La Jeunesse illustrée

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1 N " Année. 8 Septembre ÎO Centimes - La Jeunesse illustrée UN BRIGAND D'AUTREFOIS (8e Suite), par Georges OMRY te duc d'york rentra chez; lui, en souriant férotement. «Voilà comme je me venge», murnurmura-t-il. Puis il écrivit une lettre dans tquelle il racontait l'attaque du carrosse de lady IVentworth. En recevant cette nouvelle lettre anonyme, le lieutenant de police s'écria : «Eh! par'dieu, ce correspondant inconnu me facilite vraiment ma tâche!» Il ordonna à un peloton de soldats d'aller chercher lady "Wentworth et de la ramener à Londres. Le lendemain matin lo duc de Monmouth, presque méconnaissable, toujours soiis l'influence du narcotique, était étendu inanimé sur un banc, devant la table des juges qui l'examinaient curieusement. Près d'eux le lieutenant de police disait : «Comme vous le voyez, messieurs, cet homme est bien Claude Duval 1 «Son costume bizarre est connu de tout Londres, ^es papiers que nous avons trouvés sur lui ne lissent aucun doute sur son identité. D'ailleurs jici, écrit de sa main même, le plan de l'attaque, irigée contre lady "Wentworth et que par caprice, isuite, il a sauvée.» On fi.t entrer Katy, la soubrette, qui raconta en quelles circonstances elle avait vu l'accusé. Elle montra ensuite le sauf-conduit qu'il lui avait donné et signé : Duval. «Cela ne fait l'ombre d'aucun doute, dirent les juges, c'est bien le célèbre brigand que nous avons devant nous!» Lady "Wentworth fut introduite à son tour. En apercevant Monmouth si pâle, elle s'écria: «Mais il est malade I» «Non, madame, répondit simplement le lieutenant-dé police en montrant le flacon de rhum, il est ivre mort.» Ce que ressentait lady Wentworth était horrible. I Juoil Cet homme qu'elle aimait était donc un Irigand?... Cependant l'amour chez elle était si loble qu'elle essaya encore de le défendre, mais pjuge lui dit : «Rien ne peut le sauver, il nous } suffi de reconnaître son identité. Ce soir il sera pidu.» Lady "Wentworth poussa un grand cri et ' ' i évanouie. Katy la reconduisit à l'hôtellerie où elles étaient descendues. Cependant, le bruit de l'arrestation de Duval s'était répandu. Devant la prison un attroupement s'était formé. Un homme qui boitait légèrement, en entendant ces propos, pâlit. C'était Claude Duval. Son premier mouvement fut de se dénoncer, mais il comprit qu'avec le duc d'york il se perdrait, sans pour cela sauver Monmouth. Il réfléchit et soudain sourit. Il se dirigea vers une maison peinte en rouge et entra. C'était la demeure du bourreau. h I Cependant la justice suivait son cours. Quelques I P ^ ' d charpentiers dressaient l'échags a r s R*-, es Un homme vêtu de rouge les dirigeait, rftait le bourreau. Soudain une pièce de bois mal ^ vacilla et'tomba lourdement sur le bourreau qui n'eut que le temps de faire un saut de côté. Toutefois, il avait le bras droit tellement endommagé qu'il ne pouvait plus le remuer. «Diable, dit le lieutenant de police, vous ne pourrez faire l'exécution...» «_ oh! Dieu merci, milord, elle aura lieu tout de même, car voici mon premier aide qui est tout aussi habile que moi,» et il présenta un homme dont la barbe rousse avait un aspect sinistre. Le bourreau se retira et l'aide prit la direction des travaux avec une habile activité. tvo^sja suite pagre 2.)

2 2 UN BRIGAND D'AUTREFOIS (Suite) Les habitations humaines. L Pendant ce temps, grâce aux soins de Katy, lady Wentworth était revenue de son évanouissement. Au grand étonnement de la soubrette, la jeune fille se leva brusquement, répara vivement le désordre de sa toilette et s'écria : «J'y vais!» Elle prit un carrosse de louage, se dirigea vers le Palais-Royal et demanda à être introduite près du roi. Peu après un huissier vint lui annoncer que Sa Majesté, daignait la recevoir. Tandis qu'elle entrait, une portière s'écarta légèrement et le duc d'york, passant la tête, reconnut la visiteuse. Lady Wentworth s'était jetée aux pieds du roi : «Sire, s'écria-t-elle, je viens implorer la grâce) de Claude Duval. Quoi! un brigand! Eri êtes vous bien sûr, sire, malgré ce que j'ai vu efl entendu, j'ai encore la conviction que c'est uni noble et fier gentilhomme.» EGYPTE C'est jusqu'aux peuplades de l'antique Egypte qu'il faut remonter pour trouver trace de véritables habitations, bien que les premiers habitants de ce pays n'eussent d'autre abri que de simples grottes naturelles, mais celles-ci étant devenues insuffisantes, ils en creusèrent d'artificielles en appliquant les principes de construction géométrique qui semblent innés chez eux et qui, d'ailleurs, reposaient sur les traditions religieuses. Ils se firent ainsi des habitations composées de vastes chambres rectangulaires soutenues par des piliers et que divisaient des cloisons de roseaux. Dans les plaines, les premiers Egyptiens construisirent des cabanes de tiges de bambou, recouvertes du limon du Nil, et dans lesquelles se trouvaient déjà les éléments de l'architecture égyptienne. La fragilité mission est de ravitailler périodiquement les hommes attachés aux différentes stations des régions arctiques, rapporte l'histoire d'une tragédie peu ordinaire qui vient de se passer au Labrador. Quatorze Européens, résidant à Davis-Illet, et leurs familles, avaient décidé de se rendre à Hopelade pour assister à une cérémonie religieuse. Hopelade se trouve à 80 milles environ. Pendant le voyage, les malheureux furent surpris par une tourmente de neige. Onze des familles réus-'rent à arriver saines et sauves, mais on n'entendit plus parler des autres. On a pu connaître, ou plutôt deviner le sort de l'une d'elles, la famille Lane, parce qu'il y a quelques jours on vit arriver à Davis-Illet les chiens qui traînaient ses voitures. Il existe une coutume dans le Labrador, qui veut que l'on tue immédiatement le chien qui a goûté à la chair humaine. Comme on soupçonnait fort les médors en question d'avoir dîné de leurs maîtres, on en tua un, le plus vieux, et dans son estomac on trouva une oreille humaine. Par la suite, les habitants de Davis-Illet eurent la confirmation de la tragédie qui s'était accomplie. Surpris par la tempête, les membres de la famille Lane s'étaient réfugiés dans un bois; les chiens des traîneaux rendus féroces par la faim, après une lutte acharnée, dévorèrent leurs maîtres dont il ne resta plus que des ossements à demi rongés. C'est, on le voit, une fois de plus la confirmation de ce vers de Destouches : Chassez le naturel, il revient au galop I Le feu crée la richesse. Et elle plaida sa cause avec une telle véhémence que le roi, quoique sceptique, fut ému. «Où diable l'amour va-t-il se nicher, murmura-t-il!» Il signa la grâce et dit : «Voici, madame, allez le sauver vous-même, vous l'avez bien, gagné.» Le duc d'york avait tout entendu. Sans perdre de temps il avait couru auprès du carrosse de lady Wentworth, avait soldé et renvoyé le cocher.' Puis il avait amené un autre carrosse identique avec un cocher à lui, auquel il donna des instructions secrètes. Lady Wenworth était si troublée qu'elle na s'aperçut pas de la substitution. Elle donna Tordra au cocher de la conduire à la prison, et elle montai dans le carrosse. Sa voiture partit au grand galopl de ces demeures amena les habitants à utiliser la pierre, et, du limon séché au soleil après avoir été coupé en fragments rectangulaires leur fournit de nouveaux matériaux rappelant la brique. Alors les maisons égyptiennes eurent un aspect carré, à toitures plates formant terrasses et sur lesquelles on étendait des toiles supportées à leurs' extrémités par des perches verticales, ce qui permettait aux habitants de jouir de la fraîcheur à l'abri de ces vélums, et de se garantir, grâce aux saillies des différents corps de bâtiments, des coups de vent soufflant dans diverses directions. On peut s'étonner, étant donnée l'admirable civilisation des Egyptiens qui furent les plus anciens artistes du monde, qu'il ne reste presque rien de leurs habitations ni même de leurs palais, tandis que l'on découvre tous les jours des parties considérables de temples et de tombeaux qui ont défié les atteintes des siècles. En réalité, ils ne construisaient pas comme nous pour les vivants, mais pour les dieux et les morts, car la maison et le palais devaient servir seulement pendant la vie, le tombeau pendant l'éternité. La jeune fille tomba dans une profonde rêverie Elle ne revenait pas elle-même de la démarche audacieuse qu'elle venait de faire. Cependant il lui sembla que ce carrosse mettait un temps interminable à arriver au but. Elle regarda à la portière et s'aperçut qu'on l'avait fait sortir de Londres. Elle appela le cociier, le priant d'arrêter. Le postillon ricana. La jeune fille alors comprit tout. Sans hésitation, elle ouvrit la portière et malgré l'allure vertigineuse des chevaux, sauta à terre. Heureusement, elle tomba dans un pré touffu- qui amortit sa chute. Elle se releva et se mit à courir. Avec une endurance qu'on n'aurait guère supposée chez cette frêle jeune fille, elle courut jusqu'à la place des exécutions. Elle aperçut au loin la foule et frissonna. «On ne passe pas», dit un soldat (qui n'élait autre qu'un émissaire du duc d'york). «J'ai la grâce», s'écria lady Wentworth. «Cette femme est folle», dit le soldat, et rudement'il voulut l'écarter. A ce moment un cavalier passait. C'était le lieutenant de police. «Grâce! j'ai la grâce, criait la jeune fille.» L'officier étonné s'approcha et lut le billet du roi. Quand le cocher voulut se mettre à sa pour suite, elle avait disparu. Lady Wentworth, couran toujours, était revenue dans Londres,_ espéran retrouver un autre carrosse, mais elle était dan: un quartier miséreux et elle dut continuer se route à pied «En effet, il est en règle!» dit-il ému, mal à ce moment lady Wentworth poussa un gi'an cri, la foule hurla et en haut du gibet appa''l l pendu au bout d'un longue corde, le corps t jeune duc. (La suite au proehain numéro.) Dévorés par leurs chiens. On sait les services rendus par les chiens, au cours des expéditions polaires-, ceux-ci, en effet, par leur résistance, sont en quelque sorte les uniques animaux de trait que l'on puisse employer dans les régions arctiques ou antarctiques, et remplacent le renne lorsque celui-ci ne se rencontre plus. Les espèces employées pour les attelages polaires sont composées, en général, de chiens esquimaux ; ceux-ci appartiennentàlarace des lupoïdes, c'est-à-dire originaires du loup. Leur museau pointu, leur fourrure épaisse, témoignent du reste de leur descendance. Nourris de viande crue, pour leur conserver, la force nécessi tée par les durs travaux auxquels ils sont assujettis, ils ont gardé quelque peu de la férocité de leur ancêtre, et il suffit parfois de circonstances fortuites pour qu'ils retournent à leurs origines. Le navire Harmony, un vétéran des campagnes polaires, dont la L'industrie tire, depuis de longs siècles, la matière première de son activité, des entrailles mêmes du sol. Elle découvre des mines, des filons, et quand la richesse en est suffisante, elle les exploite. Aussitôt, elle brise les roches à la dynamite ou par des moyens mécaniques; elle livre ainsi des masses de minerais dont l'ouvrier sépare la partie terreuse ou «gangue». Le reste, traité dans des fours spéciaux, donne le raétal relativement pur. A cet effet, on emploie, dans les usines, tantôt le coke et le charbon, tantôt le courant électrique. Il s'agit de faire servir ces forces, c'est-àdire le feu, sous toutes ses formes, à séparer les groupements que la nature a faits entre les pierres et les métaux. Ces associations, ces minerais, sont d'ailleurs l'œuvre également du feu qui circule à l'intérieur du globe. L'examen des fumées volcaniques a révélé que certains métaux sont liquides ou même gazeux, dans le centre de la terre, tellement la chaleur y est intense. Ailleurs, et dans les couches plus voisines de la surface, les métaux se trouvent à l'état terreux, ou amorphe, entendant par ce mot l'aspect d'un corps non cristallisé. Or, il suffit que les vapeurs de soufre, ou d'esprit de sel, ou encore de vitriol, ou enfin de phosphore, traversent en s'élevant les terrains à métaux amorphes, pour agir sur ces derniers, pour s'y combiner et souvent pour les faire seulement cristalliser. Mais, parfois, la vapeur s'unit provisoirement à la substance amorphe, la transporte toute chaude en un endroit où la température est moins élevée, s'en sépare et la dépose sous forme de cristaux. Elle n'a fait que lui donner un nouvel aspect sans en modifier la constitution. Ces diverses vapeurs amènent donc près de la surface terrestre, cristallisés ou non, les métaux des profondeurs. Ce sont, comme on dit, des minéralisateurs. Les filons leur sont dus, les pierres précieuses également. Des traces métalliques s'ajoutent parfois à la substance que le minéralisateur est en train de manier, et la colorent diversement. C est ainsi que des traces de chrome fournissent le saphir et le rubis; la turquoise est colorée par du cuivre, la topaze également par du chrome, mais en moindre quantité que le rubis. On le voit, non seulement les minéraux, mais aussi les pierres précieuses, sont créés par la nature, ce grand chimiste, avec l'aide du feu dont la toute-puissance est telle, que l'on comprend pourquoi des ses débuts l'humanité, qui lui éleva des temples et lui consacra des prêtres, eneutle culte profond, transmis de races en races à travers les siècles, jusqu'à son apothéose en nos temps modernes, où il est devenu l'auxiliaire indispensable de la science et de l'industrie.

3 MÉMOIRES 5 D'UNE MÉMOIRES D'UNE CLEF (Fin) CLEF KSI i i» L-. > lm Je suis une petite clef en or. Trop modeste pour dire que je suis jolie, je peux certifier en tout cas que j'ai une certaine valeur. Mon maître se servait de moi quelquefois pour siffler son chien mais, mon véritable emploi était de fermer un petit coffre-fort qu'il possédait et dans lequel il plaçait de l'argent et des titres. Mon maître, le prince Paul, avait le tort d'être peu méfiant et de se servir de moi devant des amis plus ou moins sûrs. Parmi ceux-ci, Fripon surtout, dont il avait fait la connaissance au café, me regardait avec envie. En effet, je retrouvai là de nombreux petitsfours qui avaient été servis au déjeuner et que l'indélicat Fripon avait mis adroitement dans sa poche pour son goûter. Le misérable n'avait pas tardé à quitter ses compagnons, et, aussitôt rentré chez lui, il me pesa et se montra satisfait, car, désirant me vendre le plus vite possible il alla tout droit chez un serrurier, afin de lui faire confectionner une clef en fer absolument semblable à moi. Pendant l'altercation que nous eûmes ensemble, je fis en sorte de choisir une petite lime à ongles qui se trouvait dans la poche de mon voleur et j'abîmai ma rivale comme je pus. En possession de ma sosie, dont il avait l'intention de se servir, Fripon pouvait me vendre. Aussi me mit-il dans la poche intérieure de sou veston... 3 Un dimanche, mon prince ayant rendezvous à la campagne pour faire un déjeuner sur l'herbe, ferma son coffre et me plaça avec soin dans sa bourse en argent pour m'emporter avec lui. Après le repas, on demanda à jouer, et l'ami Fripon proposa une partie de furet, qui fut acceptée à l'unanimité. Mais, à un moment. donné, Fripon, qui m'avait dans la main, profita de ce que les joueurs causaient entre eux, pour couper la ficelle,, me prendre et mettre à ma place une clef en cuivre, qu'il possédait... A la campagne, il retrouva les personnes avec lesquelles il avait rendez-vous, et, parmi celles-ci, l'individu dont la figure me déplaisait. Mais, pour ce jeu, il fallait glisser un anneau dans une corde : «Prête-nous ta petite clef», dit Fripon au prince qui s'exécuta avec bonne grâce, bien qu'un peu ennuyé de se séparer de moi. Puis, il fit repasser ma remplaçante, dans d'autres mains. Le jeu terminé, mon maître la prit et à cause de sa couleur jaune, ne s'aperçut pas de la substitution. Le déjeuner fut des plus gais, grâce a mon maître qui fut pétillant d'esprit, comme a son habitude. Il me fit bien rire. Et, s'étant tous placés en rond, ils se mirent à jouer : «Il court, il court le furet, le furet des bois, mesdames. Il est passé par ici, il repassera par là.» C'était très amusant. Quant à moi, à peine dans la poche du voleur, je vis tout de suite à quel triste individu j'avais affaire. ' - " Q - - Le travail fait, nous nous retrouvâmes dans la même poche, et, de suite, je conçus une haine terrible pour cette intruse qui faisait double emploi avec moi. Nous ne tardâmes pas à nous disputer..:.,.. pour se rendre chez un orfèvre, mais, en route, je m'arrangeai pour percer la poche et tomber dans la doublure. Si bien qu'arrivé chez le marchand, Fripon ne put me retrouver et fut obligé de renoncer à son projet. A court d'argent, sans doute, il se rendit chez le prince Paul et, profitant de son absence, il introduisit ma rivale en fer dans la serrure du coffre-fort. Mais la clef abîmée par moi ne put fonctionner.. ~~ Et, pendant que Fripon opérait sans succès, 3e perçai la doublure du veston et tombai à terre, au moment même où mon maître rentrait chez lui. Celui-ci, qui s'était aperçu de ma perte, après le déjeuner sur l'herbe, n'avait osé accuser personne, sans preuves. Mais, maintenant, il n'avait plus à douter de la culpabilité de Fripon, qu'il soupçonnait d'ailleùrs. Il le fit arrêter séance tenante. Depuis ce jour, il me garde avec un soin jaloux et ne se sépare plus de moi, pour quelque raison que ce soit.

4 6 LE MAITRE LE CHINOIS MAITRE CHINOIS 7 {Fin) Les jours passaient. On avait des nouvelles de l'ambassadeur qui était annoncé. Le roi fit appeler le docteur Fricassus et lui apprit que, l'ambassadeur de Chine, ne sachant pas le français, c'était lui qui était désigné comme interprète. Très embarrassé, Fricassus résolut de rejeter sur son adjoint, le poids des événements qui pourraient se produire. En sortant du palais, il simula une chute et une entorse. Oe fut, donc, Pancrace qui l'ut désigné comme interprète. La veille de l'arrivée de l'ambassadeur, il errait désespéré, pensant aller se jeter aux genoux du roi et implorer son pardon... quand il rencontra sur la route son Chinois do Brest venu à Paris avec l'argent qu'il lui avait envoyé sui la vente des objets d'art. Le Chinois venait chercher à se placer comme domestique chez quelque personnage de la cour.... pour produire un effet, apporte-les-moi pondant mon cours. Il est très à la mode en ce moment et le roi daigne y assister. Tu te rendras à Versailles avec ce laissez-passer. Voici quelques pièces d'or, prix de mon acquisition.» Quand il fut au courant de la-situation : «Tu as été honnête avec moi, dit le Chinois à Pancrace, je saurai le reconnaître. Introduis-moi au palais sous un déguisement, ma natte dissimulée sous une perruque et nous aviserons. La réception de l'ambassadeur devait avoir lieu dans la salle des glaces. Un trône était installé pour le roi. Dans un coin, se dressait la chaire du professeur de chinois derrière laquelle devait se tenir l'interprète debout. Le Chinois de Brest se blottit lui-même sous la chaire quelques instants avant la cérémonie. Le docteur debout, drapé dans sa longue robe noire, le dissimulait entièrement à tous les regards. Le cours a lieu ; le roi y assiste. Tout intimidé, Pancrace pénètre au moment où le docteur Fricassus est en train de réciter un long discours. en chinois, prétend-il; mais Pancrace, qui est de Brest, reconnaît avec stupeur que ce farceur de Fricassus parle tout simplement bas-breton. «Ah 1 s'écrie-t-il dans la même langue, monsieur le docteur, je parle le même chinois que vous, ou à peu près, car vous parlez celui du pays de Léon, et moi celui de Vannes.» Fricassus ne se laissa pas démonter pour si peu : «- Sire, dit-ilau roi, je vous présente un homme qui, comme Votre Majesté a pu en juger, connaît à fond la langue chinoise. On introduisit l'ambassadeurvle Chinois sous sa chaire entendait parfaitement ses paroles et les traduisait immédiatement (Pancrace se contentant de remuer les lèvres), après quoi il traduisait en chinois les paroles royales, le tout avec une netteté si remarquable que le roi et l'ambassadeur purent échanger des vues sur la politique européenne et asiatique qui pouvaient avoir les plus heureux résultats. «Je suis très content de vos services, dit le roi au très confus Pancrace et saurai vous en récompenser. Il n'en est pas de même du docteur Fricassus dont l'entorse ne me paraît pas très catholique.» Pancrace, qui savait ne pas mériter ces éloges, en fut honteux intérieurement, mais il résolut d'arriver à mériter réellement......la confiance royale, etayant pris le Chinois sauveur à son service, il se mit à apprendre le chinois d'arrache-pied. Fricassus fut guéri comme par enchantement de son entorse le jour où l'ambassadeur chinois partit pour un voyage à travars la France. Pancrace lui ayant proposé, sans plus préciser, d'apprendre le chinois par une nouvelle méthode : «Qu'importe, répondit Fricassus, tout danger est passé.» Mais comme il était consciencieux, il eut des remords et s'en ouvrit à Fricassus. «Ce n'est pas le moment de m'abandonner, lui répondit celui-ci. Figure-toi qu'on attend dans un mois l'ambassadeur de Chine qui va débarquer d'un jour à l'autre, à Marseille. Il s'agirait de m'aider à sortir de là, car je t'avoue que, pas plus que toi, je ne sais un mot de chinois. «J'ai bien pensé, moi aussi, à essayer de l'apprendre depuis que j'occupe cette chaire. Mais je ne connais aucun des caractères cabalistiques, qui forment l'écriture chinoise, et il m'est impossible do savoir à quel son ils correspondent. Si le Rf" voit qu'on s'est joué de lui, je ne sais dans quel e Bastille nous irons finir nos jours.» i Pendant ce temps, l'ambassadeur faisait un grand voyage à travers la France. Il devait revenir à Paris six mois après pour repartir après quelques jours de repos, définitivement, pour la Chine. Pancrace emploj'a si bien ces six mois qu'au bout de ce temps il parlait couramment et commençait à écrire la langue de Confucius. L'ambassadeur allait revenir. Fricassus......attrapa une entorse à l'autre pied. Le roi irrité se rendit lui-même dans ses appartements pour lui apprendre qu'il le chassait : «Que Votre Majesté chasse l'indigne Pancratius, dit le vilain personnage. Il s'est permis de faire prendre à Votre Majesté, pour du chinois... le bas-breton. L'ambassadeur de Chine nous dira lui-même, quel est l'imposteur, car on vous mènera en civière à la séance». répondit Louis XIV. Qui fut étonné de voir Pancrace traduire et parler le chinois avec une sûreté extraordinaire, et cette fois sans l'aide de personne? Ce fut Fricassus, bien incapable d'en faire autant. Le docteur Pancratius fut désormais seul titulaire, et cette fois à juste titre, de la chaire de chinois. Ceci se passait sous Louis XIV. Il y avait à Brest un pauvre diable d'écrivain public qui s'appelait Pancrace et ne faisait pas de brillantes affaires. Il résolut d'aller tenter la fortune à Paris. Un jour, sur le port de Brest, il eut occasion d'acheter à un pauvre Chinois des objets d'art que tout le monde,trouvait si ridicules que personne n'en voulait. Sentant bien qu'ils devaient avoir quelque valeur, Pancrace proposa au Chinois de les lui acheter; mais comme il n'était pas riche, il lui en offrit un prix très bas, ajoutant que s'il arrivait lui-même à les vendre plus cher il ferait parvenir une partie du bénéfice au premier vendeur. Le Chinois, pressé par la faim et la nécessité, accepta de vendre ces objets à un prix inférieur à ce qu'ils coûtaient, même dans leur pays d'origine. Muni de ses achats, Pancrace partit pour la capitale. Les marchands à qui il s'adressa lui offrirent des prix si bas qu'il commença à. désespérer de s'en défaire avantageusement. Il s'était assis sur une borne avec sa pacotille lorsqu'une chaise à porteurs s'arrêta devant lui. Il en sortit un homme à lunettes, un savant docteur selon toute apparence : «Je suis, dit cet homme, le professeur de chinois de la cour du Grand Roi, je désire t'acheter ces objets qui viennent de Chine... Enchanté de l'aubaine, l'honnête Pancrace commença par envoyer à Brest, au pauvre Chinois, la commission consentie, puis il se rendit à Versailles et, sur les indications du docteur Fricassus, il attendit l'heure du cours pour apporter en pleine séance les objets chinois qui avaient attiré l'attention du savant. «Or, je suis vieux, j'aurais besoin d'un adjoint pour me seconder dans mes travaux... Cela suffit dit le roi, je crée la charge de professeur de chinois adjoint et je nomme le docteur Pancratius titulaire. C'est à condition, ajouta Fricassus en bas-breton que tu ne me trahiras pas.» Avant d'avoir pu s'en défendre, Pancrace se vit installé dans ses nouvelles fonctions.

5 8 heures, et tout somnolent il lui fallait servir aux clients retardataires une boîte d'allumettes ou une once de café. Il avait beau s'exhorter à la patience, elle lui par ^Paul de M4URELLI échappait souvent. Pour se consoler du présent, il se rejetait sur l'avenir: il pourrait bientôt retourner à Paris. UXIÈME PARTIE Mais, en envisageant la situation de sang-froid, il se demandait s'il lui serait possible de gagner CHAPITRE III (Suite) suffisamment pour payer la location d'une petite chambre et sa nourriture.. L'opération achevée, la malle fermée, il la En ces heures de découragement, il.déplorait tira sur le palier et sortit ainsi de la chambre, ses erreurs passées. Oh! sans cette slupide où il était entré avec tant de joie, la considérant idée de rejoindre sa tante, comme il serait heucomme le sanctuaire de l'art et de la liberté, reux dans la petite maison de Mustapha avec sa sans un adieu à celui qui lui en avait offert Paulette. Elle venait de repartir pour l'algérie, l'hospitalité. et les nouvelles qu'il en recevait lui mettaient La nécessité rend.ingénieux, une idée lui était un peu de baume au cœur. Au moins elle venue. Il avait décidé de se rendre à Asnières était heureuse maintenant, et cette pensée était par le chemin de fer'; il porterait sa malle jusune immense consolation pour lui. qu'à la gare Saint-Lazare, qui n'était pas très S'il avait à peu près perdu l'espérance de reloin. De cette façon, les quelques sous qui lui trouver l'oncle aux restaient lui suffimillions, il n'avait raient pour effectuer pas perdu celle de son déplacement. devenir un artiste; Ce plan put être c'était la profession exécuté sans encomqui flattait le plus bre. ses goûts d'indépenune fois installé dance, et, disons-le, dans le train, une sa paresse. Il ne inquiétude vint ascomprenait pas que saillir l'étourdi : les dans l'art, plus peutépiciers étaient-ils être que dans toute toujours dans les autre carrière, il mêmes dispositions à faut du travail et son égard? Qu'alde l'effort. laient-ils penser de Il résolut donc un le voir tomber chez malin de se remettre eux comme une au dessin, d'y consabombe? crerses loisirs, quoiavec ces appréhenqu'il n'en eût guère sions, il ne jugea pas en dehors du dimandevoirse présentersa che après midi dont malle sur le dos, il la il profitait pour aller laissa à la consigne se promener. et, quelque peu émoaussitôt qu'il eut tionné, se dirigea rapris la bonne résolupidement vers l'épition de travailler, il cerie, emporta son carton Le moment était et ses crayons. bien choisi ; ce n'était Mais presque toupas l'heure de la jours accompagné de vente, la boutique Jeannot, il ne pouvait était vide d'acheteurs. se livrer au travail Seule Mme Dussel comme il l'aurait trônait derrière la souhaité, car l'escaisse sur son siège piègle cherchait touélevé, en train de véjours à l'entraîner de rifier des comptes. le long de la Seine Elle ne vit Pierre pour s'amuser des que quand il fut ébats des canotiers. auprès d'elle, et C'était dépitant. poussa en le reconpourtant un jour, naissant, une petite Jeannot prenait son rôle au sérieux, il posait dans une louable immobilité.. à bout de patience, exclamation d'aune idée lui vint. gréable surprise. Ecoute, Jeannot, dit-il, si lu voulais rester L'humiliation de porter la blouse s'effaçait Bonjour, mon garçon, fit-elle ensuite en. tranquille, je ferais ton portrait. même de cette perspective. lui tendant la main, c'est tout plein gentil Oh! oui, s'écria l'espiègle, je resterai Qui lui aurait prédit celte fin1? d'avoir pensé à nous, et de venir nous faire tranquille, fais mon portrait, et puis quand il InuLile d'ajouter qu'il ne considérait pas l'épiune petite visite. Oh! Madame, répondit Pierre, que le mot cerie, comme une fin, tout au plus comme une sera fait, nous le donnerons à maman qui sera bien contente. de visite avait fait retomber dans ses appréhen- halte nécessitée par les circonstances. Notre artiste, satisfait de cette occasion de sions, et qui grillait de savoir à quoi s'en tenir; s'exercer d'après le modèle vivant, fit asseoir CHAPITRE IV j'ai tellement pensé à vous et... à la proposition que vous avez eu la bonté de me faire, que... je Tout n'est pas rose dans l'épicerie. Dé- son «modèle» sur un tronc d'arbre, semblant se trouver là tout exprès, lui plaça la tête à son venais vous dire que je l'accepte ; et si vous êtes couragement. Le dessin revient sur idée, puis s'inslallant lui-même le plus commotoujours dans les mêmes intentions... l'eau. Un portrait. dément possible, il commença à donner des Mais bienjsûr, nous sommes toujours dans Lorsque notre héros fut un peu blasé sur le coups de crayon. les mêmes intentions; nous ne sommes pas des plaisir de faireirégulièrementses trois repas par Jeannot prenait son rôle au sérieux, il posait gens à deux paroles, nous. M. Dussel va être joliment content, et Jeannot, donc! Depuis que jour, et de dormir seul dans un vrai lit, il com- dans une louable immobilité, de sorte que son mença à s'apercevoir des inconvénients de son ami ébaucha assez rapidement son profil. vous l'avez repêché, il ne parle que de vous. Car, c'était le profil qu'il avait attaqué, pentenez, justement, le voilà qui «s'amène» avec nouveau métier, inconvénients non soupçonnés, car il n'avait jusqu'à ce moment envisant que ça lui serait plus facile. son père. sagé l'épicerie qu'au point de vue d'un sot Bientôt les traits réguliers et délicats de l'enen effet, M. Dussel entrait, donnant la main fant furent reproduits avec une ressemblance amour-propre. à l'enfant qui lui échappa brusquement pour En première ligne, il fallait être levé à cinq assez exacte. Pierre en demeura étonné. Etait-ct venir se suspendre au cou de Pierre. La réception de la famille ne laissait heures du matin, et rester debout toute la jour- bien lui qui avait tracé ces lignes? Quoiqu'il ne brillât pas par un excès de modestie, il ne s'en rien à désirer; chacun témoignait de la joie née. Aussi, le soir, avait-il les jambes brisées, de revoir notre ami, qui, néanmoins, n'osait et ne pensait qu'à se cou;her. Malheureuse- serait pas cru capable. Le modèle n'était pas moins satisfait, et crisjit dire qu'il arrivait pour s'installer le jour ment, on ne fermait pas la boutique avant dix Piewe qui rouie même. Cette préoccupation le troublait un peu. Enfin, M. Dussel provoqua l'explication, en lui demandant : Eh bien, jeune homme, puisque vous voilà décidé à entrer dans l'épicerie, quand comptezvous débuter? Mais... quand vous voudrez, Monsieur, je suis libre... aujourd'hui même, si vousn'y voyez pas d'inconvénient. Mme Dussel prit la parole pour son mari. ' C'est cela, dit-elle, aujourd'hui même, gardons-le de crainte qu'il ne change d'idée. Il retournera demain à Paris pour chercher ses affaires. La brave femme lui tirait ainsi une forte épine du pied. La journée s'acheva donc pour l'étourdi d'une façon satisfaisante, et dans la détente de ses nerfs causé par la pensée du bien-être relatif dont il allait jouir après les tracasseries, les privations des derniers temps.»n battant des mains: Papa et maman, vontils être contents! Pour sûr qu'ils me reconnaîtront. H parlait de retourner à la maison immédiatement pour montrer le chef-d'œuvre ; et Pierre t de la peine à lui faire comprendre qu'il 6U it pas achevé, qu'il fallait encore au moins une séance pour en faire un vrai portrait à accrocher au mur dans un beau cadre. Cette perspective calma l'impatience du gapin et le décida à promettre de garder le secret sur celte sérieuse affaire. L'après-midi de ce dimanche-là avait passé encore plus rapidement que les autres, et le soleil, plongeant tout rouge dans la Seine avant le disparaître, apprit à notre ami que l'heure e rentrer était sonnée. H arriva à l'épicerie le cœur joyeux comme il De l'avait eu depuis bien des semaines, heureux i succès de son travail et des vastes horizons qu'il lui ouvrait. Avec son exagéralion habituelle, il se voyait déjà grand peintre de portraits, et une seule pensée troublait son enthousiasme, c'était de remettre au dimanche suivant la continuation de son œuvre. ceux qui lui feraient quelque observation à ce sujet. Mais cet essai lui avait donné une telle confiance en lui-même, une telle hardiesse qu'il ne craindrait pas à la prochaine occasion d'affronter une tête de face. Enfin, après avoir savouré le plus longtemps possible les éloges du public, il plia bagage, à la grande joie de Jeannot qui brûlait du désir de montrer sa «belle image», comme il disait, à papa et à maman. Tou t le long de la route, il se comporta comme un petit fou, courant en avant, retournant vers son ami pour lui sauter au cou, reconnaissant et affectueux. Ce fut seulement près d'arriver à l'épicerie qu'ils se concertèrent sur la meilleure manière de présenter le dessin à M. et Mme Dussel.. 9 Le leur montrer tout de suite était trop simple, le placer en vue dans leur chambre était mieux ; mais alors ils ne jouiraient pas de leur surprise. CHAPITRE V Deuxième séance. Réussite. Une bonne surprise. Joie sur toute la ligne, La semaine s'écoula pour Pierre moins péniblement que les précédentes, car il y voyait quelque chose au bout, et sa belle ardeur de dessin revenue, il trouva même des minutes de loisir pour crayonner. Enfin le dimanche vint et, aussitôt après le déjeuner, les enants se mirent en route. Arrivé sur le lieu qui l'avait si bien inspiré, notre ami reprit son esquisse avec l'espérance de l'achever. Il s'agissait maintenant de mettre les ombres, de modeler sans altérer la ressemblance obtenue par les lignes ; chose moins facile qu'on ne pense. A force d'application, de retouches, il y parvint cependant et, sans prétendre que le portrait 3 Jeannot, considéré au point de vue artisque, fût un chef-d'œuvre, il était assez réussi Pour satisfaire l'artiste et son modèle. Comme pour confirmer leur satisfaction, pelques curieux, ayant quitté la route pour yenir auprès d'eux, se livrèrent aux réflexions suivantes : ~ G'est-y bien le.«gosse»! on dirait qu'il va v us parler! Ça doit pas être commode d'attraper une Physionomie co^me ça! "~ Dommage; observa un grincheux, que le Pefit ne vous regarde pas en face,'et qu'on ne 111 voit qu'ui,! œil. ~" Ça doit être fait exprès, conclut une jeune eill me, parce qu'il est plus joli quand on le rewe de côté. ' pierre n'avait pas songé à celà, il fut enanté de la réflexion, vraie d'ailleurs, et qui " gardait son amour-propre. Il la servirait à 9 Mais non, fit-il, c'est pas à l'école, c'est lui! C'était vraiment embarrassant. Ils ralentissaient le pas pour se donner le temps de trouver une solution, quand Jeannot se tapa le front et, enchanté de l'idée qui venait d'en jaillir, s'écria : Si on l'accrochait dans-la salle à manger, en face de papa et maman! Oui... peut-être, fit Pierre, ne voulant pas adopter avec trop d'empressement une idée qui ne venait pas de lui; on pourrait ainsi juger de leur première impression. La question se trouva ainsi tranchée, et les jeunes garçons entrèrent dans la boutique en s'efforçant de dissimuler le contentement qui brillait dans leurs yeux. Ils s'occupèrent ensuite de l'exécution de leur petit plan. Ce fut Mme Dussel qui en eut la primeur. A peine entrée dans la salle à manger pour se mettre à table, ses yeux rencontrèrent le portrait accroché de façon à être vivement éclairé par le gaz. Elle poussa une exclamation de surprise, puis, comme ses connaissances en dessin étaient plutôt nulles, elle s'écria : Vraiment, cette image est le portrait frappant de Jeannot! monsieur Dussel, viens vite voir, c'est curieux. C'est vous, les gosses, qui l'avez mise là?...où l'avez-vous donc trouvée? Si notre artiste était flattée que l'on reconnût l'original, il l'était moins que son dessin passât pour une vulgaire image, et il allait réclamer, quand M. Dussel, accouru à l'appel de son épouse, prononça sur un ton de connaisseur et, avec son emphase habituelle: En effet, je constate une grande ressemblance avec notre fils ; mais ma bonne amie, ce que tu appelles une image est un portrait au crayon, et je me demande qui a pu nous faire cette gracieuseté. En achevant sa phrase, l'épicier regarda Pierre, le soupçonnant vaguement, car il ne pouvait croire que son garçon maniât le crayon avec tant d'habileté. Pour les gens peu experts, saisir une ressemblance est le comble de l'art. Pierre rougit de plaisir; mais, avant de s'avouer le signataire de l'œuvre, il voulait entendre jusqu'au bout les réflexions des époux, et il faisait signe de se taire à Jean, qui avait bien du mal à tenir sa langue. C'estpaslapeine de secreuserpour ça, monsieur Dussel, repartit la patronne en riant, le portrait n'est pas venu tout seul se coller sur le mur ; il n'y a qu'à demander à ceux qui.l'y ont mis d'où ils le tirent. Voyons, Jeannot, au lieu de te tortiller sur ta chaise, tu ferais mieux de t'expliquer. C'est à l'école, qu'on t'a fait ça, pas vrai? Jeannotétaitàbout d'effort, il éclata. Mais, non, fîtil, c'est pas à l'école, c'est lui! Et il désigna Pierre du doigt. L'épicière demeura bouche bée, avec un soupçon d'incrédulité, pendant que son mari prononçait solennellement: Ça a été ma première idée! Puis, se tournant vers son garçon :.Jeune homme, je vous fais mes bien sincères compliments ; recevez en même temps tous nos remercîments. En nous offrant ce portrait, vous nous faites un extrême plaisir, vous ajoutez encore à notre reconnaissance, à notre amitié. Oui, oui, approuva Mme Dussel sans y mettre tant de forme, c'est un bon garçon. Tiens, faut que je l'embrasse pour la peine. Et l'exubérante femme se leva vivement pour serrer Pierre dans ses bras. Il passa ensuite dans ceux de M. Dussel, et ces effusions se prolongèrent tant, que le potage eut le temps de refroidir. Mais on ne s'en inquiéta pas autrement, on avait d'autres préoccupations, et le dîner s'acheva au milieu de la satisfaction générale. Au dessert, l'aimable épicier, déboucha même une bouteille de son meilleur vin fin, réservé aux grandes circonstances, et l'on «arrosa n copieusement le portrait. ^ (A suivre.)

6 10 DU Concours des Noms cachés Un tirage au sort entre les envois entièrement justes a donné le résultat ci-dessous. Certains rébus comportant plusieurs solutions, nous avons considéré comme bonnes toutes celles répondant à la question. Premier prix.. M. M. Voletti, 22, rue Bivouac, à Cannes (Alpes-Maritimes), qui gagne un superbe écrin satin blanc contenant une riche garniture de bureau Louis XVI composée de six pièces en argent contrôlé, premier titre. 2* prix. M. Jean Casanouve, 12, rue Chaligny, Paris, qui gagne une belle bourse en argent contenant vingt-cinq francs. 3' au S' prix. M. Jacques Cros, villa Bellevue, à Lamalou-les-Bains (Hérault). Mlle Marie Chevassu, 60, avenue d'orléans à Paris. MM. René et Georges Augé, 42, rue de la Boule, à Saintes, (Charente-lnf.), qui gagnent chacun une jolie pendulette, faïence Delft. 6* au 8* prix. Mlle Célestine Cothet, à Neuville-de-Poitou (Vienne). Mlle Marguerite Garnier, 62, rue du Cardinal-Lemoine, à Paris. M. Charly Guénot, villa Santiago, à Saint-Jean-de-Luz (BassesPyrénées), qui gagnent chacun un superbe album à cartes postales illustrées, contenant 500 places. 9* au 12' prix. M. Georges Hirsch, 23, rue Clavel, à Paris. Mlle Germaine Corby, ' 80, rue delà Croix-de-Fer, à Bruxelles (Belgique). M.Jean Marchadier, 7, rue Pépin-d'Aquitaine, à SaintJean-dAngély (Charente-lnf.). M. René Huart, 10, rue des Filles-Dieu, à Reims (Marne), qui gagnent chacun une jolie jumelle de théâtre. 13* au 16* prix. M; H. Stranen, 131, rue davron, à Paris. Mlle Olga Mitilineu, 120, avenue Victor-Hugo, à Paris. Mlle Marie Lacombe, 83, rue du Fort, à Mamers (Sarthe'. M. René Guillaumier, 43, rue de Refembre, à Moulins (Allier), qui gagnent chacun un encrier art nouveau, imitation bronze. 17* au 24* prix. M. Eugène Martin, 1, rue Sainte-Marie, quartier Saint-Mauront, à Marseille. Mlle Marie-Paule Etienne, 5 ter, rue Kléber, à Lure (Haute-Saône). M. P. Vigneron, 38, route de Reims, à Châlons-sur-Marne (Marne). Mlle Jeanne Prével, 14, rue de Paris, à Clichy-la-Garenne (Seine). M. Paul Coquelin, 19, rue Jean-Leclaire, à Paris. M. Eugène Anis, 5, rue Guénégaud, à Paris. M. Robert Leroy, 6, square Pétrelle, à Paris. Mlle Odette Farce, à Saint-Richaumont(Aisne), qui gagnent chacun un jeu «A travers lemonden. 25* au 30" prix. Mlle Henriette Martin, 22, rue de lai Poste, à Mont-de-Marsan (Landes). Mlle Yvonne Vaubourzeix, 6, rue Mellet, à l'isleadam (Seine-et-Oise). M. Paul Jourdain, 23, boulevard de Champigny, à Champïgny (Seine). Mlle Marie Larauza, rue Chanzy, à Dax (Landes). M. Jules Larchet, à Rozoy-sur-Serre (Aisne). M.Henri Meuret, 15, rue Ferdinand-de-Lesseps,à Dijon, qui gagnent chacun une boite de.jeux réunis. 31" au 36" prix. Mlle A. Querry, à Beaucaire (Gard). M. Charles Trompier, 52, rue Denfert-Rochereau, à Grenoble (Isère). M. Albert Rullier, 46, rue des Amidonniers, à Toulouse. M. François Zunino, 29, boulev. du Château, à Marseille. M. Francis Pelot, place darmes à Belfort. M. Louis Martin, 89, avenue d'italie, à Paris, qui gagnent chacun un jeu de nain jaune',boîte acajou. 37" au 50" prix. M. Paul Mélinot, 30, rue de l'hôtel-de-ville, à Saint-Dizier (Haute-Marne). Mlle Marie-Louise Maurel, 6, rue Esprit:desLois, à Bordeaux. M. Jean Trousseau, 15, rue des BellesFeuilles, -à Paris. M. Albért Colomb, à La Roquebrou (Cantal). M. Paul Descoutures, à Romilly-sur-Seine (Aube). Mlle Georgette Praxel, 53, rue d'etain, à Verdun (Meuse). M. J. Clément, 10, rue de la Barre, à Enghien-les-Bains (Seine-et-Oise). M. Georges Mas, 8, rue Saint-Lazare, à Paris. M. Lancelin, 22, place de la Mairie, à Evron (Mayenne). Mlle Grandperret, à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie). Mlle Ritta Dufour, 66, rue Sellier, à -Nancy. M. Etienne Ubelmann, 5, avenue Colbert, à Toulon (Var). Mlle Marie Thérèse, 6, rue Bossu, à Cannes (Alpes-Maritimes). M. Georges Louvat, 28, rue Franklin, à Lyon (Rhône), qui gagnent chacun un porte-plume réservoir. 51* au 65" prix. M. G. Lagrange, à La Grange, par Marcillat (Allier). Mlle Marguerite Poncet, gendarmerie nationale, à Lons-leSaunier (Jura). Mlle Antoinette Duthoit, 33, boulev. de la République, à Roubaix (Nord). M. L. Boisselier, à Montsauche (Nièvre). M.Adolphe Lamiral, 49, rue Victor-Greyson, à Ixelles-Bruxelles (Belgique). Mlle Philomène Rouge, villa delà Charité, quartier Pierre-Rouge, à Montpellier. M. 'Henry Auclair, 13, rue Courtépée, à Dijon (Côte-d'Or). Mlle Laure Nicolaï, 5, rue Rossetti4 à Nice (Alpes-Martimes). M. Alexis de Wit, 339, rue de Mérode, à Bruxelles (Belgique). M. Gustave Gauthier, 4, rue des Ecoles, à Chaville (Seineet-Oise). Mlle Marguerite Savoy, 8, rue Saint-Rémy, à Soissons (Aisne). M. Bergier, 32. rue Wicai'den, à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). MlleLoisel, 3, place du Commerce, aux Sablesd'Olonne (Vendée)..Mlle Germaine Vavdin, 32-34, rue Pouchet à Paris. M. Robert Aubron, 15, Grande-Rue, à Créteil (Seine), qui gagnent chacun un jeu «l'invasion Jaune». 66* au 80* prix. Mlle Louisette Vinçotte, 1, rue de l'avenir, à Eaubonne (Seine-et-Oise). M. Gustave Lunel, 11, rue de Turenne, au Havre (Seine-Inf.). Mlle Marie-Thérèse Ligeard, 7, rue LouisBraille, à Paris. M. Jean Kiœs, 39, avenue d'eylau, à Paris. Mlle Lucienne Lechauve, 19 bis, rue du 29-Juillet, à Arras (Pas-de-Calais). M. Pierre Senet,29, boulev. Sébastopol, à Paris. Mlle Irma Rioux,51,rue des Carbonnets, à Bois-Colombes (Seine). M. Francis Delafon, à Châteaudun (Eure-et-Loir;. M. Louis Houry, 7, place Saint-Médard, à Brunoy (Seine-et-Oise). Mlle Oliva Beaufort, 11, rue Haguette, à Saint-Denis (Seine). M. René Ribotel, avenue Lebon, à Montfermeil (Seine-et-Oise). M. Henri Besson, 151, boulev. Murât, à Paris. M. Henri Pinchon, buvette de la Gare, à Beauvais (Oise). Mlle Marguerite Mathieu, 84, rue du Bac, à La Varenne-Saint-Hilaire (Seine). M. Raymond Semelaigne, 5, avenue de l'eglise, au Chesnay (Seine-et-Oise), qui gagnent chacun une trousse scolaire. 81* au 100» prix. Mlle Louise Angenault, 3, boulv. Magenta, à Paris. Mlle Germaine Dorel, établissement d'hydrothérapie, à Brioude (Haute-Loire). M. P. Uffoitz, 5, boulv. Victor-Hugo, à Troyes (Aube). M. Pierre Droiteau, 59, rue du Port-à-Lorient (Morbihan). M. Georges Herzfekl, 71, rue du Commerce, à Paris. M. André Richard, àmurville par Audun-Le-Roman (Meurtheet-Moselle). M. Marcel Trachet, élève à l'école de Plancher-Bas (Haute-Saône). M. Raymond Spony, 1, rue Victor Hugo, à Nancy. Mlle Suzanne Routard, 7 bis, boulv. Ornano, à Paris. Mlle Lucienne Lenormand, 7, boulv. Carnot, à Meulan-Hardricourt. (Seine-et-Oise). M. Robert Picard, 12, place des Véens à Auxerre (Yonne). Mlle Jeanne Cholet, 44, rue Clignancouit, à Paris. Mlle Anne-Marie Daignez, 33, rue Carnot, à Saint-Omer (Pas-de-Calais). M. Auguste Scheibert, 77, rue Saulnerie, à Metz (Lorraine). M. Ferdinand Pinceton, aux Meignots, par Marcillat (Allier). Mlle Germaine Grougé, 14, route de Chateaugiron, à Rennes (IlIe-et-Vilaine). M. Capart, 19, Chemin Vert, à Margny-lesCompiègne (Oise). M. Robert Séror, 2, rue de Bône, à Alger (Algérie). M. François Renard, chez Mme Chaussy, 30, rue Bourbon, à Charleville (Ardennes). M. André Abeille, villa des Rivières, rue d'araus à Dôle (Jura) qui gagnent chacun un jeu instructif et amusant : «Les voix de" la nature.» 101* au 120* prix. Mlle Carré, 4, rue de Passy, à Paris. M. A. Touchard, 28, rue Joinville, Le Maris (Sarthe). M. F. Rabot, 139, rue JulesLecesne, Le Havre (Seine-Inférieure). Mlle Paulette Cottin, 8, rue Chevreul à Choisy-Ie-Roy (Seine). M. Louis Espinasse, 8, rue du Coq-dTnde, à Toulouse. M. Henri Virey, à Venières, par Boyer (Saône-et-Loire). M. E. Chevalet, 6, impasse des Couronnes, à Paris. M. André Fréminet, 34, avenue de Montaigne, Le Ferreux (Seine). Mlle Alice de Maclaune, 6, rue Perdounet, à Paris. M. Henri Thomas, 77, avenue des Ternes, à Paris. M. Léon Vallée, 5, rue Chevreul, à Paris. M. Ed. Argoud, 50, rue Alsace-Lorraine, à Oran (Algérie). Mlle Louise Connier, 13, rue Eugène Dubouillon, à Mamers (Sarthe). M. Paul Soreau, 65, rue de la Victoire, à Paris. M. E. Jeanpierre, rue Loriquette, à Epinal (Vosges). M. René Brunotte, 17, rue Grandville, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). M. René Marceau, 10, boulv. de la Liberté, à Mâcon (Saône-etLoire). Mlle Geneviève Halary, 15, rue de Babylone, à Paris. M. Jean Jameau, 19, rond-point de la Reine, à Boulogne-surSeine. M. Pierre Boizard, à Thilay (Ardennes) qui gagnent chacun un nécessaire de bureau. 121* au 140* prix. M. Louis Valin, à.chaussin (Jura). M. Joseph Lacers, 9, impasse Apolline, à Rochefort-sur-Mer. M. Eugène Chausse, à Axat(Aude). M. Leroy, 70, boulv. Port-Royal,à Paris. M. Léopold Roussel, quartier de la Fontaine à Cesson (Seine-et-Marne). Mlle Isabelle et M. Jean Perrineau, 51, rue Louis-Bouilhet à Rouen. Mlle Maggie Bonuefond, 5, rue de Phalsbourg, à Paris. Mlle Suzanne Loriot, 11, rue Cottrelle-Maisant, à Amiens. M. Georges Dubois, 24, avenue Victoria, à Paris. M. Paul Delizy, 3, boulevard Fulton à Oran (Algérie). M. Georges Gilbert, 27, rue de Pologne, à Saint-Germain-en-Laye. Mlle Alice Picard, 71 bis, boulv. Barbès, à Paris. M. Marc Tavernier, rue de Paris, à Coulommiers (Seine-etMarne). Mlle Marcelle Schmider, -79, boulv. Gambette à Colombes (Seine). Mlle Suzanne Désormais, à Ecaillon par Montigny-en-Ostreveut (Nord). M. René Grangé, villa SainteLucie, boulv. Bru à Alger (Algérie). M. G. Rigot, 58 bis, boulvrichard-lenoir, à Paris. M. Jules Rivet, 26, quai Leughenaer, à Dunkerque (Nord). M. Georges Petit, à Roche-Lez-Beaupré (Doubs). Mlle Liénard, 33, rue des Tournelles, à Paris qui gagnent chacun, un jeu: «Les Cyclistes». 141* au 170* prix. M. Henri Garrigue, à ' Saint-Mathieu (Haute-Vienne). Mlle Marie et M. André Fuchs, ll,r rue Gambette, à Nancy. Mlle Marie Bise, 43, rue Jacques-Dulud, à Neuilly-sur-Seine. Mlles Jeanne et Suzanne Grasset, 64, boulv. Victor-Hugo, à Saint-Ouen (Seine). ŒUFS 11 RÉSULTAT ET SOLUTIONS MÈRE M. Robert de Fournas, au château de Pouzols, à Pouzol (Aude). Mile Marie-Thérèse Henrotte, au château de Sa' \ Prix (Seine-et-Oise). M. Pierre Manceron, 5, rue Mouuoyer Lille. Mlle Geneviève Balland, 56; boulevard de la Viilette Paris. M. Robert Denis, 37, rue Frédëric-Bérat, à Rouen. '' M. Henri Gambier, 2, rue Ordener, Paris. M. Joseph Aurn turier, aux Ribières-Basses, par Marcillat (Ailier). M. And Ganmud, 44, rue Baudin, à Rochefort (Charente-InférieurJ M. Jean Simon, au lycée Lamartine, 9 bis, cours Moreau, n Mâcoi (Saône-et-Loire). M. Robert Raynal, 70, rue Laurendeau Amiens. M. Edouard Aguitton, 27, rue Châteaureiton, à Marseille Mlle Mathilde Lancelin, 11, rue Vieille-du-Temple, à Paris Mlle Jeanne Louis, 53, faubourg Pavé, à Verdun (Meuse) Mlle Saillez, 65, quai de l'abattoir, Liège (Belgique). M Raymon! Joigneau, route de Mézin, à Nérac (Lot-et-Garonne). M. ]vrli Duranthon, 23 bis, boulevard Carnot, à Alger (Algérie). Mlle Lu cienne Fcilleux, 55, rue de la Bretonnière, à Cher-boum M. René Mairet, 7, rue Baron, à Paris. M. A. Danois, 5, rue j( la Croix-Saint-Simon, à Paris. M. Lucien Cravat, 25, rue des Ecluses-Saint-Martin Paris. Mlle Marguerite Lefrançois, 20, rue des Pipots, à Boùl logne-sur-mer (Pas-de-Calais). Mlle Gruchey, 2, rue Claude Pouillet, à Paris. Mlle Yvonne Guillemin, à La Cave, par le-roi (Seine-et-Marne). M. Duvoisin, place de la République Issoire (Puy-de-Dôme). M. Mano de Théhervé, 6, rue Georges, il li Garenne-Colombes (Seine). M. Pierre Guyon, 34, rue du Nom,ail Creusot (Saône-et-Loire), qui gagnent chacun un plumier garni 171* au 200* prix. Mlle Hélène Trellis, 10, rue Pasteur, à Alais (Gard) Mlle Marcelle Lantiez, 20, rue le Laboureur, à Montraorenc] (Seine et-oise). M. François Lannuzel, 1, rue du Bot, à Saint Marc, près Brest (Finistère). Mlle Paulette Cattier, 3 Dubignon, au Mans (Sarthe). Mlle Liliette Calens, 45, rue d^ la Tour-d'Auvergne, à Paris. M. Lucien Loche, 243, rue Saint Honoré, à Paris. M. Léopold Coquille, 87, avenue delà Republique, à Vincennes. M. Maurice Rivierre, rue de Sézanne, à Epernay (Marne) Mlle Pauline Fournier, 261, faubourg Saint-Martin, à Paris M. Paul Hennecart, 57, Grande-Rue, à Château-Thierry (Aisne) Mlle Germaine Berneton, 53 bis, rue des Tilleuls à Boulogne sur-seine. M. Ahdré Vazeille, 5, rue Neuve, à Melun (Seine et-marne). M. Pierre Gallois, 39, rue Franklin, à Asnières (Seine) Mlle Th. Vaugelade, 207, boulevard du Havre, à Petit-Colomb"* (Seine). M. Maurice Renier, 30, rue de Flandre, à Malo-les-B (Nord). M. Jaumon Elie, 186, boulevard de Baille, à Marseille Mlle Henriette Boureau, 133, avenue de Neuilly, à Keuilly sur-seine. M. Louis Janson, 11, rue dés Missionnaires, à Ver sailles. M. Jean Droutrez, 48, rue de la Bourie-Rouge, à Orl M. Jean Regnault, chez Mme Juteau, à Belfort. M. Maurice1 Noury, 78, avenue de Villiers, à Paris. Mlle Yvonne Breydel, 10, rue Le Corrège, à Bruxelles (Bel gique). M. Adolphe de Ponthieu, 10, faubourg de Paris, i Sedan (Ardennes) M. Maurice Brun, 17, rue Molière, à Paris M. Henri Descieux, 25, rue de Nancy, à Epinal (Vosges) M. Henri Luce, 25, rue de Lille, à Paris. Mlle Anne Monchaain 20, rue de Sévigné, à Paris. M. André Daliganet, 51, rue de lt Paix, à Laval (Mayenne). M. Henri Chocard, 8, rue Aubert, i Saint-Denis (Seine). M. Pierre Lugand, avenue du Cimetière à Saint-Claude (Jura), qui gagnent chacun un jeu Course-Auto TV. B..Nous prions les gagnants qui habitent Paris d< vouloir bien faire retirer leurs prix, dans nos bureaux, 78, bou levard Saint-Michel. Quant à ceux résidant en banlieue, en province ou à Pétrangerj nous leur en ferons l'envoi, à nos frais, dans la huitaine. SOLUTIONS Première Série. Moldavie Moselle Apennins Bordeaux Brahmapoutre Lisbonne Sahara. Karpathes Québec Baltique Montauban Finistère. Deuxième Série. Irlande Moscou Aveyron Algérie Saumur Carcassonne Michigan Amsterdam Tripoli Arabie Charente Mayence. Troisième Série. Oural Euphrate Valence Saint-Brieuc FlorideMarmara Danemark Lorraine Belgrade Guinée Bayonne Grenoble. Quatrième Série. Périgueux Ardennes Dalmatie Bukarest Paraguaj Labrador Savoie Albanie Lombardie CarpenlrasTamise Silésie. Cinquième Série. Norvège Suède Baléares Bruxelles Ponloise Monténégro Oran Autriche Méditerranée CeyîanTransylvanie Martinique. Sixième Série. Cologne Archipel Dalmatie Singapour Calcutta Corinthe Mongolie Québec Roumanie Bayonne Brabant Loir-et-Cher. Septième Série. Ostende Niagara Haïti Manchester Annecy,Tyrol Malaga Lozère Abyssinie Dordogne Otrante Cherbourg. Huitième Série. Bolivie Sibérie Liège Francfort Genève Caucase Philadelphie Varsovie Bornéo Finlande Dardanelles Patagonie. ŒUFS MÈRE POUSSIN (Fin) Ils ne reculaient même pas devant de mauvaises actions. C'était la fête du pays et les doux garnements n'avaient pas d'argent pour s'offrir les chevaux de bois et autres distractions. Pour s'en procurer, ils n'hésitèrent pas à voler des œufs à la mère Poussin. Profitant de l'absence de la brave femme, ils s'introduisirent dans le poulailler et ramassèrent la demi-douzaine d'œufs qui s'y trouvait. Puis ils allèrent au marché et cherchèrent à vendre le produit de leur larcin. Une jeune fille a qui ils offrirent leurs œufs, les acheta. Avec les quelques sous qu'ils en retirèrent, Emile et Ernest, allèrent s'amuser à ia fête. Mais une mauvaise action est toujours punie, comme vous allez le voir. En effet, la jeune fille qui avait acheté les œufs était Ja nièce de la mère Poussin, et elle savait que sa tante avait perdu sa bague. Aussi jugez de sa surprise lorsqu'en cassant un de ses œufs, elle y trouva la bague de sa tante. Elle s'empressa de la lui rapporter et celle-ci fut dans la joie comme bien on pense. La mère Poussin s'était aperçue de la disparition de ses œufs et soupçonnait fortement ses petits voisins. Le retour imprévu de sa bague ne lui laissa plus de doute sur les auteurs du vol. Mais la maman Poussin était trop bonne et de peur de faire punir trop sévèrement les deux gamins, elle ne dit rien. Mais ils se firent prendre eux-mêmes. Voici comment : La nièce de la mère Poussin avait raconté partout qu'elle avait trouvé une bague dans les œufs achetés au marché. Emile et Ernest, en apprenant cette chose incroyable, songèrent de suile à en tirer profit. «Puisque les poules de la mère Poussin pondent des œufs où il y a des bijoux, se direntils nous allons lui acheter ses œufs.» Et pour cela, ils demandèrent de l'argent à leurs parents, soi-disant--pour acheter des livres d'école dont ils avaient besoin. Sitôt en possession des œufs, ils les brisèrent. O cruelle déception, ils ne contenaient pas la moindre bague. Obligés d'avouer à leurs parents l'usage qu'ils avaient fait de leur argent, ceux-ci s'informèrent et apprirent l'histoire des œufs volés à la mère Poussin. Aussi, Emile et Ernest, reçurent-ils une de ces corrections, dont le souvenir cuisant leur donnera, à réfléchir quand leur mauvais esprit leur suggérera de vilains projets! CONCOURS S HOWIONYSIES^- QUATRIÈME SÉRIE Chaque cadre contient deux petits tableaux. Le premier fournira un mot, dont un homonyme se retrouvera dans le deuxième tableau. Soit en tout douze mots, ou six homonymes à trouver. Pour plus amples détails, voir le n 234. A7. B. Ne pas envoyer de solutions, avant l'apparition deja, dernière série de ce concours, qui en comprendra hu\ttft(fifo& - -Crt-fUgî- CONSEILS AUX MAMANS Les joyeux ébats de vos enfants prennent fin avec l'ouverture des classes.filles et Garçons vont retourner sur les bancs profiter des leçons de leurs professeurs. Ceux-ci, avec toute leur compétence, savent que les enfants voûtés sur leurs livres subissent une fatigue corporelle et ne peuvent y remédier. Rassurez-vous,!a direction de la maison OMETTE 19, Ru de Sèvres, Paris (près le Bon Marché) vous rappelle son Corset confortateur. Le Collier maintien, obligeant les enfants a tenir la tête droite; Le réaulateur dorsal, spécial pour Garçonnets, depuis 3 fr. 95 et audessus.. Nos épaulières de maintien, reconnues indispensables par nos grands médecins, sont vendues 2 fr. 45 et au-dessus suivant 1 âge. Le Corset confortateur à : 6 fr. 95 pour enfants de 6 à Sans g fr. 95 _ de 9 à 12 ans il fr 95 de 12 à 15 ans [et au-dessus. Port en plus. Bien indiquer l'âge et le sexe. POUSSIN CORSET SUR MESURE PUiS 12 F'RANCS ENVOI CONTRE MANDAT. CATALOGUE FRANCO MADIES de PEAU Hillioriguérisons. Koticegratii Boutons, acné, coupe pose, dartres, eczéma, _ démangeaisons, Inflammation des paupières. Gucrison certaine pur la Penaude ANTIRMATOSE VINCENT, le pot : 2 fr. 25 franco timbres ou mandat. VINCENT, pharmacien, 12, r. du Pont-Neuf, Ptrii. nri ir*ieiiqc donne secret pour guérir flcllu/cuûl enfants urinant au lit. Écrire M"" BDROT, à Chantenay (Loire-Inférieure). 18 La mère Poussin est une brave femme, qui ne laisse à -personne le soin de s'occuper de ses poules. Elle leur porte elle-même, tous les jours, de bonnes graines et des croûtes de pain. Malheureusement, il lui arriva de perdre dans le poulailler une bague qu'elle portait au doigt. Malgré toutes ses recherches, elle ne put la retrouver...et pour cause... une poule l'avait avalée. La mère Poussin avait comme voisins deufl petits mauvais sujets, Emile et. Ernest, qui119' pensaient qu'à jouer de vilains tours. il l'avait mené dans la petite église NIER

7 12 FORÊT EN FEU Jean Chemineau s'endort au pied d'un arbre dans la forêt. Ses dents se desserrent dans son sommeil et il laisse choir dans l'herbe sa pipe allumée. La pipe roule au bas d'un talus, semant sur son chemin le tabac en combustion. L'été a été très chaud, l'herbe est sèche. Au contact du brasier de la pipe, elle s'enflamme aussitôt. Jean Chemineau se réveille et fuit devant l'incendie qui s'étend aux buissons, et des buissons aux arbres. Un pinson et sa compagne voient le, danger qui les menace. Il s'agit de sauver la progéniture. On trouve un moyen. Le père saisit une mince baguette, d'osier qu'il introduit dans les parois du nid en le traversant de part en part. Puis, le papa et la maman saisis sant les extrémités de la baguette fuient le sinistre avec leur précieux fardeau. Les terriers sont abandonnés par les lapins qui craignent l'asphyxie. L'un deux, l'intelligent Jeannot, trouvant sur son chemin une vieille botte abandonnée la saisit par les oreilles et la transporte vers l'entrée de son domaine d'où sortent les plaintes de la maisonnée..il Avec soin et adresse il s'enfonce dans le terrier en amenant la botte à lui. Finalement la large semelle de la chaussure bouche hermétiquement l'entrée du domicile de Jeannot, à l'abri maintenant de la fumée. Près de là, un renard poursuivant un blaireau, le saisit au moment où celui-ci disparaissait dans son trou. Le renard occupé à dévorer sa proie ne vit pas l'incendie qui gagnait du terrain et sa queue, qui émergeait du trou du blaireau fut cruellement brûlée. Le beau panache qui entourait la queue du renard a disparu. Pauvre renard, quel aspect il a, avec sa queue de chien basset. Un écureuil, fuyant d'arbre en arbre le fléau, trouva le chapeau, oublié par Jean Chemineau, dans son effroi. Il s'y installa pour traverser l'étang de la forêt, en se servant de sa queue touffue comme voile. Le vent le poussa doucement sur l'autre rive. Séparé du feu, par l'étang, il était sauvé. L'incendie est éteint. Malheureusement à la suite du sinistre, plusieurs familles se trouvent sans abri. Une demande de secours vient d'être adressée au Directeur de l'assistance publique! ABONNEMENTS latp. de Parts et Départements : XJrx an, 6 tr. Six mois, 3 fr. ADMINISTRATION : 78, boulevard Saint-Michel, PA la Société anonyme d«petit Eckt de la Mode, 5-7, rue Lemaignan, ParisCJUT*). P. OJ La mère Poussin avait comme voisii de* petits mauvais sujets, Emile et Ernest, 1ul m pensaient qu'à jouer de vilains tours.

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