Vidéo et poste de travail



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Vidéo et poste de travail Solutions collaboratives, vidéo Pour une et développement meilleure collaboration durable et une plus grande proximité avec l écosystème de l entreprise Aastra Handbooks

Sommaire introduction 3 Méthodologie 4 Résultats de l étude 5 Vidéo et stratégie 5 Intérêts et enjeux 6 Demande de Direction Générale et Métier 7 Enjeu de Direction Générale 8 Opportunités technologiques 9 Apports de la vidéo dans les usages 10 Convivialité et productivité 11 Changement culturel 12 Intégration au poste de travail 13 Obstacles aux projets vidéo 14 Usages et innovation client 15 Conclusion 16 Glossaire 17 Aastra Handbooks 18 Suivez l actualité d Aastra 19 2

Introduction Notre manière de communiquer évolue de tout temps. Et plus les outils, les médias qui s offrent à nous pour communiquer se développent, plus nous communiquons. Tel un besoin insatiable de partager : nos avis (Tripadvisor), nos opinions (Twitter),nos visites (Foursquare), nos calendriers (Doodle) nos achats (Kelkoo), nos photos (FlickR, Instagram, Facebook), nos passions (Pinterest), nos vidéos préférées (Youtube, Dailymotion, Vimeo), nos contacts (Plaxo, LinkedIn, Viadéo ) nos musiques (Deezer, Spotify), nos créations (Soundcloud), nos Powerpoint (Slideshare), nos performances sportives (Runtastic)... nous communiquons de plus en plus et sous de multiples formes! Dans cette course aux contenus, la quantité ne doit pourtant pas s obtenir au détriment de la qualité, particulièrement en environnement professionnel où l exercice de synthèse est nécessaire et apprécié. La pléthore de contenus est de toute façon conditionnée par le temps, une ressource rare par nature; si rare que peut-être dans un futur proche rechercherons-nous nous-mêmes notre quart d heure d intimité, là où certains recherchent encore leur quart d heure de célébrité. Au-delà du communiquer plus, il va donc aussi nous falloir communiquer mieux : des visioconférences plus efficaces et plus courtes, et des échanges téléphoniques où le contenu ne se limite plus au verbal, bref une communication où la forme rejoint enfin le fond. Notre manière de communiquer évolue aussi en tous lieux et en toutes situations : la mobilité intégrant l ensemble de ces moyens de communications grâce à la puissance des réseaux opérateurs et des nouveaux «Devices*» comme les Smartphones ou les tablettes, a préparé le terrain d une nouvelle révolution. Celle de la vidéo communication mobile. De nouveaux usages se dessinent, préparez-vous à laisser un message vidéo à vos interlocuteurs absents, un message d accueil vidéo quand vous êtes absent ou indisponible! Au travers d un terminal HD, d une application pour PC, d un Smartphone, d une tablette ou même d une télévision, la vidéo devient un média de communication à part entière, qui va compléter et/ou remplacer la voix et l écrit. Un média démocratisé, libéré des salles de réunions, bénéficiant de la qualité HD, et HiQ*. Un média en phase avec les nouveaux usages, les nouvelles attentes. Un média qui ne changera pas seulement le poste de travail mais qui le réinventera. Jean-Denis Garo Directeur Communication et Marketing Support Aastra Twitter : @JeanDenisG * Voir Glossaire p17 3

Méthodologie En partenariat avec NotezIT et les principales filiales européennes du groupe, Aastra a mené entre mai et juillet 2012 une étude en ligne auprès de 280 entreprises européennes. Les entreprises interrogées se situent dans les principaux secteurs d activité suivants : 11% 7% 5% 7% 36% En ce qui concerne les profils des répondants, la répartition est la suivante : Directeurs des Systèmes d Information (DSI), responsables informatiques (35%), informaticiens (15%), responsables fonctionnels (15%), gérants, dirigeants (25%), autres (15%). 17% 17% Les résultats sont analysés et commentés par Didier Lambert. Informatique/ Télécommunications Collectivités/ Administrations Services aux entreprises Fabrication/ Distribution Banques/Assurances Santé/Pharma Autres

Vidéo et stratégie 1 D une manière générale quelle est la position de votre entreprise vis-à-vis de l utilisation de la vidéo sur le poste de travail? 39% Volonté de généraliser l usage 24% 37% Pas de stratégie claire Réflexion par rapport aux gains de compétitivité et de productivité Sur cette première question générale, 37% des répondants indiquent ne pas avoir de vision clairement définie à propos de l utilisation de la vidéo sur le poste de travail. Un chiffre finalement assez faible au regard des interrogations que pose l usage de la vidéo en entreprise (cf. questions suivantes). Le manque d information sur la rentabilité de ce type de solutions, associé à la difficile mesure des gains de productivité qu elles peuvent générer, explique en grande partie la relative prudence de cette partie de l échantillon. A contrario, 63% des personnes interrogées affirment réfléchir aux gains de compétitivité et de productivité que peut générer la vidéo au quotidien, soit en ciblant certaines catégories de collaborateurs (24%), soit en la généralisant à l ensemble des collaborateurs (39%). Au-delà du chiffre lui-même, qui confirme un réel intérêt des entreprises pour l utilisation de la vidéo, il est surtout instructif de voir que cet intérêt est très souvent décliné par typologie d utilisateurs. Connaître et comprendre l impact des usages de la vidéo sur le travail des collaborateurs en fonction de leurs domaines d activité et/ ou de leurs compétences apparaît donc comme un paramètre important dans la prise de décision. Ce constat sera plus précisément détaillé, notamment dans les questions 3 et 7. 5

Intérêts et enjeux 2 D une manière générale, pour quelles raisons votre entreprise s intéresse-t-elle à l usage de la vidéo sur le poste de travail? Réduire le temps passé en réunion et les déplacements 27% Améliorer le travail collaboratif Répondre aux enjeux de développement durable 14% 17% Améliorer la formation des salariés Mettre en place de nouveaux services vis-à-vis des clients et des partenaires Améliorer l image de la société Redéfinir/Optimiser les processus métiers 11% 11% 10% 9% Les raisons de l intérêt des entreprises pour la Ensuite, ce type de service est perçu comme un vidéo s inscrivent dans l évolution 0% des usages 0,1% 0,2% moyen 0,3% de garder, 0,4% dans une 0,5% entreprise 0,6% de 0,7% plus en professionnels vers le collaboratif. Au-delà des plus éclatée et dispersée, un lien fort avec tous les aspects économiques directs (27 % des entreprises interrogées souhaitent réduire le temps de centuer l intégration et de renforcer le sentiment salariés. La vidéo est un service qui permet d ac- réunion et de déplacement de leurs employés), d appartenance de tous les salariés à l entreprise. ou indirects (14 % mettent en place la vidéo La vidéo sert aussi à convaincre, à former, et dans le cadre de leur approche de développement durable), la vidéo se positionne au cœur entreprises interrogées estiment que la vidéo per- s étend à de nouveaux usages métiers 11 % des des échanges quotidiens des collaborateurs. Ainsi met de mettre en place de nouveaux services vis- 17 % des entreprises estiment que la vidéo permet d améliorer le travail collaboratif entre les à penser que cela permet d améliorer la forma- à-vis des clients et des partenaires. Elles sont 11 % collaborateurs. tion des salariés et 10 % à penser que cela améliore l image globale de la société. Ce qui est frappant c est la diversité des motivations liées à ces projets autour de la vidéo. Les raisons à cette situation sont nombreuses : ment initier de nouveaux usages et optimiser cer- Enfin, pour 9 % d entre elles, la vidéo peut égale- Tout d abord, les entreprises européennes qui ont tains processus métiers. Avec le temps et un peu fortement modernisé leurs infrastructures ont plus de recul sur l impact de la vidéo au sein des confiance dans celles-ci et souhaitent désormais directions métiers, on peut s attendre à ce que ces les valoriser au travers de nouveaux usages. nouveaux usages soient de mieux en mieux identifiés, et se renforcent. 6

Demande de Direction Générale et Métier 3 Quels sont les départements de l entreprise qui sont les plus demandeurs aujourd hui de services et / ou d applications utilisant de la vidéo? Direction Générale Support technique Ventes et support commercial Marketing et communication Recherche et développement Autres départements Ressources humaines Administratif, Finances et Comptabilité 4% 5% 5% 10% 16% 15% 18% 26% Avec 26% des réponses, La Direction Générale tiers : plus grande convivialité, meilleure force est perçue comme le principal demandeur 0% 0,1% de 0,2% de conviction, 0,3% 0,4% meilleure 0,5% compréhension 0,6% 0,7% des services vidéo. Le positionnement historique de interlocuteurs. la vidéo sur les solutions de vidéoconférence* explique en grande partie ce chiffre : habituée aux Et ceci est valable pour tous les profils d interlocuteurs, qu ils soient commerciaux ou techniques. salles de visioconférence* et de téléprésence*, la Direction Générale est aussi le principal décisionnaire pour ce type d infrastructure (cf. question 4). Viennent ensuite, avec des scores compris entre 15% et 20%, le support technique, les ventes et le support commercial, et le marketing et la communication. Le point commun à ces 3 directions métiers est qu elles mettent les collaborateurs de l entreprise en contact avec l écosystème de cette dernière : clients, partenaires techniques, distributeurs, publicitaires, etc La vidéo semble donc être perçue comme un outil d amélioration de la relation et de la communication avec les Dans ce sondage, les autres départements de l entreprise réalisent des scores inférieurs ou égaux à 10%. Cela pourra paraître surprenant pour certains, comme la RH par exemple, dans la mesure où certaines applications comme le recrutement par vidéoconférence ont déjà fait parler d elles. Ces chiffres sont en fait le reflet d une perception actuelle, et il est plus que probable qu ils évoluent au fur et à mesure de l appropriation des nouveaux usages par les différents départements de l entreprise. * Voir Glossaire p17 7

Enjeu de Direction Générale 4 La décision de déploiement de la vidéo sur les postes de travail relève selon vous : 11% 6% Plutôt de la Direction Générale 31% 52% Plutôt de la DSI Plutôt des Directions Métiers Ne se prononce pas Les résultats de l étude montrent clairement que la Direction Générale est omniprésente dans le processus de décision : la vidéo est une décision de Direction Générale pour plus de 52% des entreprises interrogées. Sans doute parce que son usage favorise la communication interne et crée du lien à l intérieur de l entreprise. Sans doute aussi en raison du coût historiquement important des solutions de vidéos. La DSI est tout de même citée comme décisionnaire dans 31 % des cas. Cela tend à montrer que l introduction de la vidéo dans l entreprise est aussi perçue comme une problématique technologique : impacts et contraintes sur le réseau de l entreprise, impacts et contraintes sur la gestion et la préservation des contenus multimédia associés, impacts et contraintes sur les équipements, qu il s agisse des terminaux du poste de travail ou des composants de l infrastructure réseau. Garante du bon déploiement et du bon fonctionnement de ces solutions, la DSI va aussi devoir jouer un rôle dans leur bonne appropriation par les collaborateurs et les Directions Métiers. Dans cette optique, et si elle souhaite maintenir son rôle et sa force de proposition, elle va devoir prendre de plus en plus en compte les attentes et les spécificités des Directions Métiers. Ainsi, les 11% de réponses affectés aux Directions Métiers représentent un signal intéressant quant à la position de la DSI sur ce type de projets. Comme cela a déjà été évoqué, les usages seront de plus en plus au cœur des projets de déploiement vidéo. 8

Opportunités technologiques 5 Parmi les axes de réflexions technologiques suivants, lesquels représentent un cadre favorable à la redéfinition du poste de travail (PC et téléphone) et à l intégration de la vidéo? 16% 14% 28% Evolution des fonctionnalités multimédia des terminaux téléphoniques Virtualisation du poste de travail Convergence fixe-mobile 19% 23% Mise en place d applications de type SaaS (Software as a Service) Migration vers le Cloud Computing Pour 28% des entreprises, l intégration de la vidéo sur le poste de travail va de pair avec l évolution des fonctionnalités multimédias des terminaux téléphoniques. La complémentarité entre le terminal téléphonique et le PC prend donc ici tout son sens. Les projets de virtualisation du poste de travail sont eux- perçus par 23% des répondants comme des projets propices à l intégration de la vidéo. Dans cette même logique de dématérialisation des solutions, la mise en place d applicatifs SaaS et la migration vers le Cloud Computing représentent respectivement 16% et 14% des réponses. Dans leur évolution vers des systèmes de communication toujours plus souples, plus performants, et financièrement moins impactants, les entreprises prennent conscience que la technologie permet de découpler les infrastructures d accès (terminaux et réseaux) des services auxquels elles donnent accès. Ceci est vrai depuis plusieurs années en ce qui concerne les applicatifs (SaaS) et la voix (IPCentrex) ; cela le devient aujourd hui pour la vidéo et le multimédia. Enfin, les projets de convergence fixe-mobile (FMC) sont eux aussi perçus comme des opportunités favorables à la redéfinition du poste de travail et à l intégration de la vidéo. On pourra même ici parler «d espace» de travail dans la mesure où le collaborateur est de moins en moins assujetti à une présence physique à son bureau. Les demandes croissantes concernant l accès aux solutions de vidéos sur des terminaux de type tablette ou smartphone illustrent cette tendance : le collaborateur devient nomade et trouve un nouveau mode de fonctionnement ; mais il cherche aussi à compenser cet éloignement physique par la proximité relationnelle de la vidéo. 9

Apports de la vidéo dans les usages 6 Sur une échelle de note de 1 à 5 (5 étant la note la plus forte), comment jugez-vous l importance de l apport de la vidéo et des services multimédias dans les usages suivants 1I Pas important 2I Peu important 3I Assez important 4I Important 5I Très important 30% F Production d un document en mode collaboratif 32% E Réunions d information sur la vie de l'entreprise 32% D Formation professionnelle sur des nouveaux produits ou des nouvelles techniques 31% C Formation individuelle dans le cadre des programmes de formation de l'entreprise 30% 34% 31% B A Réunion et échange dans le cadre d un projet avec des partenaires ou clients Réunion et échange interne dans le cadre d un projet métier Comme le montrent les résultats, la vidéo est perçue comme importante dans toutes les situations qui impliquent des échanges entre participants lors de réunions de travail nécessitant des prises de décision ou des livrables (A, B et F). La vidéo donne une capacité de conviction accrue, et une meilleure compréhension des attitudes des interlocuteurs. Cette perception est valable tant pour les réunions internes que pour les réunions impliquant des interlocuteurs externes à l entreprise. Elle semblerait même renforcée dans le cadre de projets Métiers internes (A). La vidéo semble donc bien être un levier d appropriation des outils de collaboration en entreprise. En ce qui concerne les usages liés à la formation professionnelle (C et D), qu elle soit individuelle ou collective, la vidéo est perçue comme assez importante. On peut arguer du fait que les situations de formation s appuient moins sur des logiques d échange. Le flux d information y est en effet plutôt à sens unique (du formateur vers les participants). Il restera néanmoins intéressant de suivre l évolution de ce chiffre dans le temps et de voir comment les offres de formation à distance par vidéo (e-learning) se positionneront sur le marché. Enfin, la vidéo est jugée assez importante pour s informer sur la vie de l entreprise (E). La lourdeur de la manipulation et de la navigation au sein de contenus vidéos (par rapport à du contenu texte) en est certainement une des explications. 10

Convivialité et productivité 7 Parmi les usages suivants quels sont ceux où vous pensez que l apport de la vidéo serait le plus utile pour gagner en productivité ou en convivialité? Réunions professionnelles Formation Support technique et assistance Communication d entreprise Marketing produit Vente Recrutement Forums de discussions et réseaux sociaux 9% 7% 6% 5% 16% 15% 19% 23% Les réponses données à cette question complètent la question 3 et renforcent l analyse de la ting et la vente apparaissent comme encore plus Avec des scores respectifs de 9% et 7%, le marke- 0% 0,1% 0,2% 0,3% 0,4% 0,5% 0,6% 0,7% question 6. mal lotis : nous sommes pourtant là en présence de situations où la capacité d être en conviction forte est importante. Faut-il donc s étonner de cette faible perception de la valeur ajoutée de la vidéo pour ces activités? Pas si on considère que la vidéo peut être potentiellement plus intrusive que le téléphone, l email ou le courrier dans la relation avec un client. Ainsi, pour les entreprises interrogées, la vidéo renforce principalement les réunions professionnelles (23 %) et la formation (19 %). Ce chiffre est à mettre en perspective avec l usage historique et traditionnel de la vidéoconférence dans l entreprise : de nombreux collaborateurs sont déjà habitués à ce type de situation et ont pu en percevoir les avantages. Viennent ensuite le support technique et l assistance (16%), et la communication d entreprise (15%). Dans ces deux cas, le collaborateur se trouve dans des situations où la capacité de conviction doit être maximale. Pas étonnant donc que la vidéo y soit perçue comme un atout supplémentaire. On pourrait au contraire s étonner de la relative faiblesse de ces chiffres. Cela devrait évoluer avec les générations à venir, notamment celles qui sont déjà habituées à communiquer plus directement par l image (voir à ce sujet le handbook Aastra «La Génération Y au travail») 11

Changement culturel 8 A quels niveaux se situent selon vous les freins à une plus grande utilisation de la vidéo sur le poste de travail dans votre entreprise? 15% 15% 27% Culture d entreprise Coût financier Compétences et ressources 16% 27% Organisation et management Implémentation 12 Pour un peu plus de la moitié (54%) des répondants les principaux obstacles identifiés sont autant culturels que financiers. De cette perception on peut tirer deux commentaires : Tout d abord, que la vidéo est, encore aujourd hui, assimilée à une solution coûteuse dont le déploiement doit pouvoir être argumenté en terme de retour sur investissement. Il est probable que la vulgarisation des solutions proposées par le marché, ainsi que la fin de leur confinement aux salles de vidéoconférence dédiées, feront évoluer cette perception à la baisse. Ensuite, que le déploiement d une solution de vidéo passe avant tout par une évolution des comportements et des habitudes des collaborateurs. Surtout s il s agit de l apporter jusque sur les postes de travail. Malgré tous les avantages de la vidéo identifiés dans les pages précédentes, encore peu de collaborateurs sont aujourd hui habitués à communiquer naturellement par ce moyen. Dans des entreprises où la culture de l écrit et la maîtrise de l image font encore partie des héritages comportementaux, basculer sur une communication vidéo revient à modifier profondément les habitudes, et du point de vue du collaborateur- à accroître sa prise de risque en sortant de sa zone de confort. La capacité du management à absorber et valoriser ces nouveaux comportements devient de facto un paramètre important d appropriation. L accompagnement projet est donc un élément clé si l on veut s assurer d une bonne appropriation de ce nouveau mode de communication par les collaborateurs. Et cela tant pour les relations internes entre collaborateurs, que pour les échanges avec les partenaires externes de l entreprise. Parmi les autres réponses obtenues, on soulignera enfin les obstacles relevants de la complexité technique des solutions : la disponibilité de solutions simples à déployer et à utiliser est essentielle si on ne veut pas que les difficultés d implémentation ou l absence de compétences internes suffisantes soient prétexte à l immobilisme en matière de projets vidéo.

Intégration au poste de travail 9 Avez-vous avez réfléchi à la possibilité de changer l approche du poste de travail de vos collaborateurs? Et si oui dans quelles directions? NON 53% OUI 47% 20% 4% 28% Personnaliser le PC et mieux l intégrer à l infrastructure de communication Travailler la complémentarité entre PC et téléphone Opter pour des terminaux multimédias dédiés à la place du PC en fonction des différentes catégories de personnel 21% 27% Transformer le PC en simple terminal d accès à des applications SaaS Supprimer le PC et enrichir les fonctions du téléphone Près d un répondant sur deux (47%) réfléchit à changer l approche du poste de travail. Il n y a pas de remise en cause de la présence du PC sur le poste de travail, mais plutôt (pour 28% des répondants) la recherche d une meilleure intégration à l infrastructure de communication de l entreprise. Pour plus d un quart (27%) des personnes interrogées, le poste de travail doit évoluer vers une plus grande complémentarité entre le PC et le terminal téléphonique. Ces deux chiffres montrent combien la question de l ergonomie est importante, et que, en fonction de la tâche à effectuer, un terminal prend momentanément le dessus sur un autre : répondre à un appel par un simple décroché de combiné reste instinctif ; de même consulter une remontée de fiche sur l écran de son PC. Pour autant, la montée en puissance des contenus multimédias, et particulièrement de la vidéo, amène les entreprises à vouloir faire bouger les lignes et à envisager d autres solutions. Elles sont ainsi 21% à envisager de remplacer le PC par un terminal multimédia plus adapté en fonction des catégories de collaborateurs (et des tâches qui leur sont affectées). Un commercial en communication vidéo avec son client souhaitera ainsi disposer d un écran supplémentaire de PC pour consulter ses données simultanément ; un technicien en intervention sur site souhaitera quant à lui pouvoir se servir de sa tablette à la fois pour communiquer avec son service support, et pour faire de la consultation ou de l acquisition de données. On le voit, les directions possibles sont multiples sans qu aucune ne prévale vraiment. Ce qui est certain, c est que le développement des approches SaaS va permettre de séparer de plus en plus les terminaux des services auxquels ils donnent accès : la forme du poste de travail fluctuera ainsi en fonction de l environnement et du moment auquel on y accèdera. 13

Obstacles aux projets vidéo 10 Quels sont les obstacles que vous percevez dans le cadre du déploiement de projets vidéos? 12% 7% 27% Attente de solutions plus simples Coût élevé et ROI incertain Organisation du travail complexe 13% C est plus facile d intégrer la vidéo sur les postes 15% 26% Manque de compétence interne Coût de formation Dans le cadre des évolutions du poste travail quels sont les obstacles perçus par les entreprises? Les deux premiers cités par les entreprises dans cette étude sont la perception du coût économique (26%) des terminaux multimédias, et le manque de simplicité des terminaux PC et téléphoniques (27%). Ceci vient confirmer les résultats de la question 8. Le premier obstacle financier devrait être levé très rapidement. C est un fait récurrent dans les études sur les nouvelles technologies : toutes les innovations récentes sont perçues, dans l attente de baisses de prix, comme chères par les utilisateurs. Leur vulgarisation et leur démocratisation entraînent systématiquement la baisse de prix nécessaire à leur appropriation par le plus grand nombre. Le second obstacle lié à l absence de simplicité des terminaux (PC ou téléphone multimédia) disparaîtra quant à lui sous l impulsion de deux facteurs : d une part l arrivée de nouvelles générations de collaborateurs plus familiarisés grâce notamment à leurs équipements personnels, avec les fonctionnalités multimédias proposées sur ces terminaux ; et d autre part les progrès indéniables de simplification des ergonomies, entrepris par un grand nombre de constructeurs et éditeurs. Les autres freins mentionnés par les entreprises sont du même ordre que ceux identifiés pour l introduction de la vidéo sur le poste de travail : compétences internes, coût de formation du collaborateur au nouvel outil, facilité d intégration, impact sur l organisation du travail et les comportements. 14

Usages et innovation client 11 Le fait de ne pouvoir déployer ce type de service qu uniquement dans le cadre de votre entreprise et non pas vis-à-vis des partenaires et des clients est-il un frein? OUI 47% NON 53% Alors que les entreprises interrogées ont considéré que l apport de la vidéo était faible pour la vente et le marketing (cf. question 7), elles sont 47 % à considérer que ne pas pouvoir déployer cette application auprès de leurs clients et partenaires est un obstacle. Pourquoi cette contradiction? Tout simplement parce dans le domaine de la relation client elles recherchent prioritairement des approches et des services innovants, avant même les gains de productivité. La vidéo, bien que pleinement en phase avec cette logique d innovation, passe cependant par des phases d expérimentations, notamment envers les consommateurs, qui permettront de mieux comprendre sa valeur ajoutée sur la relation avec les tiers de l entreprise. La contradiction initiale résulte donc surtout de la confrontation entre une vision à terme de la vidéo, et sa capacité actuelle effective d intégration dans la stratégie d entreprise. Plus globalement, les personnes ayant répondu «Oui» à cette question mettent en avant le fait que la vidéo se démocratisera forcément, et qu elle deviendra même indispensable dans les échanges professionnels, y compris en direction des clients. Son absence priverait le collaborateur de la convivialité, et d informations contextuelles importantes. Pire, son absence pourrait selon certains devenir synonyme de repli sur soi, et donc dommageable à l image de l entreprise. Autre argument retenu pour le «Oui» : on ne peut pas espérer rentabiliser l investissement si on tire un trait (par exemple) sur les économies réalisables sur les frais de déplacement. Dans le camp des «Non» se regroupent essentiellement ceux qui pensent que les questions de compatibilité entre solutions, d hétérogénéité des terminaux, ou encore de capacité d interconnexion des réseaux limiteront encore longtemps l usage généralisé de la vidéo vers les interlocuteurs externes de l entreprise. La mise en avant du contact physique entre humains fait aussi partie des arguments proposés par les partisans du «Non». De manière plus positive, on trouve également dans le camp des «Non» ceux qui pensent que les bénéfices de l usage de la vidéo en interne sont déjà suffisamment importants. Passer à un usage étendu et généralisé aux partenaires externes n est donc pas indispensable. Plus pertinent enfin, l argument qui consiste à dire que la maîtrise de l image nécessite une pratique et une expérience importante qui n est pas à la portée de tous : ce sont les mêmes qui disent qu il vaut mieux commencer par un déploiement interne, visant la parfaite appropriation de l outil, avant de penser à l ouvrir aux interlocuteurs extérieurs. 15

Conclusion Le point notable est qu on mesure une attitude positive des entreprises vis-à-vis de la vidéo. Il y a clairement dans les résultats de l étude une volonté des entreprises d intégrer de plus en plus la vidéo sur le poste (et l espace) de travail. Signe que la vidéo est bien une application de productivité d entreprise, c est la Direction Générale qui est le principal moteur dans ces projets. Ce sont pourtant au final presque tous les départements de l entreprise, à l exception notable des ressources humaines, qui se sentent concernés par ce type d application et offrent un signe fort de consensus sur l apport de la vidéo au sein de l entreprise. La vidéo n est donc plus une application marginale dans les entreprises européennes, trop souvent limitée à quelques services de visioconférence dans le cadre de projets visant à réduire les coûts de déplacement des cadres. Selon les résultats de cette étude, 60 % des entreprises interrogées estiment être en projet de réflexion par rapport aux gains de productivité de la vidéo ou en phase de réflexion quant à sa généralisation à tous les collaborateurs. Elle devient un vrai moteur pour faire évoluer les capacités de communication de l entreprise vers une meilleure collaboration et vers une plus grande proximité avec son écosystème.

Glossaire Device : terminal, ou au sens large tout objet connecté à un système de communication FMC : convergence fixe-mobile (Fixe-Mobile- Convergence) HiQ : technologie de restitution audio large bande visant à un rendu optimisé de la conversation SaaS : Software as a Service Vidéoconférence / visioconférence : solution permettant la mise en relation visuelle de deux ou plusieurs interlocuteurs distants. Historiquement utilisé, le terme de vidéoconférence tend à être progressivement supplanté par celui de visioconférence. Vidéocommunication / Visiophonie : solution de communication visuelle naturelle entre 2 ou 3 interlocuteurs, directement à partir du terminal de communication habituel. Téléprésence : salle dédiée à la visioconférence et visant à simuler la présence physique des interlocuteurs distants 17

Aastra Handbooks Aastra édite tout au long de l année des Handbooks. Certains présentent les résultats de sondages/enquêtes effectués auprès d utilisateurs et traitant des sujets tels que : La Collaboration Vidéo sur IP Les Communications collaboratives unifiées Nouveaux usages, nouveaux médias Etes-vous un collaborateur 2.0? Evolution des usages IT D autres sont des livres blancs abordant des sujets d actualités comme : XML et SIP, ou comment enrichir fonctionnellement le terminal SIP Les obligations légales pour les personnes offrant un accès à l Internet au public Comment optimiser les relations entre Consultants, Intégrateurs (S.S.T.R.) et Equipementiers? Piratage téléphonique, comment lutter contre la malveillance? Le Green IT et vous? L utopie technologique à l épreuve des usages La Génération Y au travail Site de téléchargement : www.aastra.fr/handbooks.htm 18

Suivez l actualité Aastra Groupes Linkedin Aastra User Group France Ce groupe est destiné aux DSI / DST / DGS... utilisateurs de solutions de communications Aastra. Ce groupe vous informera des différents événements : Forum Utilisateurs, roadshow, évènements grands-comptes, tables rondes, webinars et workshops organisés par Aastra. Partner France Aastra Partner France Ce groupe s adresse aux partenaires distributeurs, intégrateurs, installateurs de solutions Aastra, agissant en France. Il les informe des différents événements : Forum Utilisateurs, roadshow, évènements grands-comptes, tables rondes, webinars et workshops organisés par Aastra. Aastra Convergence Consultant Program Dédié aux consultants, bureaux d étude et sociétés de conseil, ce groupe a pour but de : Fournir aux consultants le support, l accompagnement et les outils nécessaires autour des solutions Aastra, Informer des nouveautés produits et des évolutions futures, Impliquer les membres dans les différents événements organisés par Aastra. Twitter : @Aastra_France @Aastra_Consult (dédié aux consultants, bureaux d étude et sociétés de conseil) Aastra Web TV www.aastra.fr/webtv Le Blog Aastra France www.inside.aastra.fr www. aastra.fr/hubemploi/ 19

A propos d Aastra Situé à Concord (Ontario, Canada), Aastra (TSX : AAH) est un groupe international, acteur majeur du marché des communications d entreprises. La société développe et commercialise des solutions ouvertes de téléphonie sur IP, de communications unifiées et de travail collaboratif, destinées tant aux PME qu aux grandes entreprises. Aastra compte 50 millions d utilisateurs dans le monde et dispose d une présence directe et indirecte dans plus de 100 pays. Aastra permet aux entreprises de communiquer et de collaborer plus efficacement en proposant à ses clients une gamme complète de solutions de communications - terminaux, systèmes et applications - basées sur les standards du marché tels que SIP, LDAP, XML, etc. www.aastra.fr @Aastra_France Crédits photos : Thinkstock / Aastra 02-13 Aastra France 1 rue Arnold Schoenberg 78286 Guyancourt Cedex - France T 33 (0)1 30 96 42 00 www.aastra.fr