PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES D HYGIENE

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1 PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES D HYGIENE Complémentaires d Hygiène CHAPUIS C, Saint Genis Laval Juin 2010 Objectif Les Complémentaires d Hygiène (PCH) ont pour but de faire barrière à la diffusion d un agent infectieux connus ou présumés à partir d un ou de son environnement immédiat. Techniques et méthode I Détermination des mesures à prendre Des PCH sont parfois nécessaires en complément des précautions standard pour certains pathogènes ou symptomatologies. Ces mesures sont basées sur le ou les modes de transmission des micro-organismes. Elles sont nécessaires pour les infections transmises selon un mode «air» ou «gouttelettes». Elles peuvent être indiquées pour des s porteurs de micro-organismes transmis par contact direct ou indirect, à fort pouvoir de dissémination ou épidémiologiquement importants. Dans certaines circonstances et pour certains micro-organismes différents types de précautions peuvent être associées; Ces PCH doivent être mises en œuvre non seulement lors de l identification des micro-organismes mais également devant des tableaux cliniques évocateurs et dans l attente d un diagnostic microbiologique. Ces PCH sont mises en place sur prescription médicale et seront définies, outre la nature de l agent infectieux, en fonction de la localisation de l infection ou de la colonisation, des caractéristiques des éventuels s ou personnels à protéger et du contexte de l établissement ou du service. II complémentaires d hygiène Les indications et différentes mesures à mettre en œuvre dans le cadre des précautions complémentaires d hygiène sont présentées ci-dessous et sont synthétisées dans le tableau 1. Aucune mesure spécifique n est requise pour le linge, la gestion du matériel souillé, des déchets et des excréta et le bionettoyage de l environnement du (à l exception des diarrhées à Clostridium difficile et de la gale). Dans tous les cas, il convient d organiser la notification à partir du laboratoire dès l identification d un microorganisme nécessitant de la mise en place de PCH. De manière à informer l ensemble des acteurs auprès du, une politique de signalisation des s justifiant de telles mesures doit être mise en œuvre. Le et sa famille doivent être spécifiquement informés oralement et à l aide d un document écrit. Des recommandations à l usage des visiteurs doivent également être précisées. 0) complémentaires contact Indications Diarrhée à Clostridium difficile (voir fiche) Gale (voir fiche) Gastro-entérites bactériennes ou virales (si incontinence chez l adulte) ou chez l enfant Herpès Infection à colonisation à bactéries multi-résistante (BMR) voir fiche spécifique Infections de la peau (impétigo, abcès) Infections à virus respiratoires syncytial Fiche Conseil Complémentaires d Hygiène Page 1/5 juin 2010 CCLIN Sud-Est

2 Poux et puces Varicelle (PCH air également) Il convient de se référer aux recommandations issues du consensus formalisé d experts publiés en avril 2009 sous l égide de la Société Française d Hygiène Hospitalière dont certaines sont détaillées ci-dessous (AF = Accord Fort, AM = Accord Modéré). Hygiène des mains Dans le cadre des PCH de type «contact», il est recommandé d effectuer une friction hydro alcoolique (FHA) dans toutes les indications d hygiène des mains et en particulier - Après tout contact avec un (AF) ou son environnement proche (AM) A l instar des Standard il est fortement recommandé de considérer que le fait d entrer dans la chambre d un nécessitant des PCH ne constitue pas à lui seul une indication à la réalisation d un geste d hygiène des mains (AF). Port de gants Il est recommandé de ne pas mettre systématiquement des gants de soins non stériles - En entrant dans la chambre (AF) - Avant de pratiquer un soin sur peau saine (AF) - Avant de toucher l environnement proche (AM) d un auquel s appliquent les PCH de type «contact» (cette recommandation ne prend pas en compte la problématique de certains organisme comme Clostridium difficile toxinogène (cf fiche conduite à tenir devant un risque de transmission de Clostridium difficile) ou entérocoque résistant aux glycopeptides. Protection de la tenue Il est fortement recommander de ne pas revêtir une protection spécifique de sa tenue en entrant dans la chambre d un requérant des PCH de type «contact» (AF) Il est recommandé de revêtir un tablier plastique à usage unique comme protection spécifique de sa tenue systématiquement dès lors que s engage un soin direct auprès d un requérant des PCH de type «contact» (AM) Port de masque Le port de masque de soins de type chirurgical à usage unique pour le soignant est recommandé pour la prise en charge d un présent une infection respiratoire impliquant un micro-organisme relevant des PCH de type contact, notamment Staphylococcus aureus résistant à la Méthicilline (AM) A proximité du à l intérieur de la chambre Lors des soins directs Autres mesures «barrières» Il est recommandé de dédier du personnel soignant à la prise en charge d un auquel s appliquent les PCH de type «contact» uniquement en situation d épidémie non contrôlée par les premières mesures comme cela a été défini par exemple pour la maîtrise des entérocoques résistant aux glycopeptides (Accord AM) Il est recommandé de ne pas confiner systématiquement dans sa chambre un susceptible de déambuler auquel s appliquent les PCH de type «contact» (AM) Organisation des soins entre s en tenant compte du risque infectieux Dans le but de prévenir la transmission croisée et en dehors de toute autre considération (intimité, calme, choix personnel du ), le fait de fermer la porte d un n intervient dans l efficacité des PCH de type «contact» Il est recommandé d organiser les soins en tenant compte du risque de transmettre un micro-organisme justifiant de PCH de type «contact» (AM) Il est recommandé d organiser les soins sectorisés (cohorting de soins) pour les équipes paramédicales (IDE, AS ) en situation épidémique (AM) Il est fortement recommandé d organiser l information systématique de tous les acteurs prenant en charge même occasionnellement un auquel s appliquent les PCH de type «contact» (AF) Il est fortement recommandé d informer systématiquement les plateaux techniques prenant en charge (même occasionnellement) et les services accueillant un auquel s appliquent les PCH de type «contact» lors d un transfert Il n est pas recommandé de placer en fin de programme ou d utiliser des plages horaires spécifiques pour une intervention chirurgicale ou un examen diagnostique ou thérapeutique dans un secteur médico Fiche Conseil Complémentaires d Hygiène Page 2/5 juin 2010 CCLIN Sud-Est

3 technique d un auquel s appliquent les PCH de type «contact» dès lors que l on peut assurer un bionettoyage adéquat à l issue de la prise en charge de ce (AM) Il est recommandé de ne pas interdire l utilisation de toilettes ou de douches collectives à un auquel s appliquent les PCH de type «contact» y compris un porteur excrétant des micro-organismes dans ses selles dès lors qu un bionettoyage peut être réalisé. Gestion des dispositifs médicaux et autres équipements Il est fortement recommandé de privilégier l individualisation du matériel réutilisable dans la chambre d un auquel s appliquent les PCH de type «contact» (AM) Il est fortement recommandé de limiter le stockage du matériel de soin et de ne pas jeter systématiquement les consommables non utilisés dans la chambre d un auquel s appliquent les PCH de type «contact» y compris les porteurs de BMR (AM) Il est fortement recommandé de ne pas pratiquer un traitement spécifique de la vaisselle, des ustensiles, du linge utilisés chez un auquel s appliquent les PCH de type «contact» (AF) Bien que réglementaire, il est recommandé de ne pas considérer comme des déchets d activité de soins à risque infectieux, les déchets assimilables aux ordures ménagères issus d un auquel s appliquent les PCH de type «contact» (AM) Il est fortement recommandé de ne pas effectuer d autre traitement (en terme d entretien) que celui habituellement préconisé pour les dispositifs médicaux réutilisables utilisés chez un auquel s appliquent les PCH de type «contact» (AF) Il est fortement recommandé d éliminer tous les équipements de protection individuelle avant de sortir de la chambre du justifiant des mesures complémentaire de type «contact» (AF) Gestion des visites et des circulations Il est fortement recommandé de réaliser un geste d hygiène des mains (FHA) pour les visiteurs d un auquel s appliquent les PCH de type «contact» (AF) Au-delà de ce geste d hygiène des mains, il est recommandé de ne pas demander aux visiteurs d appliquer les autres précautions demandées aux soignants (AM) Il est recommandé de ne pas interdire l accès aux plateaux techniques de rééducation, lieu commun de vie pour les s justifiant de mesures complémentaires de type «contact» sur un foyer infectieux ouvert mais d encadrer cet accès par des mesures d hygiène spécifiques (AM). Cette recommandation ne s applique pas pour les activités de balnéothérapie. 0) complémentaires gouttelettes Les précautions complémentaires gouttelettes ont pour but d éviter la transmission de certains microorganismes par le biais de gouttelettes de dimension supérieure à 5 µ (salive ou sécrétions respiratoires supérieures). Il est considéré que la zone de protection nécessaire est un cercle de 1 m à 1,50 m de diamètre autour de la source d émission. Principales indications Coqueluche Diphtérie Epiglottite à Haemophilus Grippe Infections respiratoires à BMR (cf. fiche) Méningites (Haemophilus, Nesseria meningitidis) Pneumonie à Haemophilus influenzae chez l enfant et à Mycoplasma pneumoniae Oreillons Rubéole Les mesures à mettre dans les précautions complémentaires gouttelettes sont présentées dans le tableau 1. Ces mesures reposent principalement sur le placement du en chambre individuelle ou sur un regroupement des s, sur le port d un masque de type chirurgical lors des soins et pour toute intervention à proximité du et sur le port par le d un masque chirurgical pour ses déplacement en dehors de la chambre. Ces précautions doivent être associées à des précautions contact en cas de microorganisme pouvant se transmettre de manière mixte (par exemple virus de la grippe saisonnière, infection respiratoire à BMR). 0) complémentaires air Les précautions complémentaires air ont pour but d éviter la transmission aéroportée de certains organismes par le biais de fines particules de dimensions inférieure à 5 µ (Dropplet nuclei, poussières). Fiche Conseil Complémentaires d Hygiène Page 3/5 juin 2010 CCLIN Sud-Est

4 Principales indications Rougeole Tuberculose pulmonaire Varicelle (PCH contact également) Zona (forme généralisée) Elles reposent sur le placement du de manière obligatoire en chambre seule (pression négative si tuberculose multi-résistante), la porte de la chambre demeurant fermée et sur le port d un appareil de protection respiratoire de type FFP1 au minimum. L appareil de protection respiratoire doit être mis avant d entrer dans la chambre. L air de la chambre doit être renouvelé (ventilation au minimum de 6 volumes/heures ou ventilation naturelle par aération de la chambre plusieurs fois par jour. Les déplacements du sont strictement limités (port d un masque de type chirurgical par le en dehors de sa chambre). Responsables Prescription PCH : Médecin Mise à disposition des moyens nécessaires : Direction Mise en œuvre : Ensemble des intervenants auprès du Evaluation : Equipe opérationnelle d hygiène et CLIN en collaboration avec les cadres des services Prescription de la levée des PCH: Médecin Pour en savoir plus Guides et recommandations officielles Société Française d Hygiène Hospitalière. Prévention de la transmission croisée : précautions complémentaires contact. Consensus formalisé d expert (NosoBasse n 24184) Siegel JD, Rhinehart E, Jackson M, Chiarello L, and the Healthcare Infection Control Practices Advisory Committee. Guideline for Isolation Precautions: Preventing Transmission of Infectious Agents in Healthcare Settings. June 2007, 219 pages. (NosoBase n 18983) Conseil Supérieur d Hygiène Publique de France : avis du 14 mars 2003, relatif au choix d un masque de protection contre la tuberculose en milieu de soins. 1 page. (NosoBase n 12441) Comité Technique National des Infections Nosocomiales, Société Française d Hygiène Hospitalière. Isolement septique, recommandations pour les établissements de soins. Edition Ministère de l Emploi et de la Solidarité, Secrétariat d Etat à la Santé, 1998, 51 pages. (Nosobase n 2200) Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales Sud-Est. Conduite à tenir autour d un cas de tuberculose en établissement de santé pages. Fiche Conseil Complémentaires d Hygiène Page 4/5 juin 2010 CCLIN Sud-Est

5 Chambre individuelle Tableau 1 à mettre en œuvre en complément des standard en fonction du mode de transmission du micro-organisme. air Obligatoire ou regroupement des s atteints par le même microorganisme Porte fermée Renouvellement d air de 6 volumes/heure minimum Pression négative si multirésistance gouttelettes Oui ou regroupement des s Hygiène des mains standard standard Masque et/ou lunettes, masques à visière Avant l entrée dans la chambre Appareil de protection respiratoire FFP1 minimum Lors des soins ou pour le personnel intervenant à proximité du (<1 mètre) Gants standard standard Tablier standard standard Matériel standard standard Linge, déchets, vaisselle, bionettoyage Transport du Déplacement hors de la chambre contact Oui ou regroupement des s Friction hydroalcoolique* après tout contact prolongé avec le ou son environnement standard Pour tout contact prolongé avec le ou son proche environnement Pour tout contact prolongé avec le ou son proche environnement Individualisation du matériel habituelles habituelles habituelles** Limitation stricte et port de masque chirurgical par le (mis en place avant de sortit de la chambre) Limitation et port de masque chirurgical par le A encadrer par des mesures d hygiène Désinfection des mains du Visiteurs Friction hydro-alcoolique Friction hydro-alcoolique Friction hydro-alcoolique * En cas de diarrhée à Clostridium difficile, effectuer un lavage simple au savon doux suivi d une friction hydro-alcoolique sur mains sèches. En cas de gale, effectuer un lavage simple au savon doux. ** Certaines microorganismes (Clostridium difficile, sarcopte de la gale) nécessitent de mesures spécifiques. Fiche Conseil Complémentaires d Hygiène Page 5/5 juin 2010 CCLIN Sud-Est

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