SYNTHESE DE L ATELIER «EDUCATION»

Documents pareils
Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques

SAINT JULIEN EN GENEVOIS

Stratégie Régionale. envers les Jeunes. l Artisanat

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

Projet Pédagogique. - Favoriser la curiosité intellectuelle par le partage des connaissances, des cultures et des échanges.

PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE

L Académie des Dalons

Bilan de la concertation sur le PEDT

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?

RÉSULTAT DISCIPLINAIRE RÈGLE DE RÉUSSITE DISCIPLINAIRE Programme de formation de l école québécoise Secondaire - 1 er cycle

Préparer la formation

Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée

(CC )

I/ Présentation de notre association et de notre programme

ANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE

Ecole erber. Dossier de Presse. Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole Kerber. Une école indépendante, laïque et gratuite

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment

LIVRET DE SUIVI SCOLAIRE ET DE PROGRÈS

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

Le rétablissement de la pleine citoyenneté par la recherche-action participative

1 Travailler dans le secteur social

3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212)

PROGRAMME DE MENTORAT

Le Conseil Régional de Lorraine

LIVRET D ACCUEIL 2SEN

Profil du programme. 2 Synapse Center version : 2.0

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

L IDEX DE TOULOUSE EN BREF

Les services en ligne

La Stratégie visant la réussite des élèves et l apprentissage apprentissage j usqu jusqu à l âge g d e de ans

Section des Formations et des diplômes

Pourquoi et comment les collectivités locales associent d autres acteurs à la définition et à la mise en œuvre d actions publiques?

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs

CONSEIL DES MINISTRES

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat

Rapport d évaluation du master

LA JEUNESSE. l es sen LA VILLE QUI NOUS RESSEMBLE, LA VILLE QUI NOUS RASSEMBLE

Programme Bourses Diversité et Réussite

RÉSEAU D ACTION PROFESSIONNELLE CSQ

APPEL À CANDIDATURES CONCOURS. PRIX NATIONAL «Ethique et Sport scolaire»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Petite enfance : des droits pour ouvrir à la citoyenneté?

Devenez expert en éducation. Une formation d excellence avec le master Métiers de l Enseignement, de l Education et de la Formation

CONTRIBUTION DU CONSEIL DES CENTRES DE FORMATION DE MUSICIENS INTERVENANTS (CFMI)

ORIENTATIONS DES ACTIONS SOCIO-EDUCATIVES DU CEL

REMISE A NIVEAU SCIENTIFIQUE Accessible à tous les baccalauréats

Concours & Talent show

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Journée contributive n 1 : Croissance, innovation, disruption Junior ESSEC 28/11/2014

MIEUX APPRENDRE POUR MIEUX RÉUSSIR

Dép. 75 «Service d Accueil de Jour»

Séminaire «L éducation non formelle, un projet pour les habitants dans la cité»

TOUR DE FRANCE NOUVEAU DIALOGUE FORUM-DEBAT POITIERS

Présentation d Educanet Tunisie

Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions

Lundi. Mardi Mercredi. Jeudi. Vendredi. LeS nouveaux rythmes à l école primaire. Exemples d emplois du temps

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014

CONFERENCE DE PRESSE > LANCEMENT DU «MANIFESTE POUR UNE SOCIÉTÉ POSITIVE»

Contribution des TICE à l évolution du système éducatif. Anne-Marie BARDI IGEN honoraire

Conseil de Quartier. Malcense - Egalité

Programme de la formation. Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

Projet : Ecole Compétences Entreprise ECONOMIE TECHNICIEN/TECHNICIENNE EN COMPTABILITE

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

Le nouveau programme Investir dans l éducation, la formation et la jeunesse en Europe.

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

FONDATION L ÉCHIQUIER DE LA RÉUSSITE. Fondation sous l égide de la Fondation de France

L enseignement scolaire en France

POLITIQUE INTERCULTURELLE

Une École juste pour tous et exigeante pour chacun PROJET DE LOI POUR LA REFONDATION DE L ÉCOLE DOSSIER DE PRÉSENTATION

ENTRE LES MURS : L entrée en classe

17 19, avenue Eugène Pelletan - BP VITRY-SUR-SEINE CEDEX Internet : epin@epin.fr SAS

Projet d établissement

Offrez un avenir international à vos enfants

Programme Opérationnel Européen Fonds social européen FICHE ACTION

UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2. Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer

STAGE : TECHNICIEN EN INFORMATIQUE

Intervention de M. de Lamotte, président de la section sur l école et son interdépendance avec le marché

N ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique

LE PROGRAMME DES CLASSES DE BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EN FRANÇAIS

Rapport d évaluation de la licence

La démarche de projet en éducation et promotion de la santé : Comment passer d une idée à sa mise en action?

STAGIAIRE. Collège Jean Rogissart - Nouzonville ENTREPRISE OBJECTIFS DU STAGE. STAGE DE DECOUVERTE 3 ème. Nom : Prénom : Classe :

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

La participation citoyenne et la politique locale

ORGANISER UNE EXPOSITION DE PRODUCTION D ELEVES OU DES REPRESENTATIONS EXPOSER QUOI?

Dossier de presse «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ»,

Vu la circulaire n du 8 septembre 2003 relative aux modalités d accueil en milieu professionnel des élèves mineurs de moins de seize ans :

MASTER Mention MEEF. «Métiers de l Enseignement, l Education et la Formation Second Degré». Spécialité : HISTOIRE-GEOGRAPHIE

ère année et 2 ème année

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?

EUROPE-INTERNATIONAL. Isabelle Compagnie Chef du Service International Union des Villes et Communes de Wallonie

Choix de cours

Transcription:

COMITE DE STRASBOURG SYNTHESE DE L ATELIER «EDUCATION» Méthodologie et base de réflexion : Avec près d une quarantaine de participants, d horizons, d âges, d engagements et de professions différents nous nous sommes réunis afin de réfléchir et proposer autour de l enjeu majeur qu est celui de l éducation. A partir des constats énoncés dans la synthèse «Agis pour la France» et des données statistiques de l OCDE, du classement PISA nous avons lancé nos échanges à partir de trois questions introductives : - Primaire et collège : quels objectifs? Quelle organisation? - Comment orienter les élèves de façon efficace et pertinente? - Comment restaurer l excellence et la compétitivité de l enseignement supérieur français? Chaque participant a été amené à énoncé les enjeux prioritaires pour lui de cette thématique et à formuler des pistes de solutions ou mesures à mettre en œuvre. Ces différentes interventions permettant au débat de naître entre l ensemble des participants à l atelier. 4 CONSTATS : 1. Redonner à l Ecole et à l Education un sens, une mission : L Ecole et l Education ne sont plus lisibles. Il y a le sentiment que l on est plus assez exigeant vis-à-vis d elle sur ce qui relève de ses missions essentielles : savoirs fondamentaux, instruction civique et qu au contraire on lui en demande trop sur ce qui relève de l éducation parentale ou de la formation personnelle de l individu. Pour beaucoup le système éducatif français apparaît comme une collection de mesures, de réformes, de dispositifs sans colonne vertébrale, sans un objectif affiché, sans sens et sans feuille de route. L Ecole doit servir un projet de société, un projet de communauté nationale. Il faut fixer l objectif et construire à partir de lui les moyens de l atteindre. Il faut également insister à nouveau sur les valeurs fondamentales de l Ecole qui entourent l apprentissage : le travail, le mérite, l ouverture d esprit, la construction de l esprit critique, l ouverture à l autre et le respect, l adaptabilité, la sociabilité. 2. L Ecole n est plus le lieu de transmission des fondamentaux : Il est apparu nettement comme prioritaire de refaire de l Ecole, et notamment au niveau primaire le lieu d apprentissage et de transmission des fondamentaux : lecture, écriture, calcul. Savoir bien lire dès le plus jeune âge est fondamental pour la poursuite du cursus scolaire dans les meilleures conditions et la réussite. Les méthodes d apprentissage doivent également être réinterrogées à la lumière des résultats (débat notamment entre méthode syllabique et méthode globale). L enseignement primaire est le parent pauvre du système scolaire français par rapport au secondaire et au supérieur alors qu il détermine le reste de la scolarité. Il faut redonner au primaire ses lettres de noblesse et construire un véritable plan national de lutte contre l illettrisme dans les quartiers en difficulté. 3. L abandon face aux enjeux de mixité et d autorité : 1

Il a été partagé que l Ecole ne pouvait remplir sa mission de transmission des savoirs et de formation de l ensemble des futurs citoyens que si elle reposait sur la mixité et jouissait du calme et de l autorité nécessaire pour mener à bien son œuvre. La perte de l ordre en classe, du respect envers les enseignants sont identifiées comme les principales menaces à l égalité des chances. Car c est bien là où la perte d autorité et le laxisme sont le plus forts que les élèves sont les plus pénalisés. L ordre et le respect passent par la mixité sociale des établissements mais également par une meilleure coordination des acteurs qui font l Ecole : personnel enseignant, parents d élèves, associations, élèves. La place des parents aux côtés de l Ecole, des enseignants et surtout de leurs enfants est en effet un enjeu fondamental. Il faut d un côté rétablir le respect des parents vis-à-vis du corps pédagogique et de ses décisions et de l autre construire un vrai système d échanges et d objectifs partagés entre le système éducatif et les familles. A travers cette thématique se dessine celle du désengagement croissant et dangereux dans certains pans de la société et quartiers difficiles des parents vis-à-vis de la réussite scolaire de leurs enfants. 4. Une Ecole et un système éducatif qui peinent à s inscrire dans leur temps et dans leur environnement : Il est apparu comme essentiel que l Ecole et notre système éducatif puissent aborder les évolutions de notre société et les évolutions technologiques, notamment dans le cadre de la mondialisation, d une façon moins superficielle et davantage articulée avec les objectifs pédagogiques et les besoins des élèves. Cet enjeu apparaît sur plusieurs sujets : - L apprentissage des langues étrangères, de l ouverture à l étranger et notamment dans les zones frontalières où la présence du voisin n est pas prise en compte dans le programme pédagogique et la préparation des élèves à l entrée dans la vie professionnelle. A titre d exemple à l heure où la France supprime les classes bi-langues, y compris dans les zones frontalières, le Land de Sarre en Allemagne vient de rendre obligatoire l apprentissage du Français et vise une population totalement bilingue d ici 2050. - Le numérique dont les enjeux sont essentiels mais qu il s agit de maîtriser en termes d apprentissage et d apport pédagogique au-delà de l aspect superficiel ou gadget des simples outils. Il faut former les enseignants et mener une véritable recherche d usage car le numérique est un vecteur et non une fin en soi. - Le sport et les activités artistiques sont aujourd hui souvent vues comme incompatibles avec la réussite scolaire alors qu ils devraient au contraire l amplifier et la renforcer. Le sport-étude, notamment dans le supérieur relève aujourd hui du sacerdoce, le modèle anglo-saxon qui sait allier excellence universitaire et sportive et artistique dessine des pistes d évolution pour le système français. Créer des ponts entre les études et les passions et talents des élèves ne peut qu être bénéfique. - Le service public de l orientation scolaire et professionnelle qui n est plus du tout en adéquation avec les enjeux actuels du marché du travail et les difficultés que peuvent rencontrer les jeunes dans la construction de leur projet professionnel et de vie. VERBATIM : «La lecture doit redevenir le socle, la connaissance de base de notre système éducatif» Emmanuel «On en demande trop à l école, il faut se concentrer sur l essentiel» Jean-Georges «L éducation apporte la citoyenneté et la civilisation» Bornia «Le numérique est encore trop gadget dans l éducation, il faut donner au numérique un vrai but pédagogique» Thibaud «L école doit véhiculer l interculturel mais aussi l intergénérationnel pour préparer au futur» Jean-Luc «Il nous faut une vision dans l éducation qui se traduit par une vision de la société» David «La France est le pays où l origine socio-économique conditionne le plus la réussite scolaire» Léandra 2

«Le laxisme tue l égalité des chances à l école. Pour respecter l égalité des chances il faut plus de sévérité et d exigence dans l intérêt des élèves». Thierry PROPOSITIONS : Certaines des propositions formulées au cours de l atelier sont plus abouties ou ambitieuses que d autres, certaines visent essentiellement à donner une direction, toutes participent d une volonté de susciter la réflexion et l action. Apprentissage des fondamentaux et réussite : - Faire de l apprentissage de la lecture la priorité de l enseignement primaire et la condition sine qua non du passage au collège. Cette mesure pourrait être accompagnée de la mise en place d une évaluation à la fin du primaire afin de s assurer de la maîtrise des fondamentaux pour autoriser le passage au collège. - Mettre en place des systèmes d accompagnement des meilleurs élèves, notamment dans les établissements de moins bon niveau pour leur offrir toutes leurs chances et en parallèle avoir des mécanismes de remise à niveau hors temps scolaire pour ne pas tirer l ensemble des classes vers le bas. - Renforcer l apprentissage des matières où l élève est bon pour le valoriser et l encourager et créer un effet d entraînement sur les matières où il a plus de difficultés. Mixité : - Expérimenter des méthodes de promotion de la mixité sociale : tirage au sort pour l affection des élèves, systèmes de «Busing» ou internats d excellence par exemple. - Jumeler les établissements des zones sensibles avec des établissements d autres quartiers. Apprentissage des langues et ouverture : - Prendre en compte les spécificités des territoires et notamment la dimension transfrontalière de certaines régions : apprentissage dès le primaire de la langue du pays voisin, classes bi-langues tout au long de la scolarité et perméabilité avec le système scolaire du pays frontalier. - Sur le modèle des Instituts d Etudes Politiques inclure une année obligatoire de mobilité à l étranger dans tous les cursus universitaires. - Systématiser le jumelage de chaque classe de langue au collège et au lycée avec un établissement étranger pour des échanges physiques mais aussi à distance via les outils numériques. Citoyenneté : - Faire de l éducation civique une matière à part entière avec des professeurs et horaires dédiés. - Organiser des actions associatives/caritatives sur temps scolaire du primaire au lycée pour développer le civisme concret sur le modèle du «Community Service» développé dans de nombreux pays anglosaxons et qui consiste en l accomplissement d une mission associative ou d intérêt général de 15 à 30h par an et par élève. Fonctionnement des établissements et interaction avec les parents : - Développer l autonomie des chefs d établissement dès le primaire. - Développer de nouvelles formes de soutien scolaire en lien avec les parents notamment dans les quartiers en difficulté pour un meilleur apprentissage, contrats d objectifs parents/profs Co-construits. 3

- Choix en concertation avec les parents chaque année d un projet pédagogique de l établissement parmi des propositions construites par l équipe enseignante afin d avoir des objectifs partagés parents/élèves et de s adapter aux spécificités du quartier. - Mise en place d une véritable Ecole des parents sur l ensemble du territoire national avec des modules adaptés aux problématiques liées à la parentalité : autorité, suivi des devoirs, participation aux choix de l enfant, respect du système éducatif, compréhension des enjeux Insertion professionnelle des élèves : - Témoignages régulier d employés, artisans, chefs d entreprise en milieu scolaire. - Développer les échanges entre monde économique et monde universitaire dans le cursus supérieur de l étudiant. - Revaloriser l apprentissage notamment fiscalement. - Créer un service public des stages accessible à partir de la fin du lycée à tous les élèves et géré par les établissements scolaires ou les missions locales afin que le système éducatif «devienne le piston de ceux qui n en ont pas». - Refonte complète du système public de l orientation scolaire et professionnelle. è Faire du primaire le lieu d apprentissage des fondamentaux. *** è Faire du collège le lieu d élargissement des connaissances et des compétences et la première étape de l orientation future de l élève selon ses projets. è Faire du lycée le lieu de formation des citoyens et de préparation à l insertion professionnelle ou universitaire, à l entrée dans la société tant en termes de connaissances que de citoyenneté. è Apprentissage ou supérieur : incubateur à l entrée sur le marché du travail. 4

STRASBOURG, 18 JUIN 2015 Les constats et propositions développés dans ce document ne sont que le reflet des débats et échanges lors de l atelier organisé sur cette thématique à Strasbourg et n engagent pas Alain Juppé et ses équipes. 5