Plan National Géomatique du Sénégal (PNG/S) Bien livrable 5- Élaboration du PNG/S. Janvier Fichier : PNG_Senegal_-_Rapport_5_-_Version_11.

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2 T A B L E D E S M A T I È R E S 1. INTRODUCTION CONTEXTE DU PROJET OBJECTIFS DU PROJET BIENS LIVRABLES Bien livrable 1 Initiation de l'étude Bien livrable 2 Bilan et diagnostic Bien livrable 3 Objectifs de géomatisation Bien livrable 4 Conception du système géomatique sénégalais Bien livrable 5 Élaboration du PNG Bien livrable 6 Plan de mise en œuvre du PNG Biens livrables 7 et 8 -Synthèse et validation finale du PNG BIEN LIVRABLE COUVERT PAR LE DOCUMENT DESCRIPTION DE LA DÉMARCHE ÉBAUCHE DE LA STRUCTURE DOCUMENT SÉANCE DE TRAVAIL DU COMITÉ AVISEUR DU PROJET PRÉSENTATION ET ATELIERS AVEC LE GROUPE DE TRAVAIL DU GICC VERSION FINALE DU DOCUMENT MODÈLE CONCEPTUEL MODÈLE CONCEPTUEL DE L INFRASTRUCTURE DE DONNÉES GÉOGRAPHIQUES DU SÉNÉGAL ARCHITECTURE GLOBALE DE L IDGS PROCESSUS PROCESSUS FONCTIONNELS PROCESSUS TECHNIQUES Processus techniques associés aux nœuds thématiques Processus techniques associés au noyau de l IDGS DOMAINES PRIORITAIRES LES SERVICES COMMUNS ET PARTAGÉS Découverte de données et services géographiques Catalogage de l IG Visualisation de l IG Visualisation en trois dimensions (3D) Requêtes spatiales simples Analyses spatiales simples Localisation par toponyme Chargement d IG Extraction d IG Conversion de données géographiques Géocodage de données géographiques Mise à jour collaborative DMR i Plan national de géomatique (PNG)

3 Abonnement et mise à jour Interface pour appareil mobile Création d itinéraire Information sur l infrastructure géographique Commande et acquisition d images Traitement d images Laboratoire d expérimentation Services d infrastructure LES SYSTÈMES ET SERVICES SPÉCIFIQUES INFORMATION GÉOGRAPHIQUE Données géographiques de référence Données communes d infrastructure Données thématiques PROJETS PILOTES Délimitation du cadastre à partir d images satellitaires Délimitation ou mise à jour de l occupation des terres Suivi de l évolution du territoire Observatoire pour la réduction de la pauvreté et des inégalités Suivi des terres agricoles Gestion de communes Amélioration du réseau routier Simulation de l impact de l élévation du niveau de la mer sur les zones côtières Cartes scolaires et établissements de santé ORGANISATION ET ENCADREMENT CADRE LÉGAL CADRE INSTITUTIONNEL CADRE NORMATIF DÉVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES Rappel des constats Actions à réaliser Description des programmes proposés INTÉGRATION DES ASPECTS LIÉS À L ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES (ÉFH) L intégration de l ÉFH dans le PNG/S : le pourquoi L intégration de l ÉFH dans le PNG/S : le comment POSITIONNEMENT DES SECTEURS PUBLICS, ACADÉMIQUES ET PRIVÉS MÉCANISMES DE CONCERTATION ET DE COORDINATION EN GÉOMATIQUE ARCHITECTURE TECHNOLOGIQUE ALTERNATIVES LOGICIELLES Produits commerciaux Produits Open Source ARCHITECTURE LOGICIELLE CIBLE Sélection de la solution logicielle cible Produits de l architecture cible ARCHITECTURE TECHNOLOGIQUE CIBLE DMR ii Plan national de géomatique (PNG)

4 7.3.1 Environnement de production Environnement de développement DMR iii Plan national de géomatique (PNG)

5 S U I V I D E S R É V I S I O N S Historique Version Description Auteur Date 0.3 Création du document DMR Première version interne pour validation 0.9 Version pour discussions avec le Groupe de travail DMR DMR Version pour validation Version tenant compte des commentaires reçus. DMR DMR DMR iv Plan national de géomatique (PNG)

6 L I S T E D E S A C R O N Y M E S ACDI ADIE CSE CT 211 ÉFH GICC GIKN GSDI GPS GT-PNG/S IG IDG IDGS M/O OGC ONG NTIC PNG/S RNCan RI SIG SNEEG TI TIC UNGIWG UNSDI Agence canadienne de coopération internationale Agence de l Informatique de l État Centre de Suivi Écologique Comité technique 211 d ISO sur l information géographique Égalité Femme- Homme Groupe interinstitutionnel de concertation et de coordination en géomatique Geographic Information Knowledge Network Global Spatial Data Infrastructure Global Positioning System Groupe de travail pour l élaboration du Plan national de géomatique du Sénégal Information géographique Infrastructure de données géographiques ou géospatiales Infrastructure de données géographiques du Sénégal Ministères et Organismes. Open Geospatial Consortium. Organisme non gouvernemental. Nouvelles technologies de l information et des communications Plan national de géomatique du Sénégal Ressources naturelles Canada Ressources informationnelles Système d information géographique Stratégie nationale pour l égalité et l équité de genre Technologies de l Information Technologies de l Information et des Communications United Nations Geographic Information Working Group United Nation Spatial Data Infrastructure Initiative. DMR v Plan national de géomatique (PNG)

7 1. I N T R O D U C T I O N 1.1 Contexte du projet La gestion du territoire représente un enjeu majeur pour le Sénégal pour plusieurs raisons. Tout d abord, les impacts relatifs aux changements climatiques se font ressentir dans des domaines clés tels que l agriculture, les ressources hydriques et le développement urbain. Ils ont notamment pour effet une accélération de la désertification, le déplacement des populations et une gestion de plus en plus complexe des ressources et du territoire. Cette situation est exacerbée par la demande mondiale en biens et services, qui apporte son lot de préoccupations en termes d octroi de contrats d aménagement, d enregistrement des droits fonciers, de sécurité et de développement industriel. D autre part, les attentes en matière de gouvernance, de sécurité et de développement économique durable au cœur des préoccupations de l Union africaine (UA) créent une pression supplémentaire sur les organismes impliqués en gestion du territoire. Les objectifs du millénaire pour le développement en sont un exemple probant. Ces situations créent le besoin de disposer d une information géographique de qualité afin de supporter la prise de décisions pour le bien-être de la population du Sénégal dans une perspective de développement socio-économique sain et durable. De nos jours, la géomatique constitue un outil essentiel pour gérer cette information et optimiser la gestion du territoire, ses ressources et ses infrastructures. Dans les dernières années, plusieurs projets utilisant la géomatique ont été réalisés dans différents organismes sénégalais. Ces projets ont bénéficié à ces différents organismes, car ils permettaient de répondre à de véritables préoccupations. Néanmoins, on constate un manque de compatibilité et d intégration entre les projets, et ce, malgré qu ils concernent le même territoire. Cette absence d intégration provoque des redondances et des duplications dans l acquisition des données, leur traitement ainsi que dans leur diffusion. Les projets résultent en des données non récupérables et donc mal utilisées, des systèmes, qui ne communiquent pas entre eux, ce qui limite fortement leur utilité pour l État. De plus, les responsabilités en matière de diffusion d'une information fiable, intégrée et cohérente, utile à la prise de décision peuvent être sérieusement compromises par une telle situation. Cette situation nécessite une réflexion stratégique et une planification à l échelle nationale. Cette réflexion doit être amorcée sur la base des besoins en matière de gestion de l information géographique et donc de géomatique, qui elle-même doit avant tout répondre à des besoins en gestion du territoire. Il sera ainsi possible de mettre en œuvre un Plan national de géomatique (PNG) pour répondre aux attentes des différents organismes. De par sa portée horizontale, un tel Plan constituera un outil stratégique pour favoriser le partage des connaissances et optimiser le développement du territoire au bénéfice de tous. En effet, la gestion du territoire et des ressources est bien sûr la responsabilité première de l État, mais aussi d autres organismes (p. ex.: municipalités, ONG, administrations locales, compagnies de services publics, secteur privé). Cette diversité d usagers oblige la «démocratisation» de l information, c est-à-dire son accès continu et aisé. Enfin, le temps où seuls les spécialistes manipulaient des données géographiques est maintenant révolu. Les données géographiques DMR 1 Plan national de géomatique (PNG)

8 1.2 Objectifs du projet sont dorénavant exploitées en temps réel par les communautés virtuelles et le simple citoyen dans une foule d activités. L organisation structurée de l information géographique est devenue par conséquent, impérative. Une telle infrastructure regroupera l ensemble des données organisées, répertoriées et normalisées. Elle permettra d'établir un cadre de référence commun à tous les gestionnaires du territoire. La constitution de cette nouvelle infrastructure permettra également d établir un réseau d échange entre les différents systèmes sectoriels existants. L utilisation efficiente des méthodes de développement modernes, l'adoption de normes nationales, la formation de compétences en géomatique sont autant d'activités fournissant un support indispensable à la pérennité de cette infrastructure géomatique nationale. L'élaboration d un plan national de la géomatique devient alors nécessaire pour organiser toutes ces actions et disposer d'une vision claire et partagée de l infrastructure de données souhaitée. Une telle stratégie nécessite une étude approfondie, basée sur une démarche structurée permettant de recenser l ensemble des besoins du Sénégal en gestion du territoire et en géomatique, de proposer la mise en place de structures organisationnelles adaptées et une utilisation efficace des méthodes de développement et d exploitation des technologies les plus récentes. Le Plan national de géomatique constituera le document stratégique de référence pour le développement et la promotion des activités de la géomatique au Sénégal, et ce, à tous les niveaux (institutionnel, juridique, organisationnel et technique). En effet, il permettra, entre autres, aux responsables et décideurs dans les différents organismes concernés par la gestion du territoire et de ses ressources de mieux préparer les plans de développement. De plus, les retombées anticipées de ce projet sont nombreuses : meilleure attribution des droits et permis, gestion plus adéquate des ressources renouvelables, protection de l environnement, rapprochement des communautés professionnelles, soutien au développement économique, création d emplois, etc. Le projet nécessite la contribution de plusieurs ministères et organismes car il requiert un partage de l information entre l ensemble de ces protagonistes dans le but de rationaliser les investissements. Le Plan national de géomatique sera donc une concrétisation de tous les efforts déployés par le Sénégal dans le cadre d un développement socio-économique durable de son territoire. Ce plan lui permettra également d'agir à titre de leader dans ce domaine en Afrique et être ainsi en mesure de servir de modèle pour d'autres expériences similaires. Le projet a comme objectif principal de doter le Sénégal d un Plan national de géomatique (PNG) permettant d établir la stratégie et le cadre de développement de la géomatique afin d en faire un levier pour le développement durable. Les objectifs spécifiques se résument ainsi : encadrer la mise en œuvre du PNG en matière de lois et règlements, de normes, de ressources (humaines, matérielles et financières), de coordination et de concertation (Axe «Encadrement»); DMR 2 Plan national de géomatique (PNG)

9 1.3 Biens livrables améliorer et maintenir le Système sénégalais de référence spatiale (SSRS) et organiser et établir les priorités dans l établissement des bases de données géospatiales (Axe «Données / Information»); cibler les domaines prioritaires d intervention en fonction des priorités de développement du Sénégal, tout en considérant un maximum d impacts socio-économiques positifs (Axe «Domaines d intervention»); améliorer les processus et les mécanismes dans les domaines prioritaires afin que les institutions s acquittent efficacement de leur mission pour mieux contribuer au développement socio-économique du pays; établir clairement les rôles et responsabilités des organismes participants de façon à mettre en place une structure organisationnelle efficace, collaborative et coordonnée (Axe «Organisation»). La réalisation du projet contribuera au développement durable au Sénégal de diverses façons: le Système géomatique sénégalais, par sa vocation même, permettra l intégration d informations de diverses sources afin de tenir compte de l ensemble des ressources du territoire. Ainsi, les gestionnaires pourront élaborer les scénarios et plans d aménagement en tenant compte des enjeux propres à chacune et ainsi favoriser le développement durable; des orientations et principes seront mis de l avant pour le PNG afin de faire ressortir la nécessité d établir des objectifs clairs et des indicateurs pour le suivi afin de mesurer si du développement durable est effectivement réalisé; la solution sera définie de façon à optimiser l échange d information, à déployer des composantes communes et à éviter les duplications par un renforcement des rôles et responsabilités propres à chaque organisme; des structures de coordination et de concertation seront proposées pour favoriser la communication et la cohérence dans les actions en matière d aménagement, d exploitation et de revitalisation des ressources renouvelables. Le développement durable est beaucoup plus dépendant des processus de gestion du territoire et des ressources que des systèmes informatiques et géomatiques qui les supportent. Le développement durable peut être réalisé sans l apport des TI (ex : reboisement après coupe, aquaculture écologique, utilisation des fertilisants naturels et techniques de semis, etc.). La clé et le défi pour assurer le développement durable se situera davantage du côté de la participation des acteurs gouvernementaux et de la société civile dans la mise en œuvre du plan. La figure 1 présente la démarche utilisée pour réaliser le projet. DMR 3 Plan national de géomatique (PNG)

10 ÉTAPES ACTIVITÉS LIVRABLES Démarrage Rencontre avec RNCan et le GICC L1- Manuel d'organisation de projet Bilandiagnostic Élaboration d un questionnaire Réalisation des entrevues Revue de la documentation existante Intégration et analyse de l information L2 Bilan et diagnostic Objectifs de géomatisation Conception du SGS Identification et analyse de modèles de géomatisation Définition des objectifs de géomatisation Description du modèle retenu et ses orientations L3 Objectifs de géomatisation L4 Conception du SGS Élaboration du PNG Définition de la solution administrative - Lois et règlements - Rôles et responsabilités - Coordination et concertation Recommandations Définition de la solution technique - Processus - Portée des composantes - Infrastructures et bases de données - Technologies - Normes et standards L5 Élaboration du PNG Plan de mise en oeuvre du PNG Identification des projets Élaboration du Plan et mécanismes de mise à jour L6 Plan de mise en oeuvre du PNG Préparation de la synthèse et des recommandations L7 Synthèse et validation finale du PNG Synthèse et fermeture du projet Préparation de l atelier national L8 Atelier national de la géomatique au Sénégal Fermeture du projet L9 Rapports de fin de projet Figure 1-1 Sommaire de la démarche méthodologique proposée Les biens livrables présentés ci-après correspondent à la description du contenu des rapports prévus dans le projet. L information présentée ne vise qu à rappeler les grandes lignes de leur contenu. DMR 4 Plan national de géomatique (PNG)

11 1.3.1 Bien livrable 1 Initiation de l'étude Le rapport 1 est constitué du Manuel d organisation de projet Bien livrable 2 Bilan et diagnostic Le rapport 2 consiste à documenter le bilan-diagnostic et la problématique relatifs aux aspects suivants : composantes majeures et projets structurants du gouvernement du Sénégal; potentiel de la géomatique pour le Sénégal; description du schéma global de la situation actuelle de la géomatique au Sénégal; bilan des plans, programmes et projets déjà réalisés de même que le bilan des éléments manquants; identification des forces, faiblesses, opportunités et menaces. Ce rapport inclut les renseignements colligés à l'aide d un questionnaire, qui inclut les éléments d information prescrits au contrat Bien livrable 3 Objectifs de géomatisation Le rapport 3 consiste en la présentation des grands objectifs visés par la structuration de la géomatique au Sénégal qui agiront comme la pierre d angle de la cible. Des indicateurs mesurables et concrets sont définis afin de permettre la vérification de l atteinte des objectifs. Les opportunités sont identifiées et qualifiées de même que les risques associés à la mise en œuvre du PNG. Les grands principes qui guideront la définition du PNG sont également établis et documentés Bien livrable 4 Conception du système géomatique sénégalais Le rapport 4 présente la conception du système géomatique sénégalais qui sera défini en trois étapes : 1. Présentation de modèles géomatiques nationaux opérationnels existant ailleurs en Afrique ou dans le monde. 2. Analyse du modèle le plus porteur pour le Sénégal au vu de la vision de ses dirigeants, des constats de la situation actuelle et des objectifs poursuivis. 3. Élaboration des orientations qui encadreront le Système géomatique sénégalais, conformément au paragraphe de l annexe A du contrat. Également, l aspect stratégique du PNG sera traité par le biais d une chaîne de résultats (Station DMR Résultat ) ce qui permet d établir les besoins en information géographique, le potentiel technologique et les principaux impacts socio-économiques, environnementaux et politiques du système géomatique sénégalais. Finalement, le bien livrable comprend la description des différentes composantes du système à une échelle macroscopique (donc à portée nationale). DMR 5 Plan national de géomatique (PNG)

12 1.3.5 Bien livrable 5 Élaboration du PNG Le rapport 5 constitue le principal résultat du mandat, soit l élaboration du Plan national de géomatique, et ce, dans la perspective d'une planification sur deux blocs de 5 ans. Le rapport couvre les aspects suivants : la portée des systèmes requis (d un point de vue conceptuel, il s agit en fait des soussystèmes ou applications du Système national géomatique); la définition générale de l infrastructure de données requises à l implantation de ces systèmes, de ses principales bases de données géographiques cibles, de l infrastructure technologique et des normes favorisant leur mise en œuvre et exploitation; des recommandations à l égard de la formation requise pour le déploiement du Système national géomatique sénégalais; des recommandations relativement aux stratégies à adopter en matière d'emploi, sur les organismes et sur la population Bien livrable 6 Plan de mise en œuvre du PNG Le rapport 6 décrit le plan de mise en œuvre du PNG et couvre les aspects suivants : l identification des projets à réaliser; la hiérarchisation de chaque projet et la description des ressources requises pour effectuer cette action; les liens entre les projets et les objectifs du PNG; une fiche descriptive pour chaque projet; la planification détaillée des projets proposés pour les 5 premières années de même que l orientation générale pour les 5 années suivantes; l évaluation des ressources requises pour la réalisation des projets Biens livrables 7 et 8 -Synthèse et validation finale du PNG Le rapport 7 consiste en une synthèse du PNG et les recommandations retenues au cours du projet. Le rapport 8 consiste en une présentation formelle des résultats dans le cadre d un atelier national de la géomatique à tenir au Sénégal. 1.4 Bien livrable couvert par le document Le présent rapport a pour but d élaborer le PNG/S en se basant le modèle conceptuel et les orientations présentés au bien livrable 4. Le chapitre 2 décrit la démarche suivie pour en arriver à l élaboration du plan géomatique. Le chapitre 3 rappelle la vision et le modèle conceptuel de l IDGS énoncés au bien livrable précédent. DMR 6 Plan national de géomatique (PNG)

13 Le chapitre 4 définit les processus pour les domaines d application retenus tandis que le chapitre 5 identifie les services qui devront être mis au point pour les soutenir ainsi que les données qu ils devront gérer. Le chapitre 6 recommande les encadrements à mettre au point en ce qui concerne les aspects légal, institutionnel, normatif, de ressources, d égalité femme-homme et de concertation. Finalement le chapitre 7 définit l architecture technologique proposée pour faire fonctionner les services et gérer les données de manière efficace. Les références consultées sont indiquées au fur et à mesure sous la forme de notes de bas de page. DMR 7 Plan national de géomatique (PNG)

14 2. D E S C R I P T I O N D E L A D É M A R C H E Ce chapitre présente les étapes de la démarche suivie pour en arriver à l élaboration du système géomatique sénégalais. 2.1 Ébauche de la structure document Tout d abord, une première ébauche de la structure du document a été développée. Celle-ci visait à inclure à la fois les éléments de l appel d offres, ceux de l offre de services et ceux ayant été soulevés lors de biens livrables précédents. 2.2 Séance de travail du Comité aviseur du projet La préparation du cinquième livrable a ensuite fait appel à l expérience diversifiée et aux connaissances des membres du Comité aviseur du projet. Un atelier de travail a permis de confronter leurs points de vue, d enrichir la démarche et d identifier les composantes clés du PNG/S. Les membres ont par la suite été invités à communiquer leurs suggestions individuelles. 2.3 Présentation et ateliers avec le Groupe de travail du GICC Un premier contenu a ensuite été élaboré pour servir de base de discussions lors d ateliers de travail qui ont eu lieu lors de la troisième mission du projet en octobre Ces discussions ont permis de préciser le contenu du bien livrable et de s entendre sur les points en suspens. 2.4 Version finale du document La quatrième étape a consisté pour l équipe DMR à intégrer l ensemble des suggestions reçues et à rédiger les sections du document de la version 1.0. Les commentaires reçus sur la version 1.0 ont permis de compléter le document ci-après. DMR 8 Plan national de géomatique (PNG)

15 3. M O D È L E C O N C E P T U E L L énoncé de vision proposé véhicule un message de résultat, tout en demeurant réaliste. Cet énoncé se lit comme suit: «Doter le Sénégal d une Infrastructure de données géographiques, levier pour le développement durable», dont les caractéristiques fondamentales sont les suivantes : une infrastructure partagée, mise en œuvre collectivement, sous mandat gouvernemental et en lien avec les objectifs d informatisation de l État; un chantier réalisé par l ensemble des producteurs de données, les développeurs et diffuseurs d information en lien étroit avec les priorités nationales (p. ex.; DSRP, SNEEG).. À titre de rappel, mentionnons que la définition privilégiée pour une Infrastructure de données géographiques (IDG) dans le cadre de l élaboration du PNG/S est la suivante : «Une IDG regroupe la technologie, les politiques, les normes, les ressources humaines, et les activités connexes nécessaires pour acquérir, traiter, distribuer, utiliser, entretenir et conserver les données géographiques». Une IDG dépasse donc largement le simple environnement technologique constitué de matériel informatique, de données, d applications, de logiciels et de périphériques. 3.1 Modèle conceptuel de l infrastructure de données géographiques du Sénégal L Infrastructure de données géographiques du Sénégal (IDGS) se présente d abord selon les deux principales dimensions qui illustrent bien sa portée et sa nature (voir Figure 3-1). La première dimension regroupe les composantes techniques (incluant de façon implicite les composantes technologiques matérielles et logicielles), correspondant aux cercles de couleur grise: les données géographiques (incluant les métadonnées) produites par les différents ministères et organismes sénégalais; les services offerts aux clientèles en matière d accès et d utilisation des données géographiques; les applications (départementales, ministérielles, régionales, locales ou nationales) associées à l acquisition, traitement, distribution, utilisation, maintien et conservation des données géographiques. La seconde dimension réunit les composantes organisationnelles correspondant aux cercles de couleur bleue, associées à: la gouvernance, qui s assure du bon fonctionnement de l IDGS; les fournisseurs, c est-à-dire les organisations qui exploitent les données géographiques afin d élaborer des produits et des services utiles à leurs clientèles; DMR 9 Plan national de géomatique (PNG)

16 les développeurs (secteurs public, privé, de l enseignement, de la recherche, etc.) qui contribuent au développement des applications, des systèmes et des services offerts par l IDGS; enfin les clientèles, qui bénéficient de l IDGS (ministères et organismes, entreprises, individus). 2 Environnement Gouvernance 1 Clients Ressources hydriques Zones côtières Agriculture Données IDGS Services Transports terrestres Aménagement du territoire Applications Foncier Fournisseurs Développeurs Autres Figure 3-1- Modèle conceptuel de l IDGS DMR 10 Plan national de géomatique (PNG)

17 3.2 Architecture globale de l IDGS L architecture globale de l IDGS exprime les dimensions relatives à l organisation des données, des technologies des applications et des services. Nœud thématique Nœud thématique La plupart des modèles d IDG obéissent à des grands principes propres au déploiement de solutions à portée nationale. On y retrouve notamment la centralisation de composantes communes (données, services, technologies, applications), la spécialisation, dans le respect des rôles et responsabilités des organismes, et les environnements favorables aux échanges de données géographiques. L illustration ci-contre présente globalement ces principes. Le noyau de l IDGS réunit les composantes communes à la majorité des organisations. Ces dernières constituent ellesmêmes des nœuds thématiques de l IDGS en communication avec le noyau, assurant ainsi les échanges. Noyau de l IDGS Nœud thématique Noyau de l IDGS Le noyau de l IDGS se situe au cœur du PNG/S. Sans ce noyau, la faisabilité de déployer une stratégie nationale en géomatique devient très faible. La figure suivante traduit les quatre grandes composantes de ce noyau: l infrastructure technologique nationale; les services communs d infrastructures; les données géographiques de référence; les services applicatifs communs et partagés. Il est à noter que les services communs d infrastructures ne sont pas décrits ans ce document car il s agit de prérequis pour le PNG/S. Ces services regroupent l ensemble des opérations communes pour la gestion et la mise à jour de l IDGS. Ces opérations ne concernent pas des services géomatiques directement mais touchent des aspects techniques utiles à plusieurs fonctionnalités communes ou spécifiques. Il s agit plutôt d opérations offertes aux utilisateurs et assurant le bon fonctionnement et la sécurité des systèmes de données géographiques: authentification; commerce électronique; gestion de réseaux; gestion des accès et de privilèges. DMR 11 Plan national de géomatique (PNG)

18 Services applicatifs communs et partagés Données géographiques de référence Services communs d infrastructure Infrastructure technologique nationale Noyau de l IDGS Géorépertoire Conversion Visualisation Diffusion Etc. Authentification Communication Sécurité Archivage Etc. Matériel Logiciels Réseaux SSRS Réseaux de transport Hydrographie Relief (MNÉ) Imagerie Structures (ex.: aéroports) Frontières Limites administratives Toponymes Ce noyau permet principalement de: découvrir l existence et les caractéristiques de l information géographique produite au Sénégal, entre autres à partir d un répertoire national de métadonnées; accéder à l information géographique selon divers moyens (via le Web, par contact téléphonique, en direct ou en différé); utiliser des services communs relatifs à de l information géographique (visualisation, conversion, catalogage) tout en respectant des conditions d utilisation; assurer la sécurité des infrastructures et en contrôler l accès; assurer la préservation de l actif informationnel jugé critique par l État sénégalais; maintenir les niveaux de performance requis. Nœud thématique de l IDGS Un nœud thématique, du point de vue de l IDGS, représente les actifs d un ministère ou d un organisme qui possède des données géographiques, dont certaines qu il désire rendre disponible sous une forme utilisable par sa clientèle. Pour ses besoins opérationnels, ce M/O peut disposer de ses propres technologies matérielles et logicielles ainsi que d applications, et de systèmes développés pour mieux supporter ses activités. DMR 12 Plan national de géomatique (PNG)

19 Services applicatifs communs et partagés Données géographiques de référence Services communs d infrastructure Infrastructure technologique nationale Noyau de l IDGS Interopérabilité Cartographie Analyse spatiale Planification Suivi et contrôle Scénarisation Etc. Systèmes, applications Systèmes, et services applications spécifiques Systèmes, et Données services applications géographiques spécifiques et Données services thématiques géographiques spécifiques Données thématiques géographiques Infrastructure thématiques technologique Infrastructure locale technologique Infrastructure Nœud thématique locale technologique locale Nœud thématique Nœud thématique Transport Foncier Aménagement Écologie Ressource hydrique Agriculture Géologie et mines Foresterie Utilités publiques Etc. Matériel Logiciels Réseaux DMR 13 Plan national de géomatique (PNG)

20 4. P R O C E S S U S Ce chapitre décrit les deux types de processus associés à la mise en place du noyau de l IDGS ainsi qu aux nœuds thématiques. Les processus fonctionnels concernent les processus d affaires, c est-à-dire ceux associés aux missions des ministères et organismes impliqués dans la gestion du territoire ou dans l utilisation des données géographiques. Il s agit d activités de gestion de la connaissance du territoire et de la planification, de l exécution et du suivi des interventions réalisées dans le cadre de leurs missions. Un ministère ou un organisme (M/O) peut faire appel à un sousensemble de processus fonctionnels si sa mission consiste spécifiquement, par exemple, à planifier l utilisation du territoire ou des interventions (p. ex. ANAT) ou encore à produire des données géographiques (p. ex.: DTGC). Ces processus ne sont décrits qu à titre indicatif car ils ne concernent pas l IDGS. Les processus techniques expliquent comment la géomatique et l IDGS soutiennent les processus fonctionnels. Les processus techniques correspondent aux principales activités entourant l IG, de la production originale d un producteur jusqu à son utilisation par les utilisateurs et clients. Ces étapes font essentiellement référence à la production, à la gestion, à l exploitation et à la diffusion de l information géographique. Ces processus sont décrits en détails à la section Processus fonctionnels Les processus fonctionnels réfèrent aux activités de mission des divers organismes impliqués dans la gestion du territoire et des ressources ou dans l utilisation des données géographiques. Le modèle proposé s'inscrit dans l'approche générique utilisée dans la plupart des pays industrialisés ayant élaboré une infrastructure de données géographiques nationale. Les processus fonctionnels se regroupent en cinq blocs principaux ordonnancés du bas vers le haut, tels qu illustrés au diagramme suivant. Suivi des interventions et mise à jour des données géographiques Exécution des interventions Planification des interventions Planification de l affectation du territoire et des ressources naturelles Production, gestion et diffusion des données géographiques Processus fonctionnels DMR 14 Plan national de géomatique (PNG)

21 Bloc 1 - Production, gestion et diffusion des données géographiques Ce bloc constitue le cœur de l IDGS. En effet, les processus fonctionnels relatifs à la production, la gestion et la diffusion des données géographiques forment la base des processus fonctionnels associés à la gestion du territoire et des ressources proprement dites. Pour ce bloc, les processus sollicités clés sont les suivants: la production d IG nécessaire à la réalisation de la mission d un M/O; la gestion de l IG afin d en assurer la qualité, la pérennité et l accès; la diffusion de l IG au bénéfice de l ensemble des utilisateurs. Les processus du Bloc 1sont décrits plus en détail aux sections suivantes. Bloc 2 Planification de l affectation du territoire et des ressources naturelles Il s agit généralement de l élaboration des schémas nationaux ou régionaux d aménagement ou des plans d urbanisme pour les villes ou communes. Cette planification peut aussi inclure l élaboration des grandes stratégies qui traduisent les intentions d un organisme ou de l État (p. ex.: Agence Nationale d Aménagement du Territoire) en regard de l utilisation du territoire et de ses ressources. Bloc 3 Planification des interventions La planification des interventions correspond essentiellement aux divers plans d action qu élaborent les M/O dans le respect des planifications globales présentées au bloc précédent. Il s agit de la planification d activités qui auront pour effet de modifier le territoire et les ressources et de rétroagir sur les plans d affectation. Bloc 4 Exécution des interventions L exécution des interventions consiste à mettre en œuvre les plans d intervention. Ces activités vont en général modifier certains aspects du territoire et les ressources et rétroagir sur les plans d affectation et d intervention. Bloc 5 Suivi des interventions et actualisation de l information Le suivi des interventions et l actualisation de l IG consistent à vérifier que les travaux réalisés respectent les plans d intervention et à actualiser, s il y a lieu, l IG sur les ressources ou les caractéristiques du territoire. 4.2 Processus techniques Les processus de l IDGS décrits dans cette section sont présentés selon deux perspectives : les activités entourant l IG, de sa production jusqu à son utilisation par les utilisateurs et clients pour chaque nœud thématique de l IDGS (les ministères et organismes réalisant des activités en lien avec l IG) ; les activités entourant le noyau de l IDGS et des produits et services qu il diffuse, notamment l IG, les produits et les services communs utiles à l ensemble des clientèles publiques, privées et citoyennes du Sénégal. DMR 15 Plan national de géomatique (PNG)

22 Les processus sont exprimés sous la forme de diagrammes qui font appel à quelques pictogrammes dont la signification est décrite ci-dessous. Activité d'un processus. Le pictogramme comporte deux cases. La case supérieure décrit le nom de l activité. La partie inférieure identifie l entité responsable, par exemple, un ministère, un organisme, l ADIE, etc. Bases de données. Le pictogramme peut être utilisé pour les bases de données de production ou de diffusion sous la responsabilité d un nœud thématique (en bleu) ou sous la responsabilité de l entité responsable du noyau de l IDGS (en rouge). Services communs pouvant être utilisés dans le cadre d un processus. Ces services peuvent provenir d organismes gouvernementaux mais également de fournisseurs (entreprises) externes. Intervenant externe au processus décrit. L'intervenant peut représenter une personne ou un organisme qui déclenche ou contribue au processus et qui peut en retirer des bénéfices. Ce pictogramme indique un processus entrant ou sortant par rapport au processus décrit. Par exemple, le processus de production alimente le processus de gestion et de diffusion de l IG. Flux exprimant les échanges entre les activités d'un processus, entre les activités et les intervenants externes ou entre les activités et les bases de données. Le sens du flux indique la polarité de l'échange, donc celui qui fournit l'information. Dans le cas d'un flèche bipolaire (troisième pictogramme ci-contre), des échanges surviennent de part et d'autre du flux Processus techniques associés aux nœuds thématiques Les nœuds thématiques représentent les M/O réalisant des travaux de production, de gestion, d exploitation et de diffusion d IG. Les connaissances qu ils acquièrent servent de carburant à plusieurs de leurs processus de mission et ceux de leurs partenaires et clients (p. ex. pédologie, météorologie, agriculture, foresterie). L ordonnancement des processus s arrime au cycle de vie des données géographiques. Le tableau ci-contre en montre l ordonnancement. Diffuser l IG Exploiter l IG Gérer l IG Produire l IG Dé couvrir l IG Processus techniques DMR 16 Plan national de géomatique (PNG)

23 Découvrir l IG La découverte de l IG représente une étape essentielle compte tenu qu elle permet à l utilisateur de connaître quelle est l IG disponible et ses caractéristiques (métadonnées). Ce processus est intimement lié à l existence de métadonnées. Pour que ce processus soit efficace et utile, il faut toutefois documenter de façon normalisée les ensembles de données à échanger (fournisseurs) pour que les utilisateurs soient en mesure de les découvrir, les interpréter correctement et en évaluer la qualité et l utilité pour leurs besoins. Les principales orientations gouvernant le processus de découverte de l IG sont les suivantes. L utilisateur doit pouvoir faire appel à plusieurs mécanismes de recherche. La recherche s effectue avec des chaînes de caractères ou des recherches plus avancées basées sur plusieurs paramètres, incluant des paramètres géographiques et des recherches sémantiques via l utilisation d un thésaurus ou d une ontologie; L utilisateur demeure seul juge de la pertinence de l information qui lui est présentée. L information est présentée sous la forme de listes ordonnancées ou d affichage dans une fenêtre géographique. L utilisateur peut alors choisir d obtenir une information plus détaillée ou consulter les métadonnées elles-mêmes. Le processus de découverte de l IG est schématisé au diagramme suivant. Produire l IG Découvrir l IG 1. Identifier l IG requise 2. Découvrir l IG disponible 3. Exploiter l IG disponible en ligne M/O Base de données du M/O M/O M/O 5. Convertir et charger l IG 4. Extraire l IG requise M/O M/O 6. Décrire les métadonnées M/O Recherche d IG et de services Extraction d IG Visualisation de l IG Catalogage de l IG Conversion d IG Noyau de l IDGS Géorépertoire national IG du noyau de l IDGS 1. Le M/O ou client identifie les données requises pour réaliser sa mission. DMR 17 Plan national de géomatique (PNG)

24 2. Il consulte ensuite le géorépertoire 1 national grâce à un service de recherche. 3. Si la donnée ou le produit s'avère disponible, le requérant accède aux données grâce à au service du noyau «Visualisation de l IG». 4. Si la donnée ou le produit s'avère disponible, le requérant peut utiliser le service du noyau «Extraction d IG». Si la donnée ou le produit n'est pas disponible, le requérant peut alors lui-même produire les données nécessaires. Il initie alors le processus de production de l IG. 5. Une fois extraites, le requérant convertit s il a lieu l IG pour correspondre à son environnement géomatique. Il utilise pour ce faire le service du noyau «Conversion d IG». 6. Si la réplication de l IG du noyau de l IDGS est indispensable au requérant, deux situations suivantes sont possibles quant à documentation des métadonnées: si les données intégrées aux banques de données servent uniquement pour un usage interne, aucune règle particulière de documentation des données ne s'applique. L'utilisateur demeure le seul juge de l'intérêt de les documenter officiellement dans ses bases de données; si les données ont été conditionnées à des fins spécifiques (amélioration, conversion, etc.) et qu elles peuvent présenter un intérêt pour d'autres organismes, elles doivent être documentées au géorépertoire selon la norme de documentation en vigueur en utilisant le service du noyau «Catalogage de l IG». Ce principe s'applique si les données transformées ne sont pas déjà offertes par le fournisseur officiel des données Produire l IG Le bien livrable «Bilan et diagnostic» a montré qu il n y a pas de processus de base formels, coordonnés, systématiques, connus et partagés par les divers intervenants en ce qui concerne la production d IG. En outre, le bien livrable «Bilan et diagnostic» a montré que d une façon générale, les bases de données disponibles ne font pas l objet de travaux systématiques de production de données pour les actualiser. Il en résulte des bases de données dont la qualité se dégrade avec le temps. Les M/O du Sénégal utilisent l'ensemble des méthodes de production disponibles. Chacune est appliquée selon les besoins de la tâche à accomplir : la photogrammétrie numérique pour la topographie à grande et moyenne échelle; la télédétection pour la cartographie à petite échelle, l'étude des phénomènes, la caractérisation des milieux, certaines étapes de mise à jour et la cartographie en zone non accessible; 1 Un géorépertoire est un système qui gère des métadonnées. Il permet aux diffuseurs de cataloguer leur IG et aux utilisateurs de la découvrir et d y accéder. DMR 18 Plan national de géomatique (PNG)

25 les relevés par GPS et par station totale pour les travaux de topographie, de cadastre, la géodésie, les levés en transports et pour la gestion des réseaux d'infrastructures; la photo-interprétation conventionnelle dans le domaine des ressources naturelles. Des normes de production rigoureuses doivent être élaborées et appliquées. L'utilisation de normes permet de favoriser la réalisation des travaux par le secteur privé. Elles permettent d'uniformiser les procédures de travail, les formats d échange et le contrôle de qualité, ce qui réduit d'autant les travaux de contrôle à réaliser. Les principales orientations gouvernant le processus de production de l IG sont les suivantes. Favoriser le plus possible le recours à l'entreprise privée dans la production de l IG: cette orientation a pour objectif de profiter de l'expertise actuelle ou future de l'entreprise privée sénégalaise, ceci pour réduire les coûts, améliorer la qualité des données et accélérer les programmes d'acquisition en augmentant la force de production. En outre, une telle orientation peut s inscrire dans une perspective d embauche des compétences sénégalaises et d exportation du savoir-faire national. Mettre en œuvre des mécanismes pour assurer le respect des normes de production établies: le bénéfice des normes ne sera obtenu que si celles-ci sont effectivement appliquées. Il convient donc d en assurer le respect par des mécanismes appropriés d'assurance-qualité. La plupart de ces mécanismes s'appliquent de façon informatisée. D autres mécanismes devront faire appel à des structures en place, comme par exemple, la cellule de coordination, dont une des responsabilités sera de vérifier le respect des normes et d assurer la formation des agents sur les évolutions de celles-ci. Prévoir un cycle complet de production et de mise à jour de l IG lors de la mise en place de bases de données : la définition d'un programme de production devra toujours inclure la stratégie de mise à jour afin d'offrir aux clients un produit actualisé selon les besoins. Au Sénégal, on peut citer le domaine cadastral où cette problématique est présente. Favoriser la coordination dans la production de l IG inter organismes : la production de l IG représente un investissement important. Une meilleure utilisation, même minime, de ces sommes d argent peut signifier des économies non négligeables. Outre les bénéfices monétaires, le fait de coordonner la production assure une meilleure intégration des données produites et leur interopérabilité dans des systèmes différents. Une telle coordination s'avère par exemple très utile dans la programmation d une prise de vue aérienne pour une région spécifique. Ainsi, toute activité de production d IG doit préalablement être définie dans un projet. Ce projet est élaboré par les parties concernées (ministère instigateur et ses partenaires) et soumis à l'autorité concernée afin d'obtenir son aval ou ses recommandations. La définition d'un projet tient compte des projets en cours ou réalisés ainsi que les données existantes (processus«découvrir l IG») et comporte une stratégie de mise à jour. L autorité dans la prise de décision à cet égard sera extrêmement importante afin de réduire les dédoublements d effort en ce qui concerne la production de l IG et pour favoriser la synergie entre les structures productrices de données. DMR 19 Plan national de géomatique (PNG)

26 Le processus de production de l IG est schématisé au diagramme suivant. Produire l IG Exploiter l IG Découvrir l IG 1. Définir un projet de production M/O 3. Réaliser les travaux de production M/O Base de données du M/O Gérer l IG 2. Préparer le devis de réalisation M/O 4. Contrôler la qualité de l IG M/O 5. Décrire les métadonnées M/O Diffuser l IG Extraction d IG Catalogage de l IG Noyau de l IDGS IG du noyau de l IDGS Géorépertoire national 1. Toute activité de production d IG doit préalablement être définie dans un projet. Ce projet est élaboré par les parties concernées (ministère instigateur et ses partenaires) et soumis à l'autorité concernée afin d'obtenir son aval. La définition d'un projet tient compte des projets en cours ou réalisés ainsi que les données existantes (processus«découvrir l IG») et comporte une stratégie de mise à jour. 2. Une fois le projet défini et l aval obtenu, un devis de réalisation est élaboré afin de décrire les travaux à réaliser. Le devis est ensuite acheminé à l'exécutant retenu pour la réalisation des travaux. Le recours à l'entreprise privée s'effectue systématiquement et sur la base d'appels d'offres, sauf dans le cas où les données à acquérir sont hautement confidentielles ou encore, que le secteur privé ne peut effectuer le travail. 3. L'exécutant retenu pour la réalisation procède à l'exécution de travaux conformément aux devis et aux normes applicables. Il peut pour ce faire, utiliser le service du noyau «Extraction de l IG». 4. Le maître d œuvre contrôle la qualité de l IG transmise par l'exécutant selon diverses techniques (échantillonnage parallèle, validation informatique, examen visuel, etc.). Si l IG atteint le niveau de qualité attendu, elle est chargée dans les bases de données. Les données peuvent alors alimenter les processus «Exploiter l IG», «Gérer l IG» et «Diffuser l IG» DMR 20 Plan national de géomatique (PNG)

27 5. Une fois les données chargées, le producteur d IG inscrit les métadonnées dans le géorépertoire national en utilisant le service du noyau «Catalogage de l IG». Il peut également conserver une copie des métadonnées dans ses propres bases de données Gestion des données géographiques La gestion des données géographiques concerne principalement la gestion des accès, la prise de copies de sécurité, l'archivage et l'intégration des mises à jour. Les orientations pertinentes à la gestion des données géographiques sont les suivantes. Systématiser la gestion des données géographiques sur la base de leur importance nationale: le bilan a démontré que plusieurs des projets consistent en la mise en place de banques de données géographiques sectorielles. Cette approche ne permet pas d'exploiter efficacement ces informations. La systématisation permet une plus grande maîtrise des données tout en maintenant leur qualité, leur utilité et leur sécurité de manière continue. Responsabiliser le fournisseur de données géographiques quant à la gestion des données officielles: la gestion d'une donnée d'intérêt national doit être sous la responsabilité exclusive et officielle d'un seul fournisseur. La difficulté d'obtenir ces données pousse fréquemment les clients à produire leur propre version de données. Il s'ensuit une multiplication de banques de données géographiques identiques. Cela augmente la difficulté, pour le client, de découvrir laquelle est la plus susceptible de répondre à ses besoins. Organiser les données de façon à tenir compte des préoccupations de production et d'utilisation : il est nécessaire d'organiser les données géographiques de façon cohérente pour faciliter leur exploitation, non seulement par ceux qui les produisent, mais par-dessus tout pour ceux qui les utilisent. Ce sont les clientèles qui contribuent le plus à l'atteinte des objectifs nationaux que le Sénégal s'est fixé comme cible en matière de géomatique. L'organisation des données touche notamment les modes de stockage, leur structuration, leur format d'utilisation, leur extraction, leur mise à jour, leur sécurité, etc. Lorsque l'organisation même des données ne permet pas le niveau de cohérence souhaité, le fournisseur doit indiquer que des informations pertinentes seront fournies quant aux limitations pour éviter des utilisations inappropriées. Les processus associés à la gestion des données sont illustrés au diagramme suivant. DMR 21 Plan national de géomatique (PNG)

28 Gérer l IG 1. Intégrer les mises à jour 5. Synchroniser l IG pour diffusion M/O Diffuser l IG Produire l IG* 2. Gérer les versions d IG M/O M/O Base de données du M/O 3. Prendre les copies de sécurité M/O M/O 4. Archiver l IG 6. Mettre à jour les métadonnées M/O * Le processus «Produire l IG» inclut les activités de mise à jour Noyau de l IDGS Catalogage de l IG Géorépertoire national Les activités de ce processus se divisent en deux familles distinctes. La première regroupe les activités de gestion courante de bases de données (effectuer les copies de sécurité, restaurer les données, etc.). La seconde consiste en la gestion des versions et des données en matière de diffusion. 1. L intégration des mises à jour s effectue en fonction du cycle de vie planifié de l IG dans le processus de production d IG du M/O concerné. Les mêmes mécanismes de validation et de chargement utilisés pour le processus de production de l IG sont applicables aux mises à jour. 2. Une mise à jour déclenche la gestion des versions de l IG selon les règles établies par le producteur. L IG périmée est conservée dans le système ou archivée, selon les besoins de l organisation. 3. Le propriétaire effectue des copies de sécurité de ses bases de données de production selon des fréquences établies (quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, etc.). Il effectue, lorsque requis, la restauration des données dans ses bases de données de production suite à divers événements. Il peut s'agir de pannes, d'activités d'évolution technologique, d activités de gestion courante des bases de données, etc. 4. Le producteur effectue l'archivage de l IG de ses bases de données de production selon certains paramètres propres à son organisation et à la dynamique d'acquisition et de mise à jour des données. DMR 22 Plan national de géomatique (PNG)

29 5. Selon une fréquence établie, le propriétaire procède à la synchronisation des bases de données de production vers ses environnements de diffusion, et ce, dans le respect de la confidentialité et de la sécurité. Des transformations peuvent donc être appliquées si l IG à diffuser diffère de l IG de production. La réplication des données peut s effectuer selon les modes suivants : dans un environnement de diffusion qui lui est propre; dans un environnement de diffusion national (i.e. noyau de l IDGS); dans les deux types d'environnement ci-dessus. Les données de production sont conservées dans le format et la structure et selon les modalités de gestion du propriétaire. L'accès spécifique à ces données devra donc se plier à ces contraintes. Le producteur officiel est le seul qui peut autoriser l'accès à ses bases de données de production ou à son environnement de diffusion. Ce geste entraîne également l'autorisation dans le cas où les données du producteur sont emmagasinées dans des banques de diffusion nationales. Il appartient au producteur de vérifier l octroi des autorisations d accès, selon les contraintes légales et réglementaires en vigueur. 6. À la fin du processus, le producteur inscrit les changements à apporter aux métadonnées en utilisant le service du noyau «Catalogage de l IG Exploiter l IG Les difficultés en regard de l exploitation exprimées par les différents ministères et organismes et consignées dans le bien livrable «Bilan et diagnostic» se résument ainsi : l absence ou le peu de métadonnées disponibles rend difficile l exploitation de l IG et ouvre la porte à des utilisations pouvant s avérer risquées; les bases de données sont cloisonnées, non partagées et pratiquement non accessibles directement par des clientèles externes autres que celles du fournisseur. Et même dans ce dernier cas, ce ne sont que quelques privilégiés qui ont accès à l IG; l absence d outils conviviaux dont pourraient se servir les clientèles; le processus d exploitation est lourd et très rigide et repose entièrement sur le fournisseur de la base de données concernée; de façon générale, les travaux réalisés jusqu à maintenant ont principalement consisté à mettre en place des bases d IG, de sorte que les résultats ne comportent pas de fonctions d exploitation structurées et ne sont pas imbriqués dans les processus de travail. Les orientations concernant l'exploitation de l IG sont les suivantes. Prévoir les outils requis à l exploitation de l IG: offrir des outils d'exploitation (logiciels, interfaces utilisateurs) aux utilisateurs afin qu'ils mettent en valeur l IG (produits commerciaux, applications spécifiques). DMR 23 Plan national de géomatique (PNG)

30 Profiter des avantages offerts par les technologies du Web et de la mobilité pour élargir le potentiel d'utilisation de l IG: l'exploitation de l IG peut être réalisée de façon simple et économique si un organisme tire profit des possibilités offertes par le Web et la mobilité. L informatique dans les nuages de grandes entreprises («cloud computing»), les solutions géomatiques mobiles et une multitude d applications exploitant le positionnement de phénomènes, de lieux et d interventions peuvent faciliter la publication et la mise en disponibilité de ses informations. Profiter des services qui seront offerts par le noyau de l IDGS: le noyau de l IDGS offrira des services communs qui constituent parfois une part importante des besoins d accès et de traitements courant de l IG. L offre grandissante de composantes de logiciel libre et de produits conviviaux offerts en ligne (p.ex. : Google Map, Bing Map) sont autant de nouvelles technologies qui offrent des avantages d utilisation de l IG tout en réduisant considérablement les délais et les coûts d implantation de solutions géomatiques. Cependant, toutes ces nouvelles technologies supposent que les infrastructures technologiques existantes au Sénégal (p. ex. accès à l internet, réseaux de communication performants, etc.) soient disponibles au préalable. Le PNG/S n'a toutefois pas la responsabilité de mettre en place ces infrastructures. L exploitation de l IG regroupe les activités diverses de consultation et d'analyse de l information à diverses fins. Il ne s agit pas à proprement parler d un processus pouvant être défini. La plupart des fonctions d'exploitation des informations géographiques consistent entre autres à : produire les fichiers pour l'impression de cartes; consulter les différentes jeux de données géographiques; effectuer des requêtes de complexité variable et générer des rapports ; réaliser les analyses spatiales de superposition, d adjacence, d inclusion, de voisinage, de connectivité, etc.) ou de modélisation complexe; réaliser des traitements d image (rehaussement, filtrage, etc.) Diffuser l IG Le processus de diffusion doit faire partie des préoccupations de tout producteur d IG. Les investissements importants consentis à la production d IG doivent conduire à une diffusion la plus large possible pour développer efficacement le marché de l IG et faciliter la prise de décision. Ce constat s'avère particulièrement important pour les organismes producteurs d IG de référence tel le CSE, la DTGC et la Direction du cadastre. Dans le domaine de la géomatique, plusieurs façons peuvent être utilisées pour diffuser les produits et services: comptoir physique; services en ligne pour connaître l'offre de produits et services; DMR 24 Plan national de géomatique (PNG)

31 services faisant appel aux concepts de catalogue, géorépertoire, outils de navigation et d'interrogation, etc.; services en ligne pour commander des produits; services en ligne pour consulter et exploiter les données; moyens d'assistance appropriés (téléphonique, services internet) pour aider à la résolution de problèmes, répondre aux questions et effectuer des commandes spéciales. S'il y a nécessité de livrer des produits sur support physique, les services postaux courants représentent une avenue de solution. Des services offerts dans les nuages pourraient être envisagés comme moyen de diffusion de l IG. Le choix de ce mode dépend du volume des données à échanger, de la capacité du réseau de communication, de la sécurité des données diffusées et des politiques de diffusion en vigueur. L'avènement de l'internet modifie en profondeur les pratiques de diffusion de l IG. Par exemple, au Canada et au Québec, des systèmes géomatiques d'envergure offrent maintenant plusieurs de leurs produits et services sur l'internet. Une telle approche permettrait un accès facile et en tout temps aux entreprises et aux citoyens du Sénégal. Si les tendances actuelles se confirment, l'augmentation de la performance des réseaux de communication entraînera de plus en plus d'échanges en ligne de produits informationnels dont la taille en octets ne représentera plus une contrainte. L'implantation de réseaux de fibre optique ou les nouvelles performances du sans-fil (norme «Long Term Evolution», avec un débit de 326,4 Mbit/s) par des appareils mobiles permettent dorénavant d'atteindre ce niveau de performance. Les M/O doivent donc voir à déployer des solutions de moyen terme qui profiteront de ces percées technologiques. Note importante concernant la diffusion Les structures productrices d IG ne possèdent pas nécessairement les outils et les moyens humains ou financiers pour mettre en place des services Web de diffusion. Ainsi, il faudra identifier d autres canaux pour aider ces organismes à diffuser leur offre en IG. La cellule de coordination et les structures productrices de l IG devront développer ensemble les outils spécifiques permettant d améliorer la diffusion de l IG en s appuyant sur les infrastructures en place, notamment celle de l ADIE, qui couvre pratiquement tout le territoire national. Les orientations concernant la diffusion sont présentées ci-dessous. Il est à noter que certaines orientations pouvant être reliées au processus de diffusion sont présentées au processus «Relations avec les clientèles». Profiter des avantages du Web pour la diffusion des produits et services: tout comme les processus d exploitation des données et de gestion des produits et de services, la diffusion des données géographiques doit tirer profit de l Internet, l informatique dans les nuages, les solutions géomatiques mobiles, etc. Plusieurs de ces choix font référence à une infrastructure moderne de communication et un accès universel à l'information comme moteur de développement économique et social. DMR 25 Plan national de géomatique (PNG)

32 Offrir des services d'assistance facilement accessibles à la clientèle: en plus de l'exploitation ou de la commande de produits et de services, la diffusion doit inclure les services d'assistance qui permettent au client de mieux comprendre l'offre du fournisseur de données géographiques et d'interagir avec ce fournissesur. Ces services peuvent prendre les formes suivantes : assistance téléphonique ou au comptoir; sites Web et forums, utilisation de sondages en ligne permettant de recueillir les questions et commentaires ainsi que le niveau de satisfaction des clients en regard des produits et services; références à des sites Web ou des documents qui précisent des éléments normatifs, administratifs ou organisationnels susceptibles d'aider l'usager à comprendre le contexte de la géomatique sénégalaise. Gérer les accès aux données en fonction des contraintes légales ou réglementaires: Même si une information est jugée diffusable, il se peut que cette information ne doive être accédée que par certaines personnes ou types de personnes dans des situations particulières, et ce, selon les contraintes légales et réglementaires appliquées par le fournisseur. Les systèmes d information doivent mettre en place des mécanismes de gestion d accès à l information. Les processus associés à la diffusion des données sont illustrés au diagramme suivant. Diffuser l IG (nœud thématique) M/O, citoyen, entreprise 2. Recevoir une demande d IG 1. Diffuser l IG 4. Assister les utilisateurs M/O, citoyen, entreprise M/O M/O M/O 3. Préparer l IG M/O Environnement de diffusion du M/O 5. Faire connaître l offre M/O 1. Le processus de diffusion est en grande partie automatisé et accessible en mode libreservice. Des services de consultation en ligne (sans réplication de données), ne font intervenir aucun processus en particulier. Il en va de même pour des services d extraction par le Web ou via un site ftp d applications selon certaines conditions, notamment la taille des fichiers. DMR 26 Plan national de géomatique (PNG)

33 2. Lorsque le M/O reçoit une demande d IG, il doit initier des activités manuelles dans le cas de produits à livrer sur support papier ou si la transaction implique de grands volumes d IG (p. ex.: imagerie). Dans ces situations, du personnel est assigné à traiter la demande. 3. Le personnel assigné prépare les produits, produit la facture si requise et expédie la commande au demandeur sur des supports appropriés. S il y a paiement, une activité de réception et d inscription à un registre est requise. 4. Le processus d assistance à la clientèle implique la réalisation de cinq activités visant à soutenir les clients dans le cadre de l'utilisation des données, produits et services offerts par le M/O. Il est initié lorsque qu'un usager procède à une demande d'assistance. Le portail de l IDGS le soutient en lui fournissant les informations, les contacts et les réponses aux questions fréquemment posées (FAQ). Le client peut loger sa demande par voie téléphonique, par télécopieur, via le site Internet du propriétaire ou en allant directement à ses locaux. Une fois une demande d'assistance formulée, un représentant, groupe ou unité administrative du propriétaire analyse la demande et communique s'il y a lieu avec le demandeur afin de mieux comprendre ses attentes. Le personnel affecté à la résolution du problème élabore une réponse. La réponse élaborée est inscrite si jugée utile pour utilisation future. La réponse est ensuite transmise au demandeur selon le mode de communication privilégié. La cellule de coordination de l IDGS pourra seconder et conseiller les M/O dans la gestion des relations avec les clientèles. Si jugé essentiel pour le succès du PNG/S, la cellule pourra assurer la coordination des activités critiques de ce volet. 5. Le processus visant à faire connaître l'offre a recours à trois types d'activités visant à faire connaître les données, produits et services. Les M/O avisent leurs utilisateurs et clients lorsque de nouvelles données ou de nouveaux produits et services sont disponibles (courrier électronique, communication téléphonique ou écrite, site Internet, etc.). Les avis pourraient également être diffusés via le service d information du portail de l IDGS. La production de publications constitue également une façon efficace d'aviser les usagers sur ce qui se passe dans le domaine de l IG. Au Québec, le Plan géomatique gouvernemental privilégie l'utilisation du journal trimestriel GéoInfo ( asp) pour communiquer les nouvelles. Les M/O peuvent aussi utiliser tout périodique ou journal pertinent à son domaine d'affaires pour aviser ses clientèles. La tenue d'événements nationaux ou régionaux en géomatique représente également une façon efficace de faire connaître les données, les produits, les projets et la progression du PNG/S aux usagers. En définitive, l'objectif de tous ces moyens consiste à doter l'usager de la connaissance nécessaire pour l'exploitation optimale des données et produits mis à sa disposition. DMR 27 Plan national de géomatique (PNG)

34 4.2.2 Processus techniques associés au noyau de l IDGS Le noyau de l IDGS permet de rendre accessible l IG jugée commune et utile à l ensemble des utilisateurs et clients, tout en offrant une gamme de services facilitant leur exploitation. Les processus associés à la mise en place et au maintien du noyau de l IDGS sont illustrés à la figure ci-contre. De par la nature de ce noyau, les processus appuient la gestion de l IG commune et des produits et services offerts. Les aspects relatifs à la clientèle font également partie de cet ensemble. Il est à noter que les processus et tâches reliés à la sécurité, à l accès et aux conditions d utilisation des produits et services ne font pas partie de la portée du PNG/S. Les pratiques usuelles inhérentes au domaine des TI s appliquent dans ce cas de la même façon. Gérer les relations avec la clientèle Diffuser l IG Développer les produits et les services Actualiser le contenu de l IDGS Processus techniques (Noyau de l IDGS) Actualiser le contenu du noyau de l IDGS L IDGS regroupe l IG de référence constituée entre autres de données géographiques tels que les limites administratives, les ressources hydriques, le réseau routier, le relief terrestre, les images satellitaires et photographies aériennes en format numérique, ainsi que les métadonnées du géorépertoire national. La forme et les propriétés de ces objets évoluent dans le temps en raison de décisions politiques, de phénomènes naturels, de projets d aménagement du territoire ou simplement de correctifs apportés grâce à l utilisation de meilleures techniques ou technologies. Par conséquent, le contenu du noyau de l IDGS devra être mis à jour de façon périodique. Les orientations appuyant l actualisation des contenus sont les suivantes. Seules les sources d IG sous la responsabilité d un producteur officiel peuvent être chargées dans le noyau de l IDGS: toute autre IG de source incertaine ne sera pas considérée. L historique de l IG et des métadonnées est géré dans le respect des lois et des besoins d affaires: le retrait ou le maintien d une IG historique dépend du contexte légal et réglementaire en vigueur et des besoins de consultation. Seul le producteur officiel de l IG peut décider si une information doit être archivée. Seul le producteur officiel peut initier le processus d actualisation de l IG dans le noyau de l IDGS: l organisme responsable de maintenir le noyau de l IDGS agit comme un fournisseur unique au sein de l État. Il ne lui incombe aucunement d identifier les cycles DMR 28 Plan national de géomatique (PNG)

35 de mises à jour de chaque jeu de données qu on lui confie ni d en faire le suivi. Il s agit là de la responsabilité de chaque producteur officiel d IG. Le processus d actualisation du noyau de l IDGS est illustré ci-dessous. Actualiser le contenu du noyau de l IDGS 1. Recevoir une demande de mise à jour ADIE 3. Communiquer les résultats au demandeur ADIE 6. Notifier les utilisateurs ADIE 2. Analyser la demande et valider la structure de l IG ADIE 4. Mettre à jour l IG ADIE Diffuser l IG 5. Mettre à jour les métadonnées ADIE 7. Gérer les versions d IG ADIE Noyau de l IDGS Catalogage de l IG Géorépertoire national Géorépertoire national IG du noyau de l IDGS 1. Le processus est initié suite à la réception d une demande de mise à jour en provenance d un fournisseur officiel d IG. Le demandeur utilise un formulaire prévu à cet effet et décrit sommairement la raison de la mise à jour, le contenu et les métadonnées d intérêt pour la clientèle. La demande est conservée à des fins de gestion. 2. La demande est analysée par l organisme responsable du noyau de l IDGS. Ce dernier procède aux validations d usage afin de s assurer que l IG répond aux spécifications établies. 3. Suite à l analyse, il communique avec le demandeur afin de lui présenter les résultats et l informer de la suite, soit l intégration de la mise à jour aux bases de données ou le cas échéant, le rejet de la demande ainsi que les motifs le justifiant. Dans ce dernier cas, le producteur doit corriger les lacunes et reformuler sa demande. 4. Si la demande est acceptée, les données sont intégrées à la base de données de référence par des moyens automatisés ou manuels. 5. Toute mise à jour de l IG dans le noyau de l IDGS déclenche une notification aux clientèles afin de les aviser que des changements sont survenus. La notification fonctionne par souscription des utilisateurs ou des M/O. 6. Une fois l IG intégrée, l administrateur de la base de données procède aux activités de gestion des versions selon les directives propres à chaque jeu d IG. DMR 29 Plan national de géomatique (PNG)

36 7. À la fin du processus, le producteur inscrit les changements à apporter aux métadonnées en utilisant le service du noyau «Catalogage de l IG» Développer les applications, les produits et les services Les notions d application, de produit et de service couvrent une vaste gamme d éléments dans le domaine de l'ig. Elles réfèrent entre autres: aux développements informatiques requis pour répondre aux besoins des utilisateurs (applications, routines, systèmes); aux produits cartographiques officiels en formats analogique ou numérique; aux produits sous forme de fichiers contenant des données brutes (p. ex. par feuillet cartographique, par zone spécifique, par thème); aux images satellites ou aux photos aériennes en format analogique ou numérique; aux produits sur mesure combinant plusieurs sources de données telles que les spatiocartes; aux fichiers de données en format alphanumérique (p. ex. fichiers de correction GPS, liste de coordonnées); aux services Web utiles aux clientèles. Avant l'avènement des technologies de l'information du Web (p. ex.: MapServer, ArcGIS for Server, Geomedia WebMap) et des entrepôts d IG (p. ex.: Geodatabase, Oracle Spatial), les applications reposaient sur une architecture client-serveur et les produits diffusés se résumaient à la cartographie en format analogique ou numérique sur la base du découpage officiel aux différentes échelles. Il devient maintenant naturel d'offrir toute la gamme de services, d applications et de produits en profitant de l'internet et des possibilités offertes par les entrepôts d IG. Les seules limitations pouvant contraindre l'utilisation des services en ligne de ce type sont la sécurité et la performance des réseaux de communication. Le développement des applications, des produits et des services du noyau de l IDGS doit être intimement associé aux besoins du marché de l'ig. Les orientations doivent favoriser le respect des missions des organismes fournisseurs et l'accès à l'information. Prioriser un offre sur la base des besoins communs des clientèles : l offre la plus profitable pour l ensemble des clientèles doit être développée en priorité. Faire évoluer l offre au rythme de la mise à jour des données: l'offre d intérêt national doit montrer la même dynamique que les cycles de production des données. Cela permettra de favoriser une offre continue et évolutive, tout en assurant l'utilisation de l'ig la plus à jour possible. Le développement des applications, des produits et des services doit être soutenu par une méthodologie de développement rigoureuse. La méthodologie la plus souhaitable devra être retenue sur la base de d'évaluation. Par la suite, cette méthodologie pourra être implantée et utilisée dans les M/O. DMR 30 Plan national de géomatique (PNG)

37 Toutes les méthodologies commerciales actuelles se fondent principalement sur le processus générique de développement illustré dans le diagramme suivant. Chacune des phases du processus est décrite sommairement ci-dessous. La pertinence de procéder à la réalisation d une ou plusieurs phases doit être évaluée en fonction de la nature, de l envergure et de la complexité du projet à réaliser. Développer les produits et les services 1. Évaluer l opportunité 3. Réaliser l architecture 5. Implanter la solution Diffuser l IG ADIE et partenaires ADIE et partenaires ADIE et partenaires 2. Réaliser l analyse préliminaire ADIE et partenaires 4. Développer la solution ADIE et partenaires 7. Maintenir et faire évoluer la solution ADIE et partenaires 6. Décrire ou mettre à jour les métadonnées ADIE et partenaires 8. Gérer l historique des produits et services ADIE Gérer les relations avec les clientèles Noyau de l IDGS Catalogage de l IG Géorépertoire national Géorépertoire national 1. Évaluer l'opportunité: lorsqu un besoin pour un produit ou service est exprimé, l organisme responsable du noyau de l IDGS a la responsabilité d'en évaluer la pertinence. Il pourrait survenir des demandes de produits ou services mixtes exigeant l'utilisation des plusieurs données ou produits sous la responsabilité de plusieurs M/O. Dans une telle situation, l organisme responsable du noyau de l IDGS devra en informer les producteurs d IG concernés et s'entendre avec eux sur la manière de répondre au besoin. La phase d'évaluation d'opportunité consiste à décider s il est judicieux d entreprendre le développement d un produit ou d un service et à choisir la façon retenue pour le concevoir et le mettre en place. Cette phase inclut: une brève description du besoin d affaires à répondre; la description de l opportunité et des résultats souhaités; une estimation préliminaire des coûts et des bénéfices; une proposition d un projet avec un plan pour réaliser. DMR 31 Plan national de géomatique (PNG)

38 2. Réaliser l analyse préliminaire: cette phase consiste à préciser la solution souhaitée et déterminer sa faisabilité, sa rentabilité et sa stratégie d implantation: l'évaluation de la situation actuelle; la description de la solution en termes de portée, d'objectifs et de grandes orientations de fonctionnement; la modélisation des données et des traitements; la répartition et le choix des composantes technologiques; la description des impacts et de la stratégie d implantation; l'évaluation des coûts, des bénéfices et des risques; la stratégie et le plan global de mise en œuvre avec un plan plus détaillé de la phase d architecture. 3. Réaliser l architecture: cette phase permet de finaliser la solution et les choix d utilisation qui en découlent, de déterminer l ensemble des règles d architecture et de confirmer la faisabilité et la rentabilité: la révision et la définition détaillée des modèles de données et de traitements; les composantes technologiques choisies; les principes et les critères de qualité; les règles d architecture et autres aspects de normes; la stratégie d intégration; la confirmation de la stratégie de conversion; la révision des impacts, de la rentabilité et du plan de mise en œuvre. 4. Développer la solution: cette phase consiste à concevoir, réaliser, vérifier et assembler les composantes de la solution et de préparer l implantation et le matériel de transition: la conception et réalisation des composantes du système; l'assemblage et la vérification des composantes; la conception de la stratégie d'essais; la réalisation des essais et les ajustements en fonction des résultats obtenus; la préparation de l implantation; l établissement de règles qui en régiront l accès, l utilisation et la tarification. 5. Implanter la solution: cette phase permet de mettre la solution en production : la révision du plan de transition et d'implantation; la préparation du matériel de formation et la formation proprement dite; la réalisation des essais d'acceptation; l'implantation des changements organisationnels et la communication; DMR 32 Plan national de géomatique (PNG)

39 l'installation du système; la conversion des données. 6. Décrire ou mettre à jour les métadonnées : une fois le nouveau produit ou service livré, l organisme responsable du noyau de l IDGS inscrit les métadonnées dans le géorépertoire national en utilisant le service du noyau «Catalogage de l IG». 7. Maintenir et faire évoluer la solution: lorsque la solution est opérationnelle, il arrive qu'elle doive être modifiée. La phase de maintenance définit la prise en charge et la réalisation de ces modifications. Lors de la mise en production, pendant une période définie selon la solution, celle-ci est en rodage. Pendant cette transition, sa maintenance est généralement assurée par l'équipe de projet (à l'exception des demandes d'améliorations qui dépasseraient le cadre du projet). À la suite de cette période, l'équipe de maintenance prend le relais et la responsabilité du système revient au personnel responsable du système. Il ne faut pas confondre la maintenance avec l'exploitation du système. Cette dernière s'occupe du système en opération mais sans le modifier (par exemple, pour des opérations de sauvegarde). On distingue deux catégories d'opérations de maintenance : les corrections et les évolutions. Les corrections nécessitent la modification suite à un problème et n'impliquent en général que de modifier et vérifier des composantes de système, et non l'architecture ou les spécifications du système en question. On parle d'évolution lorsqu'il faut modifier la solution, non pas parce qu'elle n'est pas conforme, mais parce que ses spécifications elles-mêmes doivent évoluer. Les évolutions de système impliquent de modifier les spécifications et/ou l'architecture du système et de modifier en conséquence les composantes de système. 8. Gérer l historique des produits et services: considérant les différents produits et services disponibles et leur évolution, il est essentiel d en gérer l'historique selon divers statuts et de mettre à jour les métadonnées en conséquence en utilisant le service du noyau «Catalogage de l IG»: actif, c'est à dire courant et actuel, disponible en tout temps, jusqu'à ce que son statut change; semi-actif, c'est-à-dire toujours utilisable mais pas nécessairement disponible immédiatement compte tenu qu'une autre occurrence ayant un statut actif existe; inactif, disponible uniquement sur demande, et ce, si le besoin le justifie; archivé, dans un endroit le protégeant des agents perturbateurs extérieurs et disponible uniquement en cas de force majeure Diffuser l IG Le processus de diffusion de l IG s appliquant au noyau de l IDGS est semblable au processus décrit pour les nœuds thématiques à la section Veuillez-vous y référer pour la description. DMR 33 Plan national de géomatique (PNG)

40 Le noyau de l IDGS connaîtra du succès si la clientèle peut utiliser des modes d accès modernes, notamment: des services en ligne pour connaître l'offre de produits et services; des services faisant appel aux concepts de catalogue, de visualisation, d outils de navigation et d'interrogation, etc.; des services en ligne pour commander des produits; des services en ligne pour consulter et exploiter les données; les moyens d'assistance appropriés (téléphonique, services internet) pour aider à la résolution de problèmes, répondre aux questions et effectuer des commandes spéciales Gérer les relations avec les clientèles La situation actuelle a permis de dégager qu il n existe pas de processus ou de mécanismes nationaux permettant de recenser, de comprendre, de consolider et de situer les besoins des diverses clientèles les uns par rapport aux autres. Sans cette base fondamentale, il n est pas possible de pouvoir établir des plans d ensemble qui constitueraient les premiers pas de la concertation. Le processus «Gérer les relations avec les clientèles» réfère à des considérations telles que la gestion des listes d'usagers (coordonnées, préférences, types de transaction, historique), de l'évolution des besoins et des tendances (par sondage, «focus group», veille technologique, etc.). Les orientations proposées concernent la connaissance des clients et leur participation aux initiatives à portée nationale et des moyens mis en œuvre afin de favoriser le meilleur maillage entre les fournisseurs et leurs clients. Connaître la clientèle: cette orientation se situe à la base d une prestation de produits et de services répondant aux besoins réels des clientèles. Faire participer les clientèles touchées par des projets géomatiques d'intérêt national : la mise en place d'initiative à portée nationale (bases de données communes d intérêt national telles que le cadastre, l IG de référence, etc.) doit prendre en compte les attentes des partenaires et clientèles en regard des produits et services qui seront livrés à la suite de l'implantation du projet. Une meilleure collaboration entre les fournisseurs, leurs partenaires et leurs clientèles, ne peut qu être porteuse de bénéfices, tant pour le fournisseur que le client. Les processus associés à la gestion des relations avec les clientèles présentent plusieurs similitudes avec le processus «Diffuser l IG» décrit pour un nœud thématique à la section Cependant, l organisme responsable d assurer la prestation des services et l offre en IG du noyau de l IDGS sera exposé à une vaste clientèle aux besoins variés et devra garantir l accès aux services communs et aux données de référence. Pour cette raison, le processus de gestion des relations avec la clientèle revêt une importance beaucoup plus stratégique. Ce processus est illustré au diagramme suivant. DMR 34 Plan national de géomatique (PNG)

41 Gérer les relations avec les clientèles (noyau de l IDGS) 1. Recevoir une demande 2. Élaborer la réponse Actualiser les contenus M/O, citoyen, entreprise M/O M/O Développer les produits et services Suivi des demandes 3. Transmettre la réponse M/O M/O, citoyen, entreprise 4. Mesurer la satisfaction des clientèles M/O La gestion de la relation avec les clientèles implique quatre activités dans le cadre de l'utilisation des données, produits et services offerts par le noyau de l IDGS. 1. Le processus est initié lorsque qu'un client procède à une demande d'assistance par voie téléphonique, par télécopieur, via le site Internet du responsable du noyau de l IDGS ou en allant directement à ses locaux. La demande est alors reçue et enregistrée à des fins de suivi. 2. Une fois la demande enregistrée, un représentant désigné analyse la demande et communique s'il y a lieu avec le client afin de mieux comprendre ses attentes et élabore la réponse à la demande d'assistance. Pour ce faire, il consulte la banque de suivi de demandes d'assistance antérieures pour y trouver des éléments de réponse potentiels. En général, les centres d'assistance comptent trois lignes de soutien: 1 ère ligne, pour le soutien aux problèmes courants. Le personnel de cette ligne dispose d'une expérience générale de l IG et des produits et services; 2 e ligne, pour régler les problèmes techniques. Le personnel de cette ligne dispose d'une expérience technique suffisante concernant l IG, les produits et les services offerts; 3 e ligne, pour régler les problèmes plus complexes. Le personnel de cette ligne dispose d'une expertise de pointe concernant l IG, les produits et les services offerts. La réponse élaborée est finalement inscrite dans la banque de suivi des demandes d'assistance. Elle peut entraîner le développement d un nouveau produit/service ou intégrer de nouveaux contenus à diffuser. 3. La réponse est transmise au client selon le mode de communication privilégié. La date de transmission est inscrite dans la banque de suivi des demandes d'assistance. 4. Afin d optimiser l offre en IG, en produits et en services, l organisme responsable du noyau de l IDGS procède périodiquement à la mesure de la satisfaction des clientèles DMR 35 Plan national de géomatique (PNG)

42 selon les moyens qu il juge opportuns (p. ex. sondage, entrevues, «focus groups», événements nationaux, etc.). DMR 36 Plan national de géomatique (PNG)

43 5. D O M A I N E S P R I O R I T A I R E S Les informations recueillies pour la réalisation du bilan font ressortir les priorités gouvernementales suivantes: la consolidation du cadastre et secteur foncier; l aménagement du territoire en soutien aux collectivités locales; l optimisation de l agriculture; la gestion de l eau; les réseaux de transport; le soutien à la démocratie; la gestion des ressources naturelles; la protection publique. L IDGS doit donc supporter ces domaines en s assurant que les données géographiques recueillies soient de qualité et répondent aux besoins des diverses clientèles. Pour chaque domaine prioritaire, il faudra évaluer et discriminer les impacts sur les femmes et sur les hommes. Ces impacts sont souvent très différents selon les domaines (droits fonciers, agriculture, gestion de l eau, etc.). Le présent chapitre comporte quatre sections. La section «services communs et partagés» présente des services qui seront utilisés par l ensemble des clientèles. Ces services sont la base des fonctionnalités offertes par l IDGS. La section «systèmes et services spécifiques» détaille des particularités propres aux nœuds thématiques associés à l IDGS. La section «données» fait un tour d horizon des données géographiques gérées par l IDGS. Finalement, la section «projets pilotes» décrit un ensemble de projets qui pourront être réalisés pour promouvoir l utilisation de l IG en regard des domaines prioritaires énoncés ci-haut. 5.1 Les services communs et partagés Cette section présente les services utiles à tous les intervenants interagissant avec l IDGS, qu ils soient décideurs, fournisseurs, clients ou développeurs. Un service consiste en une fonction bien définie. Il représente un composant autonome qui ne dépend d aucun contexte ou service externe. Il est divisé en opérations qui constituent autant d'actions spécifiques que le service peut réaliser. Un service commun renvoie à la prestation d un service rendu par un organisme et utilisé par un ensemble d intervenants. Dès lors, le financement et le maintien de ce service sont des enjeux communs à tous les intervenants. Le diagramme suivant montre les trois types de services communs et partagés dans l IDGS. DMR 37 Plan national de géomatique (PNG)

44 Services communs et partagés Données géographiques de référence Services communs d infrastructure Services géographiques Services d infrastructure Infrastructure technologique nationale Noyau de l IDGS Services dans le nuage Les services géographiques communs sont utilisés par la plupart des intervenants ils offrent des fonctionnalités de base. Les services d infrastructure offrent des fonctionnalités de soutien et ne sont pas spécifiques à l IDGS. Les services dans le nuage peuvent être de type géographique ou d infrastructure. Cependant, ces services communs sont hébergés dans un nuage par un fournisseur de services. Google Maps ou ArcGIS Online sont des exemples de services géomatiques offerts dans le nuage. ArcGIS Online permet notamment la création et le partage de cartes et d informations géographiques. Les utilisateurs peuvent charger, transférer et partager des données géographiques sur le site ArcGIS Online en utilisant plusieurs fonctionnalités incluses dans la solution. Les services communs pourraient desservir les citoyens, les M/O et les entreprises. Les niveaux de sécurité et de performance doivent être adaptés à chacune de ces clientèles. Par exemple, un service offert aux M/O s effectue dans un environnement sécuritaire plus restreint où les utilisateurs ont pour la plupart des environnements technologiques similaires. Le diagramme suivant présente les services communs et partagés recommandés dans la mise en place de l IDGS. DMR 38 Plan national de géomatique (PNG)

45 Découverte de l IG Catalogage de l IG Visualisation d IG Visualisation en 3D Requêtes spatiales simples Analyses spatiales simples Services communs et partagés Données géographiques de référence Services communs d infrastructure Infrastructure technologique nationale Noyau de l IDGS Localisation par toponyme Chargement de l IG Extraction de l IG Conversion de l IG Géocodage d IG Mise à jour collaborative Abonnement et mise à jour Interfaces pour appareils mobiles Création d itinéraires Informations sur l IDGS Commande et acquisition d images Traitement d image Laboratoire d expérimentation Services d infrastructure Découverte de données et services géographiques Ce service permet de découvrir (rechercher) les données et services géographiques catalogués dans le géorépertoire de métadonnées. Il s agit d un service accessible à tous les citoyens pour promouvoir l utilisation des données géographiques. Les M/O pourraient avoir accès à un ensemble plus grand de données et services. Les opérations les plus courantes concernent : la recherche par zone géographique, par contenu, par date, etc.; la consultation des métadonnées; DMR 39 Plan national de géomatique (PNG)

46 5.1.2 Catalogage de l IG Ce service permet aux fournisseurs de données et services géographiques de saisir les caractéristiques de leurs données (métadonnées) dans un géorépertoire national de métadonnées pour en faciliter la recherche et l utilisation. Cela permet aussi d améliorer la compréhension des contraintes et limitations qui se rattachent à l utilisation de l IG. Il s agit d un niveau de service offert aux M/O fournisseurs de données géographiques. Les métadonnées réfèrent à : la région couverte par le jeu de données géographiques ou le produit associé; les mots clés révélant le contenu et la localisation de la thématique de données géographiques ou du produit associé; ses grandes caractéristiques techniques, comme l échelle; le fournisseur responsable; la date de création du jeu de données géographiques ou du produit, et de ses sources; les directives pour l accès et l acquisition des données géographiques ou produits; les usages prévus pour les données géographiques ou les produits; etc. Les opérations les plus courantes concernent : l extraction, la saisie et l édition de métadonnées par le biais de formulaires; l import massif de métadonnées (XML); le paramétrage des métadonnées (mots-clés, systèmes de référence, etc.); les rapports sur le contenu de la base de données (tableau de bord). la visualisation d échantillons des données; l accès aux données ou aux services Visualisation de l IG Ce service permet de naviguer dans une carte dont le contenu est adapté aux besoins de l utilisateur. Il s agit d un service qui s adresse à une grande variété de clientèles, que ce soit les ministères/organismes, les communes, l industrie et le grand public en général. Donc, il s agit d un service avec un niveau de service offert aux citoyens. Cependant, il existe une version du service qui est de niveau M/O et qui comporte des informations et des fonctionnalités additionnelles. On y retrouve généralement l imagerie satellitaire ou aérienne en fond de plan, des données topographiques comme l hydrographie et les réseaux routiers, les limites administratives ainsi que certaines informations géographiques d intérêt thématique ou national (exemple : des points d intérêt nationaux et des structures comme les aéroports, les ports, etc.). La visualisation est propre à un domaine thématique et à un type d utilisateur. Elle est définie par un «contexte», similaire à la norme WMC de l OGC, qui regroupe par contexte, un ensemble de thèmes géographiques, une symbolisation et des outils spécifiques. DMR 40 Plan national de géomatique (PNG)

47 L interface offre une légende dynamique qui permet de sélectionner les données à visualiser et des fonctionnalités telles : pan et zoom; navigation par nom de lieu, coordonnées, découpage administratif, etc. identification par pointer; retour arrière, vue entière; obtention des coordonnées d une donnée géographique. etc. Ce service permet aussi d accéder à des données ou services géographiques externes pour les visualiser avec les données disponibles. Les normes nationales de symbolisation sont appliquées pour faciliter la présentation Visualisation en trois dimensions (3D) Ce service permet de visualiser des informations géographiques mais avec une perspective en trois dimensions. Il s agit d un service avec un niveau de service aux citoyens et un niveau de service aux M/O. Le service offre des fonctionnalités identiques à celui en 2D ainsi que les suivantes: visualisation en 3D; mouvement de point de vue autour du point central de l image; mise en vue oblique; génération de modèle numérique d élévation (MNÉ) à partir de nuage de points LiDAR Requêtes spatiales simples Ce service offre des outils permettant de rechercher l information relative à une ou plusieurs données géographiques. Cette information peut être de nature descriptive (adresse, toponyme, etc.) ou géographique (position, superficie, longueur, élévation, etc.). Le niveau de service peut être offert aux citoyens avec une version qui effectue des requêtes et des analyses prédéfinies, ou avec un niveau de service aux M/O avec des requêtes et des analyses génériques. Les opérations permettent entre autres : d effectuer une requête par pointé sur un ou plusieurs objets pour en connaître les caractéristiques; d effectuer des mesures de longueur, de surface, etc Analyses spatiales simples Ce service offre des fonctions génériques d analyse spatiale simple qui vont au-delà des requêtes spatiale courantes décrites à la section précédente. Elles permettent entre autres : d effectuer une requête d inclusion à l aide d un polygone afin de sélectionner un ou plusieurs objets et en connaître les caractéristiques; DMR 41 Plan national de géomatique (PNG)

48 par un tracé réalisé à la volée; en utilisant un polygone existant (p. ex.: région, département, collectivité locale); en générant un polygone automatiquement grâce à une zone tampon («buffer»); d effectuer des requêtes d exclusion, de proximité et d adjacence pour les objets de type ponctuel, linéaire ou polygonal à partir d un critère de recherche spatial (polygone, tracé d une ligne, point); d effectuer des requêtes à partir d une sélection d attributs à des fins d affichage des objets géographiques sur une carte Localisation par toponyme Chargement d IG Extraction d IG Ce service donne les coordonnées géographiques d un toponyme. Il utilise un dictionnaire national normalisé utilisant la norme ISO qui gère le type de toponyme, son nom en plusieurs langues, ses synonymes, sa description et ses coordonnées. Il s agit d un niveau de service d appui puisqu il est appelé par un autre service tel la visualisation de données géographiques ou le catalogage. Le service offre les opérations suivantes : identifier un ou des toponymes dans le dictionnaire; retourner le ou les coordonnées associées. Ce service permet à un utilisateur de charger des données géographiques. Il peut s exécuter soit en ligne (en direct), soit en différé. Le chargement s effectue généralement en différé lorsque le volume des données géographiques à charger est élevé (p. ex.: chargement de données topographiques, d images à haute résolution). Il s agit d un service avec un niveau de service aux M/O ou d appui consommé par d autres services, tels le catalogage. Ce service effectue les opérations suivantes; identifier les données géographiques à charger; valider les données; exécuter des mécanismes de transfert de données; consommer le service de conversion de données au besoin. Ce service permet à un utilisateur d extraire des données géographiques à partir d actions spécifiques effectuées par l utilisateur. Tout comme le chargement de données géographiques, ce service peut être exécuté soit en ligne (en direct) ou en différé. L extraction en ligne (en direct) convient pour de faibles volumes de données alors que l extraction en différé est préférée pour de gros volumes (p. ex. images ou données topographiques). Il s agit d un service avec niveau de service aux citoyens et avec un niveau de service aux M/O qui offre l accès à un plus grand ensemble de données. Cependant, pour des raisons de performance et de fiabilité, ce service pourrait avoir des limitations d extraction qui en empêcheraient une utilisation excessive. Les opérations d extractions peuvent être réalisées de plusieurs façons : DMR 42 Plan national de géomatique (PNG)

49 par sélection graphique (polygone, ligne); par sélection descriptive à partir des attributs de la donnée géographique; par coordonnées géographiques; par thème géographique (p. ex. les courbes de niveau); par information sur les métadonnées; par produit (p. ex.: carte thématique); etc Conversion de données géographiques Ce service offre des opérations de conversion de données géographiques. Il est utilisé par des services communs tels le chargement et l extraction de données géographiques. Il s agit d un niveau de service d appui. Les opérations de conversion offertes sont les suivantes : systèmes de coordonnées; format de la donnée géographique; unités de mesure; structuration (topologie, intégration d objets, etc.); etc Géocodage de données géographiques Ce service permet d ajouter des coordonnées géographiques (longitude/latitude) à un fichier d adresses (individus, entreprises, points d intérêt, etc.). Les coordonnées permettent de positionner chaque adresse sur un fonds géographique. Il s agit d un niveau de service d appui puisqu il est appelé la plupart du temps par un autre service comme la visualisation de données géographiques. Ce service peut être appelé en deux modes d exécution : géocodage d un fichier d adresses : mode d utilisation standard du service; géocodage inverse : l opération consiste à trouver l adresse correspondante (ou la plus proche) à des coordonnées géographiques. Le service offre les opérations suivantes : identifier les données à géocoder; appliquer le mode de géocodage; produire le résultat du géocodage ou du géocodage inverse Mise à jour collaborative Ce service permet d alerter un fournisseur de données géographiques que certaines modifications doivent être apportées à ses données. Il peut être identique à ceux développés par des outils tels Google Map ou Bing. La différence, est que ce service s applique aux données géographiques de l IDGS et qu il implique un système de partenariat entre les organismes publics et privés pour la mise à jour de certaines données. Il permet aussi aux DMR 43 Plan national de géomatique (PNG)

50 fournisseurs qui s y inscrivent de recevoir des informations sur les modifications à apporter aux données géographiques qui sont sous leur responsabilité. Il s agit d un service avec un niveau de service offert à tous les citoyens mais dont l accès peut être à des groupes d intérêts restreints selon le type de donnée mise à jour. Ce service offre les fonctionnalités suivantes : «redlining» (annotation) à l écran : pour indiquer des erreurs possibles ou encore effectuer des tracés géométriques préliminaires ou envoyer des remarques jugées importantes par l utilisateur; saisie interactive : pour indiquer de façon descriptive des correctifs à appliquer avec identification automatique du demandeur, de la donnée géographique touchée et sa localisation. Il est à noter le service de mise à jour collaborative ne modifie jamais directement les données géographiques des fournisseurs. Ceci pour permettre au fournisseur des données géographiques de juger de la pertinence et de la fiabilité des mises à jour proposées Abonnement et mise à jour Ce service permet d aviser un utilisateur que des données géographiques sont disponibles ou ont été modifiées par un fournisseur. L utilisateur s abonne à la donnée géographique désirée et le service lui indique par courriel ou autre moyen de communication les modifications apportées sur ces données. Voici quelques opérations effectuées par ce service : enregistrer un abonnement sur des données géographiques; assurer le suivi des modifications aux données géographiques; communiquer avec les abonnés lors de changements Interface pour appareil mobile Ce service permet d afficher des données géographiques avec diverses technologies via un appareil mobile (ordinateur portable, tablette, téléphone intelligent). Ce service peut être offert avec deux niveaux de service : un niveau offert à tous les citoyens pour une application mobile grand public ou un niveau offert aux M/O dans le cas de besoins thématiques. Le service offre les fonctionnalités suivantes : mécanismes de transfert des données géographiques vers des solutions mobiles; mécanismes de mise à jour des données géographiques à partir d appareil mobile; interface de visualisation de données géographiques adaptée aux appareils mobiles; fonctionnalité de localisation de l utilisateur sur la carte; etc. Un exemple de service d interface fourni pour une application mobile de données géographiques est l application «Québec511» développée pour le ministère des Transports du Québec. Cette application se déploie sur des appareils mobiles et offre l accès à des cartes routières de la province de Québec. Le service positionne l utilisateur sur le réseau routier. DMR 44 Plan national de géomatique (PNG)

51 Par la suite, l application lui permet de consulter les caméras routières en temps réel pour présenter de façon visuelle l état de la circulation sur les routes importantes. Elle localise aussi les travaux routiers et offre de l information sur leur avancement. Ces informations sont fournies à l application mobile par un service d interface Création d itinéraire Ce service permet de définir un parcours entre deux lieux géographiques en utilisant les réseaux routiers du Sénégal. Il permet de définir un parcours optimal en prenant en compte plusieurs critères. Il est similaire aux services du même genre offerts par Google ou Bing Maps. Il offre des fonctionnalités uniques et uniformes qui s appuient sur les données du réseau routier sénégalais. Il s agit d un niveau de service offert à tous les citoyens mais qui pourrait être adapté pour des utilisations particulières. Voici quelques exemples d utilisation du service : mesures d urgence : parcours optimal pour atteindre un incendie à partir d une caserne de pompiers; santé : définir l itinéraire pour atteindre l hôpital le plus près; éducation : itinéraire pour atteindre l école la plus proche d une résidence; etc Information sur l infrastructure géographique Ce service permet à un utilisateur d accéder à un portail qui présente les ressources offertes par l IDGS. Il intègre des fonctionnalités d authentification et de communication (bulletin, RSS, Wiki). Le service offre également de l information sur les projets reliés aux données géographiques au Sénégal, des liens pour accéder aux services communs ou pour présenter des données géographiques, des nouvelles concernant les nouvelles tendances en géomatique, etc. Il s agit d un service de communication spécialisé dans le domaine de l information géographique de portée nationale. Il offre un niveau de service offert à tous les citoyens. Le service offre aussi les informations suivantes : les applications reliées à l IG; les nouvelles et événements géomatiques sous forme de Newsletter; un service style WIKI portant sur la géomatique au Sénégal Commande et acquisition d images Ce service permet de visualiser les images satellitaires ou aériennes disponible et de passer des commandes. Les commandes peuvent être effectuées individuellement ou prises en groupe. Ce service donne un niveau de service aux M/O. Ce service permet aux utilisateurs d accéder à un carnet de commandes. Ainsi, un mécanisme du service permet à plusieurs intervenants de combiner leurs commandes afin de réduire les coûts. Le service offre les opérations suivantes : DMR 45 Plan national de géomatique (PNG)

52 créer une commande d images dans le carnet de commandes pour une nouvelle acquisition; rechercher et suivre les commandes existantes; combiner les commandes Traitement d images Ce service permet de transformer les images géographiques dans le but d en améliorer la qualité ou d en extraire de l information. Il s agit d un service avec un niveau offert à tous les citoyens. Cependant, une version plus élaborée sera offerte aux M/O. Voici quelques opérations qui peuvent être effectuées grâce à ce service : géocodage; classification des images (p. ex.: ressources naturelles, zone agricole, etc.); filtrage pour rehausser certains éléments d une image; rehaussement des couleurs, du contraste, etc.; amélioration de la qualité des images (résolution, éclairage, contraste, etc.); détection d un objet géographique ou son absence; calculer les caractéristiques d un ou plusieurs éléments de l image; etc Laboratoire d expérimentation Ce service permet d offrir un laboratoire d expérimentation dans le but de créer des prototypes ou projets pilotes pour découvrir ou expérimenter différents produits ou applications sans devoir les acheter, les installer et les configurer. Ce service offre des environnements virtuels configurés avec des technologies géomatiques pour des besoins spécifiques. De cette façon, l utilisateur peut construire rapidement une ébauche de sa solution géographique en prototypage pour tester si sa solution est viable et convient à ses besoins. Ce service sera offert aux M/O dans un premier temps et pourra être étendu à une plus grande clientèle par la suite. Ce service offre les opérations suivantes : présenter les environnements virtuels du laboratoire; offrir du soutien technique dans l utilisation du laboratoire; offrir un accès à un environnement virtuel d expérimentation Services d infrastructure Ces services regroupent l ensemble des opérations communes pour la gestion et la mise à jour de l IDGS. Il s agit plutôt d opérations assurant le bon fonctionnement et la sécurité des du noyau de l IDGS: authentification; commerce électronique; gestion de réseaux; DMR 46 Plan national de géomatique (PNG)

53 gestions des accès et de privilèges; gestion des sessions de travail; gestion des requêtes. Du point de vue du fournisseur d une application ou d un service spécifique, ce service est étroitement associé aux outils de gestion de service, des plateformes applicatives et des systèmes applicatifs, pour lesquels des activités d administration, de développement, d entretien et de pilotage sont effectuées. 5.2 Les systèmes et services spécifiques Le modèle conceptuel a présenté le noyau de l IDGS et comment il interagit avec les nœuds thématiques propres à chaque domaine. L illustration suivante présente sommairement ces relations : Nœud thématique Nœud thématique Nœud thématique Les nœuds thématiques correspondent à des ministères et organismes qui gèrent leur propre infrastructure technologique et qui produisent, exploitent et diffusent de l IG dans leurs domaines d activités spécifiques au moyen de systèmes, d applications ou de services spécifiques. DMR 47 Plan national de géomatique (PNG)

54 Services applicatifs communs et partagés Données géographiques de référence Services communs d infrastructure Infrastructure technologique nationale Noyau de l IDGS Interopérabilité Systèmes, applications Systèmes, et services applications spécifiques Systèmes, et Données services applications géographiques spécifiques et Données services thématiques géographiques spécifiques Données thématiques géographiques Infrastructure thématiques technologique Infrastructure locale technologique Infrastructure locale Nœud thématique technologique locale Nœud thématique Nœud thématique Transport Foncier Aménagement Écologie Ressource hydrique Agriculture Géologie et mines Foresterie Utilités publiques Etc. L environnement technologique qui gère un nœud thématique est la responsabilité d un organisme spécifique. Il s agit d un environnement non fondé sur le partage de composantes. En général, les serveurs ou les postes de travail ne sont accessibles que par les membres de l organisme. Il peut s agir aussi de postes de travail autonomes opérés par des experts en géomatique. Cette catégorie de nœud se subdivise en deux sous-catégories : les nœuds thématiques basés sur une expertise locale et les nœuds thématiques basés sur un système applicatif. Les nœuds thématiques basés sur une expertise locale ont les particularités suivantes: ce sont des systèmes qui se basent sur l expertise d un ou de plusieurs super-utilisateurs qui possèdent la connaissance des données géographiques thématiques; la solution au complet se retrouve souvent installée sur le ou les postes de travail de l expert local. Elle ne peut pas être accédée par un utilisateur externe; il n y a pas de systématisation des processus de travail pour accomplir les tâches reliées au domaine géographique thématique. C est-à-dire qu il existe très peu de programmes automatisés pour effectuer le traitement ou la consultation des données. Seuls les superutilisateurs peuvent effectuer ces actions; il y a très peu de documentation détaillant les actions à effectuer pour gérer les données géographiques thématiques. Les nœuds thématiques basés sur un système applicatif reposent plutôt sur les particularités suivantes : ce sont des systèmes qui se basent sur une application géographique thématique qui automatise plusieurs opérations effectuées pour le traitement et la consultation des données géographiques thématiques; DMR 48 Plan national de géomatique (PNG)

55 les opérations effectuées par le système applicatif ne reposent pas seulement sur un groupe de super-utilisateurs. Ces opérations peuvent être effectuées par un plus grands nombre d utilisateurs puisque les processus de traitement de l information géographique thématique ont été systématisés dans une application géographique; les solutions sont hébergées sur un ou plusieurs serveurs locaux et peuvent être accédées par un grand nombre d utilisateurs internes à l organisme responsable; une documentation existe pour connaître le fonctionnement de l application et comment elle a été développée. Il n y a pas de services communs applicatifs possibles pour les nœuds thématiques, ces nœuds thématiques ne sont pas accessibles par les clientèles externes. On pourrait par contre envisager des services particuliers offerts par un organisme national comme l ADIE pour aider cette catégorie de nœuds thématiques à mieux se structurer au niveau de son expertise et de son développement : conseil en développement de système (méthodologie adaptée, partage d expertise, formation, etc.); aide pour la migration technologique de solution applicative thématique; conseil pour la documentation des systèmes et applications thématiques; etc. 5.3 Information géographique L IG est variée et couvre l ensemble des domaines d activités du pays: le cadastre et les droits fonciers; les limites administratives et frontalières; l aménagement national, régional et local; les réseaux de transport; les informations socio-économiques; les ressources hydriques; l agriculture (zonage agricole, pédologie); les ressources naturelles (forestière, minérales, énergétiques); le milieu naturel (la faune, la flore, la biodiversité et l écologie); etc. Le diagramme ci-après illustre les grandes classes d IG. DMR 49 Plan national de géomatique (PNG)

56 Structure de l IG THÉMATIQUE DE BASE IG d intervention IG de connaissance IG de référence IG de positionnement IG spécifique aux interventions de mission d un M/O, associée à la gestion et l application des lois, règlements, politiques et décisions administratives IG propre à un domaine thématique particulier et permettant entre autres de supporter des activités d intervention IG de référence topographique ou administrative Assise et contrôle de la référence géographique Les informations géographiques peuvent être d intérêt commun à l ensemble des clientèles utilisant l IDGS ou spécifiques à une thématique. Les informations géographiques de référence et de positionnement sont généralement communes. Les informations géographiques communes sont accessibles par l ensemble des clientèles sans restrictions. Les informations géographiques de thématique partageable sont également accessibles par l ensemble des clientèles mais portent sur une thématique particulière d un domaine d activités (p. ex. le cadastre, les ressources forestières). Le caractère partageable d une information géographique est établi par le producteur qui en est responsable. De plus, une donnée géographique partageable peut nécessiter des transformations de façon à en préserver l intégrité, la confidentialité ou pour en faciliter l utilisation. Cette section présente les données de l IDGS. Elles sont regroupées en trois catégories: les données géographiques de référence et communes, les données de l infrastructure et les données thématiques Données géographiques de référence Les deux types d informations géographiques de référence sont constitués de données géographiques de types vectoriel ou matriciel ainsi que des métadonnées décrivant leurs caractéristiques. Le diagramme ci-après illustre les données géographiques de référence. DMR 50 Plan national de géomatique (PNG)

57 Services applicatifs communs et partagés Données géographiques de référence Services communs d infrastructure Infrastructure technologique nationale Noyau de l IDGS Informations vectorielles: - réseaux de transport - ressources Hydriques - limites administratives - frontières - topographie - toponymie - structures publiques Imagerie: - images satellitaires - image aéroportées - vidéos Métadonnées: - catalogue - métadonnées - notification Information géographique vectorielle Ce groupe inclut les facettes suivantes: réseaux routiers: réseau routier sénégalais à différentes résolutions et les infrastructures qui lui sont associées; ressources hydriques: hydrographie (lacs, fleuves, rivières, etc.) à différentes résolutions; limites administratives et frontalières: découpages administratifs du Sénégal, ainsi que les frontières du pays; topographie : large groupe de données géographiques, notamment le relief terrestre (modèle numérique d élévation MNÉ), les points géodésiques, les zones de végétation, etc. toponymie : nomenclature des données géographiques (p. ex. nom de rue, nom de ville, code postal, adresse, etc.). structures publiques : structures d intérêt commun (p. ex. aéroports, bâtiments, etc.). Imagerie L imagerie peut provenir de plusieurs sources: images satellites : ces informations géographiques représentent des photos de la Terre prises à partir d un satellite. images aéroportées: photographies aériennes en format numérique ou numérisées et redressées à partir de leur format analogique, de sorte que chaque point respecte le système de coordonnées national du Sénégal; vidéos. DMR 51 Plan national de géomatique (PNG)

58 Métadonnées Les métadonnées décrivent les caractéristiques de l IG. Ces informations sont essentielles dans de faire connaitre et de découvrir et d accéder à l IG. Voici les groupes de données que l on retrouve dans les métadonnées : catalogue : information sur un groupe d IG, sur des produits utilisés dans l IDGS, sur des fournisseurs de données géographiques, etc. Il s agit d un référentiel de haut niveau utilisé pour alimenter le géorépertoire national. métadonnée: information décrivant les jeux de données et les services offerts (p. ex.: description, date de création, échelle, thématique, coût d acquisition, etc.). notification: information qui permet à un utilisateur de recevoir des alertes lorsque des informations géographiques sont modifiées Données communes d infrastructure Les données communes d infrastructure ne sont pas géographiques. Elles servent au bon fonctionnement de l IDGS. Ce sont des données opérationnelles qui sont gérées par du personnel technique ou des pilotes de système associés à l IDGS. Voici une description de quelques facettes de données que l on retrouve dans ce groupe de données : Sécurité : ces données permettent d authentifier un utilisateur de l IDGS, de gérer les accès aux services du noyau de l IDGS et aux thématiques associées. Commerce électronique : ces données donnent des détails sur les transactions électroniques. Ces données détaillent la transaction, les parties impliquées, le mode de paiement, la livraison, etc. Réseaux : ces données sont plutôt techniques et servent au bon fonctionnement des réseaux et des serveurs du noyau de l IDGS. Elles détaillent les serveurs et les réseaux utilisés dans l IDGS et leurs protocoles de communications pour en assurer l interopérabilité. Sessions de travail : lorsqu un utilisateur de l IDGS s est authentifié, ces données gèrent les caractéristiques propres à sa session de travail, c est-à-dire ses préférences, un historique des transactions effectuées, sa liste de contacts, etc. Requêtes : ces données conservent les requêtes fréquemment utilisées par un utilisateur et qu il souhaite sauvegarder pour les réutiliser. Ces requêtes peuvent porter sur des données géographiques ou des métadonnées Données thématiques Le diagramme suivant illustre les données géographiques thématiques de l IDGS qui s intègrent aux données de positionnement et de référence. DMR 52 Plan national de géomatique (PNG)

59 IG et domaines d activités Élections Zonage agricole Publicité des droits Sécurité publique Évaluation foncière Cadastre IG légales et fiscales IG de positionnement et de référence IG socioéconomiques IG sur les ressources naturelles et le territoire Réseaux de transport Ressources énergétiques Ressources minérales Ressources forestières Biodiversité Environnement Agriculture Aménagement régional Équipements, santé / éducation Développement économique Statistiques Aide sociale Marché du travail Ces données sont regroupées en trois grandes catégories couvrant l ensemble des données thématiques de l IDGS: IG légales et fiscales, IG sur les ressources naturelles et le territoire et IG socio-économiques. Les IG socio-économiques et les données légales et fiscales sont, dans la mesure du possible désagrégées par sexe afin de permettre des analyses d impacts selon les genres. IG légales et fiscales Cette catégorie de données repose sur un cadre législatif ou fiscal ets nécessitent un niveau de sécurité élevé. Voici quelques domaines d activités qui regroupent des IG légales et fiscales : élections; zonage agricole; droits fonciers; cadastre; sécurité publique. IG sur les ressources naturelles et le territoire Cette catégorie est composée d IG sur des infrastructures ou des ressources naturelles et physiques sur le territoire. Elle couvre aussi l aménagement de ces données. Voici quelques domaines d activités qui font partie de cette catégorie : réseaux routiers; ressources naturelles (énergétiques, minérales, forestières); biodiversité; environnement; DMR 53 Plan national de géomatique (PNG)

60 agriculture; aménagement régional. IG socio-économique Cette catégorie comprend des informations diversifiées touchant une clientèle très large. Voici quelques domaines d activités associés à cette catégorie : santé; éducation; statistiques; développement économique; aide sociale. 5.4 Projets pilotes Cette section présente les projets pilotes qui pourraient être réalisés dans l environnement d expérimentation offert par l IDGS. Ces projets pilotes concernent des ministères et organismes spécifiques. C est pourquoi il est impératif d impliquer ces structures, dès à présent, pour valider les choix et propositions et étudier avec ces structures, les modalités de mise en œuvre ainsi que l origine et la taille des ressources nécessaires. Les projets pilotes sont réalisés pour répondre à l un des trois objectifs suivants : effectuer une démonstration; expérimenter une technologie ou une solution; évaluer les impacts d une solution sur les ressources humaines, technologiques ou financières. Les projets pilotes peuvent être réalisés selon trois modes : intégration à des projets existants dans les domaines prioritaires (foncier, agriculture, etc.) afin de leur ajouter une composante géomatique et d en démontrer les avantages; projets entièrement réalisés et financés par le PNG/S; appels de partenariat et de cofinancement publics ou privés, où des organismes seraient appelés à proposer des projets. Les projets pilotes proposés sont décrits à la section suivante Délimitation du cadastre à partir d images satellitaires L IG cadastrale est essentielle pour le développement socio-économique d un État. Cette information géographique, en étant complète, à jour en permanence et accessible permettrait de combler plusieurs déficiences du système foncier sénégalais. Ce projet pilote vise à utiliser des images satellitaires à haute résolution pour délimiter les évidences d occupations du sol et obtenir un référentiel pour produire des cartes cadastrales. Voici quelques activités pouvant être comprises dans ce projet pilote: DMR 54 Plan national de géomatique (PNG)

61 sélection d une zone rurale représentative; acquisition d images satellitaires; traitement des images; validation et ajustement au terrain; production de cartes cadastrales Délimitation ou mise à jour de l occupation des terres Les problèmes de délimitation du découpage administratif peuvent causer de la confusion quant au partage de responsabilité et de propriété reliées au territoire. Ce projet pilote vise à interpréter et classifier des images satellitaires récentes pour l ensemble du pays. Ces images offrent une résolution qui permettra d identifier les infrastructures et les occupations du territoire des zones rurales habitées Suivi de l évolution du territoire Ce projet pilote consiste à effectuer une analyse temporelle en se servant d images satellitaires récentes et plus anciennes pour analyser l évolution du territoire. Ce projet pilote suivra donc les changements d occupation territoriale suivant: érosion du littoral; avancée du désert; risques environnementaux; etc Observatoire pour la réduction de la pauvreté et des inégalités La réduction de la pauvreté et des inégalités ainsi que l importance de mieux desservir les populations urbaines et rurales font partie des stratégies nationales. La géomatique, de par sa capacité à intégrer des informations géographiques avec des statistiques de différentes sources, permet de concevoir des solutions innovatrices dans ce domaine. Le projet pilote vise à mettre en place un observatoire pour la réduction de la pauvreté et des inégalités dans le pays en créant un référentiel national à partir des informations géographiques et socio-économiques recueillies par les régions dans leur plan régional de développement durable. Ce référentiel national permettra d analyser les infrastructures par région, d identifier les régions qui souffrent de carences en terme d accès à l eau, d école, de services de santé, etc. À l aide de données et d information désagrégées par sexe, le projet démontrera plus particulièrement les disparités en matière de genre dans un domaine précis, les causes et les conséquences de ces disparités. Il permettra de visualiser le statut actuel ainsi que de suivre le progrès des femmes sénégalaises dans la réalisation de leurs droits sur plusieurs plans. DMR 55 Plan national de géomatique (PNG)

62 En septembre 2011, la Banque mondiale 2 lançait une application qui crée une représentation spatiale combinant des données socioéconomiques et démographiques pour illustrer les disparités en matière de genre. Le projet pilote pourra s inspirer de cette initiative Suivi des terres agricoles L agriculture est un secteur économique important pour le Sénégal. Ce secteur est toutefois soumis à de nombreuses contraintes environnementales et naturelles qui peuvent affecter sa croissance. Le projet pilote consiste à acquérir, à traiter des images satellitaires et à les mettre en relation avec les informations géographiques communes dans le but d inventorier des cultures et d identifier les problèmes de production agricole associés. Une application spécifique dans le domaine agricole pourrait apporter les bénéfices suivants: optimisation des revenus de la récolte; préservation des sols par l analyse des cultures et des fertilisants; développement durable et économique des communautés rurales; etc Gestion de communes Ce projet pilote vise à développer une application géographique particulière pour la gestion des infrastructures d une commune représentative au Sénégal. L objectif du projet est d offrir des outils à la commune pour gérer ses opérations en y greffant des informations géographiques qui lui sont propres. Il s agit d un projet pilote qui permettra de mieux comprendre les besoins en IG des communes et offrira une opportunité de migration de la solution dans d autres communes par la suite Amélioration du réseau routier Ce projet pilote vise à améliorer l IG sur les réseaux routiers du Sénégal en se servant d un service de mise à jour collaborative. Ce projet offrira à l ensemble des citoyens la possibilité d identifier les mises à jour à apporter au réseau routier Simulation de l impact de l élévation du niveau de la mer sur les zones côtières Ce projet pilote vise à simuler l impact de l élévation du niveau de la mer sur les zones côtières du Sénégal. Il s agit d un projet de type évaluation d impact qui permettra d anticiper les problèmes d occupation du territoire et de déplacement des populations suite à diverses hypothèses. Différents scénarios pourront être testés et sauvegardés pour faciliter la prise de décision dans ce domaine Cartes scolaires et établissements de santé Ce projet pilote diffuserait aux citoyens de l IG par le Web dans le but de les informer de la proximité des écoles et établissements de santé en fonction de leurs caractéristiques. Le citoyen pourrait obtenir l information souhaitée en indiquant son adresse ou en se localisant à l écran. Il s agit d un projet de type démonstration. 2 DMR 56 Plan national de géomatique (PNG)

63 6. O R G A N I S A T I O N E T E N C A D R E M E N T 6.1 Cadre Légal Le Décret présidentiel du 6 août 2009, voir Appendice A, servira d encadrement législatif à la mise en œuvre du PNG/S. Le seul élément qui mériterait une adaptation du Décret est l obligation pour les organismes gouvernementaux d appliquer les règlements et normes qui seront définis par le GICC. Le Décret indique en effet que le GICC «peut statuer sur ces éléments». De toute manière, tous ces éléments sont déjà couverts dans les responsabilités de l ADIE qui couvrent toutes les technologies de l information. L ADIE pourra également assurer l arrimage avec les éléments non-spécifiques à la géomatique, par exemple ceux en regard de la tarification des données, des droits d'auteurs, des droits associés à l'utilisation des données, la protection physique des données, etc. 6.2 Cadre Institutionnel Afin d assurer la prise en charge des diverses activités stratégiques, tactiques et opérationnelles découlant de la mise en œuvre du PNG/S, le cadre institutionnel, déjà en place sur la base du Décret présidentiel, sera adapté de la manière suivante (voir Figure 6-1). Figure 6-1- Structure de gouvernance proposée DMR 57 Plan national de géomatique (PNG)

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