Les fondements de l échange international

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1 THÈME 1 : La coordination des décisions économiques par l échange SOUS-THÈME 1.2 : La dimension internationale de l échange Les fondements de l échange international Chapitre 5 L échange international se justifie par l intérêt qu y trouvent les coéchangistes. Les fondements de l échange international peuvent s expliquer par la complémentarité des économies et la logique de spécialisation (commerce inter-branches). Ils reposent également sur une logique de similitude telle qu on la retrouve dans le commerce intrabranche. Ils constituent des éléments explicatifs de décisions économiques en matière d échanges internationaux. Au final, les flux mondiaux d échange de marchandises et de services (par pays et par produit) reflètent la division internationale du travail. Objectifs Analyser les flux internationaux de biens et de services Analyser les flux internationaux de biens et de services d un point de vue sectoriel et d un point de vue géographique Interpréter les échanges extérieurs d un pays, ainsi que les flux de biens et de services mondiaux, à partir des théories traditionnelles des échanges internationaux Interpréter les échanges extérieurs d un pays, ainsi que les flux de biens et de services mondiaux, en s appuyant sur la nouvelle théorie du commerce international OMC, Statistiques du commerce international 27. Chapitre 5 Les fondements de l échange international 49

2 Dossier 1 Les flux mondiaux de biens et de services Les flux internationaux de biens et de services ont fortement progressé depuis le début du e XX siècle, reflétant la division internationale du travail et son évolution. EN SITUATION Employé(e) au sein d un service Études d un grand groupe industriel international, vous êtes chargé de rédiger une courte synthèse sur les flux mondiaux de biens et services au cours des dernières années d un point de vue sectoriel et géographique. Votre travail traitera des points suivants : a L évolution de la répartition des exportations mondiales entre 2 et 26. [Doc. 1 et 2] b c d Les principaux acteurs du commerce international. [Doc. 3] L importance des flux intrarégionaux dans le commerce mondial de marchandises. [Doc. 4] L organisation des échanges internationaux autour de trois pôles géographiques plus ou moins dynamiques. [Doc. 4 et 5] Objectif Analyser les flux internationaux de biens et de services d un point de vue sectoriel et d un point de vue géographique Document 1 Exportations mondiales de marchandises, par produit (en milliards de dollars et en pourcentage) Valeur 2 Part dans les exportations mondiales de marchandises 2 Valeur 26 Part dans les exportations mondiales de marchandises 26 Variation annuelle en pourcentage Produits agricoles Combustibles et produits des industries extractives Total Combustibles Total Fer et acier Produits chimiques Produits manufacturés Équipement de bureau et de télécommunication Produits de l industrie automobile Textiles Vêtements ,1 1,2 74,9 2,3 9,3 15,2 9,2 2,5 3, , 19,3 15, 7,1 3,2 1,6 12,3 8,6 1,9 2, Source : OMC, Statistiques du commerce international 27. 5

3 Document 2 Commerce mondial de services commerciaux par catégorie, 26 (en milliards de dollars et en pourcentage) Valeur Exportations Total des services commerciaux , 1, 1, 1, 1, Services de transport 63 23,3 22,2 23,1 23,4 22,9 Voyages ,1 29,2 28,8 27,9 27,1 Autres services commerciaux ,6 48,5 48,2 48,7 5, Importations Total des services commerciaux , 1, 1, 1, 1, Services de transport 75 28,2 26,6 27,7 28,4 28,4 Voyages 695 3, 28,4 27,9 27,1 26,2 Autres services commerciaux ,8 45,1 44,4 44,5 45,4 Part Source : OMC, Statistiques du commerce international 27. Document 3 Principaux exportateurs et importateurs participant au commerce mondial (26) Exportateurs participant au commerce mondial des marchandises (valeurs en milliards de dollars) Allemagne États-Unis Chine Japon France Pays-Bas États-Unis Allemagne Chine Royaume-Uni Japon France 49,4 462,4 649, , 1 38,3 968, Importateurs participant au commerce mondial des marchandises (valeurs en milliards de dollars) États-Unis Royaume-Uni Allemagne Japon France Espagne 619,4 579,6 534,9 98,6 791,5 1919,4 Part (%) Part (%) Exportateurs participant au commerce mondial mondial des services commerciaux (valeurs en milliards de dollars) États-Unis Allemagne Royaume-Uni Japon France Chine 122,5 114,5 15,5 168,8 227,5 388, Part (%) Importateurs participant au commerce mondial mondial des services commerciaux (valeurs en milliards de dollars) 18,8 1,3 172, 144, 219,1 37, Part (%) Source : OMC, Statistiques du commerce international 27. Chapitre 5 Les fondements de l échange international Dossier 1 51

4 Dossier 1 Les flux mondiaux de biens et de services Document 4 Commerce intrarégional et interrégional des marchandises, 26 (en milliards de dollars) Valeur Origine Amérique du Nord Amérique du Sud et Centrale Europe CEI Destination Afrique Moyen- Orient Asie Monde Monde Amérique du Nord 95,3 17,3 279,3 8,3 21,7 42,1 314, ,3 Amérique du Sud et centrale 135, 111,5 86,4 6,1 11,3 7,9 61,8 429,9 Europe 43,3 66, ,5 141,6 12,2 128,9 366, , Communauté d'états indépendants (CEI) 24,2 7,6 246,5 8,3 5,7 13,3 45,6 425,6 Afrique 79,8 11,3 148,1 1,4 32,8 6,3 72,6 363,3 Moyen-Orient 72,3 4,4 12,8 3, 2,9 71,6 339,6 645,5 Asie 78,3 69,5 63,8 49,7 69,9 111, , ,8 Source : OMC, Statistiques du commerce international 27. Document 5 Le commerce de marchandises par grande région du monde, 2-26 Depuis 2, la croissance des importations a été supérieure à celle des exportations en Amérique du Nord. Cette tendance a été observée aussi dans la Communauté des États indépendants (CEI), au Moyen-Orient et en Afrique, où les importations ont augmenté plus que les exportations. La croissance des importations est particulièrement forte dans la CEI entre 2 et 26, période pendant laquelle les importations ont progressé en moyenne chaque année plus de deux fois plus vite que les exportations (17 % et 8 %, respectivement). Alors que les taux de croissance des importations et des exportations ont été pratiquement équilibrés en Amérique du Sud et en Amérique centrale, l Europe et l Asie sont les seules régions où la croissance des exportations est supérieure à celle des importations depuis 2, de près d un cinquième en Asie. Variation annuelle, en pourcentage, du commerce de marchandises et du produit intérieur brut par grande région du monde, ,5 2,4 2,2 Amérique du Nord 6,4 6,1 3,3 Amérique du Sud et centrale 4,1 3,6 1,8 Europe 3,4 3,7 Moyen-Orient 7,9 Afrique 4,2 9 3,7 7,9 16,6 6,8 Communauté d États indépendants (CEI) Exportations 1, 8,4 Asie 3,5 Importations PIB Source : OMC, Statistiques du commerce international

5 Dossier 2 Les échanges extérieurs d un pays selon les théories traditionnelles L e commerce entre la Chine et les États-Unis semble reposer sur une certaine logique de spécialisation Vous essayez d expliquer cette logique en vous référant aux théories économiques. EN SITUATION Vous travaillez pour une revue économique qui publie un numéro spécial sur le commerce international. Vous participez à l élaboration d un article relatif aux théories du commerce international. Vous organiserez votre travail de la manière suivante : a Présentation des théories traditionnelles, de leurs points communs et de leurs différences [Doc. 6 et 7] : théorie des avantages absolus, théorie des avantages comparatifs, modèle HOS. b c Présentation d un cas pratique A [Doc. 8] : Repérez le pays le plus efficace dans la production de pain, puis dans celle de voitures. Dites ce que vous en déduisez. Déterminez la quantité de pain nécessaire pour «acquérir» une voiture dans le pays A puis dans le pays B. Déduisez la spécialisation que doit adopter chaque pays. Calculez la production supplémentaire permise par cette spécialisation. Présentation d un cas pratique B [Doc. 9] : Appliquez le modèle HOS au commerce entre la Chine et les États- Unis. Objectif Interpréter les échanges extérieurs d un pays, ainsi que les flux de biens et de services mondiaux, à partir des théories traditionnelles des échanges internationaux Document 6 L avantage absolu d Adam Smith Les avantages naturels qu un pays a sur un autre pour la production de certaines marchandises sont quelquefois si grands, qu au sentiment unanime de tout le monde, il y aurait de la folie à vouloir lutter contre eux. Au moyen de serres chaudes, de couches, de châssis de verre, on peut faire croître en Écosse de forts bons raisins, dont on peut faire aussi de fort bon vin avec trente fois peutêtre autant de dépense qu il en coûterait pour s en procurer de tout aussi bon à l étranger. Or, trouveraiton bien raisonnable un règlement qui prohiberait l importation de tous les vins étrangers uniquement pour encourager à faire du vin de Bordeaux et du vin de Bourgogne en Écosse? Mais s il y a absurdité évidente à vouloir tourner vers un emploi trente fois plus du capital et de l industrie du pays, qu il ne faudrait en mettre pour acheter à l étranger la même quantité de la marchandises qu on veut avoir, nécessairement la même absurdité existe (et quoique pas tout à fait aussi choquante, néanmoins exactement la même) à vouloir tourner vers un emploi de la même sorte un trentième, ou, si l on veut, un trois-centième de l un et de l autre, de plus qu il n en faut. Il n importe nullement à cet égard que les avantages d un pays sur l autre soient naturels ou acquis. Tant que l un des pays aura ces avantages et qu ils manqueront à l autre, il sera toujours plus avantageux pour celui-ci d acheter du premier, que de fabriquer lui-même. L avantage qu a un artisan sur son voisin qui exerce un autre métier, n est qu un avantage acquis, et cependant tous les deux trouvent plus de bénéfice à acheter l un de l autre, que de faire eux-mêmes ce qui ne concerne pas leur aptitude particulière. A. Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, Chapitre 5 Les fondements de l échange international 53

6 Dossier 2 Les échanges extérieurs d un pays selon les théories traditionnelles Document 7 Les avantages comparatifs Que voulait dire David Ricardo, économiste classique, lorsqu il a inventé l expression «avantage comparatif»? Supposons que le pays A soit plus doué que le pays B pour construire des automobiles et que le pays B soit meilleur boulanger que le pays A. De toute évidence («c est trivial», diraient les théoriciens), il serait dans l intérêt de l un et de l autre que A se spécialise dans la construction automobile et B dans la boulangerie et qu ils échangent leurs produits. C est l exemple de l avantage absolu (mis en évidence par Adam Smith). Mais que se passe-t-il si un pays n est doué pour rien? Le commerce va-t-il éliminer tous ses producteurs du marché? Non, d après Ricardo. La raison en est le principe de l avantage comparatif, que l on peut considérer comme la découverte la plus brillante de la science économique. D après le principe de l avantage comparatif, les pays A et B ont toujours intérêt à faire du commerce l un avec l autre, même si A est le meilleur pour tout, pour les automobiles comme pour le pain. S il est très nettement supérieur comme constructeur automobile et juste un peu meilleur comme boulanger, A aurait toujours intérêt à investir ses ressources là où il excelle construire des automobiles et à exporter ses produits vers B, lequel devrait continuer à s investir dans ce qu il sait le mieux faire la boulangerie et vendre son pain à A, même s il n est pas aussi efficace que celui-ci. Le commerce resterait ainsi profitable pour l un et pour l autre. Un pays n a pas besoin d être le meilleur dans un domaine quelconque pour profiter du commerce. C est l avantage comparatif. Il s agit de l une des théories les plus largement acceptées parmi les économistes. C est aussi celle qui donne lieu au plus grand malentendu chez les non-économistes, qui la confondent avec l avantage absolu. On entend souvent dire, par exemple, que certains pays ne possèdent d avantage comparatif pour rien. Cela est pratiquement impossible. Réfléchissez-y. Un commerce ouvert sur l avenir, brochure de l OMC, Document 8 Une illustration de la théorie des avantages comparatifs Le tableau suivant comptabilise le nombre d heures de travail nécessaire pour produire respectivement une voiture et 1 kg de pain dans le pays A et dans le pays B. 1 voiture 1 kg de pain Pays A Pays B 12 heures 1 heures 6 heures 1 heures Le modèle d Hecksher, Ohlin et Samuelson (HOS) Ce modèle prolonge la théorie des avantages comparatifs de Ricardo en expliquant l origine de l avantage comparatif : les pays se spécialisent dans les productions qui incorporent le facteur de production le plus abondant localement. Document 9 La loi des proportions de facteurs et le commerce entre la Chine et les États-Unis Qualification la plus élevée Qualification la moins élevée Industries classées par intensité décroissante en main-d œuvre qualifiée Groupes d activités de même qualification 1. Machines de bureau et informatique % des exportations chinoises vers les États-Unis 4,8 % % des exportations américaines vers la Chine 7,7 % 2. Industrie aéronautique, produits chimiques 2,6 % 48,8 % 3. Moteurs, turbines, huiles 3,9 % 21,3 % 4. Produits du bâtiment (ciment, tuyauterie ) 11,5 % 4,3 % 5. Horlogerie, jouets, articles de sport 18,9 % 6,3 % 6. Construction en bois, hauts fourneaux 8,2 % 1,3 % 7. Construction navale, meubles et aménagement 4,1 % 2,8 % 8. Tissus, laine cuir, finitions 17,2 %,4 % 9. Vêtements d enfants, chaussures 23,5 % 23,5 % Source : Jeffrey Sachs and Howard Shatz, Trade and jobs in Us manufacturing, Brookings Papers on Economic Activity, 1994 (Cahiers français, n 315). 54

7 Dossier 3 Les échanges extérieurs d un pays selon la nouvelle théorie du commerce international La nouvelle théorie du commerce international s appuie sur les caractéristiques actuelles des échanges internationaux. EN SITUATION Dans le même cadre que précédemment (dossier 2), vous êtes chargé de compléter le premier article par un encadré sur la nouvelle théorie du commerce international. Vous y développez les points suivants : a b La remise en cause des conclusions de la théorie des avantages comparatifs par la croissance des échanges intra-branches et la géographie du commerce international. [Doc. 1 et 11] Les hypothèses et les conclusions de la nouvelle théorie du commerce international. [Doc. 12] Objectif Interpréter les échanges extérieurs d un pays, ainsi que les flux de biens et de services mondiaux, en s appuyant sur la nouvelle théorie du commerce international Document 1 Les échanges intra-branche sont importants et illustrent l intégration des chaînes de valeur Les échanges de produits manufacturés ont lieu en grande partie au sein d une même industrie voire d une même entreprise ; cela résulte de l intégration de la production manufacturière d un bout à l autre de la chaîne de valeur. Ces exportations et importations simultanées à l intérieur d une même industrie sont généralement appelées échanges intra-branche (voir OCDE, 25b). Ils interviennent habituellement entre des pays riches, géographiquement voisins et ayant atteint les mêmes niveaux de développement ; les échanges intra-branche sont souvent considérés comme le corollaire d une intégration économique harmonieuse. En République tchèque, en Hongrie ou au Portugal, les échanges intra-branche sont supérieurs aux échanges totaux de produits manufacturés (plus de 7 %) et ils se sont intensifiés au cours de ces dernières années (voir histogramme ci-dessous). Dans quelques autres pays, comme la France, le Canada, l Autriche et la Suisse, les échanges intra-branche demeurent assez importants, même s ils n ont pas connu une forte progression. % 1 Échanges intra-branche en pourcentage du total des échanges manufacturiers Moyenne de 1996 à Islande Nouvelle- Zélande Australie Grèce Japon Turquie Irlande Norvège Finlande Pologne Suisse Portugal Corée Le niveau élevé et la croissance rapide des échanges intrabranche dans certains pays d Europe centrale et orientale s expliquent peut-être par le niveau élevé de l investissement direct dans ces pays, en particulier en provenance de l Allemagne. Pendant les années 9, le déplacements de nombreuses activités d entreprises multinationales étrangères vers ces pays a entraîné l augmentation rapide des échanges intra-branche. Au Italie Suède États-Unis Canada Danemark République slovaque Mexique Allemagne Hongrie République tchèque Espagne Pays-Bas Royaume-Uni Autriche France Belgique Source : OCDE, juin 25. Japon, le faible niveau des échanges intra-branche tient peutêtre au fait que les exportations japonaises sont concentrées dans un certain nombre de secteurs de haute technologie qui génèrent des excédents commerciaux substantiels. OCDE, Les mutations du secteur manufacturier dans les pays de l OCDE, 27 octobre 26. Chapitre 5 Les fondements de l échange international 55

8 Dossier 3 Les échanges extérieurs d un pays selon la nouvelle théorie du commerce international Document 11 Répartition des exportations mondiales de marchandises par région, 2 et 26 (Pourcentage) Amérique du Nord Amérique du Sud et centrale Europe Communauté d États indépendants (CEI) Afrique Moyen-Orient Asie Source : OMC, Statistiques du commerce international 27. Document 12 Commerce international et différenciation des produits La différenciation des produits peut donner lieu à deux types de commerce international. Le premier résulte d une différenciation horizontale, c est-àdire lorsque les produits présentent la même qualité mais sont distingués par les consommateurs en raison de leurs différences réelles ou perçues. Selon le type particulier de modèle développé, les consommateurs d un pays vont demander des produits étrangers, parce qu ils ont un goût pour la variété (le commerce international leur permet d accroître l éventail de biens) ou bien parce que les producteurs étrangers offrent des produits qui correspondent plus précisément aux spécifications qu ils demandent. Le second relève de la différenciation verticale, lorsque les consommateurs sont confrontés à des produits qui ont des qualités différentes, comme par exemple les modèles d automobiles d un producteur. Les consommateurs ayant des revenus élevés demandent la qualité supérieure, alors que ceux à revenus faibles sont intéressés par la qualité inférieure. La spécialisation internationale s explique alors par le niveau moyen de revenu des habitants. Le pays avec le revenu moyen le plus élevé se spécialise dans la production de la qualité supérieure, celui avec le revenu moyen le plus faible dans la production de la qualité inférieure et il existe des échanges internationaux de produits de qualité différente. Michel Rainelli, Le commerce international, 23. La nouvelle théorie du commerce international (P. Krugman, fin des années 197) Face à l échec de la théorie traditionnelle pour expliquer les caractéristiques des échanges internationaux contemporains, la nouvelle théorie du commerce international repose sur des hypothèses différentes et adopte les concepts de la concurrence imparfaite. La différenciation des produits peut ainsi être retenue pour expliquer le commerce international. De même l existence de rendements d échelle croissants et les économies d échelle qui en découlent permettent de comprendre que l antériorité d une nation dans la fabrication d un bien ainsi que la taille de son marché intérieur jouent un rôle non négligeable dans l obtention d un avantage comparatif. 56

9 SYNTHÈSE 5 Les fondements de l échange international I Les flux internationaux de biens et de services La structure du commerce mondial Marchandises Prépondérance des produits manufacturés (plus de 7 % des exportations de marchandises en 26) et, parmi ceux-ci des machines et matériels de transport (53 % des échanges de produits manufacturés) Stagnation du poids des produits agricoles autour de 8 à 9 % des exportations de marchandises depuis 2 Part fluctuante des produits minéraux selon l évolution des cours : 13,1 % des exportations de marchandises en 2, 19,3 % en 26. Services Part des échanges de services : limitée : une grande partie des services fait plus souvent l objet d investissements internationaux que d échanges. Principaux services échangés : services commerciaux (transport, voyage notamment) La géographie des échanges Un commerce essentiellement entre pays développés Les échanges entre pays développés représentent entre les 2/3 et les 3/4 du commerce mondial selon les années Ces échanges s organisent autour des 3 pôles de la Triade : Amérique du nord, Europe, Asie La part de la plupart des pays en développement y est fluctuante du fait des évolutions des cours des matières premières De nouveaux pays industrialisés ou pays émergents (cas de la Chine, 3 e exportateur mondial de marchandises derrière l Allemagne et les États-Unis), y montent en puissance, entraînant une nouvelle division internationale du travail mais en progression : 24 % des échanges de marchandises en 26 contre 2 % en Principaux services ayant connu une forte progression entre 2 et 25 : services d informatique et d information, services d assurances et autres services aux entreprises II Les théories traditionnelles des échanges internationaux Ces théories sont fondées sur le postulat que le libre-échange est favorable au développement des nations. A Libre-échange et commerce international Définition du libre-échange Doctrine économique qui vise à limiter les obstacles à la circulation des biens, des services et des capitaux entre les économies nationales Justification économique Le libre-échange entraîne une division internationale du travail, c est-à-dire une spécialisation de la production au niveau mondial, qui va permettre une production au moindre coût et une augmentation des richesses créées Chapitre 5 Les fondements de l échange international 57

10 SYNTHÈSE B Avantages absolus et avantages comparatifs La théorie des avantages absolus Adam Smith (1776) La théorie des avantages comparatifs David Ricardo (1817) Le modèle HOS Hecksher, Ohlin et Samuelson, 1 re moitié du XX e siècle Spécialisation de chaque pays dans les productions pour lesquelles il possède un avantage absolu en termes de coûts par rapport aux autres nations. Spécialisation des nations sans avantage absolu dans les productions pour lesquelles elles connaissent le moindre désavantage en termes de coût et de prix de vente. Æ Augmentation des richesses de chaque pays et de la richesse totale. Explication de l origine de l avantage comparatif mis en évidence par D. Ricardo : spécialisation des pays dans les fabrications qui incorporent le facteur de production le plus abondant localement. III Les nouvelles théories du commerce international (Paul Krugman, fin des années 197) Les caractéristiques des échanges internationaux contemporains Nombreux échanges entre les nations les plus développées, dont les techniques de production et les dotations factorielles sont proches Prépondérance du commerce international intra-branche (biens appartenant à la même branche de production) Remise en cause de la logique de spécialisation et de division internationale du travail mises en avant par les théories traditionnelles bâties sous une hypothèse de concurrence parfaite Développement des nouvelles théories du commerce international, basées sur une situation de concurrence imparfaite Nouvelle explication des échanges internationaux contemporains par la différenciation des produits : le commerce intra-branche s explique par une demande de variété de la part des consommateurs par la croissance des rendements d échelle : l antériorité d une nation dans la fabrication d un bien ainsi que la taille de son marché intérieur jouent un rôle non négligeable dans l obtention d un avantage comparatif. 58

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