INTERETS DE LA MESOTHERAPIE EN MMAA
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- Mauricette Dussault
- il y a 7 ans
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1 DIU DE MMAA INTERETS DE LA MESOTHERAPIE PLAN Définitions Matériels Techniques d injection Hygiène et sécurité Complications Pharmacopée Arthrose Pathologies du sénior sportif Mésolifts Mésoalopécie EN MMAA Dr Stéphane SAINT-HILLIER DIU MMAA DIU Mésothérapie DIU de Médecine Manuelle DIU de Médecine Subaquatique CAPA de Médecine et Biologie du Sport
2 DIU MMAA Lyon LA MESOTHERAPIE EN RHUMATHOLOGIE Arthrose Dr Stéphane SAINT-HILLIER
3 L ARTHROSE : Définition Ensemble d atteintes articulaires associant: - Dégénérescence des cartilages (élément central) - Déficit de réparation du tissus cartilagineux - Remodelage de l os sous chondral - Réaction synoviale secondaire
4 L ARTHROSE : Les différents traitements L arsenal thérapeutique comprend: Ø Les antalgiques Ø Les AINS Ø Les anti-arthrosiques lents Ø Les corticoïdes locaux (infiltrations) Ø Les injections intra-articulaires d Ac hyaluronique Ø La kinésithérapie (rééducative et posturale, physiothérapie, balnéothérapie ) Ø La mésothérapie qui mérite d être privilégiée
5 L ARTHROSE : Pourquoi la mésothérapie? C est une excellente indication: Ø Soulage et améliore le plan fonctionnel Ø diminue voir supprime la prise de médicaments Ø Limite ainsi effets secondaires, dépendance et accoutumance «traitement bien suivi, à toxicité nulle» Ceci à un moindre coût
6 C.A.T EN MESOTHERAPIE : Phase aiguë Ø La phase la plus douloureuse Ø Mésothérapie le plus souvent en appoint Ø 3 séances espacées d une semaine Ø En cas d échec : Ø Rediscuter le diagnostic Ø Compléter la thérapeutique
7 C.A.T EN MESOTHERAPIE: Phase chronique Ø La phase la plus intéressante pour la mésothérapie Ø Que l on commence le + souvent après une phase aiguë calmée Ø J0, J15, J30, J60 puis à la demande (ts les 2 à 4 mois) Ø Ne jamais «sur traiter» : effet inverse, rebond Ø Prendre en charge le terrain Ø Être patient et persévérant => Dégradation + lente : crises - fréquentes, plus courtes et - destructrices
8 C.A.T EN MESOTHERAPIE : Les médicaments de la phase aiguë Ou Ou Lidocaïne à 1% 3 cc Piroxicam 20 mg 1 cc Calcitonine 50 ou 100 1cc Lidocaïne à 1% 2 cc Piroxicam 20 mg 1 cc Thiocolchicoside 2 cc Lidocaïne à 1% 3 cc Kétoprofen 1 cc Techniques mixtes J0-J7-J15-J30
9 C.A.T EN MESOTHERAPIE : Les médicaments de la phase chronique Ø Exemples de mélanges de la phase chronique Procaïne 2 cc Procaïne 2 cc Conjonctyl 2 cc ou Cernevit 1 cc Thiocolchicoside 1 cc Calcitonine 1 cc ou conjonctyl 1cc ou maginj 2cc Techniques mixtes Fréquence : J0-J15-J30±J45-J60±J90 Entretien : A la demande ou 1 séance par trimestre
10 C.A.T EN MESOTHERAPIE Les techniques Ø Techniques Mixtes +++ Ø IED ou IDS : Ø Dermalgies étendues Ø Zones hyperalgiques Ø IDP : Ø Points retrouvés à la palpation IED IDS 0 mm 1 mm 2 mm ÉPIDERME DERME SUPERFICIEL Ø Points anatomiques Ø IHD : Ø Souffrance rachidienne IDP 4 mm DERME PROFOND Ø Points précis de la MPS et de la Mésothérapie Métamérique DHD HYPODERME
11 LE RACHIS La phase aiguë : 2 types de mélanges selon le contexte Ø Poussée douloureuse + contracture musculaire Lidocaïne à 1% 2 cc Piroxicam 20 mg 1 cc Thiocolchicoside 2 cc Ø Rachis dégénératif, âgé, ostéoporose associée Lidocaïne à 1% 2 cc Piroxicam 20 mg 1 cc Calcitonine de Saumon 100 ui 1 cc Fréquence: J0, J7, J15 ± J30 Technique mixte : IHD IDP IDS IED
12 LE RACHIS Ø La phase chronique: 2 types de mélanges selon le contexte ou à alterner Procaïne 2 cc Procaïne 2 cc Cernevit 2 cc Thiocolchicoside 1 cc Conjonctyl 2 cc ou Calcitonine 100u 1 cc Antiradicalaire ++ Antalgique ++ Large nappage IED ou IDS: tout le rachis et les projections musculaires paravertébrales Qques IDP sur pts douloureux J0-J15-J30±J45-J60±J90 puis à la demande ou trimestrielle
13 LES MAINS Nodosités de Bouchard et d Heberden Ø Heberden > Bouchard Ø Femmes après 45 ans le + souvent Ø 1/3 des femmes âgées, 5% des hommes (formes familiales) Ø Poussées successives douloureuses et déformantes Ø Plainte esthétique et pb de préhension
14 LES MAINS Nodosités de Bouchard et d Heberden Nodosités de Bouchard et d Heberden Ostéophytose dorsale P2-P3
15 LES MAINS Nodosités de Bouchard et d Heberden Ø La phase aiguë: Ains +UC Microcirculatoire Lidocaïne 2 cc Etamsylate 2 cc Piroxicam 1 cc Ø Technique : Ø IDS large sur toutes les inter phalangienne concernées et Ø IDP dans un pli cutané Ø Fréquence: J0, J7, J14±J30
16 LES MAINS Nodosités de Bouchard et d Heberden Ø Phase Chronique : Procaïne 2 cc Procaïne 2 cc Cernevit 2 cc Cernevit 2 cc Conjonctyl 2 cc Calcitonine cc Ø IED / IDS sur l ensemble des inter phalangiennes des deux mains (généralisation des lésions) Ø J0-J15-J30±J45-J60±J90 puis à la demande ou trimestrielle
17 LES MAINS La Rhizarthrose Ø Arthrose trapézo-métacarpienne Ø Fréquente Ø 90% femme de plus de 50 ans Ø Main dominante puis bilatérale 3 fois sur 4 Ø Très douloureuse et invalidante
18 LES MAINS La Rhizarthrose Ø Phase aiguë : Ains + UCMc Lidocaïne 2 cc Etamsylate 2 cc Piroxicam 1 cc Ø Technique: Ø IDS large sur la colonne du pouce Ø IDP dans un pli cutané Ø Fréquence: J0, J7, J15±J30
19 LES MAINS La Rhizarthrose Ø Phase Chronique: UCMc + trophique/arl Procaïne 2 cc Procaïne 2 cc Cernevit 2 cc Cernevit 2 cc Conjonctyl 2 cc Calcitonine cc Ø IED / IDS sur l ensemble des deux colonnes des pouces (bilatéralité fréquente des lésions) Ø J0-J15-J30±J45-J60±J90 puis à la demande ou trimestrielle
20 LA COXARTHROSE Ø Indication difficile de la mésothérapie Ø Profondeur relative de l articulation Ø Anomalies statiques fréquentes Ø Évolution parfois très rapide => Souvent en solution d attente avant la chirurgie
21 LA GONARTHROSE Ø La plus fréquente au membre inférieur (4 M) Ø Facteurs de risques: femme de + de 40 ans, obésité. Ø Arthrose fémoro-tibiale: - fréquente et + invalidante Ø Arthrose fémoro-patellaire: - douloureuse mais gène importante en terrain accidenté
22 LA GONARTHROSE La phase aiguë: Ø souffrance ostéochondrale, épanchements et troubles veino-lymphatiques Ø Deux mélanges en fonction du problème prédominant Lidocaïne 1% 2 cc Lidocaïne 1% 2 cc Piroxicam 20 mg 2 cc Piroxicam 20 mg 2 cc Calcitonine 100 ui 1 cc ou Etamsylate 1 cc Technique mixte: Ø IDP 2 à 3 points le long de l interligne articulaire Ø IED / IDS large des 4 faces du genou Fréquence: J0, J7, J14
23 LA GONARTHROSE Phase Chronique: Calcitonine + trophique/arl+ soufre Procaïne 2 cc Procaïne 2 cc Conjonctyl 2 cc Cernevit 2 cc Thiocolchicoside 1 cc ou Calcitonine cc +Technique : IED / IDS sur l ensemble de la région (cuisse => mollet) + Fréquence: 3 séances à 15 jours, 3 séances à 30 jours puis en fonction de la demande
24 LA GONARTHROSE Arthrose fémoro-patellaire Arthrose fémoro-tibiale
25 LA GONARTHROSE IDS large sur la zone oedématiée Arthrose tibio-péronière supérieure
26 LE PIED 3 pathologies fort différentes: Ø L épine calcanéenne ó enthésopathie Ø Le névrome de Morton ó compression nerveuse Ø L hallux valgus ó véritable arthrose Importance du bilan podologique => orthèses adaptatrices ou correctrices
27 HALLUX VALGUS Déformation anatomique
28 LE PIED Hallux valgus Ø Arthrose de la métatarso-phalangienne du 1 er rayon du pied Ø Femmes surtout, chaussage +++ Ø Très invalidante: douleurs et chaussage Ø Très bonne indication de la mésothérapie
29 LE PIED Hallux valgus Ø Phase aiguë: cf rhizarthrose Ains + UCMc Lidocaïne 2 cc Calcitonine 1 cc Piroxicam 1 cc Ø Technique mixte : - IDS large sur la colonne du gros orteil - IDP dans un pli cutané Ø Fréquence: J0, J7, J15±J30
30 CONCLUSION Ø Affections très fréquemment traitées en cabinet Ø Nécessité d une bonne connaissance de la pathologie Ø La Mésothérapie présente de nombreuses qualités Ø Active sur la douleur Ø Réduit la prise continue de médicaments, l usage des infiltrations cortisoniques, diminue les effets secondaires Ø Freinerait certains mécanismes dégénératifs (à prouver) Ø Peu agressive et peu coûteuse Ø Le diagnostic bien dirigé (clinique +++) amène à un protocole de traitement maîtrisé et bien conduit.
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