Guide. Parcours. Guide à l usage des professionnels de santé confrontés à des. patients traités par anti-tnfa. bon usage anti-tnfα

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Guide. Parcours. Guide à l usage des professionnels de santé confrontés à des. patients traités par anti-tnfa. bon usage anti-tnfα"

Transcription

1 Parcours bon usage anti-tnfα Guide Guide à l usage des professionnels de santé confrontés à des patients traités par anti-tnfa Rhumatismes inflammatoires chroniques Maladies inflammatoires chroniques de l intestin Psoriasis en plaques * Une Promesse pour la Vie. A Promise for Life*

2 2

3 sommaire Introduction 4 1. Le TNFα 6 2. Les anti-tnfα 6 3. L efficacité des anti-tnfα 8 4. Les pré-requis avant de débuter le traitement Les contre-indications des anti-tnfα Les événements indésirables pouvant survenir sous anti-tnfα Les circonstances particulières Conseils pour les professionnels de santé Associations de patients et adresses utiles 22 Parcours bon usage anti-tnfα 3

4 introduction apparition des médicaments anti-tnfα dans l arsenal thérapeutique des rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) tels que la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, le rhumatisme psoriasique et pour certains d entre eux l arthrite juvénile idiopathique, dans les maladies inflammatoires chroniques de l intestin (MICI) telles la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique et dans le psoriasis en plaques, a révolutionné la prise en charge des patients atteints des formes les plus sévères. Néanmoins, pour que les patients puissent au mieux bénéficier de ces avancées thérapeutiques majeures, leur information mais aussi la prescription, la délivrance, l administration et la surveillance des traitements doivent intégrer certaines règles qui sont mises en avant dans la définition du bon usage d un produit par l AFSSAPS* (rapport annuel 2005). La sécurité des produits dépend non seulement de leur qualité mais aussi de leurs conditions d utilisation. Le bon usage repose sur une information utile à la pratique professionnelle et reflétant l évolution des connaissances. Aujourd hui, plus que jamais, la promotion du bon usage des produits de santé revêt une importance primordiale qui conditionne les «bonnes pratiques de prescription» et rend le patient acteur de sa santé**. Le médecin généraliste ou spécialiste, le pharmacien, l infirmière mais aussi le dentiste, sont confrontés à de plus en plus de patients traités par anti-tnfα de par l évolution de la prise en charge de ces patients en ambulatoire. En intervenant dans l information des patients et la conduite des traitements, les acteurs de santé s inscrivent naturellement dans une démarche favorisant le bon usage de ces biothérapies. * Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé. ** Extrait du Rapport Annuel Informer pour promouvoir le bon usage. AFSSAPS. 4

5 C est dans ce contexte et pour contribuer ensemble à faire bénéficier au mieux les patients de ces médicaments innovants, que nous vous proposons un guide pour les professionnels de santé confrontés à des patients traités par anti-tnfα. Les informations qui y sont mentionnées ne se substituent pas à la relation nécessaire entre les généralistes, les pharmaciens, les infirmières et les médecins spécialistes (rhumatologues, gastro-entérologues, dermatologues, médecins internistes, chirurgiens digestifs, pédiatres ). Par ailleurs, la rapide évolution des connaissances en ce domaine nous incite également à inviter le lecteur à rester vigilant et informé sur les données scientifiques qui sont susceptibles d évoluer. Malgré ces réserves, gageons que ce guide pratique à l usage des professionnels de santé confrontés à des patients traités par anti-tnfα puisse être utile à une meilleure prise en charge commune de ces patients! Dr Xavier Puéchal 5

6 1. Le TNFa Le TNFα (Tumor Necrosis Factor alpha ou facteur de nécrose tumorale alpha) est une cytokine en grande partie responsable de l inflammation, des douleurs, du gonflement et des lésions tissulaires (articulations, muqueuses intestinales, peau ) au cours des maladies inflammatoires chroniques. Il peut engendrer dans les cas sévères des lésions provoquant un handicap fonctionnel lourd et une diminution de la qualité de vie des patients. Le TNFα est présent en excès dans certains tissus et dans le sang des patients lors des poussées évolutives de la maladie (articulation, muqueuses du tube digestif, peau ). A l état normal, les effets du TNFα sont contre-balancés par des substances produites et présentes physiologiquement dans l organisme. Une meilleure compréhension du mécanisme inflammatoire chronique a permis la conception de médicaments anti-tnfα s'opposant à cet excès de TNFα. 2. Les anti-tnfa Les anti-tnfα sont donc le résultat de recherches spécifiquement conduites pour améliorer le traitement des pathologies inflammatoires chroniques et appartiennent à la catégorie des biothérapies. Le blocage du TNFα permet de lutter contre l'inflammation mais également contre ses conséquences néfastes à long terme (détérioration du cartilage, de l os, déformations articulaires, sténoses des muqueuses du tube digestif, ). Ainsi, les anti-tnfα visent à empêcher ces dégâts à long terme. Dans le psoriasis sévère notamment, les anti-tnfα améliorent considérablement la qualité de vie, souvent très détériorée par cette maladie. Les traitements anti-tnfα représentent une avancée thérapeutique notable dans la prise en charge des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques (RIC) (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rhumatisme psoriasique et arthrite juvénile idiopathique), des MICI (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique) et de certaines formes du psoriasis. Cette classe de médicaments nécessite néanmoins une information précise des patients et une surveillance régulière par le spécialiste hospitalier en collaboration étroite avec divers professionnels de santé dont le médecin généraliste, le pharmacien et l infirmière. 6

7 La prescription et le renouvellement de ces traitements chez les patients atteints de RIC, de MICI et de certaines formes de psoriasis est réservée aux médecins spécialistes suivants : rhumatologue, médecin interniste, gastro-entérologue, chirurgien digestif, dermatologue, pédiatre. Actuellement, trois médicaments anti-tnfα sont disponibles dans les RIC et dans certaines formes de psoriasis, et deux dans la maladie de Crohn. Ils n'ont pas les mêmes mécanismes d action, les mêmes propriétés, la même pharmacocinétique ni les mêmes voies d administration. L un des anti-tnfα s administre en perfusion intraveineuse uniquement en milieu hospitalier. Le schéma thérapeutique est le suivant : après une première perfusion, la deuxième est réalisée 2 semaines après et la troisième un mois plus tard. Les suivantes sont répétées à un rythme qui dépend de la pathologie, en général toutes les 8 semaines, pouvant aller jusqu à toutes les 4 semaines pour la polyarthrite rhumatoïde ; Les 2 autres anti-tnfα sont utilisables en ambulatoire et administrés par injections sous-cutanées, à un rythme variable allant de 1 à 2 fois par semaine, à une fois toutes les 2 semaines selon le produit et l indication thérapeutique. La prescription initiale de ces traitements ambulatoires est hospitalière. Elle est valable pour une durée maximale de 1 an et se fait sur une ordonnance de médicament d exception. Le renouvellement peut être réalisé à l hôpital comme en ville. Le médicament est délivré par les pharmacies de ville. L injection sous-cutanée de l anti-tnfα se fait dans le bras, la cuisse ou l abdomen en changeant de site à chaque fois. Le patient peut apprendre avec l aide d une infirmière à se faire lui-même les injections. Dans la maladie de Crohn, un seul traitement anti-tnfα en administration ambulatoire est commercialisé à ce jour. Une dose d induction est réalisée lors de la première injection, puis la deuxième est réalisée 2 semaines après. Après le traitement d induction, le rythme recommandé des injections varie entre une fois toutes les 2 semaines et une fois par semaine si la réponse au traitement diminue. 2 C 0 Ces trois médicaments se conservent entre 2 et 8 C. Il ne faut pas les congeler. Ces médicaments peuvent 7

8 être associés à d autres traitements. Dans les rhumatismes inflammatoires : antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, corticoïdes, méthotrexate en particulier. Dans la maladie de Crohn ou autres maladies inflammatoires chroniques de l intestin (MICI) : antalgiques, ralentisseurs du transit, dérivés salicylés, antibiotiques, corticoïdes, immunosuppresseurs traditionnels. Dans l indication concernant le psoriasis, il n y a pas de précision sur l utilisation de traitements concomitants aux anti-tnfα. Les anti-tnfα ne peuvent pas être associés entre eux ni avec l anakinra ou l abatacept ni avec d autres biothérapies. 3. L efficacité des anti-tnfa L'efficacité des anti-tnfα est généralement rapide et souvent très significative dans les rhumatismes inflammatoires chroniques, les maladies inflammatoires chroniques de l intestin et certaines formes de psoriasis. L'efficacité est rapide en quelques semaines sur les symptômes de la maladie et permet d améliorer la qualité de vie des malades. Les symptômes des rhumatismes inflammatoires améliorés sont : douleurs, gonflement articulaire, dérouillage matinal, fatigue, gêne dans la vie de tous les jours et handicap avec une amélioration parallèle de la qualité de vie. Les paramètres sanguins de l'inflammation sont également améliorés avec une diminution de la C-réactive protéine (CRP) et de la vitesse de sédimentation (VS). Dans la polyarthrite rhumatoïde, le rhumatisme psoriasique et l arthrite juvénile idiopathique, les anti-tnfα ont également une efficacité sur la composante radiologique de la maladie. Ils ralentissent les dégradations radiologiques (articulation, os) à long terme et permettent d éviter l aggravation d un handicap fonctionnel (déformations, ankylose). A ce titre également, ils améliorent la qualité de vie des patients. 8

9 Schéma d une articulation touchée par une polyarthrite rhumatoïde (RIC) Les signes et les symptômes de la maladie de Crohn améliorés sont : douleurs abdominales, nombres de selles, fistules, de même que les paramètres biologiques tels que la C-réactive protéine (CRP) et la vitesse de sédimentation (VS). Schéma d une coupe d intestin au cours d une maladie de Crohn 9

10 Les signes et les symptômes du psoriasis améliorés ou disparus sont : desquamations, épaississement, rougeurs, douleurs, prurit, hyperkératoses. Les anti-tnfα améliorent la qualité de vie des patients. Schéma d une coupe de peau au cours du psoriasis en plaques Néanmoins, certains patients ont une maladie qui ne répond pas à un traitement anti-tnfα. L efficacité du traitement est évaluée par le médecin spécialiste après environ 3 mois de traitement. 10 Trois perspectives se présentent : En cas d amélioration : le traitement est poursuivi. Souvent, une baisse des traitements associés commence à être discutée à ce stade (en ce qui concerne le psoriasis : utilisation de dermocorticoïdes, analogue de la vitamine D). Des conseils sont renouvelés au patient pour la surveillance. En l absence d amélioration à 12 semaines dans le cas de RIC et de MICI ou à 12 jusqu à 16 semaines selon l anti-tnfα dans le cas du psoriasis : le traitement doit être arrêté. En l absence d efficacité d un premier traitement anti-tnfα, un autre anti-tnfα pourra être proposé au patient. D autres stratégies thérapeutiques sont aussi possibles. En cas de réponse incomplète : le médecin spécialiste évalue avec le patient les différentes possibilités pour améliorer le contrôle de la maladie. Une adaptation de la posologie de certains traitements est possible.

11 4. Les pré-requis avant de débuter le traitement Avant d utiliser un médicament anti-tnfα, le médecin spécialiste a au préalable : Evalué l intensité de la maladie du patient (activité de la maladie) ; Vérifié l absence de contre-indication au traitement anti-tnfα ; Informé le patient des avantages et des risques du traitement ; Informé le patient sur les éventuelles complications infectieuses et leur prise en charge ; Informé le patient sur la conduite à tenir en cas de symptômes évocateurs d infection comme une fièvre, une toux ou des frissons. Un bilan pré-thérapeutique sera alors effectué comprenant notamment : Une recherche de tuberculose (IDR à la tuberculine à 5UI, radiographie du thorax) ; Une recherche de foyer infectieux : dentaire, ORL, urinaire, d'abcès en cas de fistule ; Examen biologique : NFS, bilan hépatique, sérologies hépatites B, C et VIH (après accord du patient) ; Recherche d'antécédent de cancer (personnel, familial, frottis (PAP*)). 5. Les contre-indications des anti-tnfa ** Comme pour tous les médicaments, il existe des contre-indications aux anti-tnfα. Il s agit de (1, 2) : Allergie au principe actif du médicament ou à l un de ses excipients ; Infection grave (tuberculose, sepsis ) ; Insuffisance cardiaque modérée à sévère. * Test de Papanicolaou. ** Pour plus d information, vous pouvez consulter la notice du médicament prescrit. (1) Notices des anti-tnfα. (2) Recommandations professionnelles Polyarthrite Rhumatoïde - Prise en charge en phase d état. HAS septembre

12 Des précautions particulières devront être prises en cas de (1, 2) : Infection : - Hépatite B ou C, VIH ; - Risque de tuberculose (contact étroit du patient avec une personne ayant eu la tuberculose) ; - Dans des situations à risque d infection : chirurgie, antécédents d infections récidivantes, diabète ou autres maladies augmentant le risque d infection ; - Infection de longue durée ou localisée. Maladie démyélinisante (sclérose en plaques ) ; Cancer, antécédent de cancer ou BPCO ; Insuffisance cardiaque légère ; Intervention chirurgicale ou dentaire ; Vaccination ; Grossesse ou allaitement en cours. Pour plus d information, vous pouvez consulter le résumé des caractéristiques du produit prescrit. 6. Les événements indésirables pouvant survenir sous anti-tnfa Infections La vigilance vis-à-vis des infections nécessite la collaboration du patient et des professionnels de santé qui l entourent de façon à minimiser les risques et les conséquences. Des infections sévères pouvant exceptionnellement conduire au décès, ont été rapportées au cours de l utilisation des anti-tnfα. Toute infection latente ou évolutive est une contre-indication à l emploi de ces traitements. La recherche et le traitement de possibles infections (dentaires, sinusiennes, urinaires ) sont importants avant la mise en route du traitement. Les anti-tnfα sont utilisés avec prudence dans les circonstances suivantes en raison d un risque infectieux accru : diabète non équilibré, antécédent d'infection chronique, antécédent d infections graves ou récurrentes, etc 12 (1) Notices des anti-tnfα. (2) Recommandations professionnelles Polyarthrite Rhumatoïde - Prise en charge en phase d état. HAS septembre 2007.

13 Les infections doivent être recherchées régulièrement au cours du suivi avant, pendant et après (au moins 6 mois) l emploi des anti-tnfα. Il est très important que chacun des acteurs (le patient, le médecin généraliste, le pharmacien, l infirmière) puisse donner l alerte pour traiter dès son début toute infection localisée, ceci afin d éviter qu elle ne s aggrave. Ainsi, toute fièvre ou toute suspicion d infection doit amener le patient à consulter immédiatement son médecin généraliste et à interrompre transitoirement l anti-tnfα. Si le médecin le juge nécessaire, le traitement sera interrompu jusqu à guérison de l infection et une hospitalisation pourra être envisagée au moindre signe de gravité. C est le médecin qui décidera de la possibilité de reprise du traitement, parfois après avis spécialisé. Une règle simple à retenir concernant les infections : Le patient a une infection, de la fièvre ou des frissons. Il NE FAIT PAS son injection. Il consulte son médecin IMMÉDIATEMENT. Il prend le traitement que son médecin vient de lui prescrire durant toute la durée recommandée. Il ne recommence ses injections que lorsque son infection est traitée et avec l accord de son médecin. Il existe aussi un risque élevé de tuberculose au cours du traitement par anti-tnfα surtout en début de traitement. En général, les tuberculoses observées lors de ces traitements correspondent à la «réactivation» d une primo-infection ou d une ancienne tuberculose insuffisamment traitée et contractée des années avant l instauration du traitement par anti-tnfα. Plus de la moitié d entre elles sont extra-pulmonaires, pouvant poser des difficultés diagnostiques. Une procédure de dépistage est donc réalisée par le médecin spécialiste et/ou le médecin généraliste avant le début du traitement. 13

14 Elle comprend la recherche d antécédents personnels et familiaux de tuberculose, d une primo-infection tuberculeuse, d un contage tuberculeux, la réalisation d une radiographie des poumons et d une intradermoréaction à la tuberculine. La lecture de l intradermoréaction est souvent réalisée par le médecin généraliste qui consignera dans le dossier médical la taille de l induration (ex : 3 mm x 4 mm) lue entre 48h et 72h. Des recommandations nationales concernant la prise en charge et la prévention des tuberculoses survenant sous anti-tnfα ont été édictées par l AFSSAPS*. Les dernières recommandations établissent à 5 mm le seuil de positivité de l IDR. Depuis la mise en route de cette procédure, le nombre de cas de tuberculose survenant après introduction d un anti-tnfα a significativement diminué. Les patients à risque d infection par le virus de l hépatite B doivent faire l objet d un dépistage préalable avant l initiation d un traitement par anti-tnfα afin de prévenir un risque de réactivation d hépatite B. Risque de tumeurs malignes L une des questions non encore définitivement résolue concerne le risque éventuel d'induire ou de révéler un cancer après l administration d un anti-tnfα. Un antécédent de cancer récent doit donc contre-indiquer l emploi d un anti-tnfα dans l état actuel de nos connaissances. En pratique, avant l instauration d un anti-tnfα, cette incertitude actuelle est à mettre en balance avec le bénéfice potentiel à attendre du traitement. Risque de tumeurs cutanées Le risque de cancer cutané (baso-cellulaire et spino-cellulaire) est plus fréquent au cours de la polyarthrite rhumatoïde que dans la population générale. Ce risque pourrait être accru en cas d emploi des anti-tnfα chez les patients ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie. Risque de lymphome En dehors de tout traitement par anti-tnfα, le risque de survenue d un lymphome, au cours de la polyarthrite rhumatoïde, est augmenté par rapport à celui de la population générale. Ce risque est surtout associé à un état inflammatoire persistant. La fréquence des lymphomes chez les malades souffrant de polyarthrite rhumatoïde est augmentée dans certaines études 14 * Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé.

15 chez les patients traités par anti-tnfα. Comme il se trouve que ce sont les patients ayant les polyarthrites rhumatoïdes les plus sévères qui ont le plus de risque de présenter un lymphome et que ce sont justement eux qui sont préférentiellement traités par anti-tnfα, on ne sait pas encore si les médicaments anti-tnfα augmentent le risque par eux-mêmes en cas d administration prolongée. Les informations médicales actuelles reposent sur un recul de prescriptions des anti-tnfα de 10 ans. Même si plus d un million de personnes dans le monde sont maintenant traitées par ce type de médicament, la communauté médicale et les autorités de santé continuent à exercer une surveillance rapprochée de ce risque éventuel. Insuffisance cardiaque Selon l anti-tnfα et selon la gravité de l insuffisance cardiaque, celle-ci est une contreindication ou une précaution d emploi à l utilisation des agents anti-tnfα. L utilisation de ces traitements chez les patients atteints d insuffisance cardiaque légère doit être réalisée avec précaution. Le traitement doit être arrêté en cas de survenue de nouveaux symptômes ou d aggravation de l insuffisance cardiaque. Un avis cardiologique pourra alors s avérer nécessaire avant de reprendre le traitement. Evénements neurologiques Dans de très rares observations, des signes cliniques évoquant une sclérose en plaques ou un syndrome de Guillain-Barré (faiblesse musculaire, fourmillements dans les bras et le haut du corps) ont été décrits au cours de traitement par anti-tnfα. Ils sont en général résolutifs après l arrêt du traitement. Les anti-tnfα ne doivent pas être utilisés chez les patients ayant une sclérose en plaques active ou de survenue récente. L apparition de signes neurologiques (fourmillements, troubles visuels, confusion, troubles de la marche, etc ) impose l arrêt du traitement et la consultation du médecin spécialiste qui appréciera la nécessité éventuelle de recourir à des examens complémentaires ou à un avis spécialisé. Réactions allergiques générales De rares réactions allergiques ont été décrites. Lors de la perfusion intraveineuse d un anti-tnfα ou après (habituellement dans les 2 heures), de rares manifestations d allergie peuvent apparaître comme une fièvre, des sueurs, des frissons, des myalgies, des démangeaisons 15

16 Des réactions allergiques peu fréquentes ont également été décrites avec les anti-tnfα administrés par voie sous-cutanée. En cas de réaction allergique grave, le traitement anti-tnfα sera immédiatement interrompu et un traitement approprié instauré. Réactions aux points d injection lors de l administration sous-cutanée d un anti-tnfα Des réactions cutanées locales (rougeur, démangeaisons, douleur ou œdème) peuvent survenir aux sites d'injection, le plus souvent à l instauration du traitement sous-cutané. Elles peuvent persister 3 à 5 jours en moyenne. Il est parfois utile d appliquer de la glace. Ces réactions ne constituent pas un motif d arrêt du médicament d autant qu elles finissent par disparaître malgré la poursuite des injections. Conseils pratiques à donner au patient Certains gestes simples permettent d éviter les réactions désagréables au point d injection : 1/ Sortir le médicament du réfrigérateur 15 à 20 minutes avant de réaliser l injection permet de réduire la sensation douloureuse éventuelle due à la température du produit. 2/ Placer une poche réfrigérée sur la zone de l injection avant de réaliser la désinfection et l injection, ce qui permet de désensibiliser la peau. 3/ Désinfecter puis laisser sécher la peau après l avoir désinfectée avant de réaliser l injection. 4/ Varier les sites d injection : cuisses, ventre, bras. Les sites doivent être espacés de 3 cm et un changement de site d injection est recommandé à chaque nouvelle injection. 5/ Choisir une zone de la peau sans plaie ni veine apparente. Ne pas injecter à un endroit où la peau est rouge, contusionnée ou indurée. Attention : il ne faut pas masser la zone après l injection, ni y placer de poche réfrigérée. Formation d auto-anticorps antinucléaires On peut observer, lors du traitement par anti-tnfα, l apparition d auto-anticorps. Ce phénomène est le plus souvent biologique et ne nécessite pas d interruption de traitement. Les manifestations cliniques (en particulier, des manifestations cutanées ou évocatrices d'un lupus) restent exceptionnelles et en général sans gravité. 16

17 Le traitement devra être interrompu, si des signes cliniques accompagnent les signes biologiques. Pour consulter l ensemble des effets indésirables, vous pouvez vous reporter au Résumé des Caractéristiques de chaque Produit. 7. Les circonstances particulières Intervention chirurgicale Concernant les patients atteints de RIC : en cas d intervention chirurgicale programmée, le patient devra contacter son rhumatologue pour organiser l arrêt transitoire éventuel du traitement par anti-tnfα. Le délai d arrêt transitoire avant une intervention varie en fonction des facteurs de risque associés d infection du patient, du risque infectieux de la chirurgie et du type d anti-tnfα. Il convient de prévenir son médecin spécialiste afin de discuter de l éventuelle mise en route de mesures prophylactiques. Il est recommandé de ne reprendre le traitement anti-tnfα qu après cicatrisation complète et en l absence d infection. Concernant les patients atteints de MICI et les patients atteints de certaines formes de psoriasis : il n y a pas à ce jour de recommandation en gastro-entérologie ou en dermatologie sur l interruption des traitements anti-tnfα en cas d intervention chirurgicale programmée. Cependant, la demi-vie des traitements devra être prise en compte si une intervention chirurgicale est prévue et le patient devra être attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées devront être entreprises. Le patient devra contacter son gastro-entérologue en cas de MICI ou son dermatologue en cas de psoriasis afin de discuter de l arrêt éventuel du traitement anti-tnfα. En cas d opération chirurgicale en urgence (exemple : appendicite), il est souhaitable que le chirurgien prenne contact avec le médecin spécialiste. 17

18 Vaccinations Le statut vaccinal doit être vérifié avant la mise en route d une biothérapie. Il ne faut pas administrer de vaccins vivants, BCG, ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole), poliomyélite (orale), varicelle, fièvre jaune chez un patient traité par anti-tnfα. La vaccination préalable contre le pneumocoque peut être proposée chez les sujets à risque (splénectomie, diabétiques ). La vaccination annuelle contre la grippe est recommandée en cours de traitement. Conseils pratiques à donner au patient* Les vaccins inactivés peuvent être administrés au cours du traitement. La vaccination annuelle contre la grippe est recommandée en cours de traitement. La vaccination anti-pneumococcique est recommandée chez les sujets à risque. Les vaccins vivants (BCG, ROR, fièvre jaune ) ne sont pas recommandés, en cas de demande, orienter vers le médecin spécialiste. Grossesse et allaitement Même si les données les plus récentes semblent plutôt rassurantes, aucune donnée actuelle ne permet d affirmer l innocuité des agents anti-tnfα au cours de la grossesse et de l allaitement. Par précaution, les recommandations officielles préconisent, pour les femmes en âge de procréer, d utiliser une contraception appropriée et efficace afin de prévenir toute grossesse et de poursuivre son utilisation pendant plusieurs mois (au moins 5 à 6 mois selon le traitement anti-tnfα de la patiente) après l arrêt du traitement. Par ailleurs, ceci est valable pour de nombreux médicaments pris concomitamment (notamment le méthotrexate et l azathioprine). 18 * Recommandations d utilisation des anti-tnfα au cours de la Polyarthrite Rhumatoïde. Actualisation 2007.

19 8. Conseils pour les professionnels de santé L avènement des médicaments anti-tnfα représente une avancée considérable dans la prise en charge des patients atteints de maladies inflammatoires chroniques sévères mais nécessite une attention particulière et une vigilance soutenue de tous les professionnels de santé. Il est important que le médecin, le pharmacien et l infirmière participent à l information, l encadrement et l éducation des patients traités par anti-tnfα. Vous trouverez ci-dessous les conseils à donner pour favoriser cet encadrement. Il est important de suivre rigoureusement la prescription du médecin spécialiste (fréquence des injections, examens de suivi). Il est important d informer le patient qu il doit consulter son médecin traitant au moindre doute de signes infectieux (affection des voies aériennes supérieures, bronchite, plaie cutanée, infection urinaire, etc.). Toute fièvre doit amener le patient à consulter immédiatement son médecin et à interrompre transitoirement l anti-tnfα. Une hospitalisation peut être envisagée au moindre signe de gravité. Il est recommandé de contacter le médecin spécialiste en cas de problème de santé chez un patient sous anti-tnfα. Il est important de rappeler au patient que lors d une intervention chirurgicale même dentaire, il convient de prévenir son médecin spécialiste afin de discuter de l éventuelle mise en route de mesures prophylactiques. 19

20 Vaccination : il ne faut pas administrer de vaccins vivants (BCG, ROR, fièvre jaune ) chez un patient traité par anti-tnfα. La vaccination annuelle contre la grippe est recommandée en cours de traitement. La vaccination anti-pneumococcique est recommandée chez les sujets à risque. Transport et conservation du médicament : le transport et la conservation du médicament se fait entre 2 et 8 C. Des sacoches permettant le transport peuvent être obtenues auprès des laboratoires pharmaceutiques. Sac isotherme Pharmacie Domicile 20

21 Certains gestes simples permettent d éviter les réactions désagréables au point d injection : 1/ Sortir le médicament du réfrigérateur 15 à 20 minutes avant de réaliser l injection permet de réduire la sensation douloureuse éventuelle due à la température du produit. 2/ Placer une poche réfrigérée sur la zone de l injection avant de réaliser la désinfection et l injection, ce qui permet de désensibiliser la peau. 3/ Désinfecter puis laisser sécher la zone de la peau désinfectée pendant une minute. 4/ Varier les sites d injection : cuisses, ventre, bras. Les sites doivent être espacés de 3 cm et une rotation de site d injection est recommandée à chaque nouvelle injection. 5/ Choisir une zone de la peau sans plaie ni veine apparente. Ne pas injecter à un endroit où la peau est rouge, contusionnée ou indurée. 6/ Il ne faut pas masser la zone après l injection, ni y placer de poche réfrigérée. Remerciements aux Dr Xavier Puéchal et Emmanuelle Dernis pour la rédaction de ce guide. Remerciements aux Dr Laurent Peyrin-Biroulet et Mathurin Flamant pour l adaptation du guide à la gastro-entérologie. Remerciements aux Pr Jean-Paul Ortonne, Carle Paul et aux Dr Philippe Beaulieu, Valérie Bronsard et Sorilla Prey pour l adaptation du guide à la dermatologie. 21

22 9. Associations de patients & adresses utiles POLYARTHRITE RHUMATOÏDE AFP (Association Française des Polyarthritiques) 53 rue Compans - ESC Paris Tél. : ANDAR (Association Nationale de Défense contre l Arthrite Rhumatoïde) 7 rue des Calquières Clermont l Hérault Tél. : SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE AFS (Association Française des Spondylarthritiques) CHU de Rennes, hôpital Sud Service de Rhumatologie - 16 Bd de Bulgarie BP Rennes Cedex 2 Tél. : Spondylis (Pour lutter contre les Spondylarthropathies) Hôpital Henri Mondor - Service de Rhumatologie 51 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny Créteil Tél. : ACS (Action Contre les Spondylarthropathies) 12 ter place Garibaldi Nice Tél. : ALuSSA (Association de Lutte contre la Spondylarthrite Ankylosante et les Spondylarthropathies associées) La cité des Associations - Ville de Marseille BL DAVA - 93 La Canebière Marseille Cedex 20 Tél. : ARTHRITE JUVENILE IDIOPATHIQUE KOURIR (Association de parents d enfants atteints d arthrite juvénile idiopathique) 7 rue des Chaufourniers Paris Tél. : RHUMATISME PSORIASIQUE ALuSSA (Association de Lutte contre la Spondylarthrite Ankylosante et les Spondylarthropathies associées) La cité des Associations - Ville de Marseille BL DAVA - 93 La Canebière Marseille Cedex 20 Tél. : APLCP (Association Pour la Lutte Contre le Psoriasis) Hôpital Saint-Louis - Pavillon Bazin 1 avenue Claude Vellefaux Paris Tél. : Spondylis (Pour lutter contre les Spondylarthropathies) Hôpital Henri Mondor - Service de Rhumatologie 51 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny Créteil Tél. :

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

La prise en charge de votre spondylarthrite

La prise en charge de votre spondylarthrite G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre spondylarthrite Vivre avec une spondylarthrite Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce

Plus en détail

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Psoriasis et biothérapies

Psoriasis et biothérapies A qui s adressent les biothérapies? Comment agissent les biothérapies? Quels bénéfices puis-je attendre d une biothérapie? Comment puis-je contribuer au succès de mon traitement? Qu est-ce qu une biothérapie?

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Stelara (ustekinumab)

Stelara (ustekinumab) Les autorités de santé de l Union européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Stelara de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique, dont cette information

Plus en détail

et l utilisation des traitements biologiques

et l utilisation des traitements biologiques et l utilisation des traitements biologiques Choisir le meilleur traitement pour retrouver la qualité de vie que vous êtes en droit d avoir Les agents biologiques (biothérapies) Étant les plus récents

Plus en détail

Humira Solution pour injection dans un injecteur prérempli

Humira Solution pour injection dans un injecteur prérempli Humira Solution pour injection dans un injecteur prérempli ABBOTT OEMéd Qu est-ce que Humira et quand doit-il être utilisé? Humira est un médicament qui limite le processus inflammatoire dans le cadre

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

Communiqué. Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Communiqué. Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis POUR PUBLICATION IMMÉDIATE POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Communiqué Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis Media: Sylvie Légaré (514) 832-7268 Abbott Gabrielle Collu 514)

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE RÉVOLUTION DES PRINCIPES DE TRAITEMENT Mise à disposition de nouvelles molécules Traitements de fond classiques ( Méthotrexate, Salazopyrine ) : plus efficaces

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 novembre 2009 LEDERTREXATE 5 mg, solution injectable B/1 ampoule de 2 ml (Code CIP : 315 012-5) LEDERTREXATE 25 mg, solution injectable B/1 ampoule de 1 ml (Code CIP

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue? Association Française des Polyarthritiques & des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques 9, rue de Nemours - 75011 Paris E-mail : afp@nerim.net - www.polyarthrite.org Tél. : 01 400 30 200 - Fax : 01 400

Plus en détail

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE Etude clinique N NCT01988506 Inves9gateur coordinateur

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine

KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

MONOGRAPHIE DE PRODUIT. étanercept. Solution injectable en seringues préremplies

MONOGRAPHIE DE PRODUIT. étanercept. Solution injectable en seringues préremplies MONOGRAPHIE DE PRODUIT Pr Enbrel MD étanercept Solution injectable en seringues préremplies 50 mg/ml et Poudre lyophilisée pour reconstitution présentée en flacons 25 mg/flacon Norme de pharmacopée reconnue

Plus en détail

Le Psoriasis Qui est touché?

Le Psoriasis Qui est touché? LE PSORIASIS 1 Le Psoriasis Qui est touché? De 2 à 5 % de la population française soit2 à 3 millionsde personnes en France Deux "pics" de survenue : à l'adolescence et vers la soixantaine Parfois sur des

Plus en détail

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE Une technique chirurgicale Pour vous, pour la vie Qu est-ce que la cholécystectomie? C est l intervention chirurgicale pratiquée pour enlever la vésicule biliaire.

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire Vivre avec une cardiopathie valvulaire Décembre 2008 En cas de cardiopathie valvulaire opérée

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol.

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol. Notice publique MOTILIUM Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire. Si vous avez d autres questions,

Plus en détail

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie Vous avez appris qu une anomalie a été détectée lors de votre mammographie. Afin d investiguer cette anomalie, le radiologue a pris la décision d effectuer une biopsie par aspiration sous stéréotaxie.

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Le guide du bon usage des médicaments

Le guide du bon usage des médicaments Le guide du bon usage des médicaments Les médicaments sont là pour vous aider mais......ils ont parfois du mal à vivre ensemble. Votre médecin et votre pharmacien peuvent adapter votre traitement pour

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Les nouveaux traitements du psoriasis

Les nouveaux traitements du psoriasis Les nouveaux traitements du psoriasis Ci-après, vous trouverez 3 articles, parus récemment, parmi d'autres tout aussi intéressants, dans notre bulletin trimestriel Pso Magazine: - un extrait de l'exposé

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008 SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Spondylarthrites Décembre 2008 OBJECTIFS - Mieux identifier les patients atteints de spondylarthrite afin de raccourcir le délai entre l apparition des symptômes

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons.

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons. SANS ORDONNANCE Solutions pour le bain et la douche : Huiles Farine d avoine Sels d Epsom Sels de al Mer Morte Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames.

Plus en détail

NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR. Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant

NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR. Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant B. NOTICE 1 NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser

Plus en détail

MONOGRAPHIE. tocilizumab. Solution concentrée à 20 mg/ml pour perfusion. Solution à 162 mg/0,9 ml pour injection. Norme reconnue

MONOGRAPHIE. tocilizumab. Solution concentrée à 20 mg/ml pour perfusion. Solution à 162 mg/0,9 ml pour injection. Norme reconnue MONOGRAPHIE Pr ACTEMRA tocilizumab Solution concentrée à 20 mg/ml pour perfusion Solution à 162 mg/0,9 ml pour injection Norme reconnue Inhibiteur du récepteur d interleukine Le traitement par ACTEMRA

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient CRPP Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires Syndrome MYH9 Macrothrombocytopénies constitutionnelles liées à MYH9 (Anomalie de May-Hegglin, Syndrome de Sebastian, d Epstein, de Fechtner, d Alport-like

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations)

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Date de création du document 2008-2009 CAS CLINIQUE : CAS CLINIQUE N 1 Scénario : Monsieur A., vingt-cinq ans, étudiant vétérinaire, vient

Plus en détail

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis 12/09/2013 2 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012 : Nourrisson 3 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012

Plus en détail

MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN :

MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN : DOSSIER 13 MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN : ENTRE SOUFFRANCE ET TABOU Souvent dissimulées par les malades, parfois encore ignorées par la médecine de ville, les maladies inflammatoires chroniques

Plus en détail

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU LA PROTHESE TOTALE DE GENOU Introduction : La destruction du cartilage est fréquente au niveau du genou qui est une articulation très sollicitée et soumise à tout le poids du corps. La conséquence de cette

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail