LA CHAUDIERE DOMESTIQUE GAZ

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1 page 1/9 Un générateur de chaleur est constitué d une chaudière et d un brûleur. Sur le marché, il existe les chaudières atmosphériques où le brûleur fait partie intégrante de la chaudière. Dans le cas des chaudières avec brûleur à air soufflé, ce sont deux éléments dissociables. 1 Les chaudières sont classées en trois catégories : haut rendement, basse température et condensation. Les corps de chauffe sont en fonte avec éléments démontables, en cuivre pour les petites puissances. Photo : CHAFFOTEAUX ET MAURY Photo : CHAFFOTEAUX ET MAURY Les chaudières haut rendement sont équipées d un échangeur fumées/eau et fonctionnent avec des températures de retour d eau assez hautes (pas de condensation). Leurs rendements sont de l ordre de 86% sur PCI. Les chaudières basse température fonctionnent avec des températures de retour d eau de l ordre de 40 C. Elles sont donc plus économiques et présentent un rendement autour de 97% sur PCI. Illustration : CHAFFOTEAUX ET MAURY Illustration : CHAFFOTEAUX ET MAURY

2 page 2/9 Photo : CHAFFOTEAUX ET MAURY 1.3 Les chaudières à condensation sont prévues pour condenser en permanence la vapeur d eau contenue dans les fumées. En théorie, il est possible d atteindre un rendement de 111% sur PCI (la chaleur latente de condensation de la vapeur d eau représente les 11% de PCI). L installation d une chaudière à condensation est plutôt indiquée pour des installations de chauffage à basse température afin de profiter de la condensation tout au long de la saison de chauffage. Le choix du générateur dépend du bâtiment. Pour être efficace, il faut que la température de retour d eau soit basse. Cela implique que la température de départ d eau soit au maximum de 60 C avec des émetteurs basse température (chaleur douce). Pour cela il convient de réguler la température de départ plutôt que d agir sur une vanne de mélange. Consultez notre tableau Performances Chaudières pages 8 à 9. Illustration : CHAFFOTEAUX ET MAURY Ces chaudières peuvent être murales ou au sol. Les chaudières murales sont très compactes et s installent très facilement dans la cuisine par exemple. Aujourd hui ces chaudières sont silencieuses. Elles permettent également de fournir l eau chaude sanitaire. Les chaudières au sol sont très robustes et fournissent l eau chaude sanitaire. Les condensats sont rejetés dans le réseau d eaux usées par des canalisations en PVC. Le remplacement d une ancienne chaudière domestique gaz par une condensation équivaut à une réduction annuelle de 7 tonnes des émissions de CO2 dans l atmosphère.

3 page 3/9 2 Le dimensionnement Les chaudières sont dimensionnées d après la puissance nécessaire pour le chauffage et l eau chaude sanitaire avec une légère surpuissance de 10 à 15% pour faciliter une remise en température en cas d arrêt. La puissance utile d une chaudière (ou nominale) est la puissance délivrée à la sortie de la chaudière. Le rendement de la chaudière tient compte des pertes par les parois (rayonnement) et par les fumées. 3 Les brûleurs Les brûleurs atmosphériques : le mélange air/gaz est réalisé par induction. Un ventilateur d extraction des fumées peut être nécessaire lorsqu il y par exemple un échangeur à fortes pertes de charge (exemple de la condensation). Les brûleurs à air soufflé classés en 3 catégories : une allure (tout ou rien), deux allures (tout ou peu), allure progressive (modulant). Ces brûleurs ont des puissances réglables par le réglage du débit gaz Les brûleurs une allure vont fonctionner par cycles plus ou moins longs suivant les besoins afin de maintenir la température affichée à l aquastat.

4 page 4/ Les brûleurs deux allures : la première allure représente 60% de la puissance totale et elle fonctionne tant que les besoins ne sont pas trop importants. Il y a moins de pertes à l arrêt et de préventilation. La deuxième allure (100% de la puissance) est enclenchée lorsque l aquastat de niveau bas de température est sollicité Les brûleurs allure progressive réalisent une adaptation constante de la puissance aux besoins sans descendre en dessous de 50% de la puissance. Un régulateur calcule la température de production en fonction de la température extérieure, de la température de retour et autres paramètres. La marche du brûleur est pratiquement constante. 4 L évacuation des fumées L évacuation des fumées se fait classiquement par une cheminée débouchant sur la toiture. L air nécessaire à la combustion est prélevé dans la pièce. Si une cheminée n est pas disponible, un double tuyau peut alors servir simultanément à l apport d air frais pour la combustion et à l évacuation des fumées. La chaudière est alors étanche et n aspire pas l air du local de chauffe. Il s agit de la technique de la ventouse qui peut être soit horizontale (traversée de mur) soit verticale (traversée de toit). 5 Maintenance et entretien 5.1 Concernant l'entretien des chaudières, les obligations du prestataire sont : Souscription à une police d'assurance couvrant sa responsabilité civile dans le cadre de ses activités d'entretien des chaudières.

5 page 5/9 Responsabilité de la bonne qualité de l'entretien effectué ainsi que de la bonne exécution des dépannages réalisés avec des pièces neuves garanties par le fabricant ou en échange standard également garanties et reconnues conformes par le fabricant. Engagement dans tous les cas à assurer le bon fonctionnement de l'appareil dans la mesure où toutes les règles d'installation et de bonne utilisation sont respectées. Contrat d abonnement pour l entretien des chaudières à usage domestique utilisant les combustibles gazeux (X50-010). 5.2 La norme NF X définit les caractéristiques et les conditions que doivent remplir les contrats d entretien des installations à usage domestique utilisant les combustibles gazeux. L entretien implique : un nettoyage du corps de chauffe, du brûleur, de la veilleuse, de l extracteur (si - incorporé dans l appareil), la mesure de la température des fumées (pour les chaudières équipées de brûleurs à air soufflé), la mesure de la teneur en dioxyde de carbone (CO2) ou en oxygène (O2) dans les fumées (pour les chaudières équipées de brûleurs à air soufflé), la vérification du circulateur (si incorporé dans l appareil), la vérification et réglage des organes de régulation (si incorporés dans l appareil), la vérification des dispositifs de sécurité de l appareil dans le cas d une chaudière raccordée à une VMC gaz, la vérification de la sécurité individuelle équipant la chaudière nettoyage du conduit de raccordement, la vérification des débits gaz et leur réglage éventuel si cette procédure est bien prévue par le fabricant. Pour les chaudières avec ballon à accumulation, vérification des anodes ainsi que des accessoires fournis par le constructeur.

6 page 6/9 5.3 Ne sont pas compris dans ce type de contrat : le ramonage ou la vérification de la vacuité des conduits de fumées, des pots de purge et des systèmes d amenée d air et d évacuation des produits de combustion des chaudières étanches, la vérification et entretien des radiateurs et canalisations (fuites, appoints d eau, ), l entretien et dépannage des dispositifs extérieurs à la chaudière (VMC, régulation, ), le détartrage, le remplacement du corps de chauffe des chaudières au sol, des châssis et dosserets de toute chaudière. Ainsi le client aura la garantie de bénéficier en permanence du confort apporté par la chaudière gaz. De plus une chaudière gaz bien entretenue et bien réglée permet une économie de 5 à 6% sur la facture de chauffage. Pour apporter le meilleur service à ses clients, PRIMAGAZ a conclu un accord cadre avec le Syndicat National des Sociétés de Service Après Vente (SYNASAV). Pour plus d informations : 6 Les dispositions réglementaires Dans le cadre de la RT 2000, les principales évolutions sont : La suppression de la veilleuse permanente, La notion et les valeurs limites de rendement du générateur, Des données dans le cadre de production ECS, La notion de régulation du système de chauffage.

7 page 7/9 6.1 La directive de rendement 92/42 CEE définit les exigences de rendement des chaudières (à puissance nominale et à charge partielle) en fonction du type de chaudière (standard, basse température, condensation) et de la température moyenne de l eau. Voir tableau performances chaudières, pages 8 et Un label chaudières est mis en place et fixe des niveaux de performance en fonction du rendement exprimés par des étoiles (1 à 4). Une chaudière une étoile est conforme à la directive rendement 92/42 CEE, c est le niveau minimal de performance requis. Voir tableau performances chaudières, pages 8 et Le respect de l environnement limitant les émissions des polluants issus de la combustion : conformité avec la norme EN 483 et EN 297 pour le niveau d émission des NOx. Voir tableau performances chaudières, pages 8 et La directive 90/396/CEE impose l application des normes européennes (sécurité d installation, sécurité de performance). 6.5 La directive étiquetage énergétique 92/75/CEE décrit les appareils (des classes A à G) du plus économiques aux moins performants.

8 page 8/9 7 Performance d une chaudière - Directive 92/42/CEE Rendement Rendement à puissance nominale à charge partielle (30%) Type de Temp. Exigence Temp. Exigence chaudière moy. eau de rendement moy. eau de rendement Standard 70 C 84+2logPn 50 C 80+3logPn Basse température Gaz à condensation 70 C 87,5+1,5logPn 40 C 87,5+1,5logPn 70 C 91+1logPn 30 C 97+1logPn Pn : puissance nominale La labelisation des chaudières : un système spécifique de labels, d affichage volontaire par les constructeurs permet de valoriser le niveau des performances des chaudières. Label Exigence de rendement à puissance nominale Exigence de rendement à charge partielle * 84+2logPn 80+3logPn ** 87+2logPn 83+3logPn *** 90+2logPn 86+3logPn **** 93+2logPn 89+3logPn

9 page 9/9 Classe NOx (EN297) Classe Niveau d émission (mg/kwh) 1 < < < < < 70