juin >>>> ENQUÊTE INSERTION VIE ACTIVE 2006 EN LORRAINE



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Transcription:

l entrée des jeunes dans la vie active en lorraine IVA 2006 SYNTHÈSE DE L ENQUÊTE SUR LA SITUATION AU 1 ER FÉVRIER 2006 DES JEUNES LORRAINS SORTIS DES ANNÉES TERMINALES DE LYCÉE ET LYCÉE PROFESSIONNEL EN JUIN 2005 >>>> ENQUÊTE INSERTION VIE ACTIVE 2006 EN LORRAINE > 20 juin

Ministère de l Education nationale Office national d information sur les enseignements et les professions Lognes - 77437 Marne-la-Vallée cedex 2 Publication de l Onisep Copyright : juin 20 Directeur de la publication : Hervé de Monts de Savasse Délégation Régionale de Lorraine 45, cours Léopold - CO n 30013 54035 NANCY cedex Tél. : 03 83 35 71 09 E-mail : dronancy@onisep.fr Directrice déléguée : Laurence Naert Rédactrice en chef : Frédérique Weixler Traitements informatiques des données, analyse et rédaction du dossier : Denis Desassis (Onisep Lorraine) Gestion et coordination de la collecte des données : Bernard Richard (DEEP) Nous remercions les lycées et lycées professionnels lorrains pour leur collaboration active à la mise en oeuvre de l enquête IVA auprès des anciens élèves. Kiosque Onisep : Equipe éducative Internet : www.onisep-reso.fr IVA 2006 Cadrage Sommaire Définition de l enquête IVA Lorraine... 3 Les effectifs par niveau de formation et leur évolution.. 4 Les effectifs par domaine de formation... 5 Caractéristiques géographiques des jeunes... 6 Effectif interrogé et premier bilan de l enquête... 8 Le contexte économique : quelques chiffres-clés... 9 Résultats Une diminution générale du taux de sortie... 10 Situation générale des sortants... 12 L impact du diplôme... 15 L influence du domaine de formation... 16 L entrée dans la vie active selon le BEF... 18 Les indicateurs par spécialité de formation... 20 La qualification dans l emploi : premières informations 22 Principales évolutions des indicateurs... 23 L opinion des jeunes...24 Annexe Domaines et spécialités de formation... 25 Reproduction, même partielle, interdite sans accord préalable de l Onisep. 2

Définition de l enquête IVA Lorraine Méthodologie générale IVA signifie Insertion Vie Active. Ce dispositif national, piloté au Ministère de l Education Nationale par la DEPP (Division des Etudes, de la Planification et de la Prospective) vise un double objectif : - estimer la part des sorties vers la vie active des jeunes scolarisés en lycée ou lycée professionnel en année terminale d une formation de la voie professionnelle et technologique, aux niveaux V, IV et III. - mesurer les conditions de l entrée de ces jeunes dans la vie active 7 mois après leur sortie de formation et, lorsque l information mobilisable est de qualité suffisante, proposer une étude du lien entre la formation suivie et l emploi occupé. L enquête IVA s appuie sur un questionnaire transmis par voie postale aux anciens élèves. Ce document de quatre pages permet de connaître la situation des jeunes au 1er février de l année suivant leur sortie. Cette situation est appréhendée sous l angle de grandes catégories : poursuite d études, apprentissage, emploi, stage, chômage, inactivité. Différentes questions permettent en outre de mieux connaître la nature des emplois occupés : nature du contrat de travail, type d entreprise, secteur d activité, classification professionnelle, libellé de l emploi, rémunération, En Lorraine, ce travail fait l objet d une exploitation régionale : l enquête est gérée par le service statistique du Rectorat (DEEP) qui transmet les questionnaires aux établissements scolaires qui, eux-mêmes, en assurent la transmission aux jeunes sortants ; après recueil, saisie informatique et centralisation des données par ce dernier, l exploitation et la diffusion des résultats régionaux est assurée par un travail de collaboration avec l Onisep Lorraine. Dans le cadre du dispositif initial, les données académiques sont transmises au Ministère qui agrège l ensemble des résultats et produit lui-même différentes études à partir de ce travail. L enquête IVA, dans sa présentation générale, est donc un outil qui offre une photographie globale et comparative de la situation des jeunes lorrains. Elle n est pas un outil d analyse approfondi de la relation formation - emploi ni du cheminement des jeunes dans leur parcours d insertion professionnelle, il faut plutôt la considérer comme une sorte de baromètre, assez réactif aux variations conjoncturelles, dont les indicateurs témoignent fidèlement des tensions sur le marché du travail. On pourra se reporter, pour une connaissance plus fine des mécanismes de l insertion professionnelle, aux travaux menés par le Céreq, dans le cadre des enquêtes Génération notamment. 3

Les effectifs par niveau de formation et leur évolution en 5 ans L enquête IVA concerne l ensemble des élèves qui étaient scolarisés en 2004 / 2005 en année terminale d une classe de la voie professionnelle et technologique en lycée ou lycée professionnel. Elle concerne les niveaux : V : CAP, BEP et Mentions complémentaires ; IV : Baccalauréats technologiques et professionnels, Mentions complémentaires ; III : Brevets de Techniciens Supérieurs. En Lorraine, cette population représentait un peu moins de 27000 jeunes durant l année scolaire 2004/2005, ce qui dénote une diminution de l ordre de 4 % au cours des cinq dernières années. >>>Tableau n 1 >>> Evolution du nombre de scolaires en année terminale de formation professionnelle par niveau de 2000/2001 à 2004/2005 en Lorraine Terminales 2000/2001 2001/2002 2002/2003 2003/2004 2004/2005 CAP 1893 1860 2008 2096 2155 BEP 107 9481 9716 9640 9516 Bac. Pro. 3763 3745 3689 3753 3839 Bac. Techno 8179 7704 7698 7717 7571 MC 294 290 258 296 310 BTS 3737 3746 3589 3664 3525 TOTAL 27943 26826 26958 27166 26916 Au-delà de cette diminution globale, on peut observer, à la lecture du tableau, que les grands ensembles pris en compte par l enquête n ont pas connu une évolution identique sur cette période : - les effectifs des CAP et des Bac. Pro sont en progression, assez marquée pour les premiers (14 %) et plus modérée pour les seconds (2 %) ; - les trois autres grands ensembles sont en décroissance, selon un rythme assez voisin, compris entre 6 % pour les BEP et les BTS et 7 % pour les Bac. Techno. >>> graphique n 1 >>> Répartition des effectifs des années terminales en 2004 / 2005 selon la classe (en %) Sur ce graphique, on notera qu en ce qui concerne le nombre de jeunes formés, les deux ensembles dominants sont les BEP et les Baccalauréats technologiques. Toutefois, compte tenu du débouché principal de ces deux diplômes, qui n est pas l entrée dans la vie active mais la poursuite d étude, la répartition des jeunes effectivement interrogés dans le cadre d IVA sera nettement différente. L enquête concerne en effet les sortants de formation et par conséquent, ces deux filières auront une représentation moins forte à ce niveau. 4

Les effectifs par domaine de formation >>>Tableau n 2 >>> Répartition des effectifs d années terminales 2004-2005 selon le domaine et le niveau de formation Production Services Domaines de formation Effectifs Part des Poids du Niveaux de formation filles domaine III IV V Agroalimentaire 341 45,5% 1,3% 8,2% 12,9% 78,9% Bâtiment 356 5,9% 1,3% 4,2% 22,5% 73,3% Bois, ameublement 484 6,2% 1,8% 10,0% 25,5% 64,5% Chimie, plasturgie, papier, carton, énergie 1083 26,9% 4,0% 8,9% 49,2% 41,9% Electricité, électronique 3346 2,7% 12,5% 11,6% 47,0% 41,5% Matériaux souples 439 95,9% 1,6% 3,4% 19,1% 77,4% Mécanique productique 2400 3,5% 9,0% 7,6% 50,2% 42,2% Mines, carrières, génie civil 433 14,3% 1,6% 17,8% 43,9% 38,3% Moteurs, mécanique automobile 603 3,0% 2,3% 4,1% 25,7% 70,1% Structures métalliques 602 2,2% 2,2% 2,5% 13,8% 83,7% Technologies industrielles et de commande 591 7,1% 2,2% 70,2% 21,8% 8,0% TOTAL DOMAINE DE LA PRODUCTION 10678 11,5% 39,7% 12,2% 39,3% 48,4% Accueil, hôtellerie, tourisme 1279 53,9% 4,8% 10,6% 29,2% 60,2% Arts, spectacles, arts appliqués 60 68,3% 0,2% 100,0% Coiffure, esthétique 533 97,6% 2,0% 3,2% 96,8% Commerce, vente 2834 66,7% 10,6% 23,4% 25,2% 51,5% Communication, information 2348 88,0% 8,8% 20,9% 26,8% 52,3% Santé 990 94,7% 3,7% 5,7% 92,9% 1,4% Services à la collectivité 334 65,9% 1,2% 4,2% 2,1% 93,7% Transport, finances, comptabilité 6545 59,8% 24,1% 10,1% 68,1% 21,8% Travail sanitaire et social, animation 1315 95,8% 4,9% 5,8% 10,9% 83,3% TOTAL DOMAINE DES SERVICES 16238 71,1% 60,3% 13,0% 44,9% 42,1% Total 26916 47,4% 100,0% 12,7% 42,7% 44,6% On trouvera en annexe la liste des principales spécialités de formation qui composent chacun des 20 domaines que nous avons utilisés pour regrouper les données. L ensemble des élèves qui constitue le champ de l enquête IVA peut être scindé en deux grands domaines : celui de la production, qui regroupe 40 % de l effectif, et celui des services (60 %). Au sein de ces deux grands ensembles, 20 domaines de formation permettent de mieux caractériser la population, dont le profil général peut ainsi être résumé : 4 domaines regroupent près de 6 jeunes sur 10 : Transports finances comptabilité (24 %), Electricité électronique (12 %), Commerce vente (11 %) et Mécanique productique (10 %) ; à l exception des domaines de l Agroalimentaire, de l Hôtellerie tourisme et des Transports finances comptabilité, il n existe pas réellement de mixité dans les formations. Celles de la production sont à très large dominante masculine (88,5 % des formés), tandis que les filles sont très majoritaires dans les services (71 %). la représentation des niveaux de formation est très variable d un domaine à l autre. Certains accordent une place supérieure à la moyenne au niveau III : Technologies industrielles et de commande (70 %), Commerce vente (23 %) ou Communication information (21 %), tandis que le niveau V est prédominant en Coiffure estthétique (97 %), Services à la collectivité (94 %), Structures métalliques (84 %), Agrolaimentaire (78 %), Matériaux souples (77 %), Bâtiment (73 %), Travail sanitaire et social (73 %), Mécanique auto (70 %). 5

Caractéristiques géographiques des jeunes Notre académie fait l objet d un découpage en 13 zones géographiques appelées Bassins d Education et de Formation (BEF). Voici, synthétisées en un seul tableau, les caractéritiques générales de ces bassins sous l angle de la population concernée par l enquête IVA 2006. Le BEF de référence est celui de l établissement scolaire. >>>Tableau n 3 >>> Répartition des effectifs d années terminales 2004-2005 selon le grand domaine de formation, le niveau et le BEF Lunéville Toul Nancy / Pont-à-Mousson Briey / Jarny / Longwy Nord Meusien Sud Meusien Metz Thionville / Hayange / Rombas Bassin Houiller Sarrebourg / Sarreguemines Saint-Dié Remiremont Épinal / Neufchâteau Ensemble Niveau de formation EFFECTIF P / S III IV V Production 215 34% 6% 30% 65% Services 423 66% 21% 42% 37% TOTAL 638 16% 38% 46% Production 172 40% 44% 56% Services 255 60% 10% 44% 47% TOTAL 427 6% 44% 50% Production 2239 40% 17% 43% 39% Services 3403 60% 17% 42% 41% TOTAL 5642 17% 43% 40% Production 585 36% 16% 36% 48% Services 1049 64% 6% 49% 45% TOTAL 1634 10% 45% 46% Production 368 34% 3% 41% 56% Services 726 66% 17% 41% 41% TOTAL 1094 12% 41% 46% Production 326 34% 10% 38% 51% Services 624 66% 9% 52% 38% TOTAL 950 10% 48% 43% Production 1153 30% 10% 46% 43% Services 2709 70% 23% 40% 37% TOTAL 3862 19% 42% 39% Production 1519 42% 12% 39% 48% Services 24 58% 9% 48% 43% TOTAL 3593 10% 44% 45% Production 1425 46% 8% 41% 51% Services 1645 54% 12% 45% 43% TOTAL 30 10% 43% 47% Production 862 44% 10% 36% 54% Services 1082 56% 9% 47% 44% TOTAL 1944 10% 42% 48% Production 584 44% 9% 31% 60% Services 752 56% 5% 41% 55% TOTAL 1336 6% 37% 57% Production 326 48% 19% 35% 46% Services 360 52% 46% 54% TOTAL 686 9% 41% 50% Production 904 44% 15% 36% 49% Services 1136 56% 14% 46% 40% TOTAL 2040 15% 42% 44% Production 10678 40% 12% 40% 48% Services 16238 60% 14% 44% 42% TOTAL 26916 13% 43% 44% 6

La répartition de la population prise en compte dans l enquête IVA en fonction du Bassin d Education et de Formation de l établissement scolaire d origine est assez déséquilibrée. Les trois bassins les plus importants en nombre d élèves : Nancy / Pont-à-Mousson, Metz et Thionville / Hayange / Rombas regroupent à eux seuls près de la moitié (49 %) de l effectif total, tandis que les trois plus petits : Toul, Lunéville et Remiremont n en représentent au total que 7 %. La ventilation des effectifs entre formations du domaine de la production et formations du domaine des services (respectivement 40 % et 60 % pour l ensemble) connaît des variations significatives d une zone à l autre. Certains BEF présentent un profil plus nettement orienté vers les services : Lunéville (66 %), Briey / Jarny / Longwy (64 %), Nord et Sud Meusien (66 %) et Metz (70 %) alors que d autres voient la part des formations de la production s établir à un niveau supérieur à la moyenne : Bassin Houiller (46 %), Sarrebourg / Sarreguemines (44 %), ainsi que l ensemble des Vosges, Saint-Dié (44 %), Remiremont (48 %) et Epinal / Neufchâteau (44 %). De nettes variations sont également à souligner si l on prend en compte la variable du niveau de formation : ainsi, alors que le niveau III représente en moyenne 13 % de l effectif régional, il s élève à 19 % dans le bassin de Metz, 17 % à Nancy ou 16 % à Lunéville. Et si l on recoupe ce critère avec le domaine de la formation, on pourra voir émerger des caractéristiques susceptibles d expliquer le positionnement des indicateurs d insertion dans certaines zones. Ainsi, les formés du bassin de Lunéville dans le domaine de la production sont issus à raison de 65 % du niveau V (alors que la moyenne régionale est de 48 %), ou bien encore ceux du bassin de Saint-Dié (60 %). Il est possible et indispensable de bien prendre en compte l ensemble de ces caractéristiques géographiques afin de mieux expliquer les différences qui pourront exister dans les conditions d entrée des jeunes dans la vie active. 7

Effectifs interrogés et premier bilan de l enquête >>>Tableau n 4 >>> Effectifs, nombre d élèves interrogés et taux de réponse à l enquête IVA 2006 selon le niveau de formation IVA 2006 CAP BEP MC Bac Techno Bac Pro BTS TOTAL Effectifs 2155 9516 310 7571 3839 3525 26916 8 Interrogés 1225 2045 269 1349 2510 2411 9809 Réponses 690 1025 149 666 1465 1434 5429 % réponses 56,3 50,1 55,4 49,4 58,4 59,5 55,3 Si l effectif de référence de l enquête IVA 2006 est proche de 27000 jeunes, un peu plus de 9800 d entre eux ont été destinataires du questionnaire de l enquête IVA. Seuls ont été interrogés en effet les élèves des années terminales 2004-2005 qui n étaient plus inscrits en 2005-2006 sur la base élèves académique (BEA). Cela ne signifie pas pour autant qu ils étaient à considérer tous comme de «vrais» sortants, parce que bon nombre des enquêtés poursuivaient encore des études, mais dans des établissements ne relevant pas du second degré et donc de la BEA. On citera par exemple le cas des élèves de Baccalauréat Technologique se format en IUT ou à l Université. 5429 réponses ont pu être recueillies, soit un taux de réponse global à l enquête de 55,3 %. Un niveau qui ne permet certes pas une précision maximale des indicateurs, mais suffisant toutefois pour dégager des constats et des conclusions utiles. Ce taux est, il faut le préciser, assez nettement supérieur à celui qui avait été observé lors des dernières enquêtes exhaustives et l on peut attribuer ce fait à un travail de relance qui s est avéré productif. Bien entendu, une amélioration du taux de réponse à l enquête IVA serait souhaitable, elle dépend aussi du degré d implication des établissements scolaires dans le recueil de l information. On observe des variations du taux de réponse d un niveau de sortie à l autre, avec un minimum observé en Bac. Techno (49,4 %) et un maximum en BTS (59,5 %). >>> graphique n 2 >>> Taux de réponse global à l enquête IVA 2006 Des flux pondérés 45 % des jeunes interrogés dans le cadre de l enquête IVA n ont pas fourni de réponse. Les réponses à l enquête ont été pondérées afin d obtenir des indicateurs moyens représentatifs de l ensemble de la population de référence. Pour effectuer cette pondération, on se trouve dans l obligation de partir d une hypothèse d équirépartition des situations des répondants et des non répondants. De plus, une fois cette opération de pondération réalisée, nous avons tenu compte des réponses émanant de jeunes en pouruites d études : celles-ci ont été retirées de la population des sortants et ajoutées à celle des jeunes toujours scolarisés, dans le but d élaborer un taux de sortie plus conforme à la réalité.

Le contexte économique : quelques chiffres-clés >>> graphique n 3 >>> Evolution du taux de chômage trimestriel en Lorraine et en France de 1999 à 2006 (en %) Le taux de chômage lorrain Le taux de chômage lorrain a poursuivi sa progression depuis 2001 pour rattraper la moyenne nationale en 2005, puis la dépasser l année suivante où il atteint un point culminant. Il s agit là d une inflexion par rapport à la situation que connaissait la Lorraine durant les 15 années précédentes avec un taux de chômage annuel moyen systématiquement inférieur au taux national. Sur une période plus récente, la relance économique n a donc pas pleinement profité à l emploi, même si depuis 2005 et de manière plus nette en 2006, le taux de chômage amorce une baisse en Lorraine (à l instar du niveau national). Le taux de chômage semble s installer durablement à un niveau supérieur à celui enregistré à l échelon national. Le nombre de demandeurs d emploi de moins de 26 ans inscrits à l ANPE en 2005 s élevait à 24 747 au 31 décembre 2005, soit une diminution de l ordre de 3% par rapport à l année précédente. >>> graphique n 4 >>> Evolution du nombre de demandeurs d emploi (catégorie 1) de moins de 26 ans en Lorraine de 1997 à 2005 Source : ASSEDIC, ANPE, Ministère de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Marché du travail : DEFM de catégorie 1 au 31 décembre de l année 9

Une diminution générale du taux de sortie 10 L estimation du taux de sortie Cet indicateur évalue la part des élèves scolarisés en 2004-2005 qui ne suivaient plus un cursus de formation à temps plein l année suivante, c està-dire au moment de l enquête IVA. Il est le résultat d un calcul qui passe par l addition des jeunes d année terminale non interrogés car toujours présents dans la BEA et des jeunes répondants qui se sont déclarés en poursuite d études sur le questionnaire de l enquête, dont le nombre a fait l objet d une pondération. Il s agit donc d une estimation. (1) Voir notre dernier dossier sur ce sujet, «L entrée des jeunes lorrains dans la vie active» - Juin 2006 Ce document de 8 pages est disponible en téléchargement sur : www.onisep-reso.fr, rubrique «En région» >>> graphique n 5 >>> Taux de sortie et nombre de sortants selon la classe Sur le graphique, nous avons classé les six ensembles de l enquête IVA par ordre décroissant du taux de sortie et reporté le nombre estimé de sortants. Les caractéristiques de chaque classe correspondent à ce que nous avons observé par le passé (1), avec une évolution assez marquée entre 2004-2005 et l année 2006. - le taux de sortie les plus élevé est celui des Mentions Complémentaires (79,2 %) mais il est naturel ici que la grande majorité des élèves s insèrent sur le marché du travail, car l objectif premier de ces filières est l insertion professionnelle ; mais nous sommes là en présence d un flux de sortants de faible volume, puisqu il se situe autour de 250 jeunes seulement. - la vocation des BEP et des Baccalauréats Technologiques n est pas l entrée dans la vie active, ces deux diplômes visant la poursuite d études (Baccalauréat Technologique et Professionnel essentiellement pour les élèves de BEP ; BTS, DUT voire Université ou écoles pour les titulaires d un Baccalauréat Technologique). La part des sortants y est respectivement de 19,8 % et 10,1 %. En dépit de cette proportion minoritaire et compte tenu de son effectif initial élevé (plus de 9500 élèves en année terminale en 2004-2005), le BEP constitue une filière qui libère un nombre de sortants élevé (proche de 1900 jeunes). - par leurs taux de sorties qui restent les plus élevés, CAP, Bac Pro et BTS constituent ce que l on pourrait définir comme un «axe principal de l entrée dans la vie active» qui couvre l espace allant du niveau V au niveau III. Ces trois diplômes sont caractérisés par le fait qu ils conduisent au minimum la moitié de leurs élèves à la vie active, respectivement : 54,1 %, 59,7 % et 49,6 %.

Une diminution générale du taux de sortie - les sortants les plus nombreux proviennent d un Baccalauréat Professionnel (environ 2300 sortants) suivis d assez loin par les jeunes de BEP (1880) et de Brevet de Technicien Supérieur (1690). L enquête IVA permet d évaluer le nombre des sortants à un peu plus de 8000 jeunes dont 41 % sont de niveau V, 38 % de niveau IV et 21 % de niveau III. - l enquête 2006 révèle une forte diminution du taux de sortie des jeunes par rapport aux résultats observés pour l enquête 2004-2005 (2). Les explications de ce phénomène sont sans doute multiples mais on peut souligner en particulier le contexte économique dans lequel se trouvaient ces jeunes durant leur année terminale, qui était assez défavorable puisque le taux de chômage (en France comme en Lorraine) connaissait un pic et n a commencé sa décrue qu à compter du second semestre 2005. C est à ce moment qu il s est retrouvé au niveau moyen observé en France, alors qu il lui était inférieur jusque là. Il n est pas interdit de penser que les jeunes lorrains, au moment où ils parvenaient en fin d une année terminale de leur cycle de formation, ont cherché à s armer au mieux en poursuivant leur cursus afin d aborder ultérieurement le marché du travail avec une qualification plus élevée. La diminution du taux de sortie concerne tous les niveaux et son ampleur est sans précédent : - 5 points en CAP, - 10 en BEP, - 13 en Bac Techno, - 16 en Bac Pro et - 11 en BTS. S agissant des techniciens supérieurs, il faut certainement tenir compte en outre d un effet «LMD» qui conduit de plus en plus de titulaires de ce diplôme à Bac + 2 à ajouter une année à leurs cursus de formation pour parvenir au niveau Bac + 3, par la voie d une Licence Professionnelle notamment. >>> graphique n 6 >>> Les sortants de l enquête IVA 2006 : répartition en pourcentage selon la classe d origine (2) Suite à une décision prise au niveau national, l enquête IVA a été scindée en deux au cours des années 2004 et 2005. La première année, une moitié seulement des spécialités de formation a été retenue dans le champ de l enquête, l autre moitié étant interrogée l année suivante. Il avait été décidé en Lorraine d additionner ces deux demienquêtes pour une présentation globale des résultats. 11

Situation générale des sortants Sept mois après leur sortie d année terminale, les jeunes lorrains qui ont abordé la vie active connaissent une situation plutôt difficile, où le poids du chômage est important et fait presque jeu égal avec la part des emplois non aidés. D importantes différences se font jour entre les classes dont ils ont issus, et une hiérarchie assez nettement dessinée s installe en corrélation directe avec le niveau de formation. >>> graphique n 7 >>> Situation au 1er février 2006 des sortants de juin 2005 selon la classe d origine On lit sur le graphique qu une hiérarchie s établit entre les classes et les niveaux de sortie que l enquête IVA prend en compte. La part des jeunes en emploi non aidé, 7 mois après leur sortie de formation, qui est de 42 % tous niveaux confondus, s élève en effet assez linéairement du niveau V au niveau III : 26,9 % après un CAP, 25,4 % en BEP, soit un positionnement très bas pour le niveau V ; au niveau IV, cet indicateur progresse sensiblement (35,5 % après un Bac Techno et 46,8 % après un Bac Pro) pour se démarquer très nettement à l issue d un BTS (61,4 %). On retrouve bien évidemment cette même hiérarchie, mais inversée cette fois, si l on prend en compte la variable du taux de chômage, qui va de 52,7 % pour les élèves de CAP à 24,8 % pour les sortants de BTS. >>>> LES SITUATIONS DE L ENQUETE IVA Pour faciliter la lecture des données relatives aux situations des sortants, nous avons regroupé ces dernières en cinq groupes principaux : EMPLOI NON AIDE : jeunes occupant un emploi sur CDI, CDD, contrat d intérim auxquels s ajoutent les fonctionnaires, les aides familiaux, les engagés dans l armée et les jeunes installés à leur compte. EMPLOI AIDE, STAGES : jeunes sous contrat de professionnalisation, CES, CIE, autres contrats, stages de formation APPRENTISSAGE : ensemble des jeunes qui sont entrés en CFA à la sortie du lycée ou du lycée professionnel. Bien que suivant un cursus de formation, on les considère comme sortants. CHOMAGE : ensemble des jeunes qui étaient sans emploi au 1 er février 2006 et qui déclaraient en chercher un. INACTIVITE : jeunes sans emploi, qui ne poursuivent pas d études et ne recherchent pas de travail. 12

Situation générale des sortants Au niveau V mais aussi à l issue d un Bac Techno et ceci peut nous éclairer sur les raisons qui poussent 10 % de ces jeunes à sortir à ce niveau l apprentissage occupe une place très significative dans le devenir immédiat des jeunes. On note par exemple que 15,4 % des élèves de BEP et 13 % des élèves de Bac Techno se tournent vers cette voie de formation. Il faut donc avoir à l esprit qu une fraction non négligeable de ce que nous appelons les sortants est en réalité constituée de jeunes qui se trouvent toujours impliqués dans un dispositif de formation. Tous niveaux confondus, l enquête IVA permet d estimer à près de 700 jeunes environ le nombre de sortants que l on retrouvait en février 2006 en situation d apprentissage, soit près de 9 % de l ensemble des sortants. On remarquera ici que les indicateurs observés à l issue des Mentions Complémentaires apparentent leurs sortants à ceux des niveaux supérieurs, tant par la part des emplois non aidés qui avoisine 50 % que par un taux de chômage parmi les moins élevés. Toutefois, compte tenu de l effectif très restreint de cet ensemble, il sera difficile d en analyser les sous-ensembles pour des raisons d ordre statistique. A l exception des BTS où leur situation semble assez comparable à celle des garçons avec en particulier un taux de chômage légèrement inférieur, les filles connaissent une situation beaucoup plus difficile que celle des garçons. Si l on aborde l écart du point de vue de la part des emplois non aidés, on voit que le différentiel est très important : - 9 points en CAP, - 8 en BEP, - 14 en Bac Techno et - 19 en Bac Pro. Ce constat n est pas nouveau, loin s en faut, mais on peut s interroger sur l ampleur de la différence qui existe entre garçons et filles à l issue d un Baccalauréat Professionnel. On s aperçoit alors qu à ce niveau, les garçons connaissent une situation qui les rapproche de celle des sortants d un BTS, puisque la part des emplois non aidés avoisine 60 %. Il faut se poser la question de la nature des formations suivies par les jeunes et imaginer que les filles, issues pour la plupart des filières du domaine des services, abordent un marché du travail où les tensions sont plus fortes, notamment lorsqu elles doivent entrer en concurrence avec leurs homologues de niveau III qui, elles, semblent aborder la vie active dans de bien meilleures conditions. >>> graphique n 8 >>> Part des emplois non aidés au 1er février 2006 des sortants de juin 2005 selon la classe d origine et le sexe (en %) 13

Situation générale des sortants >>>Tableau n 5 >>> Situation générale au 1er février 2006 des sortants de lycée et lycée professionnel en juin 2005, selon la classe d origine et le sexe CAP 2 ans BEP Bac Techno Bac Pro BTS G F Total G F Total G F Total G F Total G F Total Effectif 989 1166 2155 5232 4284 9516 3853 3718 7571 2080 1759 3839 1843 1562 3405 Estimation sorties 526 640 1166 11 775 1882 384 381 765 1271 1020 2291 800 889 1689 % sortants 53,2 54,8 54,1 21,2 18,1 19,8 10,0 10,2 10,1 61,1 58,0 59,7 43,4 56,9 49,6 Emploi non aidé 32,2 23,4 26,9 29,0 21,3 25,4 43,6 29,6 35,5 57,3 36,0 46,8 63,2 60,1 61,4 Emploi aidé, stages 5,0 5,3 5,2 5,2 8,3 6,6 10,9 16,4 14,1 4,9 9,1 7,0 6,0 9,8 8,2 Apprentissage 6,2 12,6 10,1 22,8 6,9 15,4 14,7 12,2 13,3 5,0 4,6 4,8 1,9 5,2 3,8 Chômage 51,6 53,4 52,7 38,7 54,1 45,9 25,0 34,3 30,4 30,4 46,2 38,2 26,7 23,4 24,8 Inactivité 5,0 5,3 5,2 4,4 9,4 6,7 5,8 7,5 6,8 2,4 4,1 3,2 2,1 1,5 1,8 % Emplois non aidés à durée limitée 53,0 44,1 48,3 64,4 64,5 64,4 70,6 52,4 61,8 58,2 57,8 58,1 57,0 58,8 58,0 >>>> LES EMPLOIS À DURÉE LIMITÉE La dernière ligne du tableau donne une estimation de la part des emplois que nous avons recensés comme «à durée limitée». Sous cette appellation, nous avons comptabilisé, parmi le total des emplois non aidés, les CDD, les contrats d intérim et les engagements dans l armée. Par complément, les emplois à durée non limitée regroupent les CDI, les fonctionnaires, les aides familiaux et les jeunes installés à leur compte. Du CAP au BTS, la majorité des emplois occupés par les jeunes sortants relèvent de ceux que nous avons classés comme «à durée limitée». Contrats d intérims et CDD constituent donc une variable essentielle de l entrée des jeunes dans la vie active et sont en augmentation sensible par rapport à ce que nous avions pu noter en 2002, ils concernent près de 6 emplois sur 10. Certains évoqueront l idée de précarité, d autres seront amenés à penser que la succession pour les jeunes de contrats de travail courts est aussi pour eux le moyen d acquérir une expérience qu ils pourront valoriser par la suite. Notre propos ici n est pas de trancher, mais de mettre clairement en avant ce phénomène et de bien rappeler qu il ne semble pas lié au niveau de formation des jeunes. 14

L impact du diplôme Une question de l enquête IVA permet aux jeunes de préciser les diplômes qu ils possédaient au moment de l interrogation. Grâce à cette information, il est possible, pour chaque type de population étudié, d effectuer une comparaison entre la situation des diplômés et celle des non diplômés. >>> graphique n 9 >>> Situation des sortants au 1 er février 2006 selon la classe d origine et la réussite au diplôme (en %) Dans cette comparaison, nous n avons pas inclus les sortants de Mentions Complémentaires, dont les effectifs sont insuffisants. Tous niveaux confondus, la possession du diplôme permet aux jeunes de connaître de meilleures conditions d entrée dans la vie active : la part des emplois non aidés des diplômés est nettement supérieure à celle des non diplômés (43,4 % contre 37,2 %) et, logiquement, le poids du chômage est moins important chez les premiers (36,1 % contre 43,1 %). On oberve des modulations de ces écarts à l avantage des diplômés selon la classe d origine des jeunes, avec cependant un point commun : le taux de chômage des non diplômés est toujours supérieur à celui des diplômés, et c est au niveau V que l on observe la différence la plus importante (61,7 % contre 50,9 % à l issue d un CAP et 53,2 % contre 40,6 % après un BEP). Diplômés ou non, les sortants de Bac Pro connaissent des indicateurs d insertion assez proches (compte tenu du taux de réponse de l enquête, les différences ne semblent pas significatives), mais cette proximité peut s expliquer par le fait qu un jeune issu de Bac Pro, même en cas d échec à l examen, n est jamais un non diplômé dans la mesure où il possède au minimum un CAP ou un BEP (diplômes requis pour entre en Bac Pro). Le profil des sortants de Baccalauréat Technologique est plus complexe car si les diplômés sont moins concernés par le chômage que les non diplômés (26,4 % contre 35,7 %), ils se tournent beaucoup plus souvent vers l apprentissage et les contrats aidés. Par conséquent, ils sont proportionnellement moins nombreux à avoir trouvé un emploi non aidé. Enfin, les diplômés de BTS connaissent de très loin les indicateurs les plus favorables puisque 63,3 % des diplômés occupaient un emploi non aidé, soit 9 points de plus que leurs homologues non diplômés. 15

L influence du domaine de formation Si des variables telles que le niveau de formation ou le sexe exercent une influence déterminante dans les conditions d entrée des jeunes dans la vie active, le domaine de leur formation en est un autre, tout aussi importante. >>>Tableau n 6 >>> Principaux indicateurs de la situation générale au 1er février 2006 des sortants de lycée et lycée professionnel en juin 2005, selon le grand domaine de formation et le niveau de la classe Domaine Production Services Niveaux de formation Sortie vers la vie active Effectifs Taux de sortie Emplois non aidés Devenir des sortants Chômage % emplois stables III 1316 40,9% 66,4% 24,8% 37,4% IV 4195 29,1% 54,0% 32,1% 34,9% V 5167 28,9% 28,7% 45,6% 37,6% Total 10678 30,3% 45,2% 36,7% 36,3% III 2209 56,0% 60,2% 24,8% 44,2% IV 7421 26,1% 38,3% 39,3% 46,9% V 6788 26,2% 27,1% 48,0% 49,1% Total 16238 30,2% 40,3% 38,5% 46,3% Ensemble Total 26916 30,2% 42,1% 37,8% 42,3% S il est aisé de constater globalement de réelles différences entre les indicateurs d insertion du domaine de le production et ceux du domaine des services - on observe un écart de 5 points en faveur du premier pour ce qui concerne la part des emplois - c est en analysant les modulations selon le niveau de sortie que des écarts plus importants se creusent et peuvent être identifiés. - au niveau III, il existe un écart très important entre le taux de sortie à l issue des formations de la production (40,9 %) et celui du domaine des services (56 %). Cette information est à relier aux possibilités de poursuites d études après un BTS, qui connaissent un développement rapide, en particulier depuis la création des Licences Professionnelles. Sur le marché du travail, c est dans le domaine de la production que le taux d emploi est le plus élevé (il est supérieur de 6 points à celui des services), mais avec une proportion plus faible d emplois stables, une caractéristique que l on observe à tous les niveaux par ailleurs, l industrie recourant en règle général assez massivement aux CDD et aux contrats d intérim. - au niveau IV, le différentiel du taux d emploi est encore plus important entre les deux domaines, puisque l écart est de 16 points. Le taux de chômage des jeunes issus des services est en outre très nettement supérieur à celui des jeunes issus de la production (+ 7 points). - on peut donc ainsi mieux mesurer, grâce à cette stratification simple, l influence déterminante de l ensemble niveau V ainsi que du domaine des services au niveau IV sur l orientation générale du taux d emploi des sortants. Le taux moyen de 42,1 % masque en effet les spécificités de ces ensembles à l intérieur desquels d autres variations importantes se font jour, comme l illustre le tableau de la page suivante. On peut relever, sur l ensemble des données présentées : les taux d emploi élevés en Accueil hôtellerie tourisme aux niveaux III et IV (78 et 60 %), en Mines carrières génie civil au niveau III (78 %), ou bien encore en Bois ameublement au niveau IV (76 %). A l opposé, les formations de niveau III en Commerce vente (55 %) et en Transports finances comptabilité (57 %) sont en retrait par rapport à leur domaine de référence. On pourra enfin souligner les indicateurs particulièrement défavorables des sortants de niveau V en Matériaux souples (11 % d entre eux seulement occupant un emploi) et en Communication information (21 %). 16

L influence du domaine de formation >>>Tableau n 7 >>> Principaux indicateurs de la situation générale au 1er février 2006 des sortants de lycée et lycée professionnel en juin 2005, selon le domaine de formation et le niveau de la classe Production Services Domaines de formation Niveaux de formation Sortie vers la vie active Effectifs Taux de sortie Emplois non aidés Devenir des sortants Chômage % emplois stables Agroalimentaire V 269 49,9% 40,3% 41,7% 62,1% Bâtiment V 261 49,5% 36,2% 43,1% 33,3% Bois, ameublement Chimie, plasturgie, papier, carton, énergie Electricité, électronique IV 120 45,8% 75,8% 24,2% 40,0% V 304 34,9% 32,7% 38,5% 52,9% IV 533 27,7% 57,1% 23,4% 47,7% V 454 33,1% 25,0% 46,1% 36,8% III 387 34,5% 67,6% 28,2% 29,2% IV 1572 20,1% 57,3% 29,8% 33,3% V 1387 17,3% 26,5% 43,6% 41,9% Matériaux souples V 340 25,6% 11,4% 63,6% 40,0% Mécanique productique Mines, carrières, génie civil Moteurs, mécanique automobile III 183 36,6% 71,4% 20,0% 16,0% IV 1205 24,0% 50,0% 34,5% 25,4% V 1012 23,6% 26,6% 45,9% 20,7% III 77 51,1% 78,3% 21,7% 72,2% IV 190 28,3% 50,0% 21,4% 35,7% IV 155 71,4% 59,7% 31,3% 35,0% V 423 27,6% 25,9% 44,8% 26,7% Structures métalliques V 504 47,8% 28,8% 50,8% 29,4% Technologies industrielles et de commande Accueil, hôtellerie, tourisme III 415 42,4% 61,3% 26,1% 35,3% IV 129 49,8% 38,9% 44,4% 0,0% III 135 55,4% 77,6% 14,3% 55,3% IV 374 55,3% 60,0% 27,8% 66,7% V 770 38,5% 24,5% 52,9% 28,9% Coiffure, esthétique V 516 63,4% 25,6% 39,1% 69,8% Commerce, vente Communication, information III 662 54,9% 51,8% 28,7% 45,5% IV 713 56,6% 47,1% 36,7% 44,2% V 1459 23,4% 21,9% 56,8% 40,5% III 490 57,8% 64,8% 24,4% 36,8% IV 629 55,0% 29,1% 47,6% 36,4% V 1229 12,6% 21,2% 55,3% 38,9% Santé IV 920 14,3% 34,9% 30,1% 37,9% Services à la collectivité V 313 50,7% 28,3% 46,7% 53,8% Transports, finances, comptabilité Travail sanitaire et social, animation III 745 56,9% 58,8% 27,1% 46,0% IV 4396 15,5% 33,0% 41,1% 47,7% V 1404 17,6% 35,7% 45,2% 58,5% III 90 37,5% 62,1% 17,2% 33,3% IV 142 66,7% 36,8% 40,4% 38,1% V 1083 22,9% 32,9% 44,3% 38,8% Seuls sont indiqués sur le tableau, pour chaque domaine, les niveaux pour lesquels l enquête IVA 2006 a permis de recueillir plus de 30 réponses. 17

L entrée dans la vie active selon le BEF >>>Tableau n 8 >>> Principaux indicateurs de la situation générale au 1er février 2006 des sortants de lycée et lycée professionnel en juin 2005, selon le domaine de formation et le Bassin d Education et de Formation (BEF) Lunéville Toul Nancy / Pont-à-Mousson Briey / Jarny / Longwy Nord Meusien Sud Meusien Metz Thionville / Hayange / Rombas Bassin Houiller Sarrebourg / Sarreguemines Saint-Dié Remiremont Epinal / Neufchâteau Ensemble Domaine Sortie vers la vie active Effectifs Taux de sortie Emplois non aidés Devenir des sortants Chômage % emplois stables Production 215 36,9% 44,1% 38,2% 60,0% Services 423 32,5% 36,8% 39,5% 42,9% Total 638 33,8% 39,1% 39,1% 48,8% Production 172 44,6% 30,2% 51,2% 46,2% Services 255 27,5% 37,8% 40,0% 35,3% Total 427 34,3% 34,1% 45,5% 40,0% Production 2280 28,5% 45,2% 32,9% 40,6% Services 3362 36,7% 43,7% 36,2% 49,0% Total 5642 33,4% 44,2% 35,1% 46,2% Production 585 32,8% 59,0% 27,0% 25,4% Services 1049 25,7% 42,1% 39,3% 49,2% Total 1634 28,3% 49,2% 34,2% 37,3% Production 368 33,5% 51,9% 33,8% 35,0% Services 726 26,8% 43,5% 34,8% 32,0% Total 1094 29,1% 46,9% 34,4% 33,3% Production 326 30,4% 37,3% 40,7% 9,1% Services 624 31,8% 34,5% 44,0% 40,0% Total 950 31,3% 35,4% 42,9% 29,0% Production 1153 26,1% 51,0% 25,9% 45,2% Services 2709 33,8% 47,6% 34,0% 51,7% Total 3862 31,3% 48,4% 32,2% 50,2% Production 1538 29,5% 45,5% 39,5% 49,0% Services 2055 20,5% 44,1% 40,6% 53,5% Total 3593 24,4% 44,8% 40,1% 51,2% Production 1425 29,2% 32,7% 49,5% 18,8% Services 1645 30,1% 30,0% 49,1% 36,1% Total 30 29,5% 31,1% 49,3% 28,6% Production 862 34,8% 43,5% 40,6% 23,0% Services 1082 27,0% 34,0% 39,9% 50,0% Total 1944 30,5% 38,5% 40,2% 35,5% Production 584 27,1% 47,1% 41,4% 29,3% Services 752 25,5% 42,1% 32,2% 41,2% Total 1336 26,1% 44,2% 36,1% 35,9% Production 326 30,0% 61,1% 29,6% 42,4% Services 360 27,4% 30,5% 45,8% 22,2% Total 686 28,5% 45,1% 38,1% 35,3% Production 891 31,2% 45,0% 33,1% 40,3% Services 1149 32,4% 31,8% 37,8% 40,5% Total 2040 31,9% 37,2% 35,9% 40,4% Production 125 30,1% 45,1% 36,8% 36,1% Services 16191 30,3% 40,3% 38,4% 46,3% Total 26916 30,2% 42,1% 37,8% 42,2% 18

Les indicateurs d insertion par Bassin d Education et de Formation laissent apparaître des différences qui doivent être mises en regard des données structurelles que nous avons présentées en dans le chapitre «Caractéristiques géographiques des jeunes». Car si la structure des formations par BEF (plus ou moins grande représentation de chaque niveau de formation) influe indéniablement dans la démarche d accès des jeunes à l emploi, le positionnement génographique de la zone, ses difficultés économiques sont d autres facteurs qu il faut prendre en compte pour bien appréhender cette question. Ici, nous soulignerons en quelques traits les écarts les plus significatifs, assortis de premiers commentaires susceptibles d aider le lecteur à alimenter sa réflexion. - avec 48 % d emplois non aidés, le bassin de Metz présente l un des taux d emploi les plus élevés, supérieur de 6 points à la moyenne régionale. Cette zone, l une des plus importantes en nombre, voit ses deux grands domaines positionnés de façon favorable (51 % pour la production, 47 % pour les services). On se rappellera que dans la zone de Metz, la part du niveau III est élevée (19 % en moyenne) et tout particulièrement dans les services (23 %). - si le bassin de Briey / Jarny / Longwy est bien placé (49 % des sortants occupent un emploi), ce résultat est principalement lié aux indicateurs du domaine de la production, puisque le taux d emploi y est de 59 %. Il s agit d une zone où le niveau III est bien implanté (16 % des formés de la production) et qui bénéficie probablement du voisinage des pays frontaliers. - la zone du Nord Meusien semble elle aussi tirer profit de la proximité du Luxembourg : malgré une forte présence du niveau V et une quasi absence du niveau III dans la production, les sortants de ce domaine connaissent un taux d emploi très supérieur à la moyenne (52 %). Elle s oppose ainsi nettement au Sud Meusien, dont les indicateurs sont beaucoup plus défavorables. - la zone de Remiremont offre un contraste entre ses deux grands domaines : le taux d emploi en production est le plus élevé (61 %) tandis qu il est l un des plus bas dans le domaine des services. On pourra ici voir une fois encore l influence du niveau de formation des jeunes. Alors que le niveau III est important (19 %) en production, il est totalement absent dans le domaine des services. - une observation similaire peut être faite à Toul où, dans le domaine de la production, l absence du niveau III oriente le taux d emploi à la baisse (30 %). - cette liaison entre le niveau de formation et celui de l insertion ne fonctionne pas dans la zone de Lunéville où, malgré une forte implantation du niveau III dans le domaine des services, la part des jeunes en emploi est très nettement inférieure à la moyenne (37 %). - le Bassin Houiller est la zone dont le taux d emploi moyen est le plus bas (31 %), il est bien au-dessous de la moyenne tant dans le domaine de la production (33 %) que dans celui des services (30 %). 19

Les indicateurs d insertion par spécialité de formation Pour des raisons d ordre statistique liées principalement au taux de réponse et au volume des questionnaires recueillis dans le cadre de l enquête IVA, il nous est impossible de calculer les principaux indicateurs d insertion pour l ensemble des spécialités concernées (au nombre de 168). Nous avons sélectionné toutes celles pour lesquelles au moins 20 réponses ont été recueillies, soit exactement 68 formations qui regroupent à elles seules 80 % de l ensemble de la population interrogée. Ces formations sont regroupées par domaine d appartenance, dont nous avons également calculé les indicateurs afin d obtenir des valeurs de référence. Les domaines sont classés par ordre alphabétique et, à l intérieur de chacun, les formations sont présentées par ordre décroissant du taux d accès à un emploi non aidé. >>>Tableau n 9 >>> Principaux indicateurs de la situation générale au 1er février 2006 des sortants de lycée et lycée professionnel en juin 2005, selon le domaine et la spécialité de formation Sortie vers la vie active Effectifs Taux de sortie Emplois non aidés Devenir des sortants Chômage % emplois stables ACCUEIL HOTELLERIE TOURISME 1279 44,7% 45,5% 37,9% 53,8% BTS Hôtellerie restauration option : mercatique et gestion hôtelière 50 41,5% 91,7% 8,3% 63,6% BTS Ventes de productions touristiques 37 79,6% 72,2% 27,8% 46,2% Bac Pro Restauration 228 73,2% 58,9% 31,1% 64,2% BEP Métiers de la Restauration : hôtellerie 514 25,6% 29,7% 39,1% 26,3% CAP Employé technique de collectivités 200 60,7% 9,7% 72,2% 0,0% AGROALIMENTAIRE 341 54,4% 43,8% 40,0% 56,5% Bac Pro Métiers de l'alimentation 44 90,9% 44,0% 40,0% 45,5% BEP Alimentation 112 35,7% 30,4% 43,5% 42,9% BOIS, AMEUBLEMENT 484 41,5% 52,8% 31,1% 50,0% BEP Bois et matériaux associés 192 26,6% 34,6% 26,9% 55,6% CHIMIE, PLASTURGIE, PAPIER, CARTON, ENERGIE 1083 30,5% 44,2% 33,3% 43,8% Bac Pro Energétique : gestion et maint. des syst. énergétiques et climat. 58 74,1% 72,0% 16,0% 66,7% BEP Techniques des installations sanitaires et thermiques 149 28,8% 15,0% 35,0% 33,3% COIFFURE ESTHETIQUE 533 63,9% 27,3% 38,4% 67,8% CAP Coiffure esthétique cosmétique : soins conseils 242 70,8% 34,3% 42,9% 72,2% CAP Coiffure 216 51,8% 18,2% 37,7% 64,3% COMMERCE VENTE 2834 39,2% 40,4% 40,6% 43,7% BTS Commerce international 97 19,2% 60,0% 20,0% 66,7% BTS Force de vente 164 49,2% 54,8% 21,4% 60,9% BTS Action commerciale 401 65,9% 50,3% 31,5% 38,9% Bac Pro Commerce 485 57,2% 49,3% 39,3% 41,9% Bac Pro Vente (prospection négociation suivi de clientèle) 199 60,0% 42,4% 33,3% 46,4% CAP Employé de commerce multi spécialités 62 46,1% 30,0% 60,0% 83,3% BEP Vente action marchande 1124 18,3% 23,4% 51,6% 37,9% CAP Employé de vente : produits alimentaires 62 62,8% 10,5% 84,2% 50,0% COMMUNICATION INFORMATION 2348 33,3% 41,5% 39,9% 37,1% BTS Assistant de direction 219 80,3% 69,8% 20,2% 34,4% BTS Informatique de gestion : développeur d'applications 74 39,3% 58,8% 29,4% 70,0% BTS Assistant secrétaire trilingue 87 61,0% 55,3% 36,8% 28,6% BTS Informatique de gestion : adminis. des réseaux locaux des entrep. 30 40,0% 33,3% 33,3% 50,0% Bac Pro Secrétariat 535 57,2% 25,0% 51,0% 36,0% BEP Métiers du secrétariat 1138 12,2% 18,1% 56,9% 30,8% ELECTRICITE ELECTRONIQUE 3346 20,6% 49,3% 34,0% 33,3% BTS Electrotechnique 205 35,7% 76,7% 20,9% 36,4% BTS Electronique 168 30,8% 62,5% 29,2% 13,3% Bac Pro Equipements et installations électriques 292 63,0% 60,9% 30,0% 40,3% Bac Techno STI Génie électrotechnique 684 7,9% 52,0% 32,0% 7,7% Bac Techno STI Génie électronique 499 6,7% 40,0% 25,0% 25,0% BEP Métiers de l'électrotechnique 937 15,5% 27,9% 39,7% 42,1% BEP Métiers de l'électronique 312 11,2% 12,5% 43,8% 50,0% 20

Sortie vers la vie active Effectifs Taux de sortie Emplois non aidés Devenir des sortants Chômage % emplois stables MATERIAUX SOUPLES 439 31,8% 21,9% 57,5% 56,3% BEP Métiers de la mode et industries connexes 249 22,8% 3,7% 70,4% 100,0% PRODUCTIQUE MECANIQUE 2400 24,7% 43,7% 37,1% 22,4% BTS Productique mécanique 146 35,3% 85,7% 9,5% 11,1% Bac Pro Productique mécanique option : usinage 144 55,4% 54,1% 29,7% 20,0% BTS Technico-commercial : génie électrique et mécanique 26 54,9% 50,0% 41,7% 33,3% Bac Pro Maintenance des systèmes mécaniques automatisés 215 59,0% 44,3% 42,6% 18,5% BEP Métiers de la production mécanique automatisée 468 20,6% 31,4% 42,9% 27,3% BEP Maintenance des systèmes mécaniques automatisés 417 23,8% 25,0% 40,4% 23,1% MOTEURS, MECANIQUE AUTOMOBILE 603 40,5% 47,0% 35,1% 38,1% Bac Pro Maintenance de véhicules automobiles : voitures particulières 100 73,9% 51,1% 42,6% 33,3% BEP Maintenance de véhicules automobiles 387 26,6% 27,5% 43,1% 28,6% SANTE 990 17,8% 44,5% 23,6% 49,0% Bac Techno SMS Sciences médico-sociales 920 14,3% 33,3% 30,9% 33,3% SERVICES A LA COLLECTIVITE 334 52,1% 27,9% 46,2% 48,3% CAP Agent de prévention et de sécurité 106 43,0% 38,7% 45,2% 58,3% BEP Bioservices 160 51,3% 14,3% 52,4% 50,0% STRUCTURES METALLIQUES 602 50,0% 34,7% 47,3% 36,5% BEP Carrosserie 99 41,3% 42,1% 31,6% 12,5% BEP Réalisation d'ouvrages chaudronnés et structures métalliques 201 36,3% 28,6% 42,9% 30,0% CAP Serrurier métallier 101 59,4% 21,2% 57,6% 42,9% TECHNOLOGIES INDUSTRIELLES ET DE COMMANDE 591 42,8% 53,5% 31,6% 28,9% BTS Maintenance industrielle 72 67,0% 81,8% 15,2% 18,5% BTS Mécanique et automatismes industriels 120 51,1% 65,8% 26,3% 36,0% BTS Conception de produits industriels 54 38,5% 46,2% 46,2% 50,0% BTS Informatique et réseaux pour l'industrie et les services techniques 92 23,9% 38,5% 15,4% 80,0% Bac Pro Pilotage des systèmes de production automatisés 45 84,4% 29,2% 50,0% 0,0% TRANSPORTS, FINANCES, COMPTABILITE 6545 20,7% 42,8% 36,7% 48,3% BEP Conduite et services dans les transports routiers 124 42,7% 61,5% 38,5% 62,5% Bac Pro Exploitation des transports 80 54,2% 60,0% 40,0% 58,3% BTS Comptabilité et gestion des organisations 381 49,4% 57,8% 23,9% 44,4% BTS Assistant de gestion PME-PMI 174 66,6% 48,8% 35,0% 51,3% Bac Techno STT Comptabilité et gestion 1117 10,0% 39,2% 21,6% 30,0% Bac Pro Logistique 103 58,3% 36,7% 53,3% 27,3% BEP Logistique et commercialisation 168 21,1% 35,0% 50,0% 28,6% Bac Pro Comptabilité 399 45,8% 31,4% 50,5% 54,5% Bac Techno STT Action et communication commerciales 1662 11,5% 26,4% 29,9% 52,2% Bac Techno STT Action et communication administratives 839 7,1% 25,0% 62,5% 37,5% BEP Métiers de la comptabilité 986 10,5% 10,3% 53,8% 50,0% TRAVAIL SANITAIRE ET SOCIAL, ANIMATION 1315 28,3% 36,9% 40,3% 36,0% BTS Economie sociale et familiale 75 24,0% 60,0% 0,0% 33,3% MC Aide à domicile 108 68,0% 40,9% 38,6% 44,4% Bac Pro Services accueil assistance conseil 141 66,5% 36,8% 40,4% 38,1% BEP Carrières sanitaires et sociales 972 17,9% 28,4% 48,0% 31,0% Les modes de lecture d un tel tableau sont multiples. On peut par exemple s attacher à mesurer l amplitude observable entre le taux d emploi le plus élevé : 92 % à l issue d un BTS Hôtellerie restauration option : mercatique et gestion hôtelière et celui qui tombe au niveau le plus bas : 4 % après un BEP Métiers de la mode et industries connexes. Mais l exercice a ses limites car il revient en réalité à mettre en regard des ensembles qui ne sont pas comparables. Plus intéressantes sont les comparaisons que l on pourra effectuer à l intérieur d un même domaine dans lequel on s aperçoit que les indicateurs moyens sont en réalité le produit de valeurs très peu homogènes, tant du point de vue du taux de sortie que de celui des indicateurs d emploi. Ainsi, le Commerce vente est un exemple évocateur : on y relève une forte distorsion entre le taux de sortie des trois principaux BTS (de 19 % en Commerce international à 66 % pour Action commerciale), ainsi qu un très fort taux de chômage au niveau V, avec un pic à 84 % pour le CAP Employé de vente : produits alimentaires. Dans un autre domaine comme Accueil hôtellerie tourisme, on opposera les résultats observés au niveau V (avec une situation très difficile pour les sortants de CAP) et ceux des niveaux IV et III, dont les taux d emploi atteignent des valeurs élevées. 21