présenter ans d évolution urbaine : le quartier Saint-Jacques à Béziers (hérault, france)
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- Valérie Roberge
- il y a 8 ans
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1 résumé, ingénieur de recherche, service régional de l Archéologie (SRA), Languedoc-Roussillon Le quartier Saint-Jacques, à Béziers, a une longue histoire qui a été mise en évidence récemment par des fouilles archéologiques : il recèle notamment les seuls vestiges d époque romaine encore visibles à Béziers, ceux de l amphithéâtre. Ainsi, il est vite apparu que la restructuration urbaine de ce quartier, situé dans le périmètre du secteur sauvegardé, présentait un intérêt particulier et que les projets immobiliers devaient s inscrire dans le cadre de l archéologie préventive. Des investigations quasi systématiques ont permis d approcher l histoire générale du quartier, dans son évolution et sa continuité : des études de bâti ont été prescrites par le service régional de l Archéologie sur toutes les restructurations d immeubles, analyse puis intégration des résultats de ces études dans les projets immobiliers une démarche complète et originale, menée en parfaite collaboration entre de multiples acteurs administratifs et professionnels. En outre, ce quartier en ruines formait en centre-ville un cadre romantique enveloppé de mystère auquel les Biterrois étaient très attachés. Il méritait donc une attention particulière afin de préserver son originalité. Les premiers résultats sont positifs et encouragent à poursuivre cette démarche dans l ensemble du secteur sauvegardé.
2 presenting a neighbourhood s evolution over 2600 years: the Saint-Jacques sector, Béziers abstract, Regional Direction of Cultural Affairs- Regional Service of Archaeology, Languedoc-Roussillon The Saint-Jacques sector, in Béziers, has an ancient history as recent archaeological excavations have revealed: amongst which, the only remaining roman vestiges still visible in Béziers, those of the amphitheatre. It soon became apparent that the urban restructuration of this neighbourhood, as situated in the immediate perimeter of the protected area, was of particular interest, and that any real-estate projects had to involve preventive archaeology. Quasi systematic investigations have given scope to its general history, its evolution and its continuity: studies of the built work were commissionned by the Regional Service of Archaeology on all the building restructurations, with analysis and integration of results in the real- estate projects an original and consistent approach, as well as an instance of perfect collaboration between the numerous bodies of administration and professionals. Last but not least, this neighbourhood with its ruins right at the heart of the city, gave the city a mysterious and romantic connotation that the Biterrois (inhabitants of Béziers) were very attached to. It deserved special attention so as to preserve its originality. The initial results prove encouraging and support the extension of this approach to the whole of the protected sector.
3 ingénieur de recherche, service régional de l Archéologie (SRA) 1, Languedoc-Roussillon Le quartier Saint-Jacques, à Béziers, a une longue histoire, mise en évidence récemment par les fouilles archéologiques qui y ont été développées ; il recèle les seuls vestiges d époque romaine encore visibles à Béziers, ceux de l amphithéâtre. Ainsi est-il vite apparu que la restructuration urbaine de ce quartier, situé dans le périmètre du secteur sauvegardé, présentait un intérêt tout particulier, et que les projets immobiliers méritaient d être pris en compte dans le cadre de l archéologie préventive. Les nombreuses découvertes réalisées dans ce cadre ont conduit l ensemble des intervenants à s intéresser non seulement aux imposants vestiges romains, mais aussi aux données concernant toute l histoire de ce secteur, de la protohistoire au bas Moyen Âge, soit sur ans. L histoire du quartier Trois principales phases sont représentées ici. Les premières traces d occupation remontent au v i e siècle av. J.-C., mais c est au v e siècle qu un important fossé d au moins 3 m de profondeur et de plus de 10 m de large enserre un espace au sommet de la colline (fig. 1). Ce «bastion» domine le fleuve et la plaine de l Orb vers l ouest, et fait partie de la très importante occupation de la ville dont le développement principal s étend sur la colline Saint-Nazaire. Le fossé est comblé à la fin du v e siècle et l habitat déborde de cette limite. L urbanisation de la ville, qui avait commencé dès le début du v i e siècle av. J.-C., se poursuit au v e jusqu à couvrir une quarantaine d hectares. Béziers est alors l une des trois plus grandes agglomérations du midi de la France, avec Marseille et Arles ; elle a un impact primordial sur la dynamique commerciale du Languedoc. Les caractéristiques originales de cette occupation (dont on trouvera le détail dans la bibliographie récente ci-dessous) font envisager une présence grecque déterminante. La ville est abandonnée autour de 300 et est réoccupée par une population celtique seulement vers 200. Peu de vestiges de cette époque ont été mis en évidence sur la colline Saint-Jacques (céramiques découvertes lors de la construction de l école Gaveau). La colonie de droit romain Colonia Urbs Julia Septimanorum Baeterra est ensuite fondée dans la continuité de la ville gauloise, vers 36 av. J.-C., et s équipe alors de monuments publics et religieux forum, arc, temples, amphithéâtre (fig. 2). La ville évoluera au même emplacement jusqu à la période médiévale. Interventions archéologique et gestion des restructurations En 1991, la ville de Béziers, qui avait patiemment constitué une importante réserve foncière dans le quartier Saint-Jacques, souhaitait connaître l état des vestiges antiques pour les mettre éventuellement en valeur. Dans ce but, une collaboration avec la Drac-service régional de l Archéologie a été mise en place afin d évaluer conjointement le potentiel de l amphithéâtre (fig. 3). 1. Je tiens à remercier pour leur collaboration Sophie Loubens (service départemental d Archéologie préventive, SDAP), Jean-Paul Wiegant (service archéologique municipal), Jean Vernette (Sebli, Société d équipement du Biterrois et de son littoral) et Jean- Charles Euzet (architecte).
4 Fig. 1. Plan de la ville protohistorique. Deux pôles sont couverts par l urbanisation : la colline Saint-Nazaire et la colline Saint- Jacques, séparées par le thalweg emprunté actuellement par la rue Canterelles. L assiette de l agglomération couvre au v e siècle av. J.-C. une quarantaine d hectares. Figure 1 Fig. 2. Plan de la colonie romaine qui se superpose globalement à l agglomération antérieure. En gras, sont représentées la voie Domitienne et les rues datées du Haut-Empire. Figure 2
5 Figure 3 Fig. 3. Dessin de l amphithéâtre romain établi en pour l illustration du «manuscrit de Rulman». Il représente la galerie conservée, les gradins et, au premier plan, un pan du mur de façade qui est très probablement une vue d artiste. Des investigations sur ce monument de spectacle du Haut-Empire ont été mises en place sur le long terme, afin de rechercher les vestiges encore préservés dans les immeubles et les caves, de les décrire et de les relever, avec complément de sondages, fouilles archéologiques et suivi de travaux lorsque cela s avérait nécessaire. Ces travaux se sont poursuivis pendant plusieurs années et ont permis de retrouver l assiette, le plan global, la chronologie et l histoire de l amphithéâtre romain. Ils ont aussi montré la présence d autres vestiges, moins spectaculaires, mais qui appartiennent à l histoire du quartier, dont l amphithéâtre ne constitue qu une étape : il s agit des fragiles vestiges de l âge du fer (du v i e au iv e siècle av. J.-C.) conservés dans le sous-sol (fig. 4) et du bâti médiéval (xii e, xiv e et x v i i e siècles), souvent encore en élévation et relativement bien conservé derrière les enduits récents (fig. 5 et 6). Ce constat a entraîné une prise en compte quasi systématique de tous ces éléments afin de les étudier et de pouvoir approcher ainsi l histoire générale du quartier, dans son évolution et sa continuité. Des études de bâti ont donc été régulièrement prescrites par le SRA sur tous les projets concernant la restructuration d immeubles dans le quartier Saint-Jacques, qui avait été rendue possible par le zonage de la ville, après un décret datant de 1986, puis par la nouvelle législation sur l archéologie préventive de 2001 et Les résultats de ces études ont été analysés et intégrés dans les projets immobiliers. La procédure administrative La gestion de ce secteur du centre-ville exigeait une mobilisation radicale. Sous l égide de la Sebli, les projets immobiliers, formalisés par des architectes privés, étaient jusqu à présent réalisés de façon à s inscrire dans des procédures de défiscalisation dites «loi Malraux».
6 Figure 4 Fig. 4. Fouilles archéologiques dans la cour intérieure de l immeuble situé à l angle des rues Saint-Jacques et des Arènes. Une couche d occupation du v e siècle av. J.-C. délimitée par le fossé observé dans les sondages profonds est recoupée par des silos médiévaux des xiii e -xiv e siècles. Figure 5 Fig. 5. Mur porteur en terre mis en œuvre au Moyen Âge dans l immeuble situé au n o 2 de la rue Gaveau.
7 Figure 6 Fig. 6. Fenêtre renaissance ISMH, placée dans un mur en terre, ouvrant sur la cour intérieure de l immeuble situé au n o 2 de la rue Gaveau. Les demandes de permis de construire (ou d AST) étaient transmises au service instructeur (auparavant la Direction départementale de l équipement (DDE), puis désormais directement la Ville), qui consultait la Drac pour avis permis préalablement instruits par l architecte des Bâtiments de France (ABF) pour le suivi du secteur sauvegardé. C est à ce stade que les prescriptions archéologiques étaient appliquées par le service régional de l Archéologie, en accord avec le service départemental de l Architecture et du Patrimoine (SDAP), les archéologues devant intervenir en concertation avec les pétitionnaires (Sebli et architectes). Les opérations d études étaient jusqu à présent confiées à l opérateur qui détenait le monopole de ce type d intervention : l Association pour les fouilles archéologiques nationales (AFAN). Actuellement, elles sont partagées entre le service archéologique municipal, agréé, et l Institut national de recherches d archéologie préventive (INRAP). Le résultat des recherches était enfin discuté entre les intervenants, afin de trouver une solution consensuelle sur les vestiges à conserver, les choix à réaliser, etc. Il est certain que la dimension patrimoniale des projets était mise en relief dans la mesure où ces opérations regroupaient des investisseurs recherchant un «plus» qualitatif dans la présence de vestiges anciens.
8 Figure 7 Fig. 7. Maison médiévale restaurée dans son état du xiv e siècle à l angle des rues Saint-Jacques et des Arènes. La prise en compte, par les architectes chargés des différents programmes, des nombreuses données archéologiques recueillies lors de ces opérations préventives, afin de les intégrer au mieux dans leurs projets immobiliers, sous le contrôle de l architecte des Bâtiments de France, constitue l un des principaux buts d une approche tout à fait originale. Cette démarche a été menée en parfaite collaboration entre de multiples acteurs administratifs et professionnels 2. Lancée en 1991, elle est toujours d actualité pour le quartier Saint-Jacques comme pour le reste du secteur sauvegardé de Béziers, et a permis de prendre les dossiers de restructuration très en amont. De cette manière, pour chacun des immeubles réhabilités qui le méritait, on a réalisé un état des lieux et une étude sur la structure du bâti (plan, chronologie, recherche des unités d habitation de départ), en préalable aux travaux d aménagement. Chaque fois, les éléments patrimoniaux les plus marquants ont été pris autant que possible en compte dans les projets de réhabilitation, par souci de vérité historique, de qualité architecturale et d harmonie dans la perception visuelle : les unités cohérentes ont été conservées, les éléments architecturaux préservés et restitués, la chronologie respectée Cette approche a donné des résultats particulièrement intéressants aussi bien pour la restauration et la présentation des vestiges de l amphithéâtre romain que pour la restructuration de deux maisons médiévales : l immeuble situé à l angle des rues Saint-Jacques et des Anciennes-Arènes, une maison du xiii e siècle modifiée au xiv e et ultérieurement, mais dont l état au xiv e siècle est préservé dans son aspect global, sans oublier l hôtel de la Mercy, rue Gaveau, qui a été fortement remanié au cours du temps mais dont l aspect ouvert sur la cour intérieure a été conservé (fig. 7, 8, 9 et 10). 2. La Drac, l ABF, la Ville (maire et élus chargés du centre-ville), les services techniques municipaux, le service municipal d archéologie, l AFAN, l architecte chargé du secteur sauvegardé, les architectes chargés des projets de restructuration et de présentation des vestiges et la Sebli, maître d ouvrage de la majorité des travaux, et, à travers eux, les associations d investisseurs concernées (AFUL) intervenant dans le cadre de la «loi Malraux».
9 Figure 8 Figure 10 Fig. 8. Cour intérieure de la maison médiévale. Figure 9 Fig. 9. Hôtel de la Mercy (2, rue Gaveau) avant restauration. Fig. 10. Hôtel de la Mercy (2, rue Gaveau) : restructuration en cours d achèvement ; cour réaménagée, arches restituées et rouvertes, galerie d étage restituée, étage créé.
10 Des découvertes scientifiques déterminantes Ces interventions ont permis de recueillir de nombreuses données nouvelles sur l évolution du quartier, mais ce sont surtout celles concernant l amphithéâtre qui émergent : celui-ci date du troisième quart du i er siècle sur la pente de la colline et son édification a nécessité des travaux imposants, qui ont profondément modifié l aspect et la topographie de ce secteur. La construction, imposante dans son ampleur et caractéristique dans sa forme elliptique, a, depuis cette époque, marqué le paysage d une empreinte impérissable ; son plan et les principaux éléments constitutifs de sa structure ont été mis en évidence par les recherches archéologiques engagées en 1991 ; son grand axe mesure hors-tout 108,3 m et le petit 88,6 m. L arène, longue de 61,9 m et large de 42,2 m, était séparée de la partie inférieure de la cavea par un mur de podium. Par ces dimensions, l arène se situe dans la moyenne générale des amphithéâtres à structures creuses ou à remblais compartimentés ; elle pouvait accueillir quelque spectateurs (fig. 11). Figure 11 Fig. 11. Plan de l amphithéâtre romain. En noir gras, les structures antiques visibles ou retrouvées en fouille. En trait léger, restitution du plan. La longue portion de galerie annulaire, visible depuis toujours dans les cours intérieures et dans les sous-sols du quartier, représentait, avant les interventions archéologiques, la seule architecture antique du site, conservée partiellement en élévation. Elle était de plainpied avec les vomitoires rayonnants et, par conséquent, en communication avec la cavea ; il s agissait donc d un véritable couloir public distribuant l accès aux parties basses de la cavea. Ce couloir elliptique est aujourd hui visible sur 165 m (sur les 309 m estimés de périmètre), c est-à-dire essentiellement là où il s appuie contre la paroi géologique (fig. 12). Cette galerie, dont seuls demeurent actuellement debout le parement externe et une moitié de voussure, mesurait dans son état initial 3,78 m de large pour une hauteur de 5,60 m. Les deux murs parementés en petit appareil régulier (opus vittatum) étaient couronnés d une corniche moulurée, elle-même surmontée de deux rangs de petits moellons. Le corps de moulure de la corniche portait, à une hauteur de 3,75 m par rapport au sol, la naissance d une voûte en plein cintre. Deux vomitoires, desservant la cavea à partir de la galerie annulaire, ont été localisés. Les deux extrémités du grand axe étaient quant à elles probablement réservées aux couloirs donnant directement sur l arène. En revanche, aucun accès à l amphithéâtre n a été retrouvé : seules les places du Cirque et Saint-Cyr, situées aux extrémités du grand axe du monument, suggèrent la pérennité de points de convergence de rues médiévales, sans doute orientées à l origine vers les principales portes d entrée de l édifice antique. La découverte de bases de colonne sous la place du Cirque laisse supposer l existence, ici, d un accès monumental. Sur le tronçon de la cavea adossée à la colline, la façade s élevait à quelques mètres, alors qu elle approchait les 17 m de hauteur dans la partie plane, au nord et à l est. Apparemment, les arcades qui rythmaient le mur de façade, encadrées par des pilastres engagés, constituant le mur extérieur sur deux étages, n étaient pas systématiquement ouvertes.
11 Fig. 12. Vue du couloir elliptique conservé, qui desservait la cavea, le balteus et l arène. Quelques gradins sont conservés sur la partie haute et des murs rayonnants (support de la partie basse de la structure de la cavea) ont été retrouvés en fouille. À droite, le niveau de l arène est celui de l Antiquité. Figure 12
12 Ce monument a finalement été peu utilisé. Il a présenté, au cours de son utilisation, de graves problèmes d étanchéité et de drainage. Dans le courant du iii e siècle apr. J.-C., il a été démantelé et partiellement démoli, et ses pierres ont été récupérées. Il a visiblement servi de carrière jusqu au Moyen Âge, durant lequel la colline a été investie par l urbanisation de la ville. L arène, qui devait alors être un véritable cloaque, a été remblayée de plusieurs mètres vers le xiii e siècle et des activités artisanales y ont été installées (atelier de potier, métallurgie ). Le reste des ruines a été recouvert par l urbanisation, qui a conservé les principales directions rayonnantes de la structure préexistante dans les découpages cadastraux (fig. 13). Conclusion Les Biterrois s étaient approprié il y a déjà longtemps, ce lieu si particulier, formant en centre-ville un cadre romantique enveloppé de mystère. Le souvenir de l amphithéâtre romain a toujours persisté dans les noms évocateurs des places et des rues (place du Cirque, rue des Anciennes-Arènes, impasse des Arènes, etc.) et c est aussi ici que la tradition populaire situe l épisode du martyre de saint Aphrodise, premier évêque de Béziers. Ce quartier, qui devait faire l objet d une restructuration urbaine menée avec d importants moyens, méritait en conséquence une attention particulière de la part de tous les inter venants afin de préserver son originalité. Les résultats positifs encouragent à persévérer dans ce sens non seulement à cet endroit mais aussi dans l ensemble du secteur sauvegardé. Figure 13 Fig. 13. Vue aérienne de la présentation des vestiges de l amphithéâtre romain et de la restructuration des immeubles médiévaux du quartier Saint-Jacques. Concernant le monument romain, l arène est aménagée en espace public (jardin) donnant accès aux principaux vestiges (murs rayonnants, galerie périphérique, vomitoires). Les découpages cadastraux rayonnants ont été conservés, notamment la ligne des façades reprenant l ellipse de la galerie. Au sol, le plan du monument a été suggéré par une différence dans le pavement des rues.
13 Bibliographie Gi n o u v e z, Ma s s y, Ol i v e, 1993 Gi n o u v e z O., Ma s s y, J.-L., Ol i v e, C., «Béziers, l amphithéâtre et le quartier Saint-Jacques», Revue des Monuments historiques, n o 187, 1993 mai-juin, p Gi n o u v e z, Ma s s y, Ol i v e, et al., 1995 Gi n o u v e z, O., Ma s s y, J.-L., Ol i v e, C., et a l., Les arènes romaines de Béziers redécouvertes, 1995 Saint-Georges-d Orques, Éditions Drac Languedoc-Roussillon, 42 p. Ma z i è r e, Ug o l i n i, Ol i v e, 2001 Ma z i è r e, F., Ug o l i n i, D., Ol i v e, C., «Esquisse du territoire de Béziers (v i e -iv e siècle av. J.-C.)», in Ma r t i n Or t e g a, M., Pl a n a Ma l l a r t, R. (dir.), Territori politic i territori rural durant l edat del Ferro a la Mediterrania Occidental, Actes de la Taula Rodona celebrada a Ullastret, 2001 Gérone, «Monografies d Ullastret», 2, p Ol i v e, Ol i v e, C. (en coll. avec Gi n o u v e z, O. et Ma s s y, J.-L.), «L amphithéâtre de Béziers», Guide du Patrimoine Languedoc-Roussillon, Paris, 1996 Hachette-Éditions du patrimoine. Ol i v e, Ol i v e, C. (en coll. avec Ug o l i n i, D., et Lo c h a r d, T.), «Béziers», Guide du Patrimoine Languedoc-Roussillon, Paris, 1996 Hachette-Éditions du patrimoine. Ol i v e, 2003 Ol i v e, C., Ug o l i n id., «Béziers : site majeur du midi de la Gaule (v i e -iv e siècle av. J.-C.)», in cat. exp. Les Étrusques en France, Archéologie et collections, 2003 Imago-Lattes, p Ug o l i n i, Ol i v e, Ma r c h a n d, Co l u m e a u, 1991 Ug o l i n i, D., Olive, C., Ma r c h a n d, G., Co l u m e a u, P., «Béziers au v e siècle av. J.-C.», Étude d un ensemble de mobilier représentatif, et essai de caractérisation du site, DAM, 14, 1991 p
14 Sommaire Sous la direction de Christophe Vallet, président du Centre des monuments nationaux Michel-Édouard Bellet, conservateur du patrimoine, ancien administrateur du site d Ensérune, et Claire-Anne de Chazelles, chargée de recherche, CNRS Joan Santacana i Mestre, Taller de Projectes, université de Barcelone et Maria Carme Belarte Franco, chercheur, Institut Català d Arqueologia Clàssica Jean-Claude Golvin, directeur de recherche, CNRS / Institut Ausonius, université Bordeaux-III Joan Santacana i Mestre, Taller de Projectes, université de Barcelone, et Maria Carme Belarte Franco, chercheur, Institut Català d Arqueologia Classica Jean-Pierre Braun et Jean-Paul Petit, conservateurs territoriaux du patrimoine, service archéologique de Moselle Quelles questions, quel colloque? Problèmes généraux concernant la restitution en archéologie PREMIÈRE PARTIE / QUESTIONS DE MÉTHODE I 1. Signification et problèmes de définition I 2. La restitution archéologique comme modèle : le cas espagnol I 3. L aménagement d une zone de restitutions : le parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim (Moselle, France / Land Sarre, Allemagne) Pierre André, architecte, archéologue, Lyon (France), chercheur à l École suisse d archéologie en Grèce (ESAG) Maud Le Clainche, responsable d exploitation I 4. La restitution architecturale à Érétrie (Eubée, Grèce) I 5. Une reconstitution : la ferme archéologique médiévale de Melrand, (Morbihan, France) John H. Jameson Jr, chef de programme, ICOMOS I 6. Le passé reconstruit : succès, périls, et dilemmes (États-Unis) Florian Renucci, maître d œuvre I 7. La reconstruction contemporaine «à l identique» d un château médiéval : Guédélon (Yonne, France), ingénieur de recherche, service régional de l archéologie, Languedoc-Roussillon I 8. Présenter 2600 ans d évolution urbaine : (Hérault, France) Michel-Édouard Bellet I 9. Quel avenir pour le musée de site? L oppidum gaulois d Ensérune (Hérault, France)
15 Sommaire DEUXIEME PARTIE / EXEMPLES DE REALISATIONS IN SITU Michel Egloff, professeur, Université de Neuchâtel II 1. La préhistoire au bord d un lac, quinze millénaires de paysages et de présence humaine au Laténium (Neuchâtel, Suisse) Philip E. Bennett, directeur du Pembrokeshire Coast National Park II 2. Apprendre grâce au passé ; un fort de l âge du fer : Castell Henllys (Pembrokeshire, Pays de Galles) Whole English text Giovanna Greco, professeur, Université de Naples II 3. Une expérience d archéologie expérimentale à Serra di Vaglio, Potenza (Basilicate, Italie) Testo italiano completo Jean Chausserie-Laprée, conservateur du patrimoine II 4. Restitutions et mise en valeur d habitats : l exemple de Martigues (Bouches-du-Rhône, France) Donald F. Offers, restaurateur en chef II 5. La ville romaine Augusta Raurica, à Augst (Canton de Bâle, Suisse) Whole English text David Rousseau, professeur honoraire, doctorant en archéologie, UMR 7041, Paris 1- Sorbonne Nanterre II 6 La présentation au public des villas romaines : des ruines aux reconstitutions in situ Whole English text Bettina Birkenhagen, conservateur Perl- Borg II 7. L expérience allemande à la villa romaine de Borg (Sarre, Allemagne) Whole English text Giovanna Battaglini, professeur, Université de Pérouse II 8. De la recherche à la mise en valeur : le Parc archéologique de Fregellae (Latium, Italie) Testo italiano completo Vincent Guichard, directeur général du Centre archéologique de Bibracte, et Claude Chazelle, architecte-paysagiste II 9. Mettre en valeur l invisible : réflexions sur le site archéologique de Bibracte (Nièvre, France) Marie-Christine Bailly-Maître, directeur de recherche, CNRS, UMR 6572 LAMM, Université de Provence, et Alain Tillier, architecte en chef des Monuments historiques Michel Colardelle II 10. La valorisation d un village médiéval d altitude, contraintes et choix : Brandes-en-Oisan (Isère, France) CONCLUSIONS. Pour une éthique de la restitution sur les sites archéologiques? Jean-Paul Ciret Et le Centre des monuments nationaux?
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