Réglementation Thermique Réunion Publique du 3 juillet 2013

Transcription

1 Réglementation Thermique 2012 Réunion Publique du 3 juillet 2013

2 Déroulement de la présentation Présentation de l Espace Info Energie La RT 2012 : les enjeux nationaux Conciliation enjeux énergétiques et architecture islaise Quelques illustrations d application.

3 Espace Info Energie Structure porteuse Financeurs

4 Espace INFO ENERGIE Un réseau de spécialistes Des conseils personnalisés et gratuits Une service neutre et indépendant

5 Espace INFO ENERGIE

6 RT 2012 : les enjeux Nationaux

7 LES ENJEUX NATIONAUX Diviser par 4 la consommation énergétique du parc résidentiel d ici 2050 Les pouvoirs publics, relayés par le Grenelle Environnement, se sont fixés cet objectif pour le secteur du bâtiment (tous bâtiments confondus, particuliers, entreprises et collectivités). En effet, aujourd hui en France, les bâtiments participent pour 43% à l énergie consommée et contribuent pour un quart à l émission de gaz à effet de serre.

8 Sensibiliser La stratégie de l État Via le financement des Espaces INFO ENERGIE Via les DPE (Diagnostic de performance énergétique) Inciter Via les aides financières (CIDD, éco-ptz, TVA 7%, aides ANAH) Via les certificats d économies d énergie (CEE) Réglementer Via les réglementations thermiques dont la RT 2012 pour le neuf

9 EVOLUTION DES REGLEMENTATIONS THERMIQUES

10 Des logements de plus en plus économes en énergie (en kwh ep /m2.an) Bâtiment basse consommation 2013 Rénovation Effinergie Log. actuels RT 2000 / RT 2005 Moyenne des logements 03/07/2013 chauffage ECS autres total "Epaves thermiques" classification des logements selon la consommation d'énergie (étiquette DPE) Logement économe 50 A 51 à à à à à 450 > 450 B C D E Logement énergivore F G

11 Pourquoi construire différemment? L inflation du coût de l énergie impose des bâtiments plus économe pour l avenir L enjeu climatique La réglementation thermique 2012 impose donc de nouvelles règles

12 RT 2012 : principes généraux

13 Principes généraux RT 2012 Calculs en Energie Primaire

14 Principes généraux RT exigences de résultats

15 Le Bbio : besoin bioclimatique Objectif: définir un coefficient qui caractérise l impact complet de la conception du bâti sur la performance énergétique du bâti y compris les apports internes gratuits Le Bbio traduit les besoins : de chauffage, de refroidissement et d éclairage Le Bbio valorise la conception bioclimatique (éclairage naturel, orientation des vitrages au sud, ) et la construction en mitoyenneté

16 Bbio

17 Le Bbio

18 Valeur du Bbio et Bbiomax

19 Principes généraux RT exigences de résultats

20 Cep: : Consommation Conventionnelle

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22 Principes généraux RT exigences de résultats

23 Tic :Température Intérieure Conventionnelle Objectif Limiter l inconfort d été Limiter le recours à la climatisation La température intérieure conventionnelle (Tic) est calculée suivant : la zone climatique (Ea, Eb, Ec, Ed) l inertie du bâtiment (quotidienne et séquentielle) le ratio d ouverture libre des baies l exposition au bruit (BR1, BR2, BR3) l orientation des baies le facteur solaire des baies S les apports de chaleur internes A ce jour, il n existe pas de valeur «absolue». Ea Eb Ec Ed

24 Les Moyens imposés par la RT 2012 Exigence de moyens: du traitement des ponts thermiques significatifs, de la généralisation, pour le logement, du principe du test de l étanchéité à l air du bâtiment (valeur cible Q4Pa-Surf 0,6m3/h/m²), de l obligation de mise en place de protections solaires pour les locaux de sommeil, du recours aux EnR ou à des systèmes très performants (eau chaude sanitaire thermodynamique ou micro-cogénération) en maisons individuelles ou accolées,

25 Quelles Energies Renouvelables? Production de l eau chaude sanitaire par système solaire thermique (2m² minimum), Raccordement à un réseau de chaleur alimenté à plus de 50% par une énergie renouvelable ou une énergie de récupération, Produire au minimum 5KWh/m²/an grâce au solaire photovoltaïque. En alternative le maître d ouvrage peut : Recourir à un chauffe eau thermodynamique d un COP > à 2 pour la production d eau chaude Recourir à une chaudière à micro cogénération d un rendement > à 90% pour la production de chauffage et d eau chaude sanitaire.

26 Les démarches Attestation par le maître d ouvrage au dépôt de la demande de permis de construire de la prise en compte de la réglementation thermique Attestation par le maître d ouvrage à l achèvement des travaux que le maître d œuvre a pris en compte la réglementation thermique : Réalisée par un contrôleur technique, un diagnostiqueur, un organisme certificateur ou un architecte.

27 Les démarches Le maître d'ouvrage établit par ailleurs, en version informatique, au plus tard à l'achèvement des travaux, le récapitulatif standardisé d'étude thermique. Ce récapitulatif est tenu à disposition, pour une durée de 5 ans après l'achèvement des travaux, de : Tout acquéreur Toute personne chargée d'attester de la conformité du bâtiment à la réglementation thermique et/ou à un label de performance énergétique Toute personne chargée d'établir le diagnostic de performance énergétique Tout contrôleur assermenté de l'application des règles de construction Modalités et forme à préciser dans textes à paraître

28 EN RESUME, LES ADAPTATIONS DUES A LA RT RT 2012 = nécessité d intégrer des compétences énergie à votre projet ASSOCIATION d un énergéticien dès la conception Dès la phase Avant projet, simulation thermique : mon projet est-il économe en énergie = atteind-t- on les 50 kwh ep/m².an? Au moment du dépôt de permis de construire, calcul du Bbio, Cep, Tic INTERVENTION d un professionnel de l infiltrométrie en cours de chantier RT 2012 = nécessité de coordination entre les différents corps de métiers STRUCTURATION: Interdépendance des corps de métiers pour répondre: à l obligation des 50 kwh ep/m².an Au test d étanchéité à l air: perméabilité < 0.6 m3/h.m² sous 4 Pa

29 SYNTHESE DES ETAPES DE VOTRE PROJET 03/07/2013

30 RT 2012 : Impacts à l échelle locale

31 Quelles «déclinaisons» à l échelle locale? Comment concilier l enjeu énergétique et la tradition architecturale de l Ile d Yeu? Quels sont les atouts de notre territoire?

32 Points d ARCHITECTURE Un juste milieu à trouver entre patrimoine bâti et nouvelles mesures à appliquer Le PLU en cours d élaboration prévoit : Augmentation des hauteurs, Davantage de surfaces vitrées, Style «atelier», Côté «jardin», Véranda, ateliers vitrés, Une mise en avant des éléments de production

33 Projet de PLU Augmentation des hauteurs

34 HAUTEURS Prévisions réglementaires : Zones urbaines (UA, UB, UC) POS 86 = 4.70m voire 4.50m Projet PLU 2 = 5.10m Zones moins denses POS 86 = 3m Projet PLU 2 = 3.20m

35 Projet de PLU Davantage de surfaces vitrées permises Zones urbaines (UA, UB, UC) Style «atelier» Côté «JARDIN» Vérandas et ateliers vitrés

36 Un atout de taille : le Climat

37 Quelques illustrations d application Une construction bioclimatique à l île d Yeu, ça ressemble à quoi?

38 LES 4 ENJEUX DU BIOCLIMATISME Capter le soleil Conserver la chaleur Stocker et restituer la chaleur 03/07/2013

39 LES 4 ENJEUX DU BIOCLIMATISME 3 enjeux pour l hiver, le dernier pour l été Se préserver des surchauffes estivales 03/07/2013

40 Enjeu n 1: CAPTER LE SOLEIL Quel est le meilleur capteur solaire et le moins cher? La baie vitrée orientée au sud! D où l importance de l implantation sur le terrain et de l organisation des pièces 03/07/2013

41 Enjeu n 2: CONSERVEZ LA CHALEUR, la chasse aux déperditions d énergie Compacité Une enveloppe thermique performante Continuité de l isolation (chasse aux ponts thermiques) Étanchéité à l air 03/07/2013

42 Enjeu n 3: SE PRESERVER DES SURCHAUFFES ESTIVALES Limitation des ouvertures sur la façade ouest et des velux en toiture 03/07/2013

43 ETUDE DE CAS maison 115 m² pour 4 personnes entrée par l ouest 10 m² de vitrage au sud répartit sur 2 baies et 1 fenêtre mur parpaing doublé 12 cm d isolant plancher isolé 8 cm plafond isolé 30 cm chauffage poêle granulé chauffe eau thermodynamique VMC hygro B 03/07/2013

44 POUR QUELS RESULTATS? Apports solaires passifs en période de chauffe = 2950 kwh soit l équivalent de 300 litres de fioul ou 400 d électricité! Diminution de la facture totale de 50 % : 250 de granulé, 300 d électricité 03/07/2013

45 03/07/2013

46 EN CONCLUSION Des contraintes qui s empilent mais qui restent abordables à condition de: Prendre le temps de bien penser son projet à la vue des nouvelles exigences (thermique + urbanisme) et des opportunités de son terrain Intégrer tôt (plan quasi finalisé) le bureau d étude thermique Optimiser les principes bioclimatiques dans la conception du logement côté privatif du logement 03/07/2013

47 Pour en savoir plus : 03/07/2013 Espace INFOENERGIE 85 Atelier à l île d Yeu les 12/11 et 11/12 Permanence téléphonique à La Roche sur Yon du lundi au vendredi Tel : (de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30)