SOINS PALLIATIFS ET FIN DE VIE. EN E.H.P.A.D. ET À DOMICILE Partie 1 version courte
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- Lionel Pinette
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1 SOINS PALLIATIFS ET FIN DE VIE EN E.H.P.A.D. ET À DOMICILE Partie 1 version courte Mazoyer A. Formation continue des équipes ouverte aux professionnels ambulatoires Janvier 2013 EHPAD Boucard Ménigoute
2 I INTRODUCTION ET DÉFINITIONS Soins palliatifs et fin de vie en EHPAD et à domicile
3 QUELS OBJECTIFS? Comprendre clairement palliatifs. ce que sont les soins Comprendre la loi Léonetti. Voir que «soins palliatifs» ne veut pas dire «arrêt des soins». Avoir des connaissances pour accompagner au mieux la fin de vie. Entre médecine, idéologie, loi voire politique, spiritualité et religion
4 DE QUOI ON PARLE? Soins palliatifs idées fortes: Soins actifs pour maladie grave ou terminale. Prise en charge des patients et de leur entourage. Éviter ce qui est déraisonnable. Ne pas donner la mort intentionnellement.
5 QUAND COMMENCE LE SOIN PALLIATIF? Dès le diagnostic d une maladie incurable évolutive. Parfois des années avant le décès. Prise en charge individuelle et adaptée : elle sera différente selon l espérance de vie et l état clinique du patient. Se poursuit après le décès vis-à-vis de l entourage.
6 SPÉCIFICITÉS GÉRIATRIQUES 85 % des décès après 60 ans. Poly-pathologies avec atteinte en cascade. Pathologies démentielles : évaluation de la volonté du patient délicate. Pronostic vital très difficile à évaluer de par l alternance d épisodes aigus et de périodes de stabilité.
7 ET LES AIDANTS ; ET SOIGNANTS Une prise en charge toujours complexe: - Accompagnement de l entourage qui est dans l aide au nursing et dans une souffrance affective. - Projection et charge affective du soignant dans un soin de durée avec transfert/contre transfert. - Prise en charge pluridisciplinaire.
8 EUTHANASIE : Qu est-ce? Ce n est pas du soin palliatif.
9 EUTHANASIE : «L acte d un tiers qui met délibérément fin à la vie d une personne dans l intention de mettre un terme à une situation jugée insupportable» Définition du Comité Consultatif National d éthique CCNE, Avis n 63 Janvier 2000 L arrêt de traitements qui n apportent aucun espoir réel d amélioration n est pas une euthanasie. C est différent de soulager la souffrance en prenant le risque d abréger la vie.
10 EUTHANASIE : Comment faire face à une demande d euthanasie? Peut arriver à tout professionnel. Signe en général une souffrance. Si elle vient de la famille, c est surtout un appel à l aide. La proximité avec le patient peut mettre en porte à faux le professionnel qui peut être amené à faire un choix aux lourdes conséquences. Quoiqu il arrive, à ne pas se gérer seul.
11 II LA LOI LÉONETTI Soins palliatifs et fin de vie en EHPAD et à domicile
12 LA LOI LÉONETTI Renforce les droits du malade. Probablement révisée en 2013 ou 2014 À connaître pour comprendre les enjeux (ou non) d un nouveau texte de loi
13 LA LOI LÉONETTI Droit d interrompre ou de ne pas entreprendre des traitements jugés inutiles, disproportionnés ou n ayant d autres effet que le maintien artificiel de la vie. Non acharnement thérapeutique. Non obstination déraisonnable.
14 LA LOI LÉONETTI Droit du refus de tout traitement : Information indispensable sur les conséquences si le patient est conscient. Peut porter sur tout traitement. Triple faute si le médecin s affranchit du refus : déontologique, pénale et civile. En matière de refus : pré-constituer la preuve de celui-ci, réitérer les explications et noter que le refus est réitéré.
15 LA LOI LÉONETTI Devoir de sauvegarder la dignité. Devoir de prise en charge adaptée de la souffrance et de la douleur. Possibilité de soulager la souffrance même si risque d abréger la vie : en informant le malade et/ou la personne de confiance.
16 III LA PERSONNE DE CONFIANCE ET LES DIRECTIVES ANTICIPÉES Soins palliatifs et fin de vie en EHPAD et à domicile
17 PERSONNE DE CONFIANCE Tout majeur peut la désigner. Peut être consultée au cas où le patient ne pourrait pas exprimer sa volonté. Alors, son avis prévaut sur tout autre avis non médical à l exclusion des directives anticipées.
18 PERSONNE DE CONFIANCE Elle peut : assister aux entretiens médicaux accompagner et soutenir le patient. Elle n a pas accès au dossier médical. Elle n est pas une personne morale.
19 DIRECTIVES ANTICIPÉES Nom prénom - lieu et date de naissance. Possible pour tout majeur. Le patient peut les dicter pour qu un tiers les rédige. < 3 ans. Ne doit pas mettre les professionnels hors la loi. Garantie pour médecin.
20 DIRECTIVES ANTICIPÉES Opposable si le patient est conscient. Non opposable si le patient inconscient. C est un souhait mais pas une volonté. Elles entrent dans un faisceau d informations (avec personne de confiance et famille) pour connaitre le choix du patient lorsqu il est inconscient ou incapable de donner son avis.
21 REFERENCES : Texte de la loi Léonetti : loi N du 2 avril 2005 relative aux droits des malades en fin de vie Cours de capacité de gérontologie grand ouest années 2010/2012 Site de la Société Française d Accompagnement et de soins Palliatifs :
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