7 rue de la Colline Bruxelles Étude historique

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1 7 rue de la Colline Bruxelles Étude historique Septembre-Octobre 2014 Association pour l Étude du Bâti

2 Cette étude a été réalisée à la demande de Monsieur Pierre Van den Eynde et de l architecte Laurent Moyson, de l Atelier Martin et Associés. Elle a été menée par l Association pour l Étude du Bâti (APEB), et notamment par Isabelle de Pange, Olivier Berckmans, Aude Kubjak et Christophe Mouzelard. Les photos datent des mois de septembre et d octobre 2014 et ont été réalisées par l APEB. Les plans récents présentés dans cette étude ont été fournis par l Atelier Martin et Associés. L APEB tient à remercier pour son aide le personnel du Centre de Documentation de Bruxelles Développement Urbain, Service public régional bruxellois. Cette étude s accompagne d un reportage photographique complet. Tous les documents d archives trouvés sont compilés dans le DVD ci-joint en même temps que les photographies en haute définition du reportage. Fonds et sources consultés - Archives de la Ville de Bruxelles : Travaux publics, fichier iconographique, plans portefeuilles (néant) et Almanachs - Direction des Monuments et des Sites. Dossiers de classement et de restaurations. Consultation des archives de l Inventaire et des études existantes. Consultation des cartes postales Dexia (néant) - Archives du Cadastre - IRPA - Archives d architecture moderne (néant) Conventions Dans les descriptions et les légendes du reportage photographique, les notions de gauche et de droite correspondent au point de vue d un observateur regardant le bâtiment depuis la rue de la Colline. De même, les notions d avant et d arrière indiquent respectivement une localisation vers la rue de la Colline et vers le fond de la parcelle. 2

3 Sommaire Contexte... 4 a. Occupation des lieux... 4 b. Implantation du bâtiment... 5 Sources documentaires et bibliographiques Dossiers et ressources documentaires de la DMS Autres sources Dépouillement des permis d urbanisme conservés aux Archives de la Ville de Bruxelles, fonds Travaux publics (AVB/TP) Plan d Archambault, Archives du Cadastre Photothèque de l IRPA Documents d archives : conclusions Analyse archéologique in situ Généralités Détails a. Façade b. Intérieur Cave Rez-de-chaussée Étages Grenier Aile de liaison Achterhuys Généralités Détails

4 Contexte a. Occupation des lieux La recherche dans les Almanachs du Commerces et de l Industrie 1 montre que la maison, ou en tous cas son rez-de-chaussée, a été longtemps occupé par des pâtissiers, et ce au moins de à 1932 : Gobrechts, Schoonenberg, Jeghers (qui y adjoint un négoce de vins), Beauvoisins-Goossens à l enseigne «Au gâteau royal», et enfin Husson. Après avoir été brièvement occupé, autour de 1935, par une boucherie, le commerce est ensuite transformé en café-restaurant aux enseignes suivantes : Van Cauter, Agora, à la Coquille d Or. Carte publicitaire du Gâteau Royal, vers Ceux-ci sont consultables en ligne : 2 Date à laquelle ce genre de recherche est possible dans les Almanachs. 3 Trouvé sur le site Delcampe : orm[searchmode]=extended&searchoptionform[termstoexclude]=&searchoptionform[searchtldcountry]=be &searchoptionform[searchindescription]=n&searchoptionform[searchtranslate]=n 4

5 b. Implantation du bâtiment Urbis Online. CIRB En rouge, la parcelle du n 7. Urbis Online. CIRB Ce plan est erroné. Le bâtiment arrière ainsi qu une partie du passage ne sont pas mentionnés. 5

6 Sources documentaires et bibliographiques 1. Dossiers et ressources documentaires de la DMS - Dossier de classement Classement en ensemble des maisons 5 à 17 rue de la Colline. Ce dossier comprend, outre les originaux des arrêtés de classement, des reproductions de certains plans d archives du bâtiment, des extraits bibliographiques concernant la rue de la Colline. L arrêté gouvernemental du définit le classement en ensemble des n os 5 à 17 rue de la Colline. Le n 7 voit par cet arrêté classer ses «façades, la toiture et la charpente, la cave voutée, les structures portantes du bâtiment principal ainsi que l annexe et l aile de liaison.» Voir Extraits de l annexe 1 de l arrêté : N 7."Onze-Lieve-Vrouw in den Roosencrans" (Le Rosaire) La façade de cette maison est le pendant, sous pignon à gradins, de celui du n 5 4. L'enduit a été refait en Le rez-de-chaussée est le seul de la rue à ne pas avoir été éventré pour le commerce. II a ainsi garde un très beau portail d'entrée en pierre bleue Louis XV, avec traverse et linteau chantournés, timbrés d'une coquille et d'un cartouche rocaille. La parcelle est aujourd'hui entièrement couverte. Elle comprend un corps principal relié à une annexe arrière par un bâtiment de deux niveaux accolé contre le n 9. La façade arrière du corps principal, cimentée, sous pignon, à rampants droits et pinacle, est éclairée de deux travées aux étages et un petit jour carré dans le pignon, Une belle tourelle d'escalier y est accolée. L'intérieur a connu divers réaménagements. Le rez-de-chaussée a reçu de fines poutrelles métalliques. Les étages ont par contre conservé leurs trois poutres portantes, plafonnées, mais l'agencement actuel des étages date du XIXe siècle. Il comprend deux pièces accessibles par un couloir depuis l'escalier hors-œuvre. Cet escalier à limon tournant, en chêne, est un bel ouvrage de menuiserie. La cave voûtée en berceau surbaissé est conservée. Une baie d'accès murée est visible dans le mitoyen du n 5. Dans les combles, cloisonnés, la charpente d'origine est actuellement masquée derrière un plafonnage. L'annexe, de deux niveaux, est largement éclairée au premier étage par d'élégantes fenêtres jumelées à petits bois, avec de minces montants en cavet. Elle est couverte d'une toiture 4 Nous ne partageons pas cette affirmation. Nous y reviendrons plus loin dans l étude. 6

7 pentue à croupe frontale éclairée par une lucarne en bois, et couverte de tuiles mécaniques. Les poutres portantes sont conservées à l intérieur. Au premier étage subsiste un plafond en stuc très simplement mouluré, assez abimé. ( ) Intérêt historique ( ) Les maisons de côté impair forment un ensemble très représentatif des maisons bourgeoises reconstruites après le Bombardement de L'enfilade est en effet une des rares dans 1'Îlot Sacré à aligner une suite ininterrompue de pignons authentiques, de style baroque et chantournés, à l'exception de celui du n 7, de type traditionnel et pourvu de gradins.( ) Intérêt artistique ( ) Les deux groupes de maisons jumelées aux nos 5, 7 et 9-11 sont typiques de l'habitat groupé issu du processus de rationalisation mis en place lors de la campagne de reconstruction du centre de la cité. ( )» - Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, pentagone, vol. 1, t. A., Pierre Mardaga éditeur, Liège, 1989, pp. 287 et 446 (R583). Les archives de l Inventaire ne contiennent pas plus que la notice publiée et sa photo. Voici la notice, telle qu elle est publiée : «Maison traditionnelle perpendiculaire, de trois niveaux et de deux travées sous bâtière, édifiée au XVIIe siècle (voir n 5). Façade aujourd hui enduite, avec ancres en I et baies rectangulaires prolongeant l alignement de ces éléments au n 5. Pignon à cinq gradins et pinacle rectangulaires, souligné par deux trous de boulin et ajouré de la fenêtre axiale cintrée à clé et à imposte, entouré de trois ancres. Au rez-de-chaussée, encadrement de porte de style Louis XV de la deuxième moitié du XVIIIe siècle : chambranle creusé en cavet et à linteau déprime à clé rocaille, dans lequel s inscrit un jour d imposte à pourtour chantourné et limité par une traverse à clé en coquille. À gauche, vitrine renouvelée, sous une moulure profilée en accolade». Cette notice se comprend en rapport avec celle du n 5 : «Maison traditionnelle perpendiculaire, de trois niveaux et de deux travées sous bâtière, probablement édifiée au XVIIe siècle conjointement et identiquement au n 7 voisin. ( ) 5» 5 Voir note précédente. 7

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9 2. Autres sources CORDEIRO, P., SCHWAIGER, A., Évolution du bâti dans l Îlot sacré, îlot 11, Ville de Bruxelles, département Urbanisme, Section architecture, Cellule Patrimoine historique, décembre Cet ouvrage fait état des dossiers Travaux Publics conservés aux Archives de la Ville de Bruxelles (les mêmes que nous ayons trouvés) et décrit brièvement le bâtiment. Voici la notice : 9

10 Et le dépouillement en archives : 10

11 3. Dépouillement des permis d urbanisme conservés aux Archives de la Ville de Bruxelles, fonds Travaux publics (AVB/TP) AVB/TP 626 (1880) Demandeur : Henri Van Hoorde, propriétaire. Objet : «modifier la façade du bâtiment qui se trouve au fond de la cour.» Architecte : Prosper Furne, architecte-entrepreneur. Plans : sans. Commentaires : l architecte demande l autorisation de «faire porter sur deux poutrelles la façade du bâtiment de derrière à effet de pouvoir démolir les deux trumeaux qui supportent cette façade dans la cave» et «d enlever l escalier de pierre actuellement existant et de le remplacer par un escalier de bois de chêne.» Cette demande, non accompagnée de plan, est mystérieuse. Pourquoi la façade de l achterhuys porte-elle sur des trumeaux? De quel escalier s agit-il? Au vu de l analyse in situ et des autres permis de bâtir, nous pensons que la cave sous la maison arrière est réappropriée pour y placer un four. AVB/TP 625 (1890) Demandeur : Charles Jeghers, locataire. Objet : «exécuter des modifications à l intérieur des maisons rue de la Colline n 5 et n 7» Plans : plans des états actuel et projeté du rez-de-chaussée des deux maisons, coupe projetée du n 5, élévation projetée des rez-de-chaussée. Commentaires : Un en-tête nous apprend que le 7 est investi par la boutique «Au gâteau royal», tenu par «Jeghers-Ermens, pâtissier glacier, spécialité de vins en bouteilles». Il est locataire de M. Van Hoorde. «Les travaux projetés consistent à unifier les deux maisons». Ils prévoient que la cour du 5 soit couverte d un lanterneau. Ce qui sera finalement autorisé par la Ville 11

12 À gauche, l état actuel en 1890, à droite l état projeté. Avant 1890, les deux maisons sont bien séparées. Le rez-de-chaussée du n 7 est occupé par un magasin et un salon, séparés entre eux par une cloison ajourée d une porte centrale. Ce salon donne à gauche sur un escalier tournant, encagé dans une tourelle engagée, qui elle-même possède une entrée vers la cour. Au centre de la façade arrière, une autre porte permet de passer du salon dans la cour. À droite prend place une fenêtre. L escalier dessert les étages, tandis que, dans la cour, un escalier permet de descendre à la cave. À noter qu il tourne dans le sens inverse de l actuel. La cour donne en fond de parcelle sur une construction secondaire, une achterhuys, largement ajourée 12

13 vers la cour (voir AVP/TP 626) et à usage de cuisine. Une cheminée y prend place en fond de parcelle. Les parcelles sont très étroites. Le locataire propose de les joindre, en abattant le mitoyen entre les deux et en le remplaçant par une colonne métallique et des pilastres. La cloison du rez-de-chaussée au n 7 disparait. La cour du 5 aussi. Un «cabinet d aisance» est aménagé dans la cuisine, avec porte sur cour. Ce plan nous renseigne bien sur la disposition ancienne, et probablement originale, du n 7: une maison à rue longue et étroite (3, 78 m de large x 9,6 m de long), une cour de 3, 43 m de long et une maison arrière de 3, 60 de long. Les étages de la maison sont desservis par un escalier hors-œuvre de plan globalement circulaire, prenant place, dans la cour, sur le mitoyen gauche et la façade arrière de la maison principale. La cave est accessible via un escalier prenant place dans la cour. À l exception du placement d un entablement, la devanture du n 7 (à gauche) reste inchangée lors de ce projet de transformation. 13

14 Détail de l élévation. Des décors de style Rocaille prenaient visiblement place dans l entablement des baies du rez-de-chaussée. AVB/TP (1923) Demandeur : P. Husson, locataire pour Van Hoorde, propriétaire. Architecte : Joseph Smets. Objet : «Démolir le four à cok (sic) et de placer un four à vapeur» Plans : plan et élévation du four Commentaires : On apprend que les 5 et 7 sont toujours liés. Présence d un four avant AVB/TP (1932) Demandeurs : Monsieur Desmet (n 5) et madame Chantraine (n 7). Architecte : illisible. Objet : «Transformation intérieures et en façade.» Plans : plan du rez-de-chaussée (5 et 7) ; les autres plans concernent le n 5 : élévation et coupe du rez-de-chaussée, plan et coupe du WC au premier étage. Commentaires : La façade du n 5 est modifiée et on construit à ce n un WC côté cour en annexe du premier étage. Le mur de séparation entre le 5 et le 7 est reconstruit. 14

15 À l exception de la reconstruction du mitoyen droit (en rouge), le n 7 reste inchangé par rapport à la situation précédente. AVB/TP (1943) Demandeurs : Vicomtesse René de Biolley Architecte : Henry Profiter Objet : «Renouveler l enduit de la façade principale.» Plans : plans, coupes et élévation des états actuels et projetés. Commentaires : Les étages sont intégralement enduits de ciment blanc. Les boiseries de la façade sont repeintes. La vitrine est retravaillée par des «garnitures en bois». Vu la photo de l IRPA de 1975 (voir infra), on peut penser qu un châssis à guillotine y est placé à cette date. La plinthe et les seuils du premier étage sont «à reciseler». L encadrement de la porte est à 15

16 «dérocher». On ne retrouve plus les ornements Rocaille dans l entablement du rez-dechaussée tels qu ils apparaissaient en Un rapport de l architecte de la Ville, daté du 18 mai 1943, fait un bilan de la rénovation : le seuil des fenêtres du deuxième étage a été supprimé. La Ville impose de remédier à cette situation. Il faut retailler les seuils des baies du premier étage (on les recisèle probablement). En outre, une ouverture béante existe dans la fenêtre du rez-de-chaussée, entre la menuiserie et le linteau. Le montant gauche de cette fenêtre doit être réparé. Le soubassement peint doit être retaillé. Déjà à cette époque, la Ville met en avant le «caractère archéologique de la rue», ne pouvant en aucune façon souffrir de transformation de cette importance sans y retrouver son aspect ancien.» 16

17 AVB/TP (1955) Demandeurs : Vicomtesse René de Biolley, représentée par le baron R. de Vincke Architecte : Luc Delbeke Objet : «Transformations intérieures. Suppression d un WC et adjonction de deux autres WC et de quelques cloisons» Plans : Plans et coupes du rez-de-chaussée et de la cave. Commentaires : Le rez-de-chaussée est à usage de salle de café. On y renouvelle le carrelage. La cour est transformée : on démolit un WC dans la prolongation de l escalier menant à la cave et on en construit deux côté mitoyen droit. On voit sur la coupe que la cour est couverte («verrière existante»). Pour ce faire, on rebouche deux baies du bâtiment arrière. Derrière la vitrine, il y a un trappe donnant sur des escaliers menant à la cave, à condamner. L allège sous la vitrine est probablement revue. Dans la cave, l ancien escalier menant depuis la rue est maintenu. On construit un nouveau cloisonnement dans la cave côté rue et, sous la maison arrière, on agrandit l espace dévolu à la chaudière. 17

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19 4. Plan d Archambault, 1774 Extrait du plan d Archambault, Fondation Roi Baudouin. On voit que la cour et une achterhuys existent, mais qu il n y a pas d aile de liaison ni de tourelle d escalier. 5. Archives du Cadastre C est la parcelle 433 qui nous intéresse. Le croquis de gauche témoigne de la situation du premier cadastre (vers 1830) : l achterhuys, la tourelle et l aile de liaison existent. En1936, un changement intervient (le seul enregistré au cadastre) : la cour est couverte d une verrière. 19

20 6. Photothèque de l IRPA Rue de la Colline, 7 et 5 en Irpa négatif 187/10. 20

21 7. Documents d archives : conclusions Façade à rue : Visibles sur un plan de 1890, des décors de style Rocaille prenaient visiblement place dans l entablement des baies du rez-de-chaussée. En 1943, la façade est réenduite en ciment blanc. C est à cette date que probablement on change le châssis de la devanture par une guillotine. On restaure probablement les seuils des fenêtres du premier étage et on supprime ceux du deuxième. Maison principale : De 1890 à 1932, les rez-de-chaussée des n os 5 et 7 sont unis pour former une même entité commerciale. Le mitoyen est abattu entre eux à ce niveau. En 1932, on reconstruit le mitoyen. Sur le plan de 1955, on voit qu un ancien escalier reliait la rue à la cave du n 7. La cave est continue sous la maison à rue, la cour et l achterhuys. Quelques modifications mineures interviennent dans la cave en Cour : La cour est couverte par une verrière depuis au moins Escalier vers la cave : L escalier, autrefois en pierre, est remplacé par un escalier en chêne en 1880.Sur le plan de 1890, on voit que cet escalier tourne dans l autre sens que l actuel. Cave : en 1923, on apprend que la cave arrière est occupée par un four. Tourelle de l escalier et aile de liaison : elles sont ajoutées entre 1774 et Achterhuys : Une achterhuys est visible sur le plan d Archambault en En 1880, l achterhuys est fortement ajourée vers la cour. Ces baies seront partiellement bouchées en 1955 quand on installe deux WC dans l ancienne cour. 21

22 Analyse arche ologique in situ 1. Généralités L analyse intérieure de la maison a été facilitée par un décapage partiel des plafonds et des murs. Toutefois, certaines pièces étant terriblement encombrées, il nous fut impossible d en aborder tous les éléments. L ensemble actuel résulte de la réunion partielle de deux bâtiments distincts. Au départ, la maison à rue, longue et étroite (3, 78 m de large x 9,6 m de long), sous bâtière perpendiculaire, était séparée par une cour de 3, 43 m de long d une petite achterhuys, à un étage, sous bâtière à croupe, de 3, 60 de long. La cour est aujourd hui couverte par une toiture au-dessus du rez-de-chaussée. Dans cette cour prend place une cage d escalier hors-œuvre, dans une tourelle engagée sous toiture en appentis. Celle-ci dessert la maison avant ainsi qu une petite galerie de liaison débouchant à l étage de l achterhuys. La maison à rue présente trois niveaux à trois sommiers et deux corps de cheminées à droite. Le grenier à surcroît, présente trois fermes liées auxdits sommiers. Les étages sont divisés en deux chambres en enfilade, un couloir latéral longeant la pièce arrière. L achterhuys présente deux niveaux sous grenier à surcroît Le premier est accessible par delà l ancienne cour, le second est relié à la tourelle de l escalier par une aile de liaison. On accède au grenier dans l axe de ladite aile par une échelle de meunier, encagée à gauche de la chambre. Plusieurs éléments nous amènent à dater la construction de ce bâtiment de l époque de la Reconstruction de Bruxelles au lendemain du bombardement, soit entre 1695 et 1710 environ : - sa situation au cœur de la zone bombardée et sa proximité avec l hôtel de ville qui servait de point de mire aux artilleurs ; 22

23 Carte de Bruxelles avec la limite de la zone bombardée (en brun-jaune), plan de J. Laboureur et J. Vander Baren gravé par Harrewijn (détail), vers La maison qui nous occupe est en plein dans la zone bombardée. Extrait de CULOT, M. HENNAUT, E., DEMANET, M., MIEROP, C., Le bombardement de Bruxelles par Louis XIV et la reconstruction qui s en suivit, , Archives d Architecture Moderne, la charpente, similaire à celles de nombreuses maisons reconstruites post-bombardement ; Les structures présumées de cette époque sont les suivantes : - Le gros-œuvre en briques de la maison avant (murs gouttereaux et murs-pignons). À l exception du mur mitoyen entre le 5 et le 7 au rez-de-chaussée, celui-ci démoli en 1890 et reconstruit en 1932 (voir AVB/TP 625 et 41628). - La cave en berceau de la maison avant, qui s ouvrait à l origine vers la rue - Le gros-œuvre en bois (poutres de plancher, solives et charpente). Contrairement aux ouvrages cités plus haut, nous ne pensons pas que cette maison ait été construite en ensemble avec sa voisine. En effet : - les ancres ne sont pas tout à fait alignées et de même hauteur ; - les baies n ont pas tout à fait les mêmes dimensions d une maison à l autre ; 23

24 - les pignons sont très différents et montrent des esprits opposés, difficiles à concevoir dans un ensemble. Celui du n 7, à gradins, est directement issu de la tradition, tandis que celui du 5 sacrifie à la mode baroque post-bombardement. L encadrement de la baie du grenier est également fort différent. La maison, reconstruite après le bombardement, vers 1700, a probablement connu plusieurs changements: 1. Dans le 3 e quart du XVIII e siècle se situe un changement important en façade : une élégante porte et une devanture de style Louis XV est placée au rez-de-chaussée. 2. Vers 1800, la maison connait de gros changements à l intérieur : 24

25 - Une tourelle engagée est placée dans l angle du mitoyen gauche et de la façade arrière pour abriter un nouvel escalier. - La construction de la tourelle entraine l obturation de la moitié des fenêtres de gauche en façade arrière. On change les châssis de ces fenêtres ainsi que ceux de la façade avant. En effet, ceux-ci sont cohérents avec ceux de la tourelle d escalier. - On reconstruit très probablement l achterhuys à ce moment-là. Celle-ci est en effet complètement cohérente avec la distribution induite par la tourelle de l escalier et l aile de liaison. 3. Vers le milieu du XIX e siècle, d autres changements interviennent : - On redistribue les étages : une grande pièce à l avant communiquant à la fois avec un couloir à gauche, lié à l escalier et une pièce arrière à droite accessible aussi par ledit couloir. Dans la pièce avant, on place une cheminée dans l angle entre le mur mitoyen droit et la cloison de séparation avec la pièce arrière. Toutes les cloisons sont en pan de bois avec hourdis de briques de remploi (format des briques primitives de la maison) que l on place sur chant. Curieusement, on réutilise une structure de bois (structure en H, voir infra) que l on intègre dans la nouvelle composition. - À cette époque, ou un peu plus tard, on creuse une cave sous la courette, à l emplacement probable d une citerne. La cave de l achterhuys apparemment voûtée à l origine d un berceau surbaissé (selon traces aux mitoyens) reçoit un nouveau couvrement à voussettes de brique sur poutrelles métallique et est reliée à la nouvelle cave sous la courette 4. Au XX e siècle (dates indéterminées) : - En façade principale, changement des châssis du rez-de-chaussée, à l exception de la baie d imposte de la porte, bien originelle. Changement des battants aux étages, sous des impostes des environs de 1800, et du châssis du grenier. - Changement du châssis dans le passage, avec agrandissement de la tablette de celui-ci. - Couverture de la cour. 25

26 2. Détails a. Façade Rez-de-chaussée 26

27 Le rez-de-chaussée est percé de deux baies inégales et jumelées, qui partagent un montant commun, à encadrement en pierre bleue. De style Louis XV, non datées, ces deux baies ont probablement été aménagées dans le troisième quart du XVIII e siècle. Celle de gauche à usage de vitrine est aujourd hui difficile à lire dans sa forme initiale tant elle est masquée par des ajouts successifs : châssis à guillotine, caisse de volet extérieur avec montants, etc. Elle est coiffée d un arc monolithe chantourné, muni dans son tympan d un remplage en bois plus tardif également. Elle a perdu son appui, probablement mouluré (voir relevé de 1890). Dans le montant de droite, à 72 cm du trottoir, on voit une encoche de 15 cm de haut, destinée à arrimer l appui. La vitrine a également perdu son châssis, probablement de même facture que celui dans la fenêtre d imposte de la porte (voir infra). Sous l appui de la vitrine, prenait place une allège, probablement en pierre bleue. Le relevé de 1890 montre qu elle était ouverte d une large baie de cave à arc surbaissé. Ce qui semble a priori cohérent avec le style Louis XV de la vitrine. Nous reviendrons plus loin sur l ancien dispositif menant à la cave (voir infra sous-chapitre «cave») La baie de droite est une porte à traverse chantournée ornée d une coquille irrégulière en son centre, sous fenêtre d imposte à arc monolithe chantourné. Les montants sont monolithes, de même que la traverse et l arc de la fenêtre d imposte. Porte et vitrine ont perdu leur châssis d origine, à l exception de la baie d imposte qui conserve son châssis fixe, en chêne. Celui-ci très large, présente un dessin chantourné qui s harmonise avec l arc monolithe et la traverse. Il est abimé par des ajouts tardifs, tels une barre métallique, un abattant, un trou d aération et un remplage des arcs pour accueillir l abattant. La porte a peut-être conservé une petite partie de son châssis originel : très fine, suivant le dessin de la traverse, elle prend place sous celle-ci. Les deux baies du rez-de-chaussée sont coiffées d un entablement en bois, qu il faudrait retirer afin de voir ce qu il y a en dessous. Un relevé de la vitrine en 1890 (voir AVB/TP 625) montre en effet la présence de décor sur l entablement. 27

28 AVB/TP 625. Relevé du rez-de-chaussée en Les encadrements de porte Louis XV ne sont pas rares dans le centre de Bruxelles. En revanche, les devantures le sont déjà plus. Citons le n 42 rue du Marché au Charbon (voir photo ancienne ci-dessous) 6, le n 8 rue de Flandre, le n 2 place Sainte-Catherine (1769) ou le n 10 rue de la Montagne (1747). Dans ces exemples, les linteaux des vitrines sont droits. Le linteau chantourné de la rue de la colline est exceptionnel, en tous cas dans la production bruxelloise conservée. La grande majorité des encadrements et devantures de style Louis XV conservée à Bruxelles est en pierre bleue. Celle-ci s impose comme l un des matériaux favoris de l époque. Elle tranche avec ce qui se faisait avant, généralement en briques et calcaire grèseux blanc. Coûteuses, ces pierres bleues étaient importées du Hainaut. Nous pensons qu on ne les peignait pas (à part peut-être quelques rehauts), la pierre étant suffisant résistante pour être laissée sans enduit et faisant l objet d une mise en œuvre virtuose (dans ce cas-ci, montants, traverse et arc de la fenêtre monolithes)

29 Rue du Marché au Charbon 42. Recommandations pour le rez-de-chaussée - Enlever le panneau en bois en entablement. Sonder pour voir s il n y aurait pas de motifs peints ou sculptés sous-jacents. - Recréer un appui et une allège à la vitrine, en s inspirant du soubassement tel qu il est dessiné en 1890 (AVB/TP voir supra). - Dessiner pour la vitrine et pour la porte, des châssis en s inspirant du dessin de 1890 et de celui conservé, en chêne, dans l imposte de la porte. - Remettre un verre continu dans le jour d imposte et le vider de tout ce qui ne serait pas d origine : abattant, grille, remplage, trou d aération. - Décaper la pierre bleue afin de la remettre à nu. Refaire les joints. 29

30 Étages Présentant deux travées régulières, les étages sont enduits. Les baies étaient munies de croisées autrefois, tel qu en témoigne leur linteau en deux parties (traces). L appui du deuxième étage a été supprimé en 1943 et les châssis ont été changés au cours du XX e siècle, à l exception des impostes. Les quatre traverses d imposte conservées sont de même type que celles en façade arrière, où les châssis datent très probablement des environs de Recommandations pour les étages - Replacer un appui en pierre aux fenêtres du deuxième étage. - Pour les baies des étages, refaire des battants sur le modèle de ceux de la façade arrière et conserver les impostes (en reconstituant le meneau en bois qui les traversait, disparu au premier étage). b. Intérieur Cave L accès à la cave se fait aujourd hui par la cour couverte, d où descend un escalier en bois tournant à gauche. Seule la partie avant de la cave, sous la maison à rue, est originelle. Longue, elle est couverte d un berceau surbaissé en briques. On y accédait autrefois par la rue, vraisemblablement par un système d escalier ouvert par un soupirail et des battants dans la baie du soubassement. Une partie de cet escalier est conservé dans la cave : un seuil (à 70 cm en dessous du trottoir) et deux marches dans l épaisseur de la maçonnerie. La hauteur du seuil indique qu il y avait sans doute trois marches dans le trottoir (soit une soixantaine de cm). Le reste de l escalier (dans la cave) était probablement en bois et n a pas été conservé. Le cloisonnement actuel de cette partie de la cave remonte à 1955 (voir AVB/TP). 30

31 Le n 34 Grand place a conservé un dispositif d entrée de cave probablement similaire. Ce genre de système était légion autrefois dans le centre-ville. Reste de l escalier reliant autrefois la cave à la rue. Dans la cave avant, la façade arrière est reprise partiellement en sous-œuvre par des poutrelles métalliques. Une baie d accès murée est visible dans le mitoyen du n 5 et témoigne probablement de la réunion des deux maisons à un moment de leur histoire. Voir AVB/TP 625 (1890). 31

32 Sous la cour et l achterhuys, la cave, continue à l exception de quelques cloisonnements récents, est couverte de trois voussettes en briques, surbaissées, entre poutrelles métalliques. Vu les voussettes, nous pensons que cette cave a été installée dans la seconde moitié du XIX e siècle (voir AVB/TP 626, de 1880, pour lequel nous n avons hélas pas de plan), sans doute pour abriter un four (voir AVB/TP 28108, de 1923). Une cave devait pré-exister sous l achterhuys. En témoigne la demande AVB/TP 626 (1880) dans laquelle l architecte demande l autorisation de «d enlever l escalier de pierre actuellement existant et de le remplacer par un escalier de bois de chêne.» Sous une partie de la cour, nous pensons que se trouvait autrefois une citerne. En témoigne une dalle et son encadrement caractéristique au rez-de-chaussée de l escalier, aujourd hui sans utilité, reliquat probable de cette citerne, ainsi que la dalle et son encadrement du sol de la cave : on aurait creusé une nouvelle citerne ou réemployé un reste de la première citerne. Rez-de-chaussée Le rez-de-chaussée ne conserve aucun élément ancien. L espace de la cour, couvert, est encore perceptible comme tel. Escalier L escalier est typique de l habitat à Bruxelles de 1780 à 1860 environ et se retrouve dans de nombreuses maisons néoclassiques. Partant du rez-de-chaussée et aboutissant au grenier, l escalier est logé dans une tourelle engagée de plan centré prenant place entre le mitoyen gauche (la maison au n 9 est plus longue) et la façade arrière. Il présente un plan circulaire à noyau à jour, ce qui implique un limon à la fois porteur et cintré en hélice. Il n a jamais reçu de rampe, ni de barreau ; le limon est équipé de crochets destinés à ancrer une corde pour se tenir. La première volée est terriblement abîmée et demande une restauration totale. Le limon est peint, ne laissant pas deviner de quel bois il est fait. Marches et contremarches sont en chêne. Les paliers, en chêne également, sont directement tributaires de la structure même de l escalier. Ils distribuent le couloir à l entresol menant à l achterhuys, le couloir des étages et la pièce arrière du grenier. 32

33 Ce type d escalier est également dit «en vis suspendu». Selon NORMAND, C., Le Vignole des ouvriers, quatrième partie, Avanzo et compagnie, Liège 1838, ils sont «les plus difficiles à mettre en œuvre». L image cidessus est tirée de ce livre (détail de la planche 4 7 ) et montre le succès de ce genre d escalier à l époque. Vue de l escalier depuis le palier du grenier. 7 Voir dans ce livre la description page 8. 33

34 L escalier est éclairé de fenêtres de format carré (ou proche du), sur plan légèrement cintrée ce qui leur permet d épouser l arrondi de la tourelle. Celle en contrehaut du palier du premier étage a perdu son châssis. Les autres sont garnies d un châssis à croisillons de bois. La mouluration de ceux-ci donne à penser qu ils sont contemporains de ceux qui garnissent les fenêtres de la façade arrière, vers Fenêtre éclairant la volée entre le rez-de-chaussée et l entresol. Au premier et au deuxième étage, les paliers sont fermés d une baie libre, sans battée, avec chambranle (différent de ceux de l intérieur de la maison). Chaque baie est surmontée d un jour d imposte. Le jour d imposte du premier étage est remplacé, tandis que celui du deuxième, probablement d origine, présente des petits-bois. Au premier étage, la baie a été garnie dans le courant du XX e siècle d une porte. Les murs de la cage sont enduits de plafonnage jusqu au premier étage. Aux niveaux suivants, ils sont décapés laissant voir ainsi la maçonnerie. Celle-ci présente divers types de briques: - Sur le mur mitoyen gauche, la maçonnerie est faite de briques allongées de couleurs claires allant du rose au jaune, typiques des matériaux importés pour la reconstruction post-bombardement. - La tourelle elle-même est constituée de briques plus rouges, alternant quelques rangées en boutisse avec une rangée de panneresses. Vu leur format, elles sont plus récentes. 34

35 Détails des maçonneries entre le premier et le deuxième étage. La maçonnerie à nu laisse voir aux étages, à côté des portes, des arcs de décharge, des appuis, des montants, des traverses et des linteaux de fenêtres en pierre blanche. 35

36 Deuxième étage. Pris dans la maçonnerie actuelle, un arc de décharge, un appui, une traverse et un linteau. Ces constats (briques et résidus d anciennes fenêtres) nous amènent à penser que la maison, vers 1800, a connu une rénovation d importance. Celle-ci a consisté dans le fait d ajouter une tourelle engagée, hors œuvre pour abriter l escalier. Il est en effet très probable que l escalier d origine (à vis ou droit), dont nous n avons trouvé nulle trace, prenait place dans la maison avant elle-même. 36

37 En S Étages Les étages sont divisés en deux chambres en enfilade, avec couloir latéral longeant la pièce arrière. Le cloisonnement entre les pièces est fait en pans de bois dans lequel sont insérés des hourdis de briques posées sur chant. Au vu de leur dimensions, ces briques sont anciennes (fin XVII e siècle probablement) et sont remployées : la cloison n est pas si ancienne que le laissent supposer les briques qui la constituent vu qu elle «tape» dans l ancienne fenêtre à croisées en façade arrière. Ce cloisonnement est très probablement ultérieur à la construction de la maison à la fin du XVII e siècle et même de la tourelle de l escalier, vers Pourquoi ultérieur à la tourelle d escalier? Dans la pièce arrière au premier étage, la cloison avec la pièce avant n est pas cohérente avec la porte telle qu elle est percée, ni avec l angle formé par son retour : une structure en H dans la cloison nous fait penser qu il y avait là une cloison avec une haute porte (XVIII e siècle?). Cette division fut d ailleurs celle du rez-dechaussée également, comme en témoigne le plan du rez-de-chaussée en 1890 (voir supra AVB/TP 625). Surligné en rouge, le H d une porte plus ancienne. L ouverture se trouve à équidistance des deux mitoyens. Le raccord ne se fait pas bien avec l angle du retour. Le H en pan de bois aurait été récupéré, vidé de ses anciens hourdis et réapproprié dans la nouvelle structure. 37

38 Chose étonnante, la maison principale ne possède au départ qu une seule cheminée, celle qui est dans la pièce arrière. Le conduit de la cheminée de la pièce arrière au premier étage est récent : il est beaucoup plus étroit que celui de la cheminée originale (voir traces dans le plafond et dans le mur mitoyen. Celle du deuxième étage a gardé ses dimensions originelles. Son manteau, en bois, est stylistiquement indatable. La pièce avant possède aussi une cheminée, mais beaucoup plus tardive, datant probablement du dernier tiers du XIX e siècle : en effet, il s agit d une cheminée d angle, ce qui la repousse au moins au XIX e siècle. Elle a été supprimée au premier étage. Son manteau, au deuxième étage, est stylistiquement datable du dernier tiers du XIX e siècle, de même que les moulures, un peu sèches, du plafond du premier étage, cohérente de cette cheminée. Stylistiquement, les portes panneautée du premier et du deuxième étages (différentes de niveau en niveau) sont également datables de cette période. Le sol est en plancher. Les lames sont en résineux. Elles sont larges (plus d une vingtaine de cm). Sans pouvoir être plus précis, leur datation peut osciller entre la fin du XVII e siècle au milieu du XIX e. Les châssis en façade arrière sont d un point de vue stylistique (ferrures, mode de fermeture, etc.) à dater de la construction de la tourelle, soit vers Les battants sont divisés en trois par deux petits-bois moulurés et leur jour d imposte par un montant vertical, prolongeant visuellement la feuillure des battants. Au premier étage, un petit corbeau soutient la poutre de rive de la façade arrière. Grenier Actuellement, le grenier est scindé en deux pièces par une cloison en briques. La pièce arrière est divisée en deux niveaux, le premier habitable. Dans la pièce arrière, un couloir, aujourd hui disparu, avait été aménagé, sur le modèle de ceux des étages inférieurs. En témoigne la suppression d une jambe de jambe de force et de son aisselier, le blochet reposant désormais sur un lien et l entrait repris par une poutre, qui définit ainsi la place de l ancienne cloison. Quant à la cloison en briques, parallèle, qui définit les deux pièces, elle ne correspond pas à celles divisant les niveaux médians. En chêne, la charpente est de type «à fermes et pannes» 8. Installée dans les combles à surcroît, elle est composée de trois fermes reliées entre elles par un seul niveau de pannes et une panne faîtière. 8 HOFFSUMMER Patrick, Les charpentes de toitures en Wallonie, typologie et dendrochronologie (XIe-XIXe siècle), Namur, Ministère de la Région Wallonne, Division du patrimoine, coll. «Etudes et documents, monuments et sites», 1, 2e édition,

39 Pièce avant. Ferme I. La ferme II est enchâssée dans le mur de séparation. Les fermes possèdent des marques d assemblage et de latéralisation. Les fermes sont composées, chacune, d un portique trapézoïdal unique deux jambes de force ancrées en têtes et en pieds à un entrait. Le portique est renforcé d aisseliers et surmonté d une fermette. L entrait à la base du portique, visible depuis le deuxième étage, sert de poutre de plancher. Au-dessus du portique, la fermette est composée de deux arbalétriers et d un poinçon. La jambe de force est reliée au mur de surcroit par un blochet sur le mitoyen de gauche. Une sablière soutient les chevrons de chaque côté. Celle du mitoyen gauche porte en encorbellement sur les blochets. Tous les assemblages sont à tenons et mortaises, renforcés par une ou plusieurs chevilles circulaires en bois. Les liens pour le contreventement, cloués dans le poinçon par trois clous disposés en triangle et enchâssés dans la panne faitière, ont disparu ou sont absents depuis l origine. Ceux reliant les jambes de force à la panne sont solidarisés suivant le même modèle. La bâtière a conservé son voligeage. 39

40 Aile de liaison L aile de liaison entre la maison à rue et l achterhuys consiste en un passage, au premier étage. Elle est coiffée d une toiture en appentis. Elle est largement vitrée par un châssis tripartite (seconde moitié du XX e siècle) reposant sur une tablette en encorbellement vers la cour, construit probablement en même temps que le châssis. Plancher en résineux au sol, à lames minces. Radiateur du second tiers du XX e siècle. L aile de liaison vue depuis la cour. L aile de liaison est cohérente avec l escalier de la tourelle comme en témoignent l incurvation des deux premières marches de la volée qui y démarre. Elle est également pleinement cohérente avec l organisation de l achterhuys comme nous allons le voir cidessous. 40

41 Achterhuys Généralités De deux niveaux sur cave, l achterhuys est coiffée d une bâtière à croupe frontale garnie d une lucarne à croupe et recouverte de tuiles mécaniques. Elle est percée au premier étage d une large fenêtre, à appui, linteau et meneau en pierre bleue, garnie de châssis à croisillons anciens. L entablement est percé de deux trous de boulins Façade de l achterhuys. De part et d autre de la fenêtre, deux ancres. La présence d une ancre à gauche infirme l hypothèse qu il y ait eu un deuxième meneau et une baie de ce côté : la fenêtre telle qu elle est fonctionne depuis le départ avec l aile de liaison. Au point de vue du plan, alors que le rez-de-chaussée de l achterhuys n est accessible que par la cour couverte, le premier étage et le grenier sont distribués via l aile de liaison. Celle-ci débouche à droite vers une porte ouvrant vers la pièce unique du premier étage, et dans l axe vers une échelle de meunier montant au grenier. Vu la présence de l ancre gauche et de la distribution générale de la maison arrière, on peut donc raisonnablement penser que celle-ci est édifiée en même temps que la tourelle et date des environs de Une achterhuys est toutefois visible sur le plan d Archambault de 1774 (voir supra). Nous pensons qu elle a été démolie et reconstruite lors de la construction de la tourelle. 41

42 Détails Pièce du rez-de-chaussée Elle présente côté cour deux baies, inégales et actuellement bouchées. Tout décor ancien a disparu Pièce du premier étage Jusqu au début du mois d octobre 2014 subsistait un plafond ancien 9. Très simplement mouluré sur son pourtour, il était divisé en deux par un sommier. Photo du 2 octobre Le plafond mouluré est encore en place. Mansarde et grenier Une porte ancienne (fin XVII e siècle?), très probablement de remploi, sépare l aile de liaison de l échelle de meunier permettant d accéder à la mansarde. Elle est différenciée sur chacune de ses faces et prend place sous une imposte de remploi, plus récente. L échelle, probablement ancienne, est peinte et ne laisse pas savoir de quel bois elle est faite. La mansarde possède une cheminée sur le mur en fond de parcelle, qui fait corps à gauche avec le mur lui-même : le conduit se rétrécit ensuite dans le grenier. La mansarde sous plafond la séparant du grenier, présente une seule ferme de charpente, en partie plafonnée. 9 Ce plafond a été arraché par erreur début octobre

43 En chêne, la charpente est de type «à fermes et pannes» 10. Elle est installée dans des combles à surcroît. La ferme se compose d un portique trapézoïdal deux jambes de force ancrées en têtes et en pieds à un entrait. Le portique est renforcé d aisseliers et surmonté d une fermette. L entrait à la base du portique, visible depuis le premier étage, sert de poutre de plancher. Audessus du plafond de la mansarde, la fermette est composée de deux arbalétriers et d un poinçon. Tous les assemblages sont à tenons et mortaises. La bâtière a partiellement conservé son voligeage. 10 HOFFSUMMER Patrick, Les charpentes de toitures en Wallonie, typologie et dendrochronologie (XIe-XIXe siècle), Namur, Ministère de la Région Wallonne, Division du patrimoine, coll. «Etudes et documents, monuments et sites», 1, 2e édition,

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