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4 A-t-on oublié que jadis nous étions «frères»? Alliances fondatrices et reconnaissance des peuples autochtones dans l histoire du Québec Sous la direction de Mathieu d Avignon et Camil Girard Les Presses de l Université Laval

5 Les Presses de l Université Laval reçoivent chaque année du Conseil des Arts du Canada et de la Société d aide au développement des entreprises culturelles du Québec une aide financière pour l ensemble de leur programme de publication. Nous reconnaissons l aide financière du gouvernement du Canada par l entremise de son Programme d aide au développement de l industrie de l édition (PADIÉ) pour nos activités d édition. Mise en pages : Diane Trottier Maquette de couverture : Laurie Patry Illustration de la couverture : La construction du Griffon de La Salle, estampe, 16 x 12,7 cm. Artiste inconnu, Source : Bibliothèque et Archives Canada, ICON Les Presses de l Université Laval 2009 Tous droits réservés. Imprimé au Canada Dépôt légal 2 e trimestre 2009 ISBN Les Presses de l Université Laval Pavillon Pollack, bureau , rue de l Université Université Laval, Québec Canada, G1V 0A6

6 Aux Montagnais-Innus du Québec. Tshineskumitinau. Mathieu d Avignon

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8 Table des matières Liste des abréviations... XI Présentation Mathieu d Avignon et Camil Girard Uepishtikueiau-Québec subsiste? La place des «autres» dans l histoire du Québec Entrevue avec Marcel Trudel réalisée par Mathieu d Avignon, le 21 août Introduction... 9 Métissage culturel lors des alliances franco-amérindiennes au Nouveau Monde au XVI e et au début du XVII e siècle (Brésil-Canada-Nouvelle-France) Silvio Marcus de Souza Correa et Camil Girard Introduction La circulation de personnes comme condition préalable au métissage culturel Échanges marchands et métissage culturel L adoption et le métissage culturel Conclusion L alliance franco-montagnaise de 1603 : un événement fondateur méconnu de l histoire du Québec Mathieu d Avignon Québec, là où l on «débarque» Une alliance fondatrice Conclusion Les conséquences de l implantation française sur l art militaire en Amérique du Nord Arnaud Balvay État des lieux de l art militaire en Amérique du Nord en L armement La manière de combattre... 99

9 A-t-on oublié que jadis nous étions «frères»? Évolution de la tactique militaire Les Amérindiens Les Franco-Canadiens La guerre de Sept Ans Conclusion Les toponymes autochtones et européens du Québec : un héritage partagé Philippe Charland Introduction La toponymie : définition et utilité Le toponyme comme outil de représentation spatiale Héritage des autochtones Héritage des pêcheurs Héritage des explorateurs Colonie française Conquête britannique L expansion française Commission de géographie du Québec Conclusion Les fondements de l ordre juridique innu : la parole des aînés comme source de connaissance Jean-Paul Lacasse et Valérie Cabanes La reconnaissance de l ordre juridique innu Les sources de l ordre juridique innu Les entretiens avec les aînés comme forme d apprentissage du droit innu Illustrations de l ordre juridique innu L autorité traditionnelle La relation à la terre Les règles de comportement social Les relations familiales L harmonie sociale : pierre angulaire de l ordre juridique innu et condition de la survie du groupe Conclusion Conclusion. A-t-on oublié que jadis nous étions «frères»? Entrevue avec Ghislain Picard, chef régional de l Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, réalisée par Mathieu d Avignon, le 1 er avril 2008 Ghislain Picard et Mathieu d Avignon X

10 Liste des abréviations ANC. ANQ. DBC. OC. RAQ. Archives nationales du Canada (Bibliothèque et Archives Canada depuis 2004). Archives nationales du Québec (Bibliothèque et Archives nationales du Québec depuis 2004). Dictionnaire biographique du Canada. Québec, Les Presses de l Université Laval, , 15 vol. Champlain, S. de. Œuvres de Champlain. Montréal, Les Éditions du Jour, 1973, 3 vol. Réédition de l édition de C.-H. Laverdière. Québec, Geo-E. Desbarats, 1870, 6 vol. Recherches amérindiennes au Québec. RHAF. Revue d histoire de l Amérique française. RJ. Relations des Jésuites. Montréal, Éditions du Jour, 1972, 6 vol.

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12 Présentation Mat h i e u d Avignon 1 et Camil Girard 2 Uepishtikueiau-Québec subsiste? Au fil du temps, deux filtres ont figé et diffusé une représentation de l Amérique qui a contribué à exclure les peuples autochtones de la Cité. La période des contacts aux XV e, XVI e et XVII e siècles a amorcé un premier discours aboutissant à plus ou moins long terme à l exclusion des autochtones. Par exemple, peut-on parler de fondation avec Hernan Cortès? Avec quelque 500 hommes, il conquiert Tenochtitlán (Mexico) et l empire aztèque en s alliant avec des peuples vassaux des Aztèques et en assassinant l empereur Moctezuma. Il fonde une nouvelle ville «espagnole», 1. Mathieu d Avignon (Ph. D.) détient une maîtrise et un doctorat en histoire de l Université Laval. Il est historien consultant et chercheur affilié au Groupe de recherche sur l histoire de l Université du Québec à Chicoutimi. Il a publié récemment, en plus d une série d articles sur les premières alliances franco-amérindiennes et le temps de la fondation de Québec, le livre Champlain et les fondateurs oubliés. Les figures du père et le mythe de la fondation. Québec, Presses de l Université Laval, 2008 ; et, avec Marcel Trudel, le livre «Connaître pour le plaisir de connaître». Entretien avec l historien Marcel Trudel sur le métier d historien et la science historique au Québec. Québec, Les Presses de l Université Laval, Il prépare une réédition intégrale en français moderne des récits de Champlain en Nouvelle-France, qui paraîtra aux Presses de l Université Laval en Courriel : mdavigno@uqac.ca. 2. Docteur en histoire contemporaine de l Université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne, Camil Girard est professeur associé à l UQAC, chercheur à l Institut national de recherche scientifique (INRS-Culture et Société), ainsi qu au Centre interuniversitaire de recherche autochtone (CIERA), Université Laval, Québec. Il anime le Groupe de recherche en histoire à l UQAC et mène diverses recherches sur la question autochtone comparée dans une perspective de reconnaissance des peuples autochtones. Il collabore avec des équipes de chercheurs et des nations autochtones du Québec, du Mexique et du Brésil. Courriel : Camil_Girard@uqac.ca. Page Web : http ://wwwens.uqac.ca/dsh/grh.

13 A-t-on oublié que jadis nous étions «frères»? Mexico, puis fait connaître ses exploits avec la publication de récits de voyages. La ville de Tenochtitlán était peuplée d environ habitants autochtones au tournant du XVI e siècle, la vallée de Mexico était habitée par environ un million et demi de résidants et l empire aztèque regroupait environ 25 millions de personnes d origines diverses avant la chute de Tenochtitlán Peut-on parler de la fondation d un «nouveau pays» avec Champlain? Jusqu à quel point la «Nouvelle-France» était-elle française à cette époque? En jetant les fondements de Québec en 1608, Champlain et quelques compatriotes (il y a moins de dix survivants au printemps 1609) auraient pris possession de la région de Québec et fondé une Amérique française Les Amérindiens qu ils côtoient à cette époque forment un nombre considérable de nations, ayant des organisations sociopolitiques plus ou moins structurées et complexes : la Confédération huronne-wendat, à laquelle Champlain s allie en 1609, regroupe quatre nations et près de personnes. Il est plus difficile d estimer les populations montagnaises, algonquines, outaouaises, etc., les nations alliées aux Français qui étaient nomades. En 1613, les Algonquins de la vallée de l Outaouais affirment pouvoir lever, à eux seuls, une armée de à guerriers. Cela laisse présager l existence de centaines d autres guerriers qui devaient logiquement rester auprès des leurs lorsque le gros des troupes partait en guerre. Cela laisse présager l existence de centaines de familles, de milliers de femmes, d enfants et de vieillards. Les territoires des Cinq-Nations iroquoises sont peuplés par environ individus, mais cela n empêchera pas Champlain de prétendre qu après ses deux brèves explorations de l Iroquoisie, en 1609 et en 1615, les Iroquois étaient devenus un «peuple de la Nouvelle- France»! Il y a la théorie et la pratique ou le factuel. Grâce aux récits et aux cartes de Champlain, entre autres sources anciennes, on sait avec certitude que ce sont les Montagnais qui occupent et contrôlent la région de Québec au tournant du XVII e siècle. De plus, la tradition orale des Innus relate, de diverses manières, une première rencontre entre Innus et Français à Québec, nommé Uepishtikueiau. Et pourtant, jusqu à présent, on parle peu de cette rencontre qui a précédé la fondation de Québec et de l existence préalable d Uepishtikueiau, lequel mot se traduirait par «là où le fleuve rétrécit». Permettons-nous cette comparaison. À Mexico, Tenochtitlán, la ville amérindienne fondée par les Mexicas (les ancêtres des Aztèques), sur les cendres de laquelle est née une 2

14 Présentation «nouvelle» ville, reste toujours présente ou «vivante» dans la mémoire des Mexicains (probablement un peu plus chez les peuples amérindiens et parmi les intellectuels). En visitant le Museo nacional de antropologia et le Museo Templo Mayor, on peut lire un chant mexicain, gravé dans la pierre pour la postérité, qui se termine ainsi : «Mexico-Tenochtitlán subsiste.» Au Québec, qui a déjà entendu parler d Uepishtikueiau? Dans les faits, quel rôle l Amérindien joue-t-il dans la fondation des Nouvelle-France, Nouvelle-Espagne, Nouvelle-Angleterre, Nouvelle-Hollande ou dans les Brésil portugais et français? Globalement, la logique de conquête qui existe alors en Europe se résume ainsi : en foulant le sol du continent américain, en s alliant aux autochtones ou en les conquérant par la force, l Européen prend possession du territoire, une partie des Amériques, en vertu d un «droit de découverte» ou de «conquête», même si ce territoire immense est occupé seulement par quelques hommes pour un temps plus ou moins long. Certains, cependant, préfèrent acheter dès que possible les territoires amérindiens pour éventuellement en exclure les premiers habitants. Au départ, du moins en Nouvelle-France (ce qu on appelait le Canada et l Acadie et les pays circonvoisins), tout se passe comme si dessiner, écrire et laisser des traces suffisait à créer ce nouveau monde européen sur tout le territoire de l Amérique. Or, lorsqu on s intéresse à l histoire de la «Nouvelle-France» des premières décennies du XVII e siècle, on constate rapidement que, sur le terrain, la politique de conquête de la France avait ses limites. Plus tard, quelle place les histoires nationales ont-elles laissée à l Amérindien en narrant le passé des cinq derniers siècles? En occupant l espace idéologique et symbolique, mais surtout en créant une histoire et une mémoire «nationales» et à plusieurs égards mythiques au tournant du XIX e siècle, une prise de possession s accomplissait et se justifiait dans le quotidien et dans les livres d histoire. Sur le premier filtre du temps des «fondations» se construit un second filtre, qui renforce le mythe et étend ses ramifications. C est celui que mettent en place l État-nation et les histoires nationales des pays occidentaux et américains aux XVIII e et XIX e siècles. Avec la formation des États nationaux et des histoires nationales, les stratégies et les politiques d assujettissement et d acculturation des Amérindiens deviennent institutionnelles davantage que par le passé. Ultimement, par exemple, d un point de vue 3

15 A-t-on oublié que jadis nous étions «frères»? strictement légal ou juridique, c est l État qui définit le statut de l «Indien», qui tranche à savoir qui peut être membre d une nation autochtone ou être reconnu officiellement comme métis. Toujours suivant la logique qui prévaut à l époque, il revient à l individu de choisir son «camp» : choisir un statut particulier d «exclu» dans les réserves ou opter pour une inclusion dans l ensemble national plus ou moins métissé. En statuant sur les droits des Amérindiens et surtout en adaptant les politiques territoriales pour assurer la gestion des ressources naturelles, les États, tout comme d ailleurs les historiens nationalistes de l époque qui négligent souvent la présence amérindienne préhistorique et historique, justifient en quelque sorte le non-respect du rôle de fiduciaire des peuples autochtones et de «protecteurs» des terres qu ils occupent du gouvernement, afin de lui substituer un droit national d expropriation des droits des peuples autochtones et d extinction des droits particuliers des Amérindiens aux fins de la «civilisation» et du «développement» de la nation. Au XIX e siècle, les peuples autochtones du Québec et du Canada sont marginalisés par l État. Les historiens nationalistes suivent le pas. Au Québec, la Révolution tranquille et la prise de parole plus effective des peuples autochtones à partir des années , entre autres phénomènes sociaux, mèneront à une relecture et à une réécriture de l histoire. Les recherches menées par des historiens, archéologues, anthropologues, linguistes, etc., débouchent sur une relecture et une compréhension modernes du passé, permettent une réécriture de l histoire de l aventure humaine en sol québécois et, parfois, une déconstruction de mythes fondateurs. On dépoussière les filtres mis en place par nos devanciers, afin de mieux comprendre leur complexité et leurs ramifications, et on les remplace par un verre transparent combiné dans un cadre immense à un miroir «haute définition»... En outre, avec la nomination de Rigoberta Menchú Tum à titre de Prix Nobel de la paix en 1992, s amorçait une réflexion sur les grands mythes fondateurs de l Amérique (Colomb, 1492) et sur les Amériques d aujourd hui. En désignant une femme d origine quiché-maya à titre de Nobel, le monde attirait l attention sur la nécessité de refonder les sociétés américaines sur des bases plus justes (et cela vaut autant du point de vue des droits de l homme que du point de vue de l histoire) avec la participation incontournable des peuples autochtones. 4

16 Présentation Avec la publication de cet ouvrage collectif, nous invitons le lecteur à jeter un regard nouveau sur le temps des «origines», sur les relations interculturelles entre peuples autochtones et Européens au temps de la fondation de Québec, sur la place des Amérindiens dans l histoire et dans la société québécoise, sur les diverses répercussions immédiates et futures des premières alliances francoamérindiennes, sur les quatre siècles passés d une histoire commune et sur le temps présent. Alliances fondatrices, transferts culturels, écrits européens et paroles autochtones, métissages, discours critiques sur l historiographie et reconnaissance de la nécessité d amorcer des études comparées qui remettent en question les mythes fondateurs des Amériques, voilà des sujets que les célébrations de 2008 ont soulevés ou auraient pu soulever. L entrevue réalisée par Mathieu d Avignon avec l historien Marcel Trudel, qui sert en quelque sorte d introduction, donne le ton. Elle porte sur le processus de relecture et de réécriture de l histoire du Québec, la place que les historiens anciens et modernes accordent aux Amérindiens dans l histoire du temps de la fondation ou des «origines» partagées, le travail de l historien, etc. Questionné sur le sens à donner aux célébrations de 2008 pendant leur déroulement, il émet une mise en garde qui aurait pu avoir un grand écho au cours de cette année historique, mais qui demeurera valable pour des années à venir à condition d élargir les propos de l historien à l Amérique peuplée que «découvrent» les Français (2009, 400 e de la «découverte» du lac Champlain ; 2015, 400 e du voyage de Champlain dans la baie Georgienne et en divers autres endroits, etc.) : attention de ne pas souligner seulement le «fait français» ou de célébrer uniquement le «Québec français» Autre mise en garde : il ne faut pas commémorer uniquement Champlain, d autres fondateurs ou cofondateurs méritent d être mentionnés et célébrés Bref, il propose aux Québécois et aux Amérindiens de relire l histoire et de reconnaître la contribution de chacun. Dans l article des historiens Silvio Marcus de Souza Correa et Camil Girard se profile un regard croisé sur les transferts culturels qui ont amené les Français à sceller des alliances avec des peuples autochtones, tant au Brésil avec les Carijós en 1504 qu en Nouvelle- France avec les Innus (Montagnais) en L étude comparée des alliances conclues entre les peuples autochtones des Amériques et les Français, Portugais, Espagnols, Anglais et autres, devient plus que jamais une nécessité. L histoire du Québec, comme l histoire du 5

17 A-t-on oublié que jadis nous étions «frères»? Brésil, du Mexique, du Pérou, etc., recèle des exemples de métissages interculturels lors d alliances qui permettent de repenser l histoire et d écrire des histoires qui sont désormais «connectées». L historien Mathieu d Avignon s intéresse également aux premières alliances franco-amérindiennes, plus spécialement à l alliance franco-montagnaise scellée à la pointe Saint-Mathieu en 1603 et confirmée à maintes reprises au cours des quatre premières décennies du XVII e siècle, de manière officielle, toujours en suivant les protocoles amérindiens. Pendant longtemps, les historiens canadiens-français et québécois ont passé sous silence cette alliance fondatrice. Quelques-uns ont rappelé son importance historique et le lien existant, mais longtemps oublié ou nié, entre les alliances franco-amérindiennes et la fondation de Québec et de la Nouvelle- France. Mais cet événement fondateur demeure méconnu et les ouvrages de vulgarisation continuent de le passer sous silence. Cet article rappelle que l histoire de la fondation de l habitation de Québec est également une histoire de cohabitation et que la politique de «conquête» de la France de cette époque avait ses limites. L existence de guerres autochtones au tournant du XVII e siècle oblige les nouveaux venus à prendre parti pour et contre certaines nations. La participation des Français aux expéditions guerrières en Iroquoisie de 1609, 1610 et 1615 et à de nombreuses expéditions entreprises dans les décennies suivantes leur permet de raffiner leurs propres tactiques ou stratégies de guerre. Avec le temps et dans une certaine mesure, la guerre en Europe s amérindianise, tandis que les Amérindiens aussi profitent de nouveaux savoirs et, dans certains cas, possèdent des armes à feu. Leurs guerres s européanisent. On développe le concept et la stratégie de «petite guerre». C est cela que l article de l historien Arnaud Balvay met en lumière. En outre, Balvay explique les adaptations qui se font de part et d autre dans le contexte des guerres nord-américaines du temps du Régime français. Aujourd hui, les Québécois et les Amérindiens savent qu ils ont un passé partagé et, dans une certaine mesure, des origines communes. Au fil du temps, les groupes ou les nations qui ont foulé le sol québécois ont laissé des traces en nommant les lieux et les affluents des grands bassins hydrographiques du Québec. Consacré à l évolution de la toponymie au Québec à travers l histoire, l article du géographe Philippe Charland montre que les toponymes parlent du passé et qu il convient, dans le contexte de commémorations 6

18 Présentation publiques et dans le quotidien, de connaître l origine des noms de lieux que nous habitons ou fréquentons et de porter attention aux couches de toponymes qui se sont superposées au fil des siècles : autochtones, européennes, françaises, anglaises, canadiennes, québécoises. Ces toponymes d origines diverses, aussi, rappellent une cohabitation et une circulation des personnes et des cultures en sol québécois. Pendant longtemps, les Européens et les Euro-Canadiens ont véhiculé l idée que les peuples amérindiens n avaient, avant l arrivée des nouveaux venus, ni foi, ni roi, ni loi. Les études récentes, entreprises par des historiens, anthropologues et juristes, de même que les cours canadiennes, reconnaissent depuis des décennies que cette idée n avait aucun fondement solide et appellent au relativisme culturel et à la reconnaissance de la différence d autrui. Mathieu d Avignon signale en outre que Champlain, en tant qu adminis trateur colonial, doit tenir compte de cette réalité : il existe désormais deux «formes de justice» que chacun des partis juge «étrange» et des compromis sont nécessaires. Pour leur part, les juristes Jean-Paul Lacasse et Valérie Cabanes rendent compte de la richesse de la tradition orale montagnaise et de la parole des aînés en ce qui concerne les fondements du droit juridique innu. Comment la collectivité innue jugeait-elle ou punissait-elle jadis les délits ou les crimes commis par les siens? Comment les lois provinciales et fédérales et les ordres juridiques autochtones peuvent-ils coexister? En cédant la parole à des aînés de Sept-Îles et en favorisant l échange entre des étudiants allochtones et des membres de la nation montagnaiseinnue, ces chercheurs observent la résurgence du concept d ordre juridique innu et ouvrent la voie à des études comparatives qui pourraient permettre une mise à jour de notre compréhension des cultures amérindiennes du Québec. Histoire écrite, tradition orale, droit canadien. Nous laissons les mots de la fin à Ghislain Picard, un Montagnais- Innu natif de Betsiamites-Pessamit, qui est chef régional de l Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador depuis plusieurs années. Interviewé par Mathieu d Avignon, M. Picard formule ses réponses à des questions qui concernent les nations amérindiennes du Québec et les Québécois, plus particulièrement dans le contexte de commémorations nationales comme celles qui sont présentement en cours. Se souvient-on de l existence d Uepishtikueiau? Après quatre siècles de cohabitation, que doit-on 7

19 A-t-on oublié que jadis nous étions «frères»? retenir? En 2008, qui et quoi aurait-il fallu célébrer ou commémorer? Comment les rapports entre les Amérindiens et les Français, puis les Canadiens français et les Québécois, ont-ils changé ou évolué dans le temps? A-t-on oublié que jadis nous étions «frères»? Comment parvenir à une meilleure compréhension interculturelle? Que lègue-t-on aux générations futures? Mathieu d Avignon et Camil Girard 14 janvier 2009 Ouvrages cités BURKHOLDER, M. A. et L. L. JOHNSON. Colonial Latin America. New York et Oxford, Oxford University Press, CHAMPLAIN, S. de. Œuvres de Champlain. Montréal, Éditions du Jour, 1973, 3 vol. Réédition de l édition de C.-H. Laverdière. Québec, Geo-E. Desbarats, 1870, 6 vol. D AVIGNON, M. Champlain et les fondateurs oubliés : les figures du père et le mythe de la fondation. Québec, Presses de l Université Laval, D AVIGNON, M. Samuel de Champlain et les alliances franco-amérindiennes : une diplomatie interculturelle. Mémoire de maîtrise. Québec, Université Laval, GIRARD, C. et M. D AVIGNON. «Samuel de Champlain et les premières alliances franco-amérindiennes ( ). À propos des transferts culturels», Saguenayensia, vol. 47, n o 1 (2005), p MARCEL, G. Mémoire en requête de Champlain pour le maintien de sa pension. Paris, Librairie Tross, THWAITES, R. G. The Jesuit Relations and Allied Documents. Travels and Explorations of the Jesuit Missionaries in New France, New York, Pageant Book Company, 1959, 68 vol. TRIGGER, B. G. Les Indiens, la fourrure et les Blancs. Français et Amérindiens en Amérique du Nord. Montréal, Boréal, VINCENT, S. (avec la collaboration de J. Bacon) «L arrivée des chercheurs de terres. Récits et dires des Montagnais de la Côte-Nord», Recherches amérindiennes au Québec, vol. XXII, n os 2-3 (1992), p VINCENT, S. Le récit de Uepishtikueiau. L arrivée des Français à Québec selon la tradition orale innue [s. l.], Sylvie Vincent,

20 La place des «autres» dans l histoire du Québec Entrevue av e c Marcel Trudel réalisée par Mat h i e u d Avignon, le 21 août 2007 Introduction Né en 1917, Marcel Trudel est devenu au fil des décennies une figure marquante de la communauté historienne du Québec et du Canada. Il a été professeur à l Université Laval ( ), à l Université Carleton ( ) et à l Université d Ottawa ( ). Auteur prolifique, il a signé et cosigné au cours des soixante dernières années un nombre impressionnant d études, la plupart novatrices, quelques-unes un brin provocatrices : une soixantaine de livres, quelque cent vingt articles parus dans des journaux et des revues scientifiques d ici et d ailleurs, une vingtaine de comptes-rendus de livres et une dizaine de préfaces. On peut affirmer sans détour que le premier spécialiste de l histoire de la Nouvelle-France au Québec, c est lui. Entre autres, ses recherches sur l esclavage en Nouvelle-France et dans la province de Québec aux XVII e, XVIII e et XIX e siècles, parues au début des années , qui montraient clairement que les plus fortunés et en particulier les communautés religieuses avaient été propriétaires d esclaves amérindiens et africains, ont provoqué une véritable onde de choc lors de 1. Trudel, M. L esclavage au Canada français. Histoire et conditions de l esclavage. Québec, Les Presses de l Université Laval,

21 A-t-on oublié que jadis nous étions «frères»? leur parution. Certains l ont accusé de chercher à «rabaisser notre histoire 2»! Dans les faits, la société coloniale de la Nouvelle-France n était pas aussi «homogène» que l avaient laissé entendre nombre d historiens amateurs et professionnels. Malgré cela, les Québécois méconnaissent encore de nos jours ces pages sombres et moins «glorieuses» de l histoire du Québec. Lorsqu il aborde la fondation de la Nouvelle-France, Marcel Trudel déconstruit certains mythes ou du moins amorce un processus de déconstruction. Un exemple. Dès la fin des années 1950, il rappelait à ses lecteurs que des Français protestants avaient également participé à la fondation et agi comme personnages historiques (qu ils soient demeurés anonymes ou qu ils soient plus ou moins connus) de notre histoire, une histoire partagée. Lors des festivités célébrant le 400 e anniversaire de Québec, le cas du marchand protestant Pierre Dugua de Mons nous concernait plus particulièrement. Qui est Pierre Dugua? En bref, après avoir participé à l expédition de fondation de Tadoussac en 1600, commandée par le marchand protestant Pierre Chauvin de Tonnetuit, Dugua s intéresse de plus en plus à l Amérique du Nord-Est. En 1603, le roi Henri IV lui octroie le monopole de la traite en Acadie et la lieutenance générale de la Nouvelle-France (Acadie et Canada), qu il conservera jusqu en En , Dugua et ses hommes jettent les fondements d une colonie en Acadie : d abord à l île Sainte-Croix (aujourd hui Dochet Island, Maine) en , puis à Port-Royal (aujourd hui Annapolis Royal, Nouvelle-Écosse) en Après avoir vu son monopole révoqué par le roi en 1607, Dugua parvient à obtenir un monopole d un an pour la traite canadienne ( ). C est ce marchand royannais qui délègue Champlain et François Gravé du Pont pour commander conjointement la fondation de Québec en 1608 : le premier pour superviser la construction d une habitation et hiverner au pays avec une trentaine d engagés, et le second pour diriger les affaires franco-amérindiennes, c est-à-dire la diplomatie et la traite des fourrures, ramener les vaisseaux en France et transporter des approvisionnements jusqu à Québec au printemps suivant. Jusqu en 1612, Dugua finance l entretien et l approvisionnement de l habitation de Québec, qu il vendra en 1613 à la Compagnie de Rouen et de Saint-Malo, la nouvelle compagnie détentrice du monopole de la traite du Canada. Même après 2. Trudel, M. Mémoires d un autre siècle. Montréal, Boréal Express, 1987, p

22 La place des «autres» dans l histoire du Québec l échéance de sa lieutenance générale en 1612, Dugua continue d appuyer de diverses façons le projet de fondation d une colonie française à Québec. En 1617, par exemple, c est grâce aux efforts conjoints de Champlain et de Dugua que Louis Hébert, le premier colon français à venir s établir à Québec avec sa famille, décide de traverser l Atlantique en compagnie des siens pour vivre sur les rives du Saint-Laurent. Dans une entrevue récente, j ai posé cette question à l éminent historien : «Pourquoi l histoire a-t-elle retenu le nom de Champlain, et non pas celui de Dugua de Mons, comme celui du «fondateur» de Québec et de la Nouvelle-France?» Sa réponse mérite d être citée (je n en reproduis qu un extrait), car elle permet de constater à quel point il continue de faire œuvre de précurseur encore de nos jours : [Avant les années 1960,] il ne fallait pas parler de celui qui avait décidé de faire un établissement à Québec. Dugua de Mons, qui a choisi le lieu, va faire les frais de l établissement de Québec pendant les cinq premières années. Or, Champlain est l engagé de Dugua de Mons, le salarié de Dugua de Mons, il exécute ce que Dugua de Mons a décidé de faire. Voilà! Québec a été fondé par Dugua de Mons, un huguenot, un protestant ; le fondateur de Québec, un protestant! Allez donc faire admettre ça à ceux qui sont tout à fait convaincus des origines religieuses de Québec! [ ] Aujourd hui, [ ] on commence à admettre que Dugua de Mons est «co-fondateur». C est une grande politesse qu on veut faire à Champlain. On ne veut pas le déboussoler, lui enlever les honneurs traditionnels, mais n empêche que la vérité historique nous oblige à dire que le fondateur de Québec, c est le huguenot Dugua de Mons 3. Dans cette entrevue, nous discutons des quatre cents ans d histoire de Québec et de la place des «autres» dans l histoire du Québec. En outre, en guise de conclusion, Marcel Trudel propose aux Québécois et aux Amérindiens de revoir leurs arbres généalogiques et de commémorer le métissage culturel et ethnique lors des fêtes qui se dérouleront tout au long de l année 2008 et après Le 3 juillet 2008, il ne s agissait pas simplement de célébrer la construction d une nouvelle habitation française sur les rives du Saint- Laurent, c est quatre siècles d histoire partagée qu il convenait de se remémorer et de reconnaître. Mais encore, nous rappelle-t-il, il 3. Trudel, M., et M. d Avignon. «Connaître pour le plaisir de connaître». Entretien avec l historien Marcel Trudel sur la science historique et le métier d historien au Québec. Québec, Presses de l Université Laval, p

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