Tendances financières et monétaires au premier semestre 2015

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Tendances financières et monétaires au premier semestre 2015"

Transcription

1 Septembre 2015 Tendances financières et monétaires au premier semestre 2015 L objet de cette revue est de présenter les principaux éléments qui caractérisent l évolution de la situation de la position financière extérieure au cours du premier semestre 2015, sous l effet du choc externe. L évolution de la situation monétaire est analysée en relation avec l évolution de la liquidité bancaire et de la trésorerie publique, ainsi que l évolution de l inflation. 1. Les prix du pétrole, exprimés en dollar, ont chuté d environ 50 % au second semestre 2014, pendant que le dollar s est fortement apprécié par rapport à l euro et à d autres devises. La chute des prix du pétrole depuis mi 2014 a commencé à impacter l économie nationale à partir du quatrième trimestre 2014, le prix du pétrole s étant établi à 100,2 dollars/baril, en moyenne annuelle, contre 108,97 dollars/baril en Cette chute s est prolongée au cours du premier semestre En effet, le prix moyen du baril de pétrole est passé de 109,92 dollars/baril au premier semestre 2014 à seulement 58,23 dollars/baril au premier semestre de l année en cours, soit une baisse de 47,02 %. Cependant et en termes trimestriels, le prix moyen du baril a enregistré un léger rebond au second trimestre de 2015, atteignant 61,92 dollars/baril contre 54,31 dollars/baril au premier trimestre de cette année. Parallèlement à la chute des prix du pétrole, les quantités d hydrocarbures exportées ont baissé de 4,59 % au cours du premier semestre de 2015 comparativement à la même période de 2014, bien 1/12

2 que les quantités d hydrocarbures exportées aient progressé de 11,88 % entre le premier et le second trimestre de l année en cours. Conjuguée à la contraction des quantités d hydrocarbures exportées, l acuité de la chute des prix du pétrole s est traduite par un niveau d exportations d hydrocarbures de seulement 18,10 milliards de dollars au premier semestre 2015, correspondant à une baisse de 43,1 % par rapport au premier semestre 2014 (31,79 milliards de dollars). En termes trimestriels, les exportations d hydrocarbures ont connu une légère progression entre le premier et le second trimestre de l année en cours, passant de 8,703 milliards de dollars à 9,396 milliards de dollars, tout en restant à des niveaux largement inférieurs à ceux enregistrés au cours des deux premiers trimestres de l année passée (15,553 milliards de dollars et 16,241 milliards de dollars). Les exportations hors hydrocarbures qui ont connu une légère progression, passant de 648 millions de dollars au cours du premier semestre de 2014 à 812 millions de dollars au cours de la même période de 2015 (380 millions de dollars et 432 millions de dollars respectivement au premier et au second trimestre), demeurent structurellement faibles et en deçà du potentiel du pays en matière de diversification des exportations. Les importations de biens (fob), qui ont connu un trend haussier ces dernières années, ont baissé, leur niveau atteignant 27,086 milliards de dollars au premier semestre 2015 contre 30,134 milliards de dollars au premier semestre 2014, avec une relative stabilisation entre le premier (13,552 milliards de dollars) et le second trimestre (13,534 milliards de dollars) de l année en cours. Les importations de biens ont donc enregistré un recul de 10,11 % au premier semestre par rapport à la même période de Cette baisse appréciable entre le premier semestre 2014 et le même semestre de 2015 a concerné tous les groupes de biens, excepté les biens d équipements agricoles dont les importations se sont relativement stabilisés (+48 millions de dollars), dans un contexte d une forte dépréciation, sur la période, de l euro face au dollar américain (18,58 %). 2/12

3 Le groupe «biens de consommation non alimentaires» a enregistré la plus importante baisse en importation, passant de 5,129 milliards de dollars au premier semestre de 2014 à 4,286 milliards de dollars au premier semestre de l année en cours, soit une baisse de 843 millions. Cette baisse est due, essentiellement, à celle des importations de véhicules de tourisme (- 526,28 millions de dollars) et de médicaments (-358,02 millions de dollars). Le groupe «biens alimentaires» a connu la seconde plus importante baisse sur la période, passant de 5,583 milliards de dollars au premier semestre de 2014 à 4,896 milliards de dollars au premier semestre de 2015, soit un recul de 687 millions de dollars. Ce recul s explique, en majeure partie, par la baisse de la facture des importations de la poudre de lait (-482,69 millions de dollars ; 40,77 %) dans un contexte de baisse des cours internationaux de ce produit de 32,10 %, sur la période, selon l indice des prix de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture (FAO). Il est à signaler que les importations de céréales ont progressé de 5,85 % sur la période, passant de 1,84 milliard de dollars au premier semestre de 2014 à 1,95 milliard de dollars au cours du premier semestre de 2015, en dépit de la baisse des cours mondiaux de ce produit de 16,80 % sur la période selon l indice des prix de la FAO. Les autres groupes de produits ont connu des baisses appréciables, mais de moindre ampleur, au cours du premier semestre 2015 comparativement à la même période de l année précédente : produits semi-finis (-540 millions de dollars), énergie (-340 millions de dollars), biens d équipement industriel (-273 millions de dollars) et matières premières (-173 millions de dollars). La baisse des importations amorcée au cours du premier semestre 2015 a bénéficié, dans une certaine mesure, du bas niveau des prix des produits de base et des matières premières sur les marchés internationaux, qui avaient chuté au second semestre de l année passée. La mise en œuvre récemment de mesures visant à contenir l emballement des importations a commencé à contribuer à cette baisse 3/12

4 des importations. Ces mesures comprennent, notamment, le resserrement des exigences en matière de normes et la mise en œuvre attendue du dispositif d encadrement des importations. Parallèlement, la Banque d Algérie a procédé au renforcement des exigences en matière de détermination de la surface financière de l importateur pour les besoins de domiciliation bancaire. Elle a également réduit le ratio prudentiel des fonds propres des banques par rapport à leurs engagements au titre du commerce extérieur et a intensifié les contrôles des opérations du commerce extérieur directement au niveau des agences bancaires. Il s agit de contrôle des dispositifs des banques en matière de contrôle interne, notamment en ce qui concerne les vérifications a posteriori de la «bonne foi» des opérations avec le reste du monde. Le recul des importations de biens au cours du premier semestre 2015 n a compensé que partiellement celui des exportations d hydrocarbures. Il en a résulté un déficit de la balance commerciale de 8,18 milliards de dollars contre un excédent de 2,31 milliards de dollars au titre du premier semestre La balance commerciale a enregistré au second trimestre 2015 son troisième déficit trimestriel consécutif, estimé à 3,71 milliards de dollars après un déficit de 4,47 milliards de dollars au premier trimestre et de 2,61 milliards de dollars au quatrième trimestre de l année Par conséquent, l acuité du choc externe, conjuguée au niveau élevé des importations, a fait que le solde de la balance commerciale passe d un excédent de 2,31 milliards de dollars au cours du premier semestre de 2014 à un déficit de 8,18 milliards de dollars au cours de la même période de l année en cours. Bien qu il ait enregistré une relative stabilisation durant le premier trimestre 2015 comparativement à la même période de 2014, le déficit du poste services, hors revenus des facteurs, s est contracté au cours du premier semestre de l année en cours à 3,35 milliards de dollars contre 4,15 milliards de dollars au cours de la même période de En plus de la légère progression des exportations de services sur la période, l amenuisement de ce déficit est dû essentiellement au recul des 4/12

5 importations de services, notamment ceux liés au bâtiment et travaux publics, le transport et les services techniques. Le recul sensible de la part en production des associés de l entreprise nationale des hydrocarbures a contribué à contenir l augmentation du déficit du poste revenus des facteurs (revenus primaires) nets qui s est établi à 2,931 milliards de dollars au premier semestre de 2015 contre 2,472 milliards de dollars au cours de la même période de En revanche, l important transfert de dividendes au cours du premier trimestre de 2015 en situation de baisse des recettes au titre des revenus des facteurs a été la principale source d élargissement de ce déficit. Le poste transferts courants (revenus secondaires) nets continue d enregistrer des excédents appréciables au premier semestre 2015 (1,28 milliard de dollars), quoiqu en recul par rapport à la même période de 2014 (1,51 milliards de dollars), dans un contexte de forte dépréciation de l euro face au dollar américain. Au total, le compte courant de la balance des paiements affiche un important déficit (-13,17 milliards de dollars) au premier semestre de l année en cours, déficit dû essentiellement à la chute des prix du pétrole et des quantités exportées, d une part, et à l important transfert de dividendes, d autre part. Le compte courant avait déjà enregistré un déficit au cours du premier semestre de l année passée (-2,807 milliards de dollars), c'est-à-dire avant la chute des prix du pétrole, et qui s est élargi au second semestre à 6,63 milliards de dollars. Après avoir enregistré des excédents au premier semestre (1,48 milliard de dollars) et au second semestre (2,07 milliards de dollars) de l année passée, le compte de capital et des opérations financières enregistre un déficit au premier semestre de l année en cours (-1,216 milliard de dollars). Ce déficit reflète l important déficit atteint au premier trimestre de 2015 (-2,660 milliards de dollars) suite au transfert de 2,34 milliards de dollars au titre d une cession par des non-résidents à des résidents 5/12

6 de leurs parts dans une entreprise, contrebalancé par un excédent de 1,444 milliard de dollars au second trimestre de Au total, le solde global de la balance des paiements affiche un déficit de 14,39 milliards de dollars au premier semestre 2015 dont 10,73 milliards de dollars au premier trimestre et 3,66 milliards de dollars au second, contre un déficit de seulement 1,32 milliard de dollars au premier semestre de Par ailleurs, en dépit de la chute des prix du pétrole au second semestre 2014, le déficit global de la balance des paiements a pu être contenu à 4,56 milliards de dollars au cours de ce semestre ; le choc externe n ayant commencé à affecter l économie nationale qu à partir du quatrième trimestre de l année Corrélativement aux évolutions défavorables de la balance des paiements extérieurs, le déficit record atteint au premier semestre 2015 conjugué à l effet de valorisation négatif, a fait que les réserves officielles de change (hors or) se sont fortement contractées, s établissant à 159,027 milliards de dollars à fin juin 2015 (178,938 milliards de dollars à fin décembre 2014) et 193,269 milliards de dollars à fin juin Cela indique une forte contraction des réserves officielles de change entre fin juin 2014 et fin juin 2015 (-34,242 milliards de dollars), en raison de l impact du choc externe sur la balance des paiements extérieurs de l Algérie depuis le quatrième trimestre Cependant, le niveau des réserves de change reste adéquat pour faire face au choc externe en situation de très faible dette extérieure (3,353 milliards de dollars à fin juin 2015). L impact du choc externe de grande ampleur sur les fondamentaux a induit une dépréciation de 22 % du cours moyen du dinar contre le dollar américain au premier semestre 2015 par rapport au même semestre de l année passée. Le cours du dinar s est, par contre, légèrement apprécié (0,60 %) par rapport à l euro. Cependant, le taux de change effectif réel du dinar algérien à juin 2015 reste apprécié par rapport à son niveau d équilibre de moyen terme, en situation d élargissement du différentiel d inflation et de tensions sur les marchés des changes. Celles-ci 6/12

7 impactent significativement les cours de change des pays émergents et en développement. Afin de prévenir toute appréciation du taux effectif réel dommageable pour la stabilité macroéconomique à moyen terme, la relative flexibilité du cours du dinar sur le marché interbancaire des changes permet d absorber, en partie, l effet de la chute des prix du pétrole. Les interventions de la Banque d Algérie sur ce marché s inscrivent dans cet objectif stratégique. 2. Les finances publiques subissent l impact de la chute des prix du pétrole depuis mi L impact du choc externe sur les finances publiques, fortement tributaires de la fiscalité pétrolière, se reflète dans le creusement du déficit budgétaire et l érosion des ressources du Fonds de régulation des recettes. Sous l effet de la baisse des recettes de la fiscalité pétrolière, la capacité de financement du Trésor s est contractée de 747,4 milliards de dinars au second semestre de 2014, passant de 5235,6 milliards de dinars à fin juin 2014 à 4488,2 milliards de dinars à fin décembre Les ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) ont été largement entamées pour couvrir le déficit global du Trésor qui s est fortement creusé en 2014 par rapport à l année Ainsi, l encours du FRR s établissait à 4408,5 milliards de dinars à fin décembre 2014 contre 5155,9 milliards de dinars à fin juin La tendance au creusement du déficit global du Trésor et à l érosion des ressources du FRR s est accentuée au premier semestre 2015, en contexte de faiblesse des revenus de la fiscalité pétrolière liée à la faiblesse persistante des prix du pétrole, et de dépenses budgétaires toujours élevées. En effet, les recettes de la fiscalité pétrolière ont atteint 1254,9 milliards de dinars à fin juin 2015 contre 1518,3 milliards de dinars au second semestre de 2014 et 1870,0 milliards de dinars au premier semestre de la même année. Corrélativement, le solde global du Trésor s est détérioré davantage, pour atteindre un déficit de 902,8 milliards de dinars à fin mai 2015 contre un niveau de 463,0 milliards de 7/12

8 dinars au premier semestre de En conséquence, les ressources du FRR ont chuté à 3441,3 milliards de dinars à fin juin Au total, les ressources du FRR ont subi une érosion drastique de l ordre de 1714,6 milliards de dinars entre fin juin 2014 et fin juin 2015, soit une réduction de 33,3 % en l espace de douze mois, après plusieurs mois d efforts soutenus d épargne budgétaire. Parallèlement, l encours des émissions des valeurs d Etat par voie d adjudication sur le marché monétaire est passé 775,11 milliards de dinars à fin décembre 2014 à 844,19 milliards de dinars à fin juin 2015, pendant que les obligations de rachat ont été remboursées à hauteur de 60,1 milliards de dinars au cours du semestre sous revue. 3. En situation de déficit de la balance des paiements extérieurs et de creusement du déficit budgétaire, la situation monétaire au premier semestre 2015 se caractérise par une stabilisation de la masse monétaire M2 (0,04 %) comparativement au rythme réalisé au même semestre de l année passée (7,68 %). Après une contraction au premier trimestre (-1 %), le premier semestre 2015 a pu été clôturé avec une faible progression des liquidités monétaires et quasi monétaires, en dépit de la forte baisse des dépôts bancaires à vue au niveau des banques (-10,10 %). La contraction plus prononcée des dépôts du secteur des hydrocarbures (-14,09 %) confirme l acuité de la chute des prix des hydrocarbures. Par contre, la quasi monnaie (dépôts à terme en dinars et dépôts en devises) a progressé de 5,46 % au cours du semestre sous revue contre 6,34 % au premier semestre En dépit de la poursuite de la progression de la monnaie fiduciaire (5,27 %), qui représente par ailleurs 28,2 % de M2 à fin juin 2015, la contraction des dépôts bancaires à vue a été d une telle ampleur que la masse monétaire M1 a enregistré une décroissance de 2,27 %. Contrairement à la contraction de la masse monétaire au sens de M1, l agrégat monétaire M2 hors dépôts des hydrocarbures s est accru de 0,95 %. Cela signifie clairement que la contraction des ressources au premier semestre 2015 provient exclusivement de l ampleur du choc externe sur l économie nationale. Dans cette conjoncture de choc 8/12

9 externe et de contraction corrélative de ressources, l évolution de la structure de la masse monétaire M2 montre une augmentation au premier semestre 2015 de la part relative de la monnaie fiduciaire à 28,2 % à juin 2015 (27,8 % à fin mars 2015 et 26,8 % à fin 2014). Cette composante de l épargne financière des ménages et entreprises constitue une opportunité pour les banques, en termes de renforcement de l intermédiation financière. Aussi, pour atténuer l impact du choc externe sur leurs moyens d action à partir de l année en cours, les banques doivent drainer une fraction de la monnaie fiduciaire en circulation en proposant de nouveaux produits financiers et des taux de rendements attractifs. Cela s inscrit dans le nécessaire développement de l inclusion financière au moyen notamment de services bancaires de base de qualité, portés par des systèmes de paiements modernes. En effet, une des missions normatives des banques de la place est de développer leurs ressources à terme, dédiées au financement de la croissance économique. L analyse des contreparties de la masse monétaire fait ressortir une forte diminution des créances nettes de l Etat sur le système bancaire (-50,93 %) au premier semestre 2015, soit à un rythme annuel très élevé par rapport à l année Cela confirme le creusement significatif du déficit des opérations du Trésor, en situation de maintien du profil des décaissements au titre des dépenses publiques en dépit du choc externe. Malgré la contraction des ressources corrélative à ce choc, les crédits à l économie ont poursuivi leur progression au cours du semestre sous revue, au rythme de 8,70 % (4,33 % au premier trimestre) contre 11,72 % au premier semestre Ce rythme ne semble pas être soutenable sans recours de certaines banques au refinancement auprès de la Banque d Algérie. Par secteur juridique, les crédits accordés au secteur public ont progressé de 8,55 % au premier semestre 2015 contre 8,58 % au secteur privé. En conséquence, la part des crédits accordés au secteur privé s est stabilisée au premier semestre pour s établir à 48 % à fin juin 2015, en situation de contraction de la liquidité bancaire. 9/12

10 A fin juin 2015, la liquidité globale des banques s établit à 2104,96 milliards de dinars (2186,83 milliards de dinars à fin mars 2015) contre 2730,88 milliards de dinars à fin décembre Ainsi, le premier semestre 2015 a enregistré une forte contraction de la liquidité bancaire (- 625,92 milliards de dinars) due à la forte baisse des dépôts du secteur des hydrocarbures, même si les secteurs hors hydrocarbures ont enregistré une contraction au premier trimestre. Bien que l excès de liquidité bancaire soit en baisse au premier semestre 2015, la Banque d Algérie continue à résorber cet excès de liquidité sur le marché monétaire. A fin juin 2015, un montant de 996,90 milliards de dinars a été résorbé dont 679 milliards de dinars au moyen des «reprises de liquidité». Le montant laissé par les banques en comptes courants totalise 1108,07 milliards de dinars à fin juin 2015, montant supérieur à l objectif de constitution des réserves obligatoires pour la période allant du 15 juin au 14 juillet 2015 (1035,26 milliards de dinars). Sous l effet de la contraction de la liquidité de certaines banques, le marché monétaire interbancaire a enregistré une augmentation des montants échangés, soit 370,50 à fin juin 2015 (315,50 milliards de dinars à fin mars 2015) contre 96,5 milliards de dinars à fin décembre Aussi, face à l amenuisement de l excès de liquidité et dans le but de dynamiser davantage le marché monétaire interbancaire, la Banque d Algérie a commencé à réduire graduellement les reprises de liquidité. Il est attendu un retour des banques et établissements financiers au refinancement auprès de la Banque d Algérie, notamment via le réescompte, avant la fin de l année en cours. 4. La liquidité globale des banques qui a mieux résisté au choc externe au second semestre 2014, s est contractée au premier semestre en situation d inflation à la hausse depuis septembre 2014, après le processus de désinflation entamé en février Le taux d inflation, en moyenne annuelle, est passé de 1,60 % à septembre 2014, à 2,92 % à décembre 2014, pour atteindre 4,97 % à juin 2015 (4,06 % à mars 2015), la plus forte hausse annuelle depuis 21 mois. 10/12

11 Pour ce qui est de l indice national, le taux d inflation est passé de 3,82 % à décembre 2014 à 4,62 % à mars 2015, pour clôturer le premier semestre 2015 à 5,18 %, en moyenne annuelle. En termes de contribution à l inflation globale en moyenne annuelle à juin 2015, la plus grande contribution revient au groupe «alimentation et boissons non alcoolisées» dont le poids relatif est de 43,1 %, à hauteur de 61 %, en hausse de 19,11 points de pourcentage en un an. Les services, quant à eux, contribuent à hauteur de 15,06 % à l inflation globale, en recul de 34,24 points de pourcentage par rapport à juin Les biens manufacturés participent pour 23,94 % à l inflation globale, soit une augmentation de 15,13 %. Trois des huit groupes de produits contribuent conjointement à près de 79,58 % à l inflation globale, à savoir les groupes «alimentaire», «habillement-chaussures» et «divers», pour un poids cumulé de 59,18 % du panier global. L inflation des produits agricoles frais représente 72 % de l inflation alimentaire et 43,92 % de l inflation globale, en hausse de 2,1 points de pourcentage par rapport à décembre Dans le groupe alimentaire, les sous-groupes «Pommes de terre», «Légumes» et «Fruits» ont une contribution cumulée de 66,24 %, pour un poids relatif total de 19,59 %. Le sous-groupe «pommes de terre» contribue le plus à la fois à l inflation globale et à l inflation alimentaire, à hauteur de 19,10 % et 31,31 % respectivement, pour des poids respectifs de seulement 1,48 % et 3,43 %. En glissement annuel, à juin 2015 par rapport à juin 2014, l inflation des prix à la consommation a atteint 4,5 %, en hausse de 1,72 point de pourcentage. En glissement périodique, au cours des six premiers mois de l année 2015, les prix ont augmenté de 5,32 %, en hausse de 4,11 points de pourcentage, une inflation tirée principalement par celle de l alimentaire (6,59 %) et notamment celle des produits agricoles frais (9,23 %) et, en particulier, les prix de la pomme de terre (58,73 %) et légumes (14,68 %). 11/12

12 En juin 2015, le taux d inflation en moyenne annuelle de l indice des prix à fort contenu d import, d un poids de 23,4 % de l indice des prix à la consommation, a atteint 2,75 % (1,41 % à mars 2015), en hausse de 4,31 points de pourcentage en une année correspondant à une augmentation de 4 % en glissement annuel. Par contre, l inflation des prix réglementés est de seulement 1,5 %, en glissement annuel à juin L inflation sous-jacente (hors produits alimentaires), en moyenne annuelle, a atteint 3,67 % à juin 2015 (2,88 % à mars 2015) contre 2,04 % à décembre Celle mesurée hors produits agricoles frais, au taux modéré de 3,63 %, reste inférieure à l'inflation globale depuis octobre L inflation structurelle poursuit sa tendance croissante pour le 9ème mois consécutif, tout en restant inférieure à l inflation globale. Enfin, compte tenu des évolutions divergentes de l inflation en Algérie par rapport à celle de ses partenaires, le différentiel d inflation en moyenne annuelle, en défaveur de l Algérie, s établi à 3,17 points de pourcentage à juin /12

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties IEOM RAPPORT ANNUEL 2008 3C HAPITRE 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties 54 3 < L ÉVOLUTION MONÉTAIRE EN 2008 L ÉVOLUTION

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE PAR LES AUTORITES MONETAIRES SECTION 1 : LA CREATION MONETAIRE A Acteurs et modalités de création monétaire : La création monétaire consiste à accroître la quantité de

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC Commission de la CEMAC Département des Politiques Economique, Monétaire et Financière Direction des

Plus en détail

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC Rabat, 19 octobre 21 M. Ahmed HAJOUB Adjoint au Directeur du Trésor et des Finances Extérieures chargé du pôle macroéconomie I- Consolidation budgétaire: expérience

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE 26 février 2015 Résultats de l exercice 2014 Groupe SEB : Des performances opérationnelles solides Des devises pénalisantes 1 Ventes de 4 253 M en croissance organique* de + 4,6 % Croissance organique*

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

PERTES ET BENEFICES DE CHANGE

PERTES ET BENEFICES DE CHANGE ANALYSE DE L EXECUTION DU BUDGET DE L ETAT PAR MISSION ET PROGRAMME EXERCICE 2012 COMPTE D OPERATIONS MONETAIRES PERTES ET BENEFICES DE CHANGE MAI 2013 Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices

Plus en détail

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC Commission de la CEMAC Département des Politiques Economique, Monétaire et Financière Direction des

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard Note de synthèse : Les avantages et les inconvénients d une politique de changes flexibles La politique de change

Plus en détail

Préambule Autodiagnostic 1) QRU - La Banque centrale est : 2) QRU - L encadrement du crédit était une technique :

Préambule Autodiagnostic 1) QRU - La Banque centrale est : 2) QRU - L encadrement du crédit était une technique : Préambule Nous vous proposons en préambule d estimer votre niveau de connaissances bancaires et financières en répondant à cet auto diagnostic. Que celui-ci vous soit prétexte à valider et à approfondir

Plus en détail

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE 2015 UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE Activité : reprise modérée Emploi : contraction des effectifs Contrairement à leurs prévisions de novembre dernier, les PME de la région anticipent un développement

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire Réunions publiques janvier 2013 Présentation du Débat d Orientation Budgétaire 7 février 2011 LE CONTEXTE Une économie mondiale très ralentie En zone Euro : des incertitudes autour de la crise de la dette

Plus en détail

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Mercredi 16 mai 2012 Sommaire : Introduction > Un premier trimestre 2012 impacté par des éléments exceptionnels > Une dynamique commerciale

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Quel rôle pour la Banque de France depuis l avènement de l euro?

Quel rôle pour la Banque de France depuis l avènement de l euro? Florian Colas Conférence d économie approfondie Note sur un point technique, élaborée à partir d un entretien avec Madame Claudine Cortet, Conseiller auprès du Directeur général des Etudes et Relations

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Tableau de bord des indicateurs macro-économiques mai 2015 Table des matières Présentation générale Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Comptes et agrégats de la nation.... 2 Valeur ajoutée réelle

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

Croissance à crédit. Vladimir Borgy *

Croissance à crédit. Vladimir Borgy * Croissance à crédit Vladimir Borgy * p. 5-15 L économie mondiale a connu en 2004 une conjoncture exceptionnelle, la croissance annuelle au rythme de 5 % est la plus forte enregistrée depuis 1976 et résulte

Plus en détail

Partie 2 : Qui crée la monnaie?

Partie 2 : Qui crée la monnaie? Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n

Plus en détail

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 Sommaire I - Le rôle prépondérant des marchés financiers I.1 - Financiarisation de l'économie mondiale I.2 Lien avec l'entreprise

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010

INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Communiqué de presse TORONTO, le 5 août 2010 INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Bénéfice net d exploitation par action en hausse de 34 % en raison de l amélioration

Plus en détail

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Banque de la République d Haïti Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Table des matières Avertissement...5 I- Statistiques monétaires et financières Tableau 1.1 Principaux indicateurs monétaires...10

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES Octobre 2011 Gabriela TURCATTI Jordi GUILLO SOMMAIRE IMMOBILIER SUISSE 3 CATÉGORIES L immobilier résidentiel 4 L immobilier commercial 5 L immobilier de bureau 5

Plus en détail

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) En vue d éclairer l opinion publique tunisienne, initiée et non initiée, sur l opportunité de l émission obligataire

Plus en détail

ORGANIGRAMME. Conseil d'administration. Administration. Caisse. Contrôle de Crédit. Monnaie et Analyse Économique. Affaires Internationales

ORGANIGRAMME. Conseil d'administration. Administration. Caisse. Contrôle de Crédit. Monnaie et Analyse Économique. Affaires Internationales ORGANIGRAMME Conseil d'administration Unité d'audit Interne Attachés à la Direction Générale Administration Ressources Humaines Comptabilité/Budget Support Informatique Affaires Juridiques Contentieux

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

ECONOTE N 18. Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS

ECONOTE N 18. Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS N 18 JUIN 213 ECONOTE Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS COURANTS SE DÉGRADE-T-IL DEPUIS PLUS DE 1 ANS? Le solde extérieur courant de la France

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 13 mai 2009 7h00 Résultat net de EUR 251 millions au 1 er trimestre 2009 Ratio Tier 1 de 10,7 % et core Tier 1 de 9,8 % Faits

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

Wali. Directeur général. commissaire Du gouvernement. conseil. M. Abdellatif JOUAHRI. M. Abdellatif FAOUZI. M. Le Wali. M. Le Directeur Général

Wali. Directeur général. commissaire Du gouvernement. conseil. M. Abdellatif JOUAHRI. M. Abdellatif FAOUZI. M. Le Wali. M. Le Directeur Général EXERCICE 2014 Wali M. Abdellatif JOUAHRI Directeur général M. Abdellatif FAOUZI commissaire Du gouvernement conseil M. Le Wali M. Le Directeur Général M. Abdellatif BELMADANI M. Mohammed BENAMOUR Mme

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE Juin 2014 1 TABLE DES MATIERES Résumé... 5 INTRODUCTION...

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

CUSTOM SOLUTIONS SA RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION SUR LA GESTION DU GROUPE. Sociétés Forme Pays d immatriculation

CUSTOM SOLUTIONS SA RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION SUR LA GESTION DU GROUPE. Sociétés Forme Pays d immatriculation CUSTOM SOLUTIONS SA Société anonyme au capital de 4.863.050 Siège Social : 135, avenue Victoire Z.I. de Rousset-Peynier 13790 ROUSSET RCS AIX EN PROVENCE B 500 517 776 RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION

Plus en détail

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie I. Le financement de l'économie Financement = fait d'apporter des fonds à un individu, une entreprise, ou à soi-même. A) Les différents types de financement

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent

Plus en détail

CHAPITRE V : SYSTEME BANCAIRE, ET INTERMEDIATION

CHAPITRE V : SYSTEME BANCAIRE, ET INTERMEDIATION CHAPITRE V : SYSTEME BANCAIRE, ET INTERMEDIATION Le cadre légal de l'activité bancaire, conforté par l'ordonnance n 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit, a permis l'émergence progressive

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

CHAPITRE VI : INTERMEDIATION DU SECTEUR BANCAIRE

CHAPITRE VI : INTERMEDIATION DU SECTEUR BANCAIRE CHAPITRE VI : INTERMEDIATION DU SECTEUR BANCAIRE L ordonnance n 10-04 du 26 août 2010, modifiant et complétant l ordonnance n 03-11 relative à la monnaie et au crédit, stipule que la Banque d Algérie est

Plus en détail

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Jean-Christophe BERGE Tél : 01 55 34 40 13 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : jcberge@fcl.fr Ville de Gisors 24 juin 2014 87 rue St-Lazare

Plus en détail

Stratégie de gestion de la dette 2006-2007

Stratégie de gestion de la dette 2006-2007 Stratégie de gestion de la dette 2006-2007 Stratégie de gestion de la dette 2006-2007 Ministère des Finances Canada Department of Finance Canada Sa Majesté la Reine du chef du Canada (2006) Tous droits

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Les dépenses et la dette des ménages

Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages

Plus en détail

Table des Matières. 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) Finances Publiques. (sources : BRH / MEF)

Table des Matières. 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) Finances Publiques. (sources : BRH / MEF) Table des Matières 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) 6 Finances Publiques (sources : BRH / MEF) 7 Secteur réel (sources : IHSI / BRH / EDH) 10 Secteur externe (sources : BRH / AGD / Maison

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

Bonne tenue de l activité au premier semestre 2009

Bonne tenue de l activité au premier semestre 2009 Paris, le 27 août 2009 Bonne tenue de l activité au premier semestre 2009 Croissance organique hors essence et effet calendaire de +1,3% Quasi-stabilité de la marge d EBITDA en organique Résistance des

Plus en détail

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le tableau de bord trimestriel Le bilan de l année 2014 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers ENSEMBLE DES MARCHÉS - Prêts bancaires (taux

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

1 LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE

1 LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE. La situation économique dans la zone euro 0 0.. Les décisions de politique monétaire 0..2 Les marchés obligataires..3 Le marché

Plus en détail

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014 Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE

RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE 2014 RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE Rapport adressé à Monsieur le Président de la République et au Parlement par Christian Noyer, gouverneur Sommaire La Banque de France a fait appel à des métiers

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Quels enseignements de l expérience française (1983-1990)

Quels enseignements de l expérience française (1983-1990) Développement des marchés de capitaux Quels enseignements de l expérience française (1983-1990) Séminaire de clôture Tunis, le 23 mai 2013 Françoise Drumetz Directeur de la coopération extérieure CONTEXTE

Plus en détail