Début du grand déballage? L ombre d El-Nosra et de Daesh. Que répondront les députés du PT? l FACE À L ENVERGURE DES IMPORTATIONS

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1 Edition du Centre - ISSN IIII l FACE À L ENVERGURE DES IMPORTATIONS La crise secoue le gouvernement Le Bonjour du «Soir» Miradors 3 étoiles au début, je pensais que c'était un nouveau village de vacances. de coquettes villas style bungalows, aux formes arrondies pour faire mauresque, s'étalant en gradins sur la plage du belvédère, au milieu de cette somptueuse langue verdoyante qui déchire le bleu de la mer, jusqu'au cap de Garde. Gloire et décadence : cette corniche n'est plus que succession de désolations, bidonvilles, routes effondrées, amas de détritus, égouts défoncés, etc. ici, c'est une Zone d'extension touristique. en principe... dans la réalité algéro-algérienne, on a transformé ce paradis bônois en une «corniche aux miradors». on a l'impression de pénétrer dans un immense camp militaire! Mais où sont donc les hôtels, les complexes touristiques, les villages de vacances? un ou deux établissements ont vu le jour. difficilement. un accouchement à la césarienne qui a duré parfois vingt ans... puis, plus rien! Mais, pour reprendre ce vieux projet du Gart/bel azur, qui doit livrer à une brochette de responsables locaux des villas sur mesure, il n'y a pas eu de problème. depuis que le wali Sendid n'est plus, tous les projets louches ont repris! espérons que les nouveaux propriétaires de ces bungalows ne feront pas comme sur les autres plages mitoyennes. car ce serait vraiment nous envoyer en... tunisie si, après avoir réservé une plage aux militaires, une autre pour les policiers, deux ou trois pour les petits copains plagistes, cinq ou six pour les jeunes aux parasols, ce site devrait revenir exclusivement aux dames et aux bambins de ces nouveaux colons! dieu, faites qu'ils ne fassent pas comme leurs chefs et qu'ils ne s'inspirent pas du «système» club-des-pins 1 et 2! farahmadaure@gmail.com l Amara Benyounès : «Le marché intérieur profite aux produits importés.» l Ali Haddad : «Le FCE projette de créer un label Original- Algérie-Garantie.» l Sidi Saïd : «C est une journée historique, c est un éveil et un réveil.» PAGE 3 CONSOMMONS ALGÉRIEN «Isis est né chez nous, on peut lui faire confiance. D'autres marques, produites en Algérie, vous livrent d'excellentes lessives et des produits sanitaires de très bonne qualité. Elles sont trop nombreuses pour être citées. Mais je citerai, dans un chapitre proche, les pastilles anti-moustiques Spimat. Ce sont les meilleures! Vérifiez avant d'acheter : choisissez toujours le made in Algeria. C'est de vous. Par vous. Pour vous!» l POLÉMIQUE HANOUNE-MINISTRE DE LA CULTURE Que répondront les députés du PT? PAGE 5 l OUVERTURE DU PROCÈS DE L AFFAIRE DE L AUTOROUTE EST-OUEST Début du grand déballage? l Les choses sérieuses ont véritablement commencé dans le procès de l affaire de l autoroute Est-Ouest. Magistrats, avocats et détenus ont affiché, dès l entame du procès, leur détermination à aller au bout de cette affaire, qui tient en haleine l opinion publique depuis des années. La lecture de l arrêt de renvoi a aussitôt fait plonger l assistance dans l énigme-feuilleton du gigantesque projet du siècle. l BURJ BARAJNEH : CAMPS PALESTINIENS PAGE 4 Photos : DR De notre envoyée spéciale, Malika Boussouf (P. 6 et 7) L ombre d El-Nosra et de Daesh Lundi 27 avril radjeb n prix 15 da - fax : rédaction : publicité : tél :

2 DIGOUTAGE La ministre de la Culture somme Louisa Hanoune, pourfendeuse de tout ce qui bouge, de retirer ses propos à son encontre faute de quoi, elle l attaque en justice pour diffamation. Louisa Hanoune ayant accusé M me Labidi de donner tous les marchés relevant de sa compétence à ses amis ou à sa propre société, on comprend que l accusation est gravissime. Si vraiment Louisa Hanoune a prononcé ces propos, on va voir comment va évoluer la situation. Dans tous les cas, c est triste à pleurer et c est même risible à pleurer. On en est là et visiblement on n a encore rien vu. arrisetouffan@yahoo.fr Un jour, un sondage OUI NON Pensez-vous que, cette fois-ci, les Algériens vont faire l effort de consommer algérien grâce au crédit à la consommation? Sans opinion Pensez-vous que le procès de l affaire de l autoroute Est- Ouest qui s ouvre aujourd hui va faire la lumière sur un certain nombre d aspects restés sans réponses? Résultat sondage Oui : 4,68% Par Arris Touffan Labidi-Hanoune Non : 92,71% Sans opinion : 2,61% P Bientôt du nouveau dans le dépistage du cancer colorectal. L hôpital Parnet vient, en effet, d introduire une nouvelle technique basée sur une analyse des selles. Une méthode qui viendrait en appoint à la coloscopie pour laquelle les patients sont actuellement obligés de patienter longtemps avant d obtenir un rendez-vous ou de se rabattre sur le privé qui pratique des prix qui ne sont pas à la portée de tous. 7 mètres par jour Dans une commune de l Est algérien, une entreprise vient de remporter un marché portant sur la réalisation d une route de 800 mètres, soit moins d un kilomètre. Les délais de réalisation sont de 3 mois et 15 jours, ce qui donne une moyenne de 7 mètres par j o u r. Difficile de faire p l u s long que ce délai. ERISCOOP Soirperiscoop@yahoo.fr Lundi 27 avril Page 2 Du nouveau à Parnet Absence de scaphandriers L accident qui a provoqué la chute d une voiture dans le barrage de Taksebt (Tizi-Ouzou) avec à son bord trois personnes, vient de dévoiler une grave anomalie. Hier, les plongeurs de la Protection civile ont pu localiser le véhicule à une profondeur de 68 mètres. Malheureusement, ils ne peuvent descendre à une distance dépassant les 25 mètres. Dans ce cas précis, il faut des scaphandriers. Et il semble bien que le pays n a pas formé suffisamment de personnes pour intervenir partout. La police italienne a arrêté une bande composée de 12 Algériens et un Italien. Le groupe, qui écume le nord-ouest de l Italie depuis des années, était spécialisé dans le vol par l astuce du pneu crevé. Un truc très connu par les automobilistes de chez nous et qui, en Italie, reste une spécialité des bandes algériennes. Mais ce qui a frappé les policiers qui ont travaillé sur le cas c est la particulière dévotion religieuse du groupe. Une dévotion très particulière. Le truc est simple. Ils sont en général deux ou trois sur chaque coup. Ils crèvent un pneu à une voiture garée dans un parking isolé et puis se postent de manière stratégique. Quand le chauffeur du véhicule arrive, l un des malfaiteurs lui passe devant pour le ralentir et lui indique sa roue avant : «Attention, votre roue est crevée.» Puis il fait semblant de continuer son chemin. Plus tard, quand le malheureux automobiliste est occupé à changer sa roue laissant sa veste et éventuellement son sac ou son cartable sur les sièges de la voiture, un des complices se faufile discrètement, ouvre la porte arrière du côté opposé et rafle tout ce qu il trouve dans le véhicule. Il faut dire que les affaires marchaient bien. La bande est active depuis des années dans le nord-ouest de l Italie. Et le nombre de coups réalisés est innombrable. Après l arrestation, les policiers ont séquestré plus de euros en marchandise (portables, PC, tablettes, appareils photos...) et euros en liquide. Mais ce qui a le plus frappé les TURIN CES ÉTRANGES VOLEURS ALGÉRIENS policiers ce n est pas l habileté du groupe, c est tout autre chose. En effet, pour pouvoir arrêter tous les membres de la bande, les forces de l ordre ont surveillé leurs activités pendant quelques semaines sans intervenir. Pour ce faire, ils ont placé des micros et des caméras dans le garage qui leur servait de dépôt et de lieu de ralliement. La chose étonnante est que le local n était pas seulement le lieu de «travail» mais était aussi utilisé comme lieu de prière. Les prières y étaient célébrées avec régularité et tout le groupe y participait. Cela n étonnera personne en Algérie, probablement. Puisque depuis quelques années, la prière et le vol sont devenus les principaux sports nationaux et souvent pratiqués par les mêmes personnes. Mais le groupe des PAR SALIM METREF Algéro-turinois a frappé plus fort encore. La flicaille italienne en est restée bouche-bée quand les traducteurs leur ont expliqué qu à la fin de chaque prière, le chef de bande, qui est aussi celui derrière lequel prie le groupe, a l habitude de prolonger la séance par un dou a (une requête) adressé au Tout-Puissant : «Ô Allah, vous qui êtes le Tout-Puissant, faites que les koufar soient aveugles. Faites que notre tâche soit facile, ô Omnipotent, et que le butin soit toujours abondant.» Et tout le groupe derrière : «Amine ya Rab al alamine!» En somme, une bande très croyante et très pieuse, tellement proche de Dieu qu elle le considère comme un de leurs principaux complices. S. M.

3 Actualité Lundi 27 avril PAGE3 FACE À L ENVERGURE DES IMPORTATIONS La crise secoue le gouvernement Les mutations qui ont marqué l économie algérienne, durant ces dernières années, imposent le développement de nouveaux instruments de croissance dont l objectif est d accroître et de promouvoir en priorité la production nationale. La réalisation de cet objectif passe, nécessairement, par la mobilisation de toutes les énergies nationales, y compris la diaspora algérienne à l étranger, ainsi que par la coordination la plus étroite entre les différents secteurs et les acteurs économiques. La modernisation de l outil de production et l amélioration de la qualité des produits ainsi que le lancement de nouveaux produits ou Amara Benyounès : «le marché intérieur profite aux produits importés» Action de promotion et de valorisation du produit algérien, la campagne «consommons algérien», lancée hier par le ministre du Commerce, est accompagnée par l organisation, durant une semaine, (jusqu au 3 mai prochain), des rencontres de vulgarisation, de sensibilisation et de stimulation des citoyens et des producteurs pour les inciter à consommer les produits algériens. Toutefois, cette relance effective et durable, aux dires d Amara Benyounès, demeure subordonnée à l engagement des mesures pratiques et pragmatiques susceptibles d améliorer le taux de croissance de la production nationale et de permettre la satisfaction de la demande domestique. «Durant les deux dernières décennies, notre marché intérieur a connu un essor considérable qui profite, malheureusement, aux produits importés en raison, notamment, du manque de compétitivité de la production nationale, de l insuffisance de l offre, de la poussée démographique, des changements dans les habitudes de consommation et des contraintes bureaucratiques qui favorisent l acte d importation au détriment de celui de l investissement et de la production», a reconnu, d emblée, le ministre. Et d ajouter que «la demande intérieure augmente d année en année mais à un rythme plus rapide que celui de l offre issue de la production nationale». «Le résultat de ce déséquilibre est, bien entendu, un accroissement des importations dont le financement est entièrement assuré par les recettes générées par les exportations d hydrocarbures», selon le ministre. Toutefois, il reconnaît également que la question à laquelle il faut répondre aujourd hui, est comment convaincre le citoyen algérien et l amener à consommer le produit local et en faire bénéficier les entreprises productives. «Dans cet objectif, je dois rappeler que dans un contexte d ouverture économique, il faut que l entreprise algérienne arrive à gagner la bataille de la compétitivité pour, non seulement préserver ses parts de marché et en gagner de nouvelles, mais, également, pour faire face à la rude concurrence des produits importés.» Et de suggérer plus loin aux chefs d entreprises et aux industriels algériens de redoubler d efforts, sur tous les plans, en vue d améliorer la compétitivité et la performance de leurs entreprises et pour combler les retards enregistrés au plan technologique et managérial. Amara Benyounès et les concessionnaires : «la loi sera appliquée dans toute sa rigueur» Comme il fallait s y attendre, la réaction du ministre du Commerce à l encontre de certains concessionnaires automobiles ayant procédé à des domiciliations bancaires d importation d importantes quantités de véhicules ne s est pas fait attendre. Hier, au cours d un bref point de presse organisé en marge de la Journée nationale «consommons algérien», le ministre du Commerce s est montré menaçant envers les contrevenants. Pour M. Benyounès, «les lois de la République seront appliquées dans toute leur rigueur». Indiquant que l attitude de «certains concessionnaires a pour objectif de contourner la loi», le ministre du Commerce soutient, toutefois, que le gouvernement est «décidé à réduire les importations et favoriser la consommation du produit algérien». Interrogé sur l application du crédit à la consommation, une mesure prise récemment par le gouvernement, le conférencier a fait savoir qu elle sera effective «d ici le mois de Ramadhan, au plus tard». Le ministre Benyounès a souligné que le taux d intégration d au moins 40% pour les entreprises qui assemblent des biens destinés aux particuliers n est plus exigé. «Ce sont, en tout, les produits fabriqués ou assemblés localement qui seront concernés par le crédit à la consommation», a-t-il justifié. Au sujet de la journée organisée par son département ministériel, le ministre a reconnu que «les résultats obtenus jusque-là, à la faveur des nombreuses mesures prises par le gouvernement le développement de procédés de fabrication, de marketing, de renforcement de la sécurité des produits sont des éléments à maîtriser pour élever le produit local au niveau des standards internationaux et relever, par conséquent, le défi de la concurrence étrangère et de l informel. Le développement de la production nationale tant en qualité qu en quantité doit constituer, aujourd hui, une des priorités majeures de tous les acteurs économiques (pouvoirs publics, chefs d entreprises et partenaires sociaux) pour atteindre l objectif de la substitution des importations par une offre locale de qualité susceptible de couvrir, durant ces dernières années et visant à encourager la mise à niveau de l appareil national de production, restent en deçà des objectifs tracés et des moyens mobilisés». Et de citer l exemple de la filière boissons alcoolisées dont les exportations ne dépassaient pas les 39 millions de dollars en S. B. Ali Haddad : le FCE projette de créer un label «Origine Algérie Garantie» Le président du Forum des chefs d entreprises a, dans son intervention, indiqué que le FCE s est toujours engagé en faveur de la promotion de la production nationale. «Le FCE a, dès 2002, perçu l intérêt incontestable et l impact important qu une campagne de communication sur le thème consommer national peut avoir sur le développement de notre appareil de production», a fait savoir M. Haddad. Et de souligner que les consommateurs et les décideurs économiques doivent être sensibilisés à la nécessité de se mobiliser face aux enjeux de l ouverture et, en particulier, au lien étroit qui unit la consommation de produits fabriqués localement et la défense et la promotion des emplois nationaux. «Lorsqu un consommateur achète un produit importé, il favorise l emploi dans le pays d origine du produit», a-t-il insisté. Et d annoncer que le FCE projette de créer un label : «Origine Algérie garantie» dont le lancement s inscrit dans le prolongement de l initiative «Mentoudj B ladi». Sans toutefois les nommer, Ali Haddad fustige «les partisans du statu quo». «Allons-nous continuer à nous voiler la face, en engageant de faux débats stériles, faits d amalgames insidieusement entretenus, et qui, en définitive, ne visent qu à entretenir le statu quo?» s est interrogé le patron des patrons. Abdelwahab Nouri : «l importimport sape le moral des producteurs locaux» Le ministre de l Agriculture et du Développement rural a, lors de son intervention, souligné le caractère «déloyal» exercé sur les producteurs locaux par certains importateurs. Abdelwahab Nouri a également fait savoir que les importations tous azimuts sapent le moral des producteurs locaux, à tel point que certains songent à changer d activité et pour non seulement les besoins nationaux de consommation mais de dégager, également, des excédents à l exportation. Pour ce faire, le ministère du Commerce a lancé une campagne dédiée à la promotion de la consommation des produits algériens, en direction des ménages, des institutions publiques et d autres agents économiques. Le coup d envoi a été donné hier, à l hôtel El-Aurassi, par le ministre Benyounès. Une cérémonie qui a vu la présence de plusieurs ministres, du SG de l UGTA et du patron du FCE. Salah Benreguia se verser dans le segment de l importation. «L analyse des structures des importations montre que les produits viennent de 116 pays. On importe tout. La question qui se pose est de savoir si on a vraiment besoin de ces produits importés», a souligné M. Nouri. Et de noter que le secteur agricole a, toutefois, enregistré une croissance de 11% durant le précédent quinquennal. Son homologue de la pêche a rappelé que l Algérien consomme de plus en plus de produits finis, une tendance à ne pas perdre de vue, en ce sens que l innovation, la transformation en produits finis sont, entre autres, les segments qui pourraient tirer vers le haut l économie nationale. Abdesselam Bouchouareb : «c est une campagne utile, nécessaire et institutionnalisée» Le ministre de l Industrie et des Mines a abondé dans le sens de la promotion de la production nationale. Pour M. Bouchouareb, «dans chaque acte d achat d un produit fabriqué localement, se joue le destin d une famille, d une usine». «L outil industriel national existe. Mais les producteurs ont besoin d un soutien plus efficace», selon M. Bouchouareb qui soutient que cette campagne ne doit pas viser uniquement les ménages mais doit toucher également les entreprises. Abdelmadjid Sidi Saïd : «c est une journée historique, c est un éveil et un réveil» Le secrétaire général de l UGTA a appelé clairement à constituer un front commun contre une certaine catégorie d importateurs. Pour Sidi Saïd, il y a désormais un «consensus national» concernant la politique de production et de consommation. «Au nom de l UGTA, et différentes organisations patronales et de 2 millions de travailleurs, vous avez notre solidarité totale dans les démarches entreprises pour notre économie», a déclaré, hier, le patron de la Centrale syndicale. Et de qualifier «d anormal» le fait que l Algérie importe à hauteur de 300 millions de dollars de sardine congelée, de 50 millions de dollars de chewing-gum. «Maintenant, on dit basta à cette catégorie d importateurs étrangers.» S. B. ORAN : 8 e SALON DU VÉHICULE UTILITAIRE ET INDUSTRIEL L affluence au rendez-vous Le 8 e Salon des véhicules utilitaires s'est ouvert hier, au Centre des conventions d Oran (CCO) avec la participation de près de 40 marques. Organisé par la société Somex International Plus, le 8 e Salon du véhicule utilitaire et industriel (Ouest Vuvi-2015), tenu simultanément avec le 9 e Autosav, Salon du service après-vente et équipements, sera ouvert jusqu'au 29 avril. Ce Salon regroupe tous les professionnels du transport en tout genre : véhicules industriels, matériel de travaux publics et matériel de manutention. Ainsi, l on peut s informer sur place sur le minitruck, le pick-up, le camion de transport de marchandises, le tracteur, la remorque et le matériel de levage, entre autres. Des gammes de marques internationales sont représentées : Daewoo, MTC MAN, Renault Trucks, Scania, Ford Trucks et utilitaire, Sovac Volkswagen, Citroën utilitaire, Renault Algérie RPL Helli, Hyundai HMA, Hyundai Tiziri, KIA Motors, etc. Des prix flexibles avec d'importantes remises sur certains modèles sont prévus pour tout ce qui concerne le large choix de véhicules utilitaires avec six nouvelles marques mises sur le marché algérien, indiquent les organisateurs. Concernant le Salon du service aprèsvente et équipements, une trentaine de marques y prennent part, un rendez-vous incontournable lié aux services à l'automobile : GPS, lubrifiants, accessoires automobiles, la maintenance, les accessoires, les assurances et le financement leasing (crédit-bail). A. B.

4 Actualité Lundi 27 avril PAGE4 OUVERTURE DU PROCÈS DE L AFFAIRE DE L AUTOROUTE EST-OUEST Début du grand déballage? Les choses sérieuses ont véritablement commencé dans le procès de l affaire de l autoroute Est-Ouest. Magistrat, avocats et détenus ont affiché dès l entame du procès, leur détermination à aller au bout de cette affaire, qui tient en haleine l opinion publique depuis des années. La lecture de l arrêt de renvoi a aussitôt fait plonger l assistance dans l énigme-feuilleton du gigantesque projet du siècle. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Deux faits marquants ont caractérisé ce premier jour du procès. Le premier est relatif à la constitution de la défense du principal mis en cause dans l affaire, en l occurrence M. Chani Medjdoub, alors que le second concerne le «correctif» apporté par le président du tribunal criminel au greffier en charge de la lecture de l arrêt de renvoi. A ce dernier, M. Tayeb Hellali a demandé de donner le véritable nom d un des accusés de cette affaire, en l occurrence le colonel Khaled. «Nous ne sommes pas dans un tribunal militaire», s est insurgé le président du tribunal criminel. Une observation que l un des avocats du principal mis en cause, soit M e Amine Sidhoum, a contesté en rappelant au magistrat que «cette appellation est contenue dans l arrêt de renvoi émanant d une juridiction qui n est autre que la chambre d accusation. Nous devons respecter et appliquer la loi», explique l avocat. Une réaction que le président du tribunal criminel n a pas acceptée, portant à la connaissance de M e Sidhoum «je suis responsable de séance et par voie de conséquence, c est à moi que revient le droit de gérer la séance». L avocat en question revient à la charge. Il insiste auprès du magistrat et demande au tribunal criminel de lui donner acte. Tayeb Hellali campe sur sa position. Il hausse le ton et rappelle à l avocat les prérogatives de toutes les parties concernées par ce procès. Cela dit, comme lors du premier procès, les avocats de Chani Medjdoub ont marqué le début du procès. En effet, le collectif des avocats qui s est déconstitué lors de la première audience a été reconduit par le mis en cause. Un deal a été trouvé entre les différentes parties, et par conséquent, les deux avocats commis d office par le tribunal criminel se sont retirés, laissant place aux cinq choisis dès le début de l affaire par Chani Medjdoub. Melzi, Cheb Khaled et la fille de l ex-patron du groupe Citic-CRCC Sous le regard attentif du président du tribunal criminel, le greffier entame la lecture de l arrêt de renvoi. Il est 10 h 45 mn, un silence religieux règne dans la grande salle d audience. Dix minutes avant, le président du tribunal criminel procède à la composition des membres du jury. Sur les six membres tirés au sort, quatre dont deux femmes sont rejetés par la défense. Lecture du serment, le juge donne le coup d envoi de la lecture de l arrêt de renvoi. Moment de vérité. L historique de l affaire de l autoroute Est-Ouest sera portée à l attention du grand public. Dans le box des accusés, Chani Medjdoub et cinq autres inculpés sont suspendus aux lèvres du greffier. Certains avocats ont préféré quitter la salle. Il est vrai que l arrêt de renvoi composé de 152 pages demandera plus de cinq heures pour sa lecture. Des pages qui tracent les contours du scandale. Les importants contacts de Chani Medjdoub, ses «relations avec les hauts responsables de l Etat», sa «proximité» avec le colonel Khaled, son «entrevue» avec l ex- secrétaire général du ministère des Travaux publics, son premier contact avec le patron de la résidence d Etat Sahel Club-des-Pins, le concert de Cheb Khaled au monument Riadh El Feth, sa «relation» avec la fille de l expatron du groupe chinois, autant d événements ayant marqué le feuilleton de l autoroute Est-Ouest. Selon l'arrêt de renvoi, les accusés avaient perçu «des pots-de-vin versés par des compagnies étrangères en contrepartie de l'attribution des marchés dans les secteurs des travaux publics et transports». Cela concerne les projets de réalisation de l'autoroute Est-Ouest, le barrage de Kef Eddir dans la wilaya de Tipasa, des tramways et enfin des projets d'ascenseurs à Constantine, à Tlemcen, à Skikda et à Oued Qoriche à Alger. Il est à noter que 27 témoins sont portés sur le rôle de cette affaire et appelés par le président du tribunal. Leurs témoignages seraient, selon la défense, d un «apport considérable» DES IMPORTATIONS DES MÉDICAMENTS AU 1 er TRIMESTRE 2015 Une baisse de plus de 38% Les importations des produits pharmaceutiques se sont chiffrées à 317,1 millions de dollars (USD) durant le 1 er trimestre 2015, contre 515,38 millions USD à la même période de l'année écoulée (-38,47%), apprend-on auprès des douanes. Les quantités importées des produits pharmaceutiques ont également connu une tendance baissière passant de tonnes, durant les trois premiers mois de 2014, à tonnes à la même période de l'année en cours (-5%), indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). Cette baisse de la facture s'explique essentiellement par un recul, respectivement, de plus de 38% des importations des médicaments à usage humain, et de plus de 50% des produits para-pharmaceutiques. Ainsi, les importations des médicaments à usage humain ont atteint 301,67 millions USD entre janvier et fin mars 2015, contre 492,12 millions USD à la même période de 2014 (-38,7%). Malgré cette forte baisse, la facture des importations des médicaments à usage humain est restée la plus importante puisqu'elle a représenté plus de 95% des importations globales des produits pharmaceutiques durant le 1 er trimestre de l'année en cours. Cependant, les quantités des médicaments à usage humain importés ont baissé pour passer de tonnes, au 1 er trimestre 2014, à tonnes au 1 er trimestre 2015 (-6,8%). Quant à la valeur des importations des produits parapharmaceutiques, elle a chuté de 51,12% durant le 1 er trimestre 2015 à 8,24 millions USD (268 tonnes), contre 16,86 millions USD (320 tonnes) à la même période de Concernant les médicaments à usage vétérinaire, les achats extérieurs de l'algérie ont, par contre, augmenté à près de 7,2 millions USD Un procès qui tient en haleine l opinion publique. pour faire «éclater toute la vérité». La lecture de l arrêt s est poursuivie tard dans l après-midi d hier. Les premières auditions sont attendues pour aujourd hui. Chani Medjdoub sera le premier à être cité à la barre. Son témoignage tracera les contours du procès. Le grand déballage sera entamé aujourd hui. A. B. (227 tonnes) au 1er trimestre 2015, contre 6,4 millions USD (98 tonnes) à la même période de 2014 (+12,45%). En 2014, les importations algériennes des produits pharmaceutiques se sont chiffrées à près de 2,6 milliards USD, contre 2,34 mds USD en 2013 (+10,44%). Pour réduire les importations des produits pharmaceutiques, le gouvernement s'est engagé à encourager la production nationale et œuvre à faciliter l'acte d'investir dans ce créneau industriel afin de stimuler la production. Des directives ont ainsi été données au groupe pharmaceutique Saidal à l'effet d'augmenter la production des médicaments. A l'instar des autres produits, l'encouragement de la fabrication locale des médicaments vise à réduire la lourde facture des importations des produits stratégiques, notamment en cette conjoncture de rétrécissement des recettes extérieures du pays, induit par la forte chute des prix du pétrole. APS Photo : Samir Sid CHUTE D UN VÉHICULE AVEC 3 PERSONNES À BORD DANS LE BARRAGE DE TAKSEBT (TIZI-OUZOU) Le corps de l'une des 3 victimes repêché Les services de la Protection civile qui ont mobilisé de grands moyens en hommes et en matériel de plongée ont réussi à repêcher, dans l après-midi d hier, vers 16 h, le corps de l une des trois victimes qui étaient à bord du véhicule qui a chuté dans le vide pour se retrouver dans les eaux profondes du barrage de Taksebt. Les recherches engagées juste après l accident qui s est produit dans la soirée de vendredi dernier, et qui se sont poursuivies dans la journée de samedi dernier par les plongeurs de la Protection civile, n ont rien donné, en raison, semble-t-il, du manque de visibilité dans les profondeurs troubles et boueuses du barrage. Les opérations de recherche, qui ont vu la présence du patron de la Protection civile, se sont poursuivies durant toute l après-midi d hier. Ces dernières se concentrent sur le périmètre où le véhicule semble avoir été localisé. S. A. M. LE NOUVEAU GROUPE PUBLIC INDUSTRIEL IMETAL FINALISE SA «FEUILLE DE ROUTE» Barrer la route à l importation Le nouveau groupe public «Industries métallurgiques et sidérurgiques» (Imetal) a finalisé son plan d'action qui devra être examiné, dans les prochaines semaines, par le ministère de l Industrie et des Mines avant d'être soumis au Conseil des participations de l Etat (CPE) pour approbation. Né de la réorganisation du secteur public marchand, opérée en février dernier, le groupe Imetal s'est fixé comme priorité le développement de l investissement national pour se substituer aux importations et l augmentation de son chiffre d affaires qui devra passer de 80 milliards de dinars actuellement à 150 milliards de dinars à l'horizon 2020, avance son P-dg, Boudjemaâ Talaï, dans un entretien accordé à l'aps. Le principal objectif du groupe, qui compte 63 entreprises issues de la fusion-absorption des deux ex- Sociétés de gestion des participations de l Etat Construmet (construction métallique) et Transolb (transformations sidérurgiques) avec un capital global de 65,37 milliards de dinars, est de relancer l investissement dans ses filiales. «L Algérie importe annuellement près de 3 millions de tonnes d acier, et notre priorité est de barrer la route à l import et de promouvoir le produit made in Algéria», avance le même responsable. Les filiales de ce groupe qui sont spécialisées, jusque-là, dans les activités de la sidérurgie, de la métallurgie et de la construction métallique devraient être organisées par métiers pour la maîtrise du développement du groupe, notamment dans la fabrication de tubes à gaz, à pétrole et hydrauliques, du fil métallique, du fil machine en acier ainsi que dans la fonderie. En outre, le groupe a signé trois protocoles d'accord avec des partenaires étrangers, en privilégiant le transfert technologique et les nouveaux métiers pour le renforcement des capacités de production de ses entreprises. Deux de ces protocoles d'accord font l'objet d'élaboration de pactes d'actionnaires dont l'un concerne un projet d industrialisation de la construction avec un partenaire australien, tandis que le second concerne un partenariat avec une entreprise espagnole portant sur la construction métallique dans le secteur des énergies renouvelables. Quant au troisième protocole, il est en cours de discussion, indique-til. Interrogé sur les autres aspects du contenu de la «feuille de route» d Imetal, M.Talaï fait savoir que toutes les opérations relatives à l organisation du groupe qu'il dirige ont été finalisées tandis que le volet financier accompagnant cette restructuration est quasiment fin prêt. «Notre travail a consisté à procéder, tout d'abord, à un diagnostic du secteur et à élaborer la réorganisation des filiales, le plan de développement ainsi que la mise en place juridique et administrative du groupe», explique-t-il. Selon lui, la feuille de route du groupe sera présentée au ministère de l Industrie et des Mines dans trois semaines, et dès son avalisation par le CPE, le groupe deviendra réellement opérationnel. A rappeler que le ministre de l Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, avait indiqué que les plans d action des 12 nouveaux groupes industriels devraient être soumis à l examen du CPE avant fin juin prochain. Une fois ces plans d'action avalisés par le CPE, les 12 groupes pourront signer leurs contrats de performance et entrer en activité. S agissant des ressources financières qui seront mobilisées pour la mise en œuvre du plan d action d'imetal, M. Talaï précise qu'un plan financier devra appuyer cette restructuration, et ce, notamment pour deux ou trois entreprises du groupe qui sont actuellement en difficultés financières. «Je ne demanderai pas au gouvernement un accompagnement financier mais probablement des crédits bancaires à taux bonifiés», note le P-dg d'imetal qui admet que l'etat a suffisamment accompagné le secteur public sur le plan financier. Mais pour lui, la réussite du programme de relance repose sur quatre conditions incontournables : l autonomie de l'entreprise, la dépénalisation de l'acte de gestion, une bonne rémunération des cadres du secteur et la protection de la production nationale. APS

5 Actualité POLÉMIQUE HANOUNE-MINISTRE DE LA CULTURE Lundi 27 avril PAGE 5 Que répondront les députés du PT? Après la polémique, le silence. Sommée par la ministre de la Culture de s expliquer au sujet de propos qu elle a récemment tenus, Hanoune, mais également son proche entourage n ont pas jugé, hier, utile de répliquer. Il n est pas exclu que les députés du PT saisissent l occasion de l examen d un texte de loi présenté par Nadia Labidi pour riposter. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La plénière consacrée aujourd hui à l examen du projet de loi relatif aux activités et au marché du livre risque de donner lieu à des échanges loin d être cordiaux entre les députés du PT et la ministre de la Culture. La présentation dudit texte intervient en effet au lendemain de la publication d une lettre par la ministre de la Culture dans laquelle elle interpelle Louisa Hanoune, lui demandant d apporter la preuve de ce qu elle avançait ou de retirer ses propos. Nadia Labidi a choisi d adresser une lettre au quotidien Ennahar dans laquelle elle interpelle Hanoune. Il ne s agit nullement d une mise au point classique adressée à un quotidien. La lettre en question n est pas adressée à la publication mais à la première responsable du Parti des travailleurs. Pourtant, cette publication n est pas la seule à avoir répercuté les propos de Hanoune. Que disait cette dernière? En faisant le bilan de l année que vient de passer Bouteflika à la magistrature suprême, Louisa Hanoune a estimé que les affaires de corruption n avaient pas diminué mais que le phénomène prenait, au contraire, de l ampleur. Hanoune citera à titre d exemple le secteur de la culture, affirmant que ce dernier était une parfaite illustration des pratiques Hanoune s est attaquée à plusieurs ministres. douteuses en matière de passation de marchés. Hanoune affirmait que le secteur de la culture était celui où les marchés étaient octroyés à la famille et aux amis, estimant que la fonction de ministre de la Photo : Samir Sid Culture et celle de propriétaire d une boîte de production n étaient pas compatibles ; évoquant un conflit d intérêts. Pourquoi la ministre de la Culture a-t-elle attendu une semaine pour réagir? A-t-elle réellement l intention de saisir la justice? Hier, impossible d avoir une réaction de Nadia Labidi qui sera certainement interpellée aujourd hui à ce sujet à l occasion de sa présence à l APN. Ce qui est certain, c est qu il apparaît difficilement imaginable que la secrétaire générale du Parti des travailleurs revienne sur ses propos ou encore moins qu elle présente des excuses. Plusieurs ministres avaient été pointés du doigt par Hanoune pour ne citer que Khelil et Temmar qu elle accusait ouvertement d être à la solde de puissances étrangères. Ni l un ni l autre n avait jugé utile de réagir. Nadia Labidi l a fait dans les colonnes d un quotidien qui, tout en publiant sa lettre, fait état d une information selon laquelle la ministre serait propriétaire d une boîte de communication dirigée par son propre époux. Que répondra la ministre? Wait and see N. I. MOHCINE BELABBAS ET LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE : «Ce ne sont que des replâtrages» Pour le président du RCD, adoptée et dont Belabbas a décliné, le pouvoir recourt, encore à l occasion, les étapes. Soit, en tout une fois, à ses vieilles premier lieu, la mise sur pied d une instance indépendante et permanente de supervision des élections, «recettes» pour se sortir de la crise dans laquelle il s est des élections présidentielles anticipées, une Constitution consensuelle empêtré. M. Kebci - Alger (Le Soir) - et enfin, des élections générales, Mohcine Belabbas a évoqué, dans législatives et locales. ce cadre, hier au forum d El Wassat, Des propositions dont le pouvoir le projet de révision constitutionnelle. ne veut pas entendre parler, s en Pour lui, les réformes prévues tenant, regrettera Belabbas, à ses dans ce sillage ne sont que des méthodes basées sur les «replâtrages qui ne feront qu accentuer «manœuvres contre la volonté du la perte de crédibilité des peuple en vue de se pérenniser institutions». alors que l histoire l a condamné». Et d expliquer que ce projet Le président du RCD s enorgueillira manque terriblement de «consensus» que l opposition ait repris en sus du fait que son auteur, l esprit d initiative politique, contraignant le pouvoir à réagir. Belabbas veut construire le président de la République, «a un rapport de force. violé la Constitution en 2008». Cependant, il estimera qu il lui reste Et d enfoncer le clou en soutenant Jugeant que la situation du pays à élargir son travail sur le terrain en que les 3 e et 4 e mandats présidentiels «ne sont pas réglementaires la prestation de serment du prési- ne fait qu empirer une année après accroissant ses rencontres de proximité et de sensibilisation dans les pas seulement en raison de la fraude électorale qui les a émaillés, suite, le président du RCD situe la dent réélu pour un 4 e mandat de quartiers, les usines et les universités en sus d autres espaces en vue mais aussi du fait de la violation de solution dans une période de transition démocratique. de construire le rapport de force la première loi du pays en supprimant la limitation des mandatures nécessaire au sauvetage de Une option chère au parti que de l Algérie. présidentielles». larges pans de l opposition ont M. K. Photo : Samir Sid UNE PROMESSE DE RÈGLEMENT DE LEURS PROBLÈMES LEUR A ÉTÉ FAITE Les avocats du barreau d Oran suspendent leur grève de la faim Les avocats du barreau d Oran ont suspendu, hier dimanche, leur grève de la faim qu il ont entamée l avant-veille. Une décision prise par les concernés en concertation avec le président du bureau national de la LADDH, M e Salah Dabouz. Ceci suite à l engagement du bâtonnier national, de celui de Bel-Abbès et celui d Alger qui se sont rendus au chevet des grévistes de la faim au siège national du MDS, à Alger, de résoudre les problèmes posés par M e Belkacem Saâdoun Souad, M e Bendaoud Abdelkader, M e Saker Djamel et le stagiaire Boutaleb Mohammed. Surtout que l état de santé des deux premiers cités s est dangereusement dégradé hier. A cet engagement de régler ces problèmes avant le 9 mai, date de la réunion de l Union des barreaux algériens, il a été décidé d envoyer une commission d enquête. Cet accord de suspension de la grève de la faim, M e Nait Salah Belkacem déclare ne pas en être concerné. M. K. VIOLENCES FAITES AUX ENFANTS Près de victimes durant le 1 er trimestre 2015 Près de enfants ont été victimes de violences durant le premier trimestre 2015, dont 756 victimes de violences physiques et 372 victimes de violences sexuelles. C est ce qu a affirmé la chef du bureau de la protection des mineurs à la Direction de la police judiciaire à la DGSN. Rym Nasri - Alger (Le Soir) Malgré l arsenal juridique mis en place par l Algérie, les enfants continuent à subir différentes formes de violences. Les chiffres avancés par la commissaire divisionnaire Kheïra Messaoudène, chef du bureau de la protection des mineurs à la direction de la police judiciaire à la DGSN, en témoignent. Selon elle, «281 enfants ont été victimes de violences multiformes durant le 1 er trimestre 2015, dont 756 victimes de violences physiques, 372 victimes de violences sexuelles. 20 enfants ont été également victimes d'enlèvements, 6 enfants ont subi des coups et blessures volontaires ayant entraîné leur mort et autres victimes d homicides volontaires». Intervenant hier, à Alger, lors du lancement officiel de la campagne de communication pour la lutte contre les violences faites aux enfants, la commissaire divisionnaire Kheïra Messaoudène a rappelé que enfants ont été victimes de toutes formes de violences en La DGSN a recensé ainsi «3 733 victimes de violences physiques, victimes de violences sexuelles, 544 enfants victimes de mauvais traitement, 195 enlèvements et 11 victimes d'homicide volontaire». Et de préciser, que malgré ces chiffres, «il existe toujours des enfants victimes qui souffrent en silence». Un silence qui, selon elle, ne fait que favoriser la criminalité. De son côté, la directrice du Centre d information sur les droits de l enfant et de la femme (Ciddef), M me Nadia Aït Zaï, assure que les textes de loi algériens «surprotègent» les enfants mais sont «mal appliqués». Elle estime toutefois, que cette campagne de sensibilisation permettra d aller vers le changement de comportements et d éduquer sur l'esprit de non-violence. Intitulée «Enfance zéro silence, zéro violence Dites-le», la campagne de communication pour la lutte contre les violences faites aux enfants a été lancée par l Unicef et ses partenaires. «Nous voulons atteindre zéro violence. Une violence qui a d ailleurs, un coût grave et effrayant», dira le représentant de l Unicef en Algérie, Thomas Davin. Ry. N.

6 Reportage Lundi LIBAN LES CHEMINS DE LA GUERRE ET DE LA PAIX BURJ BARAJNEH 27 avril Page 6 CAMPS PALESTINIENS L ombre d El Nosra et de Daesh Ce jour-là, levée à l aube, je vais à la cuisine rejoindre Lina pour le petit-déjeuner gargantuesque auquel je ne me fais toujours pas, alors qu elle tente, en vain, depuis mon arrivée chez elle, de briser mes codes alimentaires. «Merci! Je ne prends rien d autre que du thé sans sucre»! Allez donc lui faire entendre raison quand son hospitalité lui interdit d écouter mes protestations. Elle me fixe de cet air grave que je lui connais bien, avant de me demander, sourire en coin, si, avec le temps pourri qu il fait depuis la nuit dernière, j ai toujours l intention de me rendre à mon rendez-vous. Dehors, il pleut, effectivement, à torrents et il vente. La grêle fait un boucan d enfer! Une tempête, presque digne du nom, annoncée la veille, mais à la menace de laquelle il n est pas question de céder. A Alger, même si, généralement, il fait plus beau temps que mauvais, nous sommes davantage rompus à l humeur versatile de Zeus. Bien sûr que je vais y aller! Et M hamed est là-bas, qui nous attend à l entrée de Burj El Barajneh. Lina, très intuitive, avait deviné ma réponse. Elle était fin prête à affronter la vision de cet autre monde que ni elle ni moi n avions côtoyé auparavant. Et pour cause. Même ceux qui en sont les hôtes permanents appréhendent péniblement ce camp maudit où la misère, maîtresse incontestée des lieux, s entête, pourtant, à ne pas rompre le lien avec ce qui renvoie à la lumière et fait l espoir. C est du moins ce que nous nous entêtons à garder en vue au-delà de cette détresse qui nous envahit aussitôt l enceinte virtuelle franchie. M hamed est là qui va nous faire faire le «tour du propriétaire» de ce monde à part, où le sordide et la promiscuité se disputent le regard et l attention. Il parle de Burdj Barajneh comme d une prison dont il s efforce aujourd hui encore d apprivoiser les contours. Et il nous dit ces autres, femmes, hommes, jeunes, vieux, enfants, sains et handicapés physiques ou mentaux avec lesquels il respire au quotidien les odeurs et partage le mauvais goût, exclus quelques rues plus loin, parce que tous, irrémédiablement, nauséabonds. Ils sont autres Palestiniens à se partager ce bout d espace qu ils rêvent transitoire pour l éternité. Un kilomètre carré pour y échanger ses doutes et rêver de retour. M hamed est serein! Non, je le trouve plutôt narquois. A sa voix cassée, je devine une gaieté surfaite et moqueuse. Une dérision menteuse quoique plaisante, qui trahit une émotion dont il voudra ne rien montrer âmes entassées dans mètre carrés, ce n est pas rien! c est un centre d internement, un lieu-dit de confinement, volontairement oublié du monde et par le monde. Un camp de regroupement pour pestiférés interdits d échange avec autrui. C est ainsi que nous le vivons. C est dans cet environnement coupé du monde que nous faisons connaissance. Nous traversons, le cœur serré, le camp, cet enfant de la déraison, qui ne craint pas d étouffer, un peu plus, alors qu il accueille dans l enfer qui est le sien ceux des réfugiés syriens en quête d abri temporaire. Quelques milliers de Syro-Palestiniens qui ont fui le camp de Yarmouk, au sud de Damas, où l armée syrienne avait sévèrement sévi en décrétant, entre autres, un état de siège en 2013 pour en déloger les insurgés. Les rebelles ont fini par quitter les lieux suite à des négociations entre factions palestiniennes pro et anti-régime. Ces Syriens figurent parmi des centaines de milliers d autres que la terreur a poussé hors de chez eux et qui n ont ni les moyens de vivre ailleurs ni ceux de survivre autrement. Ils sont nombreux à s y implanter, mais ils ne sont pas seuls à y élire refuge. Parmi eux se sont infiltrés des membres de Daech et d Al Nosra dont la fâcheuse notoriété aura vite fait d alerter la société civile libanaise. Des coupeurs de têtes, d un genre nouveau, des trancheurs de vie qui s abreuvent au sang de leurs victimes sous le regard interloqué d un monde qui découvre à peine une horreur, tellement familière à nous autres Algériens! Un monde contraint et forcé d assister en direct à des exécutions de sentences inédites! Des bourreaux de l organisation de l Etat islamique en Irak et au Levant (l EIIL) sont venus là, dans ce bout de terre obscur, où la police libanaise sait qu elle n est pas la bienvenue et où, d ailleurs, elle ne s aventure jamais. Leur mission : y faire autorité et transformer les lieux en bureau de recrutement pour djihadistes en devenir. Entre le cimetière et l hôpital Des ambulances sont garées. La rue a été aménagée de façon à permettre aux ambulances de pas- posséder un hôpital, à l origine une polyclinique qui s est peu à tants de Burj Barajneh s estiment privilégiés. Ils sont les seuls à ser. Elle reste étroite mais M hamed en parle comme peu agrandie. Il est financé par le Croissant-Rouge et quelques dons. Il reçoit jusqu à 100 malades et enregistre 3 à 4 accouchements par jour. Au rez-de-chaussée, la consultation, la radiologie, d un boulevard. «Salam aâlikoum! Kifek?» «Viens voir les urgences de l hôpital Haifa», me dit-il, quelque peu fier de passer de ce que nous lyses et l administration. la cardiologie, l ophtalmologie, les urgences, un laboratoire d ana- venions de traverser et de vivre comme émotions à cette structure A l étage, trois blocs opératoires et quelques chambres pour qui échappe à la rude réalité du camp. Tous les échanges qu il a jeunes parturientes et autres cas nécessitant une hospitalisation. avec nous ou avec le personnel ou personnes qui se trouvent Des médecins de toutes nationalités viennent y exercer, nous alentour ou qu il croise, il les fait avec un rire aimable et charmeur. confie le directeur. «Chaque fois qu on a besoin d un spécialiste, Sa gaîté nous facilite toutes les approches, y compris celle avec on en fait venir un et peu nous importe sa nationalité. Il y en a qui le directeur de l hôpital qui demande à voir les photos que j ai viennent de l extérieur y faire du bénévolat. En échange, ils prises et qui, une fois qu il les a passées en revue, se fait plus gagnent une clientèle. Les malades qu ils soignent là peuvent aimable. Quand M hamed décline ma nationalité, il nous offre le aller les consulter dans leurs propres cabinets. Tous ceux qui thé et répond volontiers à mes questions. Je me réjouis que mon viennent ici se font connaître et gagnent des clients. Chaque appartenance géographique joue en ma faveur. médecin se fait sa clientèle. «Ahla ou sahla bi bent bilad millioun wa nisf chahids!» C est Le lieu est aménagé en hôpital.» Nous croisons Abou Khaled, l unique hôpital pour les camps situés à Beyrouth. Il y a été créé Abou Kamel, El Akh M hamed, directeur de l administration, l un par l OLP de Yasser Arafat à l époque où il combattait Israël à partir du Sud Liban de 1970 à 1982 avant de quitter le Liban pour la en tant qu habitant du camp et ami du directeur de l hôpital en des responsables de la sécurité dans le camp à qui il se présente Tunisie. Il a très peu de moyens. Il est peu équipé mais il a le présence de ce dernier. Tout rentre dans l ordre. mérite d exister. Et il est propre et bien tenu. Les spécialités se A quelques mètres de l hôpital, trois pharmacies sont modiquement aménagées. Et pas loin, comme un fait exprès, le cimetière. côtoient tout en se disputant l espace dans une exigüité dont on se plaint mais que l on gère à défaut de pouvoir faire autrement, C est l endroit le mieux tenu et le plus agréable du camp. à savoir s agrandir. En comparaison à d autres camps, les habi- M. B. De notre envoyée spéciale, Malika Boussouf malikaboussouf@yahoo.fr El Nosra ou Daech? Cette version-là que nous avons aussi de la vie dans le camp, nous ne la partageons pas avec M hamed qui, trop préoccupé par le sort qui est fait aux siens, nous rappelle cette mauvaise réputation déjà faite aux Palestiniens dans le but inavoué de justifier leur mise à la marge de la société libanaise. «Tout ce que l on raconte sur ce lieu n est que pure invention. Ce que l on dit, aujourd hui, des Syriens qui ont fui leur pays ressemble à s y méprendre à ce que l on disait et que l on continue à colporter à notre propos», nous affirme M Hamed sur un ton ferme qui ne souffre aucune contradiction. Les camps en général sont accusés d abriter des terroristes. Lorsqu il y a eu les explosions, on a dit que tout avait été organisé à Burj Barajneh et que les bombes y avaient été fabriquées. A propos des attentats, à Dahyeh (quartier résidentiel chiite, au sud de Beyrouth, ndlr) en 2013 et 2014, on a affirmé que la voiture était sortie du camp en question. Du coup, les gens à l intérieur du camp sont terrorisés à l idée de représailles. «J ai des amis chiites qui sont convaincus que nous avons des éléments de Daech, d El Nosra, etc., qui vivent parmi nous.» Il parle de mains invisibles et d esprits étroits qui œuvrent à provoquer des guerres entre Palestiniens et Libanais. «Ce qu ils avancent n a aucun sens. Nous leur répondons : Venez voir par vous-mêmes et vous conviendrez que ce que l on vous certifie est faux! Oui, mais qui peut venir voir? Qui s aventurerait à enquêter dans ce monde équivoque où le moindre passager, prêt à vous bondir dessus, vous fixe d un regard suspect?» Lina et moi échangeons un regard discret mais surtout entendu. Nous n allons pas donner suite aux questions dont nous freinons furieusement l abondance. Nous n allons pas démentir les affirmations de notre guide et encore moins rompre l amitié naissante entre nous trois. Sans M hamed à nos côtés qui connaît et salue chaleureusement chaque passager que nous croisons, nous n aurions jamais pu nous aventurer au-delà des premières constructions. Des sinistres membres ou sympathisants de Daech, El Nosra et autres groupuscules engagés dans cette effroyable chasse à l homme que connaît présentement la région, nous parlerons ailleurs avec d autres personnes, moins vulnérables celles-là, et surtout plus enclines à en dire plus sur leurs méfaits et leurs accointances locales et régionales. M Hamed, que je m entête à appeler Ahmed et qui me reprend à chaque fois dans un éclat de rire, a préféré prendre les devants sur cette question précise. Il transpire d intelligence et se doute bien que nous allons le solliciter ou, à tout le moins, faire allusion à ces monstres qui infestent entre autres camps le sien et où seuls quelques rares initiés savent qu ils sont les réseaux dormants d organisations terroristes qui rivalisent en matière de barbarie. Notre ami qui, sans doute, plus par instinct de survie mentale, cultive ces puissants mécanismes de défense que sont le rire et la dérision, fuit cette autre réalité dont il ne veut pas qu elle vienne se greffer au reste ni assombrir davantage sa vie de tous les jours ou son rêve absolu d un avenir plus clément. Par ailleurs et parce qu il s agit de sa communauté, il ne se prive pas de nous dire, dans les moindres détails, enregistrés au fond de lui, cette suprême injustice faite aux siens. Dans l ensemble, lui se considère comme épargné. Privilège relatif dont il bénéficie : lui a un boulot. Il enseigne l arabe et l éducation islamique aux seuls élèves palestiniens. Il n est pas admis qu il postule dans des écoles libanaises. Les lois du pays le lui interdisent. Il travaille dans une école gérée par les Nations unies, c est uniquement là, qu il a le droit d exercer. Le seul et unique papier d identité en sa possession est cette précieuse carte professionnelle délivrée par le bureau des Nations unies! Elle est l unique sauf-conduit dont il dispose. Sans elle, il n est plus rien. M hamed dont je ne cherche pas à connaître le nom, pour ne pas forcer le trait sur sa situation administrative, parle avec un cynisme mêlé de tendresse de ce qui l entoure! Tout ce à quoi il a dû se faire depuis toujours! Parce qu il est né là! Son père y a élu domicile alors qu il n avait que dix ans. Il est décédé il y a 4 ans, à 70 ans, et est enterré au cimetière de Bordj Barajneh. Et puis, c est le seul bout de territoire qu il lui soit permis d occuper. De quoi se nourrissent, donc, les Palestiniens puisque le Liban ne leur délivre pas de permis de travail? La plupart d entre eux ont de la famille en Europe qui leur envoie de quoi subsister. «Les Libanais ne nous donnent pas de permis de travail. Nous vivons en marge de la société. Nous ne fréquentons pas leurs écoles, ne travaillons pas dans leurs entreprises. C est interdit. Un médecin n a pas le droit d ouvrir un cabinet. S il veut le faire, il le fait à l intérieur du camp. Il peut, aussi, travailler à l hôpital du camp mais pas en dehors.» M hamed ne s en prend, pourtant, à aucun moment à son pays d accueil dont il a parfaitement intégré les lois. Celles qui lui interdisent d élire domicile ailleurs que dans le camp, de travailler ou même de se soigner en dehors de celui-ci. C est à Israël qu il en veut d avoir chassé ses grandsparents de leurs terres, de les avoir contraints à l errance et d en avoir fait des sans-papiers, des apatrides, des damnés de la terre.

7 Reportage Lundi 27 avril PagE 7 Le ressentiment de notre hôte est profond. Mais à l exception de sa gorge serrée qu il éclaircit en haussant légèrement le ton, il s exprime tellement calmement que l on se demande comment il fait pour rester maître de ses moyens. Comment imaginer qu un rire puisse être à la fois triste et joyeux? Bien sûr que si! Ce rire-là existe. Je l ai entendu. C est le sien. Celui de notre tout nouvel ami. De ce complice d un temps que je ne désespère, pourtant, pas de revoir un jour. Ce bel enseignant palestinien de 48 ans qui se prépare à la paternité pour la seconde fois. M hamed insiste. Il veut nous présenter à son épouse et à sa joyeuse petite fille. Nous sentons là comme une volonté de faire de la prévention, de mettre du baume sur une future douleur, un frein à notre prochaine stupéfaction. Nous entrons chez lui. Elle est là sa belle épouse. Une diplômée en droit des affaires au chômage. Elle n a pas le droit de travailler à l extérieur. A l intérieur du camp, on ne lui propose rien, non plus. Le visage, calme et empreint de douceur, s illumine dès nos premiers échanges. La jeune femme sourit tandis qu elle nous confie espérer, elle aussi, des jours meilleurs. En attendant, elle s occupe à soigner son intérieur dont l allure voulue élégante vous enveloppe, sitôt le seuil franchi, d une bienveillance carrément hostile à l enfer extérieur. Dehors, il pleut abondamment et il fait froid, mais le but n est pas de troquer un confort contre un autre qui, même réduit à sa plus simple expression, n en prend pas moins une allure familière et totalement banale. Comme à la recherche d une sanction négative méritée, nous allons, vaillamment, au-devant du sordide. Déchéance imposée Alors que nous quittons son domicile étroit, M hamed, de sa belle voix cassée et volontaire tout en forçant sur la prononciation et en libérant les syllabes les unes des autres, nous présente sans ménagement à ce que ses congénères et lui ont hérité en guise de patrie. Sitôt abandonné le monde civilisé pour le camp, celui-ci nous offre en guise de premier contact l image fantomatique d une nature mise à rude épreuve! Celle d un corps éventré, les viscères exposés sans ménagement au visiteur dès son arrivée. Les occupants, eux, ne s inquiètent plus d être autant malmenés. Ils ne le voient ni ne le ressentent sans doute même plus. Conditionnés à la précarité et à l abandon au fil des ans, la fragilité devient plus difficile à déceler chez ces êtres qui intègrent de plus en plus la fatalité à leurs gestes quotidiens. Les câbles électriques, ceux qui transmettent le son et l image, et ceux à peine plus gros qui alimentent en eau salée les foyers font partie du paysage enlaidi par eux. Ils s entrelacent dans un méchant corps-à-corps et pendent dangereusement au-dessus de nos têtes. Les fils, sérieusement dénudés, parce que jamais remplacés, se font menaçants, tandis que, malmenés par la pluie, ils s affolent gravement au contact de celle-ci qui s abat sans ménagement sur le camp. L idée d une électrocution inévitable se fait persistante. Nous ne sommes pas du tout rassurées et interrogeons de nouveau du regard un guide indifférent à l intensité des bruyants courts-circuits qui n effraient que les étrangères que nous sommes. La déchéance imposée, son omniprésence doit non seulement être vue mais aussi ressentie. Et tandis que les câbles, à l air, ripostent, dans un craquement exaspéré, à cette eau qui les inonde, les étincelles dangereusement éblouissantes et les incendies dont elles menacent les occupants nous laissent sans voix, les yeux exorbités. Un appel à une entente a minima pour un répit de quelques heures serait le bienvenu, mais à qui l adresser? Nous sommes vendredi. Au Liban c est jour ouvrable, mais les rues sont désertes et calmes. Habituellement, à cette heure-ci, les ruelles étroites sont surpeuplées, nous affirme M hamed. «Si tu viens après la prière du dohr, tu verras que ça grouille de monde et tu mangeras les meilleurs falafel du monde.» Sans doute! Aujourd hui, avec la pluie, je ne suis sûre de rien! Les habitants ont préféré rester chez eux, à l abri. Faut-il, par conséquent, se réjouir de cet espace qui nous est cédé à moindre coût et où la désolation le dispute à l infortune, à l adversité et au chagrin? De temps à autre, nous saluons un passager ou l occupant d une petite échoppe qui fait office d épicerie. M hamed semble tous les connaître. «Tu vois, le gars qui m a salué? Dès que quelqu un se fait arrêter à l extérieur du camp et pour n importe quel motif, on l interroge à son propos.» Décidément, notre guide a un rire terriblement communicatif. Il salue l homme en question en même temps qu il s acquitte de son rôle de guide et s arrête parfois pour échanger avec les uns tout en acceptant le café qu un autre lui offre. Tout est fait dans une convivialité absolue. Comme à l intérieur d une famille dont les membres veillent les uns sur les autres. Ce n est pas du cinéma. Personne ne savait que nous venions. Certains nous fixent du regard et nous parlent, d autres non. Mais tous les gestes sont pacifiques. Ici, le dépouillement est une chose et la courtoisie une autre. Nous finirons par comprendre pourquoi M hamedi est aussi populaire. Il est bénévole dans une association qui aide les enfants à rattraper leur retard scolaire après les cours. C est lui qui dirige l association mais à titre grâcieux, contrairement à ceux qui dispensent les cours. Nous allons toujours de l avant, croiser, l un pas après l autre, ce dénuement contre lequel mêmes les témoignages écrits ne nous avaient pas suffisamment alertés! Et alors que nous avançons plus déprimés que fatigués, nous frôlons les parois d une vieille bâtisse d où suinte une eau verdâtre. Une odeur de rance me prend à la gorge tandis que je me demande si l indigence des lieux peut servir d abri à des êtres humains. - Tu veux les voir? Tu veux leur rendre visite? me propose M hamed. L espoir du retour Il a 48 ans, est né à Beyrouth, mais garde l espoir de retourner chez lui à Akka, Saint- Jean d Acre, en Palestine, connue pour être un haut lieu de résistance. Dans le camp de Burj Barajneh, M hamed parle pour les siens. «Tous ceux que vous interrogerez vous diront qu il vivent dans l espoir du retour.» Personne ne veut devenir Libanais. Personne ne veut de la nationalité libanaise ou avoir pour patrie le Liban. Comme dit le proverbe «Sahiba al hak soultane» ou encore «La yadhibou hak wara ouhou moutaleb». M hamed veut dire que tant qu ils seront de ce monde, ils réclameront leur droit au retour dans leur pays, dans leurs maisons. «A tous ces pays qui prétendent défendre les droits de l homme, je dis que je suis un être humain qui demande que ses droits lui soient reconnus et restitués. Je réclame mon droit d exister, d avoir une nationalité, que l on me restitue les droits que l on m a volés et que l on me paie pour les dommages subis depuis les 60 dernières années.» M hamed a perdu son frère et sa sœur durant les guerres. Il en tient pour responsables ceux qui les ont chassés de chez eux. S ils n étaient pas sortis de Palestine, ils ne se seraient pas exposés à toutes ces guerres au Liban. «Ma sœur est morte ici pendant la guerre des camps et mon frère qui voulait quitter le pays est mort dans un accident de la route. Tu aurais dit quoi à ma place Malika?» M. B. Des membres de Daesh et d El Nosra se sont infiltrés à Burj Barajnah. Non! Je n ai pas le courage de croiser leur regard. Je ne me sens pas bien. Pourquoi ai-je la sensation d avoir une part de responsabilité dans cette situation? Pendant que nous réprimons, étouffons nos sursauts face à l indigente incohérence qui nous entoure, des trombes d eau sourdes à nos prières vont en partie noyer le camp. Le bruit assourdissant des eaux en furie nous oblige à nous taire. Nous continuons cependant à avancer crânement. C est là que notre expédition prend l allure d un insolent pied de nez à tous ces éléments conjugués pour nous barrer la route et nous faire rebrousser chemin. Les venelles que nous empruntons pour progresser se transforment en piscines gorgées d une espèce de magma noirâtre qui ne sent pas bon. Les égouts inondés ont débordé délivrant leurs entrailles de toutes les immondices englouties antérieurement. Pour continuer à avancer, nous enjambons, quand nous le pouvons, des flaques de boue. Dans les autres, nous pataugeons dans un mélange de fange et d ordures ménagères qui attendent de ces mains à peine rétribuées qu elles viennent les charger dans des brouettes qu elles pousseront ensuite hors du camp. De temps à autre, M hamed sort d un bref mutisme pour nous dire : «Ceci est considéré comme la route principale. Nous allons emprunter une route secondaire.» Et tandis que les dieux déchaînés attisent notre frayeur, notre guide, gentiment moqueur, nous invite à plus de retenue. Nous réaliserons plus tard qu il avait bien raison. Il nous regarde en souriant et poursuit sa narration. Il connaît bien ce bruit qui nous fait sursauter et qu il compare à celui de ces pistolets à impulsion électrique dont la police est équipée pour mater une prétendue ou réelle colère. Ça tombe bien! Là il n y a pas de taser! «Salam aâlikoum ya Youcef!» M hamed s adresse joyeusement à un homme dans une chaise roulante devant l entrée d une échoppe. Youcef vend du gaz et des cigarettes. Il a perdu ses jambes pendant la guerre des camps en M hamed lui demande pour le taquiner s il veut bien prendre une photo avec nous. Il refuse, intimidé. Lorsque nous nous éloignons de lui, notre jeune professeur se surprend à râler alors qu il semblait s être fait un point d honneur à garder le sourire. «Un chef contre un autre chef, et voilà qui paie la facture. Dans tous les pays arabes, c est pareil. Les chefs restent en retrait, bien à l abri dans leurs palais, et envoient le petit peuple se battre pour eux. Hier en Egypte, au Sinaï, qui a été tué? De pauvres militaires et des civils. Le grand chef, lui, ne risquait rien. Il était planqué, vrai ou pas?» Côtoyer une telle misère contraint à relativiser pas mal de choses quand d autres voient s éloigner chaque jour un peu plus leur chance de s en sortir. En ce moment sans doute plus qu à un autre. Avec cette guerre qui sévit dans les pays limitrophes et qui détruit les populations poussées à l errance. Ces situations extrêmes de fragilité ne sont pas nouvelles quand on sait que dans des pays comme le nôtre, qui ont connu d autres raisons à l origine de déplace ments de populations, la désespérance peut se conjuguer aussi au quotidien. L histoire qui a engendré Sabra, Chatila, Bordj Barajneh, Aïn El Helweh et autres est tellement injuste qu il semble, toujours, à celui qui la côtoie, autrement que dans les livres, qu elle est unique. Et elle est, effectivement, unique en son genre. A plus forte raison lorsqu elle vous est racontée par un natif du camp qui rêve d en finir un jour avec le cauchemar. Qui rêve un jour de retourner sur la terre de ses parents, de ses aïeux! - Malika, tu vois ce passage que nous empruntons? Nous appelons ça une avenue, une voie principale. Et il rit à gorge déployée en ne tarissant pas d explications. «Ah! nous y voilà. Venez que je vous montre le centre satellite du camp.» C est de là que partent toutes les connexions vers les foyers. L administration et la salle d opérations ne font qu un. Un espace réduit. «C est d ici que nous voyons ce qui se passe en Algérie, Malika! Il doit nous voir hadj M hamed Yassine, l ingénieur aux commandes de ce bijou de technologie», ajoute-t-il en s esclaffant. Les deux hommes se saluent chaleureusement. Ils se connaissent bien et ont même effectué ensemble leur pèlerinage à La Mecque. «Comment va el hadja? Bien? Dis-lui bien le bonjour de ma part.» Chaque foyer lui donne livres libanaises par mois pour l abonnement. Hadj M hamed Yassine est considéré comme l un de ceux qui ont réussi. Il a un statut social convenable. C est l un des «notables» du camp. Pour quitter Burj Barajneh, nous empruntons une autre sortie. «C est quoi ce jour que vous avez choisi pour venir? Vendredi, vacances scolaires pour moi et il pleut. Vous avez fait exprès?» «Comment ça va Ahmed? Et toi Oum Khaled? Là aussi c est un boulevard!» (Rires...) Vous voyez là? Ce sont des constructions pour les Libanais. Elles ne font pas partie du camp, mais les Libanais ne les occupent pas. Ils ne veulent pas du voisinage palestinien. Ils les ont mises en vente pour dollars. Les Libanais ne les achètent pas. Ce sont les émigrés palestiniens qui le font pour y loger les leurs.» Entre l avenue et la rue, à l extérieur du camp, il y a les chemins de traverse où deux personnes ne peuvent pas tenir l une à côté de l autre, où l on se déplace en file indienne. Se développe alors une culpabilité dont on se demande pourquoi elle est là. C est là qu on réalise qu on n a pas le droit de se plaindre, quand ceux qui vivent dans des conditions aussi surréalistes vous répondent avec le sourire, rompus qu ils sont à la misère et à la survie et aux gestes qui l accompagnent. De temps à autre, un enfant ou un adulte s immole par le feu. M. B. Photo : DR

8 Régions Le Soir Lundi 27 avril PAGe 8 BRÈVES DE TLEMCEN Priorité aux quartiers de Mansourah Les quartiers périphériques du chef-lieu de la commune de Mansourah connaissent une certaine embellie. Oubliées depuis des années, ces localités à l extrême ouest de la daïra font l objet depuis plus de 3 mois, d une opération d envergure d embellissement. Au niveau de la cité Haï El Badr, bordures et trottoirs ont été refaits, ce qui a donné une autre image à la cité. La même action est entamée à la cité 400 logements, où les travaux de pose de pavés autour des immeubles ont permis de se débarrasser des détritus, qui s amoncelaient au fil des années au fond des caniveaux. Cette action des responsables de la commune de Mansourah est à encourager. Reste cependant un petit problème : le civisme des citoyens, et bien sûr une campagne de reboisement avec la mobilisation des citoyens. M. Zenasni De nouveaux feux rouges pour Tlemcen-Ville Les automobilistes sont plutôt ravis par l installation des nouveaux feux rouges au niveau des intersections de la commune de Tlemcen. Non seulement, il n y a plus d embouteillages aux carrefours, et en plus de la sécurité, les nouveaux équipements de signalisation sont dotés de minuterie permettant aux automobilistes de bien gérer leur stress aux heures de pointe. Toutefois, la circulation sur le boulevard des 24 Mètres est souvent perturbée par les bus de la ligne 24. Ces derniers sont toujours pressés, pendant tout le parcours entre Tlemcen et le terminus de Bouhanak, ils font un tintamarre assourdissant. Le klaxon n est-il pas interdit en ville? Vivement un tramway pour Tlemcen pour se débarrasser de ces boucaniers de la route... M. Z. Les herbes folles envahissent les cimetières de Chetouane A quand une opération de désherbage des cimetières? Ces lieux de repos éternel méritent d être entretenus durant toute l année, d habitude, dès la fin de l hiver, ce sont les communes qui se chargent de cette tâche. C est le cas notamment à Chetouane où les herbes folles ont envahi les petits passages entre les tombes et cette situation rend difficile l identification des sépultures. Alors, il ne reste plus qu à souhaiter une mobilisation de volontaires pour nettoyer ce cimetière situé à quelques mètres de la mosquée. Espérons que l imam lancera un appel en ce sens lors de son prochain prêche. M. Z. ORAN Retour à la protesta des étudiants Depuis hier matin, l Université Mohamed-Boudiaf, ex-usto, fait encore les frais d un blocus imposé par des étudiants, qui ont empêché aussi bien les autres étudiants que les enseignants et le personnel administratif d accéder au campus. Cette fois, c est à nouveau les étudiants du département d architecture qui sont passés à l offensive pour un problème n ayant cessé depuis des mois d empoisonner le déroulement de l année universitaire. Ce sont les étudiants du système LMD en architecture qui viennent donc dénoncer, par leur action, les tergiversations de la confondus. Le manque le plus important est enregistré dans le cycle du primaire avec 271 postes dont 58 places pour les enseignants du français, suivi du cycle moyen qui offre 213 places aux candidats en architecture section d Oran de l Ordre des architectes, comme cela nous a été expliqué par eux. Pour rappel, la question de la délivrance de l agrément et de la prestation de serment qui avaient été refusées aux étudiants du système LMD, a contrario de ceux de leurs camarades du système classique, avait provoqué un mouvement de grève national pendant plusieurs semaines. Il avait fallu l intervention des pouvoirs publics qui, par l intermédiaire d un décret exécutif, venaient clarifier la situation en précisant que les étudiants de master avaient un diplôme équivalent à celui de l ingéniorat du système classique ancien. Car pour l ordre des architectes, le niveau et le contenu de la formation LMD n avait aucune commune mesure avec le diplôme de l ancien système classique d où leur refus, un temps, de permettre aux étudiants de LMD architecture de prêter serment. Le fameux décret publié officiellement il y a environ M'SILA La Direction de l'éducation offre 566 postes d'emploi La Direction de l'éducation de la wilaya de M'sila, qui a ouvert les inscriptions depuis le 22 avril dernier pour les candidats désirant obtenir un poste de travail en tant que professeur dans les trois cycles de l'enseignement, affiche un déficit de 566 postes d'enseignant tous paliers ayant choisi la fonction de professeur d'enseignement moyen (PEM ). A signaler que ce palier nécessite un besoin flagrant avec 52 postes en langue arabe, 38 en français et 32 en mathématiques. Quant au cycle du secondaire, la Direction de l'éducation a soulevé un déficit de 82 postes, toutes matières confondues, surtout concernant la philosophie avec 16 postes, suivie des sciences avec 14 places et 11 postes pour les littératures arabe et française, selon le directeur de l'éducation M. K. Mabrouk, qui s'est attelé depuis la semaine passée à préparer ce test de psycho-pédagogie prévu le 27 mai prochain. deux mois, même si son contenu n a pas totalement ravi les étudiants, était censé avoir réglé le problème définitivement. Or selon les étudiants de l USTO, cela fait des mois que la cérémonie de prestation de serment à Oran est reportée, ce qui,pour les étudiants, est une façon cachée de leur refus ainsi que de l octroi au final de l agrément. Alors que l administration de l USTO n est pas responsable de cette situation c est à nouveau tout le campus qui subit les conséquences. Fayçal M. Ce responsable nouvellement installé à la tête de ce secteur de l'éducation manifeste son mécontentement vis-à-vis de cette vacance des postes qui a tant perduré et entravé le bon déroulement de l'enseignement dans cette wilaya. Cette dernière pourra profiter de ces nouveaux postes de travail qui étaient occupés par du personnel vacataire souvent incompétent, d après les élèves et leurs parents. A. Laïdi GUELMA Les actions médico-sociales de la Protection civile se poursuivent Depuis quelques mois, des équipes de la Protection civile de Guelma organisent des tournées de couverture médico-sociale dans les zones enclavées de la wilaya. Nous constatons, selon le bilan établi par la cellule de communication de cet organisme, qu un grand nombre de personnes a tendance à faire passer la santé au second plan, du fait de leur analphabétisme, et de la méconnaissance des dispositifs de prévention, de dépistage et de soin. TIPASA Un constat qui explique clairement la dégradation de leur état de santé. Des besoins généraux de cette population et de son environnement spécifique ont été établis par les organisateurs de cette mission, qui ont mis en relief les besoins individuels des riverains, notamment ceux ayant des problèmes de santé potentiellement graves, entre autres le diabète et l'hypertension non diagnostiqués. En effet, selon le rapport établi par la Direction de la Protection civile de la wilaya Guelma, des sorties médicales ont été effectuées, du 8 mars au 19 avril 2015, par des équipes pluridisciplinaires, et qui ont touché 78 mechtas de 19 communes dans pas moins de six daïras. Le même rapport fait état de personnes examinées par les équipes itinérantes de la Protection civile. Notre source révèle par ailleurs que l hypertension artérielle, le diabète, les allergies figurent parmi les pathologies les plus répandues dans les zones enclavées de la wilaya. Il s'agit vraisemblablement d'une action qui vient compléter et renforcer les efforts déployés par les équipes des différents Etablissements publics de santé et de proximité (EPSP) de la wilaya. Noureddine Guergour Démantèlement d un réseau de dealers Des sources sécuritaires viennent de révéler qu un réseau de dealers, composé de trois jeunes gens âgés entre 22 et 27 ans, vient d être démantelé dans la ville de Tipasa. Ces dealers s adonnaient au commerce de substances hallucinogènes et de psychotropes, après s être approvisionnés auprès de pharmacies, grâce à des ordonnances délivrées par un médecin sexagénaire. Ce groupe de dealers, qui activait dans plusieurs villes du centre du pays, était chapeauté par ce médecin spécialiste, qui dirigeait une clinique privée dans la ville d El Harrach. Ainsi, selon notre source, ce médecin fournissait à ces dealers des psychotropes et des hallucinogènes, en leur délivrant avec facilité des ordonnances pour s approvisionner. Les investigations et les fouilles effectuées au sein de cette clinique Plus de 140 foyers à Ouled-Messaoud, dans la commune de Harbil, à 18 km au sud-est de Médéa, viennent d'être raccordés au gaz naturel au bonheur des habitants de cette localité qui pâtissent chaque année de la rudesse de l'hiver et de l'absence de commodités, en l'occurrence la bonbonne de gaz butane qui devient, en période de grand froid, une «denrée» rare et très coûteuse.ce réseau de gaz naturel qui s'étend sur une privée auraient permis, selon notre source, de récupérer plus de 400 pastilles hallucinogènes. Les recherches minutieuses lancées par la gendarmerie de Tipasa ont donc abouti à l arrestation des suspects. MÉDÉA Enfin le gaz! Présentés au juge d instruction près le tribunal de Tipasa et au procureur de la République, les délinquants furent placés en détention provisoire et le médecin placé sous contrôle judiciaire. Houari Larbi longueur de 15 km va permettre de désenclaver cette zone rurale qui relève de la daïra de Ouamri et qui attend l'heureux événement depuis bien longtemps.d'autres communes de la wilaya seront également très prochainement raccordées au gaz naturel dans le cadre du plan de consolidation relatif au développement local, a-t-on appris de la Direction de distribution de l'électricité et du gaz de Médéa. M. L.

9 Monde Le Soir Lundi 27 avril PAGE 9 SÉISME DÉVASTATEUR AU NÉPAL Défis logistiques pour l'aide internationale Les organisations humanitaires internationales et les différents gouvernements s'affairaient hier pour fournir leur assistance au Népal dévasté par un séisme destructeur, mais leurs efforts étaient entravés par la rupture des communications et d'importants dégâts matériels. Alors que le nombre des victimes dépassait les morts au Népal et dans les pays voisins, les Etats-Unis, comme de nombreux pays européens et asiatiques, ont dépêché sur place des équipes d'urgence. Ce bilan provisoire du tremblement de terre le plus meurtrier depuis 80 ans dans ce pays himalayen pourrait encore s'alourdir. Il est urgent de prêter mainforte à ceux qui tentent de dégager des survivants des décombres, à Katmandou, la capitale dévastée, comme dans les régions rurales coupées du monde par des routes impraticables et des réseaux téléphoniques en panne. «Nous savons que de nombreuses régions, à la fois rurales et urbaines, ont subi des glissements de terrain, des routes sont coupées», a dit Mike Bruce, de l'ong Plan International Aid. «Les gens dorment dans la rue et font la cuisine dehors dans la plupart des cas. Il s'agit de régions très très pauvres du Népal, des endroits qui souffraient déjà beaucoup», a ajouté Mike Bruce. Les ONG craignent que les stocks de vivres ne fondent rapidement et évoquent les scènes de désastre provoquées par le séisme de magnitude 7,8. «Nous avons vu des scènes terribles de destruction, des hôpitaux qui ont été évacués et des patients soignés dehors à même le sol, des maisons et des immeubles démolis, des routes avec des crevasses béantes», a raconté Eleanor Trinchera, coordinatrice pour Caritas Australia. Des millions d'euros d'aide L'électricité fait défaut et l'eau potable est rare, tout comme le sont les réserves médicales, disent les associations d'aide internationale. D'après Oxfam, les morgues sont en passe d'atteindre les limites de leur capacité. «Les hôpitaux sont bondés, ils n'ont plus de place pour les corps», a expliqué Helen Szoke, responsable pour l'australie d'oxfam. Les survivants ont passé la nuit dehors, malgré le froid, de peur d'être écrasés dans les bâtiments ébranlés par la principale secousse et ses répliques. Des centaines de structures, dont des immeubles entiers de bureaux, se sont écroulés. La tour historique de Dharhara, l'une des attractions touristiques majeures de la capitale, s'est écroulée. Des neuf étages de cette tour blanche surmontée d'un minaret de bronze, datant du XIX e siècle, ne restaient que des ruines. Parallèlement, la neige a nui dans un premier temps aux efforts des secouristes pour venir aider les alpinistes ayant survécu à la puissante avalanche déclenchée par le séisme sur le mont Everest. Dix-huit personnes ont trouvé la mort sur le sommet himalayen mais les hélicoptères ont pu atterrir hier sur le camp de base. Les Etats-Unis ont annoncé l'envoi d'équipes de secours et le déblocage d'une première enveloppe d'un million de dollars. L'Inde voisine, où 57 personnes ont été tuées par le tremblement de terre, a envoyé deux avions de transport militaires. Dans toute la région Sri Lanka, Pakistan, Japon, Corée du Sud ainsi qu'en Nouvelle- Zélande et en Australie, les autorités ont proposé leur aide. La Chine a annoncé l'envoi de 62 secouristes aidés de chiens, selon l'agence officielle Chine Nouvelle. La presse officielle chinoise a rapporté que 17 personnes avaient été tuées par le séisme au Tibet. La Russie devait envoyer hier deux avions transportant une centaine de spécialistes des sistuations d'urgence, mais aussi des équipements dont des hélicoptères et des drones. Le gouvernement de Singapour a mentionné l'envoi d'une équipe de 55 secouristes. L'Australie, elle, a débloqué 5 millions d'aud d'assistance BAN KI-MOON : «Pas de solution militaire à la tragédie en Méditerranée» Le recours à la force n'est pas une solution à la tragédie des migrants en Méditerranée, assure le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, dans un entretien publié hier par le quotidien La Stampa. «Il n'y a pas de solution militaire à la tragédie qui est en train de se produire en Méditerranée», déclare M. Ban Ki-moon dans cet entretien, où il dit préférer un encouragement à l'immigration légale comme solution globale. L'Union européenne, réunie jeudi en sommet extraordinaire, s'est dit prête à mener des actions armées contre les passeurs installés sur les côtes libyennes, à condition d'avoir le feu vert des Nations unies. La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a été chargée par les dirigeants européens de chercher ce mandat de l'onu. Il s'agit d'une «opération qui doit être conduite dans le respect de la légalité internationale et en accord avec les Libyens. Les Libyens doivent aussi assumer leurs responsabilités», précise M me Mogherini dans un entretien avec le journal La Repubblica. Le bilan continue à s alourdir. Ban Ki-moon veut installer des canaux légaux d immigration. Photos : DR «Pour agir, nous devons obtenir un mandat des Nations unies. Ce ne sera pas facile, comme il ne sera pas facile d'obtenir l'accord des autorités libyennes qui n'ont pas encore de gouvernement d'unité nationale», reconnaît-elle néanmoins. «Une approche globale est cruciale qui prenne en compte les racines du problème, la sécurité et les droits humains des migrants et des réfugiés, comme avoir des canaux légaux et réguliers d'immigration», explique de son côté le secrétaire général de l'onu à La Stampa. «Les Nations unies sont prêtes à collaborer avec nos partenaires européens à cette fin», ajoute-t-il. «Les mesures annoncées récemment à Luxembourg et à Bruxelles sont un premier pas important vers une action collective européenne. C'est l'unique approche qui peut fonctionner pour un problème de cette nature, aussi large et transnational», explique M. Ban Ki-moon, attendu aujourd hui en Italie. Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi, Ban Ki-moon et Federica Mogherini vont participer ensemble à une sortie en Méditerranée aujourd hui pour montrer leur «solidarité» après les récents drames de l'immigration, a annoncé le service diplomatique de l'union européenne samedi. M me Mogherini a confirmé à La Repubblica qu'elle se rendrait mardi à New York au siège de l'onu et mercredi à Washington pour s'entretenir avec le secrétaire d'etat américain John Kerry. (3,5 millions d'euros) tandis que la Nouvelle-Zélande a offert un million de NZê ( euros) et la Corée du Sud euros. L'Union européenne a indiqué que ses experts étaient en train de se rendre dans les zones touchées. Paris, Berlin, Londres et Madrid ont aussi promis leur aide, la Norvège annonçant pour sa part le déblocage de 3,5 millions d'euros. Le Premier ministre britannique David Cameron a évoqué une «nouvelle choquante». Londres, qui a envoyé sur place une équipe d'humanitaires, «fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider ceux qui sont pris au piège». Israël a annoncé l'envoi d'une délégation, dont des médecins et des personnels de santé. L'association Christian Aid a lancé un appel aux donations. «Il est clair qu'il y a des besoins urgents en abris provisoires, nourriture, eau potable, vêtements chauds, couvertures et kits d'hygiène», a-t-elle expliqué dans un communiqué. Obama épingle Hillary Clinton devant la presse Le président Barack Obama n'a pas épargné Hillary Clinton, ses alliés et rivaux samedi soir devant la presse et le Tout-Washington réunis pour assister à un dîner traditionnel immuable consistant à se moquer de tous avec une pointe d'autodérision. Le Président américain s'est plié à l'exercice qui vise à faire rire à ses dépens, devant un parterre de célébrités lors du dîner annuel de l'association des correspondants de la Maison Blanche organisé pour l'avant-dernière fois avant l'élection présidentielle de Parmi les prétendants à sa succession, Hillary Clinton battue par Obama lors des primaires démocrates de 2008 n'a pas été épargnée, le Président ridiculisant le ton plutôt modeste qu'elle a voulu donner à sa campagne en se lançant à la rencontre des «Américains ordinaires» dans l'iowa à bord d'un minibus. Les temps sont durs, a-t-il dit. «J'ai une amie, qui, il y a quelques semaines, gagnait des millions de dollars par an, et qui vit maintenant dans un van dans l'iowa». Evoquant le peu de temps qu'il lui reste à la présidence, Barack Obama a plaisanté : «Mes conseillers m'ont demandé, M. le Président, avez-vous une dernière liste de vœux? J'ai dit, bon, J'ai quelque chose qui rime avec une liste de vœux. Action présidentielle sur l'immigration? Nouvelles règles sur le climat?»

10 Soir Corruption Le Soir Lundi 27 avril Page 10 Le Soir - Espace «Corruption» - E.mail : soircorruption@gmail.com GÉNÉRALISATION DE LA CORRUPTION Les fondements de l Etat menacés La corruption est un phénomène qui a pris, au cours de ces dernières années, des proportions inquiétantes, l Algérie étant un des pays les plus touchés. Il faut développer pour chaque pays des stratégies spécifiques et adaptées aux formes et dimensions historiques que prend le phénomène dans chacun de ces pays. Mais pour combattre ce phénomène, encore fautil l identifier au mieux, en indiquant une définition du concept, pour mieux en mesurer les dimensions afin de produire des indicateurs, qui permettent d appréhender ses formes, ses manifestions et ses mécanismes. Si la corruption enrichit un petit nombre de personnes, elle affaiblit la société, l'économie et l'état. Là où elle s'enracine, la corruption devient un obstacle important au développement. Une justice égale et équitable pour tous est cruciale pour la stabilité et la croissance d'un pays. Elle contribue également à lutter efficacement contre la criminalité. La corruption sape les fondements mêmes de l'état de droit et mine les bases de la démocratie ; elle entraîne une mauvaise utilisation des fonds publics, fausse la concurrence et fait obstacle au commerce et à l'investissement. Voilà pourquoi la corruption est aujourd'hui unanimement reconnue comme un grave fléau. Plus un pays a des institutions de qualité, plus la corruption diminue, plus le développement économique durable augmente. DÉPÉNALISER L ACTE DE GESTION Mauvaise solution à vrai problème Tolérance zéro Attirer l'attention du public, des médias et des pouvoirs publics sur le coût de la corruption pour les services essentiels, tels que la santé et l'éducation : lorsque les services de base fonctionnent, toute la société y gagne. Apprendre aux jeunes ce qu'est un comportement éthique, ce qu'est la corruption et comment la combattre, et les encourager à revendiquer le droit à l'éducation, élever les futures générations de citoyens dans l'idée que le pays doit être exempt de corruption est un des moyens les plus efficaces de leur garantir un avenir meilleur. Est-ce qu un gestionnaire compétent et honnête peut accepter un poste de responsabilité dans le secteur public économique par exemple, avec un pouvoir qui a fait de la corruption un fonds de commerce? Nous n avons pas la perception que le pouvoir actuel veuille circonscrire la corruption, a contrario à travers sa timide amorce de dépénalisation de l acte de gestion. En fait son souci principal, c est de ne pas «libérer» les dirigeants d entreprises, quels qu ils soient, activant en Algérie. Il veut continuer à maintenir une chape de plomb sur eux et exercer un «contrôle» sans faille sur leurs activités : le maintien en l état de la pénalisation de l'acte de gestion est un instrument du pouvoir (de la part de certaines «officines» notamment) pour son pouvoir. Faut-il rappeler qu en économie de marché, il est impératif de lutter contre une pénalisation excessive du droit des affaires, pénalisation qui constitue une source d insécurité juridique et handicape ainsi l esprit d entreprise. Le pouvoir politique en Algérie n est pas favorable au développement de cet esprit d entreprise. Il devient indispensable de limiter le risque pénal des entreprises et d envisager des modes de régulation plus adaptés à la vie économique. L un des fondements des sociétés démocratiques est que la loi ne doit édicter que des sanctions pénales nécessaires et proportionnées. Le mouvement de dépénalisation timidement entrepris par le pouvoir politique en Algérie en matière de droit des sociétés et de droit de la concurrence est très insuffisant. Il reste, et c est le chantier législatif et réglementaire le plus important, à supprimer des sanctions qui sont inutiles, à adapter ou remplacer la pénalisation de l acte de gestion par des procédures civiles ou commerciales ou par des sanctions administratives, disciplinaires ou pécuniaires, et ne maintenir le droit pénal que pour les fraudes. D. H. Refuser de participer à toute activité qui ne soit ni légale ni transparente, accroître les investissements tant nationaux qu'étrangers : tout le monde préfère investir dans un pays dont on voit que les fonds ne disparaissent pas dans les poches de fonctionnaires corrompus. Favoriser la stabilité économique en pratiquant la tolérance zéro vis-à-vis de la corruption Les scandales majeurs dans le domaine des commandes publiques sont fréquents et leurs conséquences désastreuses : tous les secteurs d activité sont touchés, tant au niveau central que local. Le processus d attribution et d exécution des contrats publics permet à de nombreuses formes de corruption de se développer : favoritisme, fraudes et détournements en tous genres. Les responsables publics, qui engagent les deniers de l État, en sont tout autant responsables que les acteurs du secteur privé, national et international, qui cautionnent et perpétuent ces pratiques malhonnêtes. Contre la corruption, l Etat en Algérie ne produit que de mauvais discours et des lois médiocres, l entretien de la non-moralisation de la vie publique est son fonds de commerce! Si on ne parvient pas à contrôler la corruption, les institutions démocratiques et le fonctionnement de l économie de marché voient leur survie menacée, les personnes sans scrupule se voient récompensées, tandis que les personnes honnêtes sont démoralisées. La légitimité de l Etat en est affectée. C est méconnaître le risque de corruption que comporte le processus de transition, que croire que la libéralisation et la privatisation de l économie, à elles seules, permettent de réduire la corruption. Ce risque est tel que les sociétés émergentes n arrivent jamais à jouir des bénéfices inhérents à la démocratie et à l ouverture des marchés dans un environnement corrompu. et un milieu d'affaires transparent et ouvert est la pierre angulaire d'une démocratie solide. Donner un contenu à l alternance Pour que le mot alternance ait un sens, il s agit aussi de lui donner un contenu. C est bien sûr à chaque peuple qu il revient de le définir suivant son histoire, sa culture et son imagination créatrice. Mais quelques mesures pourraient ancrer une véritable alternance porteuse de démocratie : transparence sur le budget de l État, les contrats avec les multinationales et les recettes issues de l exploitation des ressources naturelles ; respect des normes républicaines dans les nominations aux postes de commandement militaire et policier ; liberté d opinion, de presse et de manifestation sans préalable autre que l information de l autorité administrative ; nomination des magistrats indépendamment du pouvoir politique... La performance n a jamais été à l ordre du jour du processus des nominations ; c est plutôt la soumission, l abus d obéissance Par ailleurs, les ressources seront affectées à des secteurs improductifs, comme la police, les forces armées ou d autres organes et de répression sociale, dans la mesure où les élites tendent à se protéger elles-mêmes, leur position et leur bien-être matériel. Cela peut à son tour Un marché de gré à gré est un marché qui par définition n'est pas réglementé puisqu'il s'agit d'opérations privées entre 2 parties. Justement, c est là où le bât blesse : l absence ou le contournement de la réglementation, le code des marchés publics en l occurrence. Cela fait des années que notre association ne cesse d évoquer les risques que fait courir, en matière de corruption, l abus du recours au gré à gré. Rien n y fait, le gouvernement signe et persiste Par ailleurs, quel est le montant financier engagé pour l ensemble de ces marchés de gré à gré? Certainement plusieurs dizaines de milliards de dollars. Qui «gère» réellement ces marchés, les ministères ou les wilayas, ou d autres centres d exécution? Il n'y a jamais eu de suppression du «gré à gré» dans le Code des marchés publics! Le pouvoir a érigé en règle le gré à gré alors que dans tout code respectable des marchés publics, le gré à gré doit être une exception. Ces 15 dernières années, le Conseil des ministres, présidé par le chef de l Etat, a autorisé plusieurs dizaines de grandes opérations de gré à gré. Il faut revoir complètement le code des marchés publics. Le texte actuel est trop permissif. Plus grave encore, dans ce même code, revu plusieurs fois ces dernières années, des dispositions donnent un pouvoir discrétionnaire aux ministres et aux walis, et l allégeance qui entrent en ligne de compte. La gestion des carrières des ministres, des hauts fonctionnaires, des walis, des directeurs d institutions et des administrations publiques, des dirigeants d entreprises publiques économiques n obéit pas aux lois en vigueur : elle est principalement la résultante des tractations et des luttes intestines au sein du pouvoir et des décideurs de l ombre. La notion de «part de marché économique» nourrit les secteurs les plus puissants du pouvoir. Dis-moi combien tu gères de carrières de «chefs» d EPE (même les EPA et les EPIC), et je te dirai ton poids dans le cercle très fermé des décideurs. Les personnes qui sont à la tête de ces institutions diverses (ministères, wilayas, entreprises et établissements publics, etc.) ne les ont jamais réellement dirigées ni n ont eu les coudées franches pour le faire : elles le savent elles-mêmes pertinemment et pour la plupart elles ont accepté d être en attente des instructions issues des cercles qui les ont nommées. Djilali Hadjadj La commande publique prise en otage par les gangsters autorisés ébranler les institutions démocratiques et provoquer la fin de la société civile, dans la mesure où la corruption prévaut dans l action publique sur la libéralisation, en se transformant en la principale source de recettes. D. H. DE GRÉ OU DE FORCE leur permettant d aller à l encontre des décisions prises par les commissions d attribution des marchés. Les hauts fonctionnaires abusent de ce pouvoir discrétionnaire sous prétexte de livrer dans les délais les chantiers.les pouvoirs publics viennent «d innover» en matière de gré à gré, en introduisant dans la réglementation la notion de «short list» (formulée tel quel dans le texte) : un gré à gré déguisé où la commande publique est dispatchée entre plusieurs multinationales et plusieurs pays, une pseudodiversification qui ne trompe personne et que vient d expérimenter le ministère de la Santé en lançant son projet de 10 nouveaux grands CHU!

11 Sports Lundi 27 avril PAGE 11 LES FANS DES CRABES EN MASSE Le trophée de la Coupe présenté à Béjaïa Le trophée de la Coupe a été exposé hier dans le hall de la maison de la culture Taos de Béjaïa. La présentation du trophée dans la capitale des Hammadites où les Crabes sont appelés à disputer la finale de cette prestigieuse compétition nationale contre le RCA le 2 mai prochain à Blida constitue une première initiative du genre dans l histoire de Dame Coupe par la FAF qui prévoit une présentation similaire à l Arbaâ. Les fans mobistes se sont déplacés massivement à la Maison de la culture pour voir et prendre des photos avec le trophée que le peuple Vert et Noir rêve d accrocher au palmarès de son équipe fétiche samedi prochain. L entraîneur adjoint, Boussaâdi Abdelouahab, des représentants du MOB à l instar de Zizi Farid et les joueurs Dehouche, Sidibé, Salhi, Hamzaoui et Mebarakou étaient présents lors de la présentation du trophée de la Coupe à Béjaïa. La vente des billets uniquement au stade de l OPOW Lors de la réunion tenue entre la DSJ, un représentant du MOB et le comité de supporters, il a été décidé finalement que la vente des billets constituant le quota du MOB pour la finale de la Coupe contre le RCA le 2 Mai prochain au stade Tchaker de Blida se fera exclusivement au niveau du chef-lieu de wilaya. La vente des billets est programmée au niveau du stade de l OPOW où 4 guichets seront ouverts pour l occasion. Si la date exacte de la vente des billets n a pas été encore fixée, certaines sources avancent la journée de mercredi prochain. Le départ pour la ville de Blida est prévu pour la journée de vendredi à minuit, a-t-on décidé. Le transport des supporters par bus vers la ville des Roses est gratuit, selon les responsables du MOB. S agissant de la répartition des billets, tickets sont réservés aux ultras du MOB, 700 pour la direction du MOB et 300 pour le comité des supporters qui assurera le déplacement, l encadrement et toute l organisation des fans mobistes lors de la finale. Les tickets restants seront vendus au niveau du stade de l OPOW vraisemblablement à partir de mercredi prochain. Des supporters du Sahel et de la vallée de la Soummam réclament leur quota La décision de la direction du MOB de fixer un seul point de vente des billets pour la finale au niveau du chef-lieu de wilaya n a pas manqué de susciter le mécontentement des supporters Vert et Noir de la Vallée de la Soummam et du Sahel. En effet, les fans Vert et Noir de ces deux régions de l intérieur de la wilaya exigent aussi un quota de tickets pour la finale. Adrar Zahir, représentant des supporters de la région du Sahel ne cachait pas sa colère hier après l annonce de cette décision de fixer un seul point de vente à Béjaïa. «on a déjà convenu de partager en trois, un quota de pour le littoral, un même quota de pour la vallée de la Soummam, la direction avec 700 billets et 6000 billets seront vendus à Béjaïa. Un PV existe dans ce sens avec les responsables du MOB. Aujourd hui, certains responsables ont décidé de les vendre uniquement à Béjaïa comme pour le derby de l année passée. Ils vont les écouler sous la table. Comment imaginer qu un supporter des municipalités reculées de la wilaya va se déplacer à Béjaïa pour s acheter un billet. Il faut une répartition équitable entre tous les fans. On sait que le quota de billets est déjà insuffisant pour ces deux régions. Ils doivent respecter le premier PV avec les supporters du Sahel et de la vallée de la Soummam. De toutes façons, on n acceptera jamais cette nouvelle décision de vendre les tickets uniquement à Béjaïa ville» explose Adrar Zahir, qui s est présenté comme le représentant des fans du Sahel. A. Kersani FOOTBALL LA JS KABYLIE S IMPOSE DEVANT LE MOB ET S ÉLOIGNE DE LA ZONE ROUGE La colère des supporters l En dépit de la courte victoire de la JSK face au MOB samedi lors de la 26 e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, les supporters sont sortis mécontents et l ont fait savoir aux joueurs à l issue de la partie. Déjà à la mi-temps, quand les Canaris étaient menés au score (0-1), les joueurs ont eu du mal à rejoindre les vestiaires à cause de la colère des supporters qui n ont pas hésité à insulter les camarades de Doukha, les traitant de tous les noms d oiseaux. A la fin de la rencontre, une dizaine de supporters s était dirigée vers le vestiaire de la JSK pour s en prendre aux joueurs, n était l intervention du service d ordre présent sur place. Les quelques fans ont reproché aux joueurs leur manque de combativité sur le terrain et de ne pas assez «mouiller le maillot». Le président Hannachi n a pas été épargné par la colère du public qui réclamait son départ. «Ils sont manipulés», répond Hannachi Le président de la JSK, Moh- Chérif Hannachi, qui n a pas apprécié le comportement et la réaction des supporters envers les l L entraîneur de l USM Alger, Otto Pfister a tourné la page du derby face au MC Alger (0-0) à domicile où son équipe a encore perdu des points dans la course au titre, et se focalise désormais sur le prochain match en Ligue des champions d Afrique face aux Guinéens de l AS Kaloum, le 3 mai prochain à Bamako. «On doit vite tourner la page du derby et se concentrer pleinement sur notre prochain rendez-vous en Ligue des champions, d autant plus qu il s agit d un match qui s annonce très dur», a déclaré le technicien allemand en conférence de presse après la rencontre face au MCA disputée samedi au stade Omar- Hamadi à huis clos, dans le cadre de la 26 e journée du championnat de Ligue 1. L USMA affrontera l AS Kaloum en huitièmes de finale (retour) de la prestigieuse compétition continentale des clubs. Les Algérois avaient remporté une courte victoire à domicile lors du match MC ALGER joueurs en dépit de la victoire à domicile, estime que les vrais supporters de la JSK ne se comportent pas de la sorte. «Ceux qui nous insultent sont des pseudosupporters. Ils sont manipulés. Les vrais supporters qui aiment leur club doivent avant tout l aider dans les moments difficiles, pas l insulter. Il ne faut pas s en prendre aux joueurs qui se sont donnés à fond sur le terrain et ont réussi à arracher une belle victoire», a souligné le boss du club kabyle qui réaffirme que la JSK ne descendra pas en Ligue 2. Les Crabes ne sont pas en reste Si la situation a été maîtrisée à l intérieur du stade du 1 er - Novembre de Tizi-Ouzou pendant le choc JSK-MOB, ce n était pas le cas à la fin de la partie puisque des supporters du MOB ont été pris à partie par ceux de la JSK. En effet, à la sortie du stade, alors qu ils pensaient qu ils allaient rentrer chez eux tranquillement, les supporters du MOB étaient surpris à la sortie du stade par les attaques dont ils étaient victimes. L on signale plusieurs véhicules saccagés et des blessés au sein des supporters des Crabes. Une situation regrettable d autant plus qu au match aller, les supporters de la JSK étaient bien pris en charge par ceux du MOB. Ahmed Ammour ACCROCHÉE PAR LE MCA, L USM ALGER VOIT LE TITRE DE CHAMPION S ÉLOIGNER Arthur Jorge capitalise le point du derby l L entraîneur portugais du MC Alger, Arthur Jorge, s est dit satisfait du match nul (0-0) de son équipe dans le derby de la capitale face à l USM Alger samedi au stade de Bologhine dans le cadre de la 26 e journée du championnat de Ligue 1 algérienne de football, estimant que ce nul avait un goût de victoire. «Franchement, ce résultat me satisfait amplement. Je ne pouvais pas espérer mieux face à une très bonne équipe de l USMA que nous avons affrontée, de surcroît, avec un effectif décimé», a déclaré l ancien coach du FC Porto (Portugal) en Pfister se tourne vers la Ligue des champions «aller» (2-1). Après leur élimination prématurée en Coupe, les Rouge et Noir auront besoin vraiment d un exploit pour garder leur titre de champion, maintenant qu ils enchaînent les contre-performances. Il ne leur reste ainsi que la qualification à la phase de poules de la Ligue des champions pour sauver leur saison. «Nous allons jouer dans des conditions difficiles, notamment sous une chaleur de plomb qui avoisine les 42 degrés. Nous devons donc bien préparer cette deuxième manche face à une équipe qui a montré de belles dispositions lors de la première rencontre», a encore prévenu Pfister. L AS Kaloum accueillera l USMA à Bamako, étant donné que la Confédération africaine de football interdit le déroulement des matchs internationaux en Guinée en raison du virus Ebola qui touche ce pays. savoir que ses poulains seront Le patron technique usmiste, en appelés à préparer le match retour poste depuis février dernier, a fait de la Ligue des champions sur une pelouse en gazon naturel, vu que la partie retour aura lieu sur un terrain en herbe, une donne qu appréhende le technicien allemand car son équipe est plutôt habituée à évoluer sur un terrain synthétique. Autre appréhension du successeur du Français, Hubert Velud : l attaque usmiste n affiche plus la belle forme depuis déjà plusieurs matchs. Cela s est vérifié encore une fois samedi face aux voisins mouloudéens, lorsque les coéquipiers de Youcef Belaïli, dominateurs de bout en bout, ont échoué à concrétiser les nombreuses occasions franches qu ils se sont créées. «Face au Mouloudia, nous étions encore une fois stériles. Le manque d efficacité nous a coûté deux autres précieux points. Vu notre copieuse domination dans ce match, nous méritions amplement de gagner», a regretté Pfister, qui a souhaité que ce scénario ne se reproduise pas en compétition africaine. conférence de presse d aprèsmatch. Le MCA, qui était sur une série de quatre victoires d affilée lui ayant permis de quitter provisoirement la zone rouge, s est présenté sur le terrain du stade Omar-Hamadi sans trois titulaires : les deux milieux de terrain, Chitta et Karaoui, ainsi que l attaquant et buteur de l équipe Gourmi, tous blessés. «Il s agit de trois importantes défections que nous ne pouvions pas facilement pallier. C est dire que nous nous en sommes très bien sortis en récoltant un point», a encore dit le technicien portugais. Après ce nul en «déplacement» (à huis clos), le MCA partage la 11 e place au classement en compagnie du MC El-Eulma avec 34 points chacun. Le club de la capitale compte seulement deux unités d avance sur le premier club relégable, l USM Bel-Abbès. Les Mouloudéens sont ainsi censés redoubler encore d efforts pour éviter toute mauvaise surprise en fin de saison. Jorge appelle d ailleurs ses protégés à rester sur leurs gardes, dans la mesure où le maintien «est loin d être assuré». Pour le patron technique du Mouloudia aussi, il faudra vite récupérer les joueurs blessés, en vue du prochain match de l équipe qui coïncide avec un troisième derby d affilée que dispute sa formation, soit face à l USM El- Harrach (2 e au classement) au stade Omar-Hamadi de Bologhine pour le compte de la prochaine journée. «Je souhaite récupérer les joueurs blessés d ici le prochain match, car il s agit tout simplement de trois éléments clés de notre effectif», a encore dit l entraîneur du Doyen qui n a pas tari d éloges, au passage, sur son adversaire de samedi, l USMA, le qualifiant de «meilleure équipe du championnat». Photos : DR

12 Sports Lundi 27 avril PAGE 12 USM BLIDA Rester à Brakni ou revenir à Tchaker? La direction de l'usm Blida, club qui a assuré vendredi son accession en Ligue 1 professionnelle de football, aura un choix à faire entre retourner au stade de Mustapha-Tchaker ou rester au stade Brakni, en vue de la prochaine saison footballistique. «Notre choix entre Tchaker et Brakni sera dicté par rapport à la qualité de l'effectif qu'on aura. Si nous disposons de joueurs capables de permettre à l'équipe de jouer les premiers rôles, ou du moins le haut du tableau, alors nous irons à Tchaker, dans le cas contraire, je préfère rester à Brakni», a affirmé le président de l'usmb, Mohamed Douidène, samedi soir à la radio nationale. L'USMB, rétrogradée en 2011, a réussi à composter son billet pour le palier supérieur, après sa victoire à domicile face à l'ab Merouana (1-0). Avec onze longueurs d'avance sur ses poursuivants, l'équipe dirigée par l'entraîneur Kamel Mouassa, ne peut être rejointe à la première place, à trois journées de l'épilogue. Mohamed Douidène, a annoncé, samedi, sa démission, affirmant avoir fait part de sa décision au conseil d administration. «J ai décidé de quitter la présidence de l USMB pour des raisons personnelles. L année que j'ai passée à la tête de ce club m a totalement épuisé et poussé à négliger sa famille et mon travail», a-t-il déclaré à l APS. HANDBALL CHAMPIONNAT NATIONALE UNE DAMES (19 e JOURNÉE) La relégation horrifie sept équipes l En cette étape disputée A la lecture de ce classement et samedi dernier, le positionnement aussi bien en haut qu en équipes menacées, les observa- du capital-points de chacune des bas du tableau n a pas changé teurs pensent que la lutte risque de se circonscrire à quatre pensionnaires que sont l ASFAK, d un iota. Mais à trois étapes du tomber de rideau, c est la question de la relégation qui n est pas Attendons les prochaines étapes l OJSC, le NRBT et le HCM. encore tranchée vu que sept pour le vérifier. équipes sont menacées. H. C. Pour le podium, les mêmes ensembles y sont toujours et avec Classement le même positionnement. Il y a les Pts El-Biaroises qui ont maintenu leur 1- HBCEB 38 avance de trois longueurs après 2- GSP 35 leur retour victorieux de Bethioua 3- FSC 28 où elles ont battu les filles de 4- HBCFA 22 Gdyel. En dauphines, nous retrouvons les Pétrolières qui se sont 5- HHBS RIJA 15 imposées chez elles aux dépens 7- NRBT 14 des filles de Saïda. Quant aux -- HCM 14 filles du FS Constantine, elles n ont pas trouvé trop de difficultés les Universitaires d Alger au partage des points. Les autres forma- Arzew. Il y a aussi Mila qui a réagi Constantine battue chez elle par 9- HBCG 13 pour battre les autres filles de la 10 - ASFAK 12 même cité, celles de l OJSC. De tions englouties dans ce bas du sur son terrain en prenant le dessus sur les Sudistes de Touggourt. 11- OJSC 10 ce fait, cette dernière formation et tableau sont celles de l ASFAK 12- CHBB 05 celle de Gdyel n arrivent pas à sortir de cette zone rouge. Dans cette ATHLÉTISME : CHAMPIONNATS ARABES même situation alarmante, il y a les filles de Badjarah qui ont fait un 2 médailles d argent pour Souheir Bouali dernier baroud d honneur avant de quitter ce palier en contraignant Résultats CHB Badjarah-RIJA Alger GS Pétroliers-HHB Saïda ASFAK Constantine-HBCF Arzew FS Constantine-OJS Constantine HBC Gdyel-HBC El-Biar HC Mila-ESFOR Touggourt Après les premières médailles remportées vendredi, les athlètes algériens ont arraché samedi 4 nouvelles médailles aux championnats arabes d athlétisme qui se déroulent à Manama, au Bahreïn (23-27 avril) dont 2 en argent et 2 en bronze. Et c est la sprinteuse Souheir Bouali, sur le 400 m avec un chrono de et sur le 100 m, en 11.64, qu elle a remporté les deux médailles en argent alors que le Hicham Cherabi, saut à la perche, avec 4,80 m et Photo : DR sur le 400 et le 100 m Othmane Hadj Laâzib sur le 110 m haies en 13.60, ont chacun obtenu une médaille de bronze. Par ailleurs, Lyes Mokddel, l autre hurdler algérien engagé dans cette discipline, a abandonné l épreuve à cause d une blessure.avec 7 médailles en deux journées (1 en or, 3 en argent et 3 en bronze, la Fédération algérienne d athlétisme (FAA) n est pas loin de son objectif d amasser 8 à 10 médailles. Ahmed Ammour

13 Sports Lundi 27 avril PAGE 13 BASKET-BALL : ÉLIMINATOIRES DE L AFROBASKET-2015 DAMES La sélection algérienne en stage à Alger En prévision de sa double confrontation contre le Maroc, dans le cadre des éliminatoires pour l Afrobasket-2015 féminin de la zone I, l équipe nationale de basket-ball séniors dames, sous la conduite du sélectionneur Azedine Labouise et son adjoint Yacine Bellal, est depuis samedi en stage de préparation au centre sportif de Souidania (Alger). Après le retrait des sélections tunisienne et libyenne, la qualification se jouera en deux matchs entre les deux nations Algérie et Maroc, programmés à Staouéli. L unique ticket qualificatif pour le 24 e Championnat d Afrique des nations séniors dames se disputera les 30 avril et le 1 er mai à Staouéli. Ainsi, après le premier stage effectué début janvier en Turquie, le sélectionneur national du Cinq féminin a convoqué 16 joueuses dont des professionnelles évoluant en France. L Afrobasket-2015 féminin est prévu du 24 septembre au 4 octobre 2015 au Cameroun. Ahmed Ammour Liste des joueuses convoquées Nesrine Taïbi, Nadia Isli, Chahinez Boushaki, Amina Boukerma, Ikbal Chenaf, Lilia Tlemsani, Lylia Refes, Radia Fentazi, Rachida Belaïdi (GS Pétroliers), Soulef Necib (OC Alger), Katia Benali (Brive Corrèze France), Nesrine Boussaïd (Venelles basket-club, France), Sarah Benacer (Aubervilliers, France), Sarah Nemouchi, Soumaya Regani (Stade marseillais, France), Mebarka Taiebi (Franconville Plessis, France). COUPE D ALGÉRIE (8 es DE FINALE) La logique respectée, trois forfaits enregistrés A l issue des derniers résultats des 8 es de finale de la Coupe (seniors garçons et dames et juniors garçons) disputés vendredi et samedi, en plus des trois forfaits de clubs seniors garçons, le NBS, l USMB, l IRBBBA et le NAHD quittent la compétition alors que le détenteur du dernier trophée, le GSP, est toujours en course. Chez les dames, le GS Pétroliers a frappé fort devant l EDR Alger (134 à 36) alors que chez les juniors garçons, les débats étaient plus au moins serrés. Ahmed A. Résultats Seniors garçons USM Sétif-OM Bel-Abbès (forfait OMBA) COBB Oran-PS El-Eulma CS Constantine-OMS Miliana (forfait CSC) IRBB Bou-Arréridj-GS Pétroliers USM Alger-O Batna (forfait de l USMA) NB Staouéli-AB Skikda NA Hussein-Dey-CRB Dar El-Beïda CSMBB Ouargla-USM Blida Seniors dames GS Pétroliers-EDR Alger MT Sétif-JSM Sétif USA Batna-NB Staouéli Hussein-Dey Marine-OM Jijel EC El-Biar-RIJ Alger MC Saïda-ES Hydra RCB Bou-Arréridj-JF Kouba Exempt : OC Alger. Juniors garçons EM Aïn Turck-WA Boufarik ACB Tighennif-U Sidi Amar USM Blida-NB Staouéli MC Boudouaou-NA Rouiba AS Oum El-Bouaghi-US Sétif USB Médéa-CRB Dar El-Beïda JSB Laghouat-OPOW Tlemcen NRW Djelfa-MT Sétif Les qualifiés pour les quarts de finale Seniors garçons : USM Sétif, COBB Oran, OMS Miliana, GS Pétroliers, O Batna, AB Skikda, CRB Dar El-Beïda, CSMBB Ouargla. Seniors dames : GS Pétroliers, MT Sétif, USA Batna, Hussein-Dey M, RIJ Alger, MC Saïda, JF Kouba, OC Alger. Juniors garçons : W Boufarik, U Sidi Amar, NB Staouéli, NA Rouiba, US Sétif, CRB Dar El- Beïda, OPOW Tlemcen, MT Sétif. HALTÉROPHILIE CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE TOUTES CATÉGORIES Le GS Pétroliers sur toute la ligne l Le Groupement sportif des Pétroliers (GSP) a été sacré champion d'algérie d'haltérophilie toutes catégories, à l'issue de la 52 e édition de cette compétition clôturée samedi en soirée au palais des sports Hamou- Boutlélis d'oran. Le GS Pétroliers a totalisé au classement général toutes catégories 442 points devant le Nadi Barika avec 425 points et la Protection civile d'alger avec 397 points. Neuf records d'algérie battus Neuf records d'algérie ont été battus lors de la 52ème édition du championnat d'algérie d'haltérophilie, qui s'est achevée samedi soir au palais des sports Hamou- Boutlélis d'oran, à l'issue de cinq journées de compétitions. Cette compétition, qui a regroupé plus de 300 athlètes dont 90 filles représentant 13 ligues de wilayas, a été dominée par les athlètes du GS Pétroliers et de Nadi Barika, considérés comme les meilleurs au niveau national. Chez les cadets garçons, trois records d'algérie ont été battus dans les catégories des 62 et 85 kg. En catégorie des 62 kg, Farès Nouiri (Ben Srour) a réalisé 2 records (100 kg à l'arraché et 220 kg au total), alors que Gherri Salah Eddine de Nadjm Barika en 85 kg a réalisé un record à l'arraché soulevant 112 kg. Chez les cadettes, Laghouati Fatima Zohra de la Protection civile de Mostaganem a battu trois records dans la catégorie de moins de 48 kg, avec 50 kg à l'arraché, 63 kg à l'épaulé jeté et 113 kg au total. En seniors dames, la palme des records revient à Slimani Assia de la Protection civile d'alger qui a raflé trois records avec 76 kg à l'arraché, 98 kg à l'épaulé jeté et 174 kg au total. Selon les spécialistes présents à Oran, le niveau de cette compétition a été «très élevé» chez les cadets garçons, «appréciable» chez les cadettes et juniors filles et «juste moyen» chez juniors et seniors garçons. Pour sa part, le DTN, Yahia Zaidi s'est déclaré satisfait des résultats de cette 52 e édition, surtout chez les jeunes cadettes, considérée comme la plus importante jamais enregistrée jusque-là, avec plus de 40 haltérophiles, mettant en exergue le gros travail effectué au niveau des clubs. La satisfaction des spécialistes «Il faut rendre hommage aux clubs qui travaillent dans la formation des jeunes catégories à l'image de Ben Srour et de Barika chez les garçons et les associations de la Protection civile de Mostaganem, l'irb Maghnia et l'as Mers El Kebir pour les filles», a déclaré pour sa part le président de la Fédération algérienne d'haltérophilie (FAH) FAH, Aziz Brahimi. «Notre stratégie est de préparer une bonne relève pour l'avenir de cette discipline», a- t-il ajouté. «Cette compétition de cinq jours a été un test d'évaluation de nos athlètes qui visent différents objectifs. Une importante étape dans leur préparation aux échéances internationales, notamment les Jeux africains en juillet 2015 à Brazzaville (Congo) et les championnats du monde du 20 au 29 novembre 2015 à Houston (Etats-Unis d'amérique), a-t-il encore souligné déclarant «notre objectif sera de réaliser de belles performances aux Jeux africains à Brazzaville pour améliorer notre classement mondial avant le championnat du monde». En prévision de ces Jeux africains, trois athlètes de la sélection algérienne d'haltérophilie effectueront un stage de préparation d'un mois en Pologne sous la houlette d'un coach polonais à partir du 9 mai prochain. Les trois athlètes sont Walid Bidani (+105 kg), Missaoui Saddam (94kg) et Hocine Ferdjellah (85 kg), qui ont bénéficié d'une bourse octroyée par le ministère des Sports, en prévision des Jeux africains en juillet 2015 à Brazzaville (Congo) et du championnat du monde à Houston (USA) en novembre prochain, Les trois haltérophiles «ont reçu une bourse à l'étranger en leur qualité de mondialistes. Les autres athlètes effectueront leur préparation à Alger», a-t-il expliqué. TRIPLE MÉDAILLÉ D OR AUX MONDIAUX CADETS Ben Srour rend hommage à son champion du monde, Aymen Touairi Le jeune haltérophile Aymen Touairi (16 ans), triple médaillé d or lors du 12 e championnat du monde d haltérophilie «cadets» déroulé il y a deux semaines à Lima (Pérou), a été honoré, samedi soir, dans sa ville natale, Ben Srour, ainsi qu à Boussaâda, dans la wilaya de M Sila. Touairi, également champion dans la catégorie des -94 kg, il y a juste quelques jours à Oran, a été accueilli triomphalement par la population des deux villes du Hodna, notamment à Boussaâda où plusieurs artères étaient pleines de jeunes gens, fiers de leur idole. Le même accueil a été réservé au jeune haltérophile à Ben Srour, une véritable école de la discipline où a éclos le talent du tout jeune champion du monde et. Dans la capitale péruvienne, Aymen, dans sa catégorie des -94 kg, était monté sur la plus haute marche du podium après avoir surclassé des adversaires coriaces des Etats-Unis, de Russie et de Corée du Sud, entre autres, en soulevant une charge de 142 kg à l arraché, 176 kg à l épaulé-jeté et un total de 318 kg. Une performance unique dans les annales de l'haltérophilie algérienne. ÉQUITATION : CONCOURS NATIONAL D'ENDURANCE Le C.E. Emir Abdelkader de Tiaret se distingue l Les cavaliers du club équestre «Emir Abdelkader» de Tiaret se sont distingués de fort belle manière en s'adjugeant les premières places au concours national d'endurance, disputé vendredi et samedi au centre équestre de Aïn Defla. Les cavaliers Boubakeur Menkour montant «Ofti» (60 km), Rebaï Noureddine enfourchant «Etoile» (40 km) et Bencherif Habib montant «Ocheti» (20 km) du club «Emir Abdelkader» ont remporté les premières places chacun dans sa catégorie. Cette compétition, organisée par le club équestre Forsane Doui d'aïn Defla en collaboration avec la Fédération algérienne de sports équestres, a été marquée par la participation de 58 cavaliers des clubs de Blida, Ouled Fayet, El Tarf, Tiaret et Aïn Defla. Les concurrents se sont affrontés en trois épreuves sur trois distances : 60 km pour les chevaux âgés de 4 ans et plus et les cavaliers titulaires du 1 er degré, 40 km pour les chevaux de 5 ans et plus et les cavaliers de 14 à 25 ans et 20 km réservée aux jeunes chevaux. Ce rendez-vous sportif a été marqué par la présence de connaisseurs et de professionnels du cheval sous un temps favorable. Le niveau technique de la compétition est jugé appréciable par le président du jury, Mourad Benferhat. Photos : DR

14 Culture Le Soir Lundi 27 avril PAGE 15 LE COUP DE BILL ART DU SOIR Béni wi-fi! Par Kader Bakou Parfois, je rêve de monter dans un autobus à Stockholm et de voir autour de moi des gens souriants, l air plus calme et plus serein que ceux de «fidèles» dans nos mosquées. Parfois, je rêve de monter dans un bus comme à Prague où les hommes respectent les femmes comme si elles étaient vraiment leurs sœurs. Parfois, je rêve d un métro comme celui de Moscou au temps du socialisme et de revoir presque tous les passagers en train de lire un livre. Parfois, je rêve de monter dans un train à Helsinki et de voir des enfants blonds timides qui baissent les yeux et rougissent quand on les regarde. Parfois, je rêve de voyager par le métro de Tokyo où même quand il est plein de monde, durant les heures de pointe, personne ne dérange personne et chacun fait le maximum pour ne pas gêner l autre. L installation du wi-fi dans les bus de l Etusa rendra-t-elle les Algérois éduqués comme les passagers des bus, des tramways, des trolleybus et des métros de Tokyo, Helsinki, Prague ou Stockholm? K. B. bakoukader@yahoo.fr BÉCHAR Ouverture d'une bibliothèque de lecture publique à Kenadsa Une bibliothèque dotée de plus de ouvrages a été inaugurée samedi au chef-lieu de la commune de Kenadsa (Béchar) au titre des efforts de promotion de la lecture et des activités culturelles dans cette collectivité. Cette structure, qui s'étend sur une superficie de 400 m 2, est appelée à encourager la lecture et à élever le niveau du lectorat, a été créée sur un financement spécial dégagé par la commune, a déclaré le président de l Assemblée populaire communale (P/APC). «Nous voulons par cette action contribuer au renforcement des activités culturelles et scientifiques dans notre collectivité et offrir aux lecteurs, notamment la population scolarisée, un endroit propice au savoir et à la connaissance», a indiqué M. Motrani Mohamed. L ouverture de cette bibliothèque, appelée à être renforcée avant la fin de 2015 par une structure similaire relevant du secteur culturel qui est en voie de réalisation et d'équipement pour un montant de plus de 10 millions de dinars, contribuera certainement au raffermissement du statut de commune à vocation culturelle dans notre région, a-t-il ajouté. La commune de Kenadsa, située à 18 km au sudouest de Béchar, siège de la zaouïa et de la khizana (bibliothèque), «Ziania», réhabilitée et réaménagée avec la contribution du ministère de la Culture, dispose actuellement d un fonds de plus de 200 manuscrits, en plus d un fonds de lecture de plus de ouvrages, a-t-il expliqué. L'inauguration a été aussi marquée par une cérémonie en l honneur des journalistes et hommes de culture de la région qui ont été récipiendaires de trophées de la part de l APC, pour leur contribution au développement de la wilaya. Le Centre des arts de Riadh-El-Feth (Alger) abrite jusqu au 2 mai toujours, un mini-salon de la production et de l édition musicale. A la salle Ibn Zeydoun de Riadh- El-Feth se déroule jusqu'à la même date, les «Musicales de l ONDA», un mini-festival dédié à la musique pour jeunes. L ONDA, en outre, devait organiser hier dimanche soir un hommage à Slimane Azem à la salle Ibn-Zeydoun. Cet hommage coïncide avec l édition d un coffret regroupant le parcours musical et poétique du chanteur kabyle. Slimane Azem, né le 19 septembre 1918 à Agouni Gueghrane en Kabylie (Algérie) et décédé en le 28 janvier 1983 à Moissac (France), était auteur-compositeur-interprète, poète et fabuliste. En 1937, il débarque à Longwy et trouve un travail de manœuvre lesoirculture@lesoirdalgerie.com JOURNÉE MONDIALE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE L ONDA rend hommage à Slimane Azem A l occasion de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle, l Office national des droits d auteur et droits voisins (ONDA) organise une série d activités culturelles et artistiques, notamment des rencontres thématiques et des ateliers de formation. Ainsi, une semaine «Portes ouvertes sur l ONDA» se tient jusqu au 2 mai, au siège de la direction générale à Bologhine à Alger et dans les structures régionales d Oran et de Constantine. Le film Certifiée Halal du grand réalisateur Mahmoud Zemmouri sera projeté demain à 19 h en avant-première à la salle Ibn Khaldoun à Alger. C est ce que nous avons appris auprès du réalisateur qui est rentré samedi dernier en Algérie pour rencontrer le public et parler de son film. Ce film, de genre comédie, a été retenu au Montréal World Film Festival au mois d août dernier pour représenter l Algérie dans la section Focus on World Cinéma. Cette comédie raconte, rappelonsle, l histoire d un mariage de deux familles dont l une des mariées est une émigrée qui sera donnée de force à un éleveur de poulets car cette dernière a osé témoigner en direct dans le JT d une chaîne de télévision de l inégalité des sexes et de la recrudescence dans une aciérie avant d être mobilisé, lors de la Seconde Guerre mondiale. En 1940, il est réformé. En 1942, Slimane Azem est à Paris. Lui qui est habitué à vivre au village, au grand air, se retrouve ainsi confiné dans des tunnels et des souterrains huit heures par jour dans le métro. Dans sa première chanson, il parle de cette période. En 1944, il subit la déportation par les troupes allemandes et reste en Rhénanie jusqu'à sa libération, en 1945, par les Américains. En 1970 il obtient, avec la chanteuse Nora, un disque d or en France. En décembre 2013, la ville de Paris décide d'honorer Slimane Azem en donnant son nom à une place du 14 e arrondissement. La plaque est visible depuis le 11 octobre Auteur d un grand nombre de disques et d albums, Slimane Azem a longtemps été interdit d antenne en Algérie. C est la première fois qu un hommage «officiel» lui est rendu dans son pays natal. La Journée mondiale de la propriété intellectuelle est célébrée chaque année le 26 avril, date d entrée en vigueur de la Convention instituant l OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle) en La Journée mondiale de la propriété intellectuelle est une occasion de se joindre à d autres dans le monde pour discuter de la propriété intellectuelle et expliquer de quelle manière elle contribue IL SERA PROJETÉ À LA SALLE IBN KHALDOUN à l épanouissement de la musique et des arts et à façonner notre monde en stimulant l innovation technique. Son but est ainsi de favoriser les échanges sur le rôle de la propriété intellectuelle en matière de créativité et d innovation. L édition 2015 se déroule sous le slogan «Tous pour la musique!». Ce slogan est une traduction de l esprit de la célèbre chanson Get Up, Stand Up de Bob Marley, Peter Tosh et les Wailers, devenue aussi un hymne international aux droits de l homme. Kader B. Le film Certifiée Halal de Mahmoud Zemmouri ce mardi en avant-première Kenza s enfuit. des certificats de virginité dans sa communauté. Les deux épouses, voilées, ne seront plus distinguées l une de l autre chez le marabout et incidemment un échange de femmes s impose. Mahmoud Zemmouri est connu pour ses films burlesques et en a produit plusieurs dont 100% arabica, Beur blanc rouge, prends balles et casse-toi, Les folles années du twist, De Tamanrasset à Hollywood, tout comme il a réalisé les séries télé de Hadj Lakhdar. M. Belarbi Photos : DR MAISON DE LA CULTURE MOULOUD- MAMMERI DE TIZI-OUZOU Jusqu au 3 mai : Journées nationales de sensibilisation sous le thème : «Consommons algérien» par la direction du Commerce de la wilaya de Tizi-Ouzou. Du 27 au 30 avril : Journées portes ouvertes sur l Ecole régionale des beauxarts d Azazga. Mardi 28 avril : Célébration du 10 e anniversaire de la rencontre «Parole aux artistes» avec les invités : Medjehed Hamid, Karim Abranis, Amour Abdenour, Hacene Ahres, Boudjemaâ Agraw, Saïd Ghezli, Salem Kerrouche, Omar Hachemi et Hocine Ouarab». Animation par Slimane Belharet. Samedi 2 mai à 14h : Spectacles des ateliers pédagogiques de théâtre de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. BIBLIOTHÈQUE COMMUNALE DE LARBAÂ-NATH-IRATHEN (TIZI- OUZOU) Samedi 2 mai à 14h : L Emev organise un café littéraire et philosophique autour de l ouvrage Mouloud Mammeri ou la colline emblématique de Hend Sadi, universitaire, écrivain. La rencontre sera suivie d une vente-dédicace de l ouvrage. GALERIE ASSELAH (39, RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu au 8 mai : Exposition de peinture «Clair-obscur» de Mohammed Klimo Bakli. SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH-EL- FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jeudi 30 avril à 19h : A l occasion de la Journée internationale du jazz, concert de l artiste congolais (RDC) Ray Lema. En première partie, concert de Nadjib Gamoura (contrebasse), Arezki Bouzid (saxophone) et Nazim Krideche (guitare). Prix du billet : 600 DA. COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB- SALIM (CHENOUA, TIPASA) Jusqu au 30 avril de 8h30 à 18h30 : Dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», exposition d arts plastiques et exposition collective de photos sur Constantine avec les artistes Skander Benmohamed, Djamel Ghazel Hamza, Filali Djihane Benmaghsoul, Amine Medjoudj et Siham Salhi. SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER- CENTRE) Jeudi 14 mai à 19h : Dans le cadre du 16 e Festival culturel européen en Algérie, chanson française avec «IGIT». Entrée sur carte d'accès. Réservation à l adresse : concertigit.alger@if-algerie.com MUSÉE NATIONAL DU BARDO (3, RUE FRANKLIN-ROOSEVELT, ALGER) Jusqu au 23 mai : Exposition «L écriture, des signes aux lettres. Naissance et voyages des écritures». MUSÉE NATIONAL DE L ENLUMINURE, DE LA MINIATURE ET DE LA CALLIGRAPHIE (PALAIS MUSTAPHA- PACHA, BASSE-CASBAH, ALGER) Jusqu au 18 mai : Exposition de calligraphie moderne par l artiste Taïb Laïdi. GALERIE D ART SIRIUS (139, BD KRIM- BELKACEM, TÉLEMLY, ALGER) Chaque jour : Exposition collective de peinture par les artistes Valentina Ghanem, Rachid Djemai et Rachid Nacib.

15 Lundi 27 avril PAGE 17 magazine femme Le de la Page animée par Hayet Ben Cannelloni de crêpes au poulet et aux champignons 6 crêpes, 200 g de blanc de poulet, 1 petit oignon, 150 g de champignons, une poignée de persil haché, poivre noir, curry, sel et huile d'olive. Pour la sauce tomate : 1 tomate bien mûre, 1 petit oignon, 5 c. à s. de coulis de tomate ou 2 c. à s. de concentré de tomates, 2 gousses d'ail, poivre noir, piment doux, sel et huile d'olive. 250 ml de sauce béchamel, 100 g de fromage râpé Dans une poêle antiadhésive et avec un filet d'huile d'olive, faire revenir le poulet coupé en petits dés jusqu'à légère coloration. Ajouter alors l'oignon coupé également en petits dés et laisser suer. Incorporer ensuite les champignons égouttés, saler, épicer et laisser mijoter à feu moyen. Préparer la sauce tomate en portant sur feu moyen l'oignon haché, un filet d'huile d'olive, la tomate réduite en purée, l ail écrasé, le coulis de tomate ou bien le concentré de tomates et les épices. Arroser d'un verre d'eau (250 ml) et laisser le tout prendre une consistance plus au moins épaisse. Farcir les crêpes de la préparation poulet/champignons et les déposer dans un plat allant au four nappé de la sauce tomate préparée. Couvrir de sauce béchamel puis de fromage râpé. Enfourner pour bien dorer la surface. Qu'on se rassure, ces boissons ne renferment pas de substances additives (entraînant une dépendance). Les sodas light permettent à ceux qui n'aiment ni l'eau ni le thé de s'hydrater, de reprendre des forces, voire de tromper la faim et l'ennui. Toutefois, comme ils n'apportent pour ainsi dire pas de calories, on peut avoir tendance à en abuser, car on se sent «en sécurité». Beauté Masques naturels Masque de citron et miel (spécial peaux grasses) Ingrédients : *1 bonne cuillère à soupe de miel *2 cuillères à café de jus de citron Conseil d'utilisation : Appliquez cette préparation sur la peau de votre visage. Laissez reposer 15 minutes environ puis rincez à l'eau tiède. Masque argile et miel (spécial peaux grasses) Ingrédients : *3 cuillères à soupe d'argile verte en poudre Peut-on devenir accro aux sodas light? FAUX Pour vous relaxer, apprenez à respirer Quelles que soient les variantes, la respiration profonde consiste principalement en une respiration abdominale maîtrisée. Afin de respirer lentement et profondément, on sollicite le diaphragme en partant du bas du ventre. On inspire en gonflant le ventre, le haut du corps immobile puis on expire en bloquant le ventre ou en le rétractant. On expulse ainsi une quantité d air bien supérieure à la moyenne habituelle, à respiration «classique» ne se basant que sur la partie haute des poumons. Indications et contre-indications La relaxation musculaire profonde s adresse tout particulièrement aux personnes souffrant de troubles psychosomatiques, d anxiété, de troubles respiratoires ou digestifs ainsi que de problèmes cardiaques. En revanche, elle est plutôt déconseillée aux femmes enceintes, aux personnes souffrant de problèmes cardiaques ou de troubles neurologiques. pour le visage le visage, laissez agir 20 minutes puis rincez à l'eau tiède. Masque avocat et miel (spécial peaux sèches) Ingrédients : *1/2 avocat *2 cuillères à soupe de miel Conseil d'utilisation : Mélangez bien les ingrédients. Appliquez sur votre visage, laissez reposer 10 minutes puis rincez à l'eau tiède. Masque banane et miel (spécial peaux sèches) *1 cuillère à soupe de jus Ingrédients : de citron *1 banane *1 cuillère à soupe de *1 cuillère à café de miel miel *1 cuillère à café d'huile Conseil d'utilisation : d'amande douce Mélangez l'argile, le miel Conseil d'utilisation : et le citron. Appliquez sur Ecrasez finement la Photos : DR Trucs et astuces Que faire lorsqu on a mis trop de fond de teint? 1) Versez une petite noisette de crème hydratante dans vos mains. 2) Frottez-les l une contre l autre pour réchauffer la crème. 3) Appliquez-la sur votre visage. Ainsi réhydraté, votre fond de teint sera allégé. Une éponge à fond de teint peut être pratique, elle permettra de l étaler uniformément et absorbera l excédent de produit. banane bien mûre. Ajoutez le miel et l'huile d'amande douce. Appliquez cette préparation sur le visage, laissez reposer environ 15 minutes puis rincez. Masque au lait (spécial peaux sèches) Ingrédients : *2 cuillères à soupe de lait concentré sucré *2 cuillères à soupe de miel épais avec un peu de crème fraîche épaisse Conseil d'utilisation : Mélangez le lait et le miel. Liez avec la crème fraîche. Appliquez en une couche épaisse sur votre visage. Laissez reposer 20 minutes puis rincez à l'eau tiède. SECRETS DE CUISINE Des viandes blanches fondantes Bien sûr, lors de la cuisson, il faut arroser très souvent les viandes blanches (poulet, veau) avec leur jus. Mais pour les déguster encore plus tendres, il faut stopper net leur cuisson, alors qu elles sont encore rosées. Enveloppez-les dans deux épaisseurs de film étirable et maintenez-les ainsi au chaud. Il suffit de les remettre au four (papier retiré) pour les sécher et les dorer quelques minutes avant de servir à table. Même astuce pour obtenir une viande rouge non saignante. Pavé au chocolat TRUCS ET ASTUCES Pour blanchir les cols Les frotter avec du shampoing avant lavage. Mettre des bouchons de liège dans le frigo, ils absorbent les odeurs. Les clous de girofle dans le linge font fuir les mites Changer la couleur des hortensias du rose au bleu en jetant le marc de café aux pieds Pour que le poulet ait une peau coustrillante, l'enduire de jus de citron Pour faire briller les cheveux, appliquer des infusions de camomille, pour les blondes, et de la fleur d'oranger pour les brunes. Si votre chien fait pipi sur le tapis, mettre de l'eau gazeuse : cela enlève trace et odeur. Pour une meilleure tenue du maquillage, frotter un glaçon sur la peau avant de se maquiller Enduire les fermetures éclair de savon pour qu'elles glissent mieux. Pour le biscuit : - 6 blancs d'œufs g de poudre d'amandes g de sucre en poudre - 2 c. à soupe de café lyophilisé - 1 c. à soupe de farine - sel. Pour la mousse au chocolat : g de chocolat dessert - 75 g de beurre - 3 œufs - 20 g de sucre en poudre. Pour le glaçage : g de chocolat - 4 cuillerées à soupe d'eau - 50 g de sucre glace - 30 g de beurre Préparez le biscuit : Préchauffez le four Th.4 (150 ). Battez les blancs d'œuf en neige ferme avec une pincée de sel puis ajoutez progressivement le sucre tout en continuant de fouetter pour obtenir une préparation lisse et brillante. Ajoutez alors la farine, le café lyophilisé préalablement dilué dans 2 cuillerées à soupe d'eau et la poudre d'amandes en mélangeant délicatement de bas en haut avec une spatule. Etalez cette préparation sur une plaque de four recouverte d'un papier sulfurisé beurré d'environ 30 cm x 40 cm (l'épaisseur idéale étant de 2 cm). Faites cuire 35 à 40 minutes au four Th.4 (150 ) puis laissez refroidir sur une grille. Coupez le biscuit en 3 rectangles égaux. Préparez la mousse au chocolat : Cassez le chocolat en morceaux et faites-le fondre au bain-marie sans ajouter d'eau. Hors du feu, incorporez progressivement le beurre coupé en parcelles. Versez ce mélange sur les jaunes d'œufs en remuant vivement. Battez les blancs d'œufs en neige ferme avec une pincée de sel puis ajoutez le sucre tout en continuant de battre. Incorporez-les délicatement à la préparation. Versez cette mousse sur les rectangles de biscuit en intercalant biscuit et mousse. Finir avec le biscuit. Réservez au réfrigérateur. Préparez le glaçage : Pour le glaçage, faites fondre le chocolat cassé en morceaux au bain-marie. Hors du feu, ajoutez le beurre en parcelles, mélangez bien et incorporez le sucre glace. Nappez-en le gâteau et placez-le au réfrigérateur jusqu'au moment de servir.

16 Détente Lundi MOTS FLÉCHÉS 27 avril PAGE 18 Par Tayeb Bouamar Son nom Son prénom Y a travaillé Son métier Lancer Cube Aigre Touffue Malade Mesures Règle Dissimulé Note (inv) Objectif Vole Polonium Interjection Tellure Plus âgée Tissai Suivre Palmipède Prénom Pour deux Peintre italien Redouble Sans le sou Drame Panache Dans la peine Air Cheminée Néon Précieux Lanthane Pronom Capitale Dans le reste Liaison Trompé Ex-OUA Article Rejoignit Clandestin Danse Manche Voyelle double Genre musical qu il préserva Possessif Gâter Ville de France Perroquet Astate Erbium Conspue Géant Infinitif Pas assez Démonstratif Originaire Molybdène Rincée Nickel Espèces Adepte Orienter Subitement Pour deux Cérémonies Appris Piège Rejeta Aliments Refuge Mendélévium Caches Piégea Multitudes Fleurs Demi Ceinture ENUMÉRATION Ces colonnes abritent les noms de douze héros de la Révolution emprisonnés à Serkadji. Une lettre ne peut être cochée qu une seule fois. Définition du mot restant = «Chef historique» D E H K N E B D E Z T E D E M M A H O M R A O V A D E B B O U H I B N Y S B L A M F T O A N O I E U T A U R I D T A F D N I A T I B E N A B D A E A F A I R A K A Z I H R A L L E G B O U P A C 1- ZABANA 2- ABANE 3- BITAT 4- TALEB 5- BOUHIRED 6- BENKHEDDA 7- STEINER 8- ALLEG 9- BOUPACHA 10- DRIF 11- YVETON 12- MOUFDI ZAKARIA MOT RESTANT = MOHAMMED BOUDIAF SOLUTIONS SOLUTIONS SOLUTIONS MOTS FLÉCHÉS GÉANTS G A L I M A T I A S - M E D E A A M E R - N - N A I N - N - S I R I S - F - M N - R - R A T O N D E - G A V E E S - R E L I R A E - D O C I L E - D A N - A - R F O S S I L E - D E T A I L - N O R T I E S - P E L U R E - D A U N - E S - B A V A R D - S O T - E S R - H A T I V E - D E S - O R G - B A D I N E - L E S - M C A - T E L - R E - M E N A G E C - A R R E T A - D A - O M E T U R G E N T E - H E R I T E - I P A - M E E - M A L I C E - A C A V O I R - R E L I E E - R - U T A T E - G O R E T S - R E E L I L E - B R U I T S - G E N E E O E - I N A P T E - T E N D - U LETTRES DE : Messine M E S S I N E N - E N - N I E - S E N T I E S - E T E N D E - C A R T E S - E E T A G E S - B R U N E S - P S C U - A T - F I E R E S - S U - O B A L - S E - V A S - T U E R L E S - M E R L E S - T E R R E I S - D O R M I R - C I T E - R E - M A I R E S - P A G E - C I R E V I S E E - M I R E - D A N S O U M I S S I O N - S C O R E MOTS FLÉCHÉS - B O U N A A S - B E L H O U T N O S - E I - U N - N O I S E - O N - P O M M E - N T I - E - D U - E I - E E - V E R R E - R E R E V E U R - R A T E E - B O F E P I C E E - S I T E D O T E - V P A - I N D U E - M I G A R D E S 1- A DÉTRUIT LA VILLE 2- PAYS 3- RÉGION 4- PEUPLE 5- MONTAGNE 6- MONTAGNE 7- CULTURE I X - B I D O N - S A R I S - E N - P O T E S - B U T I N - C U E M U L E S - M E D E A - C O R - A R E S - F I N - S - L O U - A I - R - M A N I E - M I L L E C S C O N S T A N T I N E - A N LETTRES DE MAZURIE M A M R Y E P I C E A M A Z O V I E B A L T I Q U E H E T R E S S N I A R D W Y - - P O L O G N E

17 Détente Lundi 27 avril PAGE 19 MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Par Tayeb Bouamar Individu Près de Blida Cycles Tissus Tellure Issus Missiles Possessif Hassium Dans la rose Note Peina Banque Dégonflée Lisière Discussions Trompés Apprendras Solidaire Fer Vieux Crochets Rusés Marché à Contantine Cuivre (inv) Erbium Néon Saison Combat Villes Friction Baryum Note Institut Lésé Fut apte Infinitif Relire Fruits Agence Rejoint Tableau Ordonnes Rejetée Du sel Libérés Travaux Apre Volées Palmipède Découpe Singe (inv) Infinitif Attacher Saisi (ph) Valises Excroissance Ferment Ovin Césium Revers Lithium Ex- Allemagne Cria Utilisée Sommet Jeu Coutumes Préposition Bâtiment Caresses Fatal Ultime Chiffre Riches Sons Dépréciation Sied Effacement Inscrire Possessif Lac Période Céréale Rush Dirigées Taxe Individus Etuis Pars Gonflement Dépassé Privé Ville d Italie Article Possédés Peuple Peintures Dans la jetée Via Balancer Fleuve Nobel américain Infinitif Manganèse Pilleur Magazine Conjonction Allés Cube Grottes Possédions Jouet Tellement Plante Bourgeon Cochonnet Déplacer Inné Nobélium Voyelle double Instruments Cartons Petit fort Chargements Piétiner Conjonction Monsieur La veille Parti Rattaché Rompre Conspue Dévêtues Lanthane Eliminée Emporte Amples Rejeter Attachiez Certains Possessif Distance Confies Décodées Panorama Pouffé Esprit Choix Océan (inv) Infinitif Fut apte Orgueilleux Article Cri de douleur Américium Règle Cube Oiseaux Etain Mesure Note Procès-verbal Radon Canal Plat (ph) Approbations Déchiffre

18 Publicité Lundi 27 avril PAGE 20 SOIR DE LA FORMATION ÉCOLE EL MUTANABI BABA-HASSEN inscrit les enfants en préscolaire, primaire, collège - Transport, restauration assurés F309/B1 TIZI-OUZOU - IST lance, le 3 mai 2015, formation en : Scanner automobile (théorie + pratique) : systèmes injec. E/D - Antiodémar., ABS et Clim. - Durée : 6 jours avec possibilité d hébergement. Adresse : IST Imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : Mob.: F119802/B13 IMA, avec horaires au choix et tarifs intéressants, forme cameraman (woman), montage, infographiste, webdesigner, développement web, Java, C#, Access, Delphi, Autocad, 3DS Max, bureautique et internet. Tél.: /73 - Mob.: El-Madania. F185/B1 ECOIN, agréée par l Etat, vous forme en : arts graphiques, montage vidéo, conception site web, maintenance PC + smartphones, réparation tablettes, vidéosurveillance + sys. d alarme / / / / F DEMANDES D EMPLOI Homme 35 ans père de famille, sérieux, 11 ans d expérience dans l automobile, cherche emploi dans la logistique ou Sce après-vente. Tél.: JH, 37 ans, cherche emploi comme chauffeur avec sa voiture, Alger. Tél.: F Jeune homme cherche emploi comme chauffeur ou agent de sécurité. Tél.: NS Père de famille cherche emploi comme chef de parc, mécanicien,permis de conduire toutes catégories, expérience de 30 ans. Tél.: NS F. sérieuse cherche travail comme femme de ménage dans société ou hôtel ou autre - Non sérieux s abstenir. Tél.: NS JF cherche emploi comme femme de ménage à domicile, couchante, à Alger et environs. Tél.: F Jeune homme, 36 ans, cherche emploi comme chauffeur avec sa voiture, Alger. Tél.: F Jeune homme, possédant véhicule, sérieux, cherche emploi comme chauffeur dans société nationale ou privée. Etudie toute proposition. Libre dans l immédiat. Tél.: AVIS DE DÉCÈS Les familles Brahim- Cherif Benmoussa et Bekhchi de Tlemcen ont la douleur de faire part du décès de leur mère et grand-mère El Hadja Saliha survenu à l âge de 94 ans. En cette douloureuse circonstance, nous demandons à tous ceux qui ont connu la défunte, d avoir une pieuse pensée en sa mémoire et de prier pour son âme. Puisse Dieu l accueillir en Son Vaste Paradis. «A Lui nous appartenons, à Lui nous retournons.» Repose en paix chère mère, l éternité appartient à Dieu et ce n est qu un simple au revoir, car tu resteras toujours vivante dans nos cœurs. Ton fils, le Docteur Cherif Benmoussa F JH, célibataire, sérieux, 30 ans, 2 années d expérience comme agent de sécurité, cherche place stable dans société privée ou étatique. Tél.: NS Père de famille, résidant à Dély-Ibrahim, véhiculé, cherche emploi comme chauffeurdémarcheur, 30 ans d expérience. Tél.: F JF, dip. en compta, avec 14 ans d exp. dans le dom., dont 9 ans dans cab. de compta, cherche emploi. - Non sérieux s abstenir. - amournada89@yahoo.fr JF, TS en compta et finance + lic. en DÉCORATION + JARDINS Tous travaux d espaces verts Gazon en plaques pour pelouses Réalisation des parcs et jardins Décoration intérieure et extérieure Conception de cascades. Devis et plans gratuits Tél. : Nous contacter par : decojardins@yahoo.fr sc. juridiques et administ., maîtrise SCF + out. informat. + logic. de compta : PC compta, PC Paie, 2 ans d exp. dans le dom., cherche emploi. Tél.: H., lic. en droit + CAPA, 9 ans d exp., cherche emploi dans le domaine ou comme journaliste arabe ou français. Tél.: Créateur de saveurs Pâtissiers-traiteurs nous serons le compagnon idéal pour vos fêtes et réceptions. Avec raffinement et délicatesse, nous vous proposons une palette illimitée de : * Mignardises (orientales et occidentales) * Gâteaux artistiques * Gastronomie (tout genre de cuisine). Cité du 11-Décembre-1960 n 54, Dély-Ibrahim, Alger meliaalhambra@yahoo.fr PENSÉE Cela fait deux mois que notre cher père et frère Lakhel Omar nous a quittés à jamais à l âge de 60 ans pour un monde meilleur, laissant un immense vide que nul ne pourra combler. Son épouse et ses filles ainsi que sa famille demandent à tous ceux qui l ont connu d avoir une pieuse et tendre pensée en sa mémoire. Que son âme repose en paix. PENSÉE Suite au décès de leur cher HOUBI OMAR survenu à l âge de 61 ans, la maman, les sœurs, les frères ainsi que toute la famille Houbi prient Dieu le Tout-Puissant d accueillir le défunt en Son Vaste Paradis. «A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.» Repose en paix, cher Omar. EMPA-Moyen-Orient, créé en 1998, est l un des remarquables distributeurs IT régionales au Moyen-Orient, également les régions de l Asie centrale et Afrique du Nord. EMPA Middle East est le distributreur Officiel des marques renommées telles que : Intel CPU, Toshiba, Samsung LED, Kingston, Fujitsu, Sandisk, Transcend. SSD Ocz. Crucial, Patriot, - Notre gamme de matériel est directement garantie de nos principaux fabricants au monde. Anep n Le Soir du 27/04/2015

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Sa famille d Alger et de Nedroma, Tlemcen demande à tous ceux qui l ont connu d avoir une pieuse pensée pour lui. Allah yarrahmek oua yassaâ aâlik. Amin. F Vous voulez réussir la tessdira de votre fille? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie? Faites appel à une profession nelle au : NS Pour tous vos travaux de bâtiment, appelez : F Prenons tous travaux maçonnerie, peinture, étanchéité F Prends tous travaux d étanchéité F Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: NS LE SOIR DE L IMMOBILIER Vds F4 NV villa, garage, O.-Fayet F Vds F4, garage, Draria F Vds F4 Staouéli F Agence immobilière Tizi-Ouzou F2 fini au centre-ville T-O, acté, pour 600 u./nég. - F3 semi-fini, 73 m2 à M douha, 2 e étage, intég., pour 460 u. nég. - F3 fini, à la Nouvelle-Ville, acte, 2 e étage, accepte crédit bancaire, pour 800 u. nég. 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20 KIOSQUE ARABE PANORAMA Ils sèment, nous récoltons Je n'aime pas ceux qui tentent d'atténuer, voire de justifier la cruauté ou l'ampleur d'un massacre qui se commet de nos jours, sous nos yeux, en invoquant des faits similaires antérieurs. On a vu ainsi de bonnes âmes invoquer pêlemêle l'équipée sanglante des Templiers sur les côtes de Syrie, le nettoyage ethnique des Indiens des Amériques, ou les crimes de la colonisation en Algérie. On a même entendu le dirigeant turc Erdogan sommer la France de cesser d'invoquer le million et demi d'arméniens, tués par les Turcs entre 1915 et 1918, au nom du même nombre de tués en Algérie. C'est de bonne guerre au demeurant, car on peut difficilement rêver tout haut de rétablir le califat ottoman et nier le génocide arménien, l'emprise obscurantiste sur l'islam du pourtour méditerranéen. Alors, à chacun ses célébrations, ses reconstitutions funèbres et ses deuils préférés, ainsi que ses anathèmes récurrents. Il faut certes commémorer le génocide arménien, ainsi que l'holocauste juif dont il a été le prélude, puisque les Allemands viennent de reconnaître leur responsabilité dans l'un, comme ils l'ont fait dans l'autre. On commémore les crimes passés, dit-on, pour éviter les crimes à venir, sans pour autant pouvoir ou vouloir arrêter la machine infernale des meurtres collectifs et des pogroms méthodiques. Et si le génocide peut et doit être apprécié à l'aune des statistiques démographiques, joignons nos mains, en regardant vers Erevan, et n'oublions pas les Aztèques, les Indiens, les Aborigènes et les Palestiniens, chassés de leurs terres et voués, tôt ou tard, à rejoindre la filière. Des chiffres, encore des chiffres qui se bousculent sur nos Le Soir sur Internet : info@lesoirdalgerie.com lucarnes : 700 morts par noyade en Méditerranée, la semaine dernière, après avoir payé leur billet à deux passeurs, l'un tunisien et l'autre syrien. Les deux persuadés, sans doute, qu'ils étaient de bons musulmans, exerçant un métier conforme à «leur» religion et à «leur» morale, et derrière eux une relève assurée, dans la prospère industrie du malheur. Je vous livre rapidement ici les derniers mots du «testament» d'un naufragé syrien, dont je ne garantis pas l'authenticité, mais qui sent le vrai, le vécu : «Que l'administration des réfugiés se rassure, je ne serai pas un fardeau pour elle. Merci à la mer, merci à toi qui nous as accueillis sans visas et sans passeports. Merci à tes poissons qui se repaîtront de ma chair sans me poser de questions sur ma religion ou sur mon appartenance politique. Merci aux chaînes d'information qui parleront de notre mort, toutes les heures, pour cinq minutes, et pendant deux jours. Merci à vous, à tous ceux qui ressentiront du chagrin en apprenant la nouvelle. Je suis désolé de m'être noyé.» Un autre chiffre : celui des jeunes filles françaises qui ont rejoint Daesh en Syrie et en Irak, et qui surpasserait celui des garçons, qui ont épousé, si l'on peut dire, la même cause, même si ce n'est pas pour les mêmes services. Selon le quotidien londonien Al-Quds, la proportion garçons filles, en partance vers la Syrie, qui était de 53% contre 47%, il y a quelques mois, est en train de s'inverser. Ainsi, en mars dernier, les services concernés du ministère français de l'intérieur ont reçu 136 avis de disparition de filles, parties combattre en Syrie et en Irak, contre 125 pour les garçons. Selon le journal qui cite des sources officielles, d'avril 2014 à avril 2015, quelque jeunes Français, dont une majorité de filles, sont allés rejoindre les groupes islamistes en Syrie et en Irak. Ces candidats au djihad sont recrutés essentiellement via les réseaux sociaux, sur le Net, de plus en plus actifs, et qui font appel à un nombre de plus en plus élevé de recruteurs féminins. Les cibles principales de ces recruteurs sont généralement des adolescentes qui ont un faible caractère, très peu de culture religieuse, et qui sont donc plus facilement manipulables. Plus prosaïquement, une sociologue du cru explique cette attraction de l'aventure syrienne par le désir de fonder un foyer, après une déception sentimentale et avec un djihadiste, perçu comme le mari idéal. Quant aux parents, ils font le plus souvent semblant de ne rien voir et jouent les étonnés, lorsque leur progéniture verse dans le terrorisme actif ou dans les réseaux de soutien au terrorisme. Quand ils ne protestent pas de l'innocence de leurs enfants qu'ils «n'ont pas élevés comme ça», les parents se réfugient dans le déni habituel et dans un argumentaire plus propice à nourrir l'islamophobie qu'à la désarmer. Lorsqu'un imam saoudien emmène sa jeune et troisième épouse faire une «omra» à La Mecque, en guise de voyage de noces, et pour rendre grâce au ciel, cela peut faire sourire. Et quand, il profite de l'absence momentanée, avec sa permission, de la troisième, pour en épouser une quatrième, il peut, à bon droit, remercier Dieu pour ces justes et légales noces. Nous sommes libres aussi de nous offusquer de cette goujaterie, à laquelle on associe sans sourciller la divine providence. Mais on notera que ceci se passe à l'intérieur des frontières d'un pays d'islam, même si c'est celui d'un Islam contestable, l'essentiel étant que notre huile ne déborde pas de notre semoule. Il importe surtout de ne pas s'évertuer à partager une certaine folie avec autrui et avec les Par Ahmed Halli halliahmed@hotmail.com gens qui y sont habituellement réfractaires, de surcroît. Mais si le même illuminé quitte la citadelle pour s'installer en Australie, pays de tradition chrétienne et laïque et qu'il y ouvre une «école islamique» pour y enseigner que le sprint fait courir aux filles le risque de perdre leur virginité, il y a comme un non-sens, pour ne pas dire hérésie. Et pourtant, ils l'ont fait, les adeptes et exportateurs du wahhabisme, tellement sûrs d'eux et assurés de notre passivité ou soumission, qu'ils sèment à tous vents les graines de l'islamophobie. Au risque de nous condamner à récolter. A. H. CONDOLÉANCES C'est avec une infinie tris- tesse que j'ai appris le décès subit de mon cousin Mohamed HALLI, dit Mohdh n'ali n'amar. Dans l'impossibilité de l'ex- primer de vive voix, que sa femme et ses enfants trou- vent ici le témoignage de ma peine et de ma solidarité. POUSSE AVEC EUX! Par Hakim Laâlam Aucun arbitre de foot n a jamais volé le fric du PNDRA! Ce qui me gêne avec les critiques virulentes de Saâdani contre le livre «Paris-Alger, une histoire passionnelle»? C est qu on puisse croire qu il lise! En Algérie, mieux vaut être ministre véreux ou président népotique et grabataire qu arbitre assistant de football soupçonné de trucage de match! Prenez ce referee, Rezgane. Vous connaissiez vous un arbitre du nom de Rezgane avant? Moi, pas. Et je suppose que vous aussi, si l on excepte bien évidemment les mordus, les accros, les shootés au foot qui peuvent vous réciter la liste complète des arbitres de la ligue une, avec en rab leur pointure! Eh bien le nom de Rezgane est aujourd hui sur toutes les lèvres. Tout le monde le voue aux gémonies. S il était lâché dans la nature, il ne tiendrait pas une matinée. D ailleurs, je suis étonné que la justice ne se soit pas déjà autosaisie et auto-gazonnée dans cette affaire de matchs truqués. C est fou comme il est tellement facile de dresser des bûchers à arbitres que de ferrer aux pieds des politiques voleurs dans c pays! Tu barbotes des milliards, tu mets les crédits de l agriculture dans ta poche d artiste raté, et t es promu à la tête du sommet du plus haut de là-haut que compte ce bled. Par contre, t es arbitre et t es soupçonné d avoir reçu une petite enveloppe, une «envelopinette» te permettant de mettre du beurre Président plutôt que de la margarine Fleurial sur tes tartines, et te voilà condamné à la peine capitale, poussé dans le dos dans le couloir de la mort et sur le point d être exécuté sous les hourrahs et la ola d une foule en délire! milliards qui ont pris la poudre d escampette, la clé des champs, et les marlous, non seulement courent toujours, mais, en plus, ont eu des promotions d enfer. Un petit arbitre qui a oublié d ouvrir les yeux un moment, qui a eu les paupières lourdes un instant fugace et c est toute l Algérie qui veut les lui fermer définitivement ces yeux-là. Finalement, à bien regarder ce premier et second collège de la corruption peut-être y trouveronsnous la solution à tous nos maux, peut-être verrons-nous alors la justice enfin s autosaisir et l opinion gronder pour de vrai. Eh oui! Nommons un arbitre central de foot à El-Mouradia, un arbitre de touche au Premier ministère, un autre au FLN et un commissaire de match au RND. Là, peut-être que justice et opinion se sentiront enfin concernées par les affaires du pays. Va savoir! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.

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