Plan territorial aquitain

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1 PRÉFET DE LA RÉGION AQUITAINE Plan territorial aquitain Déclinaison en région des mesures arrêtées au Conseil Interministériel de la Jeunesse Coordination : Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale Aquitaine 1 7, bd Jacques Chaban Delmas Bruges Cedex Tél. : Fax :

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3 3 Sommaire

4 Sommaire Préambule Mesures nationales Chantier 1 : Créer un service public de l information, de l accompagnement et de l orientation qui réponde à la diversité des attentes des jeunes M 1 - Création d un nouveau service public de l orientation. M 2 - Comment améliorer l offre d information portée par les administrations (État et collectivités territoriales) pour promouvoir l accès des jeunes aux droit et aux services qui les concernent? Chantier 2 : Promouvoir la réussite de tous les jeunes en luttant contre le décrochage M 3 - Des réseaux «objectifs formation-emploi» seront mis en place dans chaque académie pour solution adaptée pour réintégrer une formation. M 4 - Le service civique : une solution pour les décrocheurs. M 5 - Prévention et lutte contre le décrochage. M 6 - Prévenir les sorties sans diplôme du 1er cycle post-bac et améliorer la réussite des étudiants. Chantier 3 : Améliorer la santé des jeunes et favoriser l accès à la prévention et aux soins M 8 - Rendre plus lisible et accessible le dispositif d aide à l acquisition d une complémentaire santé. M 9 - Définir les grandes priorités santé des jeunes pour l avenir. M 10 - Augmenter le nombre de centres de santé en université. Chantier 4 : Faciliter l accès des jeunes au logement M 11 - Mettre en place une garantie universelle des risques locatifs. M 12 - Optimiser le droit commun pour faciliter l accès des jeunes au logement. M 13 - Améliorer les conditions d hébergement des jeunes en alternance. Chantier 5 : Favoriser l accès à l emploi des jeunes M 14 - Améliorer la connaissance des besoins en logement des jeunes. M 15 - Développer l offre de logement pour les étudiants. M 16 - Mettre en place le contrat de génération et soutenir le développement des emplois d avenir. M 17 - Soutenir les initiatives des jeunes créateurs d entreprise. M 18 - Le partenariat entre les établissements d enseignement supérieur, le service public de l emploi et le monde économique sera renforcé pour mieux accompagner l insertion professionnelle des jeunes. M 19 - Expérimenter les emplois francs pour lutter contre les discriminations don sont victimes les jeunes issus des quartiers prioritaires. Chantier 6 : Sécuriser les parcours d insertion sociale et professionnelle des jeunes M 20 - Mobiliser la garantie jeune. M 21 - Réflexion autour d une allocation d étude et de formation sous conditions de ressources. M 22 - Réduire le taux de rupture des contrats d apprentissage pour les jeunes les plus fragiles. M 23 - Encadrer le recours excessif aux stages et améliorer le statut des stagiaires. Chantier 7 : Favoriser le parcours de réinsertion des jeunes détenus ou faisant l objet d une mesure judiciaire M 24 - Renforcer l accès à la formation, à l orientation et à la validation des compétences. M 25 - Permettre l accès au droit commun notamment en matière d emploi et d autonomie M 26 - Améliorer l accès aux soins et au logement

5 Chantier 8 : Favoriser l accès des jeunes aux sports, à l art, à la culture et à une offre audiovisuelle et numérique de qualité M 27 - Garantir l égalité d accès à une pratique sportive pour tous les jeunes M 28 - Favoriser l accès des jeunes à des loisirs éducatifs de qualité M 29 - Renforcer l accès de tous à l art et à la culture M 30 - Développer une offre audiovisuelle et numérique de service public en direction des jeunes Chantier 9 : Développer la culture numérique et l accès des jeunes aux nouveaux métiers de l internet M 31 - De nouveaux services de fabrication numérique pour les jeunes dans les espaces publics numériques (EPN) M 32 - Des emplois d avenir dans les EPN sur 3 ans Chantier 10 : Accroître et diversifier la mobilité européenne et internationale des jeunes M 33 - Augmenter le nombre de jeunes qui effectuent une mobilité européenne et internationale et favoriser la mixité M 34 - Coordonner les acteurs pour faciliter l accès aux programmes M 35 - Communiquer en s appuyant sur les pairs et les acteurs de jeunesse M 36 - Lutter contre les inégalités liées à la discontinuité territoriale pour les jeunes ultramarins Chantier 11 : Promouvoir et valoriser l engagement des jeunes M 37 - Informer et sensibiliser les jeunes à tous les types d engagement, tout au long du parcours scolaire comme en dehors du cadre de l éducation formelle M 38 - Valoriser la reconnaissance des expériences associatives, syndicales, politiques grâce à la capitalisation des acquis et leur prise en compte dans le parcours scolaire et l insertion professionnelle M 39 - Développer le dispositif des jeunes sapeurs-pompiers volontaires en ciblant davantage les jeunes en difficulté Chantier 12 : Renforcer la représentation des jeunes dans l espace public M 40 - Encourager la participation des jeunes dans les organisations syndicales, politiques et associatives M 41 - Encourager le développement des organisations de jeunes dirigés par des jeunes M 42 - Créer des collèges jeunes dans les CESER M 43 - Procéder à un état des lieux sur le dialogue et la participation des jeunes à l espace public Chantier 13 : Conforter le lien entre les institutions et les jeunes et lutter contre les discriminations M 44 - Améliorer le rapport police/population en particulier en ce qui concerne les jeunes M 45 - Lutter contre les contrôles d identité à caractère discriminatoire M 46 - Construire une fonction publique à l image de la diversité d origine ou de formation des jeunes M 47 - Mettre en place une politique de «testing» en matière d accès à la formation, au logement, aux stages, à l emploi et aux loisirs.

6 Axes prioritaires en Aquitaine La réussite éducative et l insertion professionnelle des jeunes 1 - Mise en place du réseau FOQUALE 2 - Promouvoir la réussite scolaire en luttant contre le décrochage scolaire 3 - L expérimentation de la «Garantie Jeunes» 4 - Les emplois d avenir Le logement 1 - Mise en oeuvre du PIA (développer l offre de logement pour les jeunes en alternance) 2 - Mise en oeuvre du plan logements en Aquitaine La sané des jeunes et la lutte contre les conduites addictives 1 - Aide à l acquisition d une complémentaire santé 2 - La santé en milieu scolaire et hors scolaire 3 - Le Contrat Local de Santé L accès à la citoyenneté, l engagement, la lutte contre les discriminations et la participation à la vie publique 1 - Accès des jeunes à l art et à la culture 2 - Projet «PREPAS» 3 - Service civique - engagement des jeunes 4 - Lute contre les discriminations Les annexes Graphiques : Etat des lieux de la jeunesse en Aquitaine Poids relatif du nombre de jeunes Poids relatif du nombre de jeunes La scolarité des jeunes aquitains L emploi des jeunes Le logement des jeunes La santé des jeunes

7 7 Préambule

8 Une nouvelle politique pour la jeunesse baptisée «Priorité Jeunesse» adoptée par le Conseil interministériel de la Jeunesse (CIJ) du 21 février 2013, «pour que les jeunes vivent mieux en 2017 qu en 2012», conformément aux engagements de Monsieur le Président de la République. Ce programme s articule autour de quatre axes fondamentaux : Privilégier le droit commun pour tout ce qui concerne l accès des jeunes aux droits sociaux ; Favoriser l autonomie des jeunes et la sécurisation de leurs parcours dans leur globalité (formation, logement, santé, mobilité ) ; Lutter contre les inégalités et les discriminations ; Encourager la participation des jeunes dans le débat public et rendre effective la co-construction des politiques publiques. La nouvelle politique «Priorité Jeunesse» poursuit deux objectifs complémentaires : Ouvrir le champ des possibles pour tous les jeunes. Avoir une attention particulière pour les jeunes les plus en difficultés, au regard du risque de fracture au sein de la jeunesse. Cette politique s articule autour de 13 chantiers prioritaires, déclinés en 47 mesures concrètes, mises en œuvre dès Les 13 chantiers : Créer un service public de l information, de l accompagnement et de l orientation qui réponde à la diversité des attentes des jeunes ; Promouvoir la réussite de tous les jeunes en luttant contre le décrochage ; Améliorer la santé des jeunes et favoriser l accès à la prévention et aux soins ; Faciliter l accès des jeunes au logement ; Favoriser l accès à l emploi des jeunes ; Sécuriser les parcours d insertion sociale et professionnelle des jeunes ; Favoriser le parcours de réinsertion des jeunes détenus ou faisant l objet d une mesure judiciaire ; Favoriser l accès des jeunes aux sports, à l art, à la culture et à une offre audiovisuelle et numérique de qualité ; Développer la culture numérique et l accès des jeunes aux nouveaux métiers de l Internet ; Accroître et diversifier la mobilité européenne et internationale des jeunes ; Promouvoir et valoriser l engagement des jeunes ; Renforcer la représentation des jeunes dans l espace public ; Conforter le lien entre les institutions et les jeunes et lutter contre les discriminations. Une méthode : Une coordination interministérielle renforcée pour traiter les sujets transversaux, autour du délégué interministériel à la jeunesse (désigné par décret le 9 janvier 2014) ; Une politique à mener en partenariat avec les collectivités et les associations. Si ces politiques sont aujourd hui principalement mises en œuvre par les services déconcentrés de l État au titre des différents ministères, certaines d entre elles sont conduites directement par les collectivités territoriales ou auront vocation à l être dans le cadre de la future loi de décentralisation ; 8 Faire participer les jeunes à la construction des politiques qui les concernent : reconnaissance par la ministre du forum français de la jeunesse (18 mouvements de jeunes fédérés) comme interlocuteur légitime des pouvoirs publics.

9 La déclinaison aquitaine du Plan interministériel, des initiatives nombreuses, un travail interministériel développé La démarche adoptée en Aquitaine a consisté dans un premier temps à opérer un recensement des initiatives régionales auprès des services de l État en région et dans les départements de sorte à dresser un premier état des lieux des actions conduites. Quatre axes ressortent de ce premier état des lieux et constituent les priorités déclinées en Région Aquitaine : Tout d abord, une préoccupation autour des questions de la réussite éducative et de l insertion professionnelle des jeunes. En effet, les éléments statistiques tout comme les analyses portées par les services de l État, au premier rang duquel les services de l Éducation Nationale exposent la nécessité d un travail concerté dans ces domaines. Si les résultats sont plutôt dans la moyenne supérieure en Aquitaine, il convient de poursuivre le travail engagé ces dernières années autour de la lutte contre le décrochage scolaire, la prévention de l illettrisme, la valorisation des parcours d excellence et la prise en compte de la réussite éducative dans son acception la plus large. L insertion professionnelle des jeunes reste ainsi une préoccupation majeure pour la région et l impact des mesures en leur faveur doit faire l objet d une attention partagée de l ensemble des acteurs concernés, État, collectivités territoriales, établissements, associations, en s efforçant d associer les jeunes eux- mêmes chaque fois que cela sera possible. Ensuite, un axe de travail autour du logement des jeunes : la tension sur le logement dans la région, en particulier dans les zones les plus urbanisées, ne permet pas un accès facilité des jeunes à un logement indépendant. Au-delà du constat, comment mettre en cohérence l ensemble des réponses actuellement apportées? Comment mesurer les besoins aujourd hui non satisfaits? Comment associer l ensemble des acteurs, services de l État, des collectivités territoriales, des associations et les jeunes à ces réflexions? La santé des jeunes et la lutte contre les conduites addictives : les statistiques en matière d usage de substances psycho actives nécessitent une réflexion approfondie et une mobilisation de tous dans ce domaine. Cela passe par le repérage de l ensemble des initiatives conduites par les uns et par les autres, et par le nécessaire effort de mise en cohérence des multiples initiatives, y compris celles portées par les jeunes eux-mêmes. Enfin, l accès à la citoyenneté, l engagement, la lutte contre les discriminations et la participation à la vie publique constituent un axe fort de prise en compte des compétences sociales des jeunes. Ces thématiques étant transversales, un défi est sans doute à relever pour placer la jeunesse au cœur des enjeux de cohésion sociale, de l éducation populaire et de l ensemble des politiques publiques aux différents niveaux de notre organisation administrative. Une attention toute particulière visant à une articulation avec le Conseil interministériel des villes, le Plan de lutte contre la pauvreté et pour l inclusion sociale devra être apporté ainsi que le Plan régional de prévention et de lutte contre l illettrisme. Des axes de travail validés et des partenariats à approfondir Le suivi de ces 4 axes validés en CAR (Comité de l Administration Régionale) du 3 juillet 2013, a été confié à des référents désignés respectivement par le Recteur et le Directeur de la DIRECCTE pour le premier axe, par la Directrice de la DREAL pour le second,par le Directeur général de l ARS pour le troisième et par le Directeur de la DRJSCSpour le dernier. 9

10 L animation générale du plan a été confiée à la DRJSCS. Ce groupe projet a repris et actualisé l ensemble des chantiers et des mesures qu ils contiennent au cours du quatrième trimestre Ce travail est en fait un chantier permanent qui doit être ouvert à tous les acteurs des politiques en direction des jeunes et des jeunes eux-mêmes. Ce chantier doit également être évolutif pour aller vers la recherche de cohérence et de co-construction. L état des chantiers présenté infra est donc un rapport d étape actualisé à la date de juin Il doit être amendé avec la prochaine étape de l élargissement du Plan aquitain «Priorité jeunesse». Un élargissement de la consultation aux collectivités locales, aux réseaux associatifs et aux jeunes eux-mêmes. L étape suivante vise donc à associer les partenaires (collectivités, associations,partenaires institutionnels, représentation des jeunes, ) aux priorités du CIJ, en procédant à un temps d échange avec l ensemble des acteurs autour des premières mesures priorisées. Des rencontres seront programmées en 2014 dans cette optique. Elles seront l occasion d une appropriation collective de ce Plan Aquitain par tous ceux, où qu ils soient sur le territoire régional, s inscrivant dans la démarche proposée. Si la déclinaison aquitaine du Plan «Priorité jeunesse» s articule autour de 4 axes,les actions publiques en direction de la jeunesse ou plus exactement des jeunes et des jeunesses avec leurs similitudes sur certains points et leurs différences sur d autres nous obligent à ne pas nous enfermer dans une addition de mesures relatives à l éducation, l emploi, le logement, la santé ou l engagement et la participation à la vie publique ou la lutte contre les discriminations. Elles nous obligent à penser global pour l ensemble des actions, mesures ou dispositifs et spécifique en fonction du territoire, de la richesse, de la pauvreté, de l éducation en bref des ressources que le ou les jeunes peuvent mobiliser pour s inscrire dans l espace public qui par bien des aspects reste encore complexe et compliqué à pénétrer. Ce Plan a pour ambition de permettre de rendre plus lisible cette diversité. Calendrier de travail : 2013 : Présentation au CAR du 3 juillet 2013 des mesures arrêtées au CIJ, du panorama statistique de la jeunesse en Aquitaine, des actions recensées et des axes prioritaires émergents. Envoi d un premier plan mi-juillet constituant l analyse et la présentation des priorités de l État en matière de politique jeunesse pour la région. Installation du groupe projet en septembre. Réunions de travail thématiques à partir de septembre autour des 4 axes prioritaires. Actualisation du Plan aquitain (décembre 2013) : Organisation au premier semestre d une réunion publique de présentation à l ensemble des acteurs de la région (Collectivités territoriales et associations), en intégrant les services départementaux des services de l État. Organisation ou intégration de la dimension du Plan priorité jeunesse dans les différentes manifestations thématiques relatives aux 4 axes prioritaires du Plan en prenant en compte la parole des jeunes. Reprise de la déclinaison aquitaine du Plan en intégrant les différents apports de l ensemble des acteurs concernés, construire un outil adapté à la démarche collaborative proposée. 10

11 11 Mesures nationales

12 CHANTIER 1 Mesure 1 Créer un service public de l information, de l accompagnement et de l orientation qui réponde à la diversité des attentes des jeunes Création d un nouveau service public de l orientation Le SPO aura pour mission de coordonner et mettre en réseau au niveau régional tous les services et les structures qui concourent à l information sur les formations et les métiers. Mise en place du Service Public Régional de l Orientation en Aquitaine lors de la séance plénière du Comité de Coordination Régionale de l Emploi et de la Formation Professionnelle (CCREFP) du vendredi 11 octobre Point 4 : Préfiguration SPRO service public régional de l orientation : Le projet de loi prévoit un pilotage SPRO par les Conseils Régionaux. Un chef de projet SPRO est en cours de recrutement au Conseil Régional. L objectif est de se baser sur le travail fait avec le SPO et d aller au-delà de l actuelle labellisation des 21 réseaux. Le travail est en cours de construction dans l objectif d établir un véritable partenariat. Le CCREFP plénier sera l instance de pilotage politique stratégique du SPRO. Le Conseil Régional mettra en forme les orientations qui auront été fixées en CCREFP plénier. La commission orientation du CCREFP réactivée sera la commission technique du SPRO (animatrice Maty NDOM) Pour démarrer le SPRO, on reprend la base des 21 réseaux labellisés SPO. Aquitaine Cap Métiers est la structure support en matière de ressources/formation/ professionnalisation. Le SPRO par rapport au SPO doit tenir compte de l arrivée des Espaces Métiers Aquitaine (EMA) sur le territoire (Pôle emploi, Missions Locales, CIO, ). Informations sur le projet de préfiguration du SPRO : Les objectifs de la réforme Un service public de l orientation refondé, à compétences partagées, qui s appuie sur une nouvelle collaboration entre l État et la Région afin de répondre au mieux aux besoins en matière d orientation, un droit et un enjeu majeur pour chaque citoyen. L État définit au niveau national la politique d orientation des jeunes, des élèves et des étudiants dans les établissements scolaires. Il met en œuvre une politique éducative de l orientation. La Région organise le service public régional de l orientation tout au long de la vie, il coordonne sur son territoire les actions des structures qui concourent à ce dernier, en direction des publics jeunes et adultes. Les partenaires sociaux sont associés à la définition d une vision partagée des enjeux citoyens, sociaux et économiques et des priorités du SPRO ainsi qu à sa mise en œuvre. Tous les partenaires mutualisent dans des conditions définies avec la Région les compétences et ressources contribuant au SPRO afin de garantir une meilleure prise en compte des besoins de la personne. 12 Le socle de travail Se baser sur la Charte nationale du SPRO ainsi que sur les travaux déjà menés par l ARF et les concertations entre les huit régions en charge de l expérimentation. S appuyer sur les travaux engagés en 2012 avec le Rectorat, la DIRECCTE et la DRJSCS dans le cadre de mise en œuvre d un projet de Service Public de l Orientation, initialement porté par la Direction interministérielle de l orientation (ex : convention des réseaux locaux d organismes participant au SPO, en date de juillet Labellisation de 21 zones géographiques). Le SPRO doit être bâti en s appuyant sur tous les projets régionaux préexistants. Le suivi des jeunes âgés de 16 à 18 ans, repérés par les plateformes conformément à l article L313-7 du code de l éducation, et sortis du système de formation initiale sans diplôme ou qualification doit par exemple être intégré au projet. Aquitaine Cap Métiers en tant que CARIF OREF, porteur de la promotion des métiers constitue un pivot Les indicateurs d évaluation de l expérimentation devront être construits au fur et à mesure de la mise en œuvre du SPRO.

13 Mesure 1 suite mesure 1 Les échéances Impulsion par le CCREFP des travaux du SPRO. Ce dernier reposera sur un réseau de référents au sein de chacun des organismes partenaires et sera piloté par le Chef de projet SPRO du Conseil régional ; Organisation d un comité consultatif des proviseurs experts auprès de la commission orientation du CCREFP (en instance de validation) ; Suite à l organisation régionale, une organisation territorialisée sera proposée en s appuyant sur les Missions Formation Emploi des services du Conseil régional et sur les Espaces Métiers d Aquitaine ; Détermination des espaces territoriaux pertinents à l échelle infrarégionale pour l organisation du SPRO afin d aller au-delà de l actuelle labellisation ; Mise en œuvre d un Plan pour l Orientation, qui sera ensuite intégré au prochain CPRDFP ; Organisation des Assises de l Orientation en Pour mémoire, le travail de préfiguration du SPO, conduit au plan régional en Aquitaine, a permis l installation progressive dans les 21 bassins, de coordinations renforcées. Ces coordinations sont particulièrement développées entre les CIO et les missions locales du fait de leur implication conjointe dans les cellules de veille éducative et les plates-formes de suivi et d appui aux jeunes décrocheurs. Elles constituent une base de travail pertinente pour élaborer, en liaison étroite avec les PIJ, le plan concerté de rationalisation. Pour les services de l État, une impulsion régionale - Rectorat/DRJSCS/DIRECCTE - sera nécessaire pour harmoniser les démarches et engager le processus sur les autres sites. À noter aussi la coordination par la DRJSCS de l information jeunesse en Aquitaine : 1 CRIJ et 99 PIJ labellisés qui travaillent dans un contexte partenarial avec les CIO et missions locales, notamment dans le cadre du SPO. Le réseau information Jeunesse est représenté dans 19 des 21 zones; des structures sont prêtes à intégrer leur zone. Dans chaque département, les correspondants Information jeunesse des DDCS/PP travaillent à permettre cette intégration. Expérimentations FEJ-IJ-SPRO en Aquitaine : Commentaires Mise en place par le Conseil Régional d Aquitaine (expérimentation) en lien avec la DIRECCTE, la DRJSCS et le Rectorat. Régional CRA - DIRECCTE - DRJSCS - Rectorat 13

14 Créer un service public de l information, de CHANTIER 1 l accompagnement et de l orientation qui réponde à la diversité des attentes des jeunes Mesure 2 Comment améliorer l offre d information portée par les administrations (État et collectivités territoriales) pour promouvoir l accès des jeunes aux droits et aux services qui les concernent? La multiplication des lieux d information est problématique pour les jeunes. Un diagnostic des besoins et de l offre sera mené au niveau local et permettra la mise en place d un plan concerté de rationalisation et d optimisation de l offre. Les structures feront l objet d une labellisation. 1 - Information des jeunes et CIJ 2014 Abandon de la mesure 2 (RIM du 3 décembre 2013) et nouvelle mesure pour Objectif général : Améliorer l offre d information des jeunes portée par les administrations (État et collectivités territoriales) en partant des situations réelles des jeunes pour leur permettre de mieux accéder aux droits et aux services qui les concernent et satisfaire ainsi leurs besoins prioritaires en termes d information numérique et présentielle. 2 - Information des jeunes et CIJ 2014 Objectifs opérationnels : Placer les jeunes usagers au centre de la démarche en partant de leurs besoins concrets. La mise en exergue d idéaux-types de parcours de jeunes, pointant les moments charnières en matière d information, doit permettre de couvrir la diversité des profils/ besoins/ situations de jeunes ; Identifier, mettre en place et évaluer des solutions concrètes et innovantes construites par les acteurs institutionnels concernés en lien avec de jeunes usagers ; Adapter, élaborer et diffuser les outils réglementaires et/ou méthodologiques et les référentiels nécessaires à la généralisation des solutions probantes ; Pilotage: DJEPVA et SG MAP en appui technique et méthodologique. 3- Information des jeunes et CIJ 2014 Mise en œuvre envisagée : Phase 1 Diagnostic partagé de l offre et de la demande d information des jeunes (1er trimestre 2014) ; Phase 2 - Co-construction et sélection d actions à expérimenter au plan national et au plan local (2ème trimestre 2014) ; Phase 3 Mise en œuvre des expérimentations ( ) ; Phase 4 Évaluation et décisions finales (2016) ; Territoires - 2 régions pilotes (non déterminées). En matière d Information Jeunesse, la DRJSCS a pour objectif de renforcer l accès à l information et à l orientation en vue d améliorer l accès à l autonomie des jeunes. Cela pourra passer, pourquoi pas, par un renforcement d un label IJ plus ouvert. Pour cet objectif, mise en œuvre d une convention pluriannuelle d objectifs avec les partenaires du réseau information jeunesse. Garantir l offre de formation des acteurs du réseau information jeunesse. Implication dans le SPRO. Délégation régionale ONISEP Aquitaine : l objectif d information sur les métiers et les formations s appuie depuis longtemps sur des publications distribuées, avec l aide du CRA, à tous les jeunes aquitains aux différents paliers d orientation (Après ma 3ème, Après le CAP, Après le Bac, Après le Bac+2/+3). Le dispositif est renforcé par une offre d information personnalisée et territorialisée avec le service «mon orientation en ligne» qui répond aux questions d orientation jeunes 5 jours par semaine de 10h à 20h via le téléphone, le mail et le «tchat». L offre numérique s articule autour des informations géolocalisées et outils proposés aux jeunes par le site fr et sa déclinaison régionale (JPO, Salons, «ma voie pro», «ma voie pro europe», «mon stage en ligne», ) et les applis mobiles («ONISEP», «monorientationenligne», «ma seconde chance»). Dans les départements, des coordinations dont l animation est assurée par les DDI réunissent les BIJ/PIJ dans le but d harmoniser les actions en lien avec les partenaires et de mettre en place des formations (départementales ou régionales). 14 Régional /Départemental DRJSCS/CRA/Rectorat/DIRECCTE

15 CHANTIER 2 Promouvoir la réussite de tous les jeunes en luttant contre le décrochage Mesure 3 Des réseaux «objectif formation-emploi»- seront mis en place dans chaque académie pour proposer à chaque académie pour solution adaptée pour réintégrer une formation Mesure 4 Le service civique : une solution pour les décrocheurs Pour 2014, l objectif national est de ramener jeunes en formation en structurant d avantage l action des différents acteurs. Les réseaux regroupent les acteurs de l EN présents sur le territoire afin de coordonner et développer l offre proposée aux décrocheurs. En 2013, jeunes sont retournés en formation initiale qualifiante. Le réseau FOQUALE rassemble, dans le périmètre des Zones d Animation Pédagogique, l ensemble des dispositifs de l éducation nationale susceptibles d accueillir les jeunes décrocheurs. Il est constitué de chefs d établissements, des personnels de la MLDS, des Directeurs de CIO. Les responsables ont été nommés. Ce réseau se substitue dans l académie de Bordeaux aux commissions de prévention des ruptures scolaires présentes dans toutes les ZAP. Un plan triennal de prévention des ruptures scolaires recense et analyse les besoins des territoires. Des actions et des dispositifs sont alors mis en œuvre pour le repérage et l accueil des jeunes décrocheurs. Différentes offres peuvent leur être proposées : places disponibles en lycées et lycées professionnels, micro-lycée, service civique, pôle relais insertion Un contrat «Formation Qualification Emploi», signé par le tuteur, le jeune et sa famille formalise les modalités du parcours personnalisé de retour en formation. Proposer à de jeunes décrocheurs des missions de service civique. Les modalités de mise en œuvre ont été arrêtées entre le Rectorat et la DRJSCS. Un protocole de repérage, de positionnement et d organisation des parcours a été élaboré par le Rectorat. Une réunion de coordination régionale constituant un comité technique régional comprenant le CSAIO, la coordination académique de la MLDS, les représentants de la DRJSCS et les référents départementaux des DDCS et DDCSPP, les coordonnateurs départementaux des plates-formes de suivi et d appui aux décrocheurs s est tenue le 7 juin Des réunions de coordination départementales ont été programmées à la fin du premier semestre La Mission de lutte contre le décrochage scolaire est positionnée sur le tutorat des jeunes en service civique. Illustrations : Dans les Pyrénées Atlantiques, mise en relation du conseiller référent du service civique à la DDCS et de l IEN responsable au niveau du département des plateformes de décrochage scolaire. Une liste d associations agréées au titre du SC a été transmise en vue de proposer des missions aux décrocheurs après repérage par L EN. Une réunion a été organisée le 18 avril 2013 en leur présence et celle des responsables de CIO à l initiative conjointe de la DSDEN et la DDCS. Un objectif de 5 entrées en service civique à été fixé d ici fin juin sur l effectif total de 15 pour l année 2013 dans le département. En Gironde (DDCS), mise en place dés 2013 d un accord avec le DASEN pour accueillir certains décrocheurs en service civique. Régional Rectorat Régional DRJSCS/Rectorat 15

16 CHANTIER 2 Promouvoir la réussite de tous les jeunes en luttant contre le décrochage Mesure 5 Prévention et lutte contre le décrochage Mesure 6 Prévenir les sorties sans diplôme du 1er cycle post-bac et améliorer la réussite des étudiants. Des actions de prévention contre le décrochage menées dans chaque académie. Mobilisation des EPLE pour favoriser le bienêtre à l école et organiser un accompagnement personnalisé des élèves en risque de décrochage. Au niveau des établissements : Des cellules de veille fonctionnent dans 71% des collèges, 89% des LP et 80% des LGT de l académie de Bordeaux. Elles mettent en œuvre des actions individuelles ou collectives pour prévenir la rupture de scolarité. Les élèves repérés en situation de décrochage sont reçus en entretiens de situation, par les COP et les personnels de la MLDS. En , élèves ont été reçus en entretiens de situation par les COP : 66% poursuivent un cursus scolaire ; 14% s orientent vers l apprentissage. Les actions menées par la MLDS : élèves pris en charge 61% en prévention des ruptures ; 35% en modules de remédiation (pôles relais insertion) ; 4% en actions diverses (préparations aux concours médicaux). A la rentrée 2013, des référents «décrochage scolaire» sont nommés au sein des établissements scolaires de l académie. Ils sont chargés de coordonner les actions de prévention menées par les équipes éducatives et d animer les «groupes de prévention du décrochage scolaire» qui se substituent aux cellules de veille. Ils accompagnent les jeunes dans leur parcours personnalisé de retour en formation. Initiatives : En Dordogne (DDCSPP) soutien à l organisation par les partenaires (Mission Locales ) d une journée d étude sur la problématique des jeunes décrocheurs. Régional Rectorat/DCS/PP Le principe de flexibilité des parcours sera adopté en multipliant les passerelles entre formations et les possibilités de réorientation. Favoriser un meilleur accès (affectation) des élèves de bacs professionnels dans les BTS de l académie et les accompagner. Prévenir les sorties sans diplômes en amont par une meilleure information des jeunes et des équipes éducatives. 19 cordées de la Réussite et nouveaux projets Dispositifs spécifiques d accompagnement proposés dès le second semestre aux étudiants de L1 qui souhaitent améliorer leur niveau, ou redéfinir leur projet professionnel et leur orientation, ou bénéficier de passerelles. Passerelles à partir du second trimestre entre L1 ou entre L1 et IUT ou L1 et STS. Conventions entre universités et lycées pour les CPGE. Régional Mesure 7 Rectorat/DRJSCS /ACSé Expérimentation de la possibilité de laisser aux parents le choix de la décision de l orientation en fin de 3ème Promouvoir une orientation choisie par un dialogue renforcé avec l équipe pédagogique. Expérimentation en Aquitaine avec 14 collèges (+ 2 témoins) des 5 départements, dont tous les collèges d une ZAP de Dordogne. L expérimentation associe les lycées de secteurs afin d évaluer les effets à N National Rectorat

17 CHANTIER 3 Améliorer la santé des jeunes et favoriser l accès à la prévention et aux soins Mesure 8 Rendre plus lisible et accessible le dispositif d aide à l acquisition d une complémentaire santé Mesure 10 Augmenter le nombre de centres de santé en université Communication, accompagnement des jeunes dans les démarches. Le nombre de centres de santé en université passera de 14 à 30 en Les actions menées : Mise en œuvre du PRAPS : en Aquitaine, le PRAPS cible les jeunes (16-25 ans) ; Accueil et information des jeunes relevant du dispositif des missions locales d Aquitaine sur l acquisition d une complémentaire santé et les droits, actions de prévention et d éducation à la santé. Pistes à explorer : Contacts avec le SIUMPS de Bordeaux, mutuelles étudiantes et assurance maladie ; Travail sur la diffusion du message de sensibilisation et information sur l accès à la prévention et aux soins avec les complémentaires santé.. L Aquitaine dispose d un service de santé universitaire situé sur Bordeaux (SIUMPPS Centre de santé Domaine universitaire, 13 avenue Pey-Berland Pessac), Avec des antennes départementales (24, 47, 64 Médecine préventive universitaire de Pau, 2 rue Audrey Benghozi La Clé des champs à Pau et Médecine préventive universitaire de Bayonne, Maison de l étudiant, 77 rue Bourgneuf Bayonne). L ARS ne dispose pas des leviers en matière de médecine préventive universitaire, lesquels relèvent des universités. Pour plus d efficacité dans le portage de cette mesure, il est souhaité que le pilote de celle-ci soit issu des instances universitaires. Commentaires Les services de médecine préventive universitaire seront accompagnés pour leur permettre de compléter la prévention par la possibilité de prescrire. National/Régional ARS National ARS/Rectorat - Universités 17

18 CHANTIER 3 Améliorer la santé des jeunes et favoriser l accès à la prévention et aux soins Mesure 9 Définir les grandes priorités santé des jeunes pour l avenir Les grandes priorités santé des jeunes seront un des volets importants de la nouvelle stratégie nationale de santé. Diagnostic de l état de santé des jeunes Les actions menées : Enquête perception de la santé par les jeunes conduite par la DRJSCS en partenariat avec le ministère de la Défense «Enquête jeunes : autonomie, sport et santé» ; Enquête DELPHI, dans le cadre de l élaboration du programme «Manger mieux, bouger plus en Aquitaine». Pistes à explorer : Orientation des actions au niveau régional en prévention et promotion de la santé ; A terme diagnostic de référence pour des études ultérieures sur les jeunes et leur santé. Les appels à projets conjoints en direction des jeunes en prévention et promotion de la santé Les actions menées : - Les projets de promotion et éducation pour la santé en réponse à Appel à projets conjoint Conseil Régional ARS «Initiatives pédagogiques » en direction des Lycées généraux, professionnels et agricoles, CFA, EREA, MFR (Addictions nutrition santé mentale Vie Affective et Sexuelle) ; - Les projets en réponse à Appel à projets conjoint DRJSCS ARS «Sport Santé 2013». Pistes à explorer : - Améliorer et poursuivre les procédures des appels à projets conjoints Les Contrats Locaux de Santé Les actions menées : Prise en compte de la thématique jeune dans les objectifs des CLS : Dordogne : Bergerac (26 juin 2013), Nord (9 oct en cours) ; Gironde : Médoc (fin oct en cours), Bordeaux (nov en cours), Haute Gironde (en négociation) ; Landes : Montois (21 janv. 2013), Nord Landes (17 juin 2013), PALO (7 oct. 2013) ; Lot-et-Garonne : 1 CLS signé Grand Villeneuvois (12 sept. 2013) - Fumel et Agen (en cours) ; Pyrénées Atlantiques : Basse Navarre Soule (22 oct en cours), Val d Adour, Bayonne et Pau. OSCARS Les actions menées : - Outils en ligne : Observation et Suivi Cartographique des Actions Régionales de Santé permettant un suivi des actions en faveur notamment des jeunes en Aquitaine Jeunes et précarité Les actions menées : - Actions au sein des établissements scolaires - Lycées professionnels et agricoles, CFA, EREA, MFR : Sentinelles et référents (24). Promotion de la santé mentale et prévention du suicide - Groupe de parole (64). - «Point Relais Santé : de l expérimentation à la pérennisation» - Pour l essaimage d une culture santé chez les 16/25 ans (Aquitaine). - Bilan de santé des jeunes en insertion : actions conduites en Aquitaine par le Conseil Régional, les centres d examen de santé de l assurance maladie en collaboration avec l ARS et l association régionale des missions locales(aquitaine). - Permanence d accès aux soins (Aquitaine) renforcement des équipes (Aquitaine).

19 Mesure 9 suite actions correspondantes en Aquitaine - EMPP : Equipes Mobiles Psychiatrie et Précarité adaptation des dispositifs par territoire de santé (Aquitaine). Pistes à explorer : - Actions formation/action auprès des professionnels des Missions Locales (accueil, messages relatifs à la prévention et promotion de la santé). Partenaires : IREPS Mission Locales Rectorat/DSDEN Vie affective et sexuelle VIH-IST et Hépatites Les actions menées : Plate forme IVG-contraception (n Azur : ) Ecoute anonyme, informations sur les droits et l orientation sur : contraception, IVG, IST. (Aquitaine) ; Pass Accès contraception : mise à disposition d un chéquier favorisant l accès à la contraception pour les ans, gratuit, anonyme et de proximité (Aquitaine), Prévention et promotion de la santé sexuelle et de l égalité femmes/hommes par l information, le counseling, l orientation et la sensibilisation (Aquitaine) ; Édition des guides IVG-Contraception (Aquitaine) ; Vie affective et sexuelle des personnes porteuses d un handicap mental et psychique en institutions (Aquitaine) ; Sensibilisation à la réduction des risques sexuels et grossesses non désirées dans une approche transversale prenant en compte les rapports de genre (Aquitaine) ; Promouvoir des relations égalitaires dans la vie affective et sexuelle pour éviter les prises de risques sexuels (grossesses non désirées et IST) (24) ; Handicaps et sexualités (24) ; Charte de Qualité des Actions Collectives contribuant à l éducation pour la vie affective et sexuelle signée en Gironde par l ARS et l Inspection Académique et le conseil général de Gironde (33) ; Programme de développement des compétences psychosociales : «De la santé mentale à la vie affective et à la sexualité» (33) ; Action santé, sexualité, précarité (33) ; Mise à disposition de TROD (Test Rapide d Orientation Diagnostic de l infection VIH) (33) : Prévention, promotion dépistage VIH/IST/chez les personnes en situation de prostitution à Bordeaux et la CUB (33) ; Observatoire départemental sexualité (40) ; Éducation à la santé sexuelle et santé communautaire auprès de personnes en situation de fragilité et/ou de vulnérabilité (40) ; Actions d information et de sensibilisation pour un meilleur accès à l information sur la contraception et les grossesses non désirées auprès des jeunes en MFR. (47) ; Prévention des violences et des discriminations par la responsabilité sexuelle et affective en faveur des collégiens (47) ; Faciliter l accès à une sexualité vécue sans répression ni dépendance (40) ; Prévention Sida IST en LEP et CFA (64) ; Promouvoir des relations égalitaires dans la vie affective et sexuelle des adolescents et adolescentes (64) ; Faciliter la prise en compte des questions de sexualité des jeunes en situation de vulnérabilité sociale et/ou professionnelle (64). Partenaires : Conseil Régional d Aquitaine - IREPS Mouvement Français pour le Planning Familial CACIS - Diverses associations accueillant, conseillant et orientant les jeunes. Pistes à explorer : Charte de Qualité des Actions Collectives contribuant à l éducation pour la vie affective et sexuelle à étendre aux autres départements de la région 19 Actions en matière d addictions Les actions menées : Les établissements scolaires : (24-64) Prévention des conduites addictives et des conduites à risques ; Face aux conduites addictives à risques : choix et responsabilisation de ces comportements ; Prévention des conduites à risques ;

20 Mesure 9 suite mesure 9 Prévention des risques liés à la consommation de produits illicites : cannabis et autres substances Prévenir et lutter contre les conduites addictives (tabagisme, alcoolisme, toxicomanie et autres addictions Les addictions: Alcool, tabac, cannabis, prévention des conduites addictives (avec substances), sensibilisa tion aux dangers des drogues. Vivre ensemble pression, addiction et solutions Coordination régionale RPIB jeunes Alcool-tabac-cannabis Aquitaine, Programme d Accompagnement au Changement du fumeur de Tabac (PACT) (Aquitaine) ; Prévention des risques professionnels liés aux consommations de produits psycho-actifs dont le tabac (Aquitaine) ; Organisation de journées régionales de formation de sensibilisation et d échanges de pratiques sur les conduites addictives - Jeunes et tabac : Prévenir, repérer, et prendre en charge dans les Consultations jeunes Consommateurs (Aquitaine) ; Campagne alcoolisations massives (Aquitaine) ; Femmes enceintes et tabac (Aquitaine) ; Intoxication éthylique des jeunes : articulation entre les services d urgence ELSA consultations jeunes consommateurs services de psychiatrie et médecins généralistes (Aquitaine) ; Coordination sur les actions des réductions des risques en milieux festivaliers en lien avec les organisateurs de festivals les collectivités territoriales et la MILDT(Aquitaine) ; Prévention tabac et accompagnement vers le sevrage auprès de jeunes filles en foyer et habitat solidaires ( ) ; Jeunes et addictions, Addictions et milieu professionnel (24) ; Interventions en milieu de formation professionnelle, Aide à la parentalité (24) ; Prévention des addictions, jeunes et territoire, Réduction des risques et des dommages, accès aux soins de publics spécifiques, notamment précaires(33) ; Nourrir sa santé pour faire face à l addiction (33) ; Addictions, Jeunes et territoires (33) ; Coût de tabac sur l estuaire Blaye (33) ; Prévention des conduites addictives chez les jeunes 16/25 ans en parcours d insertion : formation culture commune, soutien aux acteurs, soutien aux actions spécifiques (33) ; Spectacles de prévention suivis d un débat sur la thématique des addictions (33) ; Petit déjeuner débat au centre pénitentiaire, prise en charge psychologique des détenus, rapprochement de la structure de soins des usagers (40) ; Les fêtes dans les Landes : + de SAM, - de risque» (40) ; Contrat Atout Route (40) ; Accès aux soins des personnes addictes en Hautes Landes - Consultation avancée et Prévention PAPRIQA Accès aux soins des personnes addictes à Capbreton - Projet expérimental de repérage et d accompagnement des conduites addictives chez les jeunes scolaires des communes de Mont de Marsan et St Pierre du Mont dans le cadre du Contrat Local de Santé (40) ; Prévention des conduites addictives en milieu scolaire (64) ; Action Réduction des Risques transfrontaliers, Automate échange de seringues zone sud côte Basque, Programme d aide à la motivation et au sevrage tabagique (64) ; Prévention Aide au Sevrage Tabagique, Projet AsT - Avenir sans Tabac (64) ; Prise en charge de l hépatite C dans un CSAPA, Prise en charge des personnes dépendantes du tabac (64) ; Prévention des addictions et conduites à risques sexuelles des ans (64). Partenaires : IREPS coordination régionale Agir réseau périnatalité Fédération addiction GRRITA ANPAA Ligue contre le cancer CEID Bizia ARIT Béarn toxicomanie CIAT La source Résilience Centres hospitaliers médecins du monde 20 Pistes à explorer : Prévention des addictions sans produits auprès des jeunes (jeux excessifs et pathologiques ; jeux d argent ; internet ) ; Développement de la prévention en milieu festif (ex : break the cycle) Prévention sac à dos prévention par les pairs en milieu festif.

21 Mesure 9 suite mesure 9 Alimentation et activité physique Les actions menées : En activité physique - IME - Pratique physique et santé des PH (24) - TEST DE LA FORME (64) En nutrition Essaimage «Une santé en béton» (Aquitaine) ; Bouge...une priorité pour ta santé collégiens Mutualité française (Aquitaine) ; «Un panier vert pour des cordons bleus» (Aquitaine) ; Manger-Bouger, le goût de la santé pour les jeunes Aquitains. (Aquitaine) ; Promotion de l activité physique chez les adolescents (47) ; Création d une consultation diététique associée à une activité physique adaptée au sein de la Maison des Adolescents (64) ; La santé dans l assiette (64). Éducation à la santé globale Les actions menées : - Centre de Santé - Plateforme Santé jeunes (33) ; - Promotion santé par les pairs : Étudiantes Relais Santé Bordeaux (33) ; - Espace Santé Jeunes (47) ; - Mobilisation partenariale pour une prévention territoriale en Moyenne Garonne (47). Santé mentale Les actions menées : - Développer les compétences psychosociales des jeunes aquitains (Aquitaine) ; - Prévention du suicide et aide aux jeunes en milieu scolaire (Aquitaine) ; - Développer l estime de soi des élèves (40) ; - Pour une meilleure estime de soi en collège et en lycée (40) ; - Point Accueil Écoute Santé Jeunes (33) ; - Prévention globale des risques suicidaires chez les jeunes 16/25 ans en parcours d insertion à la Mission Locale Technwest : formation culture commune, soutien aux acteurs, soutien à l environnement du jeune (33) ; - Réseau Santé Social Jeunes - Consolidation du Réseau Santé Social Jeunes en Libournais (33). Santé environnement Les actions menées : - Mallette pédagogique «Décibels, attention danger» (Aquitaine) ; - Audition : Prévention chez les jeunes en Aquitaine (Aquitaine). Partenaires : IREPS La DRAAF a mené des actions en direction des jeunes de 16 à 25 ans (étudiants, des missions locales, des foyers de jeunes travailleurs un panier vert pour des cordons bleus) qui pourraient être dupliquées sur d autres territoires. Ce projet vise à augmenter la consommation de fruits et légumes des jeunes adultes résidant sur la Communauté Urbaine de Bordeaux. Cette action s appuie sur l entreprise d insertion les P tits Cageots, permettant de rendre accessible des fruits et légumes de qualité (panier à prix coûtant) dans une démarche de solidarité et de développement durable. Les jeunes bénéficient aussi d ateliers cuisine animés par la cuisine mobile de la Banque alimentaire de la Gironde et d actions éducatives animées par des pairs. 21 Accompagnement 25 lycées pilotes : réalisation d un guide (ARBIO)/ Année3 : Soutenir la consommation de produits bio et des produits locaux (en priorité sous SIQO et à faible impact environnemental) en restauration scolaire, Informer les jeunes sur l origine des produits, sur les SIQO, sur le savoir-faire des agriculteurs, Participer à la mise en application des recommandations du GEMRCN, Proposer un diagnostic et une démarche méthodologique dans l introduction de produits bio, locaux et de qualité en restauration scolaire : Accompagnement de 25 lycées pilotes d Aquitaine (dont 5 lycées agricoles) pour l introduction d au moins 5 % des achats alimentaires en produits bio et 5 % en produits locaux (en priorité sous SIQO et à faible impact environnemental).

22 Mesure 9 suite mesure 9 Mettre en place un diagnostic et une démarche méthodologique dans l introduction de produits bio, locaux et de qualité en restauration scolaire en Aquitaine (FRCAA et la FRCIVAM, Adhérent ARBIO ( CA, CIVAM bio), CONSEIL RÉGIONAL,DRAAF, Un plus Bio). Éducation au goût pour les étudiants (ISNAB) : Former les jeunes étudiants aux méthodologies de la dégustation des aliments à l image de ce qui se fait dans certaines écoles pour le vin. En faire de véritables ambassadeurs du goût, capables à leur tour d éduquer et parler de la qualité sensorielle des aliments, dans l entreprise, à leurs clients : vision, audition, toucher, saveurs, texture (somesthésie et kinesthésie, trigéminal, et olfaction (odeurs-parfums et arômes). Rédiger un kit pédagogique pour les enseignants et un Manuel de dégustation des aliments à usage des étudiants. Expérimenter ce programme en Aquitaine pendant un an, en vue de le tester à d autres régions françaises et constituer à terme un Réseau National d Éducation au Goût destiné aux étudiants, comme celui pour les jeunes lancés en 2011 par les Ministères de l Agriculture et de l Éducation. (Réseau National d Éducation au Goût des jeunes) (DRAAF/ ARS/ Rectorat Lycée Hôtelier de Talence et du Pays Basque/ Université Bordeaux 1, ENSCBP Université des métiers Pau Boulangerie, Bordeaux chocolatier, Chambre des Métiers et de l Artisanat (université des saveurs) Food Flavor, expertise en Science des aliments et méthodologie de la dégustation (Paul Le MENS en tant qu exécutant) Slow Food France (démultiplication de l information) Gourmets de France (démultiplication de l information). Les expérimentations FEJ en Aquitaine : - AP2 118, «Pour l essaimage d une Culture Santé chez les 16/25 ans», Mission locale de la Moyenne Garonne, LERFAS. Déclinaisons départementales (DDCSPP) : Dordogne : Accompagner, conseiller le mouvement sportif local dans la réponse à l appel à projet régional sur le CNDS part territoriale ; Inciter les acteurs associatifs des APPN (Activités sportives de pleine nature) à mettre en place des actions santé au bénéfice des familles périgourdines dans une logique santé /bien-être ; Favoriser la prise d adhésion des jeunes participants aux actions ponctuelles de manière à encourager la pratique régulière. S impliquer dans les CLS du Périgord Vert et de la Communauté d agglomération de Bergerac pour : - Faire reconnaître l intérêt d associer le réseau IJ, le secteur association JEP et le mouvement sportif au CLS - Faire aborder les thématiques telles que l alimentation, le sommeil, le suicide, les diverses formes de conduites à risques, le tabac, l alcool, les usages excessifs Internet et jeux vidéo, les grossesses précoces ; - Faire prendre en considération les publics particuliers tels que jeunes SDF et jeunes de la communauté des gens du voyage. - Faire prendre en considération les priorités du CIJ dans le cadre du FIPD et de la programmation MILDT départementale. Régional /Départemental ARS/DRAAF/DRJSCS/DDCS/PP/CRA 22

23 CHANTIER 4 Favoriser l accès des jeunes au logement Mesure 11 Mettre en place une garantie universelle des risques locatifs Mesure 12 Optimiser le droit commun pour faciliter l accès des jeunes au logement Permettre au public ne présentant pas les garanties usuelles de solvabilité ou de caution suffisantes d accéder au parc privé locatif. Mise en œuvre par le Conseil Régional d Aquitaine du dispositif «garantie logements Clé Aquitaine» qui sera à articuler avec les dispositions nationales issues de la Loi ALUR (adoptée le 24 mars 2014). Initiatives Dordogne :. Mobilisation du FSL pour l accès au logement des jeunes, avec paiement de la caution et avance du premier mois de loyer + aide à l ouverture des compteurs.. Dispositif de baux glissants. Commentaires Annonce dans le cadre de la conférence nationale contre la pauvreté. Ne concerne pas que les jeunes mais leur bénéficiera. Entrée en vigueur en National/Régional Départemental DREAL/CRA La réglementation sera renforcée pour faciliter l accès de tous au logement : régulation des excès du parc privé (sécurisation des relations bailleurs/locataires, encadrement des loyers renforcé, harmonisation de la législation de la location de meublés, amélioration de la réglementation des pratiques des intermédiaires immobiliers). Amélioration de l accès au parc social pour les jeunes et développement de l intermédiation locative. La réglementation sera renforcée par la loi ALUR pour faciliter l accès de tous au logement : régulation des excès du parc privé (encadrement des loyers, préavis réduit à un mois, simplification colocation, encadrement locations meublés, réduction frais agence). Amélioration de l accès au parc social pour les jeunes et développement de l intermédiation locative. Dispositif «1,2, toits» proposé et mis en place par le conseil régional. Illustrations : Dordogne :. Développement de solutions de colocation pour les jeunes étudiants ou apprentis sur les grands logements (T4/T5) par l Office Public Départemental en lien avec les missions locales : Périgord Noir et Haut Périgord.. Développement de chantiers d insertion et d ateliers à la vie active (un seul en Aquitaine) pour solvabiliser les jeunes, notamment les moins de 25 ans. Gironde : Développement de projets augmentant l offre de logement pour les jeunes (Résidences hôtelières à vocation sociale (RHVS), Mouv Access). Lot et Garonne : Un service «médiation logement», chargé du développement de l offre de logement pour les jeunes en formation professionnelle, est mis en œuvre conjointement par les 3 missions locales du département. Ce service, cofinancé par le Conseil Général, la CAF et l État (BOP 135), fait suite à une expérimentation conduite dans le cadre du Fonds d Expérimentation pour la Jeunesse (FEJ). En 2012, il a permis d assurer le suivi de 827 Jeunes, dont 224 ont été accompagnés vers un logement autonome (160 bailleurs sont aujourd hui partenaires de ce dispositif). 23 National/Régional Départemental DREAL/CRA

24 CHANTIER 4 Favoriser l accès des jeunes au logement Mesure 13 Améliorer les conditions d hébergement des jeunes en alternance. Les conditions d hébergement des jeunes en alternance seront améliorées et le nombre de places d hébergement qui leur sont destinées seront accrues selon 3 axes : création, reconstruction, réhabilitation de places hébergement dans le cadre de la contribution du Programme d investissement d avenir (PIA), mobilisation au bénéfice des apprentis des capacités d hébergement des internats des lycées professionnels et des capacités d hébergement dans des centres AFPA. Renforcement de la prise en compte de la population des jeunes (couples, individus) pour l habitat. Prévention de l exclusion et de l insertion des jeunes vulnérables / Favoriser le rôle du réseau information jeunesse dans ses missions de soutien de proximité / Mettre en place un suivi des jeunes en grande précarité dans le cadre des Systèmes intégrés d accueil et d orientation (SIAO) / Favoriser certaines formules d accès au logement (cohabitation, intermédiation,...). Six expérimentations FEJ se sont déroulées en Aquitaine. - AP1 195, «Développement d un service médiation logement sur le département du Lot-et-Garonne», Mission locale : Agenais, Pays Villeneuvois et Moyenne Garonne, CREDOC. - AP1 239, «Mise en place d un réseau d hébergement en chambres chez les particuliers pour les jeunes en mobilité», Région Aquitaine, CEREQ. - AP1 269, «AgiLoJe», CNML / UNCLLAJ / ANSA, CREDOC - AP2 057, «Projet Pro Domo», CEID, Université Bordeaux 2 - LAPSAC. - AP1 055, «Accompagner les jeunes mineurs dans l accès et la réalisation de leur contrat d apprentissage», Association «Foyer pour tous», Association «ABPRJ». Illustrations : En Dordogne, projet du campus de formation sur la Communauté d Agglomération Périgourdine pour les jeunes en alternance et en apprentissage, inscrit au PIA. Projet sur le Bergeracois, inscrit au PIA. En Gironde, projets de FJT et de RHVS en cours. En Lot et Garonne, projet de création d un FJT sur le territoire de la commune de Villeneuve-sur-Lot. Sa réalisation est programmée pour la fin de l année Un service, dénommé «Apprends-Toit» destiné à développer l offre d hébergement des jeunes en alternance, est mis en œuvre conjointement par le FJT d Agen et le bailleur social «Groupe Ciliopée». Particulièrement adapté à la structure rurale du département, il permet de décentraliser des places du FJT d Agen dans les bourgs ruraux. 14 places seront ouvertes en septembre 2013 (pour un objectif final de 30 places). National/Régional DREAL/CRA/DRJSCS/DDCSPP 24

25 CHANTIER 5 Favoriser l accès à l emploi des jeunes Mesure 14 Améliorer la connaissance des besoins en logement des jeunes Mesure 15 Développer l offre de logement pour les étudiants Actions réalisées : Étude URHAJ sur l observatoire de l habitat des jeunes en Gironde (2013) et étude du conseil régional en 2014 sur le logement étudiant en Aquitaine. Actions à mener (2015) : Utiliser l étude de besoins territoriaux menée par la DREAL et AROSHA pour mieux orienter la production vers les petits logements et utiliser l outil d observation (numéro unique) de la demande pour mieux évaluer les besoins des jeunes. Plan logements au niveau national décliné au niveau local. Actions : programme CROUS , 2000 nouveaux logements prévus dans le cadre du prochain CPER. Actions à promouvoir dès à présent : Inciter (PAC, avis sur document) à une meilleure prise en compte des besoins en logement des jeunes dans les documents de programmation : PDH, PLH, PDALPD Régional DREAL/CRA National/Régional DREAL/CROUS/CRA 25

26 CHANTIER 5 Favoriser l accès à l emploi des jeunes Mesure 16 Mettre en place le contrat de génération et soutenir le développement des emplois d avenir Mesure 17 Soutenir les initiatives des jeunes créateurs d entreprise Mise en place du contrat de génération/emplois d avenir Soutenir la création d entreprises par les jeunes : Microcrédits, prêts, BPI, sensibilisation des élèves, information des jeunes. Création d un centre ressources des initiatives. Information des prescripteurs (les Missions locales) et formation prévue pour les conseillers. Actions conduites dans le cadre des emplois d avenir : Rencontre régionale des emplois d avenir aquitain (6 novembre 2013) ; Accompagnement des jeunes vers l emploi et sécuriser les parcours de formations professionnelles ; Mobilisation des associations employeurs / Proposition de parcours de formation conduisant aux métiers du sport et de l animation / Valorisation de compétences relevant de l éducation non-formelle dans les CV (en particulier pour le niveau V). Mise en œuvre dans certaines Missions Locales d ateliers «Fabrique à Projet» pour aider à la construction du projet. Réseau Information Jeunesse : documentation, publication, «Lettre de l initiative», guide Création d entreprise, Réseau de structures d accompagnement à la création d entreprises (Boutique de gestion, Chambres consulaires, Couveuses, ). Illustration : En Dordogne, plusieurs entreprises ont été créées par des jeunes soutenus par la DDCSPP au cours des 3 années précédentes (sellerie d art, restaurant occitan, poterie d art). Ce dispositif projet jeunes sera maintenu. Les collaborations constructives avec l association Airelle et l ADIE seront entretenues. Régional DIRECCTE / DRJSCS DDCS /DDCSPP National / Régional/ Départemental DIRECCTE / DRJSCS DDCS /DDCSPP - 26

27 CHANTIER 5 Favoriser l accès à l emploi des jeunes Mesure 18 Le partenariat entre les établissements d enseignement supérieur, le service public de l emploi et le monde économique sera renforcé pour mieux accompagner l insertion professionnelle des jeunes. Mesure 19 Expérimenter les emplois francs pour lutter contre les discriminations dont sont victimes les jeunes issus des quartiers prioritaires. Les compétences et l accompagnement à l insertion seront développés en s appuyant sur des partenariats avec le monde économique. Développer les stages et l alternance dans les cursus. Animer des réseaux d anciens étudiants et mieux prendre en compte les attentes du monde professionnel dans l élaboration des contenus et des méthodes des formations. Aide forfaitaire annuelle aux entreprises du secteur marchand. Public cible : jeunes - 30 ans résidant en ZUS depuis au moins 6 mois. Actions partenariales en cours avec les Missions Locales implantées dans les zones universitaires (pré-bordeaux). Partenariat existant dans le cadre du parrainage (nos quartiers ont des talents). Existence de nombreuses initiatives : ADIE (Créa jeunes). Expérimentation PICQ - 8 points d information à la création d entreprise pour les personnes issues des quartiers prioritaires politiques de la ville (en co-pilotage avec la caisse des dépôts et SG-CIV). Seules des communes de Gironde sont concernées par l expérimentation qui vient de se mettre en place : Bordeaux, Bègles, Cenon, Floirac, Lormont, Mérignac, Pessac, Talence, Villenave-d Ornon. Commentaires Une étude sera menée sur plusieurs territoires pour identifier les appuis dont ont bénéficié les jeunes sortants de l enseignement supérieur et les obstacles rencontrés. Commentaires Expérimentation sur 3 ans emplois francs sur 10 sites tests. National/Régional DIRECCTE / DRJSCS ACSé National/Régional DIRECCTE / DRJSCS ACSé 27

28 CHANTIER 6 Sécuriser les parcours d insertion sociale et professionnelle des jeunes Mesure 20 Mobiliser la garantie jeune Contrat signé entre un jeune en difficulté d insertion et le SPE avec garantie de ressources équivalent RSA. La garantie jeune est mise en place au moyen des missions locales dès 2013 en Lot et Garonne (Marmande et Villeneuve sur Lot). Elle sera étendue à la Dordogne en 2014 et à l ensemble de la région en 2015/2016. Mesure 21 Réflexion autour d une allocation d études et de formation sous conditions de ressources. Réduire la proportion d étudiants pénalisés par obligation de travailler en créant une allocation d étude et de formation sous conditions de ressources. Commentaires Contrat signé entre un jeune en difficulté d insertion et le SPE avec garantie de ressources équivalent au RSA. Prend appui sur le CIVIS. Le dispositif lancé depuis septembre 2013 dans dix territoires pilotes. National/Régional DIRECCTE National MEN/RECTORAT Mesure 23 Encadrer le recours excessif aux stages et améliorer le statut des stagiaires Concertation à mener sur le plafonnement de la part des stagiaires dans les effectifs, limitation à 6 mois des stages longs, requalification en contrat de travail des stages se substituant à un emploi permanent. Mise en œuvre d un plan de contrôle inspection du travail. National DIRECCTE 28

29 CHANTIER 6 Sécuriser les parcours d insertion sociale et professionnelle des jeunes Mesure 22 Réduire le taux de rupture des contrats d apprentissage pour les jeunes les plus fragiles Expérimentation pour accompagner les jeunes les plus fragiles en contrat d apprentissage. Mise en œuvre dans le cadre du COM Apprentissage d une action «PREPA» visant à accompagner les jeunes vers et dans le contrat d apprentissage. Mise en place d un observatoire avec l OREF et d un suivi des ruptures en lien avec le rectorat. Expérimentation : «Renforcer les compétences de base des apprentis» en Aquitaine dans le cadre du Forum 2.0 de l ANLCI. Objectifs : permettre à des CFA volontaires d être accompagnés/outillés/formés sur la prise en charge des apprentis en difficulté avec la maîtrise des compétences de base Il s agit de mettre en place une démarche d accompagnement en inter-cfa au niveau organisationnel et pédagogique sur : - l élaboration d un diagnostic des pratiques permettant la prise en charge et le renforcement des compétences de base des apprentis au sein de leur établissement; - la formalisation d une feuille de route, d un plan d actions, sur la base des outils de l ANLCI. Cette expérimentation prend appui sur l ensemble des outils déjà produits dans d autres régions afin de permettre l essaimage des bonnes pratiques expérimentées et mutualisées dans le cadre du Forum Permanent des Pratiques. 5 CFA sont impliqués : CFA de la Chambre des métiers et de l artisanat (CMA) d Agen, de Bordeaux, de Pau et de Bayonne et le CFA du BTP d Agen : Une dizaine de journées sont prévues sur le volet ingénierie de projet (diagnostic des pratiques, mise en commun inter-cfa, appropriation des outils déjà construits, élaboration de feuille de route : 5 journées de formation de formateurs. Régional DIRECCTE / DRJSCS / CRA 29

30 CHANTIER 7 Favoriser le parcours de réinsertion des jeunes détenus ou faisant l objet d une mesure judiciaire Mesure 24 Renforcer l accès à la formation, à l orientation et à la validation des compétences. Renforcer les actions d enseignement en milieu pénitentiaire pour lutter contre l illettrisme et réinsérer les jeunes. Renforcer l action des professionnels de l orientation pour construire, le plus en amont possible, un projet de formation. Actions ciblées sur l accompagnement des jeunes sur Bordeaux et Mérignac via des permanences en milieu carcéral. DT PJJ Une action en cours de réalisation en Gironde avec l INSUP Hauts de Garonne pour permettre à des jeunes sous main de justice ou en grandes difficultés d accéder à des remises à niveau ou formations qualifiantes action VIA (Vers l Insertion et l Autonomie) et permettre l accès à l emploi ou le retour vers des formations de droit commun. Co financement FSE. Deux dispositifs d insertion pour les jeunes sous main de justice en Dordogne (Bergerac et Périgueux) cofinancés par Conseil Général -PJJ et FSE- Public : ans. Un projet en cours pour 2014 en Gironde sur une action d insertion autour des activités physiques de plein air et visant à la qualification pour 24 jeunes de 16 à 19 ans, en lien avec l UCPA. Convention pour la mise en place de mesures de réparation liées aux infractions commises dans un cadre sportif Un partenariat en cours avec le Rectorat et les Orphelins Apprentis d Auteuil (OAA) pour la mise en œuvre d un dispositif expérimental afin de lutter contre le décrochage scolaire. Aquitaine Sud : Groupe de travail décrochage scolaire PJJ/ EN ; Mise en place d un «Répertoire des Dispositifs de Lutte contre le Décrochage Scolaire» des ans sur 40/64. (Dispositifs répertoriés sur et hors temps scolaire) ; Participation Direction Territoriale et services aux plateformes de suivi et d appui au décrochage scolaire Internat relais avec Orphelins Apprentis Auteuil et EN (mise à disposition d un ETP) ; Projet de mise en place d un support individualisé de suivi des compétences pour mieux assurer entre institutions la continuité des parcours ; Dispositif d insertion pour les jeunes sous main de justice, sur le 64, par «Grand Voile et Moteur» (Association SEAPB) cofinancé par Conseil Général /PJJ et FSE- Public : ans. Financement FIPD et politique de la ville au QM Pau d actions sportives et culturelles. Des contacts sont pris avec la direction interrégionale de l administration pénitentiaire pour intégrer au plan de formation des personnels la professionnalisation de l accompagnement des personnes en situation d illettrisme ainsi que leur détection. Il est proposé d inscrire la problématique dans le plan régional de lutte contre l illettrisme Une convention de partenariat entre le Rectorat et la direction interrégionale des services pénitentiaires a été signée en octobre La lutte contre l illettrisme est au cœur des priorités définies, et les moyens alloués ont encore été renforcés à la rentrée 2012, et le seront à nouveau en Commentaires Une réflexion est à reprendre pour développer le travail sur le portefeuille de compétences des mineurs. Des convergences sont possibles entre la PJJ et le quartier mineurs, en termes de formation-projet. La mise en route du projet de fonctionnement devrait le favoriser. 30 Régional SPIP/Rectorat/DRJSCS/PJJ

31 Favoriser le parcours de CHANTIER 7 réinsertion des jeunes détenus ou faisant l objet d une mesure judiciaire Mesure 25 Permettre l accès au droit commun notamment en matière d emplois et d autonomie. Permettre l accès au droit commun notamment en leur permettant d être éligibles aux emplois d avenir et à la garantie jeune. Le public jeune sous main de justice répond aux conditions d éligibilité définies pour bénéficier des emplois d avenir. Aquitaine Nord : Sur le Lot et Garonne une convention en cours de réalisation avec la Mission Locale de Marmande concernant la Garantie Jeune. Une convention avec la mission locale de Bordeaux et l UEAJ permet des interventions en binômes sur l un ou l autre des lieux. Aquitaine Sud : 2 Conventions signées PJJ / missions locales PAU et Mont de Marsan pour favoriser l accès mineurs, faciliter leur prise en charge et la coordination de leur parcours. Commentaires Des expériences conduites dans certaines missions locales qui permettent de mieux connaitre les contraintes du cadre judiciaire seront étendues dans le cadre d une convention nationale. National/Régional SPIP/PJJ 31

32 CHANTIER 7 Favoriser le parcours de réinsertion des jeunes détenus ou faisant l objet d une mesure judiciaire Mesure 26 Améliorer l accès aux soins et au logement. Améliorer la prise en compte des jeunes suivis par la PJJ dans les priorités nationales de santé et approfondir les liens entre les ARS et la PJJ. Collaboration entre les SPIP et les SIAO dans les départements. Aquitaine Nord : Réalisation du forum santé, participant à la prévention globale réalisée chaque année par la PJJ avec partenaires et SAH, ouvert à tout public ; Participation au comité de pilotage de la maison des adolescents en Gironde ; Conventions avec le centre psychanalytique de consultation et de traitement ; Convention Parquet /CEID (Centre Ecoute Information Drogues) pour le stage sensibilisation aux dangers des stupéfiants ; Liens entretenus avec l association ARCAD (Association Recherche Clinique de l Adolescence) intervenant dans le groupe regards croisés (sorte d analyse de la pratique) et proposant des formations partenariales. Aquitaine Sud : Conventions signées avec les CPAM 40/64 pour bilan santé mineurs Secteur public /Secteur Associatif Habilité. Groupe ADO 40 (PJJ/ARS/Conseil général et établissements du Médico-social) pour l examen de prises en charge de situations complexes. Projet identique sur le 64 Convention signée POLICE/SANTE/JUSTICE avec le Centre Hospitalier Spécialisé Pau Pyrénées Les expérimentations FEJ en Aquitaine : - AP1 145, «Lotu-Barnean», Mission Locale Avenir Jeunes Pays Basque, ETCHARRY Formation Développement. - APDIIESES 10, «Pour l essaimage d une Culture Santé chez les 16/25 ans», Mission locale Du Pays Basque, CIRAP-ENAP. Illustration : En Dordogne, organisation d un «accueil avancé» pour les sortants de prison, organisé et conventionné entre le SPIP et un CHRS, afin de prévenir les ruptures et les errances au sortir d incarcération. Commentaires Vise essentiellement le public PJJ. Désignation d un référent justice au sein des SIAO (circulaire en 2013). Création d un observatoire interministériel de la santé des jeunes en National/Régional ARS/PJJ 32

33 CHANTIER 8 Favoriser l accès des jeunes aux sports, à la culture et à une offre audiovisuelle et numérique de qualité Mesure 27 Garantir l égalité d accès à une pratique sportive pour tous les jeunes. Mesure 28 Favoriser l accès des jeunes à des loisirs éducatifs de qualité. Le soutien aux associations sportives développant une offre adaptée aux publics éloignés de la pratique sportive sera recherché par le ministère en charge des sports. Un programme visera le développement des sports de nature dans les accueils de mineurs. Les missions locales proposeront une offre sportive intégrée dans le parcours d accompagnement du jeune. Intégration de la pratique sportive dans le cursus des centres de formation d apprentis. Développement d un Plan régional de promotion des pratiques physiques et sportives pour le plus grand nombre, visant à réduire les inégalités d accès, notamment s agissant des territoires prioritaires. Inscription dans les priorités du CNDS de l accès au sport pour les publics qui en sont le plus éloignés, notamment les femmes, les personnes habitant dans les zones urbaines sensibles (la convention signée avec le ministère de la ville nous engage à concentrer nos moyens notamment vers les habitants de la géographie prioritaire) et les personnes en situation de handicap (projet stratégique régional). Une attention particulière doit être apportée aux jeunes de 14 à 20 ans, une diminution des activités sportives a été constatée. Le chantier de réforme des modalités d intervention du CNDS est engagé en 2013 vers une meilleure prise en compte de la correction des inégalités territoriales. Chaque niveau territorial (DRJSCS DDCS/PP) est sollicité pour soutenir des projets correspondant à ces priorités. Dans le même temps, des actions sont menées sur l ensemble du territoire auprès du mouvement sportif pour permettre le recrutement d Emplois d avenir ainsi que la création d emploi (objectif national création de 1200 emplois via le CNDS). Illustrations : Soutien (au titre du CNDS et de la politique de la ville) à un projet expérimental sport et insertion conduit par la FSGT et la mission locale de Pau sur le quartier Ousse des bois (ZUS). Mise en place d un partenariat avec le SPIP et les maisons d arrêt de Pau et Bayonne pour organiser des activités physiques et sportives pour les détenus intra et extra muros. Commentaires Convention entre le ministère des sports et le ministère délégué à la ville pour l accès au sport des jeunes défavorisés. La mise en place des PEDT doit conduire à proposer une offre globale incluant la prise en compte du public adolescent et jeune. Les accueils de mineurs déclarés font l objet des procédures de contrôle et de suivi mises en œuvre par les DDI. Réduire les inégalités pour que tous les jeunes puissent s engager dans des activités sportives et loisirs éducatifs /Sécuriser la pratique dans le cadre de la protection des mineurs. Accompagnement à l amélioration des conditions sécuritaires (encadrement, structures) / Actions de formation à l attention des organisateurs d accueil de mineurs (JEP, sport) : promotion sport nature, lutte contre les discriminations, audiovisuel, Dispositif d accompagnement éducatif / Réforme des rythmes éducatifs. Les services départementaux, DDCS / PP, sont amenés, dans le cadre de l accompagnement des collectivités locales à la mise en place des PEDT, à vérifier que l offre des activités concerne les activités physiques et sportives les plus diversifiées possibles. Le groupe interdépartemental ACM contribue à diffuser les «bonnes pratiques» en matière de contrôle et de suivi des structures déclarées, de mutualiser les ressources locales et de statuer sur une position régionale en matière de réglementation des ACM. La Plateforme Observation appuie les services départementaux sur les projets locaux. L action impulsée depuis 2011 sur l éducation au développement durable (plus précisément sur la question de l intégration des questions de DD aux projets ACM) est poursuivie. Commentaires Dans le cadre des PEDT. Valorisation de l engagement des jeunes animateurs. Régional DRJSCS/DDJSPP Régional DRJSCS/DDCSPP/Rectorat 33

34 CHANTIER 8 Favoriser l accès des jeunes aux sports, à la culture et à une offre audiovisuelle et numérique de qualité Mesure 29 Renforcer l accès de tous les jeunes à l art et à la culture Le projet national pour l éducation artistique et culturelle permettra de développer et de généraliser l éducation artistique et culturelle pour tous les jeunes. Partenaires associés : L État en région dans ses différentes composantes en dialogue avec les collectivités territoriales à l échelon régional, départemental ou plus local avec communautés de communes ou communautés d agglomération. Diagnostic territorial : La mise en œuvre d une politique publique concertée en matière d éducation artistique et culturelle est engagée depuis de longues années en Aquitaine et permet de toucher d ores et déjà un nombre relativement conséquent de jeunes scolarisés. De grandes disparités subsistent cependant entre les territoires et les différents niveaux d enseignement. Il s agit aujourd hui de faire entrer l EAC dans une nouvelle dynamique en l envisageant comme levier structurant de développement culturel des territoires, notamment de ceux considérés comme prioritaires (zones rurales, zones urbaines dites sensibles, zones périurbaines déficitaires ) et en impliquant les jeunes dans des parcours d éducation artistique et culturelle leur offrant la possibilité d un cheminement cohérent et continu dans les domaines des arts et de la culture. Si les démarches de conventionnement de l État avec les collectivités territoriales constituent en Aquitaine une dimension nouvelle, de nombreuses collectivités sont depuis une dizaine d années identifiées et accompagnées par la DRAC comme opérateurs culturels structurant sur leur territoire. Le plan national d éducation artistique et culturelle pour un accès de tous les jeunes à l art et à la culture permet aujourd hui une forme de contractualisation nouvelle de projets de territoire autour d objectifs encore élargis s appuyant sur les caractéristiques suivantes : inscription dans le cadre de parcours articulant tous les temps de vie des jeunes, prise en compte de leurs pratiques, développement de leur créativité et intégration de l enjeu du numérique, synergie entre les acteurs artistiques, culturels, éducatifs et sociaux du territoire, formations croisées des différents intervenants. Dans le cadre de ces orientations nouvelles et des crédits déconcentrés complémentaires délégués en 2013, la DRAC Aquitaine s est engagée dans ce travail de contractualisation renforcée avec cinq territoires prioritaires en partenariat avec les services de l éducation nationale et différents échelons de collectivités territoriales. L accessibilité à l art et à la culture pour les jeunes se décline également par le biais d autres partenariats que ceux liés au temps scolaire. Les partenariats DRAC/Justice, DRAC/handicap ou DRAC/politique de la ville et lutte contre les exclusions, permettent de développer des projets culturels qui intègrent des jeunes quelque soit leur situation. Modalités : Mise en place du comité territorial de pilotage de l éducation artistique et culturelle placé sous l autorité du Préfet de Région et du Recteur d Académie, prévu par la circulaire n du 3 mai Dans le prolongement des Groupes de pilotage régionaux instaurés par le plan Lang Tasca de 2000, ce comité a pour objectif de définir et mettre en œuvre les grands axes stratégiques de développement de l éducation artistique et culturelle, sur la base de diagnostics et de bilans régionaux, en portant une attention particulière aux territoires ruraux et périurbains. Il impulse une dynamique auprès des acteurs locaux et identifie des territoires porteurs de projets qui maillent l ensemble de la région pour un égal accès de tous les jeunes aux arts et à la culture. Il veille à la mise en synergie des actions et des budgets. Il peut également initier des expérimentations et des actions innovantes. Enfin, il assure le suivi et l évaluation de ces politiques, dans le dialogue entre l État dans ses diverses composantes et les collectivités territoriales. 34

35 Mesure 29 Favoriser l accès des jeunes aux sports, à la culture et à une offre audiovisuelle et numérique de qualité CHANTIER 8 CHANTIER 8 Renforcer l accès de tous les jeunes à l art et à la culture (suite) Mesure 30 Favoriser l accès des jeunes aux sports, à la culture et à une offre audiovisuelle et numérique de qualité Développer une offre audiovisuelle et numérique de service public en direction des jeunes Réalisation d une étude confiée à un cabinet extérieur co-financée par la Région et la DRAC afin de disposer d un état des lieux quantitatif et cartographié de l existant destiné à nourrir les orientations du comité de pilotage régional ; Signature de contrats locaux d éducation artistique et culturelle sur les territoires où la démarche est en cours de construction entre les différents acteurs culturels et institutionnels concernés. Un comité de suivi sera en place dans chaque territoire pour la détermination, la réalisation et l évaluation des actions ; Pour les partenariats avec la justice, le Handicap, la lutte contre les exclusions, la politique de la ville, comités de pilotage interministériels intégrant les directions régionales tels que l Agence Régionale de la Santé ou la direction inter régionale des services pénitentiaires, des collectivités territoriales (conseils généraux pour le handicap par exemple) ; Développement régional des opérations nationales tels que «Des cinés la vie» 15 avril 2014 Page 53 (notamment pour des jeunes sous protection judiciaire) ou Passeurs d Images pour des jeunes vivant en milieu rural ou en quartiers prioritaires. Moyens sensibilisés : Crédits des différents services de l État concernés et des collectivités participantes, par redéploiement pour la DRAC de certains dispositifs existants au profit de dispositifs identifiés comme mieux adaptés à l objectif de généralisation visé. Dotation exceptionnelle 2013 du ministère de la culture et de la communication pour le plan national et crédits annoncés pour Réflexion globale sur l offre pour les jeunes. Développer une culture générale du numérique Prévention des comportements à risques liés aux usages numériques ; Projets numériques de territoire : inscrire le numérique de manière transversale dans les services publics (cf. Bassens..) Information Jeunesse : documentation, publication, guides numériques, EPN point-cyb, guide Loisirs culturels à Bordeaux, guide «Les deux visages d internet». Commentaires Projet national pour l éducation artistique et culturelle Commentaires Proposition d une réforme de l offre audiovisuelle et numérique de service public en direction des 6-30 ans. Régional DRAC/DRJSCS National/Régional DUI/DRJSCS/DRAC 35

36 CHANTIER 9 Développer la culture numérique et l accès des jeunes aux nouveaux métiers de l internet Mesure 31 De nouveaux services de fabrication numérique pour les jeunes dans les espaces publics numériques (EPN) Mesure 32 Des emplois d avenir seront déployés dans les EPN sur 3 ans. Évolution des espaces publics numériques : mise en place de formations spécifiques des responsables des EPN. Construction de partenariats entre les EPN, les associations, les collectivités territoriales Permettre aux jeunes un accès aux diversités de l Internet : Déploiement d emplois d avenir dans les EPN, en lien avec les structures d éducation populaire (Médias Cité, CRAJEP, fédérations et DUI). Information Jeunesse : Accompagner l action menée envers les jeunes pour les structures du réseau information jeunesse (formation à destination des professionnels du réseau, développement et mise à disposition de nouveaux outils pour le public...) ; Documentation, publication, guides numériques («Les deux visages d internet»..), point cyb et EPN. Commentaires Destiné à l accompagnement de tous les publics aux usages numériques, un espace public numérique (EPN) propose des activités d initiation ou de perfectionnement encadrées, par le biais d ateliers collectifs et individuels et de plages réservées à la libre consultation. Ces dispositifs nationaux s interpénètrent souvent au niveau local avec les initiatives des collectivités territoriales. La plupart des collectivités ont mis en place des espaces publics multimédias qui maillent le territoire. Intégration de jeunes en emplois d avenir dans les EPN. Emplois d Avenir pour la médiation numérique. Faire des usages numériques des jeunes une force pour créer des emplois. «Pôle inter régional d appui et de ressources innovation sociale et numérique» Aquitaine, Poitou Charente, Limousin et Midi Pyrénées Médias cité, ST Médard-en-Jalles Objectifs : mobiliser des structures relais, s appuyer sur les instances existantes (DIRECCTE, UT DIRECCTE, ARML, Pôle emploi, DRJSCS, ) pour irriguer l information spécifique pour les EA numériques. Les Pôles sont portés par des acteurs territoriaux qui agissent dans le champ de l innovation sociale numérique, notamment en lien avec les Espaces Publics Numérique. La Délégation aux Usages de l Internet renforce leurs capacités à agir dans leurs fonctions de pôles, notamment dans le cadre du dispositif des 2000 Emplois d Avenir pour la médiation numérique. Commentaires Le nombre de ces emplois sera précisé dans le cadre d un séminaire interministériel sur le numérique. National/Régional DUI/DRJSCS National/Régional DUI/DIRECCTE/RECTORAT 36

37 CHANTIER 10 Accroître et diversifier la mobilité européenne et internationale des jeunes Mesure 33 Augmenter le nombre de jeunes qui effectuent une mobilité européenne et internationale et favoriser la mixité. Mesure 34 Coordonner les acteurs pour faciliter l accès aux programmes Augmentation du nombre de jeunes concernés par la mobilité, les moyens supplémentaires prévus par la Commission européenne sur la période seront mobilisés en ce sens. Une stratégie nationale coordonnée et des plans de développement régionaux de mobilité seront mis en œuvre et suivis par les régions et les DRJSCS. Mise en place de plateformes régionales qui élaboreront des plans de développement régionaux de la mobilité fondés sur des diagnostics partagés. Les éléments décrits dans la mesure 32 ont vocation à augmenter le nombre de jeunes qui effectuent une mobilité en favorisant la mixité. En effet, les efforts mis en œuvre ont permis que sur la période le nombre de porteurs de projet soit multiplié par quatre. Le nombre de jeunes qui ont effectué une mobilité a aussi fortement augmenté. Si des progrès non négligeables ont été réalisés pour la participation des jeunes avec moins d opportunités, une marge de progression est encore possible tant l écart est encore trop grand. Commentaires Programme européen pour l éducation et la jeunesse sera mis en œuvre par deux agences nationales : agence pour l éducation formelle et agence pour l éducation non formelle. Le plan régional présente la stratégie régionale élaborée conjointement avec les membres du comité régional. Il se caractérise par plusieurs axes : La composition et le fonctionnement du comité régional. Cette instance a permis de développer une politique de mise en cohérence des différents acteurs et dispositifs. Mais le comité a aussi intégré des structures qui accompagnent des jeunes ayant moins d opportunité (délégués du préfet, PJJ, missions locales). Le comité régional est déconcentré dans les différents départements. Cela permet de mieux associer les partenaires locaux et de diversifier les acteurs. Un partenariat privilégié s est noué entre la DRJSCS et le CRA sur ces questions de mobilité des jeunes. La signature d une convention pour formaliser ce partenariat est en cours. Commentaires Installation d un comité permanent de la mobilité au niveau national. Union Européenne DRJSCS National/Régional DRJSCS/CRA 37

38 CHANTIER 10 Accroître et diversifier la mobilité européenne et internationale des jeunes Mesure 35 Communiquer en s appuyant sur les pairs et les acteurs de jeunesse. Mesure 36 Lutter contre les inégalités liées à la discontinuité territoriale pour les jeunes ultramarins. Une campagne de communication autour de la mobilité sera lancée, en s appuyant sur les jeunes eux-mêmes et les acteurs de jeunesse. La mobilité sera mise au programme de la formation des acteurs de la jeunesse. Création d un fonds interministériel pour lutter contre les inégalités d accès à la mobilité des jeunes ultramarins. Un plan de communication visait trois objectifs : Promouvoir les programmes ; Valoriser les projets et les acteurs ; Développer de nouveaux partenariats et renforcer l existant. Un outil d information sur les opportunités de mobilité pour les jeunes avec moins d opportunités a été réalisé pour les missions locales, le réseau SPIP, le réseau IJ. Un outil de valorisation des jeunes et acteurs de jeunesse est en cours de réalisation pour la période Des partenariats existent avec le CRA (formalisé par une convention en cours), le CG24 et 40 par exemple. La période veillera à assurer la promotion du nouveau programme et sa diffusion au plus près des opérateurs. Commentaires Action conduite par le ministère de la jeunesse (impact sur les programmes des formations). Commentaires Cette mesure ne concerne pas l Aquitaine. National DRJSCS/CRA National Outre Mer 38

39 CHANTIER 11 Promouvoir et valoriser l engagement des jeunes Mesure 37 Informer et sensibiliser les jeunes à tous les types d engagement, tout au long du parcours scolaire comme en dehors du cadre de l éducation formelle. L information et la sensibilisation des jeunes sur les différentes formes d engagement (bénévole, associatif, volontaire, militant ) seront renforcées et les structures qui relaient ces différentes formes d engagement seront davantage soutenues. Renforcement au soutien des associations étudiantes, promotion du service civique et du volontariat international. Mise en œuvre d actions permettant d approfondir avec les jeunes la question de l engagement, dans un schéma participatif et valorisant les principes d émancipation sociale et d autonomisation. Reconnaître et valoriser davantage l engagement associatif, syndical, politique des jeunes ; Faciliter et reconnaître l engagement associatif et la prise de responsabilité (aide aux associations de jeunes; aide aux formations de bénévole) / Permettre la valorisation des compétences acquises ou démontrées lors du service civique, de la participation au PEJA (Youthpass) : un livret de compétences interministériel. Information Jeunesse : documentation, publication, Commentaires Renforcement au soutien des associations étudiantes, promotion du service civique et du volontariat international. Actions déclinées dans chaque territoire. Ces rencontres peuvent être couplées avec d autres manifestations en région ou département afin de mixer les publics. Régional Rectorat/DRJSCS DDCS et DDCSPP Mesure 38 Valoriser la reconnaissance des expériences associatives, syndicales, politiques grâce à la capitalisation des acquis et à leur prise en compte dans le parcours scolaire et l insertion professionnelle. Faciliter la reconnaissance des acquis liés à l expérience. Valoriser les compétences acquises par une certification ou par l attribution d ECTS.. Promotion des outils de valorisation du bénévolat (organisation d une table ronde sur le volontariat, la valorisation des compétences et l employabilité).au lycée, expérimentation d un livret de l engagement afin de reconnaître les compétences acquises lors des activités scolaires et périscolaires. Attribution d une certification de Jeune Officiel (juge, arbitre, reporter, organisateur, dirigeant). Commentaires National (valorisation des compétences) National Mesure 39 DRJSCS Développement du dispositif des jeunes sapeurs-pompiers volontaires en ciblant davantage les jeunes en difficulté. Renforcement de la diversité, de la mixité et de la parité dans le recrutement des jeunes sapeurs pompiers. Exemple : Formation sapeurs pompiers volontaires dans plusieurs établissements. Commentaires Sensibilisation, SDIS, FNSPF, ENSOSP 39 National Intérieur

40 CHANTIER 12 Renforcer la représentation des jeunes dans l espace public Mesure 40 Encourager la participation des jeunes dans les organisations syndicales, politiques et associatives Mesure 41 Encourager le développement des organisations de jeunes dirigés par des jeunes Campagne d encouragement en lien avec les Organisations Syndicales. Création d une cellule d accompagnement au sein du Ministère chargé de la jeunesse pour faciliter le développement des organisations de jeunes dirigées par des jeunes; Dordogne : Favoriser la formation et la mise en réseau des jeunes dirigeants Valoriser la journée «jeunes et sports» organisée en 2012 (plaquette - DVD). Soutien aux initiatives Juniors association et ATEC Initiative du CRAJEP Aquitaine et de certaines associations JEP dans ce sens. Des initiatives locales sur ce thème qui restent difficiles à rendre visibles. Commentaires Un plan de développement sera construit en liaison avec les associations de jeunes. National DRJSCS/DDCS/PP Régional DRJSCS /DDCS/PP 40

41 CHANTIER 12 Renforcer la représentation des jeunes dans l espace public Mesure 42 Créer des collèges jeunes dans les CESER Mesure 43 Procéder à un état des lieux sur le dialogue et la participation des jeunes à l espace public. Les CESER seront invités à se doter de collèges «jeunesse». Production d un référentiel Etat exemplaire. Mise en œuvre de projet ayant recours au principe de «dialogue structuré», et mobilisant les volontaires de Service Civique. Cette mesure n a pas été conduite au niveau national. En Aquitaine on peut simplement remarquer le relatif rajeunissement des membres du CESER. C est le cas des personnalités qualifiées désignées par le Préfet de Région. L animation territoriale du programme SC se traduit notamment par l organisation d événements permettant ponctuellement des rassemblements de jeunes volontaires sous forme d ateliers et de festivités permettant de recueillir la parole de jeunes et de formaliser des recommandations ou préconisations sur les politiques qui les concernent. Commentaires Une étude sera réalisée et rendue publique pour repérer et encourager les bonnes pratiques des administrations. National Intérieur National/Régional Interdépartemental INJEP/DRJSCS DDCS/PP 41

42 CHANTIER 13 Conforter le lien entre les institutions et les jeunes et lutter contre les discriminations Mesure 44 Améliorer le rapport police/population en particulier en ce qui concerne les jeunes Développement des délégués cohésion police population. Illustrations en Gironde : Désignation d un officier de police réfèrent au niveau départemental pour toutes les questions concernant les discriminations et notamment le recueil des plaintes ainsi que le dialogue avec les associations partenaires de la Lutte Contre les Discriminations ; Mise en place d un observatoire territorial des relations police population, dont un groupe de travail spécifique sur la relation police-jeunes avec la présence de la DRJSCS. National Intérieur 42

43 CHANTIER 13 Conforter le lien entre les institutions et les jeunes et lutter contre les discriminations Mesure 45 Lutter contre les contrôles d identité à caractère discriminatoire. Les mesures d ordre déontologique seront accrues pour lutter contre les contrôles d identité à caractère discriminatoire. En Dordogne : Lutte contre les discriminations. Le problème de l identification, de la nature et du volume des problèmes rencontrés en Dordogne reste réel et sa solution sera recherchée en relation étroite avec la DR et en restant attentif aux observations et sollicitations des partenaires extérieurs et des collègues à l interne. Intensifier les relations avec la DR pour, d une part, améliorer notre connaissance de la problématique et des outils mobilisables et, d autre part, faire prendre en considération les spécificités de la Dordogne dans la dynamique régionale ; Entretenir un réseau d acteurs en Dordogne ; Affiner la connaissance des discriminations en Dordogne (en nature et en volume) ; Mettre en place une formation des acteurs ou une autre action pertinente ; Poursuivre l action entreprise avec les partenaires pour transmettre les allégations au délégué du défenseur et soutenir les demandeurs dans leur démarche ; Finaliser la formation d animateurs relative à la mixité en Accueil collectif de mineurs. La DDCSPP réinvestit la thématique Sport Éducation Mixité Citoyenneté Finaliser l organisation partenariale d une journée départementale d étude «Filles sportives-femmes dirigeantes» ; Finaliser l organisation partenariale d une formation visant à faciliter l accès des femmes aux instances dirigeantes des associations sportives ; Vérifier pour les associations sportives que les Comités directeurs reflètent bien, en termes de parité H/F, les licenciés ; Favoriser l émergence et la mise en place d actions d éducation par le sport de qualité dans les zones prioritaires (zones CUCS et Zone de Revitalisation Rurale) en lien avec le service Politique de la Ville et le délégué du Préfet ; Assurer une veille active pour identifier l importance et la nature des situations de discriminations et de violence dans le sport. En Gironde : Formations à la lutte contre les discriminations assurées au profit des services de police, et notamment des agents chargés du recueil des plaintes. Un groupe de travail sur les contrôles et vérifications d identité a été créé en novembre 2013, dans le cadre de l observatoire des relations police-population, et proposera une restitution de ses travaux en fin de premier semestre Dans les Landes : Un Groupe de Travail «Accès au droit et lutte contre les discriminations» est réuni par le Comité Départemental d Accès aux Droits et le délégué du préfet, regroupant ADAVEM, CIDFF et MRAP dont un de ses buts est d examiner les demandes complexes d habitants des quartiers populaires concernant l accès au droit, afin de mesurer si ces demandes ont été satisfaites et quelles réponses sont encore manquantes. Commentaires Code de déontologie police gendarmerie. 43 National/Régional/Départemental Intérieur/DDCS/PP

44 CHANTIER 13 Conforter le lien entre les institutions et les jeunes et lutter contre les discriminations Mesure 46 Construire une fonction publique à l image de la diversité d origine ou de formation des jeunes. Mesure 47 Mettre en place une politique de «testing» en matière d accès à la formation, au logement, aux stages, à l emploi et aux loisirs. Ouverture au printemps 2013 d un chantier sur la diversité du recrutement dans la fonction publique. Mise en place d une procédure de «testing» dans le cadre d une stratégie nationale de lutte contre les discriminations. Mise en œuvre de l allocation diversité / accès à la formation Fonction Publique Etat. Mesure DGAFP, 150 JAMO environ concernés dans la région dont 10% environ (seulement) des quartiers prioritaires ; Expérimentation depuis 5 ans d une action d accès des jeunes des quartiers (et/ou issus de l immigration) à la Fonction Publique Territoriale (l Association Equinoxe développe un travail articulé vers les jeunes - stages «découverte des métiers FPT» -, vers les décideurs - DRH collectivités, élus, chefs de service), - vers les prescripteurs (Missions Locales). Action menée sur 2 sites : CUB et agglo d Agen (à titre d exemple, 48 jeunes des quartiers intégrés depuis 5 ans sur Agen) ; Diagnostic Lutte Contre les Discriminations/ACSé sur la diversité dans la FPT avec l agglo et la ville d Agen. Action en lien avec l association locale AMARE pour accompagner l étude. Attente de la définition d une procédure par le national. Testing : expérience de l association SOS Racisme Gironde en 2009 qui n a pas été concluante. Dans les Landes, expérience du testing par le MRAP 40 auprès d agences immobilières concernant l accès à la location de personnes subissant des discriminations dues à la race. Mise en place d un module de préparation aux concours de la police nationale, piloté par l observatoire et animé par le délégué du Préfet, avec le partenariat de la délégation interrégionale du recrutement et de la formation de la police nationale. Accompagnement des jeunes diplômés à l accès aux classes préparatoires intégrées par le délégué du Préfet et la DIRF. National DRJSCS/ACSé National DJEPVA/DRJSCS DDCS/PP 44

45 Axes prioritaires en Aquitaine La réussite éducative et l insertion professionnelle des jeunes 1. Le réseau FOQUALE, 2. Promouvoir la réussite scolaire en luttant contre le décrochage scolaire 3. L Expérimentation de la Garantie Jeunes 4. Les emplois d avenir Le logement 1. Mise en oeuvre du PIA (développer l offre de logement pour les jeunes en alternance) 2. Mise en oeuvre du plan logements en Aquitaine Les 4 grandes priorités déclinées en 13 actions La santé des jeunes et la lutte contre les conduites addictives 1. Aide à l acquisition d une complémentaire santé 2. La santé en milieu scolaire et hors scolaire 3. Le Contrat Local de Santé L Accès à la citoyenneté, l engagement, la lutte contre les discriminations et la participation à la vie publique 1. Accès des jeunes à l art et à la culture 2. Projet Prépas 3. Service Civique - engagement des jeunes 4. Lutte contre les discriminations 45

46 Au plan national et européen, la lutte contre le décrochage scolaire est en enjeu majeur. Il concerne tout jeune âgé de plus de 16 ans sorti du système de formation initiale avant l obtention d un diplôme de niveau V ou IV. Cela représente chaque année quelque jeunes. L Etat, avec l aide des partenaires locaux a déjà mis en œuvre un système de repérage déployé sur tout le territoire : sur l académie de Bordeaux 25 plateformes de suivi et d appui aux décrocheurs ont été créées. Le plan priorité jeunesse prévoit 5 mesures destinées à lutter contre le décrochage scolaire. Certaines comme l expérimentation du «choix laissé aux familles» sur l orientation en fin de troisième sont du ressort exclusif de l Etat, d autres sont déclinées, dans l académie de Bordeaux, dans le cadre de partenariats établis avec la Région. La réussite éducative et insertion professionnelle des jeunes 1 - Mise en place du réseau FOQUALE Présentation du dispositif Présentation du dispositif «Micro lycée» d Agen : En convention de partenariat Rectorat/CRA l académie de Bordeaux a ouvert le premier micro lycée de France préparant au baccalauréat professionnel. Ce dispositif propose une reprise d études aux jeunes âgés de 17,5 à 25 ans, non diplômés. Il prépare à la réussite au baccalauréat professionnel gestion-administration ou commerce et à la réalisation d un projet de formation et d insertion professionnelle. Objectifs Les réseaux FOQUALE sont adossés aux Plateformes de suivi et d appui aux décrocheurs. Ces «réseaux Éducation Nationale» permettent de recenser les solutions que l Éducation Nationale propose aux jeunes décrocheurs et de réfléchir à en développer de nouvelles. Public Partenariats 46

47 La réussite éducative et insertion professionnelle des jeunes 2 - Promouvoir la réussite scolaire en luttant contre le décrochage scolaire Présentation du dispositif Dans le cadre des actions de la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire, l académie de Bordeaux propose des modules de remédiation (Pôle Relais Insertion) pour les jeunes âgés d au moins 16 ans et non scolarisés depuis moins d un an. Ces solutions permettent aux jeunes de construire un projet professionnel et de préparer l accès à la formation. Présentation des actions innovantes : En convention de partenariat Rectorat/Région des projets innovants sont proposés aux jeunes. Il s agit d actions éducatives qui interviennent en complément des mesures mises en œuvre habituellement dans l organisation pédagogique et destinées à l aide à la mobilité ou à l insertion sociale et professionnelle des jeunes. Plusieurs thèmes ont été retenus : activités culturelles et artistiques, activités sportives, actions citoyennes Public Partenariats 47 Rectorat de Bordeaux SIAO Mission de lute contre le décrochage scolaire

48 La réussite éducative et insertion professionnelle des jeunes 3 - Expérimentation de la Garantie Jeunes Descriptif La Garantie Jeunes résulte d une initiative de la Conférence Pauvreté suite à la recommandation du Conseil de l Union Européenne concernant l établissement d une «garantie pour la Jeunesse» du 22 avril 2013 qui recommande aux Etats membres de veiller à ce que le délai de 4 mois suivant la perte de leur emploi ou de la sortie de l enseignement, les jeunes de moins de 25 ans se voient proposer «une emploi de qualité, une formation continue, un apprentissage ou un stage». L objectif principal de ce dispositif : Amener les jeunes en grande précarité à s installer de façon autonome dans la vie active. La garantie Jeunesse se compose d une garantie : à une 1ère expérience professionnelle, et de ressources propres Modalités La «garantie jeunes» s appuie sur : 1. un dispositif contractuel et repose sur l expression d une volonté d autonomisation du jeune, 2. un accompagnement personnalisé intensif piloté par un conseiller référent de la mission locale qui coordonne l ensemble des acteurs pouvant intervenir durant le parcours, 3. une allocation forfaitaire compatible avec les expériences professionnelles Public La garantie jeunes concerne les jeunes âgés de 18 à 25 ans révolus ni en emploi, ni en formation, ni en en études mais en grande situation de précarité selon la triple appréciation suivante : 1. Financière : ressources inférieures au revenu garanti pour le calcul du RSA, 2. Familiale : absence de soutien familial, 3. Sociale : décrocheurs, jeunes sous-main de justice. Objectifs La «garantie jeunes» répond aux attentes : des jeunes en termes de reconnaissance et d autonomie des employeurs en constituant une aide au recrutement notamment dans les TPE/PME et un accompagnement dans l emploi du jeune nouvellement recruté tout assurant une visibilité de leur engagement sociétal. Partenariats 48 La «garantie jeunes» est une réponse à l emploi des jeunes pilotée par l Etat qui s inscrit dans un projet de territoire en lien avec les partenaires suivants : 1. Les collectivités territoriales afin de garantir la complémentarité et la coordination des aides et des interventions au profit des jeunes 2. Les missions locales et les acteurs locaux de l insertion, de la santé, du logement, de la jeunesse, de la solidarité, de la formation, de la justice permettant de repérer les jeunes et de structurer leur accompagnement, 3. Les entreprises afin de garantir l accès à la 1ère expérience professionnelle et développer une connaissance du marché local de l emploi.

49 La réussite éducative et insertion professionnelle des jeunes 3 - Expérimentation de la Garantie Jeunes (suite) Expérimentation Expérimentation nationale du dispositif dans 10 territoires pilotes à l automne 2013 dont le département du Lot et Garonne en région Aquitaine et le département de la Dordogne, début En Lot et Garonne : 3 missions locales, Marmande, Villeneuve et Agen déploient le dispositif «garantie Jeunes» dans le département. Objectif 2013/2014 national de suivis à prescrire par le département 47 : 468 jeunes Réalisation à ce jour : 120 entrées en Lot et Garonne Premiers éléments statistiques recueillis auprès des missions locales au niveau national : Expérience professionnelle 6 mois ou + 23% Moins de 6 moins, faible nbre d heures 51% Aucune 24% Ne sait pas 2% Dernière expérience professionnelle Moins de 6 mois 33% Entre 6 mois et 1 an 32% Plus d un an 25% Ne sait pas 10% Situation personnelle En couple 15% En rupture familiale 26% Partenariats 49 Problème de santé (physique et psychologique) 18% Problème de mobilité géographique 69% Logement instable 35% Souhaite rester près de chez lui 46% Difficulté de garde d enfant 3% Qualification insuffisante 71% Expérience insuffisante 89% Non maîtrise des compétences de base (lire, écrire, compter) Savoir-être (exemple : ponctualité, respect des consignes, comportement) 15% 30% Problèmes familiaux 33% Manque d estime de soi 47% Manque d offres d emploi dans son domaine 48%

50 La réussite éducative et insertion professionnelle des jeunes 3 - Expérimentation de la Garantie Jeunes (suite) Accompagnement a explicitement souhaité bénéficier de la GJ (territoire pilote) 13% Une démarche d évaluation de cette expérimentation est lancée au niveau national sur les territoires pilotes dont les conclusions seront disponibles en fin d année visant un déploiement optimal national de cette démarche «garantie jeunes». Rectorat de Bordeaux SIAO Mission de lute contre le décrochage scolaire 50

51 La réussite éducative et insertion professionnelle des jeunes 4 -Les emplois d avenir Modalités Le dispositif Emplois d Avenir a pour ambition de proposer un emploi en CDD d une durée de 1 an à 3 ans maximum ou d un CDI (hors collectivités territoriales), prioritairement à un jeune peu ou pas qualifié lui permettant ainsi de monter en qualification et d acquérir une première expérience professionnelle : un dispositif contractuel entre le jeune, la Mission Locale ou le Cap Emploi et l employeur un accompagnement personnalisé de la part de la Mission Locale ou du Cap Emploi auprès du jeune mais également auprès de l employeur, notamment dans la construction du parcours de formation Une prise en charge de l Etat de la rémunération du jeune recruté : 75% du taux horaire du SMIC pour le secteur non marchand et 35% pour le secteur marchand Public : jeunes âgés de 16 à 25 ans Sans diplôme Titulaire d un CAP/ BEP, en recherche d emploi depuis au moins 6 mois dans les 12 derniers mois. Les jeunes travailleurs handicapés âgés de moins de 30 ans A titre exceptionnel et dérogatoire, les jeunes de niveau jusqu à bac +3 résidant dans les zones prioritaires : ZUS et ZRR Objectifs L emploi d avenir a pour objet de faciliter l insertion professionnelle et l accès à la qualification des jeunes sans emploi, âgés de 16 à 25 ans, par un recrutement dans des activités ayant notamment un potentiel de création d emploi. Un accompagnement personnalisé tout au long du contrat est assuré par les missions locales et/ou les CAP emploi. Pour quels employeurs? Principalement dans le secteur non marchand : Associations et organismes à but non lucratif, Collectivités territoriales Autres personnes morales de droit public, à l exception de l Etat (Hôpitaux, établissement publics du secteur Médico-social) Les employeurs suivants peuvent également recruter : Les structures d insertion par l activité économique et les GEIQ Les personnes morales de droit privé chargées de la gestion d un service public (ex : La Poste, SNCF, SA OPHLM..) Les entreprises du secteur marchand éligibles, conformément à l arrêté préfectoral du 2 avril Dans tous les cas, les employeurs seront retenus en fonction de leur capacité d encadrement et du contenu de l emploi et de la formation qu ils proposent au jeune 51

52 La réussite éducative et insertion professionnelle des jeunes 4 - Les emplois d avenir (suite) Partenariats Le déploiement du dispositif Emplois d Avenir, piloté par l Etat a permis de développer ou de créer de nouveaux partenariats, dans un projet commun, celui de l insertion durable des jeunes de faible niveau de qualification. Partenaires principaux Les missions locales, Caps Emploi et Pôle Emploi et plus largement les acteurs locaux de l insertion, sur chacun des territoires aquitains. Le CNFPT et les Centres de Gestion des collectivités territoriales d Aquitaine qui permettent le lien avec les collectivités territoriales. Les entreprises, notamment celles ayant signées une convention d engagement avec l Etat. Les OPCA, afin de construire les parcours de formation des jeunes recrutés. Objectif régional de prescription au 31 décembre 2014 : 7321 Réalisation cumulée au 16 juin 2014 : 97% soit 5662 recrutements Quelques chiffres au 31 mai 2014 (source ARML P3): Age des bénéficiaires : 69% des jeunes sont âgés de plus de 21 ans Niveau d étude : 88% des jeunes ont un niveau V et infra ZUS-ZRR : 13,6% sont des jeunes résidant en ZUS et près de 22% en ZUS Formation : plus de 4500 jeunes ont bénéficié d au moins d un engagement de formation, soit près de 86% des jeunes en contrat. Plus de 31% de ces actions ont été réalisées ou en sont en cours de réalisation Premiers éléments d évaluation du dispositif 30 juin 2014 : Atteinte des objectifs par les prescripteurs Bilan quantitatif et qualitatif de l accompagnement des jeunes entrés dans le dispositif Mise en œuvre des plans de formation Objectifs au titre du deuxième semestre 2014 (projet de circulaire de programmation du deuxième semestre 2014) : 1369 conventions initiales à prescrire 448 renouvellements 52 DIRECCTE

53 Le logement des jeunes 1 - Mise en oeuvre du PIA - développer l offre de logement pour les jeunes» en alternance Descriptif de l action Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d Investissements d Avenir (PIA), l Etat a prévu d investir 500 M en faveur de la formation professionnelle en alternance. Cette action du PIA comporte deux volets d intervention : la modernisation de l appareil de formation en alternance (250 M ) grâce à la création, l extension, la reconversion de centres et organismes de formation accueillant des jeunes travailleurs en alternance le développement d une offre de logement pour les jeunes concernés, hors les murs des centres de formation, ou intégrés à ces centres (250 M ) À l horizon 2020, l Etat vise le financement de plus de 50 projets et environ places d hébergement. La sélection des projets : l appel à projets Les porteurs de projets désirant s engager dans le programme sont sélectionnés dans le cadre d un appel à candidatures permanent jusqu en Cette démarche doit permettre de donner à des projets d investissement innovants les moyens indispensables à leur lancement et à leur pérennité. Il se distingue du financement récurrent des établissements de formation en alternance. Seules les initiatives les plus exemplaires seront retenues : Critères de sélection La qualité et le caractère novateur du projet Une réponse adaptée à des besoins économiques clairement identifiés L articulation avec les solutions d hébergement L effet de levier du programme investissement d avenir L effet structurant du projet Modalités d investissement Le mode d intervention est la subvention. Les actions sont cofinancées par les autres partenaires, publics et privés. Le taux de cofinancement en fonction de la qualité et du caractère innovant des projets peut être porté jusqu à 50 % pour le volet formation et 60 % pour le volet hébergement. Modalités de sélection Un Comité d évaluation, composé de représentants de l Etat, des régions, de la Caisse des Dépôts et de personnalités qualifiées, est chargé d émettre un avis sur les projets. Pour tous les dossiers comportant le développement d une offre de logement, l avis du comité régional de l habitat est systématiquement recueilli sur tous les projets éligibles. La DREAL Aquitaine assure l instruction préalable des projets avant la présentation par les porteurs de projets devant les membres du CRH. 53

54 Le logement des jeunes 1 - Mise en oeuvre du PIA - développer l offre de logement pour les jeunes» en alternance (suite) Les projets en cours 54 En Aquitaine, 10 projets ont été détectés et présentés en comité d évaluation national par la Caisse des Dépôts, dont une majorité sur l action hébergement (7) : - 9 projets conventionnés (ou en cours de conventionnement), 2 pôles de référence (Aérocampus et Boulazac) Ces projets représentent 550 places d hébergement financées (créées ou à reconstruire) pour un engagement de 19,5 M sur un coût global d investissement de 65 M. Sur ce montant, 4,8 M ont déjà été versés. Par ailleurs, deux projets sont également susceptibles d être présentés au comité d évaluation national avant la fin de l année Il s agit des projets : Habitat Jeunes Le Levain (Bordeaux) : Projets de réhabilitation de 70 logements existants (livraison prévue en septembre 2016) et de construction de 100 logements supplémentaires (livraison prévue en juin 2017) pour un coût d investissement total de 16 M Résidence Habitat Jeunes Campus (Talence) : Projet de construction de 124 logements dont la moitié sera dédié à l accueil des jeunes en insertion et l autre moitié à l accueil d alternants de l université (pour des séjours fractionnés). Le montant de l investissement est évalué à 6,7 M. Le bureau de CRH du 27 mai 2014 a émis un avis favorable pour ces deux projets.

55 Le logement des jeunes 2 - Développer l offre de logement pour les étudiants : Mise en oeuvre du plan logements en Aquitaine Descriptif de l action Le gouvernement a fait de la réussite étudiante et de la démocratisation de l accès au logement supérieur une de ses priorités. Favoriser l accès au logement est un facteur essentiel pour réaliser ces objectifs. Dans ce cadre, l engagement a été pris par le gouvernement de réaliser places nouvelles pour le logement étudiant pendant le quinquennat, prioritairement à proximité des zones urbaines où le déséquilibre en logement est le plus marqué. Mise en oeuvre du plan logements Un suivi rigoureux des projets Un tableau de bord interministériel sur l offre nouvelle a été élaboré et complété avec les informations disponibles au niveau local (rectorat de Bordeaux et DREAL Aquitaine). Ce tableau sera actualisé de manière trimestrielle afin de rendre compte de l état de l avancement des opérations ayant une probabilité importante d être livrées au cours des 4 prochaines années. Des mesures pour favoriser l émergence des projets Afin de favoriser l émergence des projets, les services de l Etat, en lien avec les acteurs du logement, sont appelés à participer à l identification des emprises foncières publiques et privées susceptibles d être mobilisés pour la réalisation des logements pour les étudiants, en privilégiant celles situées sur les campus ou à proximité (pas plus de 30 minutes de transport). Par ailleurs, une mission d animation nationale du dispositif, pilotée par le préfet Marc Prévost a été instituée. Elle comprend en particulier l appui à la résolution d éventuelles difficultés au niveau local à l émergence des projets. Enfin, les services de l Etat devront porter une attention particulière à la bonne prise en compte de la question du logement étudiant dans les documents de programmation existants (programme locaux de l habitat, conventions d utilité sociale et convention de délégations de compétence). Un investissement financier important de l ensemble des partenaires Au niveau national, une augmentation de 20 M des budgets 2013 et 2014 du CNOUS a été fléc hée sur le logement étudiants (au total, le budget est désormais de 91M ) En Aquitaine, les investissements financiers pour le logement étudiant, initié notamment lors du précédent CPER, vont se poursuivre puisque le financement du logement étudiant est une priorité affichée du CPER DREAL Aquitaine

56 Le logement des jeunes 2 - Développer l offre de logement pour les étudiants : Mise en oeuvre du plan logements en Aquitaine (suite) Descriptif de l action Les livraisons de logements étudiants en Aquitaine ( ) Nbre de places livrées TOTAL Au total, plus de 2000 places pour les logements étudiants seront livrées en Aquitaine durant la période Cet effort de production très important avait été initié dès 2005 par le CROUS afin d augmenter sensiblement l offre publique de logements pour les étudiants, en se basant en particulier sur une étude des besoins des logements étudiants réalisée par le Conseil Régional d Aquitaine. Ces opérations sont financées sous la forme de Prêts locatifs Sociaux (PLS) avec une participation financière de l Etat, des collectivités locales, du CROUS et des bailleurs sociaux. Ce financement est complété par des aides fiscales de l Etat dont les plus significatives sont la TVA à taux réduit et l exonération de taxe foncière. 56

57 La santé des jeunes et la lutte contre les pratiques addictives Améliorer la santé des jeunes l accès à la prévention et aux soins / ARS Contexte En Aquitaine, l Agence Régionale de Santé et ses partenaires sont mobilisés en faveur de la santé des jeunes ans. Dans la mise en œuvre de sa politique régionale de santé, l ARS développe de nombreux partenariats et actions de prévention et de promotion de la santé s inscrivant dans les parcours de santé transversaux et tendant à réduire les inégalités sociales, territoriales et environnementales de santé. Les priorités du Schéma régional de prévention et les orientations précitées concernent les jeunes souvent en situation de précarité ou en voie de précarisation, isolés, éloignés de l offre, mal informés et sujets au développement des conduites addictives. En cela la promotion et la prévention de la santé en faveur de ce public est fondamentale. L ARS Aquitaine accompagne et finance plus particulièrement des actions permettant d agir sur : Les publics Jeunes Les priorités Les déterminants de la santé Jeunes en milieu scolaire (collèges et Lycées, les centres d apprentissages, les établissements techniques et/ou agricoles) Jeunes présentant un handicap Jeunes en insertion et étudiants (16/25 ans) Jeunes en établissements et services de la protection judiciaire et de la jeunesse Jeunes des structures Jeunes en grande précarité et cumulant plusieurs problèmes Jeunes en situation à risques Les addictions (tabac, drogues, alcool), La santé mentale (compétences psycho-sociale, souffrance psychique et suicide) La nutrition (alimentation et activités physique La vie affective et sexuelle L éducation à la santé (hygiène, estime de soi) les lieux de vie environnement La réduction des risques en milieux de vie et notamment lors des événements festifs de in- L amélioration l environnement térieur Favoriser l accès à la prévention et aux soins avec la création de CLS, maison des adolescents, points relais santé. Les partenaires - DRJSCS - Rectorat - Service santé scolaire - Conseil Régional Aquitaine - DRAFF - MILD - ORSA - Conseils Généraux - Communes - L assurance maladie (centre d examen de santé) - Association Régionale des Missions Locales - La Mutualité Française 57

58 La santé des jeunes et la lutte contre les pratiques addictives 1 - Rendre plus lisible et accessible le dispositif d aide à l acquisition d une complémentaire santé Objectifs Communiquer, accompagner les jeunes dans les démarches. Réduire des inégalités sociales de santé. Prévenir les conduites addictives. Action Accueil et information des jeunes relevant du dispositif des missions locales d Aquitaine sur l acquisition d une complémentaire santé et les droits, actions de prévention et d éducation à la santé. - «Point Relais Santé : de l expérimentation à la pérennisation» - Pour l essaimage d une culture santé chez les 16/25 ans. - Bilan de santé des jeunes en insertion : actions conduites en Aquitaine par le Conseil Régional, les centres d examen de santé de l assurance maladie en collaboration avec l ARS et l association régionale des missions locales. - Permanence d accès aux soins renforcement des équipes. Partenaires Rectorat DRJSCS Conseil Régional Aquitaine DRAAF - Associations - Campagne de financement en faveur des actions en écoles et collèges en partenariats avec le Rectorat. - Les projets de promotion et éducation pour la santé en réponse à l appel à projets conjoint Conseil Régional ARS : «Initiatives pédagogiques » en direction des Lycées généraux, professionnels et agricoles, CFA, EREA, MFR. - Les projets en réponse à l appel à projets conjoint DRJSCS ARS «Sport Santé 2013». - Les projets en réponse à l appel à projets de la DRAFF. Présentation assurée par la Mutualité Française 58

59 La santé des jeunes et la lutte contre les pratiques addictives 2 - La santé en milieu scolaire et hors millieu scolaire Objectifs Développer des actions en faveurs des jeunes dans leurs lieux de vie. Action Actions sur les thématiques : Addictions nutrition (Alimentation et sport santé) santé mentale Vie Affective et Sexuelle. Partenaires Rectorat DRJSCS Conseil Régional Aquitaine DRAAF - Associations - Campagne de financement en faveur des actions en écoles et collèges en partenariats avec le Rectorat. - Les projets de promotion et éducation pour la santé en réponse à l appel à projets conjoint Conseil Régional ARS : «Initiatives pédagogiques » en direction des Lycées généraux, professionnels et agricoles, CFA, EREA, MFR. - Les projets en réponse à l appel à projets conjoint DRJSCS ARS «Sport Santé 2013». - Les projets en réponse à l appel à projets de la DRAFF. Présentation assurée par la Mutualité Française 59

60 La santé des jeunes et la lutte contre les pratiques addictives 3 - Le Contrat Local de Santé (CLS) de Bordeaux Objectifs Permettre à tous les acteurs responsables de la santé sur le territoire d agir ensemble autour d objectifs prioritaires, pour mieux répondre aux besoins des Bordelais dont les jeunes Bordelais. Action Développer la prévention dédiée aux enfants et aux jeunes, et soutenir la parentalité : Améliorer le recours aux soins consécutifs aux orientations de la santé scolaire, prévenir et prendre en charge les conduites d alcoolisation massive aiguë chez les jeunes, développer une information de qualité et une coordination des acteurs impliqués auprès des jeunes et de leurs familles, structurer des modalités d éducation pour la santé adaptées au public, favoriser la coordination des intervenants de périnatalité et améliorer le travail de réseau Ville-PMI-Hôpital public et privé Partenaires La Ville de Bordeaux, le Centre communal d action sociale, le Préfet de région, le Conseil général, la CPAM, Le Rectorat et le CHU. L ensemble des professionnels et les habitants sont associés à la démarche. Présentation assurée par : Le Contrat local de Santé de Bordeaux Madame Marion CLAIR Coordinatrice ASV 60

61 La santé des jeunes et la lutte contre les pratiques addictives Améliorer la santé des jeunes l accès à la prévention et aux soins / ARS (suite) Contexte Le Contrat Local de Santé (CLS) de Bordeaux : La territorialisation Objectifs : Permettre à tous les acteurs responsables de la santé sur le territoire d agir ensemble autour d objectifs prioritaires, pour mieux répondre aux besoins des Bordelais dont les jeunes Bordelais. Action : Développer la prévention dédiée aux enfants et aux jeunes, et soutenir la parentalité : Améliorer le recours aux soins consécutifs aux orientations de la santé scolaire, prévenir et prendre en charge les conduites d alcoolisation massive aiguë chez les jeunes, développer une information de qualité et une coordination des acteurs impliqués auprès des jeunes et de leurs familles, structurer des modalités d éducation pour la santé adaptées au public, favoriser la coordination des intervenants de périnatalité et améliorer le travail de réseau Ville-PMI-Hôpital public et privé. Partenaires : La Ville de Bordeaux, le Centre communal d action sociale, le Préfet de région, le Conseil général, la CPAM, Le Rectorat et le CHU. L ensemble des professionnels et les habitants sont associés à la démarche. Présentation assurée par : Le Contrat local de Santé de Bordeaux Madame Marion CLAIR Coordinatrice ASV 61

62 L accès à la citoyenneté, l engagement, la lutte contre les discriminations et la participation à la vie publique Contexte Avec au moins 5 des 13 chantiers et près de 20 des 47 mesures du Plan, cet axe caractérise à lui seul la nécessaire transversalité de l approche des questions relatives à la jeunesse. Les réponses apportées en matière d accès à la citoyenneté, d engagement, de lutte contre les discriminations et de participation à la vie publique, participent à la réussite des axes 1, 2 et 3. Pour autant, ce n est pas un axe qui vient en «surplomb» des autres, il s appuie sur différentes actions publiques et associatives qui inscrivent leurs ambitions dans des mobilisations, des dynamiques, des initiatives, des expérimentations, des bonnes pratiques sur l ensemble du territoire. En cela il est parfois difficile à saisir et donne quelquefois l impression de ne pas pouvoir être évalué. Il reste cependant indispensable à la cohésion de notre société que les jeunes peuvent avoir du mal à comprendre. Nous retiendrons dans cette présentation, l importance de l accessibilité à l art et aux pratiques artistiques (mesure 27). Elle passe par l éducation artistique et culturelle dans et en dehors de l école. Sa généralisation permet de la considérer comme un levier structurant de développement des territoires et particulièrement en 2013 de 5 territoires prioritaires associant au coté des services de l Etat les collectivités territoriales. En matière d accès à la citoyenneté, l expérience relevant du chantier 7 (mesure 22) permettant à des jeunes sous main de justice d effectuer un parcours conduisant à une qualification BAFA illustre l importance du partenariat pour construire des expérimentations pouvant déboucher sur des nouvelles pratiques en direction de ces jeunes. L engagement des jeunes est souvent convoqué alors qu il participe d un parcours de socialisation et d éducation de la jeunesse impliquant une chaine d acteurs multiple. Le service civique est une des formes d engagement qui répond à des ambitions variables. Les rassemblements de jeunes en service civique qui ont eu lieu en 2013 donnent une idée de l impact que ce temps de volontariat peut encourager en matière d engagement dans la vie publique (mesure 35). Enfin la lutte contre les discriminations interroge l ensemble des axes et les mesures du chantier 13 sont à mettre en relation avec la réussite éducative et l insertion professionnelle, l accès au logement, la santé et en général, l accès à la citoyenneté. Le petit film présenté a pour but de permettre l échange et le débat. 62 DRAC Aquitaine

63 L accès à la citoyenneté, l engagement, la lutte contre les discriminations et la participation à la vie publique 1 - Favoriser l accès des jeunes aux sports, à l art, à la culture et à une offre audio-visuelle et numérique de qualité Contexte Axe fort de la politique gouvernementale, l Education Artistique et Culturelle est inscrite au coeur de la priorité jeunesse et de la loi d orienttaion et de programmation pour la refondation de l école de la République. L accès à l art et la diversité culturelle, sous toutes ses formes, constitue pour les jeunes un élément déterminant dans l ouverture aux autres, à soi, au monde et à sa complexité. Facteur de lien social, levier d émancipation, de lutte contre les inhibitions, les préjugués et les inégalités, l accès des jeunes à l art et à la culture est ainsi considéré comme un élément structurant favorisant notamment l accès à la citoyenneté et la participation à la vie publique. Il se répercute sur le chantier 8, mais également sur les chantiers 9, 10 et 11. Focus sur la mesure 27 : Renforcer l accès de tous les jeunes à l art et à la culture. Contexte : La mise en oeuvre d une politique publique concertée en matière d éducation artistique et culturelle est engagée depuis de longues années en Aquitaine et a permis d impliquer un nombre relativement conséquent de jeunes scolarisés. De grandes disparités subsistent cependant dans les territoires. L accès à l art et à la culture pour la jeunesse est un axe défini comme prioritaire par la Ministre de la Culture et de la Communication dans le cadre du «Grand projet d éducation artistique et culturelle». Enjeu Il s agit aujourd hui de faire entrer l EAC dans une nouvelle dynamique en l envisageant comme levier structurant de développement culturel des territoires, notamment ceux considérés comme prioritaires (zones rurales, zones urbaines dites «sensibles», zones périurbaines «déficitaires») et en impliquant les jeunes dans des «parcours d éducation artistique et culturelle» leur offrant la possibilité d un cheminement cohérent et continu dans les domaines des arts et de la culture. L objectif tend vers une généralisation de ces parcours sur l ensemble des territoires et dans les différents temps de vie des jeunes. Mise en oeuvre en Aquitaine :. Politique régionale et territoriale concertée renforcée avec : - l éducation nationale (DAAC et les 5 DSDEN) et la DRAAF (lycées agricoles) - le conseil régional (lycéens et apprentis) et les conseils généraux (collégiens), - les communautés d agglomération ou de communes (écoliers) 63 Contractualisation sur des territoires ruraux : signature de CLEA, contrats locaux d éducation artistique, entre l EN, la DRAC et le territoire en 2014 et Communautés d agglomération du Libournais - Communauté de communes Sud Pays Basque, - Ville de Pau - Communauté de communes du Réolais, - Communauté de communes Vallon d Artolie, - Communauté de communes du Fumélois, - Territoires du Marmandais, de Terrasson, en cours

64 L accès à la citoyenneté, l engagement, la lutte contre les discriminations et la participation à la vie publique 1 - Favoriser l accès des jeunes aux sports, à l art, à la culture et à une offre audio-visuelle et numérique de qualité (suite) Contexte Si le temps scolaire est invessti à ce jour sur les CLEA, il s agit à terme dans le cadre de parcours des jeunes d articuler les différents temps de vie, de prendre en compte leurs pratiques, de développer leur créativité et d intéger l enjeu du numérique, de mettre en synergie les acteurs artistiques, culturels, éducatifs et sociaux du territoire, notamment par des formations croisées des différents intervenants. Crédits déconcenrés en DRAC, fléchés sur l éducation artistique et culturelle renforcés en 2013 et 2014 par des mesures complémentaires, permettant notamment le développement des CLEA. Opérations nationales ors temps scolaires pour les jeunes des territoires prioritaires poursuivies et renforcées : - Portes du Temps sur le patrimoine (Musée Vésunna à Périgueux avec la Fédération des centres sociaux de Dordogne, MC2A à Bordeaux avec jeunes de centres sociaux Bordeaux et de Castillon, Châtgeau de Pau avc les Francas); - Passeurs d images sur l éducation à l image (coordonnées par l agence ECLA, 22 projets en 2014, en Gironde, Dordonge et Landes. - Des Cinés la vie pour des jeunes placés PJJ (4 projets coordonnés par l Agence Ecla en 2014). Portés par un partenariat institutionnel (DRJSCS/CR/CG/DRAC) et par des acteurs culturels investis, ces dispositifs concernent plus de 500 jeunes en Aquitaine. Mobilisation des grandes institutions culturelles labellisées (Opéra National de Bordeaux Aquitaine, Théâtre national de Bordeaux Aquitaine, Scène nationale de musique actuelle, Fonds Régional d Art contemporain, Centre chorégraphique national de Biarritz, Musées...). Au-delà des missions de création et de diffusion, les missions d élargissement des publics et de développement des actions des médiations vers les jeunes doivent être renforcées au sin de ces structures, pour les colaires, mais aussi pour les jeunes hors temps scolaire, en situation de handicap, de précarité, sous main de justice... Il s agit en 2014 et au delà d accompagner ces institutions vers davantage d innovations en ce sens, en intégrant notamment les pratiques des jeunes liées aux usages du numérique et aux réseaux sociaux. Mobilisation des réseaux des médiathèques : La mobilisation des médiathèques est un objectif pris en compte dans le cadre d une évolution de leur pratique actuelle pour une meilleure articulation avec les dispositifs existants. Dans cette perspective, la DRAC a financé en à14 auprès de Médiaquitaine, Centre régional de formation aux carrières des bibliothèques, un parcours de formation à l EAC à destination des professionnels. 64 Les projets d EAC sont intégrés dans les contrats territoire lecture (CTL) en cours avec les bibliothèques départementales (BDP) des Landes et de la Dordogne ainsi qu au titre de l opération Des rives et des voix, piloté par la BDP 47 et du projet de CTL du Sarladais. Le secteur du livre est également mobilisé par exemple dans le cadre de l opérationcourant livre chez mon libraire, opération partenariale (Rectorat/CG 33/24, 40) coordonnée par l asociation des librairies atlantiques en Aquitaine qui a concerné 66 établissements, près de élèves (lycéens, collégiens, CFA) et plus de 20 libraires.

65 2 - Projet «PREPAS» - L accès à la citoyenneté, l engagement, la lutte contre les discriminations et la participation à la vie publique Présentation de l Action Le projet «PREPAS» (Parcours de Remobilisation Educatif Personnalisé autour du Sport) est un dispositif innovant et expérimental en évolution constante qui s adapte aux capacités, aux besoins et attentes des jeunes. Des activités sportives et des chantiers manuels, un accompagnement indivisualisé et soutenu sont mis en oeuvre pour vaince la spirale de l échec et construire un projet professionnel cohérent en lien avec leurs capacités. Objectifs Remobiliser par le sport et des chantiers manuels des dispositifs de droit commun Opérateurs PJJ - UCPA mobilisent des moyens humains et structures éducatives et/ou de formation professionnelle. Partenaires DRJSCS Aquitaine, CNDS, DDCSPP Gironde, Conseil Régional Aquitaine, Conseil Général de la Gironde, Acsé, la ville de Bordeaux, la FSE (Fondation Sport Français). 65

66 L accès à la citoyenneté, l engagement, la lutte contre les discriminations et la participation à la vie publique 3 - Service Civique - Engagement des jeunes Contexte Le Service Civique, institué par la loi du 10 mars 2010 permet un temps d engagement au profit de la nation, et donc par nature, il est un outil de l engagement citoyen. Le temps dévolu à cette expérience, sous la forme d une année de césure, offre l opportunité de se (re-) mobiliser en se sentant utile, d expérimenter d autres environnements, de tester ses projets, de rencontrer les autres. Les enjeux Les organismes d accueil, les partenaires du programme, sont mobilisés au quotidien pour accompagner les volontaires, ouvrir leurs réseaux, être à l écoute des projets des jeunes. Pour autant, il apparaît que les volontaires ont peu d occasion durant leur temps de Service Civique, d échanger avec leurs pairs sur leur compréhension des valeurs de l engagement citoyen, sur ce qu ils apportent à la société dans le cadre de leurs missions, et sur la plus value qu ils amènent à la structure qui les accompagne. Afin de contribuer à la levée de cette difficulté, le Comité de Coordination régional du Service Civique, instance de pilotage locale du programme, a acté depuis 2011 la mise en œuvre d événements permettant la rencontre entre les volontaires, les échanges d expériences. Ces rencontres se veulent à la fois éducatives et festives. Elles privilégient les valeurs d engagement et de citoyenneté soutenues par les politiques publiques en faveur de la jeunesse. En 2013, quatre rassemblements ont été réalisés, dont trois en novembre sur l initiative de l Etat. Objectifs 1 - Communiquer sur les valeurs citoyennes.transmettre une information claire sur les particularités du volontariat, la nature de cet engagement, les ressources et les valeurs qu il véhicule Rendre identifiable la réalité d une mission de SC : déroulé, tâches, activités, réalisation, complémentarité au sein de l organisme d accueil valoriser les jeunes et les remercier par une journée festive, 2 : Valoriser l engagement de SC Organiser la rencontre entre volontaires et l échange d expérience Favoriser la rencontre entre les volontaires et des acteurs institutionnels locaux, préoccupés de politiques pour la jeunesse Recueillir la parole des jeunes, formaliser des préconisations Partenaires CRAJEP Aquitaine/DRJSCS Aquitaine 66

67 L accès à la citoyenneté, l engagement, la lutte contre les discriminations et la participation à la vie publique 4 - Lutte contre les discriminations Objectifs Lutter contre les discriminations dont sont victimes les jeunes exige une transformation des pratiques par la mobilisation de tous les acteurs institutionnels et associatifs. Les enjeux La discrimination est une rupture d égalité qui a des effets sociaux considérables : d abord en termes d exclusion des jeunes mais aussi en termes de cohésion sociale et d inclusion citoyenne. Un jeune peut difficilement se construire ou se projeter dans l avenir s il subit des discriminations. Celles-ci peuvent intervenir à différents moments dans le parcours de vie des jeunes (accès aux loisirs aux pratiques sportives, recherche d un emploi ou d un logement,). Cette expérience globale des discriminations nécessite une réponse globale des politiques publiques. Cette expérience prend une intensité particulière chez les jeunes des quartiers populaires. L action de transformation des pratiques dans ce domaine exige donc une démarche incluant les dimensions suivantes : Soutenir les associations ou les projets dont les jeunes sont à l initiative Encourager et accompagner les demandes de participation dans la lutte contre les discriminations en leur donnant la parole Inscrire cette thématique dans tous les chantiers et axes du plan priorité jeunesse et mobiliser l ensemble des acteurs jeunesse. Interroger tout particulièrement les discriminations liées à l origine et au lieu de résidence. Partenaires 67

68 68 Annexes

69 69

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