BTSCOM1/ECONOMIE C3 L ETAT & LE FONCTIONNEMENT DU MARCHE DOUMENTS
|
|
- Colette Bouchard
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 BTSCOM1/ECONOMIE C3 L ETAT & LE FONCTIONNEMENT DU MARCHE DOUMENTS Doc 1 Le marché des véhicules d occasion Dans un article célèbre («The market for lemons : Quality uncertainity and the market mechanisms»1970), Akerlof va démontrer que le prix n'est pas nécessairement synonyme de qualité, bonne ou mauvaise selon son évolution. Et pour cela, il prend l'exemple d'un marché de cent voitures d'occasion où cinquante sont des modèles de mauvaise qualité («lemons») et cinquante sont des modèles de bonne qualité. Qui connaît la qualité exacte du modèle proposé? Certainement pas l'acheteur. Seul le propriétaire dispose de l'information. Pour les acheteurs potentiels, l'asymétrie d'information est totale. Quel sera le prix du marché? Tout laisse à penser que le propriétaire d un mauvais modèle est prêt à le vendre beaucoup moins cher que le propriétaire d'une voiture de bonne qualité. Si la qualité des modèles est parfaitement identifiée, pas de problème. Par contre, que se passe-t-il si l'acheteur est incapable d'estimer la qualité du modèle proposé, asymétrie d'information oblige? À cette question, Akerlof répond simplement : en proposant un prix unique, qui pourrait être un prix moyen, le marché permet uniquement la mise en vente des modèles de médiocre qualité. A ce prix, les propriétaires des modèles de bonne qualité se retirent du marché, le prix moyen du marché étant trop faible. L'asymétrie de l'information exclut donc du marché les produits de bonne qualité au profit des produits de moindre qualité. C'est ce qu'on appelle donc l antisélection ou sélection adverse. «Les mauvais produits chassent les bons» Ainsi le laisser faire peut avoir des conséquences désastreuses : élimination des bons produits, voire absence d échange. Dans ce cadre, une réglementation, assurant la révélation de tout ou partie de l information, ou encore instituant des procédures de recours efficaces contre les ventes de produits de mauvaise qualité (garantie légale contre les vices cachés), permet d améliorer le fonctionnement des marchés. 1. Quelles sont les conditions posées par le modèle de la concurrence pure & parfaite? 2. Quelle condition théorique ne respecte pas le marché des véhicules d occasion? 3. Qu est-ce que l asymétrie d information? 4. Quels sont les effets de l asymétrie d information sur le marché des voitures d occasion? 5. Quelles sont les solutions privées et institutionnelles (étatiques) possibles au problème d asymétrie d information sur le marché des automobiles d occasion? Doc 2 Délit d'initiés confirmé pour 17 dirigeants d'eads 01/04/2008 Le groupe aéronautique lui-même est mis en cause. EADS devra répondre d'«information trompeuse» en tant que personne morale, pour ne pas avoir dévoilé les retards de construction de l'a380, et sur l'abandon du programme A350, dès qu'il en a eu connaissance. Selon un communiqué de l'autorité des marchés financiers publié ce mardi, 17 des 21 dirigeants et actionnaires cités dans ce dossier vont être poursuivis. Le collège de l'amf a en effet confirmé les conclusions du rapport de son enquêteur, présentées en septembre dernier. Arnaud Lagardère, un des administrateurs du groupe, et Thomas Enders, le président d'airbus, sont visés par la procédure. Tous deux, comme les autres délinquants présumés, se sont vu notifier des griefs pour «manquement d'initiés». Ils pourront ensuite se justifier devant la Commission des sanctions de l'amf, qui doit désormais ouvrir une procédure contradictoire. ( ) L'AMF a en effet retenu le scénario avancé dès l'automne. Selon celui-ci, entre novembre 2005 et mars 2006, plusieurs dirigeants d'eads auraient eu connaissance en avant-première de retards dans la construction de son gros porteur, l'a380. Ils auraient alors compris que l'annonce de ces difficultés pèserait sur le titre du constructeur aéronautique en Bourse. Ils auraient donc procédé à une vente massive de leurs titres, qui valent chacun entre 31 et 35. Un avertissement sur les résultats du groupe avait été lancé trois mois plus tard. Au lendemain de cette annonce, le 14 juin 2006, l'action EADS avait plongé de 26%, à 18,75 euros, à la Bourse de Paris. A la Bourse de Paris, les investisseurs prennent les poursuites de l'amf au sérieux. Le titre EADS a perdu 2,07 % à l'ouverture, tandis que Lagardère abandonnait 1,18 % ( ). Source : 1
2 Doc 3 L AMF Créée par la loi n de sécurité financière du 1er août 2003, l'autorité des marchés financiers a pour objectif de renforcer l'efficacité et la visibilité de la régulation de la place financière française. L'Autorité des marchés financiers est un organisme public indépendant, doté de la personnalité morale et disposant d'une autonomie financière, qui a pour missions de veiller : A la protection de l'épargne investie dans les instruments financiers et tout autre placement donnant lieu à appel public à l'épargne ; A l'information des investisseurs ; Au bon fonctionnement des marchés d'instruments financiers. Elle apporte son concours à la régulation de ces marchés aux échelons européen et international. L'Autorité des marchés financiers réglemente les opérations financières et l'information diffusée par les sociétés cotées. Ces sociétés ont l'obligation d'informer le public de leurs activités, de leurs résultats et de leurs opérations financières. L'AMF supervise et contrôle l'information délivrée, en veillant à ce qu'elle soit précise, sincère, exacte et diffusée à l'ensemble de la communauté financière. L'Autorité des marchés financiers peut également procéder à des contrôles et à des enquêtes et, en cas de pratiques contraires à son règlement général ou aux obligations professionnelles, la Commission des sanctions peut prononcer des sanctions. Lorsque les faits paraissent constitutifs d'un délit, le Collège de l'autorité des marchés financiers transmet le rapport de contrôle ou d'enquête au procureur de la République. Source : 1. Quels sont les faits reprochés aux dirigeants d EADS? 2. Appréciez l importance de disposer d une information fiable en temps réel pour assurer la confiance des intervenants du marché des actions de la bourse de Paris? 3. Identifiez le rôle de le l AMF dans l affaire du délit d initié des dirigeants du groupe EADS. Doc 4 L information des consommateurs L étiquetage des denrées alimentaires préemballées : Il s agit d un produit constitué par une denrée alimentaire et l emballage dans lequel elle a été conditionnée avant sa présentation à la vente. Les denrées préemballées sont des produits le plus souvent vendus dans les rayons de libre service et soumis à des règles strictes. Deux grandes règles doivent être respectées : a) L étiquetage doit faire figurer diverses informations qui renseignent objectivement le consommateur. Elles doivent être rédigées au moins en français. b) L étiquetage doit être loyal et ne doit pas induire le consommateur en erreur (composition du produit, origine ). Ventes de denrées non préemballées, vendues en vrac Les denrées non préemballées sont les denrées présentées à la vente en vrac. C est à dire présentées sans emballage à la vente et emballé à la demande du client au moment de l achat (ex. : fruits ou légumes en vrac, baguette de pain, pâtisserie non emballée, traiteur ). Une affichette (ou un écriteau) doit être placée à proximité de ce qui est proposé à la vente en mentionnant : - La dénomination de vente ; - L état physique du produit (Ex. décongelé) ; - Le prix de vente (Ex. à la pièce et/ou au poids selon le cas). Source : 1. Quel est le problème d asymétrie de l information sur le marché des produits alimentaires? 2. Quelle est la solution institutionnelle à ce problème d asymétrie d information? 2
3 Doc 5 Nature des pratiques sanctionnées 3 Source : Doc 6 INTEL condamné pour abus de position dominante La Commission européenne a infligé une amende de d' à Intel Corporation pour infraction aux règles antitrust du traité CE relatives à l'abus de position dominante (article 82) par le recours à des pratiques anticoncurrentielles illégales visant à exclure les concurrents du marché des puces informatiques appelées «processeurs x86». La Commission a aussi ordonné à Intel de mettre immédiatement un terme à ses pratiques illégales dans la mesure où elles ont toujours cours. Tout au long de la période d'octobre 2002 à décembre 2007, Intel a occupé une position dominante sur le marché mondial des processeurs x86, détenant une part de marché d'au moins 70 %. La Commission a jugé qu'intel recourait à deux formes spécifiques de pratique illégale. Premièrement, elle accordait des remises intégralement ou partiellement occultes aux fabricants d'ordinateurs à la condition qu'ils lui achètent la totalité ou la quasitotalité des processeurs x86 dont ils avaient besoin. Intel a aussi effectué des paiements directs en faveur d'un grand distributeur à la condition qu'il ne vende que des ordinateurs équipés de processeurs x86. Ces remises et paiements ont effectivement empêché les clients - et, en fin de compte, les consommateurs - de se tourner vers des produits alternatifs. Deuxièmement, Intel a effectué des paiements directs en faveur des fabricants d'ordinateurs dans le but d'arrêter ou de retarder le lancement de produits spécifiques contenant des processeurs x86 de concurrents et de limiter les circuits de vente utilisés pour ces produits. La Commission a estimé que ces pratiques constituaient, de la part d'intel, des abus de position dominante sur le marché des processeurs x86, lesquels ont porté préjudice aux consommateurs dans l'ensemble de l'eee. En réduisant la capacité des concurrents à se livrer concurrence par la qualité intrinsèque de leurs produits, les agissements d'intel ont porté atteinte à la concurrence et à l'innovation. La Commission surveillera activement le respect de la présente décision par Intel. Le marché mondial des processeurs x86 représente actuellement près de 22 milliards d' (30 milliards d'usd) par an, l'europe prenant environ 30 % de ce montant à son compte. Source : Doc 7 Les palaces parisiens condamnés pour entente illicite La cour d'appel de Paris a confirmé vendredi 29 septembre les amendes allant de à prononcées l'an dernier à l'encontre de six prestigieux palaces parisiens le Bristol, le Crillon, le George-V, le Meurice, le Plaza-Athénée et le Ritz pour avoir échangé des informations commerciales confidentielles. Le 25 novembre 2005, le Conseil de la concurrence avait estimé que les établissements hôteliers avaient enfreint les dispositions du code du commerce et avait condamné Le Bristol à d'amende, le Crillon à , le George-V à , le Meurice à , le Plaza-Athénée à et le Ritz à Selon le Conseil de la concurrence, les hôtels avaient échangé des informations commerciales confidentielles sur leur activité respective et sur les éléments nécessaires à l'élaboration de leurs plans marketing, afin "d'altérer le jeu normal de la concurrence" sur le marché restreint des palaces parisiens. Les échanges d'informations leur permettaient en effet "de s'assurer que leur niveau de performance ne subit pas un décrochage par rapport aux autres", avait noté le Conseil dans sa décision. Les hôtels contestaient la décision du Conseil de la concurrence en faisant valoir notamment qu'ils n'avaient jamais été sanctionnés antérieurement, "que le dommage à l'économie n'était pas établi, la clientèle concernée étant majoritairement étrangère" et en soulignant que le marché concerné n'avait qu'une "dimension parisienne". Des arguments qui n'ont pas été entendus Pour quelles raisons une entreprise chercherait-elle à éliminer ses concurrents? Expliquez le paradoxe en vertu duquel la concurrence conduit à la disparition de la concurrence. 2. Quelles sont les pratiques anticoncurrentielles faisant l objet de sanctions par les pouvoirs publics? 3. Quelles conséquences sur le fonctionnement des marchés ces pratiques ont-elles? 4. La commission Européenne condamne-t-elle la position dominante sur un marché? Pourquoi? 5. Sur quel point porte l entente entre les entreprises hôtelières de Paris? Pourquoi les ententes entre entreprises sont-elles interdites?
4 DOC 1 Qu est-ce que l information parfaite? L information imparfaite? L asymétrie d information? L information parfaite suppose que tous les agents connaissent parfaitement toutes les qualités et les défauts des biens échangés, ainsi que les prix proposés par tous les offreurs, et que tous disposent de la même information. L information est imparfaite dès lors qu elle n est pas complète (insuffisance d information) ou qu elle est méconnue par l un des échangistes (asymétrie d information). L asymétrie d information est la situation dans laquelle se trouvent deux agents (au moins) qui ne disposent pas de la même information au moment d une transaction. DOC 2/3 1. Accusés de délit d initiés, à savoir d avoir utilisé des informations internes à EADS sur la dégradation des performances de l avionneur pour vendre les stock-options. Il n est pas interdit de vendre ses stock-options, mais il est interdit d utiliser une information confidentielle pour le faire. Ceci est un délit, car les opérateurs qui ne disposent pas de cette information sont désavantagés. 2. Les intervenants à la bourse se rémunèrent sur les dividendes distribués par action, mais aussi sur les plus values réalisées entre l achat et la revente de leurs actions. À l inverse, ils essaient d éviter les moins-values. Pouvoir anticiper l évolution du cours de l action est donc primordial. Par conséquent, les investisseurs doivent être sur un pied d égalité en ce qui concerne l appropriation de toutes informations qui influent sur le cours des actions (stratégies de l entreprise, retard, contre-performance, etc.), et ceci de façon simultanée. 3. L Autorité des marchés financiers supervise et contrôle l information délivrée par les sociétés cotées, en veillant à ce qu elle soit précise, sincère, exacte et diffusée à l ensemble de la communauté financière. L AMF peut également procéder à des contrôles et à des enquêtes. Son rôle est de rompre l asymétrie d information qui pourrait exister entre les opérateurs du marché. L AMF a ouvert une enquête sur les infractions boursières éventuelles et peut prendre des sanctions contre les contrevenants. DOC 4 Pour que les économies de marché fonctionnent efficacement, les entreprises et les individus doivent disposer d informations fiables. La publicité joue un rôle économique important en fournissant des informations sur les choix possibles. Lorsque l information est imparfaite, les ménages et les entreprises ne vont pas pouvoir prendre les décisions les mieux adaptées à leurs besoins et à leur budget. L information imparfaite entraîne donc des inefficacités du marché. L étiquetage réduit l asymétrie d information entre le vendeur et l acheteur et permet la comparaison des produits des différents vendeurs. L intervention de l État est souvent nécessaire car les producteurs ne communiquent pas forcément toutes les caractéristiques de leurs produits (exemple : pas de mention du pourcentage de graisse animale) ou communiquent de manière subjective (exemple : dentifrice agréé par l Association des dentistes professionnels, association en réalité créée à l initiative du producteur de dentifrice). Solutions possibles sur le marché des produits alimentaires : un label de qualité (exemple : AB pour les produits issus de l agriculture biologique), une charte signée (exemple : la charte du commerce équitable). Le logo NF réduit l asymétrie d information et sécurise l acheteur, qui sait ainsi que le produit a été testé et agréé. DOC 5 1. Qu est-ce qu un phénomène d antisélection? En quoi s applique-t-il au marché des voitures d occasion? Le phénomène d antisélection (ou sélection adverse) signifie qu en présence d asymétrie d information, les biens de qualité sont chassés du marché par les biens de moins bonne qualité. Dans l exemple de George Akerlof, les mauvaises voitures chassent les bonnes, pour parodier la loi de Gresham en vertu de laquelle «lorsque deux monnaies circulent en même temps, la mauvaise monnaie chasse la bonne». Puisque le prix moyen du marché est inférieur à leur prix de réserve, les vendeurs de bonnes voitures se retirent du marché : seules les mauvaises voitures restent disponibles à la vente. 2. Quels sont les effets de l asymétrie d information sur le fonctionnement des marchés? En présence d une asymétrie d information, le marché ne conduit pas à la confrontation de l offre et de la demande. D une part, l offre ne s exprime pas. D autre part, les demandeurs, en raisonnant comme nous venons de le faire, en déduisent 4
5 qu ils ne trouveront que des véhicules de mauvaise qualité pour un prix trop élevé : ils préfèrent se retirer eux aussi du marché. 3. Quelles sont les solutions privées possibles au problème d asymétrie d information sur le marché des automobiles d occasion? Solutions privées possibles sur le marché des voitures d occasion : offrir une garantie «pièces et main-d œuvre» à l acheteur potentiel, le rassurer par la notoriété du vendeur (concessionnaire connu), lui fournir le carnet de bord du véhicule ainsi que les factures d entretien et de réparations Solution institutionnelle : L État impose un contrôle technique des véhicules. Le justificatif du contrôle doit être présenté au moment de la vente. Solutions possibles sur les marchés en général : informations fiables sur le produit et engagement à réparation en cas de problème. DOC 6 1. Une entreprise cherche à éliminer ses concurrents pour augmenter ses parts de marché, ses ventes et donc son profit. Une fois les concurrents éliminés, elle se retrouve en situation de monopole et peut augmenter ses prix. Le paradoxe de la concurrence signifie qu un régime de concurrence conduit à la disparition des entreprises les moins rentables jusqu à ce qu il n en reste qu une (ou quelques-unes) et que le marché devienne un monopole (ou un oligopole). 2. Deux principaux types de pratiques anticoncurrentielles sont sanctionnées par les pouvoirs publics. Ce sont, par ordre décroissant d importance, que ce soit au niveau de la France ou au niveau de la Communauté européennes : - les ententes, qui sont passées entre plusieurs entreprises, et qui peuvent être horizontales quand elles concernent des entreprises qui opèrent sur le même bien ou service, ou verticales quand elles sont réalisées entre fournisseurs et distributeurs ; - les abus de position dominante, qui sont des pratiques unilatérales. Il s agit donc de lutter contre la concurrence déloyale et contre des mouvements trop puissants de concentration, de manière à conforter une économie de marché qui doit être ouverte au maximum, très transparente, et avec concurrence la plus libre possible. L Union européenne a mis en place un ensemble de règles visant à condamner mais aussi à prévenir les comportements anticoncurrentiels des entreprises. Par ailleurs, les opérations de fusion ou de rachat d une entreprise par une autre peuvent avoir pour effet de restreindre la concurrence en créant ou en renforçant un acteur dominant sur le marché. L U.E. contrôle donc, et si nécessaire interdit ou soumet à conditions, les opérations de concentration de dimension communautaire. 3. Les pratiques anticoncurrentielles ont pour but de donner aux entreprises un plus important pouvoir de marché, spécialement en matière de fixation des prix, et d en retirer des avantages en termes de domination et de profit. 4. Il est reproché à Intel d avoir abusé de sa position dominante dans le secteur des puces informatiques afin d exclure du marché européen son principal concurrent, AMD. Intel aurait eu des pratiques répréhensibles : rabais importants accordés à un gros distributeur européen d ordinateurs personnels pour l inciter à vendre ses produits, paiement d un fabricant de PC pour retarder la fabrication de produits équipés de la puce de son concurrent AMD, ristournes importantes accordées à ce dernier fabricant de PC pour équiper ses ordinateurs de microprocesseurs Intel. Ce n est pas sa position dominante qui est reprochée à Intel mais son abus qui «a pour effet d empêcher, de restreindre ou de fausser la concurrence sur un marché». Une position dominante n est pas condamnée a priori ; seul l abus de position dominante l est. Abuser consiste à vouloir faire disparaître ses concurrents. Si la position dominante n est pas condamnée, c est parce qu elle permet à des groupes européens d obtenir une taille suffisante pour rivaliser sur les marchés mondiaux avec des groupes hors Union européenne. 5. En cas d ententes illicites, les prix pratiqués sont supérieurs aux prix qui résulteraient de la concurrence. Ces surcoûts sont de 20 % et même de 30 % dans le cas de grands cartels internationaux. Ces hausses significatives des prix vont donc pénaliser les consommateurs, qui paient plus cher les produits achetés. 5
ECONOMIE MANAGÉRIALE NESSRINE OMRANI ECOLE POLYTECHNIQUE NESSRINE.OMRANI@POLYTECHNIQUE.EDU
ECONOMIE MANAGÉRIALE NESSRINE OMRANI ECOLE POLYTECHNIQUE NESSRINE.OMRANI@POLYTECHNIQUE.EDU 1 CHAPITRE 3: L ASYMÉTRIE D INFORMATION NOTIONS IMPORTANTES: Asymétrie d information Antisélection (ou sélection
Plus en détailChapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché?
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 12 octobre 2014 à 18:25 Chapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché? Introduction Dans la réalité les marchés peuvent être défaillants dans le
Plus en détailLes Conditions Générales De Vente
Les Conditions Générales De Vente Les CGV: visent à encadrer les relations entre cocontractants ; interviennent aussi bien dans les relations contractuelles entre professionnels (le plus souvent fournisseur-
Plus en détailPosition AMF n 2004-07 Les pratiques de market timing et de late trading
Position AMF n 2004-07 Les pratiques de market timing et de late trading Textes de référence : articles 411-65, 411-67 et 411-68 du règlement général de l AMF 1. Questions-réponses relatives aux pratiques
Plus en détailÉvolution du budget automobile des ménages français depuis 1990 1
N 14 Avril 2013 Service du soutien au réseau Sous-direction de la communication, programmation et veille économique Bureau de la veille économique et des prix Évolution du budget automobile des ménages
Plus en détailAIDE-MÉMOIRE COMPLÉMENT D INFORMATION
AIDE-MÉMOIRE COMPLÉMENT D INFORMATION Identifiez vos besoins et votre capacité financière En tant qu acheteur, vous devez vous assurer que le véhicule correspond vraiment à vos besoins et à votre capacité
Plus en détailLE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE
LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE Suite à l examen des modalités de service élaborées par différentes entreprises offrant des services de téléphonie cellulaire, l Union des consommateurs a constaté que
Plus en détailCas 9 - Le rôle de l Etat et de l environnement légal
Cas 9 - Le rôle de l Etat et de l environnement légal Objectif : comprendre le rôle de l Etat dans l économie et son influence sur les décisions de production des entreprises. Introduction Théorie néoclassique
Plus en détailLES PROBLEMES D ASYMETRIE D INFORMATION AU SEIN DE L ENTREPRISE
LES PROBLEMES D ASYMETRIE D INFORMATION AU SEIN DE L ENTREPRISE Les relations au sein de l entreprise tendent à se complexifier depuis quelques années. L ouverture internationale multiplie en effet le
Plus en détailDécrets, arrêtés, circulaires
Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DU REDRESSEMENT PRODUCTIF PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, INNOVATION ET ÉCONOMIE NUMÉRIQUE Ordonnance n o 2014-329 du 12 mars 2014 relative à l
Plus en détailViolation du «Transitional Rule Book» (Swiss Blue Chip Segment) de SIX Swiss Exchange et de la «Blue Chip Segment Directive 19» de SIX Swiss Exchange
Violation du «Transitional Rule Book» (Swiss Blue Chip Segment) de SIX Swiss Exchange et de la «Blue Chip Segment Directive 19» de SIX Swiss Exchange La Commission des sanctions a constaté que le participant
Plus en détailGÉRER SON ENTREPRISE EN RESPECTANT LA LOI SUR LA CONCURRENCE
GÉRER SON ENTREPRISE EN RESPECTANT LA LOI SUR LA CONCURRENCE Pierre-Yves Guay et Yanick Poulin Direction générale des affaires criminelles, Bureau de la concurrence Interprétation Cette présentation n
Plus en détailA. LA VENTE A DISTANCE
LES REGLES APPLICABLES AUX VENTES A DISTANCE ET AUX OFFRES PROMOTIONNELLES Ventes par Internet, vente par correspondance, opérations commerciales promotionnelles, soldes..., les obligations en matière
Plus en détailGARANTIE LEGALE DU VENDEUR
GARANTIE LEGALE DU VENDEUR L ensemble des biens achetés auprès d Apple, y compris les biens qui ne sont pas de la marque Apple, sont couverts par la garantie légale de deux ans du vendeur contre les défauts
Plus en détailLes responsabilités des professionnels de santé
Chapitre 5 : UE6 - Le Droit pharmaceutique Les responsabilités des professionnels de santé Martine DELETRAZ-DELPORTE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.
Plus en détailCONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE
CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE ARTICLE PREMIER - Champ d'application Les présentes conditions générales de vente constituent le socle de la négociation commerciale et s'appliquent sans réserve et en priorité
Plus en détailLES CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE ENTRE PROFESSIONNELS
Ressources pour les enseignants et les formateurs Activités pour la classe CE, EO, EE, terminologie, phraséologie, discours Crédit : Michel Soignet. LES CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE ENTRE PROFESSIONNELS
Plus en détail(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS
23.4.2010 Journal officiel de l Union européenne L 102/1 II (Actes non législatifs) RÈGLEMENTS RÈGLEMENT (UE) N o 330/2010 DE LA COMMISSION du 20 avril 2010 concernant l'application de l'article 101, paragraphe
Plus en détail2- Microstructure des marchés financiers
2- Microstructure des marchés financiers Principes d'organisation des marchés modes de cotation modes de transmission et d'exécution des ordres rôle des intermédiaires informations disponibles aux agents
Plus en détailT : +33 1 47 38 55 00 F : +33 1 47 38 55 55 info@cms-bfl.com www.cms-bfl.com Neuilly-sur-Seine, le 14 décembre 2011
CMS Bureau Francis Lefebvre 1-3 Villa Emile Bergerat, 92522 Neuilly-sur-Seine Cedex, France T : +33 1 47 38 55 00 F : +33 1 47 38 55 55 info@cms-bfl.com www.cms-bfl.com Neuilly-sur-Seine, le 14 décembre
Plus en détailMARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID»
MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID» La Suisse est-elle prête pour la concurrence et pour l Europe? Urs Meister, Avenir Suisse Document de discussion Ce document
Plus en détailAcheter sur internet: réglementation et contrôle, pièges à éviter, conseils utiles
Acheter sur internet: réglementation et contrôle, pièges à éviter, conseils utiles Journée de formation Clés pour consommer intelligemment Fraud Prevention Month 14 mars 2014 PROGRAMME Réglementation et
Plus en détail----------------------------------------
REGULATION DU SECTEUR DES JEUX D ARGENT ET DE HASARD EN LIGNE COMMISSION DES SANCTIONS instituée par l article 35 de la loi n 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation
Plus en détailSCPI GEMMEO COMMERCE. L immobilier de commerce français en portefeuille
SCPI GEMMEO COMMERCE L immobilier de commerce français en portefeuille AVERTISSEMENT Facteurs de risques Avant d investir dans une société civile de placement immobilier (ci-après «SCPI»), vous devez tenir
Plus en détailSÉNAT PROPOSITION DE LOI
N 711 SÉNAT SECONDE SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2009-2010 Enregistré à la Présidence du Sénat le 15 septembre 2010 PROPOSITION DE LOI visant à limiter la production de viande provenant d animaux abattus
Plus en détailVENTES AVEC PRIMES ET CADEAUX
VENTES AVEC PRIMES ET CADEAUX 17/06/2015 Les primes et cadeaux offerts à un consommateur par un commerçant sont des procédés tendant à augmenter les ventes. Ces pratiques ont des incidences indirectes
Plus en détailLA VENTE ET SES CONDITIONS
LA VENTE ET SES CONDITIONS I - LES PRINCIPES GENERAUX Le refus de vente au consommateur (article L. 122-1 du Code de la consommation) A- Le principe Lorsqu un consommateur demande des produits ou des services
Plus en détailI / Un marché planétaire de la devise
I / Un marché planétaire de la devise Le marché des changes est le plus important des marchés. Pour beaucoup, il apparaît également comme le plus parfait des marchés, sur lequel l information circule vite
Plus en détailCirculaire du 7 juillet 2009
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l économie, de l industrie et de l emploi NOR : ECEC0907743C Circulaire du 7 juillet 2009 concernant les conditions d application de l arrêté du 31 décembre 2008 relatif
Plus en détailCas Crédit Agricole - Crédit Lyonnais
Cas Crédit Agricole - Crédit Lyonnais Thierry Pénard Mai 2004 Crédit Agricole-Crédit Lyonnais Le leader sur le marché bancaire français 9 100 agences avec deux réseaux différents 21 millions de clients
Plus en détailLES INTERVENANTS DE LA BOURSE DES VALEURS DE CASABLANCA
LES INTERVENANTS DE LA BOURSE DES VALEURS DE CASABLANCA Plan INTRODUCTION 1 / LA SOCIÉTÉ DE BOURSE DE CASABLANCA 2 / L AUTORITE DE SURVEILLANCE (CDVM) 3 / LES SOCIETES DE BOURSE 4 / LES ORGANISMES DE PLACEMENT
Plus en détailCode de conduite du Label de Qualité BeCommerce pour la Vente à
Code de conduite du Label de Qualité BeCommerce pour la Vente à Distance January 1 2013 Le Code de conduite du label de qualité BeCommerce a pour objectif de poser les principes de base à respecter pour
Plus en détailACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots
Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus
Plus en détailEnterprise Europe Network, CCI de Lyon Contact : Catherine Jamon-Servel Tél : 04 72 40 57 46 Mail : jamon@lyon.cci.fr www.lyon.cci.
FICHE PRATIQUE LES PRODUITS BIOCIDES Enterprise Europe Network, CCI de Lyon Contact : Catherine Jamon-Servel Tél : 04 72 40 57 46 Mail : jamon@lyon.cci.fr www.lyon.cci.fr/een La Chambre de commerce et
Plus en détailProblématique. Aucun spécialiste du marketing ne peut aujourd'hui ignorer le cadre juridique complexe du commerce électronique
Problématique Aucun spécialiste du marketing ne peut aujourd'hui ignorer le cadre juridique complexe du commerce électronique Europe: CA e-commerce 246 Milliards d euros. Plus grand marché e-commerce devant
Plus en détailComment aborder l Investment Challenge dans les meilleures conditions?
en collaboration avec Comment aborder l Investment Challenge dans les meilleures conditions? Vous participez au concours organisé par l association Transaction l Investment Challenge, et vous avez bien
Plus en détailMaintien des prix et l affaire Visa / Master Card
Maintien des prix et l affaire Visa / Master Card Denis Gascon Associé Norton Rose Fulbright Canada S.E.N.C.R.L., s.r.l. 15 novembre 2013 Centre d études en droit économique, Université Laval PLAN DE LA
Plus en détailImportations parallèles: intérêt du consommateur et intégration communautaire
«Le traitement des restrictions verticales en droit comparé de la concurrence» Université Paris II Panthéon Assas & University College London Paris, le 23 mai 2008 Importations parallèles: intérêt du consommateur
Plus en détailréparation ou fabrication, transports, etc. Dans des cas semblables, vous pouvez souvent cocher également la case 29.
GUIDE RELATIF A LA TYPOLOGIE DE PROBLEMES ET DE DEMANDES DU CONSOMMATEUR Le présent guide fournit des explications concernant les différentes catégories de problèmes et de demandes du consommateur, ainsi
Plus en détailMarchés, réseaux et politique de la concurrence. Claude Crampes (claude.crampes@tse-fr.eu)
Marchés, réseaux et politique de la concurrence Claude Crampes (claude.crampes@tse-fr.eu) Toulouse, avril 2015 2. Comportements anti-concurentiels 2.1. Choix stratégiques 2.2. Abus de position dominante
Plus en détailChapitre 4 La prise en compte de l informa6on dans le modèle de marché
Chapitre 4 La prise en compte de l informa6on dans le modèle de marché Microéconomie 2014/2015 Rappel Chapitre 1 Hypothèses du modèle canonique concurrence pure et parfaite: Atomicité des agents Biens
Plus en détailThème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise
Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise On ne peut concevoir l entreprise comme une entité isolée du milieu dans lequel elle agit. L entreprise
Plus en détailPROTECTION DES SIGNES DISTINCTIFS D'UNE ENTREPRISE
PROTECTION DES SIGNES DISTINCTIFS D'UNE ENTREPRISE 17/11/2011 L'entreprise peut être désignée par un ensemble de signes distinctifs. Une entreprise individuelle est identifiable par son nom commercial,
Plus en détailTABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28
Ordonnance n 03-08 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la protection des schémas de configuration des circuits intégrés TABLE DES MATIERES Articles Titre I : Dispositions
Plus en détailQuels risques encourez-vous si vous utilisez, achetez ou vendez une machine non-conforme?
Quels risques encourez-vous si vous utilisez, achetez ou vendez une machine non-conforme? Introduction Le matériel de construction disponible sur le marché de l Union européenne doit être conforme à la
Plus en détail- JURISPRUDENCE - Assurances Contrat type d assurance R.C. auto Inapplication d une directive européenne Action récursoire
1 LA REVUE EN LIGNE DU BARREAU de LIEGE - JURISPRUDENCE - Tribunal de première instance de Liège (4 ième chambre ) 18 avril 2001 Assurances Contrat type d assurance R.C. auto Inapplication d une directive
Plus en détailConcurrence et économie industrielle
Concurrence et économie industrielle THIIERRY PENARD PROFESSEUR D ECONOMIE A L UNIVERSITE DE RENNES 1, CREM L économie industrielle s intéresse à l organisation des marchés et des entreprises. La question
Plus en détailCERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004
CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Emétteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. Garant du remboursement : BNP Paribas S.A. POURQUOI INVESTIR
Plus en détailQUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES CONCERNANT L'APPLICATION DES RÈGLES DE L'UE RELATIVES AUX ENTENTES DANS LE SECTEUR AUTOMOBILE
COMMISSION EUROPÉENNE QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES CONCERNANT L'APPLICATION DES RÈGLES DE L'UE RELATIVES AUX ENTENTES DANS LE SECTEUR AUTOMOBILE 27 août 2012 Depuis l adoption du nouveau règlement d exemption
Plus en détailLa Bourse Régionale des produits de base. Document didactique de formation destiné aux acheteurs
La Bourse Régionale des produits de base Document didactique de formation destiné aux acheteurs 11 1 Sommaire 1- Introduction générale...3 1- Les entrepôts de la bourse...5 2- Le certificat d'entrepôt...5
Plus en détailLa législation est très stricte sur la sécurité des portes automatiques d où un grand nombre de normes et de règlementations.
La législation est très stricte sur la sécurité des portes automatiques d où un grand nombre de normes et de règlementations. Portes automatiques de garage Les normes relatives à la sécurité des portes
Plus en détailPLUS DE DROITS ET PLUS DE CHOIX POUR LE CONSOMMATEUR. Plus d informations sur la loi Consommation : mars 2015
Plus d informations sur la loi Consommation : www.loiconso.gouv.fr #LoiConso VOITURE CONSOMMATION RESPONSABLE QUALITÉ & TRAÇABILITÉ CARTE DE FIDÉLITÉ ON LITIGES OFF LUTTE CONTRE LE SURENDETTEMENT SANTÉ
Plus en détailFORMATION DU 13 DECEMBRE 2012 LA DEMARCHE COMMERCIALE DANS LE RESPECT DES REGLES ETHIQUES
FORMATION DU 13 DECEMBRE 2012 LA DEMARCHE COMMERCIALE DANS LE RESPECT DES REGLES ETHIQUES 1 Mise à jour : 26 11 2012 A - INTRODUCTION - Rappels - 2 LES 5 PRINCIPES DU DROIT DE LA CONCURRENCE 1. Liberté
Plus en détailTextes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF
Position AMF n 2009-14 Information financière diffusée par les sociétés en difficulté Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF L Autorité des marchés financiers,
Plus en détail3 ) Les limites de la création monétaire
3 ) Les limites de la création monétaire Si un banquier n a besoin que de son stylo pour créer de la monnaie, on peut se demander ce qui empêche une création infinie de monnaie. En fait, la création monétaire
Plus en détailCLAUSE DE NON CONCURRENCE (CNC)
CLAUSE DE NON CONCURRENCE (CNC) La concurrence est la situation dans laquelle se trouve une personne ou une entreprise par rapport à une ou plusieurs autres lorsque, tout en faisant des profits, elle peut
Plus en détailMédiathèque DASTRI Mentions légales
Médiathèque DASTRI Mentions légales I. Objet... 1 II. Définitions... 1 III. Inscription et accès Utilisateur et Professionnel... 2 IV. Utilisation des services de la médiathèque par les Utilisateurs...
Plus en détailRéforme bancaire : ce que dit le
Réforme bancaire : ce que dit le projet de loi Le Monde.fr 27.11.2012 à 19h15 Mis à jour le 28.11.2012 à 07h13 Par Anne Michel Le projet de loi vise à "remédier à certaines carences du dispositif de régulation
Plus en détailPOLITIQUE DE DANAHER CORPORATION EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
POLITIQUE DE DANAHER CORPORATION EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION I. OBJET La corruption est interdite par le droit de presque tous les pays et territoires de la planète. Danaher Corporation («Danaher»)
Plus en détailLOI CONSOMMATION. Suppression des frais de restitution de dossier en cas de changement d autoécole
LOI CONSOMMATION La loi consommation du 17 mars 2014 redonne du pouvoir au consommateur. Nous vous proposons de découvrir cette série de mesures en faveur des français selon différentes thématiques : VOITURE
Plus en détailFormation des formateurs relais 3RB. Paris, 2 et 3 avril 2009
Formation des formateurs relais 3RB Paris, 2 et 3 avril 2009 Cadre juridique Formation 3RB -2 et 3 avril 2009 2 Sommaire 1. Introduction: prévention et textes juridiques 2. Hiérarchie des textes 3. Sélection
Plus en détailLES VOITURES DE TOURISME AVEC CHAUFFEUR
PREFECTURE DE LA MANCHE DIRECTION DES LIBERTES PUBLIQUES ET DE LA REGLEMENTATION Bureau de la Circulation LES VOITURES DE TOURISME AVEC CHAUFFEUR Code des transports Articles L 3120-1 à L 3120-5 Articles
Plus en détailRéguler les jeux d'argent : Le rôle de l'autorité Bruxelles le 12 octobre 2010. Intervention de M. Jean-François VILOTTE, Président de l ARJEL
Réguler les jeux d'argent : Le rôle de l'autorité Bruxelles le 12 octobre 2010 Intervention de M. Jean-François VILOTTE, Président de l ARJEL SOMMAIRE la loi n 2010-476 du 12 mai 2010 la régulation, point
Plus en détailProjet d'engagements de Henkel dans le cadre d'une procédure de non-contestation de griefs dans les affaires n 06/OOOlF et 06/0042F
3 Projet du 2l août 20 13 Projet d'engagements de Henkel dans le cadre d'une procédure de non-contestation de griefs dans les affaires n 06/OOOlF et 06/0042F Au cours de l'année 2008 et à la suite des
Plus en détailL'ouverture à la concurrence
[Extrait] CONSOMMATION ET CONCURRENCE RÉGLEMENTATION Services en réseaux L'ouverture à la concurrence Article du bureau Économie des réseaux, de la direction de la Prévision et de l analyse économique.
Plus en détailChapitre 2 L inexécution des contrats: la responsabilité contractuelle
Chapitre 2 L inexécution des contrats: la responsabilité contractuelle La responsabilité contractuelle est la sanction de l inexécution ou de la mauvaise exécution du contrat. Elle est prévue par l article
Plus en détailL EVALUATION PROFESSIONNELLE
INFODROIT- 22 mars 2011 L EVALUATION PROFESSIONNELLE Dossier préparé et présenté par Lamiel TURLOT, juriste à l UD CFDT Paris SOMMAIRE L évaluation professionnelle, une obligation pour l employeur?...3
Plus en détailCONSEIL SUPERIEUR DES INDEPENDANTS ET DES PME
CONSEIL SUPERIEUR DES INDEPENDANTS ET DES PME F PRAT COM - compétence territoriale A2 Bruxelles, le 26 mai 2011 MH/AB/JP A V I S sur UNE PROPOSITION DE LOI MODIFIANT LA LOI DU 6 AVRIL 2010 RELATIVE AUX
Plus en détailContinent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses
Tribune Paris, le 19 janvier 2015 Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses Par Gildas de Muizon (Directeur associé)
Plus en détailLA GARANTIE LÉGALE DU VENDEUR
LA GARANTIE LÉGALE DU VENDEUR Tous les produits achetés auprès d'apple, y compris les produits qui ne sont pas de la marque Apple, bénéficient de la garantie légale de conformité de 2 ans du vendeur, prévue
Plus en détailN d anonymat : Remarques générales :
N d anonymat : Introduction à la Microéconomique Examen final Licence 1 Economie-Gestion 2010/2011 Enseignants (cours et travaux dirigés) : N. Andries, S.Billon et E. Darmon Eléments de correction Remarques
Plus en détailCONDITIONS GENERALES VENTE
CONDITIONS GENERALES DE VENTE 1 Article 1. AUTOEASY.FR : AutoEasy.fr est une marque déposée, toute contrefaçon ou utilisation non autorisée peut faire l'objet de poursuites pénales. Les conditions générales
Plus en détailE-commerce : l'interdiction de vente en ligne de produits Pierre Fabre viole la libre concurrence
E-commerce : l'interdiction de vente en ligne de produits Pierre Fabre viole la libre concurrence Article juridique publié le 14/10/2011, vu 3780 fois, Auteur : MAITRE ANTHONY BEM J'envisagerai ci-après
Plus en détailBulletin Officiel de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes
Bulletin Officiel de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes N 4 du 14 mars 2006 Décision n 05-D-31 du conseil de la concurrence du 22 juin 2005 relative à des pratiques mises
Plus en détailRAPPORT SUR LE MARCHÉ IMMOBILIER
MAJ AÔUT 2015 PM405 - ME PREMIÈRE PARTIE RAPPORT SUR LE MARCHÉ IMMOBILIER DES MAISONS À ÉTAGES (ME) ET DES MAISONS PLAIN-PIED (PP) DE LA VILLE DE REPENTIGNY AU 31 JUILLET 2015 Si dans les mois qui viennent,
Plus en détailTITRE PRELIMINAIRE : TERMINOLOGIE ARTICLE PREMIER. Au sens de la présente ordonnance, il faut entendre par :
LA REPRESSION DES INFRACTIONS EN MATIERE DE CHEQUE, DE CARTE BANCAIRE ET D AUTRES INSTRUMENTS ET PROCEDES ELECTRONIQUES DE PAIEMENT (ORDONNANCE 2009-388 DU 1er DECEMBRE 2009 RELATIVE A LA REPRESSION DES
Plus en détailDÉCLARATION DES RISQUES
DÉCLARATION DES RISQUES Tenant compte du fait que CM Marketing Associates Ltd accepte de conclure, à la base de gré à gré ( OTC ) des contrats financiers pour différences ( CFD ) et contrats de change
Plus en détailo 2 5 Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Rapport d activité 2005
o o 2 5 Rapport d activité 2005 s o m m a i r e 2 5 oor apport d activité 2005 Introduction 1 Les dates clés 2005 4 Les chiffres clés 2005 6 La Directive Nationale d Orientation 2005 9 La régulation concurrentielle
Plus en détailCommerzbank AG Certificats Factors
Commerzbank AG Certificats Factors Corporates & Markets Produits présentant un risque de perte en capital. Les instruments dérivés présentés sont soumis à des risques (voir les facteurs de risque sur la
Plus en détailING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix
ING Turbos Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos ING a lancé les Turbos
Plus en détaild'engagements de la le 30/10/2006
Proposition d'engagements de la Société OENOBIOL le 30/10/2006 Cellule - Goordination^-Tephniqueau BUREAU de la PROCEDURE CONSEIL DE LA CONCURRENCE COURRIER ARRIVÉ OENOBIOl! 300CT,2008 LA PROCÉDURE Conseil
Plus en détailLes présentes sont la traduction d un document en langue anglaise réalisée uniquement pour votre convenance. Le texte de l original en langue
Les présentes sont la traduction d un document en langue anglaise réalisée uniquement pour votre convenance. Le texte de l original en langue anglaise régira à tous égards vos droits et obligations. L
Plus en détailTABLEAU COMPARATIF - 81 -
- 81 - TABLEAU COMPARATIF Le Sénat, Vu l'article 88-4 de la Constitution, européen et du Conseil sur les produits dérivés négociés de gré à gré, les contreparties centrales et les référentiels centraux
Plus en détailPolitique de gestion contractuelle de la SHDM
Politique de gestion contractuelle de la SHDM Adoptée par les membres du conseil d administration le 22 octobre 2013 Direction des affaires juridiques et corporatives Politique de gestion contractuelle
Plus en détailLES CONDITIONS GENERALES DE VENTE
LES CONDITIONS GENERALES DE VENTE LA CANTINE NUMÉRIQUE #NWX SEINE INNOPOLIS 12 DÉCEMBRE 2014 ALAIN GRIGNON CABINET PEZANT-GRIGNON GENERALI ASSURANCE & AXELLE OFFROY-FRANCES AVOCAT AU BARREAU DE ROUEN I
Plus en détailL INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS
1 L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS xz Sabrina TONNERRE Juriste Master II Droit des activités économiques Option Droit de l agroalimentaire Sous la direction de Maître
Plus en détailLA GESTION DE LA FORCE DE VENTE ABORDEE SOUS L ANGLE DE LA REMUNERATION
LA GESTION DE LA FORCE DE VENTE ABORDEE SOUS L ANGLE DE LA REMUNERATION Depuis quelques années, on constate une grande évolution de la fonction vente ; avec le passage de la notion de l acte de vente à
Plus en détailLA CONTREFAÇON NOTIONS ESSENTIELLES
LA CONTREFAÇON NOTIONS ESSENTIELLES. Définition... 2. Qu'est-ce que la contrefaçon?... 2. Un fléau mondial... 2. Ses dangers... 3. Comment la déceler?... 4. Lutter contre la contrefaçon... 4. Qui est en
Plus en détailPLAN. --> PDV (Promotion de ventes) et PLV (Publicité sur lieu de vente)
COURS N 4 : LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION COURS DE MARKETING / Cours n 4 : La politique de distribution --> MSG / IAE --> Novembre 2005 1 --> Introduction --> Les fonctions de la distribution --> Canal
Plus en détailDécision du Défenseur des droits n MLD 2011-57
Paris, le 10 novembre 2011 Décision du Défenseur des droits n MLD 2011-57 Le Défenseur des droits, Vu l article 71-1 de la Constitution du 4 octobre 1958 ; Vu la loi organique n 2011-333 du 29 mars 2011
Plus en détailLa chambre du conseil de la Cour d'appel du Grand-Duché de Luxembourg a rendu le douze février deux mille quatorze l'arrêt qui suit:
Arrêt n 102/14 Ch.c.C. du 12 février 2014. (Not. : 22032/99/CD) La chambre du conseil de la Cour d'appel du Grand-Duché de Luxembourg a rendu le douze février deux mille quatorze l'arrêt qui suit: Vu les
Plus en détailVotre implantation à l étranger
Votre implantation à l étranger Afin de déterminer la forme de présence la plus adaptée à la commercialisation de vos produits et de vos services, un choix est nécessaire entre quelques grandes options
Plus en détailFICHE PRATIQUE R3 TEXTES REGLEMENTAIRES
FICHE PRATIQUE R3 REGIME JURIDIQUE VENTES AU DEBALLAGE BROCANTES, VIDE-GRENIERS VENTE D'OBJETS MOBILIERS USAGES TEXTES REGLEMENTAIRES Réglementation janvier 2 0 1 4 Cette fiche pratique est de nature purement
Plus en détailPARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES
SO00BM24 Introduction aux politiques économiques PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES CHAPITRE 2 : LA POLITIQUE MONETAIRE I. Préambules sur la Monnaie II. 1. La création monétaire A. Comment
Plus en détailMéthodes de la gestion indicielle
Méthodes de la gestion indicielle La gestion répliquante : Ce type de gestion indicielle peut être mis en œuvre par trois manières, soit par une réplication pure, une réplication synthétique, ou une réplication
Plus en détailFIP PATRIMOINE CAPITAL FRANCE N 2. Investir dans le SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS
FIP PATRIMOINE CAPITAL FRANCE N 2 Investir dans le SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS Jean-Marc Palhon Président d Extendam Pourquoi investir dans le Savoir-Faire français?
Plus en détail