Prévention Education précoce en orthophonie. n.denni-krichel orthophoniste
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- Patrick Robillard
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1 Prévention Education précoce en orthophonie n.denni-krichel orthophoniste
2 Définition de la prévention selon l O.M.S «La santé est non seulement l absence de maladie ou d infirmité, mais aussi un état de complet bien-être physique, mental et social»
3 Décret n du 2 mai 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'orthophoniste «Article 4 - La rééducation orthophonique est accompagnée, en tant que de besoin, de conseils appropriés à l'entourage proche du patient. - L'orthophoniste peut proposer des actions de prévention, d'éducation sanitaire ou de dépistage, les organiser ou y participer. Il peut participer à des actions concernant la formation initiale et continue des orthophonistes et éventuellement d'autres professionnels, la lutte contre l'illettrisme ou la recherche dans le domaine de l'orthophonie.»
4 Orthophoniste professionnel de santé prévenir, repérer et dépister évaluer par le bilan orthophonique rééduquer les pathologies et les troubles de la voix, de la parole et du langage oral ou écrit et de la communication, quelle que soit leur origine, chez l enfant ou chez l adulte.
5 1950 : prémices de la prévention des troubles du langage dans la littérature orthophonique (principalement due à Suzanne Borel-maisonny) 1974 : début des travaux de Pierre Ferrand sur le dépistage précoce 1981 : parution du TDP81, premier test de dépistage précoce chez l enfant 1984 : la FNO organise à Paris le 1er colloque national de la prévention en orthophonie 1986 : opération «Allô Langage» en France, opération de communication avec le grand public, relayée par la presse, organisée par la FNO 1988 : partenariat de la FNO à la lutte contre l illettrisme avec le GPLI (Groupe Interministériel pour la Lutte contre l illettrisme) 1988 : opération «200 rencontres avec les médecins», pour sensibiliser le corps médical au dépistage et à la prévention des troubles du langage oral (FNO) 1990 : création d Objectif Langage, du au syndicat des orthophonistes de Meurthe et Moselle 1992 : création des premières épreuves de repérage des troubles du langage : ERTL 4 (Roy-Maeder) et PEL 92 (Ezelin et coll.) 1992 : la prévention fait partie désormais du décret de compétence des orthophonistes, et la FNO organise le 2ème colloque national de la prévention 1995 : sur l initiative de la FNO, le C.P.L.O.L. (Comité Permanent de Liaison des Orthophonistes-Logopèdes de la CEE (Union européenne) met en place, lors de son assemblée générale de Luxembourg, une commission prévention 1996 : le CPLOL organise une journée européenne «Allô Langage» 1997 : création du DPL 3 (Coquet-Maetz), épreuve d observation et de repérage des troubles du langage
6 Année 2000: tournant historique, IVe colloque FLA/FNO Parution du rapport «Ringard», issu du groupe de travail pluridisciplinaire (éducation nationale - santé) mis en place par Mme Ségolène Royal, ministre de l éducation scolaire: enfants «dys» Parution des mesures préconisées par le groupe de travail du ministère de la santé à l initiative de Mme Dominique Gillot, secrétaire d état à la santé pour les enfants dysphasiques et dyslexiques
7 Mme Dominique Gillot, secrétaire d état à la santé, reconnaît, à la Conférence Nationale de la Santé, que les troubles du langage et d apprentissage sont un problème prioritaire de santé publique
8 que si, de 2 à 5 ans, l enfant est atteint de troubles d articulation, de la parole et du langage oral ou des diverses pathologies de la communication : de 5 à 8 ans, ils éprouveront des difficultés dans l apprentissage du langage écrit, avec des troubles spécifiques après 8 ans, ils se retrouveront rapidement en échec scolaire partiel ou généralisé, avec un retard culturel qui ne fera qu augmenter et à l âge adulte, dans le pire des cas, ce seront des personnes illettrées, sans formation, victimes d une exclusion sociale en raison du chômage, coupées de l accès à la culture ;
9 Depuis les années 80, le TDP 81: environ 65% des enfants n ont aucune difficulté de langage oral, et ont toutes les chances de suivre une scolarité normale environ 20% des enfants ont, très tôt, des difficultés légères, apparentées à des immaturités environ 15% des enfants, dès 5 ans, présentent des troubles du langage plutôt importants
10 C est dans ce but qu en 2002 : la FNO organise une semaine "Prévention" en direction des professionnels de l'education Nationale. 2003: la FNO organise une semaine "Prévention" en direction des médecins : la FNO organise deux actions prévention : une sur le langage oral pour les professionnels de la petite enfance et une sur le langage écrit pour les écoles primaires et les collèges : journée européenne de prévention des troubles du langage chez le tout petit : première journée intitulée «Un bébé un livre» en Alsace Novembre 2008 : journée nationale de prévention dont le thème est l autisme pour clôturer le cycle de formation
11 Création d un DVD par la FNO en partenariat avec la Fondation Caisses d Epargne pour les Solidarités «Et si on lisait» autour de la lecture des livres au tout petit Création de 3 guides associés à un DVD de formation continue à destination des médecins en collaboration avec la DGS et la SFP sur «les troubles du langage oral», «les troubles de la lecture et de l écriture» et sur les «troubles sensoriels» [audition et vision] Création et diffusion à tous les orthophonistes grâce au financement du FIF PL d un DVD intitulé «Je reparlerai» autour de la personne aphasique, issu d un mémoire de fin d étude en orthophonie (Toulouse) Mise en place de formations régionales sur tout le territoire français sur La prévention des troubles du langage oral La prévention des troubles du langage écrit, notamment au collège La prévention de la rupture de la communication avec la famille de la personne aphasique avec projection du film «je reparlerai»
12 Formation des puéricultrices et des personnels des lieux de garde des enfants des assistantes maternelles des travailleurs sociaux des enseignants et des éducateurs des médecins, prescripteurs de l orthophonie
13 MULTIPLICATION ACTIONS DE PREVENTION Information des publics Formation des professionnels de santé, d accueil, d éducation, d enseignement et de formation, des aidants Dépistage des différents troubles Orientation, mesures pédagogiques et soins (prise en charge individuelle ou de groupe)
14 INFORMATION DES PUBLICS parents, personnel petite enfance, enseignants, formateurs, professionnels de santé.. : Développement du langage Troubles du langage oral et/ou écrit Intérêt prise en charge précoce des handicaps Maintien communication et socialisation Troubles de la voix carnet de santé, affiches, livrets, spots, réunions d information.
15 PARTICIPATION DES ORTHOPHONISTES Formations différents acteurs pédagogiques ou sociaux au repérage troubles Observation freins aux apprentissages
16 RENFORCEMENTS DES OUTILS ET DES EQUIPES DE DEPISTAGE systématisation des informations sur le développement du langage oral et/ou écrit, de la communication, de la voix des formations au repérage des troubles développement d outils d information d outils de dépistage
17 ORGANISATION D ACTIONS lieux accueil tout-petits écoles maternelles et primaires collèges entreprises institutions
18 Décret du , modifié par le décret du : «Les orthophonistes peuvent participer, par leurs actes, à des actions de prévention au sein d une équipe pluridisciplinaire.»
19 Septembre 2004 : Déficiences et handicaps d origine périnatale : dépistage et prise en charge Dépistage Prise en charge précoce Repérage troubles des apprentissages Accompagnement parental Formation professionnels petite enfance
20 Mars 2005 : Dossier d Etude n 66 : Petite enfance et handicap «l apprentissage précoce assure à l enfant les bases de son développement ultérieur en vue de comportements plus complexes l intervention précoce fournit un système de soutien approprié aux familles et aux enfants afin d inhiber le développement d incapacités secondaires ou associées les programmes d intervention précoce offrent des ressources précieuses pour les parents et les frères et sœurs dans plusieurs domaines : ils permettent aux familles d ajuster leurs comportements à l enfant handicapé, aux intervenants d acquérir des compétences nécessaires pour s occuper de l enfant ; ils aident les familles à obtenir des aides de la part des services sociaux, d assistance médicale etc. De plus, ils sont essentiels pour permettre aux familles d acquérir une relation d acceptation avec l enfant handicapé, qui est alors maintenu dans le milieu ordinaire et non institutionnalisé.»
21 Automne 2005 : dépistage individuel chez l enfant de 28 jours à 6 ans Retards de développement Autisme et TED Troubles de l hyperactivité avec déficit de l attention Troubles du langage Obésité, les troubles de l audition, les troubles de la vision et le saturnisme.
22 Automne 2005 : recommandations en matière de dépistage précoce de l autisme Repérage autisme Diagnostic nécessairement pluridisciplinaire Prise en charge Accompagnement parental
23 Automne 2005 : livre blanc surdité et perspective d un dépistage néonatal généralisé à J+2 7 mesures pour la surdité dépistage néonatal généralisé avant 2008 prise en charge orthophoniste très précoce équipes pluridisciplinaires indépendantes des établissements spécialisés choix des parents du projet éducatif référent pour le projet individuel de l enfant intégration scolaire en milieu ordinaire et accès à l éducation et à l information évaluation de la PEC et de l action des institutions et des professionnels
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