en raison s importantes modifications foncières qu il entraine. Il faut attendre nomination d un nouvel archevêque pour qu une solution soit trouvée. En 1884, Mgr Meignan, sur les conseils l abbé Chevalier, archéologue averti, désigne Victor Laloux responsable conception. Il s agit construire un édifice visible, mais humble, au-ssus lieu sépulture sans modifier le réseau viaire. L architecte tire le meilleur parti d une parcelle étroite en adoptant une disposition inhabituelle nord-sud. Le parti architectural Le schéma général emprunte aux basiliques paléochrétiennes caractérisées par un vaisseau central et ux coltéraux terminés par trois absis semi-circuires. De l extérieur, les volumes, cirement lisibles, s imbriquent harmonieusement. La faça reçoit un traitement sobre. Le décor souligne les articutions essentielles. Un transept peu sailnt, non ssiné en pn, apparaît en élévation. À croisée, un dôme ovoï reprend le style byzantin Sacré Cœur aul Abadie. Une statue saint, exécutée par Jean Hugues, culmine à 51 m. Sur le parvis, un calvaire sculpteur Henri Varenne représentant saint, saint erpet et saint Grégoire est ajouté en L intérieur révèle maîtrise l espace et lumière. La charpente apparente optimise hauteur. La nef s articule majestueusement avec quatorze colonnes monolithes en grès poli s Vosges. Le chœur constitue le point focal grâce à un profond escalier central en éventail. Légèrement surélevé, il signale l empcement sanctuaire. Deux escaliers téraux mènent à une salle basse. ropice au recueillement, elle accueille le tombeau saint. Des colonnes jumelées en marbre d Ecosse supportent les voûtes d arêtes. Au sol, s marques rouges signalent le tracé première basilique construite par saint erpet, légitimant le lieu sacré. Le décor (chapiteaux, mosaïques) appuie ce rapprochement. Un édifice éclectique ancré dans son époque Maniant avec un art consommé les références stylistiques (San Miniato Florence, Sant Ambrogio à Min, Torcello, les églises normans Sicile), Victor Laloux propose un édifice aux confins s influences romaines et byzantines. Qualifié «chalet républicain» au moment son achèvement par ses détracteurs, basilique Saint- offre aujourd hui un témoin goût son temps pour l éclectisme. Vue intérieure basilique. Archives municipales Tours, David Darrault 14 15

9 ❶ Le musée Saint- La chapelle Saint-Jean À proximité basilique, le musée Saint-, inauguré en 1990, est installé dans chapelle Saint-Jean. Cette ancienne dépendance cloître basilique Saint- est construite à pce d un oratoire plus ancien qui aurait lui même succédé à un édifice mentionné au VI e siècle. La chapelle Saint-Jean adopte un pn rectanguire couvert d une voûte plâtre en berceau brisé divisé par s arcs en tiers-point. Le mur téral nord première travée était autrefois précédé d un porche. L exposition permanente Le musée conserve nombreux éléments pidaires ainsi que le mobilier archéologique issu s fouilles s basiliques successives. armi les pièces exposées, on remarque en particulier un fragment tombeau en marbre daté V e siècle, s vestiges peintures murales tour Charlemagne, s monnaies frappées au nom collégiale ainsi que divers éléments d architecture dont s chapiteaux sculptés XII e siècle. Enfin, une maquette permet mieux saisir les dimensions gigantesques collégiale détruite à fin XVIII e siècle. L histoire, vie et le rayonnement Tours sont présentés grâce à différents supports iconographiques et à s objets. Les textes son biographe et disciple Sulpice Sévère écirent les principaux épisos sa vie. Le musée Saint- perpétue mémoire s édifices successifs construits sur sépulture. n 1 : Vue partielle chapelle Saint-Jean et l exposition permanente. image marc n 2 : Modillons corniche provenant collégiale romane. image marc n 3 : Vue partielle l exposition permanente. image marc Centre Culturel Européen Saint Tours Le Centre Culturel Européen Saint Tours Depuis 2005, cette association loi 1901 porte en et en Europe le développement quatre grands chemins européens randonnée sur les pas saint Tours (le Chemin Szombathely, le Chemin Saragosse, le Chemin Trèves et le Chemin d Utrecht), bellisés «Grand Itinéraire culturel Conseil l Europe». Il œuvre également en faveur sensibilisation, valorisation et protection ce patrimoine touristique exceptionnel avec mise en pce d initiatives, projets exempires et innovants dans les domaines tourisme culturel et développement rable. Liant le patrimoine martinien par s voies tourisme transcontinentales, le Centre Culturel Européen Saint Tours sensibilise à l idée d une intité et d une citoyenneté européennes fondées sur valeur commune artage citoyen. Depuis 2010, le Centre Culturel Européen Saint Tours est membre fondateur Fonds dotation Saint - artage citoyen. Site internet : Le Fonds dotation Le Fonds dotation Saint artage citoyen est une institution française créée en 2010 par volonté commune partenaires publics et privés (le Centre Culturel Européen Saint Tours, Ville Tours, Chambre Commerce et d Instrie Touraine, Fidal et rand Eliard), afin soutenir s actions d intérêt général valorisation patrimoine martinien. Le Fonds dotation soutient notamment le projet réhabilitation tour Charlemagne, souhaitant en faire un emblème européen artage citoyen. Il a également pour objectif développer, promouvoir, et diffuser valeur artage citoyen, sous toutes ses formes : phinthropique, citoyenne, etc. our ce, le Fonds dotation est habilité à recevoir s dons d entreprises, particuliers, gérer, en les capitalisant, s biens et droits toute nature. Les dons reçus bénéficient, en, régime réction fiscale applicable au mécénat et à phinthropie privée. Renseignements : Fonds dotation Saint artage citoyen Tour Charlemagne B Tours Cex Saint bénissant les nouveaux quartiers Tours. Yves Brault 16 17

10 ème Félix Faure ème Mallet rs Fontaine Marat ue Fermand elloutier Charles Martel J.-G Goulina Louis Bnc Moquerie Gay Grand Fontaine Coq Barbès Sa.. Dr Grand. EDurand Eugène Durand Tilleuls d'archambault Boul Coq All. Cornillière Chaudron aul Cézan Barbès s Fleuettes ass. St.- All. Fosse-Raveau R. EDurand Eugène Durand Ma d'archambault All. Cornillière R Chaudron I ass. St.- s rking s ing t Bretagne aleine eorges Dabilly ue Dreux h. Le Bon e Ampère ce os meau ugo Boucicaut Gal Verneau. F. Sauvage s Dames Bnches d. l. Tête Noire Croc ire J. Macé Chanoine at. Boutard ines Ch. Mars L. Boyer Étienne Dolet l'arsenal J.-J. Rousseau Verte Boyer ort Bretagne Courteline Scoire Jules-Renard Gr. Scol. Rabeis illy t Train n Sergent Leclerc Alleron Rouget s Houx hallebar Col. La Riche Arago Richer Jean Macé Lapce St Eloi dru-rollin Champoiseau ont Napoléon Marescot Rabeis Rabeis Baln arking s arking ort Bretagne Maleine H Georges Dabilly Ch. Mars h. Le Bon Ampère Nicos Frumeau l'arsenal J.-J. Rousseau L. B ort Bretagne Courteline Scoire Jules-Renard ont Napoléon Alleron Rouget s Houx hallebar Col. La Riche Champoiseau Baln A. Duschene A. Dumas Camp Georges Cité Mame Bords Chanteloup La Riche Ile ont Neuf La oste l'isle Victoire Molle Delpérier F. Dubreuil J. Duval Rouget l'isle Bour Mons. Henri Barbusse Faculté d'arts et Faculté Sciences humaines Langues et Littérature l'alma s Tanneurs L E Col. J. d'arc Valmy V I E U X Victoire Jules Docteur Emile Roux n Bords Chanteloup La Riche A. Dumas Camp Georges Cité Mame Girauau A. Duschene l'isle Fromont ont Neuf Victoire F. Dubreuil Victoire Molle La oste Delpérier Faculté Économie et Sciences Sociales vard Fosse Marine Simon Matisse Mans ortillon ortillon Bretonneau l. Gd Marché Charpentier H Bordiers ge Mans s Joulins Musée Gemmail Maison assage Tristan Gd Marché G. Very Courset Maison s Jeunes Lebrun Corot Mignard T O U R S Rapin Léonard Vinci Descartes Chanoineau R.-L. 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Henri Barbusse s Tanneurs Centre CFA Franklin Roosevelt Fromentel Victor Margueron L E Bretonneau V I E U X l. Gd Marché s Halles Halles et Chevallier Hôpital s Joulins Musée Gemmail Maison Tristan Gd Marché Grand Marché Gaston ailhou G. Very T O U R S J. Meunier Ch. Guinot San Fransisco Rapin Institut Touraine ortillon Ec. Léonard Vinci Chanoineau Descartes Banque Général Faidherbe assage Margueron Charpentier Georget Morier Maréchal Lyautey Desaix Strasbourg Baptiste s Aulnes Courset d'entraigues condorcet Fénelon Denfert Rochereau Marie Hugo Antoinette Col. Jules Ferry Bd C. Fmmation Origet Courier Basilique St 14 juillet Jehan Turenne Gr. Scoire Stéphane itard Constantine Institution St- Fouquet Grandière École Régionales s Beaux Arts Maréchal rof. St-Vincent-aul Cartier Hôtel Goüin Commerce Marceau Michel Duclos Grandière Jardin François I Résistance s Halles Richelieu Marceau Gambetta Commissariat Central Étienne allu Sentier St Julien Néricault Destouches Sébastopol Quartier Rannes J. Bart Béranger Victor Inkerman Simier Hugo ais La oste Centrale Georges Sand Estelle Bibliothèque Municipale ortillon Hameau d'entraigues George Sand Tranchée Villeret Ernest Ernest alustre ierre Vinci er Charle Source Foch ais La oste Centrale J.-G. Goulinat résint Groison Groison All. Cèdre aul arking Bibliothèque Bibliothèque Municipale Fontaine Beaune Square rosper Mérimée Jules Favre Chambre Commerce helot Nationale Lucé Dolve B. Constant Voltaire Moquerie s l. Foire le Roi Corliers imbert Corneille André Malraux Scoire s Jacobins s Amandiers l Hôpiteau Tour Guise Aubert Lavoisier s Maures Albert Colbert Thomas Cygne Scellerie L.E.G. L. T. 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Scoire Lepelletier Mirabeau 2 Musique réfecture réfecture Choiseul Chapelle s Minimes Sacré-Cœur Hôtel Grand- Descartes Commanment Loiseau d'entraigues Centre Congrès VINCI ais Nationale Justice Dolve Jean Jaurès d'entraigues Roger Salengro Roger Salengro Chinon d'argentine Auguste Rohart St Sauveur Ste-Jeanne-d'Arc Auguste Chevallier Commissariat Annexe Thiers Californie s Erables Lakanal d'assas Stéphane.-L. Boisnier Desaix Lafayette Galiéni Marchant Duplessis Général Musée Archéo Touraine Jardin s rébens d'oè d'ais personnes âgées Comité Sergent Bobillot Febvotte Imp Febvotte mp. s apillons Origet G.Cuvier assage Cane James Belvédère s rébens itard Renault Foch inaigrier Fontaine Beaune Jules Favre Chambre Commerce helot Lucé B. Constant Voltaire s l. Foire le Roi imbert Corneille André Malraux s Jacobins s Amandiers l Hôpiteau Tour Guise Aubert Lavoisier Château Tours s Maures s Turones Albert Colbert Thomas Cygne Émile Zo Galerie Chaptal Nationale Galerie ais Corliers Scellerie s Hôtel Gym. Ville Origet Cluzel ass. J. Bart James Cane Hoche Metz St-François--aule George Boylève l'alma Alf. Réformée Minimes s Minimes Métropole Galerie V.Laloux Forum Grammont Vigny Évangélique Sand Eupatoria Boisnier L.E.G. L. T. Ste-Ursule H. assage Balzac Buffon Barre Babeuf réfecture Boraux Charles Gille Jules Moineaux St.-Gatien Bernard Gare Vendée Auguste Comte Michelet Cluzel Laponneraye Dr. Guérin Immeuble Routière Nantes alissy Cloître salette.-l. Courier Cathédrale St.-Gatien Fleury Musée Beaux-Arts Jules Al. Manoir Damien Gare S.N.C.F. Office Tourisme Simon s Aumones François Truffaut Cinéma Méga CGR centre St-Etienne Grécourt Vailnt adm. Cluzel d'amboise d'amboise Sidi-Brahim Gal Cavaignac Thiers rof. et Tech. Ste Marguerite Michel Colombe Bugeaud Carnot Rocher Febvotte Miquel l'espérance Lussac R D. Giraut erdriau R V Luzarche Henri Maternelle Grécourt s Aumones Bise GL. Leclerc Duportal Michelet Chalmel B. ascal Tri ascal ostal s pensées 4 Sept. Thiou Jourdan Molière Synagogue Galpin armentier Rivière A. D. apin asteur s École Michelet Scoire Michelet l'elysée Grammont Grammont Thiers Molière Jules Ferry révoté H. La oste Danton A. Bosse arking Bnqui André Malraux Grégoire Bazoche Génér s Musique Jules Simon Racine trièr al Me unier Joliot Curie l. s tes Boucheries Maintenon Centre Administratif Bourdaisière Varennes Résince Mat. Universitaire S. Kleiber Sanitas Hallebardier Saint Just Montbazon Cdt Tusne s Sables s Sables Saint Nungesser et Coli CROUS Lazare VOIES etit ré S.N.C.F. Charpraie Grenadière All. T. d'argenlieu Al. el d'oisy Belle Fille J. Lebrix All. D. Daurat Cha lessis Lattre Tassigny Bretonnerie Montaigne ort Feu Hugon Ursulines Traversière etit Cupidon Dublineau Guetteries Dublineau A Dennery Fleming Loches Châteaun sdocks G.Cu Mat. M. Curie Montcontour Al. Devinière Al. d.i. Bechellerie Al. Cheverny Jacques-Marie Rougé Neuve Montrésor Ferdinand Morin André Theunet Dr. Bosc Al. d'espelosin Docteur Herpin Saché François Edouard etterault arking d'orléans André Jardin Mirabreau Racan Guyard Bnqui Malraux Gohler Gutenberg Jean Goujon René Jenson ass. Scoire Bise ascal Cangé Chaumont Anne Bretagne Al. C. Lefèvre All. s Granges Saint Sanitas Labordère Docteur Costes et Bellonte rles Lindbergh All. Engerand Belle Fille Maurice Bel Santos-Dumont Charcot Didier Jean Besnard Docteur Denoyelle J.B Jacquemin Jenson Camille Fournier Thomas Lavollée Luynes Bouilly Le Bâteau Ivre Gaudinière Théophane Aubry Daurat Meffre Albert hilippon Vénien Meffre Buré Avisseau Avisseau Tribut Saint- ierre Ville Clouet Maintenon Saintierre as René Barillet Deschamps Degrange Jean Jacques Madagascar Louis Vailnt Robert Ranjard C.Bernard Général l'adj. Foiny Christophe Colomb All. André Gi Charles ierre Loti.ainlevé Desmoulins. C.Desmoulins Gr. Sc. Desmoulins Jacquart rie C. Timbre rie Fuye ass. d Boraux Gille Bernard Gare Guerrier Marconi Routière ont Suspen arking Bnqui André Malraux Château Tours s Bnqui Turones l. s tes Saint Saens Boucheries Saint- ierre Ville Grégoire Dirot Douaumont Saint- Tours Augustin Mosquée rie Cathédrale Manceau Lobin 1 ermai François Lorraine 8 Mai Sicard orte s Frères Lumière Rouline Cinéma lesstudios F. oulenc Jolivet scoire Conservatoire Gr. Scoire Lepelletier Rond -point Roton Mirabeau 2 Musique Nantes Edison Cour l'armorial Cloître salette alissy GL. s s ière Sta et iscine s Tourettes Clos Rés. Bellevue République s Vergers d Antan Cordaize C. d. 3 Rois Tours Trianon Saint-Symphorien D. Soleil mardon Devildé Vieux ont Roche-. Moquette Damien.-L. Courier Cathédrale St.-Gatien Fleury Musée BeauséjourColl. Léonard Beaux-Arts Jules Al. Manoir Leclerc Chev. Bnc Office Tourisme Simon s École Génér s Musique Jules Simon Notre Dame ierre Farman aul as Bazoche trièr Racine al Me unier Joliot Curie Van Duc Mayenne etit ré Bretonnerie Montaigne ort Feu Hugon Ursulines Traversière etit Cupidon Guetteries R Dublineau H eais l Oratoire Jean Assont Vooren Rond Garros Coteau Salle Saint Barthélémy Saint-Symphorien Nouveau Calvaire Barrière Gr. Scol. aul aul s eupliers s J.B. Dupré Site La Canal Grandmaison Renan Gare Canal Renan Chambert Jules Velpeau s Coursière Carrefour s Français Libres l'ecluse ntin BoileauDespreaux Florian assage J. Bara La Tonnelle Jolivet ntin as. Grévy Legras Représentant Gr. Sc. Velpeau assage Fuye sabeilles All. Chênaie s Abeilles arking Louis Mirault. Fournier Edgar Noirmant Maternelle Les Abeilles Raspail Gr. Scol. C. Bernard E. ic-aris AristiBriand Didier Trousseau Quinet s eupliers Nioche Jules Gues d'alger Francisco Ferrer Christophe Colomb Gounod G. Berr R; J. Mourgault Berlioz Camille Desmoulins Montesquieu Estienne d'orves Canal Jolivet Docteur Moreau Megy Carneaux Charles Fuye Gaulle VOIES Jean Mermoz. Sémard S.N.C.F. J.B. Via Desns Desns Sacré-Cœur Georges J. Bergson Bondon G Guilumet VOIES Séverine Bely E. Branly nière Guynemer Baudin Via assage Foyer, log. Schweitzer Belnger Legras hault Tour Salle s Sports Roton Jules Gues Dr Schweitzer Lathan d'alsace Mattéoti Champ Joli Séverine Lathan Autoroute Belnger Jolivet S.N.C.F. Fournier d'auvergne as. Tour d'auvergne G. en l. s Martyrs Maillé Brossolette Marne Couvrat Desvergnes E. Chabrier Champ Joli Jean Moulin Louis David Gal Georges Renard Mouchot Gal Charron Cu Debussy Dr Jaujas E. Flottard Clément Mahouau aul Langevin rome André Frey Chemin vert Mattéoti Maurice Bouchor Beaujardin Ar Carpentier 1 er Mai Estienne A10 J.Tachereau Docteur J.Bruley d'orves Zamenhof Georges Collon Nadaud All. Sellier All. s Eparges Édouard Beaujardin Docteur Dr Chabry Appel Bergonié All. s Arnnes aul All. Lorraine All. s Vosges ierre d'artois Sembat s Fndres Richard All. l'yser Al. Champagne Georges Clemenceau Toscane Georges Hersant Vailnt Brizon Loches Châteaun ėsdocks Saint-B arthélémy François etterault Impa l O arking d'orléans Mirabreau André Jardin Racan Guyard Malraux Gohler Gutenberg Jean Goujon né Saint Barthélémy Chanteclerc ont Mirabeau Buré D R Avisseau Avisseau asseur Tribut Clouet Maintenon Saintierre as René Barillet Deschamps Jean Ja Madagascar Chopin ont La réventorium Beausite l'ermitage Cerisiers Tours Sainte-Ragon Salle Beausite Violettes s Coudrier Fauvette Estienne Dr. Leccia Lombardie d'orves s Aubépines Georges Wagner Mail Gustave Fubert ompidou Jacques I.U.T. rie ass. Renan Gare Canal Renan Chambert Jules Tilleul Maréchal Juin Cours Carrefour s Français Libres l'ecluse ntin BoileauDespreaux l Anguille All. Dorgelès Jean Lurcat assage La Tonnelle Jolivet ntin as. Grévy Guerrier Vont Rond Dorgelès Gaston agès aul Cézanne Maison retraite l Ermitage annexe centre hospitalier Tennis Club Tours Duclos s Justices d'indochine Estienne d'orves Joliv Canal ic ière Chaudron Jeanne Welis r Maurice Colonel Marnet Louise Belle Isle Liberté All. s Acacias Côte Fleurie Maison Maternelle C.H.U. D Départ. l'equipement Tours-Nord s Chalets Clos A 10 Sortie 21 Jeanne Welis François Le Borgne Michel s Tilleuls aul Carcasso Joseph Saint Libert Jeanne Taste Chanoine Marcault Jean Monsoun All. Monseigneur Baumier Les Cent l'ermitage K essel Marches Giraudoux Fer à Cheval Welis p. rdière Sta Albert-Camus Scoire Albert-Camus St.-Libert resle Camille Robert Ste Ragon Mairie annexe Ste Ragon TT annexe Gatien Alexandre Rousseau Ste-Ragon Scoire Rond Taste Clos Saint Libert Jacques Bnco Saint Autoroute s Fleuettes Bo r Maternelle André Maurois assage Fraillon Gauthier Clos Cormier J. Borgnet All. Sacristainerie All. Fosse-Raveau St. Marmoutier uyraton Ch. Saint-Gatien Alphonse Lecompte Saint Ch Bor All. s Troènes arçay s Cornouillers Frênes s Tours Sainte-Ragon s Vignes s Vignes A 10 Rougemont Hêtres arçay s Merisiers Jacques Borgnet École d Apprentissage Rougemont Abbaye Marmoutier Marmoutier Rougemont Chemin s Rochettes Chemin s R o c h ettes Abel Gance Rond-oint Jean Le Reste arçay Télégraphe Rochecorbon Tour Charlemagne et tour l horloge. Archives municipales Tours, David Darrault Réalisation : Cette brochure a été réalisée par le service l animation patrimoine Ville Tours Rédaction : Frédéric Dufrèche, responsable service l animation patrimoine Ville Tours Conception graphique : AS - Direction communication Ville Tours Remerciements : Jean-Luc orhel, Directeur s Archives et atrimoine Ville Tours Sébastien Lefebvre, Gui conférencier agréé Aurélie Viard-Gaudou, Gui conférencière agréée Elisabeth Lorans, rofesseur d archéologie médiévale à l Université Rouen, Directrice-adjointe CITERES - UMR 6173, Responsable Laboratoire Archéologie et Territoires Antoine Selosse, Directeur Centre Culturel Européen Saint Tours Les agents s services municipaux Tours : Michèle révost, hilippe Le Leyzour, Nadia Etcheverry, Katia Verrier, Carole Lebnc, Catherine Vallée, Geraldine Glover, Anne-Vioine Jarlégant, Nassera Smati, Nathalie Guy, Au Caillé-Jeandrot. s Halles Halles au et St aul Henri Grand Scoire Langlois Galilée Marché Raspail Scoire Raspail le Corbusier Molière rof. Loiseau 32 I. Dupuytren Mat. Autruche Théâtre F. Buisson St-Vincent-aul ailhou MiquelInstitut Central Gaston Commissariat d'entraigues Viollet le Duc Touraine F. Fernand Léger La Ste d'azay 15 Famille Le Ferron Auguste erret Marescot Gendarmerie Maison RAUDEAU Ec. d'arrêt ais Coll. asteur Banque CTRO J. Meunier Carrefour Justice Hôpital Dublineau Rochepinard arc s Scoire expositions Gustave Fubert Abbé Simonin Jean Jaurès N G. Lussac Sta d'honneur et Dojo 18 Gare Canal St Germain Guido 19 Becquerel S.N.C.F. d'arezzo Foyer, log. Médicis Jardin Desteur Maintenon Guilume Schweitzer G. Jardin Jardin Bouzignac Centre Corneille 66 I. Girauau Dehaye Ile oux Mans ortillon ortillon Simon H ge Mans Im Mignard Mairie annexe St.-Symphorien Commisariat annexe All. Vincent Scotto Tranchée Scoire Victor Hugo Bocage Croix-Montoire Bois Fleuri s Bleuets Moulin Croix Montoire à Vent Lafayette Marchand Duplessis Grillemont Ru. Jean errin Ave e. d Arc Réservoir Ville s Réservoirs E.T.. Richelieu.Reboux Jacques résint Coty Cu Thion ont Wilson Girard Vasson Huard oincaré Tranchée Villeret Ernest Ernest alustre ierre Légen : Scoire 1 : Abbaye Marmoutier Victor Hugo St.-Grégoire 2 : Tour Charlemagne ortillon Vinci Coll. s St.-Grégoire Tisserands Sanatorium 3 : Tour l horloge Croix-Montoire Choiseul 4 : Cloître Saint- 5 : Basilique Saint- ortillon 6 : Musée Saint- ortillon er l'abbé l'épée Docteur Ledouble résint Groison Groison Charles Martel All. Cèdre aul Balzac Léon Joulin Velpeau Jacob Brunel Kléber Félix Nadar Autres lieux mémoire martienne 7 : Chapelle etit Saint- Co s Capucins Croix asquier Trianon Chaîne Fer Michin Balthazar ue Henri Losserand Devildé Beauregard Jacquart C. Timbre Cordaize C. d. 3 Rois Saint D. Soleil Tours Trianon ont Suspen Lazare Jules Verne Louis Braille mardon Devildé Vieux ont Rivoli BeauséjourColl. Léonard Roche-. Moquette Chev. Bnc Cour l'armorial Notre s atureaux ierre Cour Gabrielle d Estrée Farman aul as nue Van Duc Mayenne Vooren Alfred Musset H Coteau Salle Saint Barthélémy Saint-Symphorien Nouveau Calvaire Barrière Gr. Scol. aul aul s eupliers Site s J.B. Dupré Saint-B arthélémy Charles Square Stéphane Malrmé ompiers Bauire Saint Chanteclerc réventorium Beausite l'ermitage Cerisiers asseur Fauvette s Aubépines ont Mirabeau Beausite Violettes s Coudrier ont I.U.T. s Fleurs Maréchal Juin Vont All. Dorgelès Rond Dorgelès Gaston agès Maison retraite l Ermitage annexe centre hospitalier Tennis Club Tours s Justices d'indochine Chaudron Bourron anne Welis Colonel Marnet A 10 Sortie 21 Av. Château Louise Belle Isle Liberté All. s Acacias Côte Fleurie Maison Maternelle C.H.U. s Chalets Jeanne Welis Mic s Tilleuls Chanoine Marcault Jeanne J Monsoun All. Monseigneur Baumier Les Cent Fer à Cheval Welis Scoire Albert-Camus St.-Libert Camille Robert s atureaux Ste Mairie Ragon annexe Ste Ragon TT annexe Gatien Alexandre Rousseau Cour Gabrielle d Estrée Scoire Rond François Le Borgne l'ermitage aul Joseph K essel Saint Libert Marches Ste-Ragon Clos Saint Libert Jacques Bnco Saint Autoroute resle Bo r Maternelle André Maurois assage Fraillon Gauthier Clos Cormier J. Borgnet All. Sacristainerie St. Marmoutier uyraton Ch. Saint-Gatien Alphonse Lecompte Saint s Vignes s Bor s Vignes A 10 arçay Rougemont Le Grand Hall arçay Jacques Borgnet École d Apprentissage Rougemont Abbaye Marmoutier Marmoutier Saint-ierre-s-Corps Rougemont 1 Camille Chemin s Abel Gance Chemin s R o Rochettes c h ettes Rond-oint Jean Le Reste Chautemps Camille d'anguil Télégraphe Rochecorbon Suzanne Lenglen Jules L. Chemin Autoroute

11 Turo, Tours, vue cavalière XVI e siècle, extraite Civitates Orbis Terranum, chez Braun à Cologne. Bibliothèque municipale Tours Tours appartient au réseau national s Villes et ays d Art et d Histoire Le Ministère Culture et Communication, Direction Générale s atrimoines attribue le bel Villes et ays d Art et d Histoire aux collectivités locales qui animent leur patrimoine. Il garantit compétence s guis conférenciers, celle s animateurs l architecture et patrimoine, ainsi que qualité s actions menées. Des vestiges archéologiques à l architecture contemporaine, les Villes et ays mettent en scène le patrimoine dans toute sa diversité. Aujourd hui un réseau 153 Villes et ays d Art et d Histoire vous offre son savoir-faire sur toute. A proximité : Bourges, Chinon, Loches, Vendôme, Blois, Orléans, les ays Touraine et Val d Aubois bénéficient bel Villes et ays d Art et d Histoire. Laissez-vous conter Tours, Ville d Art et d Histoire en compagnie d un gui conférencier agréé par le Ministère Culture. Le gui vous accueille. Il connaît toutes les facettes Tours et vous donne les clés lecture pour comprendre le développement ville au fil ses quartiers. Le service animation patrimoine qui coordonne les initiatives Tours Ville d Art et d Histoire, a conçu cette brochure. Il propose toute l année s animations pour les Tourangeaux et les scoires. Il se tient à votre disposition pour tout projet. our tout renseignement : Service animation patrimoine ville Tours 1 à 3 rue s Minimes TOURS CEDEX 9 Tel. : dadp-patrimoine@ville-tours.fr